[Terminé] [Mission] On abandonne jamais une sœurcière

Lui faire confiance ? C’est qui, « lui » ? Ne comprenant pas, de prime, de qui Rocket voulait parler, Bucky avait froncé son nez en plissant légèrement ses paupières, le questionnant du regard durant quelques secondes avant de voir apparaître, dans un nuage de fumée sombre, un homme — ou du moins, ce qui ressemblait à un homme, ayant la peau bleue et les yeux dorés, ainsi que d’autres particularités physiques qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de remarquer avec plus de précision, mais il avait noté qu’il avait la peau bleue comme Raven. Où elle était, Raven, d’ailleurs ?! Un dernier regard lancé autour de lui à la recherche de son amie, l’Avenger avait été téléporté dans la foret en une fraction de secondes à peine ; d’abord quelque peu sonné par ce voyage singulier, il avait dégluti en hochant son menton de haut en bas face au mutant, le remerciant d’un frêle sourire peu glorieux avant de se tourner vers Rocket, lui disant alors d’une voix basse : « J’ai l’impression de sortir d’un rouleau compresseur. » Grimaçant, il avait légèrement remué son épaule humaine avant d’apporter sa main robotique à son nez ensanglanté, sans davantage d’égards pour ce dernier. Heureusement, Raven était bien là, saine et sauve en compagnie d’une femme brune, mais il ne s’était pas approché d’elle en premier temps. Plutôt, il avait avancé d’un pas pour tenter d’apercevoir la Sorcière qui se battait en cet instant contre son double maléfique, un peu plus loin… Il fallait qu’elle gagne le combat, certes, mais à quel prix ? Qu’est-ce qui allait arriver à son autre ? Inquiet pour les deux, soucieux de l’issue incertaine qu’offrait cette situation périlleuse, il avait mordu le coeur de sa lèvre inférieure avant de soupirer, se retournant vers Rocket pour lui dire, d’une voix presque hésitante : « J’espère qu’elles vont s’en sortir. » Oui, elles vont. Pas une seule des deux. Les deux. Il avait maintenu le regard de son meilleur ami, lui faisant silencieusement comprendre que sa langue n’avait pas fourché dans une erreur honteuse, mais qu’il révélait plutôt une vérité que peu étaient capable d’entendre. Heureusement, ils furent coupé dans leur discussion par l’arrivée d’une brune s’interposant entre eux, rompant leur contact visuel et une potentielle discussion fâcheuse. Ne sachant pas vraiment qui elle était ni ce qu’elle voulait, le brun l’avait regardé en haussant l’un de ses sourcils, de nouveau inquiet pour son amie : « Raven va bien ? »

Rocket Raccoon continue de remonter dans mes estimes, essayant de gérer la catastrophe qui lui sert d’ami, tandis que Cyclope y est haut depuis notre première rencontre : conscient de son incapacité dans le combat télépathique à venir, il se trouve tout de même l’utilité d’un soutien émotionnel pour notre membre le plus puissant. Son rayon optique est peut-être impressionnant mais ce sont ses qualités humaines que je trouve les plus puissantes chez lui. Quand au Professeur, il tente de rattraper la situation causée par le Soldat de l’Hiver avec l’aide de Diablo, de sauver la seconde personnalité de Wanda Maximoff et de nous éviter de connaitre un même désagrément que celui que lui a infligé la Sorcière Sombre précédemment. Evidemment, il y a la possibilité que sans la présence de la Sorcière Rouge dans son esprit, l’autre devienne létale ; c’est considéré. Je n’ai pas l’intention de perdre encore l’une de mes composantes, si cela peut rassurer. 40% de manque, c’est déjà trop.


S’il est dans mes pensées, il le sait déjà. Néanmoins, tout comme je demande confirmation explicite, je fournis confirmation explicite.

Entrapercevant à quel point Stephen Strange est brisé, je prends pour moi le secret qu’il demande à sa Cape et n’en parlerais à personne… tout comme lui, celui toute probabilité. Il n’est pas prioritaire dans cette mission. Il n’aurait même pas dû intervenir au-delà de ce qui était convenu, même s’il a prouvé son utilité. De mon côté, présent d’un tier à celui de Phénix et de Cyclope et des deux autres à ceux du Professeur, je perturbe la Sorcière Rouge.

La Sombre récupère l’initiative.

L’initiative est primordiale dans un conflit, même si c’est surement plus simple avec le diction "la meilleure défense c’est l’attaque". Si tu attaques, si tu as l’initiative, si tu mènes le combat, tu forces l’autre à réagir. A s’adapter à toi. Malheureusement, peu de gens ici semblent conscients de cela, réagissant à l’ennemi et s’en sortant victorieux par un mélange de chance et de talent. Je mise sur le second pour m’en sortir et continue mon rôle pour leur donner du temps, tout en étant prêt à participer au soutien télépathique de la Sorcière Rouge. Je suis ubiquitaire et multitâche.

Si j’arrive à ce que l’initiative de la Sorcière Sombre se concentre sur moi, c’est autant d’attaques qu’elle ne portera pas aux autres. Et elle se concentre sur moi. "Une distraction, une diversion. Hors de question que cela fonctionne". Certes, la Sombre réussit à dévorer la troisième salve d’énergie mais elle tombe dans la distraction et la diversion puisqu’elle se concentre sur moi à l’exclusion des autres. Quatre sourires me fendent les visages, d’abord parce que mon plan fonctionne et ensuite parce qu’Angle et Mystique me font découvrir que la dernière est enceinte ! Ça la déridera peut-être légèrement.

« Hors de question que tu restes ici plus longtemps. »

Je ne réponds rien, cela serait une perte de temps. A la place, je regarde son écholocalisation télépathique se former et entreprends de créer plusieurs échos afin de laisser le doute sur lequel me correspond vraiment. Evidemment, je cherche à dissimuler les fils de mes armes, réseau tentaculaire que je dresse autour d’elle afin qu’elle s’y pique. Mes fouets n’ont pas pour seule fonction de lacérer l’esprit, comme leurs équivalents matériels le feraient sur la chair, mais également d’injecter des nématocystes de venin mental, des sortes de harpons microscopiques, lesquels provoquent à leur tour de multiples micropiqûres déclenchant une douleur atroce. Comme les méduses, en somme, qui m’ont inspiré le procédé. A défaut d’empêtrer la Sorcière Sombre dans une toile qui la harponnerait toujours plus à mesure qu’elle se débattrait, comme une véritable méduse, je me contente de l’aider à se faire souffrir à chaque fois qu’elle pense me découvrir et tombe dans un piège. La douleur est suffisante à la paralyser physiquement, je n’en demande pas plus puisque je dois être défensive. Lorsque la prison de la Sorcière Sombre devient une position intenable, je me replis vers l’ancrage précédent qu’est celle de la Sorcière Rouge. Mon manège recommence, alimentant l’animalité et la concentration de la Sombre sur ma personne.

« Ça oui tu vas avoir mal. »

Ma forme astrale change pour essayer de perturber un instant, afin de retrouver l’initiative. Les jambes de l’humanoïde adamantine aux six bras armés de fouets s’unissent en une langue qui s’en va se réfugier entre les lèvres ouvertes de l’un des trois visages adamantins dont les cheveux sont similaires filaments venimeux et flottent autour d’une tête minérale décapitée. Les deux autres bouches s’ouvrent pour libérer similaires langues alors que la première solidifie quatre de ses fouets en lances pour accueillir la charge de la Sorcière Sombre par deux de tentatives d’empalements venimeux n’étant que des diversions face aux assauts des deux derniers fouets destinés à devenir filets, visant cette fois à restreindre pour permettre des attaques à la manière d’un rétiaire. La seule puissance brute de l’entité pulvérise la première construction et endommage les neurones qui la formait, ravageant les souvenirs de la vie d’Helmut Zemo que j’étais prêt à sacrifier dans le combat avec une vélocité problématique. J’ignore ce qu’il en est de la partie d’échecs, ayant eu l’impression que ma stratégie fonctionnait, mais je sais que le bras de fer n’a guère été impressionnant et que le pugilat s’est résumé à un enfant frappant un adulte, qu’importe le cœur que je pouvais mettre à vouloir protéger les gens que j’aime et à vouloir venger la souffrance que la Sorcière Sombre leur a causé. Quant au duel armé, difficile pour une arme médiévale, si fantaisiste soit-elle, d’arrêter la charge d’un dinosaure. La Sorcière Sombre peut-elle m’annihiler d’une seule attaque ? Si elle avait eu toute sa puissance, surement. Souffler la totalité de mes neurones et ne laisser de moi que trois cadavres en un instant, c’est vexant d’ainsi se faire rappeler sa faiblesse mais cela traduit la différence de puissance télépathique entre nous. Actuellement, bien qu’elle risque de me faire faire trois AVC, mes chances de survie sont élevées. Elle peut me priver de pans entiers de mes mémoires, chose qui ne me pose pas problème car j’arriverai à les restaurer avec le temps, voire de mes capacités motrices et sensorielles, chose déjà plus problématique et me faisant digresser en me demandant si c’est ainsi que le Professeur a perdu ses jambes, et ce sont là des conséquences que je considère plus que l’alarme de dangerosité qu’est la douleur. Intellectuellement parlant. En vérité…

Genoux à terre, je presse mes mains sur mes yeux en sentant le sang qui s’écoule dans mes paumes. Narines et oreilles doivent également en laisser s’échapper chaque inspiration buccale me laisse tousser un peu de liquide carmin. Néanmoins, ma conscience des consciences des autres me laisse savoir quand je n’ai plus besoin de gagner du temps et je me replie alors que la Sorcière Rouge bloque la Sombre avec plus d’efficacité que je n’aurais jamais pu le faire.

« Vous pourriez copier le champ télépathique que je suis en train de faire ? Juste le temps de la bloquer pour que je puisse mettre en place quelque chose. »

Je relève mes trois visages où larmes et salives se mêlent au sang pour essayer d’acquiescer, chose que je sais absurde car faisant perdre du temps sur la communication mais je ne suis plus en état d’être trop détaché de ce qui se passe. Mes paupières papillonnent et je concentre plus mon attention à rester conscient et utile qu’à réellement faire attention à ce que mes corps font. Dodelinant, je tâche de faire ce qu’on me demande en sachant que j’ai respecté les ordres : je suis parti face au risque vital. J’ignore ce que j’ai perdu dans cette bataille, puisque les neurones sont endommagés et la mémoire qu’ils incarnaient est donc hors de portée jusqu’à restauration, mais je sais ce que je dois faire. Je ne suis pas certain d’avoir bien compris l’objectif mais j’obéis. J’existe pour cela.

« Par contre, il faut qu’elle voit ça. Ne l’empêchez pas de me voir, juste d’agir.

- Compris. »

Je mens. Je n’ai pas compris pourquoi il était si important que je quitte son esprit alors qu’il est question d’y retourner à présent. Je comprends juste que j’étais incapable de l’empêcher d’agir, de gagner le temps qu’on demande à présent, mais je suis prêt à un second round pour l’entrave mentale réclamée. Peut-être que la diversion n’a concerné que moi, finalement. Je renifle puis avale le sang ainsi réuni afin de reprendre un peu contenance mais je ne tente même pas de me relever.


J’ai oublié de faire monologuer la Sorcière Sombre. C’est ça mon erreur.


Continuer de faire la communication mentale et de relayer les pensées qui raisonnent dans ma tête lorsqu’elles souhaitent être transmises ou sont pertinentes ne me demande quasiment aucun effort. En revanche, assurer une protection mentale alors même que je viens de me faire fracturer la mienne, c’est déraisonnable. Tout comme réclamer leur aide alors que l’on doit tous la fournir à la Sorcière Rouge, je le réalise l’instant d’après ma demande et regrette amèrement celle-ci. A vouloir trop en faire, j’ai risqué de tout faire raté. Je ne vaux pas mieux que James Barnes.

Les mots de sacrifice des Triplées attirèrent inévitablement l’attention du Phoenix, mais celle-ci ne réagissait point ; des flammes ondulant dans ses yeux, ses cheveux roux faiblement soulevés sur ses épaules, elle était restée statique et muette, laissant à Charles le loisir de leur répondre. Il fallait qu’elle reste concentrée sur Wanda et sur le combat que la Sorcière Rouge était en train de mener contre la Sorcière Sombre. Un mois auparavant, Jean avait fait la promesse à Wanda de l’aider coûte que coûte, de ne pas la laisser tomber malgré les obstacles et le danger, que tout irait bien et qu’ils se battraient jusqu’au bout pour la sauver : elle lui avait fait cette promesse et comptait l’honorer aujourd’hui.

Mais la situation était bien plus complexe qu’elle ne l’avait pensé. D’un côté, elle percevait la colère et la douleur des deux Wanda, tout en étant témoin des attaques lancées et subies par les Cuckoos, qui eurent fini en piteux état ; sourcils tantôt redressés puis froncés, Jean avait finalement tourné son menton en direction de celles-ci tout en se retrouvant bien dépourvue quant à la marche à suivre, ne sachant pas si elle devait s’interposer pour les protéger ou continuer de soutenir les attaques psychiques contre Dark Wanda ; Charles était celui qui donnait les ordres, elle se contentait d’obéir.
« Vous pourriez copier le champ télépathique que je suis en train de faire ? Juste le temps de la bloquer pour que je puisse mettre en place quelque chose. »
Croisant alors le regard de Wanda, qui voguait de télépathe en télépathe, le Phoenix avait discrètement hoché son visage de haut en bas tout en soulevant légèrement ses mains pour qu’elles soient au niveau de son buste, son esprit se concentrant pour soutenir le bouclier créé par Wanda, bouclier destiné à empêcher la Sorcière Sombre de se mouvoir selon sa volonté. Il fallait que Wanda puisse suivre le plan qu’elle avait érigé pour vaincre son double, quand bien même Jean ignorait tout de ce fameux plan, elle faisait suffisamment confiance à Wanda pour ne pas se poser de questions et faire ce qu’elle lui demandait.
Ainsi, les attaques du Phoenix se concentrèrent alors sur la Sorcière Sombre qui, prise dans une paralysie immuable, avait presque pu sentir des lianes féroces encercler son corps ; prisonnière des attaques du Phoenix et des autres télépathes, Dark Wanda ne pouvait désormais plus bouger. Ainsi, Wanda avait plus de chances de mettre son plan à exécution.
Mais si Jean était concentrée, comme lors de l’orchestration de l’illusion avec Ravenki, elle put diviser son esprit en deux pour envoyer un message télépathique à son alliée féminine, sans que cela n’altère la puissance de son maintien psychique sur Dark Wanda :
« Cuckoos ! Est-ce que ça va ? »
Si sa voix était quelque peu soucieuse, son visage, lui, ne changeait point. Concentrée, les traits clos et les yeux rivés sur Dark Wanda, Jean attendit patiemment la réponse vienne.
(Je vais bien, risque vital évité.)
Rassurée de savoir qu’elles allaient bien, Jean ne répondit rien, sachant que ce n’était point nécessaire. Dark Wanda étant toujours sous son emprise, la rousse restait dans sa position et sa mission sans décliner, attendant simplement de voir ce que Wanda allait faire pour abattre son double et reprendre pleinement le contrôle de son corps. Il le fallait.
(Défenses mentales fragilisées. Professeur, Phénix, pouvez-vous renforcer ?)
« Je vais essayer de prendre le relai. »
Son esprit divisé, une partie maintenant l’emprise du bouclier paralysant sur Dark Wanda et l’autre déployant son énergie à renforcer les boucliers mentaux des personnes présentes autour d’elle pour les protéger. L’utilisation de ses pouvoirs, ainsi partagés entre deux tâches distinctes lui demandait une énergie colossale, ce qui provoqua davantage de fissures sur sa peau pâle. La mâchoire crispée, les dents serrées, Jean était immobile aux côtés de Scott, soutenue par le Phoenix qui ne se manifestait pas véritablement mais… Charles pouvait peut-être le percevoir, sentir qu’il le soutenait dans cette bataille et que, comme Jean, il se battait pour libérer et aider Wanda. Avec eux.

La téléportation l’avait, légitimement, quelque peu secoué, et il n’avait pu s’empêcher de lancer d’abord un regard vers l’homme-bleu nommé Kurt, avant de poser ses yeux bleus sur Rocket ; celui-ci évoquait les soubresauts d’un vaisseau voguant dans l’espace pour amoindrir les effets d’une simple téléportation, ce qui avait arraché un bref sourire aux lèvres du Soldat qui lui avait alors rappelé, en plissant légèrement ses paupières et en penchant son menton sur le côté :
« Je n’ai fait ni l’un ni l’autre, moi. »
Une fois qu’ils eurent échangé leurs inquiétudes communes concernant la survie de Wanda et celle de son double, Rocket témoigna de son envie de retourner sur le terrain ; Bucky comprenait fort bien sa position et avait hoché son visage de haut en bas en un mouvement mais s’était tut quant à sa propre présence sur les lieux : pour l’instant, il préférait rester à l’écart. Pressant ses lèvres dans un sourire complice qui voulait dire « t’as intérêt à faire attention à toi », il avait ensuite détourné les yeux pour accueillir la brune qui se nommait Lynda, et qui fit bien vite de le rassurer sur l’état de Raven ; le soulagement put alors se lire dans son regard et sur ses traits, qui s’étaient tout à coup détendus. Et lorsque la fameuse métamorphe était apparue, sans aucune blessure apparente, Bucky avait attrapé sa main, qu’elle venait de poser sur son épaule, pour la serrer dans la sienne avec douceur.
« Je suis content que tu ailles bien, Raven. »
Véritablement admiratif de son amie, mais soucieux de la savoir sur le champ de bataille alors qu’elle portait la vie, il l’avait couvée du regard durant quelques secondes, avant que Lynda ne l’interpelle concernant ses propres blessures, qui n’étaient pas grand-chose ; il eut d’abord un air hésitant, non pas qu’il ne lui faisait pas confiance mais il ne voulait pas monopoliser ses savoirs pour si peu, avant de finalement accepter d’un léger hochement de tête. La laissant faire, il l’avait observée en suivant minutieusement chacun de ses mouvements, intrigué ; un regard posé sur la main appuyée contre son torse, il avait ensuite levé ses iris vers son visage comme s’il s’attendait à voir quelque chose changer sur celui-ci, mais ce fut finalement dans la paume de sa main qu’une lumière bienfaitrice était apparue, distillant une certaine sensation de légèreté dans tout son corps.
« Euh… »
Un peu surpris, il avait posé un regard ébahi sur la brune avant de lui sourire avec sincérité, qui retranscrivait toute la gratitude qu’il éprouvait à son égard, et qui fut finalement formulée avec des mots :
« Merci… Vous aussi. »
Il eut envie de lui demander si ses talents de guérison s’appliquaient également aux esprits mais il se retint, ne la connaissait pas suffisamment pour se permettre une telle interrogation. Et son sourire s’était rapidement dissipé en entendant que Raven partait avec Rocket… Ce n’était pas prudent, mais il n’avait rien à dire, son amie était libre de ses mouvements et de ses choix. Inspirant légèrement par le nez, il avait mordu l’intérieur de sa joue tout en se retournant pour se placer aux côtés de Lynda, un soupir s’échappant de ses lèvres. Pour l’instant, ils allaient devoir attendre de voir comment la situation allait évoluer.