Les mots de Soraya étaient parvenus à résonner dans son esprit, appliquant un baume d'apaisement sur les inquiétudes qui tournoyaient dans sa tête à n'en plus finir. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner Rocket à son sort, peu importe le danger encouru... Et d'ailleurs, Soraya le connaissait aussi ? La question était passée dans ses pensées sans pouvoir s'y attarder tant elle ne savait plus où donner de la tête. Se retournant vers son amie, ses lèvres tremblantes s'étaient figées dans une moue de tristesse tandis qu'elle attrapait la main de Soraya pour la serrer dans la sienne, détestant viscéralement le sentiment d'impuissance imposée qu'elle ressentait en cet instant.
« Mais, Rocket... »
Quand bien même l'envie d'intervenir la démangeait, elle admettait que sa jeune amie avait raison : elle n'était sûrement pas en mesure de rivaliser avec de telles menaces, et il était peut-être préférable qu'elle se rende utile comme elle le pouvait. Tandis qu'elle s'activait en aidant quelques blessés à se relever et à marcher vers une voie plus favorable à leur survie, elle surveillait le déroulement de l'affrontement plus haut ; les choses s'étaient déroulées à une telle vitesse qu'elle avait manqué quelques éléments mais, le plus important était que Rocket était parti en compagnie de ce qui lui était apparue comme un robot, et qu'il devait être en sécurité à présent. Mais Magnéto était toujours là, et la louve géante était plus incontrôlable que jamais. Logan étant occupé par un homme qui semblait être du côté de Magnéto, et l'un des sbires venant de faire valser l'un des Avengers, Jean posa alors son regard sur lui en plissant légèrement ses paupières, décidant qu'il serait leur première cible. Ils avaient des capacités, ils fallait qu'ils interviennent pour contribuer à combattre la menace qui pesait sur leurs têtes. Les sourcils froncés, Jean s'était retournée vers Soraya et Kurt pour leur réaffirmer son envie d'intervenir et, cette fois, le ton de sa voix ne laissait aucun doute sur sa détermination.
« Il faut les arrêter ! Soraya, je vais l'attirer vers toi, tu sais ce que tu dois faire... »
Un dernier hochement de menton en direction de ses amis, Jean avait rapidement parcouru la grande place du regard pour poser ses yeux sur le Blob, qui était non loin. Un spasme nerveux glissant sur son visage, elle avait relevé l'une de ses mains en refermant légèrement ses doigts vers sa paume, entraînant un gros morceau de béton vers l'homme aussi immense que large, cognant son crâne de plein fouet. Le but n'était pas de le blesser mais de le mettre en colère, suffisamment pour qu'il daigne traîner son corps vers elle, et si l'attaque n'avait pas été suffisante, elle avait rajouté, d'une voix moqueuse :
« Eh bah alors ? T'es pas capable de courir, c'est ça ? »
S'apprêtant à lui renvoyer une deuxième charge en pleine figure, elle l'avait vu se diriger vers elle en hurlant de rage : parfait. Satisfaite, la rousse avait eu un sourire complaisant tandis qu'elle tournant son menton vers Soraya, qui se tenait juste à côté d'elle. Lui faisant entièrement confiance, Jean ne bronchait pas. Elle allait réussir, ça ne faisait aucun doute.
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Le jour des hérosEvent Soraya fut rassurée que Jean l'écoute, bien qu'elle partageait les craintes de sa nouvelle amie concernant le Gardien de la Galaxie. Elle fut soulagée de le voire quitter le champ de bataille vivant et entre des mains alliés.
" Rocket n'est plus en danger maintenant"
A présent, la bataille faisait toujours rage, entre les Avengers restant, la petite équipe de mutant qui venaient certainement de l'institue Xavier, a laquelle elle se greffa naturellement, en binôme avec Jean. Soraya ne mit pas bien longtemps a saisir le plan de son amie et elle se tenait prête, bien qu'un peu nerveuse, et pour cause: de toute sa petite vie, Soraya ne s'était jamais battue et n'était pas certaine d'être en mesure de le faire. Mais elle devait au moins essayer.
Alors que le colosse se dirigeai vers les deux demoiselles, Soraya tendit sa main et Blob fut stoppé net par son bouclier, comme si il avait percuté un mur invisible. Dans un grognement de surprise et de mécontentement, il roula en arrière, les quartes fers en l'air, ce qui apportait un élément assez comique a la situation. Après en avoir profiter pour s'éloigner a bonne distance du colosse, qui pourrait être facilement maitrisé par qui le voulait pendant cet instant de vulnérabilité. Soraya s'était tournée vers Jean pour lui taper dans la main, dans un geste victorieux.
La jeune femme comprit a ce moment la que même si elle n'avait pas de capacité physique surhumaine, ni de talent pour le combat, elle pouvait malgré tout aidé, avec ses moyens. Elle qui avait toujours rêvé d'héroïsme était a cet instant en train de participer a une véritable bataille, au cotés de ses idoles, les Avengers. Cette pensée lui donna la force de se joindre au combat, intégrée au petit groupe qu'ils avaient formés avec Jean, Logan, Diablo, contre l'équipe de Magneto, même si a ce moment la, elle ignorait encore qui était ses gens
-Ne faites pas votre chochotte vous avez connu pire …
Répondis-je au soldat de l'hiver légèrement amusé par le fait qu'il est un peu mal moi qui le pensais indestructible visiblement il pouvait souffrir comme n'importe lequel d'entre nous.
Je me trouvais ici dans les décombres avec le soldat de l'hiver face à moi j'avais bien vu son regard hésitant à me tuer. Quoi ? Après tout je n'étais pas né de la dernière pluie et comme à peu près tout être humain normal j'avais fait mes recherches sur les différents Avengers. Et … ce qui le concernait n'était pas forcément brillant ou reluisant. A la manière de Tony Stark son rôle de héros été contesté de temps en temps en raison de son passé, lui pour des centaines de meurtres et Tony pour ses armes.
Une fois l'épaule de James Barnes correctement remise en place je lui adressais un petit sourire en repassant devant lui mais du bruit derrière nous me fit sursauter. Il y avait quelque chose ou quelqu'un derrière, dans les décombres… A ma grande surprise ce fut d'un homme blond et qui en sorti qui lui aussi semblait souffrir de l'épaule. Méfiant et sur mes gardes le Halligan prêt à portée de main je pouvais toujours me défendre … Mais visiblement il était du côté des gentils et son épaule à lui aussi ensemble et avoir été démise. Un doux petit rire s'échappa de mes lèvres alors que mes yeux bleus te se posèrent sur le nouvel arrivant.
-Décidément je devrais ouvrir un cabinet et ne soigner que les épaules …
Ajoutais-je visiblement amusé par la situation. Observant l’épaule de ce nouveau venu, je fronçais les sourcils, elle ne s’était pas démise dans le même sens que celle du soldat de l’hiver. Forçant le blond à lever le bras, je pris sa main dans la mienne, en la serrant, l’autre main sur l’épaule.
-1 …
Je commençais à compter et avant d’être arrivé à deux d’un mouvement franc et sur de moi l’épaule se remis en place dans le même bruit sonore que pour l’homme au bras métallique.
-Et voilà… !
Souriant je regardais le blond et me permis de lui demander d’enlever sa chemise hawaïenne pour en faire un espèce de support pour lui permettre de reposer son bras. Nouant la chemise d’un bout à l’autre pour former un cercle de tissu je lui installais correctement.
Ignorant totalement ce qui se passait à l'extérieur et le combat qui avait engagé Magnéto et ses mutants contre les Avengers je restais encore plusieurs minutes dans les décombres m'assurant que tout le monde comprenne bien l'importance du repos de leur bras s'il ne souhaitait pas avoir de séquelles par la suite. Je n'étais pas médecin mais moi même plusieurs fois je m'étais demi l'épaule lors d'une intervention et j'avais voulu faire n'importe quoi par la suite me croyant invulnérable et je l'avais payé cher. Encore aujourd'hui lorsque je portais des charges beaucoup trop lourdes pour moi mon épaule me faisait souffrir. Et c'était en partie à cause d'elle et de cette souffrance que j'étais obligé de prendre des médicaments contre la douleur. Bon ça c'était la bonne excuse en vérité je n'avais pas vraiment mal en tout cas pas à l'épaule
-Vous pouvez prendre le temps de souffler, quand je suis partie, Hulk était entrain de s’occuper du loup, et comme on entend plus rien, il a du réussir à la maitriser.
J’observais le visage du brun, son arcade sourcilière saignant abondamment, je m’avançais vers lui pour lui tendre un mouchoir en tissu que j’avais dans la poche, propre bien évidemment.
-Ca saigne beaucoup mais ce n’est pas très profond ne vous inquiétez pas.
Visiblement le soldat de l’hiver était jaloux de l’attèle de fortune de celui, qui nous avait visiblement tous sauvé. Observant autour de nous je ne vis rien qui pouvait faire office d’attèle et les vêtements du soldat ne s’y prêtait pas. Détachant alors ma ceinture je m’approchais de lui pour la nouer autour de son cou, posant son bras blessé dessus.
-Vous … Ca devrez guérir vite. Pas besoin d’amputation.
Par ces mots, Barnes savait que je connaissais son identité et que visiblement je partageais le même humour que lui.
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Sun is shinin' in the sky There ain't a cloud in sight It's stopped rainin' ev'rybody's in a play And don't you know It's a beautiful new day hey,hey. ... NOT ANYMORE ...
Le 12 mai 2024, Times Squares Après les premières attaques
J’ai encore foncé, sans réfléchir, n’arrivant pas à imaginer de toute façon laisser quiconque derrière moi. C’est sans voir leur visages à eux deux, à Samuel et le fameux Luke que je me suis précipité sur cet homme enfin libéré pour le sortir de là, me retrouvant sans voix ou presque face à eux, voyant d’abord Luke avant mi Hermano … Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, bond que je réfrène difficilement. Lorsqu’il arrive face à moi, je dois réussir à me contenir, à ne pas craquer pour le prendre dans mes bras alors que j’en meurs d’envie et éclater en sanglots. De le serrer contre moi. Un mélange de soulagement, de tristesse et de peur me prend la gorge. J’arrive tout juste à lui crier de me rejoindre, mais ma voix meurt dans ma gorge quand me saisit ma nuque et embrasse mon crâne. J’ai un sanglot, quelques larmes coulent sur mes joues avant que je les efface d’un geste. Je ferme les yeux. Il va bien. Il est vivant. Reprends courage. Une grande inspiration et je reprends : -Je fais au mieux mais on ne peut pas les laisser là. Si on attend la sécurisation, certains ne vont pas s’en sortir !
Je le fixe, le regard brillant mais déterminé. Je sors ce qu’il faut pour nettoyer et stabiliser, et lui commence déjà à faire ce qu’il faut sans que je n’ai besoin de lui demander. Nous travaillons très bien ensemble, un duo qui n’a besoin que d’un regard pour se comprendre. J’oublie pendant quelques instants l'autre personne, entièrement concentrée sur notre patient. Lorsqu’enfin il me semble hors de danger de mort imminent, Samuel me dit qu’il repart, me confiant le blessé. J’ai envie de le retenir, le prendre dans mes bras mais j’ai juste le temps de lui attraper la main : -Samuel ! Je t’interdis de mourir, tu m’entends !
Je le relâche, le laisse partir en suivant du regard ses pas et termine le pansement du blesé. Il est sauf, pour l’instant. J’observe autour de moi, il ne reste que Luke à mes côtés. Je me redresse, referme mon sac, le passé à l’épaule, et s’approche de cet homme que je ne pensais pas revoir
-Luke. J’ai besoin que tu m’aides. Là-bas, il y a les secouristes et ceux qui prennent en charge les blessés. Je ne pourrais pas le porter là-bas et pour l’instant, ils ne viendront pas jusqu’ici. Peux-tu leur amener cet homme ? Il est stabilisé, il faut qu’il soit pris en charge. S’il te plait …
Et je ne sais pourquoi, par un élan d’émotion peut être, un geste incapable de réprimander, je le prends un instant contre moi, dans mes bras, enfouissant mon visage contre lui : -Merci … pour tout.
Puis je repartis. Je lui faisais confiance, l’homme serait bientôt à l’abri.
Samuel était parti d’un côté, je partais de l’autre. Je faisais attention, voyant les combats de loin. Je ne m’approche pas trop, proche de ce qu’il reste des tribunes. Pas la peine de me prendre un coup mal placé mais s’ils ont besoin, je ne suis pas loin. Je cherche du regard, les gens ont commencé à être évacués, les forces diverses sont en action, j’ai un maigre sourire, un espoir qu’on puisse sortir le plus de personnes possible. Alors que je suis en train de passer non loin de bloc de débris, sautant au-dessus d’une barrière brisée au sol, j’entends un petite voix, une personne qui appelle à l’aide. Je tourne sur moi-même, cherchant. Et je finis par la trouver.
Entre un amoncellement de blocs de bétons, de débris de métal, et d’autres décombres, la voix d’une enfant, d’une petite fille me parvient. Je m’approche, commence à avancer, et je la vois. Elle est là sous tout cela, terrifiée, je crois bloquée, peut-être ses vêtements ou juste tétanisée de peur. Je m’accroupie, presque allongé sur le sol, au milieu de la poussière et des cendres, fixant l’enfant qui tremble dans le creux entre les gravats : -Hey niña. Tout va bien, je suis là pour t’aider. Tu es blessée ?
Elle me fait signe que non mais continue à pleurer. Doucement, je rampe un peu plus, me faufilant dans l’ouverture, pour me rapprocher d’elle. Je lui tends ma main, qu’elle puisse la voir et se sentir plus en sécurité. Mais elle la prends, s’y accrochant désespérément : -Hey, calme-toi, tout va bien. Calme-toi, je vais te sortir de là, d’accord.
Mais elle s'agrippe, elle s’accroche, elle a peur… elle ne veut pas me lâcher. Et j’ai l’impression que les débris commencent à bouger. Et merde … Je n’ai pas eu le temps de vérifier l’équilibre de cela et je crois que cela soit bien plus fragile que je ne le pensais. Je pourrais la faire lâcher mais ce serait pire alors je reste, le bras dans le creux, tenant sa petit main. Je tente de rapprocher ma tête de l’extérieur, et crie, à l’intention du premier qui m’entendra : -J’ai besoin d’aide ! Quelqu’un, s’il vous plaît !!
Si je tire maintenant, j’ai peur que tout s'effondre sur elle ou mon bras en prime. Si je reprends mon bras, la petite va paniquer et cela sera pire. Pour l'instant, elle ne veut pas me lâcher, je tente de la calmer. Tout va bien se passer … il le faut.
Récapitulons tout ce qui c'était passé ! J'étais en train de passer un agréable moment avec mademoiselle Potts et Morgan, tout à coup un spectacle de sang et de chair est venu jusqu'à nous. Wanda en a profité pour faire son apparition et un loup géant de dix mètres est venu nous faire signe. S'en est suivi un énorme combat entre monsieur Banner et la louve et les Avengers face à ma sœur de cœur. Un homme en noir et rouge est venu. À commencer à attaquer mes collègue héros et a ramené sa clique de super-vilain dégoutant avec lui. Monsieur Rocket a clairement passé un sale quart d'heure et Barton a réussi à dévier la concentration de Wanda avec l'aide d'un courageux blondinet. S'en ai suivi une terrible confrontation entre Wanda et monsieur Barnes, le soldat a réussi à appliquer le plan jusqu'au bout et la sorcière sombre a battu en retraite. Malheureusement, le Petit Chaperon rouge métallique est toujours là et le géant vert tente désespérément à noyer le grand méchant loup.
« M’sieur Spidey, il y a un blesser un peu plus loin, dans cette direction ! »
« J’m’en occupe ! »
Quant à moi où est-ce que j'étais ? Et bien, j'avais une mission bien particulière lors de cette cérémonie. Je devais faire en sorte qu'il y a le moins de victime possible, c'était la tâche que je m'étais fixé. C'est pour cela que lorsque des débris d'immeuble sont tombés, j'ai immédiatement tenté d'en accrocher avec mes toiles afin que des civils soient sains et saufs. Il faut dire que j'avais eu de l'aide avec deux jeunes filles possédant des pouvoirs hors du communs ! Un courageux pompier a fait également, bien plus que sont devoir. En parlant de pompier, j'étais justement en communication avec ses collègues ainsi qu'avec les urgences pour organiser l'évacuation générale le plus efficacement possible. Je jonglais entre sauver une personne âgée coincé dans l'immeuble qui commençait à s'effondrer et secourir un enfant dont les débris de statues tombaient sur sa petite frimousse. Cela ne se voyait probablement pas, mais j'étais l'un des plus actifs sur cette zone de guerre.
« Hey, monsieur ! J’ai vu un de vos collègue en train de soigner monsieur Barnes. Mais si, vous savez, l’homme à la poigne de fer ! »
« Ok, les mecs ont se déploient, on va lui prêter main forte ! »
« Je vous accompagne ! »
En tant qu'araignée sympa du quartier je devais être le plus proche possible des héros du quotidien et les aider dans leurs tâches du mieux que je pouvais. Un pompier m'avait même prêté pour l'occasion un chapeau des « fire fighters » et je le portais avec fierté. Néanmoins, j'ai le sentiment de ne pas avoir aidé le monde entier et encore une fois c'était un sentiment bien désagréable. Je ne m'habituerais jamais à cette sensation surtout voyant un homme que je connaissais bien en larme après la mort de sa femme. Les deux mois derniers, j'avais eu l'occasion de travailler en tant que stagiaire dans le laboratoire du professeur Octavius et le voir en larme comme cela me brise le cœur. Qu'est-ce qu'il a bien pu vivre pour être dans cet état ? Les collègues du pompier viennent alors jusqu'à moi pour m'aider à prêter main forte. Je tisse alors ma toile pour le rejoindre et pour rejoindre aussi le héros solitaire et monsieur Barnes.
« On est venu en renfort ! »
« Ouais grâce à Spidey, on a eu plus de facilité pour s’organiser Sam’, désoler de t’avoir laissé seul. »
Les pompiers prennent alors en charge les deux compères, même si ce « Sam » a fait le plus gros du travail. Je regarde aux alentours en essayant de savoir ce que je pourrais faire pour aider mes collègues Avengers. Hulk était toujours en train de se confronter à la louve, je devais lui prêter main forte ? Est-ce que je ferais, seulement le poids. Tout à coup j'observe le médecin de guerre au loin et mon sens arachnéen s'affole. La structure de béton dans laquelle est coincé le petit risque de s'effondrer. Je rends alors le chapeau au pompier et je me jette de toile en toile pour venir au secours de la belle jeune-femme. Au moment du déséquilibre de la structure, je m'interpose entre la dame, la fille et les débris pour faire en sorte que ton corps soit une sorte de poutre, stabilisant le tout avec ma force surhumaine. Mes jambes tremblaient, mais je devais tenir pour que la petite soit hors de danger. Mon regard se focalisait également sur mon professeur.
« Faites-vite madame ! »
Me libérant d'une main je lance une toile sur le dos du veuf et tire dessus, il est alors forcé de me rejoindre avec sa femme. Si je n'avais pas fait ça un bout de débris lui serait tombé dessus.
J'entendais au loin une autre voix que j'avais déjà entendue, je plissais alors les yeux pour voir à qui elle appartenait. C'était hawkeyes, un pseudo-héros à le robin des bois des temps modernes. Il me criait de partir avec mes confrères, ce ton qu'il prenait avec moi, ne me plaisait suffisamment pas, pour accéder à sa requête. Non, je pensais qu'il lui fallait une leçon, alors quand Frederick Dukes passait près de moi, après avoir fait voler le soldat de l'hiver, je lui disais en montrant de la tête Robin de l'osselet. "Occupe-toi de lui" Il venait en plus de tirer une flèche qui désarçonna, les trois autres confréristes. Il est vrai que de loin, leurs pouvoirs étaient moins efficaces, du coup, alors que Fred courait vers l'archer, Psylocke criait aux deux autres derrière moi ! Les trois couraient en formation d'attaque, utilisant Blob, comme bouclier humain, enfin bouclier mutant... C'était ingénieux... Mais alors qu'il s'approchait d'eux, il reçut un débris sur la tête et l'incita à changer d'objectif. Courant donc vers la personne qui venait de l'attaquer, n'étant qu'autres que Jean Grey. Je serrais les dents, mécontent de le voir changer de route.
Mais, juste avant, Psylocke et les deux autres, eux, continuaient dans la bonne direction. Psylocke les lames armées, fit un bon, par dessus Blob, suivit de Toad. Pyro lui, suivait le Blob. Dukes, qui s'avançait vers les deux mutantes, fut stoppés par la jeune femme qui accompagnait Jean, plus que ça, il fit désarçonner et projeté vers l'arrière. Je fus surpris, Blob était quelqu'un de très difficile à bouger, il pouvait se prendre un boulet de canon ou même la charge d'un taureau, sans même broncher ou ressentir la moindre douleur. La mutante devait être très puissante pour avoir réussi cet exploit. Pyro, qui le suivait, évitait Blob de justesse, évitant donc de mourir écrasé. Mais celui-là, vexé se releva rapidement.
Fred avait beau de ne pas être très loquace, il restait tout de même très fort. Et c'était un avantage. De plus même en étant en surpoids, il était aussi rapide qu'un homme de taille et corpulence moyenne. Cela pouvait surprendre quand on ne s'y attend pas. Il se relevait, alors, attrapait un débris dans chaque main et les jetais sur la mutante qui accompagnait Jean et la chargea par la suite, la bousculant violemment avec son ventre sans arrêter sa course, sans même se soucier s'il la piétinait. Pyro, lui balançais in-extrémist un jet de flamme sur Jean. Même si, ça paraissait être l'avantage pour les deux confréristes, je savais, qu'ils allaient se faire, rétamer.
Et oui, j'avais assisté à la défaite d'Apocalypse, pour avoir participé à son extinction et je savais de quoi était capable Jean. Mais, bon que voulez-vous l'instant du moment, se battre aux côtés de ses frères, je trouvais quand même leurs combativités admirable. Dent-de-Sabre affrontait toujours Wolverine pendant ce temps-là, c'est bien ça les occupaient, je savais par contre que ce serait un combat infinissable, je pense que ça se finira, quand l'un d'eux l'aura décidé. Pendant ce temps, Toad et Psylocke étaient sur les avengers restants et le mutant...J'étais sur d'une chose, si les x-mens et autres mutants ne se serait pas mêler de tout ça, les avengers seraient probablement mort. En d'autres termes, les mutants sont l'avenir de notre monde.
Codage par Kath H. Hunter
Ezekiel Ranevskaia The Master Of Chess Leader du Devil's Club
Furent les premiers mots qui sortirent de sa bouche encadrée par une fine barbe noire. Apparu au milieu du trottoir grouillant de personnes qui se bousculaient en hurlant, Ezekiel avait froncé ses sourcils tout en époussetant soigneusement sa veste en velours encombrée par la poussière qui s'élevait depuis le champ de bataille. Tiens, ça faisait longtemps ! Arquant l'un de ses sourcils en posant ses deux mains sur ses hanches, il avait froncé son nez droit tout en essayant de discerner ce qu'il se passait au loin : des gens qui s'affrontaient à gauche, des gens qui saignaient à droite, des gens qui étaient perchés dans les airs et des gens qui couraient en bas... La routine d'un dimanche après-midi à New-York en somme. Le plus embêtant était qu'il n'avait pas prévu de se retrouver ici, mais qu'il s'était sûrement planté dans sa téléportation en pensant aux alléchantes boutiques de Times Square ; non pas qu'il n'avait plus rien à se mettre, c'était plutôt l'inverse.
Avançant son menton en avant de quelques degrés, il avait pivoté sur lui-même pour faire face à la vitrine éventrée d'une bijouterie qui lui tendait les bras. Ou plutôt, il avait tendu les bras, pour attraper un peu tout et n'importe quoi dans la vitrine brisée en mille morceaux, contre laquelle il s'était d'ailleurs griffé le poignet sur toute sa longueur ; on ne pourra plus dire qu'il ne faisait pas un métier à hauts risques ! Boucles d'oreilles en diamant, colliers de pierres précieuses, bagues serties de rubis et bracelets étincelants, tous furent entassés dans les poches de sa veste et de son pantalon pendant qu'il sifflait joyeusement sous les grognements hargneux de la louve géante, qu'il n'avait pas encore remarquée. C'est qu'il n'avait pas le temps ! Et pas beaucoup de place pour emporter tout ce qu'il aurait voulu, si bien que lorsqu'il eut les bras chargés au point de ne plus pouvoir les ouvrir, il avait songé à cacher une bague en or dans sa bouche pour la transporter. Heureusement ou pas, il n'avait pas eu le temps de se décider.
« Qu'est-ce que vous faîtes ?! »
S'immobilisant d'un coup net comme si jouer la statue de cire allait le faire disparaître aux yeux de tous, Ezekiel s'était lentement retourné vers l'agent de police qui jetait des regards curieux derrière lui, pouvant à loisir observer les vitrines dépouillées et, pour cause, presque tout l'achalandage avait été dérobé par la poche humaine qui se tenait devant lui. Heureusement qu'il n'avait pas de sac sur lui, il aurait été capable d'emporter même les présentoirs sinon. Heureusement également, il mentait aussi bien qu'il respirait, et jouer la comédie était un jeu d'enfant auquel il s'adonnait avec grande habilité.
« Ah ! Vous tombez bien m'sieur l'agent. Regardez l'état de ma boutique ! C'est scandaleux ! Scandaleux je vous dis. Des gens meurent autour de nous, c'est le chaos partout mais il faut que des petits malfrats viennent me voler ! Alors j'anticipe, j'emporte ce qu'il reste... Oh, non, pas grand chose non... »
Bien qu'il n'apparaissait pas pleinement convaincu par son discours fallacieux, l'agent de police n'avait pas réellement de preuves pour le qualifier de voleur. Alors que ce dernier se retournait un instant vers ses collègues éparpillés un peu partout autour d'eux, Ezekiel en avait profité pour se téléporter dans son appartement, disparaissant en quelques secondes à peine. Lorsque le policier s'était de nouveau retourné vers lui, il n'était plus là. Mais au sol, tombée de ses bras surchargés, une bague en or trônait fièrement : finalement, il ne l'avait pas mise dans sa bouche.
Suite à la réaction quasi instinctive de la louve, Wade pu à peine lâcher un
It's Rodéo Tiiiiiii
avant de partir en avant lâchant les boyaux qu'il comptait utiliser comme brides, le museau de la colossale bête poilue fini de le projeter au loin
La Team Rocket s'en va vers d'autres cieuuuuuuux
volant à travers new york tel un spiderman sans toiles
Bienvenue à bord de Deadpool AirLine, la température extérieure est de 25 degrés
Je vous rappelle qu’il est interdit de fumer pendant le vol
Wade tu comptes te ressaisir ?
On rate tout le spectacle
OK, veuillez garder votre ceinture pendant toute la durée de l'atterrissage
Profitant de passer non loin d'un building, Deadpool planta ces deux sabres dans la façade pour ralentir sa chute. En regardant à droite à gauche, les rues étaient agitées, et les gens fuyaient les événements.
Bon, fini de plaisanter c'est l'heure d'y retourner pour jouer de notre sex-appeal
Aussi loin et avec notre face ?
Oui et les pompier y sont déjà
C'est pour ça que c'est l'heure de devenir ... un Héro
Rentrant dans un magasin de farces et attrappes, Wade ressortit avec un masque en plastique d'iron-man posé au-dessus du sien, ainsi que deux énormes sac de fusée.
Si un milliardaire y arrive au fin fond d'une grotte, je vois pas pourquoi j'y arriverais pas
Scotchant un maximum de feux d'artifices autour de ces bras et ces jambes, Wade craque une allumette
Verres infinis et au-delà !
les mèches commençaient à prendre feu, pendant 10 longues secondes avant de finir par le faire décoller du sol à toute allure.
Je suis une belle oie sauvage désormais
Tu sera toujours le vilain petit canard Wade !
avant de venir s'emplafonner dans un réverbère, s’écrasant sur le bitume et continuant sa vive escapade, son torse raclant le bitume, déchirant en partie son costume
AH!
Outch !
Aille
Je comprends mieux pour le slip de superman !
Avant de percuter un squatter et de finir désormais le ventre sur la planche rose bonbon, un téléphone coincé entre la tête et l'épaule
Bonjour, Mattel ?
Je vous appelle concernant ma rétribution suite à mon placement de produit.
Attendez, je crois que ça va trancher
Lâchant le téléphone pour tenter de reprendre le contrôle de son véhicule, wade fini par passer sous un camion dans un bruit de craquement de chair déchiré
Pfffiu , j’ai bien cru que ça passerais pas
Le dos désormais à nu et déchiqueté, Wade continuait sa course vers le centre des affrontements avant de voir, malheureusement trop tard, les restes d’un des impacte de hulk sur la chaussée.
Eh Meeeer …
Prévisible !
Deadpool décolla du sol, à deux mètres environs , les feux d’artifices en fin de vie et sa trajectoire sur le point de croiser celles de la confrérie des mauvais mutant
Le véritable héros de la journée ? La tête d'Oscar vint se poser contre le pylône en béton qui soutenait fut un temps cette section du bâtiment, un léger sourire apparut sur son visage. Il ne voyait pas ça comme ça, il avait vu son geste comme un simple geste désespéré pour tenter d'aider dans tout ce chaos et jamais .. Au grand jamais il n’aurait imaginé pouvoir réussir, un coup de chance, voilà ce qu'il en pensait, mais tout de même .. Ce compliment venait d'un véritable héros de guerre, alors ils les acceptât et lui répondit par un sourire et un hochement de tête en guise de remerciements. Le pompier sauveteur avait fini avec Barnes et vint aux côtés du jeune homme, qui ricana à sa remarque. Au moins il avait toujours la chance de trouver quelqu'un pour le rafistoler dans le coin.
Il laissa faire Samuel, ayant du mal à suivre la moindre conversation, légèrement encore dans les vapes il fut pourtant rapidement et brutalement sorti de cette brume quand le choc de son épaule déboitée vint se remettre en place dans un claquement franc et douloureux rien qu'à l'entendre. Il souffla un bon coup et sentit sa chemise hawaïenne glissé pour être fichu en attelle .. De toute façon, il ne l'aimait pas cette chemise. Il avait du mal à se concentrer, c'était pas vraiment dans son habitude de traverser des murs. Oscar n'arrivait pas à savoir si toute l'agitation à l'extérieur s'était arrêtée ou non, mais peu à peu il voyait d'autres pompiers arrivés dans les ruines du bâtiment, peu à peu il se laissait prendre dans les bras de morphée et laissait les secouristes faire leur boulot.
La sensation de chute que l'on peut avoir en s'endormant envahit complètement l'esprit d'Oscar. Jamais il n'avait utilisé autant de Chi en une si courte période. A peine quelques jours plus tôt, pendant son combat contre ce Kraven le chasseur il avait dû utiliser son coup fétiche, brûlant à chaque utilisation beaucoup de son énergie et impactant directement son corps .. Il n'était pas encore assez entraîné pour le supporter autant. La dernière lueur de conscience qui lui restait, espérait que le contre coup ne soit pas trop violent ou définitif.
Et maintenant ? Et si elle avait vu mon visage ? J'aurais jamais une autre chance comme celle-là, c'était t'il dit. Héros ou non, si son geste avait été apprécié du côté des Avengers, il doutait que ce soit le cas de cette Dame rouge et de ses alliés .. Il faudra redoubler d'attention les prochains jours .. Semaines .. Mois. Bordel, dans quoi je me suis embarqué ? Oscar fut ensuite pris en charge, emmené loin de ce champ de bataille et rejoignit les autres blessés.
Tout autour de toi semble floue, des bruits de combats, des sons de destructions et des cris de terreur. Voilà donc la fameuse cérémonie qui a été mise en place. Tout cela n'a aucun sens. Des dieux et des hommes, se font la guerre et après ce jour les yeux se tourneront à nouveau vers les mutants, les monstres et les vengeurs. Pour toi, tout cela n'avait plus aucun sens. De plus, le fait qu’une femme vienne vers toi en te demandant de fuir ne change rien à la situation. S'en allez vers quel chemin ? En à peine une journée tu avais déjà perdu ton univers, celle qui faisait chavirer ton cœur. Lorsque la bienfaitrice t'adresse la parole, c'est à peine si tu l'entends. Tu es trop concentré à tenter de réveiller Rosalie. D'ailleurs, pourquoi diable cette personne ne te rassure pas ? Elle avait pourtant vérifié l'état de ton épouse. Se pourrait-il qu'elle ait conclue à un... Non, tu ne souhaites même pas y penser. Pourtant, il allait falloir se rendre à la cruelle évidence de cette tragédie. Sa vie s'en ai allez et toi tu étais pris d'une terrible impuissance.
« Non, c’est impossible… »
Petit à petit, tu te rendais compte de son diagnostic. Tu te penches alors sur son corps en amplifiant à nouveau tes larmes. La dame s'en va alors sauvant d'autre vie, essayant à sa manière de recoller les morceaux d'un puzzle en totale destruction. Tu ne comprends pas, les Avengers, le Shield et les héros de notre époque sont censés être le rempart face à toute la bestialité de cette société. Ce sont censés être des figures pionnières dans la bienveillance et dans la protection des plus faibles. C'est un effroyable paradoxe de savoir qu'au final ils ne sont pas arrivés à sauver ton épouse, celle qui pourtant avait le plus besoin d'aide à l'heure actuelle. Tout à coup tu sens une toile se fixer derrière ton dos et te tirer de toute ses forces vers l'un des héros. L'homme-araignée, en compagnie du médecin. Tu ne lâches pas Rosalie et tu la traînes donc avec toi tout le long du chemin. Tu te tournes alors vers les deux personnages, le regard empli d'incompréhension et de larme. Tu t'adresses ensuite à l'Avengers.
« Qu’est-ce que vous avez fait ? Comment avez-vous pu laisser arriver cette tragédie ? Vous êtes censé nous protéger pourtant, à moins que… »
Tout cela était prévu. Non, ce n'est pas possible. Pourtant, cela semble a priori tenir la route. Le plan aurait été de rassembler le plus de monde, afin que la sorcière sombre se doute de tout ce chahut. La symbolique derrière cela aurait été également frappante. Les Avengers auraient profité de cet attroupement pour contre carré les néfastes ambitions de Wanda Maximoff. Ils ne se sont pas rendu compte du prix à payer de cette stratégie ? Si, bien sûr que si. Ils auraient comploté contre cette sorcière folle par des moyens drastiques. Après tout, on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs. Une frayeur sans nom s'empare de ton visage en regardant l'araignée sympathique du quartier dans les yeux et passant ton regard vers la femme. Au final ils étaient les bergers et vous étiez les moutons destinés à être conduit à l'abattoir. Leurs morales et leur figure héroïque ne sont que façade face à leurs actes barbares. Dans une froideur exceptionnelle, tu réponds alors.
« C’était votre plan… Tout était prévu… Vous aviez tout prévu depuis le début. »
La stupeur frappait ton visage d'une seconde en seconde et ton esprit lâcha lentement après cette persuasion de ta part. S'en était trop pour toi. Petit à petit, tu tombes dans l'inconscience la plus totale, lâchant par la même occasion le cadavre de Rosalie. Les dernières images que tu aperçois sont les urgences et les pompiers qui arrivaient sur les lieux afin d'aider Spiderman et le médecin. Tu fus alors évacué sur-le-champ par les soigneurs et les hommes en rouge viennent prendre le pouls de ta femme. Le constat était formel et amère. Ton épouse était partie, te laissant seul dans ce monde froid et sans vergogne.
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