C’était prévisible. Entre ceux qui foncent dans le tas sans réfléchir et ceux qui s’en insurgent au lieu de les aider, l’ennemi ne tarde pas à les attaquer avant même qu’ils décident de bouger. Midas reste un instant planqué derrière un arbre, n’ayant d’autre choix que de sortir son arme de service dont il vérifie les munitions. Une vingtaine de balles…et un chargeur supplémentaire dans la poche. Bien. S’il parvient à ne pas y toucher avant d’arriver à l’intérieur du bâtiment, la victoire sera assurée.
Prenant son courage à deux mains - et surtout son arme - le brun sort de sa cachette et vise immédiatement les hommes les plus proches. Deux balles cueillent l’un d’eux en pleine poitrine ; deux autres se logent dans l’épaule et la cuisse de son petit copain. Concentré malgré le chaos ambiant, le pseudo-mafieux retourne mentalement sur un véritable champ de bataille.
“Ils n’écoutent pas. Il faut avancer malgré tout. Thomas attire l’attention du centre, il faut continuer à percer sur la gauche !”
Deux nouvelles balles se logent dans le crâne et la gorge de deux autres sbires, mais Midas a l’impression de se battre contre une hydre dont les têtes ne cessent de repousser. La mâchoire serrée, il se place devant les blessés pour garder en joue ceux qui les assaillent. 14 balles. Il n’aura clairement pas suffisamment de munitions pour terminer les trop nombreux mafieux qui les entourent, et même si certains dans leur équipe semblent prêts à en découdre, le mouvement de la jeune Ranevskaia semble l’avoir monstrueusement affaiblie. Ce qui signifie que tant elle qu’Aurelio ne servent plus à grand-chose, ce dernier comptant sur les pouvoirs d’Emma pour agir. Shufen, Hector, Azael, Sif, la dénommée Ruby et le rouleau compresseur qui se bat en première ligne ; voilà à quoi est réduit leur petit groupe désormais, avec en prime Emma et Marlowe à gérer. C’est une mauvaise passe.
Usant de son pouvoir quand bien même il aurait préféré ne pas s’épuiser pour rien, Midas tente de calmer les esprits de chacun. Quand bien même ils ne l’écoutent pas, ses efforts touchent tout de même une bonne partie des présents ; seuls Aurelio et Sif lui paraissent hors d’atteinte, le premier certainement à cause de sa haine, la seconde à cause de son ascendance. Il retire peu à peu son pouvoir, espérant avoir arrangé les choses.
“Si on passe en premier toi et moi, Messner, on peut faire une percée. Sif nous couvrira sur le côté droit. Azael reste en arrière avec Emma et Marlowe, une fois remises sur pied, nous aurons encore besoin d’elles. Aurelio reste également, sauf s’il a une solution miracle à son manque de fuel. Shufen et Ruby, venez derrière nous et surveillez le côté gauche, au cas où certains soient allés faire une petite balade en forêt.”
Se déplacer en petit comité face à des mutants et une véritable armée est une mission suicide. Ainsi composé, leur groupe a au moins une chance de survie. Pourtant, Midas n’est pas très positif quant à l’état dans lequel il risque de terminer. Tout ça pour un gamin…et le roi du sarcasme aux jolis yeux verts.
Aïeeeeeuh ! Parfois, j’oublie que même si je suis résistant, les balles…ça fait putain de mal. Une, ça va. Mais une dizaine ? Une CENTAINE même ? Ah, c’est pas la même ! Je ferme les yeux, avançant à l’aveugle pour protéger mes précieuses prunelles qui pourraient exploser avec un éclat. Et ce qui devait arriver arriva ; un projectile me touche en plein front, et le recul me fait chanceler. Je trébuche sur le vide (non, vraiment, y’avait rien ici alors pourquoi ?!) et m’affale par terre, étendu de tout mon long.
“Mais putain, il est immortel ce type ?!”
J’éclate de rire, ouvrant enfin les yeux pour observer mes assaillants qui continuent à me canarder alors qu’ils se rendent bien compte que cela ne sert à rien. Non mes petits choux, vous n’allez pas réussir à la percer, cette peau-là ! En les voyant, je me rends compte qu’une espèce de filtre instagram s’est placé sur eux. Un…champ de force ? Ah, je n’ai pas le temps de m’en inquiéter davantage. Une bestiole me saute dessus, les crocs bien visibles, et sa mâchoire se referme sur mon avant-bras.
“Oh, vilain doggo ! C’est pas gentil de me niak !”
La bestiole en question perd quelques dents au passage, et me regarde en couinant. Elle retente l’expérience ; de nouvelles dents se brisent sur mes os, et je lui offre un sourire contrit. Profitant que sa mâchoire soit occupée, je lui caresse la tête.
“C’est pas ta faute si t’es un vilain doggo. Ils sont méchants, tes maîtres. Ils ont enlevé un ami à moi, je viens juste le récupérer. Je vais pas faire de mal à tes copains, promis.” “Vraiment Thomas, tu crois que c’est le moment de s’amuser ?” “Raaah mais si c’est pour dire ça, tu peux la fermer, Rick !”
Je repousse tout de même la bestiole qui par se terrer quelque part dans la forêt et continue d’avancer, rampant à moitié par terre en conservant un regard fou sur l’ennemi. Ennemi qui d’ailleurs n’a plus ce filtre instagram…bingo. C’est que les autres ont bougé aussi. Mon sourire cruel retrouve mon visage, et je me redresse, encaissant de nouveau quelques balles.
“Vous êtes cons ou quoi ?”
Ma peau doit être couverte de bleus, mais rien qui soit irréversible. Ils ont détruit mes fringues au passage, que ce soit mon T-shirt ou mon jean, il ne reste que des lambeaux. C’est donc un bulldozer à moitié à poil et tatoué de partout qui saute sur le premier d’entre eux, tel un animal sauvage prêt à le dévorer. C’est d’ailleurs la solution que je choisis ; plonger mes crocs anormalement long dans sa gorge, et en arracher un gros bout de chair que je recrache en plein visage de son collègue le plus proche.
“Mais il est COMPLETEMENT TARE celui-là ?!” “Nan, j’ai juste faim. Tu me fais goûter ?”
Nouvelle victime à ajouter à ma collection. Si certains semblent vouloir toujours se baser sur leurs armes à feu, d’autres acceptent leur destin et m’attaquent à mains nues. Ah…là ça devient un peu tendu. Je perds mon sourire et me jette dans la mêlée, priant pour en occuper suffisamment histoire de laisser un peu de champ libre pour les autres. Chaque fois que l’un d’eux semble vouloir s’éloigner, je le rattrape. Chaque fois que de nouveaux ennemis apparaissent par la porte d’entrée, je leur bloque le passage. Eux, ils sont à moi, jusqu’à ce que je ne tienne plus debout.
Tout partait en vrille, je n'y comprenais plus rien.
Cela avait dégénéré en l'espace de quelques instants, Emma était blessée, et voilà qu'on me forçait à rester en arrière. Ce brun aux yeux noirs, d'où il se permet de me commander ainsi. Je suis chargé d'électricité, je peux la sentir courir en moi, avide de liberté, passant entre mes doigts, mes cheveux, je suis capable de faire griller le bâtiment tout entier, alors pourquoi me laisse t'on en arrière ? Grâce à Emma, que j'admire un peu plus chaque jour depuis notre rencontre, je suis en capacité de me battre, je ne suis pas aujourd'hui le petit intello que l'on écarte pour le laisser cogiter en paix. Je serre les dents, relève la tête pour le regarder de haut et réponds : Ne demande pas à un homme dont les bras, les jambes et l'esprit sont encore intacts de rester en arrière. Je peux vous aider. Quand vous entendrez les cris, foncez, cela signifie que je vous ai ouvert une voie.
J'ai une idée, un peu suicidaire sans doute, mais c'est la meilleure pour le moment. Je suis chargé à bloc, Emma est encore hors service, cela signifie que je n'ai droit qu'à une chance pour leur permettre de passer et de faire des ravages. Ainsi, ils pourront sauver le petit et Ezekiel. Je me détourne d'eux et fonce à l'arrière du bâtiment. Un entrepôt comme celui ci doit avoir tout son circuit électrique planifié au même endroit, et ainsi, j'aurais accès à l'ensemble du système. Je trouve en effet une pancarte, à l'intérieur d'un panneau électrique. Je prends quelques secondes pour le lire, mais, sentant l'électricité picoter mes doigts, comme si elle sentait qu'elle allait être libérée, je pose mes mains à l'intérieur du panneau, choisissant soigneusement les endroits où seront placés mes doigts. Je décharge lentement, presque trop prudemment, l'énergie en moi, mais cela permets de suralimenter certaines parties de l'entrepôt qui, après quelques secondes, explosent. J'entends des cris de surprise et de douleur quand les panneaux à l'intérieur explosèrent sur les gardes et sentinelles. Les lampes restèrent allumées, mais le reste de l'électricité dans le bâtiment était coupée, et, aux cris et à la fumée, il y avait également un début d'incendie. Merde.
Mes compagnons allaient devoir faire vite. Je peux maintenir le courant dans les lampes pendant... Une dizaine de minutes je pense. Après ils seront dans le noir. J'entends des bruits de pas derrière moi, et, relâchant une de mes mains, je n'ai le temps que de dégainer mon arme et de tirer maladroitement lorsque l'ennemi derrière moi tira une rafale. Il tomba, fort heureusement, mais pas sans avoir vidé son chargeur sur cette cible facile. Ignorant la douleur, ignorant le sang qui envahissaient ma bouche et mon nez, je reste debout, les mains dans le panneau, déversant lentement la charge fournie par Emma. Allez sauver notre famille, mais faites vite, je ne tiendrais pas longtemps. Le sang s'écoule plus vite que le courant.
14.02.25, fin d’après-midi, Sleepy Hollow, comté de Westchester, État de New-York, Entrepôt situé sur la rive Est de la rivière Hudson,
« Qu’est-ce qu’on fait ?! » Lance la rouquine d’une voix hargneuse, sentant que la situation leur échappe mais tenant toujours les deux otages entre ses lianes cruelles, tandis qu’une musique légère se fait entendre… De la flûte ?! Ne comprenant pas vraiment pourquoi l’une de leur groupe se met à jouer de la musique dans pareilles circonstances, elle l’observe quelques secondes, avant de sentir que ses lianes réagissent aux notes de l’instrument… Essayant de maintenir son étau dans un vrai rapport de force, il lui faut un effort incommensurable pour articuler, à l’attention de ses alliés : « Faîtes… lui bouffer sa… flûte ! » Se débattant pour garder le contrôle sur ses lianes, qui relâchent progressivement leur étreinte malgré son acharnement, elle voit que son ordre est suivi quand trois hommes armés s’éloignent pour partir à la rencontre de Shufen, sans aucun autre projet que de l’abattre d’une balle bien placée mais, celle-ci n’est pas seule : derrière la musicienne, se tient une silhouette qui lance des projections de plasma ; ces projections, en plus de détruire les balles vainement lancées en leur direction, abattent également ceux qui en sont les porteurs. Les yeux braqués en leur direction, la rousse retient son souffle lorsqu’elle se rend compte, avec horreur, que deux de ses frères viennent d’être tués ; sous le choc, elle relâche totalement la pression autour de ses otages, sans même s’en rendre compte. Elle pousse un cri déchirant, qui va de pair avec le bruit produit par Emma lorsqu’elle détruit le champ de force ; ils étaient dix mutants à leur arrivée, il n’en reste désormais que sept. Ces sept, encore aguerris et n’ayant pas dit leur dernier mot, reprennent de plus bel les slaves de balles tandis que la mutante, ayant pour cible celle qui a tué ses frères, commence à faire quelques pas en sa direction lorsqu’elle est interceptée par Azael. N’ayant guère le temps de réagir, sous un coup de couteau lancé en sa direction, elle s’effondre net, sans avoir eu le temps de réagir, de parler, ou même de comprendre ce qui était en train de lui arriver. Ils ne sont plus que six.
« On se replie ! » Lance désespérément l’un d’eux, sans que son appel soit écouté ; visiblement, d’une loyauté indéfectible envers Vladimir, ils ont tous envie d’en découdre pour honorer leur engagement, même si cela implique de mourir. L’un d’eux, qui n’a jusqu’ici pas encore fait entendre sa voix, remarque que le colosse a rejoint les femmes qui prennent soin de l’adolescente alors, pensant pouvoir en attendre plusieurs en une seule action : poussé par cette seule idée de vengeance, il n’écoute guère son allié et se dirige vers le petit groupe, en usant de ses pouvoirs pour déloger des rochers qui encombrent la rivière, afin de les jeter avec virulence contre eux : bien malheureusement pour lui, Hector est à même de réagir pour protéger ses associées d’un soir, et il finit, lui aussi, par rendre son dernier souffle. Ils ne sont donc plus que cinq, ce qui pousse le mutant prudent à reculer machinalement d’un pas.
La mise en garde des sbires de Vladimir, sans nul doute habitués à ce qu’une simple sommation de leur part suffise à repousser l’ennemi, se heurte au refus d’une tornade tatouée s’étant lancée en leur direction avec cri diabolique ; si les balles sifflent en sa direction, une seule finit par avoir raison de sa course effrénée, celle qui l’atteint en plein milieu du front. Elle a interrompu son élan, oui, mais il est toujours vivant ! Tous ont les sourcils froncés, et si certains s’évertuent à vider leurs chargeurs sur lui, d’autres, ayant compris que c’était peine perdue, abaissent leurs armes en échangeant des regards ahuris. Même le chien pourtant grandement hargneux, entraîné à repousser quiconque ose s’aventurer sur son territoire, finit édenté… « Putain ! On se replie, j’ai dit ! » Mais les autres, ceux qui restent, n’ont guère le temps de réagir pour suivre son sage conseil : la bête humaine, débarrasse du chien déserteur, a déjà sauté sur la gorge de l’un de ses ennemis, et recrache la peau de celui-ci à l’image d’un loup mordant sa proie. « Mais il est COMPLETEMENT TARE celui-là ?! » Ils ne sont plus quatre, dehors. Que font les autres ?! Tandis qu’une véritable scène de carnage s’exécute à l’extérieur, puisque les renforts — même non mutants, tardent à arriver, ceux qui restent tentent vainement de se défendre contre le fauve enragé mais, puisque rien ne semble pouvoir l’atteindre, les quatre restants se regardent d’un air hébété jusqu’à ce que, le cryokinésiste du lot, ayant enfin un soupçon de réaction, fasse jaillir des pics blancs de ses mains pour repousser l’homme tatoué ; si la glace n’atteint peut-être pas la peau encrée, elle dessine un mur devant l’entrée, afin d’empêcher qu’on franchisse cette barrière épaisse et gelée pour, au moins, quelques précieux instants de sursis. « PUTAIN ILS SONT OÙ LES AUTRES » Ne souhaitant pas s’attarder, les quatre mutants s’empressent de regagner l’intérieur de l’entrepôt, en pensant y être à l’abri…
Protégés par les murs du complexe, les quatre rescapés s’empressent de courir à travers les couloirs pour rejoindre la salle principale, où Vladimir attend, entouré de quelques hommes de mains restés sagement à l’intérieur, et qui gardent un oeil sur l’enfant. « Il faut qu’on parte ! C’est le bordel dehors ! » Loin d’apparaître comme effrayé par le récit que les quatre survivants livrent, Vladimir caresse une dernière fois la joue de son petit-fils, avant de se lever de sa chaise pour faire quelques pas dans la pièce, où une tension palpable est à l’oeuvre. Au bout de quelques secondes à peine, les ordres sont donnés et le groupe se dissout : certains partent en direction des cellules tandis que d’autres s’échappent dans l’autre sens, à l’endroit où les voitures sont disposées, avec une porte de garage donnant sur l’arrière pour quitter les lieux sans être vus. À la vitesse de l’éclair, pendant que les véhicules sont chargés de valises argentées tandis que, de l’autre côté de l’entrepôt, on entreprend de faire sortir les prisonniers de leurs cages, en les tenant fermement sous la menace d’une arme ; ils sont, de toute façon, pour la plupart trop faibles pour réellement réagir. Ezekiel, lui, malgré la torpeur de son esprit embrumé, sent bien que son dos quitte le sol ; l’air frais qui vient chatouiller sa nuque, sur laquelle ses boucles brunes retombent, lui fait froncer les sourcils mais il ne discerne pas concrètement ce qu’il se passe. Il sent, néanmoins, à quel point l’ourlet de sa lèvre inférieure est douloureuse, irradiant jusqu’à sa mâchoire et même son oreille qui siffle, à quel point chaque muscle endolori de son corps le pousse à se crisper, à quel point sa gorge sèche rend pénible chaque déglutition, et à quel point il est épuisé, incapable d’ouvrir ne serait-ce que le voile de ses paupières pour faire face à son environnement.
Sur le point d’user de ses dernières maigres forces pour tenter d’ouvrir les yeux, il plisse ses paupières sous les assauts de lumière blanchâtre qu’il devine, juste avant qu’une déflagration, semblable à une puissante rafale repoussant tout sur son passage, produisant une secousse semblable à un mini-tremblement de terre ; quelque chose, non loin, vient d’exploser. Retombant lourdement sur le torse, il appose ses deux mains égratignées et tremblantes sur le sol en accolant son front contre son propre poignet, essayant de rassembler sa conscience jusqu’ici divisée ; ses oreilles bourdonnent, il entend des cris autour de lui, des voix de désespoir, de douleur, mais aussi de colère, tandis que ses paupières entrouvertes lui permettent de constater que la salle est à présent dévorée par les flammes. Il faut qu’il sorte… Des volutes de fumées commencent doucement à s’élever au-dessus du toit de l’entrepôt, car le feu se propage à une vitesse phénoménale dans la salle où sont entreposées les cages, laissées ouvertes pour faciliter le transport de dernière minute, imposé par l’arrivée des intrus. L’entrepôt, à présent, est à moitié plongé dans l’obscurité et est traversé par des hurlements terribles lorsque, la charpente, entamée par les flammes, s’écroule dans la vaste pièce ; le bois lourd, venu avec la tôle, s’écrase sur le toit d’une cage qui se plie sous l’affront, écrasant le dernier prisonnier qui n’avait pas été sorti de sa cellule. Est-ce que Felicia a réussi à échapper à cet effondrement ? La panique, bientôt, gagne les hommes dépourvus de pouvoirs, qui n’ont que leurs armes et leurs chiens muselés pour se défendre ; voyant à quel point la situation est critique, ils décident d’abandonner les prisonniers à leur triste sort, et s’échappent de la salle envahie par le feu sans aucun remord.
Ayant parvenu à se hisser dans un coin de la pièce au prix d’un effort considérable, qui l’essouffle gravement, il accole son dos contre le mur en relevant son crâne pour suivre la même trajectoire, les yeux clos ; Ezekiel entend les cris, les pleurs et les appels à l’aide mais, puisque les hommes ont fermé la porte après leur fuite, ils sont piégés à l’intérieur, coincés entre les flammes qui crépitent dans leurs oreilles, comme des dents prêtent à les mordre et les grignoter. Sans possibilité d’utiliser leurs pouvoirs, ils vont mourir, c’est certain.
De l’extérieur, le complexe est scindé en deux : l’obscurité est totale à présent, et tout le côté gauche du bâtiment est gangréné par un incendie qui gagne du terrain au fil des minutes, tandis qu’à l’arrière droit, on peut entendre le ronflement de cinq 4x4 qui commencent à s’élancer sur un chemin de terre pour le moins impraticable, pour tenter de fuir… Nul doute que Vladimir et Luhan sont à l’intérieur d’un véhicule. Il semblerait que les intrus vont devoir se séparer s’ils veulent sauver tout le monde, Luhan, Felicia et Ezekiel.
- Voici la situation de vos personnages : — Shufen tente d’influencer les lianes pour qu’elles relâchent la pression autour de Marlowe et Azael, protégée par Bella Donna qui se charge d’abattre les assaillants qui viennent en leur direction, avec des projections de plasma. — Emma détruit le champ de force mais se prend quelques balles au passage, tombe au sol, à côté de Shufen & Bella Donna. — Azael est donc libérée grâce à Emma, elle tue la Rousse qui se dirigeait vers Bella Donna avant de protéger Marlowe. — Rejoint sa femme & Emma, tue un ennemi qui se dirigeait vers elles. — Hector rejoint Sif+Azael & Emma, en essayant de rassembler tout le monde puisqu’il juge la situation hors de contrôle, mais ils sont attaqués par un mutant qui leur lance des rochers délogés de la rivière + tue le mutant responsable. — Thomas se prend une balle au milieu du front, tombe comme une chenille, fait copain-copain avec un chien édenté qui prend finalement la fuite, puis s’en prend à un mutant qu’il mange (il avait un petit creux). — Sous les actions d’Aurelio, certaines parties du bâtiment explosent, plongeant d’abord la moitié du complexe dans l’obscurité puis tout le terrain. Il engendre également un début d’incendie.
Vous êtes tous plus ou moins au même endroit, sauf Felicia qui est à l’intérieur du complexe.
- Résumé de notre post : Puisqu’ils tombent comme des mouches, les quatre survivants de Vladimir décident de regagner l’intérieur du complexe, non sans avoir « condamner » l’entrée avec un mur de glace. Malheureusement pour eux, l’entrepôt est en proie à un terrible incendie, partie de la salle où sont entreposées les cages, et qui se propage à une vitesse folle ; à tel point que, dans cette partie du bâtiment, la charpente s’écroule à certains endroits (Felicia, prépare toi à faire le grand saut). Si Ezekiel est piégé dans cette vaste salle dévorée par les flammes, de l’autre côté du complexe, des voitures sortent par une porte de garage dérobée, en emportant Luhan avec eux. Vous pouvez donc considérer que le clan de Vladimir se fait la malle (avec le gosse), et qu’il ne reste, dans l’entrepôt, que les survivants du terrible l’incendie.
Vous êtes, semble-t-il, obligés de vous séparer en deux groupes pour sauver les trois, puisque même Felicia est piégée avec Ezekiel à présent.
Si vous avez la moindre question concernant vos actions à venir, n’hésitez pas à contacter Shufen ou moi-même.
BONNE SURVIE ET FAÎTES PAS DE CONNERIE.
TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE ᭸ I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.
La peur et la colère se propagent dans son corps, dans ses membres tremblants, alors que ses doigts se déplacent avec une légèreté contradictoire sur son instrument. Sa respiration est calme, posée ; elle doit l’être, autrement ses notes ne pourraient provoquer l’effet inverse sur les lianes qu’elle tente de rassurer, de desserrer. La vie de Marlowe est en jeu, celle d’Azael aussi. Elle ne pourra sûrement pas les faire lâcher leur cible, mais c’est un sursis qu’elle essaye d’obtenir. Les yeux rivés sur son adversaire, qui tente de contrer son influence. Les pas de Shufen se font plus lents, à cause de l’effort et de la fatigue qui en résulte. Elle soutient son regard cependant, fière, ignorant les trois hommes qui s’approchent, armes au poing. Shufen les ignore, tout comme elle ignore sa peur, pour rester concentrée sur le combat de volonté entre la rousse et elle. A ses côtés, du coin de l’oeil, elle voit Ruby, puis une salve de projectiles en plasmas, qui désintègrent les trois hommes qui menaçaient de la tuer juste avant. Quelques secondes plus tard, les lianes sont relâchées, et la musique cesse soudainement, alors que la Ranevskaia par alliance reprend son souffle. Elle lève le regard vers Ruby et lui adresse un mouvement de tête. “Merci…” Elle a eu raison de lui faire confiance. Son instinct était le bon.
Des éclairs, des cris, le champ de force est entamé, tandis que Shufen pose les yeux sur sa belle-soeur, qui vient de faire payer à la Rousse ce qu’elle vient de faire, avant de protéger Marlowe. La jeune femme soupire, soulagée, tournant ensuite son regard vers Emma, protégée par Sif. Tout va bien… Shufe prend une grande inspiration, pour calmer ses émotions au maximum… L’inquiétude pour sa nièce restant grandement présent. Rassurée de voir Hector défendre avec le reste de sa famille, elle pivote un instant vers Thomas, qui semble s’en sortir, avant de se rapprocher des autres sous l’instruction de Midas, faisant signe à celle qui l’a protégée plus tôt de la suivre. Elle ne prête pas attention à la répartie d’Aurelio, guère heureux qu’on lui demande de rester en arrière, qui disparaît de son champ de vision. Les ennemis restants, au nombre de quatre, se replient à l’intérieur, tout en barricadant la porte par des piques de glace.
“Oh, merde ! Il faut qu’on rentre-”
Des bruits d’explosion la font reculer de quelques pas. Des cris, du feu, de la fumée, des tirs. Son inquiétude pour Aurelio est éclipsée par les bruits de moteur, à l’arrière du bâtiment. Elle pose le regard sur le bâtiment en feu, puis vers l’arrière du bâtiment. Son coeur se tord, à cause du choix qu’elle doit faire : Luhan est dans cette voiture, elle le sait. Mais et si Ezekiel était à l’intérieur ? Et Black Cat, y est-elle aussi ? Aurelio est vivant, puisque les lampes sont toujours allumées, mais est-il blessé ? Et Emma, il faut s’occuper de ses blessures… Elle serre les poings. Son choix est fait, évidemment, il ne le rend pas facile. Shufen jette un regard vers ses alliés, puis s’élance pour rejoindre l’arrière le plus vite possible. Désolée, Ezekiel. Désolée, Aurelio. Désolée, Black Cat. Son petit garçon est en danger… Elle doit le récupérer. Elle fait confiance aux autres pour vous sauver.
Arrivée derrière le bâtiment, elle évalue la distance avec la dernière voiture du convoi, dans l’idée de pouvoir la voler. Heureusement, le terrain les ralentit un peu. Portant sa flûte à ses lèvres, des notes s’élèvent dans l’air, un air mélodieux empli de colère. Autour d’elle, de petits projectiles sonores, solides, prennent forme. Comme une salve de balles, ces projectiles s’abattent sur le dernier 4x4. L’un d’elles atteint le conducteur dans le crâne. Il s’effondre sur le volant, accompagné d’un long bruit de klaxons. Le passager tente en vain de contrôler le véhicule, qui se plante dans un arbre. Fort heureusement, elle a toujours l'air en état de fonctionner. Mais il faut déjà pouvoir y accéder : quatre mutants sortent du véhicule, un peu sonnés, blessés pour certains, mais en état de se battre.
Shufen remercie Bella Donna de l’avoir sauvée, puis rejoint les autres pour se mettre derrière eux, comme Midas leur a dit. Suite à l’explosion, elle fait le choix de se lancer à la poursuite de Vladimir pour sauver son fils. Avec des projectiles d’ondes sonores, elle abat le conducteur du dernier 4x4 pour pouvoir le voler et suivre les fuyards. Les quatre mutants qui occupaient le véhicule en sortent prêts à en découdre, tandis que les autres véhicules continuent de s’éloigner.
Crédit : @"Sif Ranevskaia"
Emma Ranevskaia Petit Orage / Karma Membre du Devil's Club
Roulette russeQuand il n’y a plus de solution, reste la vengeance.Les balles me touchent au bras et aux jambes, une douleur me prend et me fait tomber. J’ai l’habitude de la douleur mais celle la me surprend et me fait tomber. J’ai vu maman se libérer et protéger Marlowe alors que mon autre maman se précipite sur moi pour vérifier que tout va bien. Je suis assis sur le sol et utilise mes pouvoirs pour sortir les balles.
“Un peu mal mais ça v…”
Une explosion retentit et c’est le bâtiment que l’on essaie d’infiltrer tant bien que mal. Je me relève, l'électricité me parcourant le corps malgré la douleur. Cette même puissance touche les impacts de balles qui me font mal mais se cautérise grâce à cela. Il y a Ezekiel et Luhan dans ce bâtiment, du moins pas pour longtemps car après ce bruit, on entend des voitures. Mes yeux voient Shufen partir et croisent ceux d’Azael et on se comprend. Les kidnappeurs se barre et on ne sait pas avec qui, Maman ne serait pas utile contre des mutants mais moi oui. Je coura pour rejoindre Shufen quand je la voit la et une voiture avec quatre mutants qui en sortent.
Les mutants sont blessés mais pas assez pour s’avouer vaincu et la rage remplie mon regard alors que les éclairs remplissent le ciel debout à côté de Shufen prêt a tout pour l’aider.️ 2981 12289 0
Roulette RusseQuand on créer un monstre il ne faut pas s'étonner qu'il nous chasse et qu'il agisse comme tel il a été créer.Les sbires jusqu'à la confiant dans leurs tueries, se rendent vite compte que le groupe de taré n’est pas là pour rigoler et est décidé a venir foutre le bordel. il se replie et ça me donne l’occasion de voir que Sif se rue vers Emma qui touché par des tirs tombe au sol mais pas pour longtemps au vu de l’explosion qui retentit derrière. Tout va très vite mais je vois Shufen partir vers les voitures qui partent depuis l’arrière du bâtiment et Emma croise mon regard puis part l’aider. Je n’aime pas la laisser y aller mais je sais que papa va essayer de fuir et je ne peux pas rattraper alors qu’elle si. Elle est puissante et pourra aider contre des mutants quand moi je ne pourrais pas faire grand chose.
Au vu de l’explosion et du bordel qu’il y a eu la dedans , Ezekiel ou quelqu’un d’autre pourrait encore être coincé la dedans, alors je me concentre pour repérer les esprits que je pourrais infiltrer et j’entend celui qui m’intéresse le plus, Ezekiel et il est dedans.
“EZEKIEL EST DEDANS!”
Avais- je crié dans la tête de tous les gens autour sauf ceux partie aider Shufen. ️ 2981 12289 0
Roulette Russe C'était un véritable champ de bataille. Le cri déchirant qui se fit entendre après que Bella Donna ait abattu de ses pouvoirs destructeur deux des sbires lui indiqua qu'elle avait du toucher des proches de la mutante aux lianes. Une bonne chose. Celle ci, affaiblit psychologiquement se trouva vulnérable, relâchant alors sa prise sur les deux otages. La dame adressa un petit hochement de tête en direction de Shufen lorsque celle ci la remercia.
Un temps de flottement, puis un cri, des éclaires, de l'orage... tournant son regard en direction de ceux ci, Bella Donna pu voire la jeune Emma a l'œuvre, contrôlant la foudre. Pas longtemps hélas, puisqu'elle se prit par la suite une slave de balles. Heureusement, elle fut prise en charge rapidement par une partie du groupe qui pourrait assurer sa protection, voire, son évacuation du champ de bataille. Cela avait au moins permit de libérer les deux femmes qui avaient été prises au piège. Un problème de réglé, c'était un bon début.
A présent, un sentiment de calme intérieurs d'origine inconnu envahis l'esprit de la blonde, alors qu'un des membres du groupe prit l'initiative de s'adresser a eux, afin de proposer une synchronisation. "... Shufen et Ruby, venez derrière nous et surveillez le côté gauche, au cas où certains soient allés faire une petite balade en forêt.”
"Compris!"
Réponse ferme et brève, allant a l'essentiel, avant que la dame ne s'exécute. Elle avait parfaitement assurer les arrières de la joueuse de flute enchanteuse jusqu'à présent, autant continuer!
La vision qui s'offrit ensuite a ceux qui regardaient dans la direction concernée aurait eu de quoi donner la nausée a n'importe quelle personne normalement constituée, puisque le jeune tank hurleur laissa s'exprimer librement son penchant évident pour le cannibalisme. Pour Bella Donna, cela la fit tout juste rouler des yeux avec un petit rictus, avant de se désintéresser de cette exhibition grotesque. Ezekiel et l'enfant de Shufen étaient la priorité.
L'un des membres de l'équipe formée sur le tas se détacha du groupe pour contourner le bâtiment et il ne fallut que quelques instant pour qu'une séries d'explosions ne retentissent, laissant s'effondrer plusieurs secteurs. Il n'y avait plus qu'a espérer que les prisonniers ne soient pas dans l'un d'entre eux... Bingo! Un bâtiment dont la charpente en flamme commencait a s'effondrer et dont la porte semble avoir été condamné. “EZEKIEL EST DEDANS!” Le message de Azael fit mouche, Bella Donna ne mit pas longtemps a prendre une décision. Comme on pouvait s'y attendre, Shufen alla a la poursuite du 4x4 ou se trouvait probablement son fils. Soit.
"Bonne chance!"
Dit-elle a sa comparse de bataille, décidant qu'elle se chargerai de libérer son ami du bâtiment en flamme
"Dégagez la porte!!!"
Cria-elle, en arrivant devant celle ci, espérant que Ezekiel entende son avertissement. Priant tout ce qu'elle pouvait pour que ce soit le cas, la blonde prit le recule nécessaire et laissa ses mains rayonner un instant pour charger la puissance suffisante et envoya un tir de plasma qui pulvérisa littéralement le centre de la porte et potentiellement les obstacles et renforts qui étaient placés derrières.
"Ezelkiel, on est la!!!"
Alors qu'elle entrait avec prudence, Bella Donna chercha des yeux son ami pour l'extraire du brasier infernal. ️ 2981 12289 0
Si le groupe avait commencé la mission sans réel plan d'attaque, ce dernier commençait à se mettre en forme selon l'urgence du moment. Leurs adversaires semblaient comprendre qu'ils n'étaient pas là pour rigoler et c'est la peur qu'elle vit dans le regard de certains.
Peur à la hauteur de sa colère quand elle vit Emma s'écrouler sous les balles ennemies. Se précipitant vers sa fille - et tranchant ceux semblant l'empêcher de venir secourir la jeune femme - Sif lui demanda, question un poil stupide quand on y réfléchit bien - si elle allait bien. Elle fut aussitôt rejointe par @Hector Messner. Oui encore et toujours le mec avec qui elle s'était joyeusement bastonnée pour récupérer un collier. Rien de personnel. Quand il lui fit remarquer qu'il fallait évacuer Emma, elle cria - pas par colère mais pour se faire entendre au-dessus du bruit de la bataille, dont le complexe qui saute sur certaines parties (merci Aurelio, c'est radical mais au moins ça fonctionne): Moi je veux bien mais dans son état elle est intransporta... pas le temps de finir sa phrase qu'Emma - qui était parvenue à cautériser ses plaies grâce à la chaleur de son électricité - part à toutes berzingue. BORDEL MAIS ILS VONT ARRÊTER DE PARTIR SANS PREVENIR OUI?! Presque en réponse, l'orage semblait s'intensifier. En écho à la rage de sa fille.
Pas le temps de réellement réfléchir que Sif court à la poursuite d'Emma qui poursuit Shufen, qui poursuit des voitures qui fuient le complexe. Vous suivez? Non? Tant pis! En tout cas, selon toute logique, le beau-père fuit avec ses hommes survivants et Luhan.
Toujours est-il que le groupe se scinde en deux. Azael hurle que Ezekiel est toujours dans la bâtiment qui commence à prendre feu et Bella se précipite vers ce dernier. Sif, elle, dépasse sa fille - une certaine envie de lui faire la leçon au sujet de courir avec plusieurs balles dans les membres se profila dans sa tête mais c'est CLAIREMENT PAS le moment. On verra ça après - ainsi que Shufen (qui vole une voiture au passage). Les quatres autres sont rapides mais il n'est pas en option de les laisser s'échapper.
Sif décide de se la jouer Wonder Woman. Elle range son épée avant de sauter pour atterrir devant la première voiture. Elle voit le chauffeur paniquer et Sif repère Vladimir - sa tronche surprise vaut de l'or, en passant - s'égosiller. Crie-t-il de freiner ou de la percuter? Cela n'a pas d'importance pour Sif qui, d'un mouvement de bras et dès que la voiture est à portée de main, stoppe le véhicule à mains nues. Sa force asgardienne l'aide à arrêter le véhicule de force. Waille! ça pique quand même! La paume de ses mains brûle sous la pression et le frottement mais elle parvint au résultat voulu: les freins de la voiture ne tiennent pas le coup et cette dernière stoppe net.
Sif repère Luhan, apparemment ravi de voir "tatie Sif". Super! Sif hurle: LUHAN EST LA! Emma, arrêtes les autres voitures! dixit la divinité prête à engueuler sa progéniture parce qu'elle en faisait trop.
La situation déjà chaotique devient vite désespérée. Là où Midas pensait pouvoir retrouver un certain contrôle de la situation, leur petit groupe prenant étrangement facilement l’avantage, voilà qu’en quelques secondes l’ennemi scinde ses forces en deux, un incendie se déclenche et les esprits les plus échauffés se perdent de nouveau dans leurs émotions fortes.
“Damn.”
Il ne jure pas souvent, le brun, mais se laisse aller cette fois en constatant à quelque points ils sont dans la merde. Pire encore : la demoiselle ne s’exprimant que par la pensée lui confirme ses craintes, en affirmant qu’Ezekiel est dans le bâtiment en proie aux flammes. Un regard vers les voitures qui s’échappent poursuivies par une petite partie de leur groupe, et Midas étouffe un nouveau juron. Face à ces mutants aux compétences surhumaines, son propre pouvoir fait pâle figure et ne l’aide en rien. Seul son entraînement au sein du FBI, puis celui qu’il a suivi dès ses premiers pas dans la mafia, peut faire une différence. Mais sera-t-elle suffisante ?
Suivant le mouvement, il se protège les yeux lorsque la porte finit par exploser sous l’impulsion de Ruby. Entrer, c’est une chose. Mais pourront-ils trouver leur ami dans ce brasier infernal ? En pénétrant dans les lieux, Midas sent la température grimper. Au fond, il espère sincèrement que des installations fragiles et instables ne traînent pas dans le coin - des bombes, par exemple.
Son écharpe enroulée autour de ses voies respiratoires, l’arme à la main encore chargée de quelques balles, il évolue dans cet enfer en luttant pour garder les yeux ouverts. La fumée commence à envahir l’endroit, et les quelques brèches ne suffisent pas à l’évacuer. Par contre, elles semblent suffisantes pour attiser un peu plus les flammes, qui ne tarderont pas à les engloutir s’ils ne se dépêchent pas.
“Azael ! Peux-tu nous guider jusqu’à lui ?”
Avec une visibilité aussi nulle en cet endroit, difficile de savoir où se trouve Ezekiel…ou même le reste de leurs ennemis, s’ils se sont également fait piéger.
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