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 [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven

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Raven Darkhölme
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[Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyDim 8 Nov 2020 - 11:41

 
Vers l'infini et au-delà ! × ft. Raven & Peter
 
Tu avais faim. Bien c’était parfait. J’allais donc te faire à manger. Bon tu ne savais pas vraiment quel risque tu allais prendre car je n’étais pas réputée pour mes talents de femme au foyer. J’avais certes récemment appris à faire un gâteau au chocolat mais à part ça je ne savais pas faire grand-chose. J’allais bien trouver de quoi te nourrir dans la cuisine. Même si cela ne ressemblait pas à un petit déjeuner. Tu allais surement te retrouver avec de la pizza à manger mais ce n’était pas grave, après tout il n’y avait pas d’heure pour manger une pizza non ? Certains des élèves de l’Institut en mangeaient effectivement au petit déjeuner. Des restes de la veille plutôt que de prendre le temps de se faire un petit déjeuner correct. Je devais avouer que moi aussi sur ce coup je plaidais coupable. Après les avoir vu faire à quelques reprises j’avais aussi cédé à la tentation et je n’avais pas été déçue au contraire ! C’était tellement simple, rapide et efficace. J’espérais quand même pouvoir trouver autre chose pour le petit déjeuner de mon héro.

-          Je vais nous faire quelque chose de simple promis.

Je remontais la tête en l’air pour quémander un petit baiser, mais je n’eu pas besoin d’attendre longtemps car tu avais pris les devants en embrassant chastement mes lèvres. Je fermais les yeux l’espace d’un court instant. Je n’avais pas envie de me lever mais je n’allais pas avoir le choix. Un sourire malicieux apparu sur mes lèvres quand tu évoquas le fameux « dessert ». Je n’étais pas contre un « dessert » non plus. Je n’eu pas le temps de répondre qu’à nouveau tu faisais en sorte que mes lèvres soient prisonnières des tiennes. Mais cette fois ci ton baiser n’avait rien de chaste du tout. Je me redressais alors légèrement pour appuyer encore plus mes lèvres sur les tiennes alors que prise dans notre baiser sauvage ma main glissa un court instant sur ta hanche baissant un peu ton boxer. C’était presque comme un reflexe naturel. Alors que je lâchais tes lèvres tu vins mordiller une des miennes avec sensualité. C’était horrible....

Une fois chose faite je me détachais rapidement de toi, sinon cela allait encore déraper vu comment c’était parti. Je roulais légèrement sur le côté pour m’éloigner de toi puis d’un geste rapide je retirais la couette qui cachait mon corps pour la laisser tomber sur toi faisant, de la sorte un obstacle encore plus grand entre toi et moi.

-          C’est presque de la torture de ne pas pouvoir se toucher.

Presque ? Non pas juste presque. C’était de la torture une douce et délicieuse torture même si en moins de 24H cela faisait peut-être un peu trop à mon gout, surtout après la scène dans la cuisine avant cet appel téléphonique et hier soir … Et la encore ce matin. Nous étions pire que des lapins. Heureusement nous ne nous voyions pas souvent. Mais c’était pour cela qu’il fallait en profiter lorsque nous étions ensemble non ? Essayant de me changer les idées je m’étirais de tout mon long, me moquant totalement d’être seulement en petite culotte. Tel un chat je m’étirais longuement, allongée sur le dos, en lâchant un petit soupire.

         Allez c’est parti !

Je pris enfin la décision de me lever. Je me dirigeais vers la porte de sortie de ta chambre mais avant d’en sortir je me tournais vers toi, levant un index menaçant dans ta direction. J’allais faire ma maitresse d’école mais tant pis. J’étais presque sûre d’ailleurs que tu ne serais pas contre une petite punition un de ces jours …

-          Et toi tu as interdiction de bouger sauf pour aller aux toilettes, le petit déjeuner viendra à toi... Sinon... Punition !

Je me remémorais alors tes paroles, comme quoi un jour ce serait toi qui me préparerait le petit déjeuner. Cela faisait bien longtemps qu’un homme n’avait pas préparé un repas comme celui là pour moi. Je t’adressais un petit clin d’œil complice accompagné d’un petit sourire puis sortis de la chambre te laissant seul. Tu allais peut-être avoir besoin d’un moment seul pour te … enfin … pour toi. Mélancolique je me dirigeais vers la cuisine après un rapide passage dans la salle de bain.

Arrivant dans la cuisine je jetais un bref coup d’œil en direction du four.  La pizza d’hier et sa perspective m’ouvrit considérablement l’appétit. Je regardais rapidement ce qu’il y avait dans le frigo ainsi que dans quelques placards. Depuis l’anniversaire de Charles ici, je commençais à mieux me repérer dans le contenu des différents placards. Je trouvais ce que je voulais. J’ouvris également le congélateur. J’en sortis quatre saucisses. Je ne connaissais pas ta façon de manger mais au vu de ton petit ventre tu devais bien manger. J’avais quand même toujours en tête ce que m’avait dit le médecin. Attention au cholestérol ! Oui… Bon … Il n’y avait pas l’ombre d’un fruit ou d’un légume dans ton frigo. Sur le plan de travail trônait heureusement une coupe de fruit avec … des bananes et des pommes. Bon c’était déjà ça. J’enclenchais le mode décongélation rapide de ton micro onde, ça je savais faire. En attendant je sortis une poêle ainsi qu’un couteau et une fourchette. Mon œil fut attiré par un sac de pain de mie. Je l’ouvris, un peu septique, je ne savais pas pourquoi je m’attendais à le trouver complètement moisi. Peut-être à cause des céréales dignes d’une brique de mon dernier petit déjeuner ici. Mais non ! C'était une bonne surprise.

 Tient ! Rocket avait fait des pancakes ce jour là … Il doit bien y avoir des œufs quelque part …

Après une petite minute de recherche je trouvais mon bonheur. Tu allais avoir un petit déjeuner consistant. Rapidement je cassais les œufs les battants. En parallèle j’avais jeté les saucisses dans une poêle chaude afin qu’elles puisse griller rapidement. Je glissais plusieurs tranches de pain de mie dans le grille pain. Quatre en tout. J’allais peut-être picorer dans ton assiette car j’avais moi aussi faim. Mais je me retenais de manger avant toi. Les saucisses cuisaient tranquillement avec leur petit bruit reconnaissable alors que je beurrais légèrement tes toasts, un tout petit peu pour respecter les consignes du docteur. Je les mis dans une assiette ainsi qu’une autre par-dessus retournée, afin qu’ils ne refroidissent pas trop.

Je pris alors un bol, qui devait servir essentiellement pour tes céréales afin d’éplucher la banane et de la couper en rondelle d’environ un centimètre d’épaisseur. J’épluchais ensuite la pomme la coupant elle en quartier les posant fièrement au dessus de la banane. Ce niveau là de cuisine ça m’allait. Les saucisses grésillant gentiment pendant encore quelques minutes je pris un plateau que j’avais repérer dans un des placards. Je passais dessus un chiffon pour en retirer la poussière puis déposait ce qui était prêt dessus ainsi que des couverts. Je retirais par la suite les saucisses du feu, puis lançais un café avec la machine juste le temps de verser les œufs dans la poêle encore chaude des saucisses pour les faire brouillés.

C’était prêt !

J’ajoutais les œufs avec les saucisses, ainsi que ta tasse à café sur le plateau et pris le tout en direction de ta chambre. Juste avant d’entrer, je mutais pour faire apparaitre des vêtements sur mon corps. Enfin … vêtements c’était vite dit. J’avais opté pour une petite tenue  d’infirmière assez sexy. Et encore tu ne m’avais pas vu de dos. Porter un string ne me dérangeait pas vraiment même si c’était loin d’être ce que je préférais. J’étais beaucoup plus à l’aise dans ma culotte rosé poudrée presque transparente en dentelle de tout à l’heure. Mais bon … Après tout. Si je me débrouillais bien tu n’aurais pas à voir mon dos et la petite surprise que réservait l’arrière de ma tenue. Je pensais que tu allais bien apprécier ma tenue. Certes elle était différente des tenues d’infirmières sexy classiquesque l’on pouvait voir circuler sur le net mais au moins mon côté face, celui que tu verrais en premier ne susciterait pas non plus trop d’excitation, contrairement à si j’avais revêtis un autre type de costume. Je paraissais presque sage si l’on me voyait de la sorte. Dans un premier temps au moins. Certes c’était assez court mais ce n’était ni transparent, ni decolté. Les parties de mon corps les plus intéressantes étaient couvertes de ce côté. L’accessoire de cheveux correctement ajusté sur mon carré ondulé blond que j’avais décidé de garder, j’entrais dans ta chambre assez lentement quand même pour ne pas renverser du café partout.

-          C’est l’heure de manger Monsieur Quill !

Je ne savais pas pourquoi je t’avais appelé comme cela. Peut-être pour rentrer dans le rôle de la gentille, jolie, sexy infirmière un peu beaucoup soumise à tes ordres. N’étais-ce pas ce que j’avais proposé d’ailleurs ? J’avançais prudemment vers toi. Tu t’étais mis en position assise. Le dos reposant sur plusieurs cousins, eux même sur le mur. Tu semblais m’attendre de pied ferme et ne pas avoir fait trop de folie de ton corps avec ta jambe en mauvais état. Une fois à ta hauteur je me retrouvais bête. Je ne savais pas ou poser le plateau. Je ne pouvais pas le poser sur tes cuisses.

Mince ! Où allais-je mettre ça ?!

Un petit vent de panique passa dans mon regard quand je m’en rendis compte et tu ris à ce moment là. Passant les mains sous le plateau tu déplias une partie en bois qui servait de pieds. Mais c’était parfait ça ! Il allait falloir que j’investisse dans ce accessoire merveilleux pour mes soirées solos au manoir ! Une fois les pieds dépliés, je posais alors délicatement le plateau juste au dessus de toi. C’était vraiment parfait comme cela il n’y avait pas de poids dessus.

         Bon appétit Monsieur ! J’espère que le menu vous conviendra !

Je me penchais en avant pour venir déposer un petit baiser sur ton front alors que je me dirigeais vers la place à tes côtés, faisant le tour du lit pour m’y rendre. Je ne savais pas si de profil tu pouvais voir mes fesses. Mais si c’était le cas, j’étais certaine que tu me le ferais savoir. Je m’assis alors sagement en tailleur à tes côtés attendant que tu commences à manger avant de piquer des choses sur ton plateau.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyLun 9 Nov 2020 - 3:15



Vers l'infini, et l'au-delà!
Raven ξ Peter 


C'était difficile de me retenir. De ne pas céder et d'aller plus loin. Néanmoins, je n'avais pas réussi à me retenir dans mon dernier baiser. Cela se voyait bien que je voulais aller plus, mais c'était la même chose pour la jeune femme. Après tout, elle suivait le mouvement de mon baiser. Même, je sentis sa main se glisser sur ma hanche et ainsi, toucher à mon boxer qu'elle baissait légèrement. Par mégarde ? Par envie ? Sans doute un peu des deux en réalité. Lâchant ses lèvres, j'avais tout de même pris le soin de lui mordre légère sa lèvre de façon sensuelle. Disons qu'avec tout ça, je n'avais pas réussi à me retenir également. Seulement voilà, la blonde était beaucoup plus sage que moi. Du moins, elle avait plus la raison en tête que le désir et l'envie. Se décollant, la mutante roulait sur le côté comme pour s'éloigner et elle pris même le soin de tirer la couette vers moi pour ne plus être en dessous. Comme cela, nos corps ne pourraient plus se toucher. Elle ne serait plus tenté. Quel dommage ... En même temps, je savais bien que Raven avait raison. Tout de même, on pouvait voir dans mon regard que j'étais déçu. Au moins, je pouvais admirer le corps au complet de la demoiselle maintenant qu'elle n'était plus sous la couette ... Ses longues jambes, la forme de sa poitrine et même, sa petite culotte rose en dentelle qui était assez transparente. Il fallait avouer que c'était difficile de ne pas la regarder et de l'admirer. On ne pouvait peut-être pas se toucher, enfin dans une certaine mesure, mais je pouvais toujours la regarder. C'était au moins ça. 

Hochant légèrement la tête comme quoi j'étais d'accord avec elle comme quoi c'était une véritable torture de ne pas se toucher, mon regard remontait jusqu'à son visage, à ses yeux. Je n'allais tout de même pas simplement regarder ces jolies formes. Ça ne se faisait pas vraiment et bien, je n'étais pas si pervers que ça non plus. Enfin, ça restait à voir hein. Avec l'enseignante, on avait toujours nos arrières pensées et nos envies soudaines. Je ne savais pas comment expliquer pourquoi nous étions ainsi. Peut-être parce qu'on ne se voyait pas assez souvent ? Peut-être parce que nous avions un certain ... manque ? Et par manque, je ne pensais pas seulement sur le point sexuel. Mais un manque d'attention, d'attachement et ... d'amour. Même si je ne voulais pas me l'avouer et la mutante non plus. C'était peut-être toutes ses réponses aussi. Si quelqu'un nous voyait, il nous trouverait sans doute un peu pathétique et accro au sexe. Baissant légèrement la tête, essayant de reprendre le contrôle de moi-même et de refaire descendre toute cette tension en moi, disons que c'était difficile avec la blonde pratiquement nue à mes côtés. Et là, la demoiselle s'étirait longuement en restant allongé sur le lit, sans couette pour se camoufler, comme si elle cherchait du courage pour se lever ou un truc du genre tout en lâchant un petit soupire. D'un bond, l'enseignante se levait du lit en se trouvant du courage pour aller préparer un petit plat à manger. Au moins, j'avais faim et cela nous faisait une bonne excuse de ne pas aller plus loin, autre que ma blessure. J'étais persuadé qu'à force, on aurait trouvé un moyen d'aller plus loin ... 

Se rendant à la porte de ma chambre, avant de partir pour aller nous préparer à manger, Raven pris le temps de se tourner vers moi et de me regarder en me pointant avec son index d'un air qui se voulait stricte, sévère, mais en même temps, un peu coquine je trouvais. La blonde m'interdisait de bouger sauf pour aller au toilette sinon, que j'allais avoir une punition. Suite à ces mots, à son regard et à son ton, je n'avais pas pu m'empêcher de rire. Fronçant légèrement les sourcils, je me demandais bien quel serait sa punition et j'étais presque tenté de lui désobéir ... En même temps, je ne voulais pas la décevoir ou la fâcher pour plaisanter. Même si je me doutais bien que la mutante ne serait sans doute pas en colère pour ça. De toute façon, je ne voulais pas vraiment bouger de là pour l'instant, ne voulant pas avoir mal à la jambe à cause de cette blessure. Et puis pour le moment, je n'avais pas besoin d'aller au toilette. J'attendrai de ressentir le besoin d'y aller pour bouger. 

« Je ne bouge pas, promis! Mais ... ça serait quoi la punition !? »

Bien évidemment, ma première phrase sonnait amusé alors que la seconde, était plutôt interrogatif. La demoiselle me fit un petit clin d'oeil avant de sortir de la chambre pour nous préparer à manger. La voyant partir, j'étais maintenant seul dans ma chambre. Observant les alentours, je ne pouvais pas faire beaucoup de choses. Lâchant un soupire de découragement, je commençais par replacer correctement mon boxer sous la couette. D'ailleurs, « le petit soldat » était toujours bien dressé. Peut-être que je devrais ... ? Non, quand même pas! Pas en sachant que Raven était juste à côté. C'était bizarre ... Et puis bon, j'avais tout simplement besoin de me changer les idées et l'excitation de mon corps disparaîtrait. Bon, c'était sûr que si je décidais de me ... Disons, « d'évacuer » le plaisir, j'aurais moins cette envie d'aller plus loin avec elle plus tard dans la journée. Mais non, je n'allais pas me faire une petite partie de plaisir en solo. Me redressant bien correctement pour trouver une position assise en étant confortable, j'essayais tout de même le plus possible de ne pas bouger la jambe. Pour l'instant, tout était correct. Bon, si j'attendais là en ne faisant rien, le temps allait vraiment être long ... Me tournant légèrement sur le côté, je m'étirais un peu pour atteindre ma table de nuit. Ouvrant le deuxième tiroir, je ramassais cette vieille « Gameboy » que j'avais trouvé dans une petite boutique. Ce petite console portatif, je ne l'avais pas connu à l'époque de mon enfance. Elle était sortie quelques années à peine plus tard. C'était une sorte de vieille nintendo, mais portable. C'était cool! D'ailleurs ... j'aurais préféré que la blonde ouvre ce tiroir et non le premier. Comme ça, l'enseignante n'aurait pas découvert tous mes préservatifs et tout ça. En même temps, je n'avais pas été très malin de laisser tout ça là.

Jouant à un vieu jeu de Mario Bros, mon attention était tellement captivé par le jeu que « mon petit soldat » était maintenant au repos. C'était arrivé sans que je m'en rende vraiment compte. Disons simplement qu'il fallait s'occuper et de ne pas avoir la plus jolie femme à côté de nous. Ça aidait beaucoup. Alors, que j'étais au bout milieu d'un niveau du jeu, j'attendis des bruits de pas arriver tout près. Raven avait terminé et elle arrivait bientôt dans la chambre. Cela avait eu pour effet de me déconcentré un peu et je n'avais pas réussi à sauter sur la prochaine plateforme dans le jeu. Bon ... De toute façon, maintenant que l'enseignante arrivait, j'allais ranger ce jeu. Je ne voulais pas trop qu'elle me voit avec ça. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que généralement, les femmes trouvaient ça un peu ringard les jeux vidéo ? Elle pourrait peut-être penser que je voudrais passer mon temps sur cette petite console plutôt qu'avec elle alors. N'ayant pas le temps de le remettre dans le tiroir avant qu'elle arrive, je le mis sous mon oreiller pour le dissimuler. 

La jeune femme entrait dans la chambre avec un plateau et ... Avec des vêtements disons le ... Assez provocateur! Pas trop non plus, mais on aurait dit un de mes fantasmes ou un de mes rêves. La blonde était habillée en infirmière, pas trop sexy et dévergondé, mais cela se voulait plutôt excitant. Sans doute que la demoiselle avait décidé de s'habiller comme ça à cause de la situation et parce que je l'avais appelé « infirmière » tout à l'heure. Mes yeux étaient ronds à cause de ma surprise de la voir ainsi, mais j'avais également un sourire, qui se voulait amusé, satisfait et un peu malin.  Je me frottai légèrement les mains en l'écoutant parler alors qu'elle s'approchait comme si j'étais heureux de la voir débarquer avec cette nourriture et que j'étais impatient de déguster tout ça.

« C'est parfait. J'ai une faim de loup. »

D'ailleurs, l'odeur me donnait encore plus faim. Je sentais mon estomac garouiller un peu. Heureusement que Raven ne pouvait pas l'entendre. Ça me ferait du bien de manger quelque chose. Alors qu'elle se penchait vers moi pour me donenr le plateau, la mutante semblait inquiète. Quoi ? Qu'est-ce qu'il y avait ? On aurait dit qu'elle ne savait pas où mettre le plateau. Qu'elle avait peur de les mettre sur les jambes pour ne pas mettre du poids sur ma blessure. Donc, elle ne savait pas que ... ? Ne pouvant pas m'empêcher de rire, je passais mes mains sous le plateau pour déplier les pattes de ce dernier.

« Et voilà. C'est pratique hein ? »

Déposant les pattes pliés de chaque côté de mon corps, le plateau était juste au-dessus de mes jambes et le plat se trouvait face à moi avec un café. Immédiatement, je pris la tasse pour en prendre une gorgée. Je crois que j'avais plus soif que faim sur le coup. Disons que j'avais la gorge un peu sèche. Gardant son rôle d'infirmière, elle m'appelait monsieur, me souhaitant bonne appétit et comme quoi elle espérait que le tout me plaise. C'était parfait! Plus que parfait même. Je n'en avais pas demandé autant. Oeufs, saucisses, fruits, café et, etc. Se penchant pour me donner un baiser sur mon front, je déposais la tasse de café sur le plateau en lui souriant. C'était à ce moment-là, alors que la blonde se redressa, qu'elle fit le tour du lit pour venir me rejoindre et que j'avais remarqué que ... Enfin, son habit d'infirmière ne camouflait pas beaucoup de choses en arrière. Son dos était pratiquement dénudée tout comme ses fesses. D'ailleurs, elle ne portait plus sa petite culotte. Un string ? Comme je l'avais seulement vu de profil, je n'avais pas vu voir beaucoup de choses, mais du peu que j'avais vu, ça me plaisait un peu trop. Voyant ça alors que j'étais en train d'avaler ma gorgée de café, je m'étouffais légèrement, pris par surprise de voir ses fesses dénudés et je toussais légèrement à cause de ça. 

« Ça va, ça va. Je ne m'attendais pas à voir une si jolie vue, c'est tout. »

Affichant un léger sourire en coin alors que mon regard était posé sur la demoiselle, elle qui était venu s'asseoir sur le lit, je détournais mon regard pour regarder mon plat. Bien évidemment, j'avais fait référence à ses fesses ... Prenant la fourchette, je commençais à prendre une première bouchée. Savourant cette bouchée, je n'avais pas pu m'empêcher de fermer les yeux et de gémir légèrement à cause du goût délicieux. Bon d'accord, ce n'était pas de la grande gastronomie, mais c'était toujours bon et encore plus que ça faisait plusieurs heures qu'on avait rien avalé. 

« C'est délicieux. C'est vraiment parfait. Vous savez bien prendre soin de votre patient infirmière. »

Bien évidemment, je m'amusais à jouer le jeu du patient-infirmière tout comme elle, mais mes premiers mots étaient sincères. La jeune femme avait même pris le temps de couper la banane en morceau ainsi que les fraises. Elle avait réellement pensée. Prenant quelques bouchés de mon plat en dégusant un peu tout, je m'arrêtais de manger pour poser mon regard vers elle.

« Vous savez comment vous y prendre, infirmière, avec les hommes. Bon petit déjeuné au lit, vous êtes au petits soins, votre tenue ... Vous devez attirer beaucoup d'hommes. »

En effet, Raven savait comment s'y prendre pour séduire et jouer avec son charme, je devais le reconnaître. D'ailleurs, est-ce que c'était quelque chose qu'elle faisait souvent ? La blonde semblait si à l'aise pour jouer la carte de la séduction. Elle avait de forts atouts et la mutante savait très bien les utiliser, les mettre à son avantage et dévoiler ses jolies formes. Combien de fois avait-elle fait ce genre de choses ? À dire vrai, c'était une question à laquelle je ne voulais pas de réponse. Je préférais même ne plus y penser. À la place, je commençais maintenant à tendre ma fourchette vers l'infirmière pour commencer à la nourrir en commençant avec un morceau de banane.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyLun 9 Nov 2020 - 22:14

 
Vers l'infini et au-delà ! × ft. Raven & Peter
 
« Ce serait quoi la punition ? » Je t’avais laissé là, seul dans ta chambre sur cette question ne m’étant contenté que de te tirer la langue. Te laisser imaginer une punition à la hauteur de tes méfaits serait encore mieux que de te donner l’exemple d’une punition. Bon. Effectivement nous étions plus sur une punition dont la sanction serait a effectuer nu mais …. Non je préférais faire courir ton imagination. Cela pouvait t’entrainer dans encore plus de travers que je n’aurai pu le dire. Je serai tout de même resté dans le classique de la fessée mais je ne savais pas si j’avais vraiment envie de t’en donner une. C’était plutôt l’inverse. En recevoir une ne m’aurait pas grandement dérangée. Au contraire … Il fallait que j’arrête de penser à ça


En même temps … vu la tenue que je portais … C’était clair que j’y pensais. Sinon j’aurai revêtue une tenue toute simple, blanche et rouge, avec une jupe descendant jusqu’aux genoux, un peu comme il y a une cinquantaine d’années. Non. J’avais opté pour cette délicieuse petite tenue qui ne demandait qu’à être arrachée. Si je voyais que la tension était trop forte je muterais encore pour faire en sorte que mes fesses soient couvertes. Je ne voulais pas non plus être la cause de na non-accélération, voir de la dégradation de ton mal. Une fois le plateau correctement installé je rajoutais tout de même en souriant en coin.


-          Mangez donc Monsieur.


Je pouvais attendre. Même si j’avais à la base préparer ce petit déjeuner pour deux, mais j’aurai compris que tu le manges à toi tout seul. Tu avais subi un choc physique et tu avais besoin de reprendre des forces pour espérer que tu puisses guérir le plus rapidement possible. Je ne savais combien de temps cela allait prendre mais je tapais bien sur un bon mois. Un mois sans … sans toi ? Ouille. Cela allait être dur. Mais je savais que j’étais capable de tenir. Si je ne te voyais pas c’était bon. En revanche … Si je passais du temps avec toi c’était bel et bien foutu.


J’avais bien évidemment entendu la petite quinte de toux que tu avais eu en buvant ton café. Au moins là j’étais sûre que tu avais vu mon côté verso et le peu de vêtements qui composait cette face de moi-même. Assise sur le lit je te regardais malicieusement alors que je glissais une main dans mes cheveux tout en t’observant manger. Visiblement tu avais l’air d’apprécier ce que j’avais fait pour toi et tu l’ignorais mais cela m’allait droit au cœur. On voyait que tu étais sincère et que tu ne cherchais pas à me flatter.


-          Une jolie vue rien que pour vous Monsieur. Mais ne vous étouffer point je vous en prie.


C’était bien la première fois que je m’habillais de la sorte surtout avec un homme. D’habitude je ne jouais pas de la sorte. Je ne restais de toute façon pas assez longtemps pour jouer et avoir une telle complicité avec un membre du sexe opposé. Même … avec les femmes j’avais du mal à en être proche. Sans doute avais-je été trop entourée par des hommes ? Ou bien … Que je m’entendais tout simplement plus facilement avec ces derniers. Je me penchais vers toi pour déposer un petit baiser sur ton biceps, restant très douce. Toujours. La sauvagerie ce n’était pas pour maintenant.


Je me redressais alors par la suite, me décalant un peu pour me mettre sur le côté de toi afin de pouvoir te voir manger. Je ne savais pas trop pourquoi. J’aurai pu rester à tes côtés mais dans ce cas là j’aurai été privé de ce spectacle où tu dévorais avidement ce qui était posé sur ton plateau. Je regardais peut-être avec un peu trop d’insistance tes toasts beurrés alors que tu me dis sortir de ma contemplation je secouais la tête avec amusement prenant un air de femme innocente. Et … Je ne mentais pas.


-          Vous êtes mon premier patient depuis bien longtemps Monsieur Quill. J’espère vous satisfaire du mieux que je peux. Quand au reste …
*
J’haussais les épaules nonchalamment regardant un l’air un instant avant de reposer le regard sur toi ne pouvant m’empêcher de jouer de la situation. Décidément j’aimais beaucoup trop jouer avec toi. Nous étions mal barrés.


-          Je plais certes aux hommes mais pas seulement à eux … Aux femmes aussi.


Je me mis momentanément sur mes genoux en posant mon index sur ton nez, geste dont tu avais l’habitude maintenant et que je prenais plaisir à faire. Néanmoins cette fois ci je le tapotais également comme pour souligner encore plus de malice que d’habitude. Je me rassis correctement posant mes fesses nues sur la couette, plaçant mes jambes élégamment sur le côté. Je mordais également ma lèvre prenant mon air de ne pas y toucher. Après tout tu avais bien vu ce qu’Ursula m’avait fait sur scène. Et encore, je n’étais pas du tout consentante. Je n’avais jamais laissé une femme me toucher de la sorte avant elle. Je savais que c’était assez étonnant mais c’était la stricte vérité. Je n’avais toujours qu’aimer des hommes.


Tu piquas alors un bout de banane de ta fourchette et tu décidas enfin de partager ton repas ! Moi aussi j’avais faim mais je ne préférais rien dire. Voyant l’aliment que tu approchais de ma bouche j’haussais un sourcil surprise. Tu avais bougé toutes les pommes qui se trouvaient sur le dessus pour venir me donner spécifiquement un bout de banane. Je n’avais pas le souvenir particulier de t’avoir dit que j’aimais particulièrement cela. J’ouvris alors lentement ma bouche prenant en bouche le bout de fourchette que tu me tendais peut-être un peu trop sensuellement pour une pauvre fourchette. Je mangeais rapidement la petite béquée que tu venais de me donner.


-          C’est intéressant comme choix. Une banane ? Chercheriez-vous à me faire passer un message Monsieur Quill ?


Je levais les bras en l’air pour remettre correctement mon espèce de petit accessoire de tête qui avait un peu bougé lorsque je m’étais levée pour venir tapoter ton nez. Une fois chose faite j’en profitais pour te piquer un toast avec un peu de beurre  te défiant du regard. J’étais prête à te laisser tout le reste, même les quatre saucisses. Et d’ailleurs … A tout bien y réfléchir … Si tu avais vraiment voulu me faire passer un message tu aurais choisi l’une d’entre elle piquée au bout d’une fourchette non ? Oui. Surement. C’était encore moi et mon esprit si mal placé !
Je grignotais alors le toast me retenant de le dévorer devant toi. Je préférais ne pas me montrer trop affamé devant toi. Après tout c’était la première fois que nous mangions ensemble. La pizza d’hier soir ayant été interrompue. Certes il y avait eut la fois avec Rocket et Groot ou je savais que j’avais peut-être un peu abusé sur les pancakes … Mais à ce moment là tu n’avais pas un trou dans la jambe. Je préférais ne plus y penser.


-          Votre médecin m’a dit de faire attention à votre cholestérol Monsieur … Je sais que ce n’est pas vraiment recommandé les saucisses au petit déjeuner mais … La livraison de fruits et de légumes de la semaine ne semble pas encore être arrivée…


J’espérais que mon message était assez clair mais j’en doutais franchement. Je ne voulais dire par cela que tu étais gros. Il était d’ailleurs tout à fait possible d’avoir du cholestérol sans forcément manger ce qu’ici aux USA ils appelaient tous « Junk food ». Même si .. J’avais quelques doutes concernant ton alimentation. Déjà avec les canettes de coca que j’avais vu lors de ma première visite, mais également pour l’anniversaire Charles où le frigo était presque vide quand j’y avais déposé tout mon petit bazar, puis une fois aujourd’hui. Vous aviez l’air d’être en flux assez tendu concernant le stock de nourriture sur le vaisseau. Peut-être que vous ne vous étiez pas encore fait au système humain…. Ou peut-être que vous mangiez tout simplement tout le temps à l’extérieur. Et … J’étais persuadée que tu n’étais absolument pas le genre à manger une simple salade verte avec deux tomates. Remarque … Je ne pouvais pas te jeter la pierre. Je n’étais pas non plus une fille à salade. J’étais plutôt le genre burger avec patatoes et sauce qui dépasse de partout. Très sain aussi me direz vous. Néanmoins j’aimais beaucoup les fruits et les autres légumes. A vrai dire il n’y avait que la salade qui ne me plaisait pas …


-          Peut-être pourriez-vous indiquer à nouveau au livreur vos préférences afin qu’il puisse peut-être … Compléter votre commande non ?


Le message était pour celui là en tout cas des plus clairs je l’espérais. Et si je savais ce que tu aimais je pourrais même avoir une espèce d’excuse pour venir ici. Les bras chargés de fruits et légumes en tout genre pour la « guérison du guerrier ». Cela aurait une excuse parfaite ! Je savais bien que Rocket m’avait dit que je n’avais pas besoin d’excuse pour venir et que j’étais toujours la bienvenue je n’étais toujours pas très à l’aise avec cette idée. Je rajoutais également d’une voix qui se voulait un peu coquine :


-          Qui sait … Comme ça votre infirmière personnelle pourrait passer pour vous faire une livraison à domicile également…


Je laissais ma voix trainer vers la fin de ma phrase alors que je mordais cette fois ci avec envie dans ce pauvre toast beurré qui n’avait fait de mal à personne. Je tendis également la main vers ta tasse à café que tu avais posé l’espace d’un instant. Je la saisis pour venir en boire une seule petite gorgée avant de la reposer devant toi. Je me moquais totalement de partager la même tasse avec toi, et j’espérais que de ton côté aussi cela ne te pose pas de problème.


-          En tout cas … Préparez vous à souvent recevoir des messages de votre infirmière qui va s’inquiéter de votre santé à peine aura-t-elle posé le pied dehors. Soyez-en sur Monsieur Quill …


Effectivement, cette fois ci je ne te laisserai pas ne pas me donner de nouvelle pendant près d’une semaine. Même si j’allais passer pour la fille chiante et collante je prenais le risque. Il fallait absolument que tu te remettes ! Et vite ! Déjà que je me sentais coupable … Ce n’était pas le moment que tu sois trop longtemps handicapé. 


(Je m'endormais en postant je n'ai pas réussi à relire ... Pardonne moi ! )


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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyMer 11 Nov 2020 - 0:29



Vers l'infini, et l'au-delà!
Raven ξ Peter 


Enfin, c’était l’heure de manger. Bon, pas que j’avais trouvé le temps long, mais disons que mon estomac était vide. J’avais besoin de force et maintenant que j’avais pris du repos, il me restait plus qu’à manger pour être en forme. De toute façon, ce n’était pas comme si je pouvais faire autre chose. Ce n’était pas aujourd’hui que j’irais courir un marathon. La jeune femme avait pensé à tout et même à mettre un habit qui convenait tout à fait à la situation. Un habit d’une infirmière. Pas trop provocante, mais quand même. L’intention était là. Ça me plaisait bien ce petit jeu qu’on était en train de jouer entre nous. Comment on disait déjà … un jeu de rôle ? Une fois le plateau bien installé sur moi ou plutôt, au-dessus de moi à cause des pattes que j’avais pris la peine de déplier, mon infirmière personnelle m’ordonnait de manger tout en souriant. Lui rendant son sourire, j’avais commencé par boire une petite gorgée de café.
 
Je n’étais pas dupe. Je savais bien que Raven avait remarqué que j’avais vu ses fesses qui n’étaient pas couvertes. En même temps, si la mutante avait fait en sorte de ne pas les couvrir, c’était pour que je les regarde, non ? Est-ce que la blonde souhaitait même … plus ? Peut-être bien … En même temps, c’était difficile avec ma jambe, ma blessure et si je n’étais pas dans cet état, cela ferait déjà un petit moment qu’on aurait déjà eu des ébats sexuels. C’était tout de même étrange parce qu’il y avait quelque chose d’excitant de ne pas pouvoir aller plus loin. C’était assez contradictoire. Bref, je ne devais pas trop y penser et de toute façon, mon ventre me ramenait à l’ordre. Alors que je commençais à manger, l’infirmière s’installait sur le lit en position assise en me regardant manger. Cette dernière me fit savoir que la jolie vue était seulement pour moi, mais que je devais attention de ne pas m’étouffer. En effet, c’était sans doute ma soudaine toux et mon regard qui m’avait trahi concernant ses jolies fesses. Hochant simplement la tête, cela voulait dire que bien évidemment, je ferai attention de ne pas m’étouffer alors que la blonde approchait son visage, ses lèvres, en direction de mon biceps pour y déposer une doux baiser. Raven jouait très bien l’infirmière douce et docile … J’aimais beaucoup. J’aimais beaucoup aussi son côté sauvage et intense. Je ne saurais dire quelle facette d’elle j’appréciais le plus tant les deux m’attiraient. Cela dépendait de la situation et de mon humeur du moment sans doute.
 
Alors que la jeune femme se décalait un peu pour pouvoir m’observer, je commençais à déguster mon œuf suivi d’un morceau de saucisse bien cuite. La mutante secouait la tête suite à mon questionnement d’une façon amusée et avec un regard qui se voulait si doux et innocent à la fois. Encore une fois, la blonde jouait la fille soumise à la perfection. Me répondant comme quoi j’étais son premier patient depuis un bon moment, elle espérait pouvoir me satisfaire pleinement. C’était alors que je m’interrogeais … Est-ce que cela voulait bien dire qu’elle n’avait pas eu de relation depuis longtemps ? Enfin, par relation, je voulais plutôt dire relation comme la nôtre. Pas un simple coup d’un soir. On était beaucoup plus que ça tous les deux. Fronçant les sourcils alors que je mâchais ma bouchée, mon regard était rivé sur elle alors que la demoiselle semblait être amusée en voyant mon questionnement. Qui plus est, cette dernière ajoutait qu’elle plaisait autant aux hommes qu’aux femmes. Encore une fois, j’aurais bien pu encore m’étouffer, mais j’avais avalé juste au bon moment le morceau de saucisse dans ma bouche. Tout de même, mes yeux devenaient ronds, un peu pris par surprise par sa réponse. Même si en réfléchissant bien, cela ne m’étonnait pas tant que ça. Je me souvenais de cette danseuse au club, qui s’était un peu trop amusé avec le corps de Raven. Enfin, ce n’était pas son véritable corps à ce moment-là, mais quand même. Justement, imaginez si la mutante aurait pris sa véritable apparence d’humaine blonde, cela aurait été pire, non ? L’infirmière se mis à genoux sur le lit et déposait son index sur mon nez qu’elle tapotait à quelques reprises d’une manière innocente et amusée, alors que je l’observais de haut en bas, en souriant.
 
« Je ne peux pas être plus satisfait que je le suis en votre présence. »
 
Suite à mes mots, je piquais un morceau de banane avec ma fourchette pour l’offrir à la jeune femme. Elle devait bien avoir faim tout comme moi. De toute façon, je n’allais pas manger tout le plat à moi tout seul. De toute façon, ma mère m’avait appris les bonnes manières qui étaient le partage. J’étais prêt à partager beaucoup de choses avec Raven … Approchant son visage vers la fourchette, la blonde pris son temps pour ouvrir sa bouche, pour venir chercher la banane, coincée dans la fourchette et de l’avaler. Bon d’accord, je me faisais peut-être des idées en la regardant faire et en m’imaginant autre chose, mais à la base, je n’avais pas choisi une banane pour cela. N’avait-elle pas déjà manger une banane dans le vaisseau quand elle était venue avant ? Je n’étais plus certain … Quand on vieillit, la mémoire nous faisait un peu défaut faut croire. Riant légèrement face à son commentaire, la jeune femme avait pensé à la même chose que moi.
 
« Peut-être bien. »
 
Tout comme elle, je prenais un air amusé en disant ces mots. J’aimais bien laisser un peu de mystère et laisser son imagination parler à ma place. Même si à la base, je n’avais pas donné un morceau de banane pour une quelconque allusion de ce genre. De mon côté, j’avais déjà avalé plusieurs choses de mon plat : plusieurs morceaux de pommes, des œufs, saucisses et, etc. J’adorais les déjeuner et encore plus au lit avec la demoiselle. La jeune femme me disait que le médecin lui avait spécifié de faire attention à mon cholestérol. Ah bon ? Est-ce que j’allais vraiment m’en soucier ? Sans doute pas … Quand elle me parlait que les saucisses n’étaient pas vraiment recommandées dans tout ça, je n’avais pas pu m’empêcher de prendre une bouchée d’une saucisse en ayant un regard qui se voulait de la défier. Comme pour lui faire comprendre qu’il m’en faudrait beaucoup pour que je fasse vraiment attention à ce que je mange. D’accord, j’allais peut-être réduire un peu les portions, mais quand même, il ne fallait pas abuser non plus. Je n’allais quand même pas commencer à manger des salades et ce genre de truc à chaque jour!

Écoutant attentivement les mots de la blonde, ce morceau de banane avait sans doute ouvert l’appétit de Raven parce que cette dernière vint chercher un toast beurré pour en prendre une bouchée. Tant mieux, la nourriture était à elle aussi. De plus, c’était elle qui avait préparé tout ça. J’aimais bien le fait qu’elle viendrais me faire une livraison à domicile de nourriture … Cela me ferait des occasions de la voir.
 
« J’aimerais bien que mon infirmière personnelle me fasse des livraisons à domicile … Mais pas seulement de la salade, des fruits et des légumes hein. N’oubliez pas que vous m’avez dit que vous suivrais mes ordres mademoiselle … »
 
Cette fois-ci, c’était moi qui avait un air plutôt malin et coquin. Même, je venais déposer mon index contre son nez pour la tapoter comme la blonde me l’avait fait quelques minutes plus tôt. La jeune femme pris la tasse de café pour en prendre une gorgée. Cela ne me gênait pas du tout et une fois qu’elle déposait la tasse, je la pris à mon tour pour prendre une gorgée. On aurait dit que de la voir boire m’avait donné soif tout d’un coup … C’était souvent comme ça dans les contacts humains. Quand on voyait quelqu’un faire quelque chose, on voulait ou on faisait la même chose. C’était pareil pour les bâillements. Déposant la tasse sur le plateau, je pris tout de même le soin de le laisser près d’elle au cas que Raven en voudrait encore. Alors que je m’attaquais à une toast, l’infirmière me fait savoir qu’elle me laisserait des tas de messages dès qu’elle mettrait le pied dehors comme elle serait constamment inquiète. Lâchant un léger rire amuser, cela ne me dérangeait pas du tout, au contraire même.
 
« Je ne crois pas que vous aurez besoin de vous inquiéter mademoiselle … Mais, vous pouvez m’harceler n’importe quand. Que ce soit le jour ou la nuit. »
 
Même si j’avais dit cela d’un ton amusé, je le pensais sincèrement. J’étais particulièrement touché par le fait que Raven s’inquiète pour moi. Ça me touchait droit au cœur. Néanmoins, je l’avais déjà remarqué hier avec ces pleurs quand elle avait cru que j’étais mort à cause de cette bombe dans le vaisseau des Kree. Piquant un morceau de saucisse avec ma fourchette, je le tendais en direction de la mutante. Elle n’avait pas beaucoup manger et c’était à son tour de manger un peu. Je ne voulais tout de même pas manger.
 
« Vous devez manger vous aussi pour reprendre des forces et être en forme. Si vous voulez bien vous occuper de moi. »
 
Encore une fois, on pouvait voir un petit sous-entendu dans ma dernière phrase. M’occuper de moi comment ? Ah oui … En me déshabillant et en me … Non d’accord, il ne fallait pas que je pense à ça maintenant, c’est vrai. Dit donc, j’étais vraiment un véritable pervers en sa présence. Raven me mettait dans tous ces états. En même temps, la blonde ne m’aidait pas vraiment. Finalement, je lui laissais la fourchette comme pour lui dire que j’avais assez mangé et que je lui ordonnais qu’elle mange à son tour. À bien y penser, étais-ce un message subtil ce qu’elle venait de me dire ? Le fait de m’envoyer des messages et tout, est-ce qu’elle m’en voulait de ne pas lui avoir envoyer de messages pendant près d’une semaine ? Peut-être qu’elle l’avait sous le cœur … Je ne savais pas trop. C’était sans doute pour ça que je lui disais mes prochains mots.
 
« Quand j’irai mieux avec ma jambe. Si ma belle infirmière le souhaite, on pourrait peut-être, aller manger rien que tous les deux dans un restaurant ? Ou … encore mieux, aller voir un film au cinéma ? »
 
J’avais changé d’idée par rapport au restaurant à cause de cette histoire de cholestérol et je savais bien que Raven m’en reparlerait. Un cinéma avec la blonde, ça pourrait être bien, non ? Surtout que je n’avais pas remis les pieds dans un cinéma depuis que j’étais gamin. Et puis … les hommes avaient pour habitude d’amener les femmes qui leur plaisaient au cinéma, non ? Attend … était-ce une sorte de rencard ? On faisait vraiment les trucs à l’envers dans notre relation parce que disons qu’on avait passé l’étape du rencard. À dire vrai, on n’avait jamais réellement eu de rendez-vous ou quelque chose de ce genre-là. Que des missions, des visites ou bien il y avait toujours quelqu’un avec nous. Là, je proposais vraiment de faire une sortie avec elle, juste elle et moi, pour pouvoir passer du bon temps. Donc, oui, j’imagine que c’était un premier rencard. En espérant qu’elle le veuille. De toute façon, mon infirmière personnelle ne pouvait pas dire non, elle devait obéir à mes ordres et respecter mes désirs, non ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyMer 11 Nov 2020 - 15:43

 
Vers l'infini et au-delà ! × ft. Raven & Peter
 
Peut-être bien que tu avais choisi la banane ? C’était même sur ! Tu étais presque encore plus vicelard que moi. Enfin … Je ne l’étais pas non plus disons que j’appréciais être dans les bras d’un homme et le plaisir que l’on pouvait ressentir. Et … Il fallait dire qu’avant toi il y a une petite dizaine de jours je n’avais fréquenté personne depuis 1984. Bon certes il y avait eu un bon dans le temps mais tout de même. Plusieurs fois ... avec Hank nous avions … faillit … Mais ce n’était jamais arrivé. C’était peut-être aussi la raison de ma sauvagerie lorsque j’étais avec toi.  Mais ce qui était certain c’était que tu me plaisais énormément, aussi bien physiquement que mentalement. Je prenais un malin plaisir à jouer avec toi de la sorte. Je n’avais pas l’habitude de jouer la femme docile et même de pratiquer les jeux de rôle mais il fallait bien reconnaitre que jouer avec toi était extrêmement plaisant. 

-          Malheureusement pour vous, ou pour nous, je ne sais pas. Je vais devoir me contenter de la banane de ce bol...

Je laissais ma voix trainer sur la fin de ma phrase comme si elle attendant un "mais". Je t’adressais un petit clin d’œil alors que je finissais tranquillement le toast que je t’avais préalablement chapardé dans l’assiette mon estomac criant famine mais ne faisant étonnamment absolument aucun bruits. C’était étrange d’ailleurs. Peut-être que je n’avais pas réellement faim ? Pourtant, vu la vitesse à laquelle j’avais ingurgité le toast j’étais sûre et certaine de vouloir manger. 

Je voyais bien en tout cas que tu avais l’air de te moquer de ce que je venais de dire concernant les recommandations du médecin à propos de ton taux de cholestérol. Tu avais l’air de t’en contre fiche. En même temps … Il fallait que je m’y attende. Tu n’étais pas vraiment le genre d’homme à faire attention à ce qu’il mangeait.  Comme quoi, ton côté céleste ne t’avait pas fait invisible. Le gras était dorénavant ton principal ennemi sur Terre. 
Et histoire de me narguer un peu plus tu pris un bout de saucisse. Je te regardais sévèrement en fronçant les sourcils alors que je me hissais sur mes fesses pour pouvoir moi aussi prendre un bout de saucisse avec mes doigts. J’avais pris le plus gros. Je l’enfournais rapidement dans ma bouche puis toujours à genoux histoire de bien t’allumer pour me venger je passais sensuellement ma langue sur mon pouce et mon index qui avaient tenu le bout de saucisse. Puis je finis par lécher mes lèvres du bout de ma langue, prenant, bien évidemment tout mon temps.

-          C’est vrai que c’est bon. Ca serait dommage de s’en priver.

Allez… Raven … Encore un petit sous-entendu. J’avais l’impression que presque à chacune de nos paroles nous pouvions les prendre à double sens. C’était assez incroyable d’ailleurs de notre part à tous deux mais cela m’amusait grandement à défaut de pouvoir faire autre chose nous jouions avec les mots l’un comme l’autre. De manière plus ou moins subtile certes, mais ce n’était pas le plus important.

Je fis tout de même la moue quand tu évoquas les fameuses livraisons. J’étais très contente de savoir qu’elles pouvaient avoir lieu mais concernant le contenu des paquets je ne préférais pas m’engager. Après tout, si je te ramenais des fruits et des légumes, tu n’allais pas les laisser pourrir et les gaspiller non ? A moins que … Je fronçais un peu le nez quand tu me rappelas gentiment que j’étais à tes ordres. Ah oui mince j’avais tendance à vite reprendre le dessus. Il fallait que je me calme et que je te laisse mener la danse et me soumettre à tes ordres. Quels qu’ils soient j’étais prête à obéir, comme la gentille et docile petite infirmière que j’étais en ce moment. La surprise se lut tout de même sur mon visage quand ce fut toi qui vint tapoter mon nez. Tu utilisais un de mes tics contre moi ! Petit malin va ! Un doux rire s’échappa d’entre mes lèvres alors que je dis juste après :

-          Monsieur Quill vous vous jouez de moi !

Je te tirais la langue alors que je te fis un petit signe négatif de la main en te disant que je ne voulais plus du café. J’avais bien vu ta façon avide d’en boire. Tu avais surement très soif et il était vrai que je n’avais pas prévu de verre d’eau ou de jus de fruits. De toute façon je n’avais pas trouvé la moindre trace d’une brique de jus de fruits dans le frigo ou les placards. J’hochais cependant la tête avec sourire lorsque tu me confessas que je pouvais te déranger à n’importe quel moment du jour ou de la nuit.

-          Je prends note de ces informations Monsieur … Et je n’hésiterai pas croyez moi.

Oui. Bon. D’accord j’avais dis pour te faire passer un petit message. J’espérais que tu avais compris que tu pouvais effectivement m’envoyer des messages. Que cela ne me dérangeait pas au contraire. Je me souvenais encore des battements qu’avaient fait mon cœur quand j’avais reçu ta proposition de venir piloter le vaisseau. La moindre notification déclencherait un grand sourire j’en étais sûre.

Cette fois ci lorsque tu me tendis la fourchette il y avait un petit bout de saucisse. Visiblement mon petit numéro avait eut l’air de te plaire. J’ouvris alors la bouche pour accueillir la fourchette faisant lentement coulisser mes lèvres son long. Une fois le bout en bouche je le mangeais avec amusement. Lorsque tu serais en forme je sentais que nos retrouvailles sur le plan intime allaient être explosives ! Peut-être même que cette excitation mutuelle nous entrainerait trop rapidement vers la fin mais je ne me faisais pas de soucis quand à notre volonté à tous les deux de remettre le couvert.

-          Oh ne vous inquiétez pas Monsieur. Je suis en forme, et mes formes ne sont là que pour vous plaire.

Je n’arrivais plus à me souvenir dans quel film ou série j’avais entendu cette réplique, ou du moins une réplique semblable dont le sens était proche. Je doutais. J’étais presque sur que c’était un film avec une princesse qu’encore une fois les élèves du manoir m’avaient fait regardé. Je ne me rappelais d’ailleurs que de cela avec cette petite formulette que j’avais retenu car je la trouvais fort amusante. Je n’avais pas eu l’occasion de la sortir depuis que j’avais vu le film… Mais là … La perche était beaucoup trop grosse pour que je ne la saisisse pas. Je posais un regard malicieux vers toi alors je me mordais ma lèvre inférieure lentement, un regard brulant posé sur ta personne de manière, je devais bien le reconnaitre, assez provocante. Je fus cependant vite rattrapée par ce que tu venais de dire.

Une sortie ? Ensemble ? Dans un lieu public ? Rien que tous les deux ? Oh, cela Monsieur Quill sonne comme un rendez-vous. Néanmoins je gardais ces phrases pour moi me contentant de sourire en hochant vigoureusement la tête.

-          Je suis partante, bien évidemment. Vos désirs sont des ordres Monsieur Quill.

Evidemment je n’avais pas besoin d’être sous une contrainte de n’importe quelle sorte pour accepter une sortie au cinéma avec toi. A vrai dire … Depuis mon arrivée dans ce siècle je n’y avais pas remis les pieds. Tout devait avoir changé depuis les années 80. J’étais même presque excitée à l’idée de m’y rendre. C’est fou comme quelque chose d’aussi simple pouvait déclencher de telle envie en moi. 

-          Je suis libre les soirs de semaines et les week-ends.

A vrai dire … A part donner des cours à l’Institut, m’entrainer pour ne pas perdre la main et mes capacités physiques je ne faisais pas grand-chose. Ah si ! J’avais récemment pris des cours de cuisine mais ils s’étaient finis en catastrophes carbonisées…. Enfin, mon emploi du temps n’était pas bien chargé et j’avais hâte de te revoir même si il fallait que j’attende longtemps avant que tu ne puisses avoir récupérer toutes tes vigoureuses forces.

J’avais certes des réunions parents professeurs de prévues pour le mois suivant mais avec un peu de chance la date que tu me proposerais ne tomberait pas sur ces jours là. Je ne les avais plus en tête. A vrai dire je ne savais même plus si j’en avais parlé à mes élèves. C’était une véritable corvée pour moi. Je détestais ces temps de rencontre avec les parents. Certains étaient comment dire … des fans. Et au final je devais signer plus d’autographes que de carnets de correspondance ou de bulletin. Evidemment certains se retenaient et nous pouvions avoir une véritable conversation concernant les élèves … Mais bien souvent cela ne servait à rien. Je ne voyais pas pourquoi Charles nous obligeait à faire ces temps de rencontres. D’autant plus que lui se contentait d’un petit discours de bienvenue ponctué d’une ou deux phrases bien sages. Les parents … C’était à nous de nous les taper par la suite. 
Logan, Hank, Ororo, Piotr et moi étions ravis. Bon d’accord avec Logan nous étions peut-être les seuls à nous plaindre … Mais bon. Nous étions au moins deux ! Mais lui, contrairement à moi, n’hésitais pas à renvoyer un peu sur les roses les parents quand ils commençaient à l’énerver un peu trop. Et il y avait toujours l’excuse de « C’est normal ! C’est Wolverine ». Et moi hein ? Ce n’était parce ce que j’avais eu le malheur de sauver un président des Etats-Unis il y a cinquante ans que je devais souffrir ! Bon … Oui … Souffrir n’était pas le bon mot mais peut importe.

Et puis mince ! Même si tu me proposais cela sur un temps de réunion j’annulerai en prétextant une urgence. J’arriverai bien à inventer un mensonge sur le coup … Et j’étais persuadée que je pouvais y impliquer Logan. Si nous pouvions avoir tous les deux une bonne excuse pour nous défiler … Nous ne cracherions pas dessus.

-          Vous savez nous pourrions aller voir un film puis manger quelque part si vous le souhaitez.

Et après nous rentrerions chacun chez nous après avoir été bien sage en respectant les codes sociaux c’est-à-dire pas de baiser avant le troisième rencard. Ce n’était pas ça dans les films ? Bon … On avait certes un peu beaucoup pris de l’avance, mais ce n’était pas grave non ? Après tout.. Nous n’étions pas des humains classiques. Pourquoi avons-nous besoin de rentrer dans des cases ?

-          Enfin. C’est vous qui décidez. Je suivrais vos ordres et vos désirs Monsieur.

Je souriais, toujours à genoux devant le plateau saisissant un morceau de pomme coupée. Il fallait les manger avant qu’elles ne s’oxydent. Je me penchais alors un peu sur le côté faisant bien entendu exprès de laisser un peu dévoiler mes fesses dans le mouvement. Je mis le bout de pomme dans ma bouche puis je me penchais vers toi, posant une main à côté de ta hanche, sur le lit pour prendre appuis. Bien cambrée comme il fallait je mis ma tête face à la tienne et rapprochais mon bout de pomme de ta bouche afin que tu puisses en attraper un bout. Il fallait surtout que je fasse attention à ne pas toucher ta jambe et à ne pas renverser le plateau. 
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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyVen 13 Nov 2020 - 18:58



Vers l'infini, et l'au-delà!
Raven ξ Peter 


Bien évidemment, j’avais compris l’allusion que faisait la jeune femme en disant qu’elle devrait seulement se contenter de la banane de ce bol. En effet, c’était assez regrettable … Tout ce petit jeu qui s’était installé entre nous, tous ces mots à double sens que la blonde disait, me faisait quelque chose. Des frissons parcouraient mon corps, des frissons agréables. Raven savait parfaitement comment se faire désirer. Elle était vraiment douée dans ce domaine. Son petit clin d’œil plutôt aguicheur ne faisait que me le confirmer alors que je me contentais de ravaler ma salive tout en continuant de l’observer. Disons simplement que j’étais bouche bée face à ces propos et que je ne savais pas trop quoi dire. Quoi, la mutante avait réussi à me faire taire pour quelques minutes ? Sans que je réplique quoi que ce soit ? Fallait croire que oui, ce n’était pas la première fois que ma jolie infirmière personnelle réussissait cet exploit. Me révélant ensuite que je devais faire attention à ce que je mangerai, à cause de mon cholestérol selon de médecin du vaisseau de Stakar, je ne m’étais pas gêné pour déguster une saucisse bien cuite de la demoiselle pendant qu’elle me disait ces mots simplement pour la défier. Cela se voyait dans mon regard. Néanmoins, la blonde me regardait plutôt sévèrement. Est-ce que la gentille et docile infirmière allait devenir vilaine ? Pas vraiment non, mais elle allait continuer de jouer la carte de la sensualité.
 
Se hissant légèrement, elle prit directement du plat un morceau de saucisse. On aurait dit que la blonde avait fait exprès pour choisir la plus grosse, à moins que c’était un heureux hasard. Sans perdre trop temps de temps, elle avalait rapidement ce morceau en restant à genoux. Cependant, c’était loin d’être terminé. L’infirmière passait même sensuellement sa langue sur son index et sur son pouce. Bien évidemment, c’était pour me faire passer un message, pour me donner certaines idées. Ça fonctionnait totalement. Je l’observais faire, sans bouger, m’imaginant la suite des choses. Bon ça, je ne pouvais pas dire si la mutante faisait ça pour se venger parce que je ne l’avais pas vraiment écouté à propos de mon cholestérol ou bien c’était tout simplement pour me donner certaines envies. C’était peut-être un peu pour les deux réponses. Pour terminer, elle passait le bout de sa langue sur ses lèvres comme pour s’assurer d’avoir bien tout déguster. Bien évidemment, elle prit tout son temps et on voyait bien qu’elle y prenait plaisir. Même chose pour moi, qui commençait à me mordre légèrement la lèvre en la regardant faire tout en fronçant les sourcils. Encore une fois, les mots de l’infirmière sonnaient comme un sous-entendu. Mais là, contrairement à tout à l’heure, je ne pouvais pas m’empêcher de répondre. Je ne pouvais pas la laisser faire sans que je dise jamais rien voyons. Il ne fallait pas que je lui laisse le dessus sur moi.
 
« Vous n’êtes pas obligé de vous en priver. »
 
Avais-je rétorqué sans la moindre hésitation et dès qu’elle avait terminé de prononcer son dernier mot. Je ne voulais pas montrer ma surprise face à ces mots. Bien évidemment, je jouais avec ces mots et son double sens. Que Raven le prenne comme elle le voulait.
 
À mon tour, c’était à moi de m’amuser et me jouer un peu de la jeune femme, mais d’une manière différente. Ce n’était pas quelque chose de sensuel ni rien de tout cela. C’était plutôt en t’imitant un peu en reprenant l’un des petits tics que la mutante avait. J’aimais bien lorsque la blonde mettait son index sur mon nez et je lui faisais un peu comprendre que j’appréciais cela en lui faisant la même chose. M’amusant avec cela, je remarquais bien que Raven était plutôt étonné de mon geste. Au moins, elle le prenait en riant en disant que je me jouais d’elle. Hochant doucement et à peine la tête pour lui faire comprendre que peut-être que je me jouais un peu d’elle, en même temps, ce n’était pas ça qu’on faisait depuis tout à l’heure ? C’était plutôt amusant … Me faisant une légère grimace, l’infirmière me fit comprendre qu’elle ne voulait plus de café alors, je repris la tasse pour en reprendre une gorgée. Je ne savais pas trop pourquoi, mais j’avais assez soif. Bien évidemment, je ne calais pas le café, car sinon, bah disons que cela serait assez mauvais. Boire un café d’une traite, ce n’était pas la chose que je recommanderais. Déposant le café de nouveau sur le plateau au-dessus de me jambes, je remarquais que la jeune femme hochait la tête face à ce que je venais de me dire et qu’elle souriait. Raven me répondait qu’elle n’hésiterait pas à m’envoyer des messages quitte à devenir harcelante comme je lui avais spécifié qu’elle pouvait le faire à n’importe quel moment, cela ne me dérangerait pas. J’étais tout à fait sincère. À mon tour, je hochais la tête tout en lui faisant mon plus beau sourire.
 
Voyant qu’elle n’avait pas beaucoup manger et qu’elle semblait bien apprécier la saucisse, enfin je savais bien qu’elle apprécierait bien autre chose, mais quand même, je piquais un morceau de saucisse avec ma fourchette pour la tendre vers elle. Je voulais qu’elle mange un peu. Peut-être que la demoiselle n’avait tout simplement pas très faim ? Enfin, je me doutais bien que la blonde avait faim d’autre chose … Ouvrant grand la bouche, encore une fois, Raven pris son temps pour venir chercher la fourchette et le morceau de saucisse pour l’avaler. Écoutant ses paroles, je n’avais pas pu m’empêcher de lui sourire avec amusement tout en déposant ma fourchette. À dire vrai, il ne restait plus grand-chose dans mon plat à part les morceaux de fruits. Étonnant, vous ne trouvez pas ?
 
« Vos formes me plaisent plus que vous l’imaginez. Mais ce ne sont pas les seules choses qui me plaisent chez vous mademoiselle. »
 
Il était évident que la blonde savait que ses formes me plaisaient. Mon regard m’avait trompé à plusieurs reprises. En revanche, j’avais tout de même été un peu plus loin en lui révélant que ce n’était pas seulement ça qui me plaisait chez elle. Autre que son physique, j’appréciais beaucoup de choses en Raven. Déjà, si on continuait de parler de la situation, j’appréciais beaucoup ce petit jeu entre nous en ce moment qui se voulait plutôt coquin et sensuel. J’appréciais toutes ses petites attentions qu’elle faisait à mon égard et son caractère en général. Donc oui, c’était un compliment tout à fait honnête que je venais de lui dire même si j’avais dit cela d’un ton plutôt amusé à cause de la situation. Le regard de la demoiselle devenait plus perçant, provocante avec sa petite moue coquine tout en se mordant légèrement inférieure. Essayait-elle de me faire craquer ? Peut-être bien et cela fonctionnerait … Tout de même, sa mine changea lorsque je m’étais décidé à l’inviter à sortir. Elle semblait un peu surprise, mais heureuse en voyant son sourire sur ses lèvres. Tout comme moi, je souriais en entendant sa réponse positive. Vraiment, j’étais heureux que Raven veuille faire une sortie avec moi. C’était peut-être des plus banales, mais cela nous ferait du bien à tous les deux je pense. De vivre pour une fois quelque chose d’un peu plus normal.
 
« Un vendredi soir, ça serait parfait, vous ne trouvez pas ? »
 
C’était souvent les vendredis la journée idéale pour donner un rencard et également pour aller voir un film au cinéma. Enfin, c’était la norme à mon époque et cela l’était peut-être toujours aujourd’hui. Je me doutais bien que Raven ne serait pas disponible les jours de semaines à cause de son boulot d’enseignante et de toute façon, aller voir un film durant une après-midi, ce n’était pas vraiment l’idéal. Je me demandais bien quel genre de film aimerait Raven. Un film d’action ? De la comédie ? D’horreur ? Un film … romantique ? Je ne savais pas trop. Enfin, de toute façon, le film n’était qu’un prétexte pour faire une sortie et être avec elle, non ? L’infirmière me fit comprendre que rien nous empêchait d’aller voir un film et ensuite, d’aller manger dans un restaurant. Ou bien de faire l’inverse. Tout de même, elle me laissait le choix. Souriant encore, je hochais la tête comme quoi j’étais plus d’accord avec son avis.
 
« J’aime beaucoup votre façon de penser. C’est une très bonne idée. Tant que vous ne me faites pas manger de la salade dans un restaurant. »
 
Riant légèrement suite à mes mots, je faisais encore une fois référence à cette histoire de régime et de cholestérol que la blonde m’avait parlé un peu plus tôt. Autant je pourrais faire un minimum attention à ce que je mangeais chez moi, autant dans un restaurant, je pourrais en profiter pour manger de la bonne nourriture et de la bonne viande, non ? Alors que la jeune femme était toujours à genoux tout près de moi, elle prit l’un de ses fameux morceaux de pomme qui se trouvait encore dans le bol. Se penchant légèrement sur le côté pour se rapprocher un peu vers moi, cela avait eu pour effet également de dévoiler un peu ses fesses dénudées. Disons que je n’avais pas pu m’empêcher de regarder dans cette direction et d’admirer ses formes. Mettant le morceau de pomme dans sa bouche, l’infirmière se penchait vers moi pour approcher son visage du mien alors qu’elle soutenait son poids grâce ses mains, qui tenaient bien le matelas du lit. Son visage près du mien, mon regard se tourna vers le sien pour la regarder et ensuite, le baisser vers ce morceau de pomme qu’elle m’offrait. Approchant mon visage du sien, j’ouvris la bouche pour attraper l’autre côté du morceau de pomme. On avait tous les deux le morceau de pomme entre les dents, chacun de notre côté. Nos lèvres se frôlaient un peu, nous étions très proches alors que mes yeux restaient rivés sur son beau regard bleu. Cela me rappelait la fameuse scène de ce dessin animé de Disney, La belle et le Clochard, quand les deux chiens mangeaient du spaghetti. C’était un peu la même chose, mais avec un morceau de pomme. Croquant la pomme, on avait maintenant chacun notre morceau qu’on avalait tout en ne bougeant pas et en restant tout près. Cela pris que quelques secondes avant que mes lèvres se collent bien au sienne. Cela faisait tout de même longtemps que je n’avais senti ses lèvres douces, chaudes et humides contre les miennes. C’était doux, tendre et chaste. Malgré cela, je n’avais pas pu m’empêcher de lever l’un de mes mains et de la déposer tout doucement contre ses fesses, que je caressais avec le bout de mes ongles, le bout de mes doigts.
 
Durant ce moment, je ne savais pas trop si c’était moi ou elle parce que j’avais fermé les yeux pendant le contact, mais le plateau se renversa. Juste à côté de moi, à côté du lit. Heureusement que je n’étais pas au bout milieu du lit et qu’il n’y avait pratiquement plus de nourriture. J’avais peut-être bougé un peu trop ma jambe, celle qui était toujours intacte et que j’avais accroché le plateau ou une de ces pattes pliantes, qui avait eu pour effet de le faire renverser. Dans tous les cas, je m’interrompais dans le mouvement en sentant le plateau perdre équilibre tout en ouvrant les yeux. Seulement voilà, je n’avais rien pu faire et la jeune femme non plus. Bon bah tant pis hein. Ce n’était pas trop grave.
 
« Excusez moi … Je crois que c’est moi qui l’a fait tomber. »
 
Lançais-je en tournant et en baissant le regard vers le petit dégât sur le sol, juste à côté du lit et de moi. Bon, il y avait un peu de café sur le sol, la tasse était cassée, mais l’assiette ne semblait pas cassée. Elle était résistante faut croire.
 
« Je vais m’en occuper … »
 
Pendant un instant, c’était comme si j’avais oublié que j’avais une blessure et je voulais ramasser tout ça. Voulant comme me lever, je bougeais les jambes, mais je ressentis une légère douleur, me ramenant à l’ordre. Faisant une légère grimace à cause de la douleur, c’était tout de même déjà moins pénible que hier, mais ce n’était pas une sensation des plus agréables.
 
« Pendant un instant, j’avais oublié ma blessure. »

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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptySam 14 Nov 2020 - 0:21

 
Vers l'infini et au-delà ! × ft. Raven & Peter
 

Je restais un instant muette lorsque tu évoquas qu’il n’y avait pas que mes formes qui te plaisait. Je m’attendais à ce que tu fasses étalage de ce qui te plaisait mais tu n’en fis rien. Je ne savais pas pourquoi tu ne t’étais arrêté en si bon chemin. Bon après nous ne connaissions pas depuis très longtemps mais nous avions déjà appris à nous connaitre un minimum. Pu observer différentes facettes de nos personnalités, et laisser exprimer certaines de nos émotions, comme un peu plus tôt lorsque j’avais cru ne jamais te revoir. Tu n’avais fait aucunes réflexions en véritable gentleman mais je savais bien que tu avais vu mes yeux rouges et légèrement bouffis par les pleurs. Loin d’être des plus sexy tout ça. Mais tu avais pu réellement avoir un aperçu de la façon dont je pouvais tenir à toi. J’étais au fond de moi une grande sentimentale même si je ne l’admettais. Je préférais avoir cette image d’héroïne dure à cuire. Je ne savais pas pourquoi d’ailleurs. Je ne répondis rien me contentant de t’adresser un doux sourire sincère qui pouvait même se refléter dans mes yeux. Après tout … N’y avait-il pas une phrase du genre « Les yeux sont le miroir de l’âme ».
 
Pas de salade. Pas de salade. Bon … très bien. En même temps, même moi je me refusais de prendre une vulgaire salade lorsque je sortais à l’extérieur. C’était bien trop rare pour je le sacrifie et que je mange une salade. Je ne comprenais pas ces femmes qui prenaient des salades. En entrée oui, pourquoi pas. Certaines pouvaient être tentantes, avec des crevettes, de l’avocat, du foie gras, des gésiers ou des petites tranches de magrets séchés. Rien que de l’imaginer j’en avais envie. Mais plus pour tous ces petits à côtés que pour à proprement dit l’aspect « salade ». Si c’était à la limite envisageable pour l’entrée il était hors de questions que je prenne cela en plat principal. J’étais plus du genre à prendre une grosse pièce de viande, bleue, question de logique, avec une bonne portions de frites ou autre chose de bien gras. Il m’arrivait aussi de me laisser tenter par un burger.

L’idée d’aller au restaurant avec toi avait un côté qui m’intimidait un peu et je ne savais pas pourquoi. Peut-être parce qu’effectivement c’était un vrai rendez-vous et que … je n’étais pas vraiment habituée à la chose. Ou du moins plus depuis un bon moment. J’étais plus habituée à de la street food qu’à prendre le temps de m’installer, même ne serait-ce que d’aller dans un diner typiquement américain je serais enchantée. Après tout tout m’allait, même de manger un bout de pizza assise sur un banc de Central Park au final.

-          Cinéma puis restaurant, cela me parait être la promesse d’une agréable soirée Monsieur Quill. Le vendredi soir me parait effectivement parfait.

Et nous laissais tout le temps voulu pour profiter l’un de l’autre pendant la durée entière d’un week-end. C’est dans les moments comme cela où j’allais vraiment regretter de ne pas avoir un endroit à moi. Un appartement où je pourrais recevoir qui je voudrais, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Un lieu où je n’aurai pas besoin de me cacher, ou de me taire. Un lieu où nous pourrions être seuls, à profiter l’un de l’autre, sans nous demander sans cesse si quelqu’un aller entre dans la pièce ou venir nous déranger. Peut-importe ce que nous pouvions faire, manger un bout, regarder un film, jouer à des jeux d’adultes. Oui … C’était bien les moments comme cela que je rêvais d’indépendance et que je souhaitais pouvoir quitter le manoir pour ne m’y rendre que pour les cours… Comme faisaient certains des élèves.

Alors que tu croquais dans la pomme je ne pouvais m’empêcher de sentir ton regard sur moi. Et ce que je ressentais encore plus c’était une de tes mains. Pas ta main, non encore mieux, le bout de tes doigts qui caressaient mes fesses avec lenteur me déclenchant au passage plusieurs petits frissons que je ne réussissais pas à maitriser. Je laissais mes lèvres se frôler contre les tiennes alors que j’étais prise entre cette furieuse envie de me laisser aller et celle de m’éloigner, quitte à partir du vaisseau pour ne pas être trop tentée.

Je fus tout de même bien vite tirée de mes pensées lubriques par le bruit de casse et de chute d’un objet que je n’identifiai que trop bien. Celui du plateau. Les couverts, lourds s’écrasant au sol, la tasse se brisant et répandant très certainement le fond de son contenu sur le sol. Je n’eus même pas le temps de réagir que tu avais déjà commencé à t’agiter pour ramasser. Cependant tu abandonnas cette volonté assez rapidement une douleur se manifestant très certainement dans ta jambe. D’un mouvement rapide je vins passer mes jambes autour de toi pour t’encadrer, mes deux genoux de chaque côté de ta taille je posais mon fessier, désormais nu sur le bas de ton ventre, enfin… Un peu plus bas même. Pile sur l’endroit où se trouvait la bosse dans ton caleçon une petite quarantaine de minutes plus tôt. Je voulais être absolument certaine que tu ne bouges pas et c’était la façon la plus radicale, la moins brutale aussi, que j’avais trouvé. Et .. peut-être aussi la plus plaisante. Cela je n’allais très certainement pas tarder à le savoir. Ou du moins à … le ressentir.

-          Tu as interdiction de bouger.

Je me repris rapidement ayant oublié l’espace d’un moment notre petit jeu de soumission dans lequel je jouais la petite infirmière docile qui devait obéir aveuglément à la figure masculine que tu représentais. Je me raclais alors légèrement la gorge pour retrouver ma voix de gentille infirmière. Il fallait que je sois comme tu m’avais dis. Mais j’avais beaucoup de mal à ne pas reprendre le contrôle. J’allais vraiment devoir apprendre à lâcher du lest et à te laisser prendre les devants. Je savais que j’avais ce petit côté … dominatrice qui pouvait ressortir de temps en temps.

-          Vous avez interdiction de bouger.

Répétais-je cette fois en utilisant les bons pronoms personnels de mise ainsi que le vouvoiement, jeu dans lequel nous nous étions engagés depuis notre réveil ou presque. Du moins depuis que tu m’avais affectueusement surnommée « ta petite infirmière à domicile ». Je posais mes deux mains sur ton torse pour te forcer à te remettre correctement en position. Le dos bien calé contre l’oreiller. Assise de la sorte sur toi j’espérais ne pas te faire mal, mais de toute façon je ne touchais pas ta cuisse dans cette position, en te chevauchant de la sorte.

C’était d’ailleurs peut-être la solution pour réussir à … ? Cette position ? Non. Elle nécessitait que tu bouges beaucoup trop, et rien que de voir la douleur qui avait l’air de te traverser la jambe alors que tu avais juste envie de te lever pour ramasser ce stupide plateau. Alors d’ici à t’activer pour autre chose nous en étions loin.


-          Je vais m’en occuper. Je suis là pour cela. Vous obéir et vous servir. Avez-vous déjà oublié ?

Je tournais la tête appuyant un peu plus mon bassin sur le tien pour te faire clairement comprendre qu’il était absolument hors de question que tu tentes de bouger pour m’aider et ramasser les petits dégâts que nous avions provoqué. Je ne savais d’ailleurs pas comment le plateau avait fini sur le sol. Mais après tout, ce n’était pas important non ? J’observais les dégâts. Cela allait. Je n’allais pas mettre longtemps à tout nettoyer c’était évident.

-          Heureusement pour moi vous avez eut un bon appétit et vous avez fait honneur à ma modeste cuisine.

Je retournais à nouveau la tête vers toi, plongeant mes yeux dans les tiens, cherchant à savoir si tu avais mal ou pas. J’étais prête à tout pour faire disparaitre ta douleur, même si je me doutais que je ne pouvais pas y faire grand-chose. Je me penchais vers toi pour venir déposer un petit baiser sur ton front, une main toujours sur ton torse.  Je me retenais de t’embrasser sauvagement, surtout dans cette position, dans cette tenue. Dans ces tenues même. Car j’avais un peu trop tendance à oublier que tu ne portais que ton pauvre petit boxer. Malheureuse pièce de tissu retenant captif … Te retenant captif.

Je finis par tapoter ton torse du bout des doigts alors que je reprends une position bien droite, toujours trônant fièrement sur … ta masculinité. Je posais alors un doigt sur ma joue faisant mine de réfléchir un court instant puis finis par dire.

-          Je vais devoir en plus de jouer les infirmières m’habiller en bonne pour tout nettoyer. A croire que vous l’auriez fait exprès Monsieur Quill. Vous vouliez me voir accroupie à vos pieds, dans cette tenue ? Laissant …

Je jouais alors avec le volant de mon petit tablier pour le faire remonter lentement sur ma cuisse. Je ne pouvais décidément pas m’empêcher de t’allumer. C’était plus fort que moi. Comme une pulsion dévastatrice.

-          Une certaine partie de mon anatomie se dévoiler au grand jour pour votre plus grand plaisir. Bien que … Vous sembliez déjà en avoir profitez un peu.

Je baissais les yeux vers tes deux mains qui venaient de se poser sur mes cuisses et qui remontaient dangereusement dans une direction qui était … interdite ? Cependant je ne dis rien, me contentant d’en profiter un petit peu, de sentir tes mains comme ça sur la peau de mes cuisses. Cela me rappelait notre dernière petit incartade dans la douche où tu avais commencé à me savonner pour finir par me… Je restais un instant interdite me demandant bien jusqu’où tu allais aller. Ou … Tu souhaitais tout simplement me rendre la monnaie de ma pièce. M’allumer et ne rien n’obtenir en retour. Je devais bien dire que je l’avais cherché. Mais peut-être qu’après tout tu n’allais pas t’arrêter ? Mais te connaissant soit tu allais rentrer dans mon jeu soit tu allais prendre les devants et j’allais effectivement devoir être à tes ordres et ne peut-être ne plus devoir bouger. Ou bien … devoir exécutez d’autres ordres que du type « Fais moi à manger ».

-          Vous souhaitez que je nettoie tout de suite Monsieur Quill ?

Je ne t’avais regardé le moins du monde en parlant. Mon regard était totalement concentré sur tes mains. Heureusement elles n’avaient pas été endommagées pendant l’explosion de la bombe. Si tu n’avais plus eut qu’un moignon ou des doigts en moins… Je n’osais l’imaginer. Frissonnante je finis par relever lentement le regard vers toi, prenant très clairement mon temps pour parcourir ton corps du regard.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptySam 14 Nov 2020 - 22:29



Vers l'infini, et l'au-delà!
Raven ξ Peter 


Oups. Le plateau était tombé à la renverse et était maintenant hors du lit, sur le sol. Vraisemblablement, c'était moi la cause de cet accident. Je vous jure que je n'avais pas exprès! Disons simplement qu'être aussi près d'elle, de sentir ses lèvres toucher les miennes, ça m'avait un peu déboussolé et je n'avais pas trop fait attention. Sans doute que j'avais accroché l'une des pattes pliantes, qu'elle s'était dépliée et on connait la suite. Au moins juste avant ça, la jeune femme avait eu le temps de me dire que cela s'annonçait comme une soirée parfaite: le cinéma et le restaurant. Que le vendredi était une journée parfaite selon elle. C'était parfait alors. Il fallait tout de même admettre que ça me faisait bizarre. De l'inviter au cinéma et dans un restaurant. Ça faisait très ... rencard adolescent ou romantique. Je ne savais pas trop. Ce n'était pas réellement moi, mais en même temps, cela nous ferait sans doute du bien de changer d'air et de faire quelque chose d'un peu plus normal.

Enfin, j'avais essayé de bouger et de me lever pour ramasser ce qui trainait sur le sol, à côté du lit. Le plateau, l'assiette, la fourchette, la tasse cassée et tout ça. Cependant, sur le coup, j'avais complètement oublié ma blessure. En bougeant légèrement, j'avais ressenti une petite douleur qui m'avait ramené à l'ordre. C'était peut-être moins pire que hier, mais c'était tout de même là. Raven avait sans doute remarqué que j'avais mal. Je n'avais pas gémis rien de tout ça, mais j'avais tout de même fait une légère grimace. La blonde venait alors rapidement passer ses jambes autour de moi pour m'empêcher de me lever, chaque genou d'un côté de ma taille alors qu'elle posait ses fesses sur mon ... entre jambe pour s'y installer en position plus ou moins assise. Haussant légèrement le sourcil, j'étais plutôt surpris par sa position actuelle. Je comprenais pourquoi la jeune femme l'avait fait, mais disons que cette position avait tendance à m'allumer un peu trop. J'appréciais un peu trop cette position. Le fait qu'elle soit par-dessus moi et qu'elle prenne disons-le comme ça, un peu le contrôle. D'ailleurs, le ton de sa voix avait changé tout d'un coup revenant plus à la normal, un peu plus sur un ton autoritaire et même, elle avait fini de me vouvoyer. Fronçant légèrement les sourcils, alors c'était terminé la petit jeu de la gentille infirmière complètement gentille et docile ? La blonde se rendait compte de son erreur, je le remarquais dans son regard. L'infirmière se reprit aussitôt en prenant son air un peu plus innocente et docile en me vouvoyant cette fois-ci en répétant que je ne devais pas bouger.

Alors qu'elle posait ses mains sur mon torse comme pour être certaine que je ne bouge pas et que mon dos reste bien collé contre mon oreiller, je hochais doucement la tête pour lui dire que j'avais bien compris. Que je n'allais pas me lever et ainsi, de ne pas bouger de ce lit. Je baissais légèrement les yeux pour regarder ses mains sur mon torse, sur ma peau. Alors qu'ensuite, mon regard remontait tout doucement jusqu'à la blonde pour la regarder. La voir ainsi, habillé de la sorte, sentir ses mains sur la sienne, la voir assise là à cet endroit bien précis, je ressentais malgré moi une certaine excitation revenir. Me raclant légèrement la gorge et fermant les yeux pendant quelques secondes, j'essayais de penser à autre chose, de me retenir, mais j'en étais incapable. Il était évident que Raven pouvait sentir que ça durcissait petit à petit là-dessous, sous ses fesses. Néanmoins, j'ouvrais les yeux quand la demoiselle me disait qu'elle allait s'en occuper tout en me rappelant qu'elle était là pour m'obéir et me servir. Oh si tu savais ... Je te demanderais de faire bien autre chose. En fait, non, je ne te l'aurais pas demandé. En temps normal, j'aurais agi et la mutante aurait apprécié, c'était évident. Malheureusement, je ne le pouvais pas ... Je sentis son léger coup de bassin contre le mien et ça ne faisait que grimper le désir que j'avais déjà. Au moins, cela ne me faisait pas vraiment mal avec ma jambe. En même temps, elle ne touchait pas à ma blessure et je ne bougeais pas la jambe.  Secouant la tête, je n'avais bien évidemment pas oublié notre petit jeu.

« Non, bien sûr que non. Je voulais simplement vous aider un peu. »

L'infirmière spécifiait qu'au moins, j'avais pratiquement tout mangé et de cette façon, on ne gaspillait pas trop de nourritures et cela faisait moins de dégât également. Se penchant vers moi, Raven me donnait un baiser sur le front. Au contact de ses lèvres sur ma peau, j'avais fermé mes yeux par réflexes alors que mes mains s'étaient glissés au niveau de la taille de la jeune femme, comme pour la tenir et l'aider à garder équilibre sur moi. Suite à cela alors qu'elle tapotait mon torse avec l'une de ses mains avec le bout de ses doigts, elle se redressait pour reprendre sa position assise initiale sur moi. Là, il était évident que Raven avait senti mon anatomie. Je l'avais senti venir appuyer ses fesses sur mon entre jambe ... Enfin, pour l'instant l'infirmière ne s'en préoccupait pas trop alors que je mordais légèrement la lèvre inférieure en l'observant. Non, elle m'expliquait plutôt sa théorie comme quoi j'avais peut-être fait exprès de faire tomber ce plateau pour la voir accroupie, dans cette tenue. Il était vrai que je pourrais y voir ses jolies formes dans toute sa splendeur et beaucoup de choses ... Mais non, je ne l'avais pas fait exprès! Bien évidemment, je savais qu'elle le savait. La blonde faisait simplement jouer avec moi et cela fonctionnait très bien parce que plusieurs images venaient dans mes pensées. Une sacrée allumeuse! Et moi, j'étais pris dans ses griffes, je ne pouvais rien faire. En même temps, je voulais tellement y céder et c'était si facile.

En terminant ses mots, la blonde osait même remonter son petit tablier pour y découvrir un peu plus de peau de ses cuisses et du reste ... Cette pulsion sexuelle qu'on avait entre nous, était de plus en plus forte et plus le temps passait, plus c'était difficile de se retenir. Je n'étais pas le seul parce que sinon, Raven ne serait pas autant tentatrice que ça. Elle voulait aller plus loin et elle savait que je le désirais également. Et si on ... essayait ? Était-ce réellement une bonne idée ? Sans trop y réfléchir, mes mains se glissaient au niveau de ses cuisses, que je caressais avec le bout de mes doigts, le bout de mes ongles, tout en montant doucement vers sa partie des plus intimes. Je voyais que son regard suivait le mouvement de mes mains et je n'avais pas pu m'empêcher d'afficher un léger sourire en coin, malicieux et satisfait de la situation. C'était maintenant à mon tour de l'allumer un peu. Mes mains se rendirent tout près de son anatomie féminin, mais sans réellement y toucher. Cependant, je laissais le soin de laisser mes doigts tout près tout en caressant sa peau.

« J'en avais peut-être un peu profité. Comment pourrais-je vous résister ? Vous savez que vous me faites perdre un peu mes moyens ? Enfin ... peut-être que vous le saviez déjà ou même ... que vous l'ayez senti. »

Bien évidemment, je répondais à son allusion comme quoi j'avais fait exprès de faire tomber le plateau. Comme quoi j'avais tellement été sous charme que je n'avais pas trop fait attention et que c'était à cause de cela, que le plateau s'était retrouvé sur le sol. D'une certaine façon, c'était un peu vrai. La suite de mes paroles, je faisais bien évidemment référence à mon organe masculin. Mes mains se glissaient un peu plus vers l'arrière pour caresser ses fesses et même, lui pincer légèrement. Pas lui pincer pour que ce soit désagréable ou que ça fasse mal, plutôt pour faire augmenter le désir et l'envie. C'était à ce moment qu'elle me demandait si elle voulait que je nettoie tout. Peut-être me disait-elle cela pour pas qu'on ait plus loin ? Qu'elle savait que c'était une mauvaise idée à cause de ma blessure ? En même temps, en disant cela, elle me laissait le choix de décider si on allait plus loin ou pas ? C'était de cette façon que je voyais les choses de sa question. 


« Ça serait peut-être une bonne idée de ramasser tout ça, mais en même temps ...»

Ramenant doucement mes mains vers l'avant de son corps, toujours au niveau de ses cuisses et près de sa partie des plus intimes, l'un de mes index passait tout doucement et furtilement à l'endroit le plus sensible du corps d'une femme. C'était peut-être pas grand chose, mais cela montrait que je pouvais aller plus loin. C'était également pour faire un peu mon allumeur à mon tour et qu'elle sente l'excitation monter tout doucement comme moi. Des frissons parcouraient mon corps alors que je n'avais toujours pas répond à sa question. Ouais, j'étais un peu hésitant sur ce que je devais répondre à ça. Mes yeux montaient pour pouvoir croiser son regard, mais la blonde ne me regardait pas ou du moins, son regard était rivé plutôt sur autre chose. 

« Si vous voulez tout nettoyer, le balais et tout ce qu'il vous faut, se trouve dans le placard dans la cuisine. »

C'était peut-être une bonne idée de ramasser tout de suite. Si la jeune femme décidait de se lever et qu'on oubliait tout ce qui se trouvait à côté du lit, elle risquait de mettre les pieds dans tous ces morceaux cassés. Elle pourrait se couper. Disons qu'on avait déjà assez de moi qui était blessé, on n'avait pas besoin d'en rajouter. Mes mains montaient doucement au niveau de son ventre, mais en dessous de sa petite tenue pour caresser directement sa peau. Bien évidemment, j'étais assez bas sur son ventre.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyDim 15 Nov 2020 - 0:40

 
Vers l'infini et au-delà ! × ft. Raven & Peter
 
Je n’arrivais pas à détacher mon regard de tes mains. Comme si il n’y avait plus qu’elles qui comptaient. Comme si le moindre mouvement était vital pour moi. Comme hypnotisée. Et plus je les regardais plus elle se rapprochait dangereusement de cette fameuse zone. Je retins même un instant ma respiration quand tes doigts vinrent frôler ma peau.

Si c’était cela que tu ressentais quand je te touchais ou quand j’étais dans cette position j’en étais désolée mais en même temps j’adorais. Savoir que cela n’était pas possible, ou du moins pas raisonnable mais tout de même jouer avec était des plus enivrants.

Et je n’étais bien sûre pas la seule à être totalement enivrée. Je sentais très clairement une bosse sous mes fesses mais je ne souhaitais pas bouger, profitant de cette bosse et l’imaginant se déployer tel un oiseau prêt à prendre son envol. La métaphore n’était pas des plus belles mais l’idée était là. Te savoir dans cet état, sous mes fesses me ravissais.

-          Effectivement. Je vous ressens... très ... nettement. Vous me semblez être en forme... pour un grand blessé.

Tu décidas alors de t’occuper de mes fesses, soulevant nonchalamment l’espèce de petite tenue que je portais pour venir me pincer les fesses. Mes sourcils se haussèrent. J’étais surprise. Agréablement surprise même. Je ne t’avais pas du tout imaginé dans ce rôle là, mais visiblement le fait d’être « soumise » à tes désirs avait l’air de te plaire. J’aimais te voir prendre les devants. Je n’en avais pas l’habitude mais je savais que j’aimais cela aussi. Je pouvais me montrer sauvage, mais j’appréciais aussi que l’on me domine et que l’on me donne des ordres. Je savais que c’était contradictoire mais c’était moi. J’étais comme cela. Et … Me savoir complètement sous tes désirs ne faisait qu’aggraver mon irrépressible envie de te sentir en moi.

Je te laissais faire, ne comptant de toute façon pas t’arrêter. C’était toi qui étais le maitre du jeu. Tu étais le seul décisionnaire de ce qui allait se dérouler par la suite. Tu connaissais tes capacités et ta douleur. Et si tu me l’ordonnais j’étais prête à faire tout le travail seule.

-          Mais en même temps … ?

Evidement. Il avait fallut que tu me touches à cet endroit précis. Je fermis les yeux un court instant comme pour en profiter le maximum même si ce n’était que des effleurements… J’étais tellement à fleurs de peau que le moindre contact de ta part avait le don de m’enflammer. Je rouvris les yeux quelques instants plus tard ne sachant plus quoi faire. Je n’avais pas eut le temps de finir la phrase entière que j’avais en tête alors que tes mains se faisaient plus insistantes sur moi.

-          Je …

Je réussissais à m’extraire de tes gestes hypnotiques pour regarder à nouveau par terre et observer les dégâts. Je fus rapidement rappelé par des mains qui étaient désormais posées sur mon ventre, tes doigts parcourant ma peau qui elle, ne pouvait s’empêcher de frissonner. Je me retenais de guider ta main vers l’endroit defendu ou vers ma poitrine. J’avais promis d’être soumise et obéissante.

Je laissais mes mains reposer sur mes cuisses pinçant mes lèvres comme si je me retenais de faire quelque chose et c’était effectivement le cas. Néanmoins tes paroles suivantes me coupèrent un peu beaucoup dans mon élan. Tu avais donc décidé que j’allais devoir nettoyer et ne pas profiter de ce petit moment qui s’annonçait fort plaisant entre nous. Sans aller jusqu’au bout nous avions la possibilité de nous faire plaisir mutuellement. Mais … Ce n’était visiblement pas dans ton programme. Toutefois tes mains sous mes vêtements m’envoyaient des signaux différents. J’étais un peu perdue.

-          Je vais donc vous obéir et aller chercher le balai.

Je ne pus retenir un petit soupire alors que je me cambrais un peu, lâchant ma tête vers l’arrière comme pour manifester ma frustration de ne pas continuer. Je me redressais alors me mettant bien droite, puis me penchais par la suite vers toi, décollant légèrement mon fessier de ton entre-jambe. Frustrée je déposais un petit baiser à l’endroit où se trouvait ton cœur.

Foutu balais. Pourquoi avait-il fallut que ce plateau tombe hein ?! Et surtout … Pourquoi maintenant ? Il n’aurait pas pu tomber ne serait-ce qu’une petite vingtaine de minutes plus tard ? En même temps. Je ne me serais pas retrouver dans cette position si tu n’avais pas renversé le plateau. Car … cela ne pouvait être que toi. Je ne t’en voulais pas de l’avoir renversé mais de me demander de tout nettoyer alors que tu avais les mains si bien placées… Un peu. Je serrais un peu les cuisses en me redressant pour venir poser les deux pieds au sol, près de la casse, faisant attention à ne pas marcher dessus. Ecartant rapidement les jambes je passais au dessus du petit carnage et me mis à genoux, mes fesses bien évidement … plus (du tout) dans ta direction. Je ramassais consciencieusement les bouts de tasse en céramique cassés faisant bien attention à ne pas me couper, mais ce n’était pas du verre il n’y avait pas beaucoup de risque.

Je mettais tous les bouts dans le creux de mon tablier de petite infirmière. Je n’avais pour le moment pas besoin de balai mais plus d’une serpillère ou de quelques choses pour éponger le reste de café. Tu ne m’avais pas parlé de serpillère. J’étais tentée d’utiliser mon sous-vêtement pour le faire juste pour avoir le plaisir de le retirer devant toi pour te narguer mais vu sa taille je n’allais pas éponger grand-chose.

Je me redressais alors à genoux, pour venir ouvrir le fameux tiroir remplit de préservatifs. Hier, en l’ouvrant j’y avais repéré un tube de lubrifiant ainsi que des mouchoirs. Classique me direz-vous pour un homme. Sans regarder dans le fond du tiroir, vu ma position je ne pouvais de toute façon pas…. Je plongeais la main pour tâter son contenu en espérant rapidement tomber sur ce que je voulais. Ce fameux petit paquet de mouchoir qui n’attendait que moi. Enfin … En temps normal toi mais bon.

Flute ! Je ne trouvais pas. Je fronçais les sourcils sortant une pleine poignée de préservatifs pour les poser sur le sol afin d’avoir moins d’obstacles. Après quelques secondes de fouilles je trouvais enfin ce que je cherchais. Victorieuse je sortis le paquet et me rassis sur mes pieds alors que je remettais correctement en place tes précieux trésors, ne pouvant m’empêcher de les observer peut-être un peu plus longuement que je n’aurai du.

Je levais le regard vers toi un petit sourire aux lèvres alors que je voyais clairement que tu étais toujours content de me voir au vu de la bosse toujours présente sous ton petit boxer bleu. Je remis lentement en place le dernier préservatif fermant le tiroir et le tapotant par la suite.

-          Promis je ne le rouvrirais pas. Je laisse tes trésors tranquilles.

Je savais que cela allait te mettre mal à l’aise mais je devais bien avouer que cela m’amusait aussi un peu… Beaucoup ! Oui … Je savais que ce n’était pas bien. Je pris alors un mouchoir et commençait à éponger les traces de café sur le sol. Heureusement que tu n’avais pas de tapis car sinon j’aurai été bonne pour le shampouiner. Je me demandais d’ailleurs comment tu allais faire pour prendre ta douche. Peut-être avec l’aide de quelqu’un ? Rocket ? Groot ? Mantis ? Non. Pas Mantis c’était sur enfin … Je pensais. Peut-être après tout. Ou sinon te débrouiller tout seul … En installant une chaise dans la douche. Elle était de toute façon suffisamment grande pour qu’une chaise y loge. Je gardais tout de même mes réflexions pour moi. Je n’allais pas non plus te proposer d’aller te laver. Non ? Si… ? Je savais que là je ne pourrais pas résister à te… à m’occuper de toi dirons nous.

La tête ailleurs je me relevais, tenant dans une main mes mouchoirs pleins de café et de l’autre mon tablier avec les débris de tasse, laissant et cette fois ci, sans faire exprès, toutes mes cuisses visibles. Après ce n’était que des cuisses. Contrairement à mes fesses qui étaient désormais sous ton regard alors que je me dirigeais vers la porte de sortie.

-          Je vais terminer de nettoyer Monsieur.

Je m’éloignais alors pour me diriger à nouveau vers la cuisine afin de me débarrasser de tout ce qui se trouvait dans mon tablier et dans mes mains. Un petit coup de balais et l’on ne verrait plus rien. Les mains vides, je trouvais rapidement sous tes indications ce dont j’avais besoin. Je revins rapidement dans la chambre pour terminer de nettoyer tes bêtises.

-          Dans quelques secondes vous ne verrez plus rien Monsieur Quill. Comme si il ne s’était rien passé.

Mes paroles pouvaient être comprises de plusieurs manières. Je pouvais soit parler de ce regrettable petit incident avec le plateau du petit déjeuner, mais tout aussi bien parler de ce qui c’était passé quand je m’étais confortablement installée sur toi quelques minutes auparavant. Je te laissais choisir. Je savais que de mon côté je ne voulais pas oublier ce petit instant que nous avions eut ensemble aussi bref et interrompu fut-il. 
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MessageSujet: Re: [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven [Terminé] Vers l'infini, et au-delà ! Peter & Raven - Page 5 EmptyDim 15 Nov 2020 - 5:23



Vers l'infini, et l'au-delà!
Raven ξ Peter 


Elle avait raison. Je semblais plutôt en forme pour un blessé, qui devait resté au lit. Disons que ma blessure n'avait pas atteint mon entre jambe aussi et heureusement ! Et puis, c'était la blonde qui éveillait en moi tout ce désir et cette excitation, cela ne venait pas tout seul non plus. Si elle n'était pas là ou du moins, si la jeune femme ne se montrait pas autant allumeuse en jouant avec les mots, en me dévoilant ses jolies formes et tout ça, elle ne ressentirait pas toute cette excitation. Je ne lui en voulais pas du tout. Au contraire même, j'appréciais bien notre petit jeu. Malheureusement, je savais que la fin ne serait pas ce que je voudrais. Une bonne partie de jambe en l'air comme on avait déjà l'habitude de faire. Du moins, pas comme on le connaissait avec l'état de ma jambe. Rien que le fait de bouger ma jambe ou y mettre un certain poids, me faisait mal. Alors, je ne pourrais pas être beaucoup actif ... Sinon, comme je l'avais bien pensé, l'infirmière avait bien ressenti ce qui se trouvait sous ses fesses.

Encore cette éternelle question de savoir si on devait aller plus loin ou non. Je ne le savais pas. Le docteur avait dit quoi déjà ? De prendre du repos ? C'était ce que Raven m'avait dit il me semble, non ? Pendant combien de temps ? Est-ce que j'avais pris assez de repos pour qu'on puisse ... jouer à des jeux un peu plus adultes et ne pas seulement jouer avec les mots ? Si on faisait attention, peut-être que je ne ressentirais rien comme douleur à ma jambe. Et puis, peut-être qu'en pleine action, je me rendrais même pas compte de la douleur à cause du plaisir, de l'excitation et du désir, c'était quelque chose qui pouvait bien arriver. Ou le contraire, peut-être que cela pourrait aggraver un peu mon état. Je ne le savais pas, je n'étais pas médecin. D'ailleurs, il faudrait bien que tôt ou tard, qu'on me change de pansement et que je prenne une douche par la même occasion. Je ferais tout ça un peu plus tard. Ce n'était pas comme si je n'avais pas le temps ou que j'étais pressé par le temps. À la vitesse que j'allais pour me déplacer et faire les choses en ce moment, il ne fallait pas que je sois pressé. 

J'avais bien remarqué que l'infirmière y prenait plaisir avec mes caresses notamment quand ma main, mes doigts, était tout près de son intimité. La blonde commençait une phrase par « je » sans la terminer. Qu'est-ce qu'elle voulait dire ? J'étais curieux de savoir, mais ce n'était sans doute pas quelque chose d'important, si ? Enfin, je glissais mes mains sur le bas de son ventre à la place et je lui suggérais qu'il faudrait peut-être ramasser les dégâts que j'avais causé un peu plus tôt. Je ne lui avais pas à proprement parler ordonner de le faire. Je lui avais plutôt suggéré. C'était une façon pour moi de voir si elle voulait aller plus loin ou au contraire, voir si on devait s'arrêter là. Tout de même, j'avais pu remarqué que Raven était plutôt surprise par ma remarque voir même déçu et un peu frustrée. S'exclamant comme quoi elle allait obéir et qu'elle allait nettoyer tout ça, elle se penchait vers moi pour me donner un baiser sur ma poitrine, comme pour embrasser mon coeur. J'avais peut-être été un peu idiot d'avoir dit tout ça et je regrettais déjà d'avoir fait mention de ce balais et de tout ça. Quand même ... La mutante jouait le jeu jusqu'au bout de la femme soumise et docile! Wow ... J'étais assez ... impressionné. Je n'avais pas d'autres mots. Je devais avouer que cela me faisait un peu bizarre d'avoir autant ... d'emprise sur elle sur le coup. 

Se levant du lit, la demoiselle se mit à genoux, commençant à ramasser les morceaux de la tasse cassée alors que moi, je l'observais en me mordant légèrement la lèvre en l'admirant. Dire qu'à la place, on aurait pu ... se faire plaisir mutuellement. Peut-être pas aller jusqu'au bout, mais quand même. Ça aurait été déjà ça. En espérant que la blonde ne m'en voudrait pas trop. Je devais me souvenir que quand Raven disait quelque chose, elle irait jusqu'au bout. Parce que je voyais bien qu'elle jouait le jeu de la femme soumise à 100 % maintenant, il n'y avait plus aucun doute. Se redressant légèrement, l'infirmière regardait la table de nuit. La fameuse table de nuit qu'elle avait découvert tous mes préservatifs dans l'un de ses tiroirs. Elle ouvrit le même tiroir. Qu'est-ce qu'elle espérait trouver là-dedans ? Elle cherchait quoi ?  Haussant les sourcils, je la regardais faire en me raclant légèrement la gorge.

« Vous cherchez quelque chose ? »

C'était les seuls mots que j'avais réussi à dire. En effet, j'étais peut-être un peu gêné de la situation. Bon d'accord, j'avais une érection et je n'étais pas gêné, mais le fait qu'elle découvre mes préservatifs et tout ça, me mettait un peu mal à l'aise. C'était assez bizarre dit comme ça. C'était surtout parce que Raven pouvait s'imaginer que j'irais voir d'autres femmes avec tout ce que je possédais. Enfin, ce n'était pas comme si nous étions un couple, mais quand même. Je ne voulais pas que la demoiselle pense cela. Enfin, j'avais été clair à ce sujet avec elle de toute manière. Peut-être qu'au final, elle voulait utiliser un préservatif tout de suite ? Elle m'avait dit qu'elle serait partante pour être ma cobaye alors ... Non, ce n'était pas ça parce que Raven en mettait plusieurs sur le sol, elle cherchait autre chose ... Je compris que c'était un mouchoir qu'elle voulait. Logique. La blonde voulait sans doute ramasser le liquide du café sur le sol. Remettant en place mes préservatifs en les regardant un peu, nos regards se croisaient et celle-ci affichait un léger sourire. La mutante me promettait de ne plus ouvrir ce tiroir. Tiens tiens ... De nouveau, elle me tutoyait. Huassant légèrement le sourcil face à ça, j'étais tout de même un peu gêné par cette situation, mais je ne voulais pas trop le laisser paraître alors je haussais légèrement les épaules.

« Aucun problème. Vous avez déjà tout vu de toute façon alors, il n'y a pas de mal. »

En effet, je faisais comme si je m'en fichais si la mutante décidait de l'ouvrir de nouveau. À dire vrai, c'était un peu le cas. Ouais ça me gênait, mais comme elle avait vu tout ça déjà deux fois, bah disons que cela ne serait pas si grave si elle décidait de l'ouvrir une troisième fois maintenant. Alors que Raven épongeait le liquide du café avec le mouchoir, elle se redressait une fois qu'elle avait terminé. Je pouvais voir totalement ses cuisses dénudés comme elle tenait son tablier avec les morceaux de la tasse cassée. Elle était tellement belle et parfaite ... Se dirigeant vers la sortie de la chambre, je pouvais voir maintenant ses fesses une nouvelle fois. Quittant la chambre, je savais bien que la blonde reviendrait très vite et qu'elle était seulement partie à la cuisine pour aller chercher un balais et tout ça pour ramasser le reste des dégâts. Lâchant un long soupire, je me passais les mains sur mon visage, un peu découragé de la situation, de tout ça. Enfin, découragé était un grand mot. Disons simplement que j'étais découragé de ce que je venais de lui faire faire et de ne pas pouvoir aller plus loin avec elle en ce moment. Revenant dans la chambre après quelques secondes à peine, Raven commençait à plutôt bien connaître le vaisseau. Il était vrai qu'elle était déjà venue ici plus d'une fois. Elle me fit savoir que dans quelques secondes, je ne verrais plus rien comme s'il ne s'était rien passé.

« D'accord, merci. »

 Dis-je tout simplement. Bon, au début je pensais bien évidemment aux dégâts qu'elle était en train de ramasser, mais parlait-elle également d'autre chose ? De sa petite tenue ? De ses fesses dénudés ? De la manière dont on se touchait tout à l'heure ? Enfin, plutôt moi.

« Vous êtes vraiment une femme incroyable. »

Commençais-je à dire d'un ton assez doux et bas. Mes prochaines paroles allaient sans doute être décisive sur la suite des choses. De ce qu'on allait faire ou non. Après tout, c'était moi qui menait la danse, pas vrai ? Comme la mutant jouait la petite infirmière docile et obéissante. 

« Je ne pensais pas que vous le feriez vraiment. Vous êtes vraiment à mes ordres alors ... »

Je laissais échapper un léger rire suite à mes propos alors que je me frottais le derrière de ma tête comme si j'avais fait une gaffe en lui demandant (sans vraiment lui demander) de ramasser tout ça et comme si je venais de réaliser qu'elle obéirait vraiment à tous mes ordres. Bien évidemment, je faisais référence au fait qu'elle venait de ramasser la tasse de café brisée et maintenant, le plat et le plâteau qui trainaient sur le sol. Raven avait tout de même pris le temps de me faire un bon déjeuner et maintenant, elle prenait le soin de ramasser tout ça sur le sol, alors qu'elle pourrait passer sa journée à faire autre chose de beaucoup plus palpitants. Elle restait auprès de moi. C'était vraiment ... très touchant maintenant que j'y pensais. Bon d'accord, on avait certaines pulsions qui étaient un peu trop présente et cela faisait un peu moins romantique quand on y pensait, mais quand même. Ça me touchait énormément. Cela montrait encore plus que j'étais un minimum important à ses yeux. 

« Veuillez m'excuser d'avoir été aussi abrupte avec vous. Venez maintenant vous rassoir. »

Un léger sourire s'affichait sur mes lèvres alors que je tapotais ma cuisse comme pour lui désigner la place qu'elle devait prendre. Bien évidemment, c'était là où qu'elle s'était assise tout à l'heure, sur moi. Si je lui disais que j'avais été aussi abrupte ou plutôt brusque, c'était parce que j'avais arrêté soudainement de lui faire disons ... des petites caresses des plus chalereuses. J'avais ressenti sa déception voir même une légère frustration. Je m'en voulais un peu, je devais bien l'admettre. Si elle me le permettait, peut-être que j'allais y remédier et me faire pardonner comme il se devait.

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