L'euphorie gagnait enfin les convives. Les effets furent si efficaces que l'une d'entre eux se mit même à léviter, s'élevant dans les airs sans arrêter de rire, comme dans un remake mutant de la scène de l'oncle Albert dans Mary Poppins. Les premiers effets se faisaient ressentir. Les invités commençaient à voir leurs sens altérés, leurs perceptions se distordre, et le bien-être les envahir. Il était temps de passer à la suite.
Soudainement, toutes les lumières s'éteignirent, plongeant la salle dans le noir complet. Cela ne dura que quelques secondes. La musique s'arrêta également, on n'entendait plus que les rires des convives et des sosies. Puis la lumière revint. Les sosies avaient disparu. Le Soldat de l'Hiver était entré dans les loges puis était sorti dans le parc peu avant que les lumières ne s'éteignent. Il ne restait plus dans la salle que sept personnes, les invités spéciaux.
" Que le spectacle commence ! Hihihihihi ! "
C'était une voix enjouée qui venait de s'élever. Une voix à priori masculine, inconnue, qui avait résonné dans la grande salle presque vide à présent, suivie d'un rire aigu et malicieux, presque enfantin. Pourtant personne ne semblait avoir parlé. C'était comme si la voix provenait des murs... D'ailleurs en parlant de murs, ils étaient parfaitement pleins, à présent. Plus de fenêtres. Plus de portes. Plus de sortie.
Et les invités ? En plus de l'euphorie et de l'altération de leurs sens, ils étaient à présent victimes de distorsions de la réalité. Cela pouvait se traduire tout d'abord par des visions extrêmement colorées, des mouvements kaléidoscopiques. Un sentiment d'ivresse, d'euphorie exacerbée, d'extase. Une désinhibition bien plus forte que sous l'emprise de l'alcool. Puis des hallucinations, visuelles et auditives, particulièrement puissantes. De quoi se perdre dans un monde imaginaire et merveilleux...
KoalaVolant
HRP a écrit:
C'est probablement l'avant-dernier tour, alors lâchez vous ! La règle d'attente de deux posts n'est plus en vigueur, vous pouvez poster quand vous voulez, simplement sans double-post.
L’ambiance devenait vraiment de plus en plus bizarre, sans parler de cette fille qui lui avait tendu des pâtisseries avant d’exploser de rire. Il avait l’impression d’être dans une de ses propres illusions, sauf qu’au lieu d’en être l’instigateur, Loki en était la victime. Et il n’aimait pas du tout ce constat. Toujours appuyé contre l’un des murs de la salle, il voulu s’en détacher et sortir d’ici, mais à peine sentit-il son dos se décoller de l’appui du mur qu’il y retomba lourdement, l’arrière de sa tête se cognant même contre le mur. Légèrement sonné, il cligna des paupières plusieurs fois et se massa la zone meurtrie de son crâne sans pour autant retrouver ses pleines capacités.
Une voix étrange s’éleva soudain. D’où exactement, il n’aurait su le dire mais c’était comme si elle venait de ce mur contre lequel il s’était justement cogné. Autour de lui, les invités et les sosies de ces célèbres midgardiens planaient totalement. Loki, lui, mettait en œuvre tous ses sens de Dieu pour lutter contre cette magie qui l’avait saisi. A nouveau, il fit une tentative pour quitter la pièce. Cette fois, il y parvint, du moins à s’extirper de ce mur qui le gardait prisonnier. Il fit une dizaine de pas jusqu’au centre de la pièce, fixant du regard la sortie, son échappatoire. Soudain, une voix s’éleva dans son dos, une voix qui s’adressait à lui.
Loki…Loki…appelait-elle. Ses jambes devenaient lourdes, l’empêchant d’avancer tandis que la voix se rapprochait, elle. Une main douce se posa sur son épaule droite et même les yeux fermés, Loki aurait pu reconnaître ce touché si particulier, si maternel. Loki se retourna et eut le souffle coupé en voyant Frigga qui lui souriait tendrement :
Mère? souffla-t-il incrédule. Comment…
Shhh, fit Frigga en posant un doigt sur ses lèvres. Viens là mon fils. Elle l’attira contre elle pour le serrer dans ses bras, laissant Loki complètement perdu entre son désir de fuir d’ici et celui d’enlacer sa mère.
Raven avait accépter son invitation a danser et semblait bien s'amuser autant que lui, qui ne pouvait s'empêcher de rire de sa propre non-performance". Cela ne semblait pas déranger la mutante qui riait également. Le raton laveur laissa échapper une petite exclamation de surprise au moment ou il fut énergiquement soulevé de terre par sa partenaire alors que la femme en armure se trouvait dangereusement proche. Celle ci ne manqua pas de s'excuser avant de s'éloigner dans un bruissement de ferraille. En se retrouvant sur la terre ferme, il se mit a rire de plus belle tout en croisant le regard de Raven
l'euphorie le gagna alors qu'il se servait au buffet et après un instant de questionnement rapidement anéantie par l'état second dans lequel il était plongé, il avait décider de se laisser porter par cette étrange bien être, a présent bien incapable d'avoir la moindre bride de raisonnement. Autour de lui, le monde riait. Alors qu'il gardait encore une dernière once de lucidité, Il vit Singularité passer au dessus de lui en planant et se percher sur un chandelier. Hilare, il sautilla joyeusement jusqu'au mur ou se trouvait l'élément décoratif et grimpa jusqu'a pouvoir s'accrocher au relief du plafond, tout en regardant la jeune rousse:
" Je grimpe plus haut que toi!"
Il lui tira la langue sur un air de taquinerie avant que cet état second ne le prenne totalement par surprise, si bien qu'il se laissa tomber pour atterrir sur le sol, d'abord avec aisance sur ses pattes arrière comme il en avait l'habitude, pour finalement rouler en arrière et se retrouver sur les fesses. Les sons étaient distordu, la tête lui tournait et lorsqu'il regarda autour de lui dans la salle, qui s'était brusquement vidée, il ne restait alors plus que lui, Singularity, Raven, Joseph, l'homme et la femme en costume médiévaux et l'homme torse nu. De plus, la salle n'avait plus de fenêtre, ni de porte... malgré la torpeur, Rocket, toujours sur les fesses se questionna, mais un rire bien connu lui fit perdre tout sens de la réalité alors qu'une petite patte de loutre était a présent tendue vers lui, comme revenu d'un souvenir lointain, enfouis depuis un bon nombre d'année au plus profond de sa mémoire...
"Lylla...?"
Oubliant la salle désormais sans issu, il se releva en prenant la main de sa toute première partenaire, celle dont il avait été le plus proche dans le passé, avant de connaitre Groot. Ils avaient été séparés un jour et ne s'étaient jamais revu. Rocket se laissa donc emporter par cette magnifique illusion, qu'il vivait comme un doux rêve dont on ne voudrait jamais se réveiller.
Et soudain, le noir complet. Toutes les lumières s'éteignirent et une voix qui n'était pas familière aux oreilles de Singularity retentit. Ces mots traversèrent l'esprit embrumé de la jeune mutante pendant quelques secondes. Le spectacle ?
Elle se rendit alors compte que les étoiles qui l'entouraient s'étaient presque toutes volatilisées. Son regard balaya alors rapidement la pièce pour n'apercevoir plus que sept personnes, toutes des invités spéciaux restaient dans la salle. Elle secoua la tête pour tenter de chasser les étoiles, se concentrant sur son pouvoir, dans une tentative inédite de le couper - elle avait plutôt tendance à essayer de faire l'inverse, d'habitude.
Après ce qui lui sembla être une éternité, l'hallucination se dissipa et laissa place au triste spectacle qui se déroulait sous elle. Rocket et un homme qu'elle avait aperçu mais ne connaissait pas étaient en train d’interagir avec quelqu'un d'invisible ou que eux seuls pouvaient voir. Elle aurait bien voulu tenter de dissiper l'illusion de Rocket, mais son pouvoir de vol ne répondait plus.
C'est à ce moment là que la deuxième vague décida de frapper. La salle se remplit de silhouettes aux contours indistincts et aux voix indiscernables, se promenant comme des fantômes dans la pièce. Immédiatement, Singularity s'accrocha encore plus fort à la chaine. D'où venait ses étranges apparitions ? Une petite voix lui soufflait que c'était probablement un tour de sa mémoire et de son esprit, que les silhouettes étaient en réalité des personnes qu'elle avait connu mais dont elle ne se rappelait pas.
Une certaine claustrophobie s’immisçait en son cœur, alors qu'elle se rendait seulement compte maintenant que les murs étaient lisses comme une boite. D'une voix mal assurée, elle se pencha en direction de Raven, ses doigts douloureusement crispés contre la chaine.
"R-raven ? Qu'est-ce qu'on fait ?"
Brusquement, toutes les silhouettes se tournèrent dans sa direction. L'euphorie provoquée par cette nouvelle vague était quelque peu mitigée par l'aspect terrifiant de la scène. Elle ne se sentait plus si légère qu'avant, bien que baignée dans une certaine chaleur bienheureuse. Elle tenta toute de même de canaliser toutes les émotions positives en elle, dans une tentative de relancer son pouvoir de vol pour pouvoir descendre du chandelier - pour, si possible, arriver droit dans les bras de sa mentor.
ft. Singularity, Fenris, Loki, Rocket, Benjamin, Joseph & co
Ma vue commençait à se brouiller. Comme si j’avais pris quelque chose. Bientôt une voix émergea de je ne sais où et se mit à parler. Tous les « morts-vivants » de la soirée disparurent laissant place à ceux d’entre nous qui étaient bien en vie.
L’homme (@Loki Odinson) a qui j’avais proposé un petit chou à la crème m’accorda à peine un regard et s'éloigna de moi comme attiré par quelque chose de plus interessant. Je lâchais alors un petit rire mêlé à un soupire d’agacement. J’avais du mal à me concentrer sur ce qu’il se passait autour de moi, et même au dessus de moi, j’entendis mon nom, qui semblait venir du ciel. Etait-ce dieu qui m’appelait ? Ou un ange ? En tout cas @Singularity ressemblait, dans mon délire venu de je ne sais où à un ange descendu des cieux. Je lui souris alors, agitant ma main dans sa direction comme pour lui faire coucou.
Je me levais alors, j’avais l’impression d’être aussi légère qu’une plume. C’était comme si je marchais sur des nuages, bien que… Evidemment je n’avais jamais tenté cette expérience. Je fourrais alors le chou dans ma bouche le mangeant et trouvant son gout délicieusement irrésistible. Peut-être même trop pour que cela soit réel. Je tentais de me contrôler mais mon corps et mon esprit ne me répondaient plus vraiment. J’étais même à deux doigts de laisser la vraie moi, la Raven bleue prendre le dessus.
J’avais l’impression de sortir un peu de mon corps quand un homme attira mon attention @Benjamin Poindexter. Dans mon délire je le pris pour un autre, il avait à peu près la même taille même si le mien était un peu plus grassouillet. Je me dirigeais vers lui ayant repris un autre chou à la crème puis une fois à sa hauteur je vins passer mes bras naturellement autour de son cou.
-Je croyais que tu ne venais pas !
A nouveau un rire s’échappa de ma bouche alors que je repassais une main devant son visage cherchant à fourrer le petit chou dans sa bouche. Evidemment, sous l’emprise de je ne sais quoi, je ratais, le chou et toute sa crème venant s’étaler lamentablement sur la joue de ma pauvre victime. J’explosais alors de rire, assez prêt du visage de Benjamin. J’étais totalement ailleurs. Je le regardais alors avec malice, étant persuadé que c’était Quill. Je lâchais alors le chou qui s’écrasa par terre laissant au passage une petite trainée de crème sur le torse nu de Benjamin. Je baissais alors immédiatement la tête pour venir passer le bout de ma langue sur la crème qui venait juste de tomber là. Je ne me rendais absolument pas compte que l’on pouvait me voir et pire que tout, que je n’avais absolument pas affaire à Quill mais à un parfait inconnu. Tout en donnant ce petit coup de langue sur le torse pour retirer la crème je posais une main sur le ventre de Benjamin. Je relevais la tête finissant par dire.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Singularity - Fenris - Raven - Loki - Rocket - Barnes - Poindexter - Joseph “ Se déguiser est comme mettre un masque. ”
Le vacarme était enfin terminé et la Louve arborait un second ruban à son poignet. Ce dernier avait été gagné par ruse et intimidation, de quoi rendre fier son mentor. Du moins, si ce dernier venait à être au courant. Malheureusement, une fois les lumières revenu, un nouveau fond sonore fit son apparition et recommença à agresser ses oreilles, à un volume mesuré toutefois. Le buffet vidé de ses mets "mangeables", Fenris renifla les nouveautés dressées et se ravisa. L'odeur était sucrée et plus rien ne se rapprochait ne serait-ce qu'un peu de viande fraiche. Pourtant, elle n'en était pas pour autant contrariée. Non, quelque-chose dans l'atmosphère semblait la calmer, la détendre. Même sa faim qui la tiraillait à longueur de temps semblait s'estomper. Une première, pour le moins très agréable. S'approchant du bar, la jeune femme baissant sa garde se risqua même à saisir le verre de punch qu'on lui tendit. Le vidant d'un trait, elle en attrapa un autre et s'éloigna.
Malgré ses à priori, la soirée était une bonne expérience. La compagnie n'y était pas si mauvaise. La nourriture également. Non, tout se passait bien. Pour preuve, la Louve sourit sans même s'en rendre compte et pouffa un instant en vidant son deuxième verre. S'écroulant sur une chaise, elle tenta de réfléchir, en vain. Était-ce ce breuvage qui lui montait à la tête ? Peut-être. Qui s'en souciait ? Chaque son perçu avait un écho. Le moindre pas de danse, le moindre verre rempli, la moindre conversation, la moindre odeur. Pratiquement omnisciente, rien n'échappait plus à la vigilance de la Louve. Appréciant jusqu'à la musique diffusée, Fenris se laissa ainsi portée par cette euphorie ambiante. Cette chaise était son trône. Elle était la Déesse de ces lieux...
Une extinction de lumière plus tard, l'atmosphère changea du tout au tout. Se redressant rapidement, recouvrant un peu ses esprit, Fenris regarda de tout côté. Pas d'issues, pas de portes... une cage. La majorité des personnes présentes avaient disparu. Encore euphorique, la Louve ne s'en formalisa pas, jusqu'à ce qu'une silhouette très particulière se dessine devant elle. " Hela ? " Prononça-t-elle avant de tomber à genoux et baisser la tête. Comment pouvait-elle être ici ? Était-ce vraiment réel ? Sa maitresse était vivante. Laissant couler des larmes de joie silencieuses sur ses joues, elle se risqua à relever la tête pour voir que l'ancienne Déesse s'était un peu éloignée d'elle. Se levant, elle souleva sa robe et commença à marcher vers elle, en vain. Dans son champ de vision parsemé de couleurs chatoyantes, Hela semblait s'éloigner un peu plus à chaque pas. " Maitresse ! Attendez-moi ! Vous reconnaissez pas ! Maitresse " Dit Fenris qui courait, courait, courait, écartant violemment tout obstacle sur son chemin. Soudain, un choc et la vision de la Louve se troubla. Vacillante, elle finit par s'effondrer à demi-consciente. Au-dessus d'elle planait un jambon rôti.
Quelques instants, Joseph perdit pied. Le monde autour de lui semblait avoir changé. De nombreux décors passèrent sous ses yeux, des beaux et des sombres, des récents et des anciens. Une nostalgie soudaine passa comme une bourrasque, soufflée par un vent d’euphorie alcoolisée, elle-même colorée de sensations lointaines de ses erreurs de jeunesse. Passé, présent et futurs se mêlèrent dans un tourbillon temporel sans queue ni tête, symptôme de l’éternel mouvement de ses sentiments et de ses regrets, noyés dans des formes aléatoires qui pourtant lui évoquaient toujours des images, de la fabrique de son père à son bureau actuel, de la vue plongeante sur une ville en perdition à la vue basse d’un homme étendu dans une ruelle crasseuse, des rues bondées d’une ville en pleine effervescence aux ruines d’un passé révolu.
Puis cet ensemble prit forme, comme mû par sa raison, pour le faire revenir partiellement à la réalité : les invités disparus sauf quelques-uns, l’hilarité générale. Une anormale sensation d’euphorie semblable à celle offerte par une drogue. Sa méfiance au début. Que se passait-il exactement. Son corps semblait agir tout seul, comme s’il n’était qu’un spectateur extérieur. Il n’aimait pas ça. Perdre le contrôle. Il n’aimait pas ça. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de courir le long de ce fleuve nostalgique qui l’emportait de force, bordé de ses joies passées et présentes, comme si tout ce qui l’avait assombri avec les années s’était envolé. Non, il n’aimait vraiment pas ça.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Les hallucinations se faisaient très concrètes pour certains, plus abstraites pour d'autres. La plupart reflétaient leurs plus profonds désirs. Amour perdu, souvenirs d'une jeunesse heureuse, retour d'une maîtresse ou d'une mère... Ces visions intangibles mettaient en danger certains invités : la jeune Singularity se laissa chuter maladroitement de son lustre, espérant atterrir dans les bras d'une Raven qui ne s'en préoccupait absolument pas. Heureusement, Fenris était juste en-dessous et put amortir la chute...
Plus les minutes passaient, plus les hallucinations devenaient puissantes, mais également décousues, incohérentes, fantasmagoriques. Si quelques invités, à l'esprit plus pragmatique, tentaient vainement de lutter contre cet état second qui n'avait rien de naturel, le produit qu'ils avaient ingéré sans le vouloir était trop puissant pour eux.
En plus de ces visions, des phénomènes étranges, mais pourtant bien réels, commencèrent à se produire. Des rires malicieux et des murmures incompréhensibles résonnaient dans toute la pièce. Les lumières s'éteignaient et se rallumaient de manière chaotique. De la musique festive et forte s'élevait par moments, durant quelques secondes, avant de laisser de nouveau place au silence. Les meubles de la salle se mirent à bouger tout seuls, comme animés d'une vie propre.
Au bout d'environ une demi-heure de ce chaos farceur, les invités, toujours en plein délire, commencèrent à se sentir lourds... il leur devenait difficile de se mouvoir... leurs yeux les piquaient... leurs paupières étaient bien décidées à se fermer... Peu à peu, chacun d'entre eux se laissa choir sur le sol pour sombrer dans un profond sommeil...
KoalaVolant
HRP a écrit:
Nous ferons un dernier post, dimanche prochain, pour conclure l'event et donner quelques explications. D'ici-là, vous pouvez jouer les dernières hallucinations de vos personnages. Amusez-vous, c'est bientôt fini
Alors que l'euphorie générale semblait s'intensifier, Rocket savait bien quelque part au fond de lui que tout cela n'avait rien de réel et que Lylla, a présent auprès de lui n'était que la représentation illusoire d'un passé heureux qui était a présent loin derrière lui. Mais cette illusion était si réconfortante que le Gardien de la galaxie refusait d'accepter la vérité, préférant profiter de ce moment partagé avec son ancienne partenaire, ne serait-ce que quelques minutes de plus.
Plusieurs phénomènes inexpliqués commencèrent à se produire, mais il n'y avait aucune raison de s'en inquiéter: Lylla était la et riait de l'absurdité de la situation. Si il avait été dans son état normal, Rocket aurait su des les premières secondes que quelque chose n'allait pas et aurait chercher une issue en entrainant avec lui les différentes personnes présentes, mais a cet instant, le raton laveur était bien loin de la triste réalité. Emporté dans son rêve éveillé, il ne voyait pas l'anomalie de la situation qui évoluait comme un piège qui se refermerai bientôt sur lui et les autres invités spéciaux: amis, connaissances et ennemi.
"Lylla, ou tu va ? attends moi !"
Sa partenaire s'était en effet éloignée en riant et courrait a présent vers une destination inconnu, tendit que Rocket, en plein délire essayait de la rattraper sans y parvenir: la loutre de son rêve le distançait aisément alors que lui peinait a courir a cause de la torpeur qui le gagnait peu a peu. Bientôt, il finit par ne plus parvenir a suivre la course de ancienne partenaire et amie en raison de ses forces qui semblaient l'abandonner, au profit d'un état d'épuisement généralisé qui le força rapidement a stopper sa course, laissant la vision de Lylla s'éloigner et disparaitre hors de son champ de vision.
c'est a présent seul dans un coin de la pièce que Rocket était tombé a genoux alors que ses jambes n'arrivaient plus a le porter. Dans un dernier moment de lucidité, il pu voire tour a tour Singularity chuter de son perchoir pour atterrir sur la dame en tenue médiévale, puis Raven qui s'était fortement rapprocher de l'homme torse nu, le prenant sans doute pour Quill. Joseph semblait lui aussi dans un état second, mais le raton laveur n'eu pas le temps d'en voire d'avantage, car en quelques seconde, l'épuisement eu raison de lui et il s'endormit a même le sol, blottie contre le mur
Tout allait pour le mieux. Certes, elle venait de s'écraser contre Fenris, son pouvoir ayant décidé comme d'habitude de se faire la belle au moment le plus important. Mais les silhouettes avaient disparu.
Alors que son visage quelque peu meurtri - elle avait fait une roulade avant sans le vouloir, la tête la première - se tournait pour observer la pièce, ses idées lui semblaient plus claires. Elle se fit la réflexion que la douleur devait être à l'origine de ce soudain regain de conscience, mais fût interrompue par des murmures qui semblaient provenir des murs. Il lui semblait pourtant que les hallucinations avaient cessé - était-ce réel ?
La douleur commença à s'estomper. Alors qu'elle sentait l'état euphorique revenir en elle comme un cheval au galop, elle contempla l'étrange spectacle qui se déroulait autour d'elle. Raven était... proche d'un autre homme. Beaucoup trop au goût de Singularity qui tourna la tête à la vitesse de la lumière, la gêne se mêlant elle aussi à l'euphorie. Son regard tomba sur Fenris, à moitié assommée, qui semblait la regarder d'un air affamé. Singularity se sentait coupable de lui être tombée dessus, mais les excuses qu'elle voulait donner refusait de quitter ses lèvres, ces dernières étant scellées en un sourire qui ne faisait que s'agrandir. Tant pis. Plus tard.
Deux autres hommes, dont Joseph, était en train de chasser des fantômes qu'eux seuls semblaient aptes à percevoir. Les lumières s'éteignirent et se rallumèrent soudain. Un meuble qui était à l'autre bout de la pièce passa au-dessus de sa tête et Singularity se contenta d'en rire aux éclats, persuadée que la vue de ce meuble animé était la chose la plus drôle qu'elle avait vu lors de cette soirée.
En suivant des yeux la course du meuble, elle aperçut enfin la silhouette de Rocket, effondrée contre le mur. Ce qui lui restait de conscience tira la sonnette d'alarme. Il fallait qu'elle bouge. Qu'elle fonce l'aider. Alors qu'elle esquissait un mouvement en direction de son gardien préféré, une silhouette sembla se matérialiser devant elle. Elle semblait humaine, vaguement féminine et d'une taille s'approchant de la sienne. Pourtant, alors qu'elle tentait de mieux en discerner les détails, ceux-ci semblaient s'estomper, comme si sa vision devenait de plus en plus flou. Pourtant, les autres détails du décor semblaient nets.
Alors qu'elle tendit une main en direction de l'inconnue, ses rires devenus gloussements, celle-ci fit un pas en avant et lui administra un coup de poing en pleine tempe. Presque instantanément, Singularity s'effondra comme une poupée de chiffon sur le sol. Une voix teintée d'un mélange de tristesse et de frustration s'éleva alors.
"Idiote."
Même avec ses neurones embrumés plus que jamais, la jeune mutante reconnut immédiatement la voix : c'était la sienne. Sentant sa conscience lui échapper, elle décida de rassembler les forces qui lui restait pour se blottir contre Fenris. Et ainsi s'évanouit Singularity.
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