Tout autour, les combats font rage. Les X-Men sont à présent tous occupés, et les civils peu à peu évacués, le plus vite possible. De son côté, Wolverine ne peut se permettre de pleinement se jeter dans le combat. Il le sait Dent de Sabre est plus fort que lui physiquement. Tout deux sont très similaires : deux hybrides, mi-hommes mi-bêtes en quelques sortes. Mais l'un des deux reste plus proche de l'humain, ce qui lui donne un avantage stratégique, mental. Le second, quant à lui, a une force monstrueuse, une rage constante, mais qui peut le servir autant que lui porter préjudice. Cependant, ici, Logan doit faire attention aux dégâts collatéraux, aux civils, à Jean, son amie et Diablo. Alors il se contente de canaliser Dent de Sabre, de l'énerver. Son facteur guérisseur n'est certes pas aussi bon que le sien, mais il en faudra tout de même bien plus pour espérer pouvoir l'affaiblir.
Ainsi, Logan provoque le combat, nargue son adversaire, guette les environs, ne perd pas ses élèves de vue. Puis finalement, n'étant pas non plus le plus grand des patients, le bougre finit par s'agacer devant la hargne de Dent de Sabre, et ne se contente alors plus de faire office de tank humain. Du moins, le tank se met à rendre les coups. L'entiereté de ses griffes plonge et replonge dans les chairs du mutant, qui redouble lui aussi d'effort. Les deux saignent, voient leurs organes vitaux endommagés, puis guérissent, et recommencent ensuite. Les griffes en adamantium solidement ancrée entre ses cotes, le bloquant, Dent de Sabre subit une brutale série de coup de tête métallique, le sonnant alors, non sans l'énerver encore plus. Mais c'est alors qu'un son caractéristique retentit. De la fumée violette aveugle les deux mutants, dont les odorats affutés sont soudain brouillés par une forte odeur de souffre. Diablo est arrivé.
Le comprenait aussitôt, Logan jure et sait que son élève ne va pas abandonner de sitôt, même s'il lui demande. C'est ça ou il rejoint de toute manière Jean contre le reste. Bien vite, les déplacements faussement erratiques, en réalité terriblement précis de Kurt, désorientent son adversaire. Logan et sa force brute en profitent alors pour le marteler de coup, avant de l'attraper par les hanches pour le soulever et le projeter contre un mur. Tombant lourdement au sol, il se retrouve immobilisé par Wolverine, posant un genou sur son torse avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soir. Évidemment, ce n'est pas tout. Dans un cri plein de colère, Logan plante une énième fois ses griffes, Dent de Sabre faisant de même, mais l'impact reste moindre. En effet, cette fois, James a pris soin de viser le coeur de Dent de Sabre. Loin d'être mortellement blessé, ce dernier ne va cependant pas pouvoir se relever de ce pas. À titre d'assurance, Logan se relève et envoie son pied en plein visage de son ennemi, avant de se retourner pour remercier Diablo d'un regard entendu.
Tout deux prennent alors la direction de l'autre conflit, qui oppose Jean au reste. Les griffes déployés, Wolverine laisse échapper un cri, presque animal, en se dirigeant vers l'ennemi le plus proche, prêt à en découdre. "
Tournant la tête l'espace d'un instant vers le combat qui se déroulait sous elle, Pepper frémit en sentant le bâtiment sur lequel elle s'était posé avec le petit raton, trembler. Son casque se connecta immédiatement aux nombreuses caméras, et elle vit l'horreur sous ces yeux, retransmis numériquement. Des cadavres jonchaient le sol, à moitié ensevelit sous les décombres. Un homme pleurant toutes les larmes de son corps au dessus du corps inanimé de sa femme, ou du moins de quelqu'un qu'il aimait ... Du verre, partout ou presque au sol, des hommes et des femmes s'affrontant. Des grosses bêtes aussi, un loup géant également, mais Hulk semblait s'occuper de cette monstrueuse bête.
Fermant les yeux une courte seconde, des larmes roulèrent sur ces joues alors qu’elle adressait une prière silencieuse envers toutes ces âmes fauchées trop tôt à cause de la démagogie de certains. Elle savait que Tony en avait fait partie, et elle avait appris à l’aimer, en connaissant son passé. Mais … Pepper avait eu l’espoir secret que toute cette histoire douloureuse avec Thanos aurait fait comprendre au reste du monde que les combats et les guerres ne servaient à rien. Qu’il fallait essayer de vivre harmonieusement avec son prochain.
La blonde sentit les petits doigts, ou plutôt des petites pates s’accrocher à elle, et elle ordonna à son casque de disparaitre pour pouvoir observer et rassurer Rocket. Oui, il avait réussit, au moins Wanda n’était plus ici pour semer le chao. D’autres s’en chargeaient pour elle, de vulgaires sous-fifres surement. Pepper lu dans le regard de Rocket, juste avant qu’il ne le laisse aller à la douleur et perde connaissance, le bonheur d’avoir réussi, et elle hocha la tête silencieusement comme pour lui confirmer ce qu’il avait vu. Pas besoin de mots … Tout passait par le regard et le sourire, malgré les larmes.
Le corps du petit gardien se relâcha alors d’un coup, et la veuve de Stark sentit son cœur s’accélérer. Etait-il mort ? Prise de panique elle demanda un diagnostic aux robots médicaux :
- Analyse.
La réponse des robots médicaux lui fit lâcher un profond soupire de soulagement. Rocket avait seulement perdu connaissance, il allait avoir besoin de repos maintenant. Serrant avec délicatesse le petit raton elle s’envola jusqu’au Milano, que son système satellite avait trouvé facilement et confia le gardien à ces amis, Mantis et Groot les rassurant sur son état de santé.
Pendant ce temps les robots médicaux, grande nouveauté pro type conçu pour les catastrophes naturelles, sillonnaient la ville. Une fois Rocket en sécurité, Pepper s’envola à nouveau vers Times Square pour aider à sortir les corps des décombres.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Sun is shinin' in the sky There ain't a cloud in sight It's stopped rainin' ev'rybody's in a play And don't you know It's a beautiful new day hey,hey. ... NOT ANYMORE ...
Le 12 mai 2024, Times Squares Après les premières attaques
Je ne peux dire que je n’ai pas peur. Au contraire mais je le montres pas. Je veux l’aider. Je veux la sauver. Cette pauvre petite, toute seule, coincé sous cette structure de débris. Je refuse de la laisser, je veux la sortir de là.
Je hurle à l’aide. Je la tiens toujours. Si je la lâche, tout va s’écrouler. Si je la lâche … mais je ne le ferais pas. Je ne peux accepter cette idée. ¡ Dios mío ayudanos ! -J’ai peur, ça bouge ! me crie l’enfant, la voix en sanglot. -Je suis là, je ne te lâches pas, je te promets, je ne te lâches pas.
La structure tremble plus encore, cela ne va pas durer plus de quelques instant, j’ai une seconde pour me décider et je fais le choix, je plonge dans l'ouverture, rentrant de presque la moitié du corps. Je tends mes bras, je saisis l’autre de l’enfant, prête à la tirer avant que tout tombe. -Ça va s’écrouler ! -Je vais te sortir de là !
J’ai une chance … Alors que je tire de toutes mes forces. La petite bouge, avance mais pas assez. Je suis encore à l’intérieur et elle … Des débris tombe, je m’avance pour protéger la petite. pierre de la taille d’un poing me tombe sur le front, arrachant un cri de peur à l’enfant et à moi un gémissement de douleur mais je ne bouge pas. De la poussière commence à voler partout. Non non non … Je ne peux pas échouer, elle ne doit pas mourir, je le refuse ! Elle est tout contre moi, je tente de la protéger. Il faut que cela suffise. Il faut que cela suffise ! Mais le choc ne vient pas, alors que je le sentais imminent. Je relève les yeux, ne comprenant rien. « Faites-vite madame ! »
Il n’a pas à me le dire deux fois. Je me remets à tirer, réussissant, avec la force du désespoir à la faire sortir. La structure bouge toujours, des petits morceaux nous tombent dessus. Je la protège, continue à tirer. Un bruit de vêtement qui se déchire se fait entendre et enfin, j’arrive à la tirer de là. Je tombe en arrière, tombant sur le dos à presque un mètre et rampant pour m’éloigner au plus de ce piège mortel , la tenant dans mes bras. Elle est agrippée à mon cou, s’y tenant comme si sa vie en dépendait. Je sors sa tête de mon cou, la tenant de mes deux mains : -Niña, tout va bien, tu as mal ? Tu es blessée ?
Elle reste figée, finissant par tourner la tête négativement. Je la serre fort contre moi, passant mes bras autour d’elle, alors que la structure enfin s’écroulait, soulevant une immense vague de poussière. Je la couvre, la protège, et relève les yeux face à la personne grâce à qui j’ai pu sorti la gamine de là. Celui-ci … je le connais ... -Merci, merci mille fois …
La tension redescend, je tiens la petite contre moi. A vrai dire, je ne sais pas si j’arriverais moi aussi à la lâcher. Non. A côté de nous, lorsque la poussière retombe, je vois cet homme, celui qui avait perdu sa femme. Je me redresse, gardant la petite contre moi, cachant sa tête dans mon cou pour qu’elle ne voit pas le corps de la femme ou le malheur de cet homme et m’approche de lui. Il est encore perdu, il parle à notre sauveur et ses mots … de quoi parle-t-il ? Pourquoi parle-t-il de plan ? Il a perdu l’esprit.
-Monsieur..., je murmure, en posant doucement ma main sur son bras.
Et il tombe, il s’effondre. Oh non … non non non. Je prends ses constantes. Il n’est pas mort. L’état de choc passé peut être. Je suis à genoux à côté de lui, une petite fille dans mes bras qui tremble comme si elle faisait des castagnettes avec ses os, et un homme inconscient qui a tenu sa femme contre lui jusqu’à la femme. Je relève les yeux, perdue, avant de voir au loin un groupe de pompiers … ceux de ma caserne, mes amis ! Je me relève, leur fait signe, en criant. Il faut qu’ils me voient, qu’il nous aide à évacuer l’homme au plus vite. Je ne partirais pas sans lui. Ils arrivent. L’un d’eux me prend dans ses bras, m’ayant reconnu, en faisant attention de ne pas écraser l’enfant. Je n’ai pas grand chose, une bosse à la tête qui deviendra un beau bleu je pense, des égratignures, les genoux un peu en sang, des petits bobos, rien de grave. La petite refuse de sortir de mes bras. Je la garde contre moi, prêt à les accompagner alors qu’il s’occupent de l’homme par terre. Je le vois être emmené, le coeur serré. Je suis prête à les suivre mais je ne peux m’empêcher d’observer autour de moi, cherchant du regard et Bucky, et Samuel. Où sont-ils …? Pitié Dios mio … veillez sur eux.
“ Le faucon ne fuit jamais la tempête. Par contre, il s'en sert pour prendre de la hauteur”
Raven sous la forme d'un faucon pèlerin
Depuis le début de la cérémonie, même bien avant, j’étais là. Discrète, dans l’ombre, voyant tout le monde, mais n’étant vu d’aucun d’entre eux. Héros, vilains, simple être humain, et terriblement mortel. D’ailleurs … A peine une petite heure après mon arrivée, posée tranquillement sur une des barres des gradins des héros, les narguant tous, surtout si des X-Men étaient présents dans le public, un cadavre, me fit me hérisser les plumes ne m’attendant absolument pas à ce qu’un homme vienne se débarrasser de son récent meurtre sous les yeux de tous. Intérieurement je jubilais, cela rendait la situation caucasse, et encore plus quand, Wanda, ma « maitresse » apparu dans la foule, l’élevant vers les cieux tel un ange vengeur.
Prête à agir si elle me l’ordonnait. Mais la sorcière rouge, ne m’appela pas pour combattre à ces côtés. L’autre personne à savoir que je me trouvais ici était Erik. Posant mon regard perçant sur lui de temps en temps, je piaffais lorsqu’il détruisit les gradins VIP où je me trouvais, blessant au passage le sale petit rongeur qui avait osé me repousser.
Mes serres s’agrippèrent à une barre de fer en hauteur qui trônait encore, ne loupant aucune miette des combats se déroulant sous mes yeux. Du sang, des morts, des cris, des pleurs. Lissant mes plumes lorsqu’Erik entama un combat contre les Avengers restant. Je volais alors vers lui venant me poser sur son épaule pour assister au combat avec lui. Cela n’engageait rien de bon pour la confrérie… Jean était de la partie. Et … Logan aussi….. Mes yeux jaunes, passèrent de l’un à l’autre, en poussant des petits cris.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Le courage de ce médecin était remarquable. La dévotion qu'elle mettait pour sauver cet enfant fait en sorte d'endurcir mon abnégation pour ne pas flancher. L'effort que j'avais fait pour tirer le professeur Octavius et sa femme de là avait affaiblit mon soutien, mais je devais continuer à résister. Finalement, la tâche de la femme était accomplie et dans un dernier geste je laisse tomber la structure plus loin laissant les deux personnes sauves. Les secours ne tardent pas à venir et le médecin me remercia chaleureusement en tentant de cacher la vue de la fille du cadavre qui s'exposait à elle. Le scientifique quant à lui semblait avoir perdu toute notion de la réalité et ce qu'il me dit me touche droit dans le cœur. Bien sûr que non, tout n'était pas prévu, mais il avait raison sur un point. On aurait dû combattre dans un endroit désert à l'abri des civils. Pour moi, nous avions fait une terrible erreur à ce moment-là. Je voulais lui expliquer tout ça, avoir cette conversation avec mon ancien maître de stage. Mais, le pauvre homme tombe dans l'inconscience après ses durs mots.
« Faites attention… Monsieur Octavius va au plus mal… »
Les pompiers hochèrent la tête d'un air positif et rapidement tout le monde était évacué. Un doute énorme s'installe en moi. Est-ce que j'étais responsable de la mort de madame Octavius et tant d'autre ? En tout cas, je n'avais pas réussi à les sauver à temps. Je tape alors amicalement sur l'épaule de ma comparse salvatrice et je fixe à nouveau une toile, m'en allant pour prendre de la hauteur face à tout se grabuge. Wanda était partie, alors pourquoi les combats continuaient ? Mon regard se rangea sur le grand stratège du groupe dissident. Quel était son but ? Il souhaitait assoir sa domination ? À vrai dire je n'en savais rien, ce qui était sûr c'est que malgré les pour-parler de l'homme aux griffes le maître du magnétisme n'en tenait pas rigueur. Pourtant, il fallait que je tente ma chance, monsieur Barton était fort dans bien des domaines, mais la diplomatie n'en faisait pas partie. De plus, je pourrais au moins faire gagner un peu de temps à mes collègues. Je me fixe alors sur un immeuble juste à ses côtés et je crie haut et fort.
« Hey qu'est-ce qui vous prend ?! Je peux savoir à quoi vous jouez ?! Vous voulez prouver que vous êtes les plus forts ? Bah bravo vous l'êtes, je vous offre même une médaille si vous le souhaitez. Regardez autour de vous, Il n'y a plus rien à combattre. Tout n'est que ruine et destruction. C'est ça que vous souhaitez gagner toi et ton groupe ? »
Les paroles du professeur Octavius sont toujours autant douloureuses pour moi et pour le coup je ne souhaitais vraiment pas combattre ce mutant. Je ne souhaitais même plus combattre du tout pour dire la vérité. C'était au final un combat sans fin où toutes les factions finiront par s'entre-tuer tôt ou tard. L'homme maîtrisant le fer pouvait d'ailleurs voir autour de lui la destruction et la tristesse des citoyens de ce monde. De plus, s'il y avait des mutants dans le public ils étaient eux aussi en danger. Mon cœur se serrait de plus en plus face à toute cette misère, mes paroles étaient dures, mais je faisais attention à ne pas être insultant non plus pour ne pas énerver davantage mon interlocuteur. Bon sang, que lui fallait-il de plus pour arrêter cette folie ? Allez Peter, qu'aurait dit monsieur Stark face à ça, qu'aurait dit tante May face à toute cette misère ? Il fallait tenter le tout pour le tout afin de lui ouvrir les yeux sur l'état du champ de bataille dans lequel tous ici nous nous trouvions.
« Vous voulez assoir votre autorité à ce que je comprends ! Bien, je vous donne les clefs de la boutique personnellement si vous voulez ! Oh, pour sûr vous avez de grands pouvoirs en vous… » Je prends une grande respiration afin de terminer ma phrase d’un panache qui ne me ressemblait pas. Je retire ensuite mon masque laissant apparaitre mon visage rempli d’humanité face à cet homme « Mais, pensez-vous aux grandes responsabilités qui vont avec ?! »
Étrangement, après cette phrase l'image de ton défunt oncle Ben ressurgit en un instant. Un silence pesant s'installe alors entre moi, le maitre des mutants et l'oiseau qui tournait autour de lui.
Une légère grimace envieuse s'était dessinée sur son visage lorsqu'il avait remarqué que son compère de blessure avait hérité d'une attèlle de fortune, qui devait sans nul doute alléger le poids de son bras alourdi par l'épaule déboîtée. Lui, bien qu'il ne pouvait nier la douleur provoquée par le moindre mouvement trop brusque, s'en voulait principalement de ne pas pouvoir être présentement utile à ses collègues qui se battaient avec acharnement un peu plus loin ; même en étant loin du combat, les bruits de l'affrontement résonnaient jusqu'à ses oreilles, lui donnant l'impression de manquer à son devoir. Mais alors qu'il allait se redresser pour chercher le moindre objet pouvant lui servir d'attèlle afin de retourner auprès des siens, le pompier avait dégainé sa ceinture pour la nouer autour de sa nuque, positionnant son bras accidenté sur celle-ci pour amoindrir la pression exercée dessus. Relevant un regard quelque peu surpris vers celui-ci, Bucky avait pressé ses lèvres l'une contre l'autre dans une sincère expression de gratitude tout en disant :
« Dommage pour l'amputation, j'aurais été drôlement stylé avec deux bras comme celui-là... »
Se redressant en prenant appuie sur sa fameuse main robotique, Bucky s'était hissé sur ses jambes alors que Peter posait ses pieds sur le sol, juste face à lui. Observant, un court instant, le schéma complexe de ses toiles blanches disséminées un peu partout contre les immeubles aux alentours, Bucky lui avait adressé un sourire des plus encourageant lorsque les pompiers l'avaient félicité pour son aide ; il était jeune mais terriblement volontaire, et le danger ne lui faisait jamais peur. Mais il n'a pas réellement le temps de leur dire qu'il n'est pas étonné de l'apprendre car, très vite, un pompier se dirige vers lui en lui disant de monter dans l'un des camions en partance pour l'hôpital. L'hôpital ? Maintenant ? Ses sourcils s'étaient froncés tandis qu'il reculait d'un pas, refusant même physiquement d'abandonner le combat. Certes, il n'avait plus qu'un seul bras dont il pouvait se servir mais, fort heureusement pour lui, c'était celui qui possédait le plus de force et de capacités... Il fallait seulement qu'il fasse attention à l'autre, rien de plus. Et pour les vertiges... Il aviserait plus tard. Après tout, ce devait être normal après le choc subi...
« Hors de question, je dois y retourner. »
De toute façon avec son épaule remise en place et son facteur d'auto-guérison, il lui faudrait moins de 48 heures pour s'en remettre. Jetant une rapide œillade en direction du super-héros mystérieux, Bucky avait alors remarqué qu'il avait déjà été emporté par les secours... Mince, il n'avait même pas eu le temps de lui demander son nom pour plus tard. Tant pis. D'une manière ou d'une autre, il allait falloir remonter jusqu'à lui, mais cette quête commencerait quand le cauchemar de cette journée s'achèvera. Devant l'insistance du pompier, Bucky avait concédé à monter dans l'un des camions encore stationnés à côté de lui pour quelques examens rapides. Décidé à rejoindre bien rapidement les Avengers, il s'était employé à exécuter tous les tests que le pompier lui demandait pour vérifier qu'il n'y avait pas de commotion cérébrale : une légère sensibilité à la lumière, des vertiges accompagnés de pertes d'équilibre, des pensées assez désorganisées et une certaine fatigue somme toute légitime, mais rien de suffisant pour le contraindre à rester plus longtemps. Promettant de passer à l'hôpital pour quelques examens supplémentaires, et sans leur laisser le temps de nettoyer les plaies sanglantes de son front et sa tempe, Bucky était descendu du camion avec son bras douloureux tenu près de son corps pour repartir en direction de la grande place, témoin des attaques barbares qui s'y jouaient.
THE FALCON & THE WINTER SOLDIER ✯ « they made you into a weapon and told you to find peace, but you can't because this is who you are, a product of war. chains are broken but are you truly free ? »
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
Lehnsherr ne me répondit pas. Au lieu de ça, il envoya ses sbires vers moi. Mais quel abruti… Qu'est-ce qu'il cherchait à prouver ? J'eus en revanche une réponse inattendue : une femme vint se planter devant moi, visiblement déçue que je veuille arrêter la confrontation. Mais ? D'où elle sortait celle-là ? Elle était complètement à côté de ses pompes ! Attends… Elle était pas dans les gradins ? En tout cas il devait lui manquer une case, et fallait pas qu'elle reste plantée au beau milieu du champ de bataille. Je lui ordonnai donc, sans trop m'attarder dessus non plus :
« Restez pas là madame, allez vous mettre à l'abri ! »
Espérant qu'elle m'écouterait, je me décalai de quelques pas pour qu'elle ne soit plus entre moi et les mutants de Lehnsherr. Ses quatre sbires fonçaient vers moi… lorsque le plus massif fut stoppé net dans son élan par un bloc de pierre projeté sur lui. Il se retourna, avec son pote au lance-flammes pour foncer vers deux gamines, et il se heurta à une sorte de mur invisible qui le coucha. Ces deux filles avaient de la ressource et pas mal de courage - ou d'inconscience, au choix.
D'autres mutants encore intervinrent, notamment un type bleu aux allures de diablotin qui apparaissait et disparaissait dans des nuages de fumée pour intervenir dans le combat entre les deux types griffus. Le mutant allié à Lehnsherr finit par être vaincu, et les deux autres "gentils mutants" se dirigèrent vers les deux filles pour les aider. Tout ce joli petit monde avait l'air de se connaître… Mais ils auraient pas pu choisir un autre endroit ou un autre moment pour se foutre sur la gueule ?
Et comme si ça ne suffisait pas, le type qui s'était explosé contre les gradins et avait ensuite chevauché le loup géant faisait un retour fracassant, cette fois à coup de feux d'artifice. Qu'est-ce que c'était que ce bordel, encore ? J'avais pas le temps de m'en préoccuper, j'avais toujours deux mutants qui étaient déterminés à se battre contre moi. J'encochai une flèche, mais le type au teint grisâtre sortit une langue immense de sa bouche qui s'accrocha à mon arc et revint vers lui avec, en mode caméléon.
« HEY ! »
Passablement vexé, j'étais prêt à lui foncer dessus, lorsque Parker intervint. Accroché à un immeuble, il s'adressa à Lehnsherr, en tâchant de se montrer plus diplomate que moi - ce qui n'était pas bien compliqué, je devais bien l'admettre. Son discours était un peu maladroit mais l'intention était bonne, et eut le mérite de stopper le combat, au moins momentanément. J'ouvrai des yeux ronds en le voyant retirer son masque, alors que de nombreuses caméras filmaient encore la scène. Pour l'anonymat c'était raté. Mais je comprenais l'intention, et j'espérai que ça fonctionne.
Je vis alors Bucky revenir vers nous, ainsi que Falcon et War Machine. Wilson, tenant le bouclier de Captain America qui était désormais le sien, vint se poser au milieu de la rue, entre les différents mutants. Il prit à son tour la parole, d'une voix calme, se plaçant en médiateur, comme son prédécesseur l'aurait sûrement fait :
« Mesdames et messieurs, je vous en prie, il y a eu suffisamment de sang versé pour aujourd'hui, tâchons de ne pas alourdir le bilan. Que chacun rentre chez soi et prenne soin de ses blessés.»
Après avoir remis les épaules de ces deux héros du jour, un petit gars en collant moulant rouge et bleu arriva sur place. Ce n’était nul autre que Spiderman accompagné par des membres de mon Squad, venu en renfort dès qu’ils avaient vu ce qui c’était passé à Times Square. Cela ne faisait pas parti de notre zone d’intervention mais peut-importait. Lors de l’attaque des Shitauris en 2012 nous étions aussi venus prêter main forte à nos collègues de Manhattan.
Un peu surpris de voir mes collègues en compagnie de la petite araignée sympa du quartier, un bref sourire passa sur mes lèvres pu se lire malgré la poussière recouvrant mon visage, mes vêtements et ma belle tenue d’apparat. Pas grave, j’en rachèterai une … Pour ce qui était de mes galons par contre … Je me doutais que beaucoup n’auraient pas tenu le coup épinglé sur ma veste.
-C’est rien pas de souci j’étais plus près. Merci petit, dis-je à l'intention du gamin araignée.
Toussant un peu à cause de la poussière qui planait encore dans l’endroit où je me trouvais, je ne pris même pas le temps de faire une remarque à mon collègue concernant mon prénom. J’avais horreur qu’on me surnomme Sam. Samuel était mieux, et dans le cadre professionnel, Fraser. Même personnel tout compte fait … On allait mettre ça sur le compte de l’émotion et des évènements. Allez. Pour cette fois ça passait.
-Pour nous ça va ici, je pense que c’est dehors qu’il faut aller voir.
Au même moment le petit mec blond a qui j’avais remis l’épaule, celui que Barnes avait appelé le héro, s’effondra sur le sol. Me précipitant vers lui, a grandes enjambées j'étais inquiet ... Avais-je loupé quelque chose ? Une commotion cérébrale, pourtant son regard était bien quand je lui avais remis l’épaule… Une hémorragie interne ? Peut-être, il fallait qu’il aille d’urgence à l’hôpital.
- Cookie ramène toi ici !
Avais-je donné comme ordre, à un de mes hommes pour soulever le blondinet. Je sortis des décombres en direction d’une ambulance, Oscar pris en charge par Cookie et moi, non sans adresser un dernier mot à Barnes.
-Allez vous faire contrôler vite fait avant d’y retourner …
Déposant mon « colis » auprès d’une ambulance pour qu’il soit pris en charge, rapidement je vérifiais si je ne voyais pas Gaby … Mais non aucun signe d’elle. Sortant mon téléphone de ma poche, je vérifiais et n’avait pas d’appel d’elle. Signe qu’elle avait encore cassé son téléphone, sinon … J’aurai pu déjà en avoir une vingtaine …
Courant vers le camion de mon unité, j’enfilais rapidement ma tenue de soldat du feu, me moquant de me retrouver en boxer le temps d’un instant en plein Times Squares sous les yeux des caméras, je repartis aider mes hommes à la recherche de survivants, essayant d’éviter à tout prix le champ de batailles où des mutants semblaient se battre de bon cœur. Sauver des vies. C'était sa ma mission.
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Observant mes acolytes batailler, j'étais plutôt satisfait. Ils manquaient peut-être de coordination, pour certain d'entre eux, mais en générale, ils se battaient bien. Blob, qui au départ semblait être en difficulté, semblait reprendre le dessus. Bien que j'aurais préféré qu'il obéisse à mes ordres. Pyro, qui avait eu un très bon instinct en occupant Jean, même si, il finirait sans doute par prendre plus cher que d'autres. Dent de sabre et Wolverine, eux étaient dans un duel indéfinissable, Wolverine finit tout de même par prendre le dessus. M'approchant, alors d'eux et descendit pour avoir les pieds au sol. Wolverine, qui venait de faire perdre connaissance à Creed, se leva et chargea Pyro. Celui-ci le vit arriver et lui envoya un jet de flammes. Etant assez proche d'eux, je marchais dans leurs directions et voyant que le jet de flamme n'arrêtait pas, Logan, je le bloquais avec mes pouvoirs, l'arrêtant net dans sa course. Surpris, Pyro, qui pensait que Wolverine allait l'atteindre, tomba en arrière. Bien que mutant, Pyro n'était encore qu'un gamin de 17 ans. Wolverine empestait le metal, je le fis alors léviter, d'un bon maître du sol "Qu'elle est cette odeur que tu portes, tu as changé quelques choses..." Ecartant mes doigts, je vis que le corps de logan, répondais à chacun de mes mouvements. Je plissais, alors les yeux et avec un sourire quelque peu narquois, je comprenais alors que l'ensemble de son squelette avait été modifié"Ceci, te rappellera quelques souvenirs" je le pointais du doigt et le vis s'envoler tel un boulet de canon, en direction du soldat de l'hiver et des autres.
Je regardais alors Pyro au sol et lui fis un clin d'œil "Relève toi maintenant" lui dis d'un ton un peu moins sympathique, il hochait la tête et se relevait. Je me dirigeais alors, vers Barton et les autres, décider d'en finir, car oui, si je le désirais, je pouvais me débarrasser de cette blague qu'était les avengers et leurs équipes d'humains, génétiquement modifié. Où était-ce simplement, l'attitude prétentieuse de Barton qui m'avait poussé à agir comme cela. Sans doute, avais-je aussi ma part de responsabilité. Puis mon regard, fut attiré dans le ciel. Un oiseau piaillait en dessinant des cercles et descendait vers moi. Tout d'abord surpris, car il ne descendait pas en piqué, signifiant une attaque, mais il se posait alors sur mon épaule. Je le fixais, interloqué, même un peu mal à l'aise, puis vit ses yeux changer de couleur rapidement, ils prirent une teinte jaunes, très reconnaissable. Je souriais alors et refixais mon objectif. " Heureux de te voir enfin, Raven.." Un aigle qui s'appelait Raven, bizarre non?! Assez proche désormais, de barton et de mes deux acolytes, un type, un des avengers, qui était coller à un mur, m'interpellait, alors.
Il commençait un discours, plein de bon sens et de bonnes intentions. Mais, pensait-il vraiment que je me battais pour des ruines. Je regardais autour de moi et d'une voix sèche, alors que Toad venait de désarmer Barton et que Psylocke derrière lui allait lui assener un coup fatal de sa lame d'énergie. " Ça suffit ! " Psylocke qui serrait les dents, fini par baisser les armes, ainsi que tout mon groupe. Je me tournais vers eux" Vous vous êtes très bien battus..."Regardant, Blob "quant à toi, veille à suivre les ordres !" Blob, m'avait un peu déçu, il n'avait pas suivi la consigne d'attaquer Barton et avait mis en danger Pyro qui a voulu l'aider. J'avais établi, une petite tactique, mais il m'avait déçu en désobéissant.
Mon groupe, se regroupait derrière moi, alors que Toad, renvoyait l'arme de Barton à Barton, il lui souriait, prenant ça plus pour un jeu, qu'un véritable combat. Puis deux des avengers, s'avançaient, l'un enarmure style iron man, l'autres avec le bouclier de captain américa, il eu, un petit discours à son tour, je l'écoutais patiemment et pris la parole. " Je voulais tester, mes forces contre celle des puissants Avenger." Je les regardais avec des dédains, c'est, soit disant héros. " Est-cela, les Héros qui ont sauvé le monde?! Mis en échec par quelques mutants?! Aider par quelques mutants. Vous n'êtes plus que l'ombre de vous-même ! " Seul quelques-uns d'entre eux pourrais mériter mon respect, celui qui nous a ramener et ceux qui se sont sacrifiés. Je me tournais alors vers la statue de bronze qui représentait les avengers, elle était pour moi que que la représentation d'une époque sombre. Je pointais une main vers elle et elle se déformait et pris l'apparence d'une statues plus haute, de moi-même portant mon armure. Certes, j'aurais pu lui donner l'apparence de Stark ou de Hulk, les véritables héro, voir même des deux, mais pour moi, ce jour, était le jour des mutants. Sans un mot de plus, je tournais les talons et repartais pour Génosha, suivis de ma troupe...
Sun is shinin' in the sky There ain't a cloud in sight It's stopped rainin' ev'rybody's in a play And don't you know It's a beautiful new day hey,hey. ... NOT ANYMORE ...
Le 12 mai 2024, Times Squares Après les premières attaques
Contre moi, le cœur d’une enfant bats. A mes pieds, un homme tombe inconscient et au loin, les combats continuent à gronder. Je tiens contre moi l’enfant que grâce à ce héros, j’ai pu sortir de sous les décombres. Elle me tient, fermement. Je lui cache la vision du corps qui vient de nous être apporté, cette femme que je n’ai pas pu aider. L’homme est évacué, le corps de sa femme également. Je tiens la petite serrée contre moi alors que je sens soudain une main sur mon épaule. J’ai à peine le temps de me tourner vers le Spiderman qu’il s’envole déjà. Je l’observe, un léger sourire sur le visage avant de suivre mes collègues.
Nous rejoignons les camions, les soigneurs et les ambulances. J’en cherches une non occupée et j’y vais, pour leur amener la petite mais celle-ci refuse encore de sortir de mes bras. Elle s’accroche à mon cou, me faisant presque mal tant elle me serre. Je tente de la calme, on me passe une couverture que je mets autour d’elle. Elle pleure, elle a peur. Elle ne sait pas où sont ses parents ni s’il vont bien …
-Niña …. dis-moi comment tu t’appelles au moins, je lui dis en prenant avec douceur son visage d’une main, la soutenant toujours de l’autre bras.
Elle me fixe et commence à murmurer : -Je m’appelle Mari…
-Maria !!
Nous tournons tous les deux la tête, la petite et moi pour avoir apparaitre une femme qui court dans notre direction. Le visage de la petite se décompose et pour la première fois, elle relâche enfin son étreinte autour de mon cou pour tendre ses petites mains vers la femme qui court -Maman !
Dès que la jeune est à notre hauteur, je lui tends l’enfant, qu’elle intercepte en pleurant. Je soutiens le dos de la petite, tenant toujours la couverture que je passe autour des deux. La femme est confuse, les larmes dévalent ses joues, des larmes de soulagement, de joie, de peur désormais passés. L’enfant elle a enfoui son visage dans le cou de la femme. Celle-ci essaye de me parler, de me dire quelque chose mais n’y arrive pas. Tout est trop soudain. Je pose ma main sur l’épaule de la femme, et caresse une dernière fois les cheveux de l’enfant en leur disant de faire attention. L’enfant arrête ma main, me remerciant avant de revenir à sa mère. La femme bafouille aussi quelques mots, la gorge nouée visiblement. . Je les regarde, les contemplant. Les voir se retrouver … cela me serre le cœur un instant avant de l’enflammer. Mon devoir n’est pas fini. Après avoir parlé un instant aux ambulanciers, leur passant le flambeau pour la petite Maria, je me remets à courir, sprintant pour rejoindre le camion de mon unité que je vois au loin. J’arrive pour reprendre ma place auprès des miens. On me tend mon uniforme que j’enfile après avoir bazardé mes affaires dans le camion, peu importe les regards et je rejoins les troupes. Mon devoir n’est pas fini et je ne compte pas me reposer tant qu’il y aura un pleurs d’enfant ici.
[dernier post pour Gabriela je pense, merci à vous pour cet event <3 ]
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