« Et si je me lasse jamais de toi ? » Oh je t’assure Peter cela arrivera. Peut-être pas tout de suite mais cela arrivera. Je ne suis pas faite pour les longues relations. C’est presque un miracle que je sois encore près de toi après tant de choses vécues ensemble. Je suis plutôt du genre à prendre la fuite. J’étais d’ailleurs la reine de la fuite. A de nombreuses reprises lors de ma vie lorsque j’étais confrontée à des problèmes ou des difficultés je prenais souvent la fuite. Rien que d’y penser j’en avais des frissons. Je n’étais pas très fière de cette partie de ma personnalité. Mais … C’était comme ça. J’étais comme ça. Je ne préférais pas y penser. Et surtout ne pas te le dire pour que tu ne prennes pas peur. Et ... Etonnamment je n’avais pas envie de te faire peur. De toute façon j’étais coincée sur le vaisseau, dans l’espace et … Je ne pouvais fuir nulle par à part m’enfermer dans une pièce… Mais de toute façon … Je n’en avais pas envie. J’étais beaucoup trop bien avec toi.
En tout cas … La suite ne me déçue pas. Tu étais hilarant. Comme si je t’avais pris la main dans le sac entrain de faire quelques choses de honteux quand j’étais tombée sur ton trésor aux merveilles. Bien sur tu avais évidemment dit que tu ne les utilisais pas. Mais oui … voyons… Je m’attendais presque à ce que tu me dises « Non mais c’est pas à moi. C’est à Rocket» Comme si notre pauvre raton laveur en avait besoin ! Et certainement pas ce calibre ! Avant de les remettre à leur place j’observais un peu ce que tu nous avais pris. Extra-lubrifié, nervuré, à la fraise, au chocolat, phosphorescent et j’en passe. Il y en avait pour tous les gouts. Je ne dis rien pendant que tu te justifiais. J’allais garder ça pour plus tard. Il était absolument hors de questions que je laisse ça passer. Peut-être que tu penserais ça mais j’allais rebondir dessus dès le début. Je ne pouvais pas te laisser penser ce genre de chose : « Pas besoin avec toi » « pas confortable » « pas pareil niveau sensation ». Mais quel discours typiquement masculin.
Je notais tout de même que tu disais ne pas les avoir utilisé avec des demoiselles. Alors là … Je ne savais pas pourquoi mais je ne te croyais pas beaucoup. Tu ne pouvais pas laisser un tel butin dormir dans le fond du tiroir.
Je laissais tout de même l’histoire de côté alors que tu venais te poser tranquillement dans mes bras. Je voyais bien que tu voulais te coller à moi, même si j’avais peur que tu te fasses mal en te mettant dans une telle position. On ne savait jamais. Il ne fallait pas que tu t’appuies sur ta jambe blessée. J’espérais que si tu avais mal tu changerais de position.
Nous étions proches alors que j’écoutais le récit de ta blessure. C’était donc une tige de métal qui t’avait fait ça. Ne l’ayant pas retrouvé … Je me douté que tu avais réussis à l’arracher de ta jambe, ou bien à arracher ta jambe de cette pièce de métal. Rien qu’à imaginer cette situation, surtout la dernière, j’avais mal à la jambe. Cela avait du nécessiter un courage impressionnant, ainsi qu’un sang froid des plus fous. Machinalement je portais une main sur ma jambe comme si j’essayais d’imaginer la douleur que tu avais pu ressentir. Elle devait être pire que la fois où mon ancien amant Erik m’avait tiré une balle dans le mollet. Oh oui. Vu la taille de la plaie c’était évident que tu avais eut plus mal que moi.
Ta voix se fit alors plus douce, plus posée, presque comme un murmure. Qu’allais tu me dire ? Que voulais tu me dire ? Je sentis mon cœur faire à nouveau un raté quand justement tu évoquas le fait de me dire quelque chose.
Pitié non. Peter.
Ne dit pas ces trois mots.Trois mots de trop. « Je t’aime ». Je ne pourrais pas le gérer. J’ai trop peur. Bien trop peur de mes sentiments pour mettre des mots dessus. Je préférais laisser parler mes actions plutôt que mes mots. Mettre des mots sur mes sentiments étaient quasiment de l’impensable.
Ne dis rien Peter. Ne dis rien.
Je savais que n’importe quelle femme serait la plus heureuse qu’un homme aussi beau, sexy et merveilleux lui dise ça mais pas moi. C’est quoi ? C’est rien ? Trois petits mots usés … Je ne pouvais pas. Je ne voulais pas les entendre. J’étais heureuse dans notre relation actuelle. Pourquoi fallait-il que cela change ? Prise de panique je savais que je n’allais pas bien le gérer. Mais …
Seigneur.
Heureusement tu décidais de venir enfouir ta tête dans ma poitrine comme si tu avais honte de les dire ces petits mots.
Merci. Merci. Tu étais vraiment parfait.
J’étais horrible je le savais mais je n’aurai pas été capable d’y répondre. Je ne ressentais peut-être mais je ne pouvais pas l’exprimer verbalement.
Je te serrais alors avec douceur dans mes bras, glissant mes mains dans tes cheveux alors que tu semblais avoir trouvé une position rudement confortable contre ma poitrine. Je souriais tout de même. Le fait de ne plus avoir ton visage et ton regard face à moi m’avait détendu. Et … A ton habitude tu détournais la conversation vers un autre sujet. Mais cette fois, je n’allais pas revenir sur ce que tu me cachais. Je préférais revenir sur tes dernières paroles concernant ma tenue. Et … ma forme bleue naturelle. Je me doutais que tu avais beaucoup de questions que tu n’avais encore jamais osé me poser sur ma mutation. Néanmoins tu restais des plus délicats, comme à ton habitude avec moi.
- Hum …
Je restais un moment sans rien dire alors que je caressais ta nuque du bout de mes doigts, peut-être un petit peu froid d’ailleurs. Je pinçais mes lèvres alors que je te serrais un peu plus contre moi.
- Mon apparence humaine correspond à la petite fille que j’étais. En version plus âgée évidemment. J’étais une petite blonde aux yeux bleus. Quand j’ai grandis j’ai pris l’apparence bleue sans comprendre pourquoi. Je suis bien sous les deux formes. C’est juste que c’est plus facile sous forme humaine par moment. Et à d’autres je deviens la femme en bleu. Mais si tu veux que je prenne ma forme bleue tu peux me le demander. Je ne serais pas vexée.
Je mutais alors faisant disparaitre mes vêtements pour passer à la femme en bleue. Néanmoins je gardais quelques zones de peau humaine, comme j’avais pu le faire lors de ma montée dans le vaisseau de Stakar. Tu reposais donc maintenant sur ma poitrine bleue. Je profitais de ce moment et de ma transformation pour revenir sur ma petite trouvaille.
- Tu sais … Rocket n’en fera rien de tous tes jouets… Je suis sûre que tu trouveras facilement des demoiselles pour les utiliser, comme tu sembles ne pas vouloir avec moi. Surtout que tu as des choses un peu originale … Des gouts, des nervurés et même des phosphorescents !
Je riais légèrement, heureusement que tu ne pouvais pas me voir car je m’amusais bien à t’imaginer devenir tout rouge contre mes seins alors que je remettais à nouveau le sujet sur le tapis. Ta tête bougeait un peu comme elle était confortablement installée sur mes petits coussins personnels.
- Et pour ce qui est du plaisir … Ce n’est pas forcément moins de plaisir. Si tu prends les extra-lubrifiés ca permet de faire durer un peu longtemps le plaisir. Les nervurés je n’ai jamais testé. Et les phosphorescents c’est surtout très très drole. Mais par contre je m’interroge. Comment vous faites dans l’espace pour ne pas vous refiler des maladies et éviter à ces dames de tomber enceinte ?
Tant pis. Je tentais ma question, depuis que tu m’avais dis n’en avoir jamais mis j’étais donc vraiment très curieuse de la sexualité des aliens. J’avais quand même toujours cette peur que tu m’es contaminé avec une mst extra-terrestre.
- Si tu m’as refilé un truc de l’esapce … Je broie ton si joli petit paquet.
Je le dis en riant mais j’étais tout de même un peu menaçante. Si je venais à mourir d’une maladie sexuellement transmissible alien fulgurante je pourrais potentiellement être amenée à être un peu violente. A … comment dire… Un peu malmener la zone qui serait responsable de tout ça. Tu étais d’ailleurs un des rares hommes avec qui j’avais fait l’amour sans aucune protection. Et un inconnu encore plus. J’étais vraiment inconsciente quand j’y repensais.
Un court instant je me surpris à imaginer quelque chose de positif qui pouvait naitre d’un amour sans protection. Une vision m’envahit alors. Je me voyais avec un gros ventre tantôt bleu tantôt humain, toi caressant mon ventre et lui parlant. Puis une autre scène, moi donnant le sein à un enfant alors que tu posais amoureusement une main sur mon épaule regardant notre enfant. Un petit frisson me parcouru alors.
Seigneur non. Je ne voulais pas être mère. Je n’étais absolument pas prête à le devenir.[/color]
- En tout cas je ne pense pas que tu doives les donner à Rocket. Garde les tu en trouveras bien l’utilisation un jour. Par contre … Fait attention il y a des dates dessus. Ne les dépasse pas si tu ne veux pas te retrouver avec toute une bande de petit ou de petites Quill marchant à 4 pattes une petite bulle de bave au coin des lèvres dans le Milano
A nouveau je riais. Car cette fois ci je n’étais pas la mère comme dans ma précédente « vision ». Je voyais une ribambelle d’enfants marchant en titubant dans le vaisseau, à la recherche de bêtises à faire. Deux ou trois autres grimpant sur Groot, et Rocket, devant mettre sous clé toutes ces armes pour son plus grand malheur.
- Je suis sûre que Rocket ou Mantis seraient tout à fait enchantés de joueur aux baby-sitter pendant que tu es entrain de faire des petits frères ou sœurs à tes premiers enfants. Bon tu devrais agrandir un peu le vaisseau mais …
J’haussais légèrement les épaules alors que je penchais la tête pour venir déposer un petit baiser sur le sommet de ton crâne. Je te taquinais et j’aimais bien cela mais j’y allais peut-être un peu trop fort. J’espérais que tu ne m’en voudrais pas mais … Je faisais tout pour que tu ne reviennes pas sur ton idée de base à me dire … ce que tu voulais me dire dans le vaisseau avant que la bombe n’explose. Après tout … Je me faisais peut-être des illusions et tu n’allais pas du tout me dire « Je t’aime ». C’était surement autre chose même si … Pour le moment je ne voyais pas trop ce que cela pouvait être.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
La jeune femme était bien silencieuse. Trop silence même. Était-ce à cause de sa petite trouvaille dans mon tiroir ? Est-ce que cela la perturbait ? Sans doute pas, la blonde prenait même cela avec beaucoup d'humour. Était-ce à cause de ce que je venais de lui dire ? Que j'aurais dû lui dire ... quelque chose avant de partir avec cette bombe ? C'était peut-être ça. Qu'est-ce que j'aurais pu lui dire ? Je ne le savais pas moi-même. Que je tenais à elle ? De faire attention ? Que je l'aimais ? Je ne savais pas trop et j'étais perdu dans mes pensées et dans mes sentiments. J'avais l'impression d'avoir fait une bêtise en disant ça. Enfin, en laissant le doute sur ce que j'allais lui dire à l'instant. Rajouter à ça le fait qu'elle avait trouvé une quantité phénoménale de préservatif. Génial Quill! Tu étais vraiment le plus grand idiot de la Galaxie ! Ce n'était pas pour rien que je n'avais jamais réellement eu de véritable avant Gamora. Parce que je faisais toujours tout foiré. C'était dans ma nature ... Ce n'était pas pour rien que j'avais une équipe, une famille, parce que sans eux, j'étais qu'un bon à rien et je le savais bien. Tout bon à tout rater. Bref, je laissais tout de même ma tête appuyer contre la poitrine de Raven en lâchant un léger soupire durant ce moment de silence. Peut-être qu'elle voulait dormir et que c'était pour cela que l'enseignante ne disait rien. Est-ce que j'aurais aimé qu'elle me réponde quelque chose ? Peut-être bien ... je ne sais pas trop en réalité.
Ressentant qu'elle me serrait plus contre elle, celle-ci m'expliquait davantage ces deux apparences. Donc, la Raven originelle était la blonde si je comprenais bien ? C'était en grandissant qu'elle avait découvert sa forme bleue. Je ne savais pas trop pourquoi, mais j'avais l'impression que c'était l'inverse. Qu'elle était née bleu, mais selon ce que la blonde venait de me dire, j'avais eu tort. J'avais bien fait de demander. Je haussais légèrement les épaules comme je le pouvais vu ma position actuelle comme quoi cela ne me dérangeait pas face à sa demande. Peu importe l'apparence qu'elle prenait, c'était la même personne pour moi et je la regardais de la même façon.
« C'est comme tu veux. Je n'ai pas vraiment de préférence. »
J'étais totalement sincère, mais Raven avait fait son propre choix pour cette nuit ou plutôt ce matin. Alors que j'étais toujours contre elle, je vis que ses vêtements disparaissaient tranquillement pour laisser place à sa peau bleu avec quelques parties en peau humaine tout de tout même. Je l'avais observé en ne bougeant pas, laissant ma tête bien appuyer contre sa poitrine, maintenant bleu, bien confortable. Tout doucement je glissais ma main sur le bras de la demoiselle que je caressais tendrement. Ne parlant pas de ce que je lui avais dit, concernant le fait que j'aurais dû lui dire quelque chose quand j'avais cette bombe, la mutante parlait plutôt de nouveau de ce qu'elle avait trouvé dans mon tiroir. Moi qui croyais m'en sortir ... faut croire qu'elle n'oublierait pas ça de sitôt malheureusement. Elle en faisait une fixation je trouve ... Était-ce pour me taquiner ? Pour me dire que je devais bien aller coucher avec d'autres femmes parce que ce n'était pas sérieux entre nous ? Que c'était ça qu'elle voulait au fond ? Ou c'était juste une façon de voir si justement, je voulais qu'on ait une histoire sérieuse ? Je ne savais pas trop quoi penser et à dire vrai, j'étais perdu dans tout ça. Raven me faisait douter. Déjà que je doutais déjà de moi à la base avec tous ses sentiments, c'était encore pire maintenant ... Elle ne m'aidait vraiment pas. Une chose était certaine. Je ne voulais pas voir à droite et à gauche comme avant. La mutante riait en disant tous ces mots en me détaillant ce qu'elle avait vu dans mon tiroir, alors que moi, j'étais rouge comme une tomate, mais que je ne bougeais pas pour pas qu'elle me voit. Je restais muet comme une tombe pour l'instant et je fermai les yeux, essayant de penser à autre chose. Je pourrais peut-être faire semblant de dormir ? C'était un bon moyen pour me sortir de ce pétrin ...
La blonde ne s'arrêtait pas là ... Elle commençait à m'expliquer les différents préservatifs. Non, mais ... j'avais affaire à une véritable experte ? C'est vrai, j'avais presque oublié ... Raven venait d'une autre époque et elle faisait plus vieille que son âge. Elle était même un peu plus vieille que moi. Elle devait en avoir croiser la route de différents hommes durant sa vie vu son physique, mais également sa gentillesse. La jeune femme osait même me demander comment on faisait ailleurs pour éviter les maladies et de mettre les dames enceinte. Avant même que je puisse lui répondre, elle me fit savoir que si je lui avais refilé un truc en faisant l'amour, qu'elle me casserait les bijoux de famille. Alors qu'elle riait légèrement, c'était peut-être à mon tour maintenant de la taquiner sournoisement ... Levant légèrement la tête pour pouvoir la regarder droit dans les yeux, j'avais un regard rempli de malice tout comme mon sourire, tout comme elle le faisait si souvent avec moi.
« Ohhh ... C'est vrai ... Je t'ai pas dit que ... »
Bien évidemment, j'étais plaisantin sur ces paroles, mais je voyais bien que Raven n'avait pas du tout envie de rire. Ne voulant pas aggraver ma situation actuelle et avoir mal ailleurs que sur ma jambe actuelle, en particulier à mes parties intimes, mon regard devenait plutôt rond et je repris un air des plus sérieux, voulant calmer le jeu.
« Ça va, je plaisante hein. Tu n'as pas à t'inquiéter avec ça. Je suis clean. Ce ne sont pas mes gènes Céleste qui vont changer quoi que ce soit non plus. Si on le refait, j'en prendrai si ça peut te rassurer. On se protège seulement avec d'autres matérielles fait avec autre chose que celui sur Terre. »
En disant mes derniers mots, j'avais pointé avec mon index en direction de ma table de nuit pour faire référence aux préservatifs. Comme j'avais l'impression qu'elle pensait que j'irais coucher avec d'autres femmes, si on devait le refaire, la mutante serait rassurée. D'ailleurs, j'avais dit « si ». Je ne sais pas ... J'avais l'impression d'avoir foiré un truc avec Raven depuis tout à l'heure. Ça se pourrait bien qu'elle ne veuille plus ou je ne savais pas trop. À la fin de mes mots, je grimaçais légèrement à cause que j'avais un peu trop bouger pour pointer la table de nuit et j'avais ainsi, bouger un peu ma jambe. J'avais ressenti un légère douleur. Rebaissant de nouveau ma tête suite à cela, je retrouvais ma position confortable de tout à l'heure en prenant comme appui tête sa poitrine. Disons que c'était un oreiller plutôt confortable ... Encore pire, maintenant Raven me parlait d'enfants. Non, mais pourquoi parlait-elle de tout ça ? Qu'est-ce qui lui prenait tout d'un coup ? Alors là pour le coup ... j'avais vraiment envie de dormir pour échapper à cette conversation. Elle se voyait avoir des enfants avec moi ou quoi ? Non, elle parlait encore d'autres femmes. Encore cette fixation ... Bon sang, j'allais commencer à croire qu'elle voulait vivre un trip à 3 ou je ne sais pas ... La fatigue ne m'aidait pas et cette conversation était « too much » pour moi. Au moins, elle venait me déposer un petit baiser sur la tête, il y avait au moins ça d'agréable. D'ailleurs de mon côté, je passais mes bras autour d'elle comme je le pouvais dans notre position actuel et je me serrais le plus possible contre elle.
« Tu penses sincèrement que je veux des enfants ? T'as vu le genre de vie que je mène ? C'est vraiment pas l'idéal et je peux te le confirmer. J'ai grandi comme ça. Je voudrais pas faire vivre ça à un autre. »
Mon ton était plus neutre pour une fois. Je n'étais pas sévère ni plaisantin. Disons simplement que cela m'étonnait de la part de la mutante. Elle venait de penser que j'allais mourir, je venais de faire une mission plutôt dangereuse et elle me parlait d'avoir des enfants ? Bon d'accord, peut-être que l'enseignante parlait avec humour, mais dans chaque plaisanterie, il y avait un fond de vérité, non ?
« Et si j'ai des enfants et qu'ils ont mon gène de Céleste avec tous ces pouvoirs, ça risque de virer à la catastrophe. Ils pourraient bien détruire l'univers et personne pourrait rien faire. »
Ça me donnait juste une raison de plus de ne pas en avoir. Je ne savais pas trop comment ça fonctionnait la question de gène de Céleste et tout ça. D'ailleurs, si j'avais un jour des enfants, comme Ego était mort, se pouvaient-ils que mes enfants aient tous ses pouvoirs ? Je ne m'étais jamais posé réellement la question avant de le dire à haute voix. S'il y avait un autre Ego, ils pourraient se servir d'eux comme d'une arme comme mon père avait voulu le faire avec moi. Secouant légèrement la tête, ça ne servait à rien de penser à ça parce que ... je n'aurais pas d'enfant!
« Je me suis déjà occupé de Groot quand il était bébé et de l'éléver quand il était ado. J'ai assez donné comme ça. Pour finir, si je voudrais des enfants, il faudrait bien que je trouve une mère. »
En effet, cette expérience m'avait fait comprendre Yondu lorsqu'il m'avait élévé quand j'étais plus jeune. Ce n'était vraiment pas facile d'être parent surtout lorsque ce n'était pas réellement ton enfant. Malgré ça, on pouvait rapidement s'attacher à ces gamins et les prendre sous notre aile ... Non arrête Quill! Tu commences à ressortir ton côté paternel ! En disant le mot « mère », je ne pensais à personne en particulier ni même à Raven. En réalité, j'essayais de ne pas trop y penser. J'avais surtout dit pour lui faire comprendre que les enfants, il y avait peu de chance que ça m'arrive un jour surtout que je prenais de plus en plus de l'âge. Maintenant, je voulais me montrer plus sérieux dans mes prochains propos et c'était pour cela que je tournais légèrement la tête pour pouvoir la regarder.
« Il y a un temps que oui ... tu as raison. J'aurai utilisé ses préservatifs avec des femmes différentes et j'en aurais profité, mais plus maintenant. Je vieillis ... Je suis moins attirant, moins en forme ... Je préfère m'occuper d'une femme à la fois. C'est déjà beaucoup. »
Ce n'était pas vraiment une déclaration de quelque chose ou du moins, de confier mes sentiments que je comprenais plus ou moins comme tout à l'heure. Je disais simplement ce que je pensais de tout ça. Comme la jeune femme semblait faire une fixation sur mes préservatifs et le fait de coucher avec d'autres femmes. Autant jouer franc jeu, ce que je venais de faire. Ce n'était plus pour moi cette vie-là. Vieillir, ça craint, mais c'était comme ça. C'était peut-être pour ça que j'agissais comme un enfant parfois. Reposant ma tête à sa place, je lâchais un petit bâillement avant de lui dire:
« Alors toi, soit que tu rêves d'avoir des enfants, soit tu as une peur bleue d'en avoir ... »
J'avais déduit cela parce que la mutante n'arrêtait pas d'en parler depuis tout à l'heure, mais je ne pouvais pas dire entre les deux options, ce qui correspondait à la blonde.
Alors que tu commençais ta phrase par « Je ne t’ai pas dit que … » Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. Ca y est. Tu allais me dire que tu avais je ne sais trop quelle maladie extra-terrestre et que tu me l’avais refilé lors des deux fois où nous avions … Laissé nos corps parler dirons nous. Tu dus sentir rapidement que je n’étais pas d’humeur à plaisanter la dessus car tu te repris bien vite, me laissant à peine le temps de réagir et de potentiellement t’émasculer. Evidemment je ne l’aurai pas fait en réalité. Surtout pas quand tu étais dans un tel état physique après avoir perdu un bout de cuisse pour me sauver, moi parmi tant d’autres, même si je savais que tu l’avais fait pour moi.
Tu plaisantais. Bien sur. Tu étais Peter Quill. Bien connu pour son humour qui pouvait être décapant. Je te donnais alors un petit coup de bassin comme pour te punir de t’être moqué de moi de la sorte. Tu jouais avec cela. Mais ce n’était que bonne guerre. Je venais de te rendre très mal à l’aise en découvrant, puis en parlant longuement de ta petite réserve. Je notais tout de même que tu évoquais un futur conditionnel à l’idée de le refaire. Hum … Je me doutais bien que ne pas réagir tout à l’heure avait du te refroidir, voir même te frigorifier. Pour moi … Il était évident que j’allais encore finir dans tes bras. Je ne savais pas quand, ni comment, ni même où mais c’était une évidence. Nous étions comme deux aimants et notre appétit sexuel respectif était décuplé lorsque nous étions en présence l’un de l’autre. C’était d’ailleurs assez étonnant de toujours avoir envie de se sauter dessus non ? Même là à te sentir contre moi j’avais envie de terminer le souffle court et les joues en feu. Mais je savais qu’il ne fallait pas. Tu ne pouvais pas de toute façon tu étais blessé. Et j’avais dis que j’allais prendre soin de toi non ?
-Hum … Oui je vois … Chacun ces types de protections. Mais tu sais j’ai confiance en toi. Tu n’es pas obligé d’en mettre. Mais si tu veux tester tes trésors je veux bien te servir de cobaye.
J’avais dis cela d’une voix douce et posée même si dans le fond on pouvait y lire une pointe subtile de sensualité. Alors que tu revenais sur la porte que j’avais entrouverte au sujet des enfants tu vins te coller encore plus à moi. Je n’étais pas contre évidemment. Tu restais la tête sur ma poitrine bleue et tu passais un bras autour de ma taille. De sentir ta main comme cela posée dans le bas de mon dos, pour la première fois sur ma peau bleue me déclencha de petits frissons que je ne pus dissimuler en raison notre évidente proximité.
Ta réponse sur le sujet en revanche m’étonna. J’étais persuadée que tu souhaitais avoir des enfants. Tu étais tellement attentionné et tendre envers moi que j’imaginais qu’avec des enfants tu seras exactement pareil. Un vrai papa gâteau. Seulement … Cela ne semblait pas du tout faire partie de tes plans. J’haussais les sourcils, bien que tu ne me vois pas, sous la surprise de ta réponse. Tu évoquais tes pouvoirs de Céleste qui pouvait être transmis à ta descendance. Tu n’avais peut-être pas tord après tout. Mais. Tu étais un gardien de la galaxie tu aurais trouvé un moyen de tous nous sauver j’en été persuadée.
-Je pensais que tu étais le genre de personne à se faire appeler Papa. Je ne voulais pas … Poser une question gênante.
Je reposais mon bras contre ton biceps alors que de ma main qui se trouvait libre je venais faire des petits cercles du bout des doigts contre ta nuque alors que je mutais finalement une dernière fois pour être complètement bleue. Tu avais l’air d’être vraiment sincère alors pourquoi me cacher. Je pinçais tout de même mes lèvres face à ton confession te concernant. C’est bien ce dont je me doutais, tu avais été un vrai loveur il y a encore peu. Je tenais tout de même à te rassurer, tu ne pouvais pas penser ça. Et il était hors de question que je te laisse dans cet état d’esprit.
-Je t’assure que tu es attirant, et en forme Peter. Si je n’étais pas sous ma forme bleue tu t’en rendrais vite compte d’ailleurs vu où tu as ta tête…
Je mordillais légèrement ma lèvre alors que je glissais une main dans tes cheveux lentement, très lentement comme pour me les occuper et arrêter de penser à autre chose. Je rajoutais tout de même un peu malicieuse.
-Surtout quand … La femme en question c’est moi et qu’elle est souvent en demande. Je crois que mon pauvre ... Tu fais les frais d'une longue abstinence.
Je lâchais un doux petit rire alors qu’au final cette position commençait à m’embêter car je n’avais pas accès à tes lèvres, que je rêvais d’embrasser ... Car j’avais l’impression de ne pas en avoir assez profiter depuis que nous étions là allongés, ensemble, dans ce lit, à moitié nu. Enfin pour toi. Moi je l’étais totalement bien que ma forme bleue ne présente pas de signes sexuels visibles extérieurement parlant à part ma poitrine.
Non. C’était mieux comme cela à bien y réfléchir. De la sorte je n’étais pas tentée et je pouvais vraiment prendre soin de toi comme me l’avait dit le médecin. N’avais-je d’ailleurs pas annoncé que j’étais ta petite infirmière personnelle ? Et … Une infirmière qui se respecte n’épuisait pas ces patients sexuellement parlant à leur sortie du bloc opératoire.
Néanmoins toutes pensées absolument pas catholiques s’envolèrent l'espace d'un court instant quand tu me demandas si je rêvais d’avoir des enfants ou si j’en avais une peur bleue. A vrai dire je ne savais pas quoi répondre.
-Peut être un peu des deux.
Je le murmurais à peine. Dire que je n’y avais pas songé était faux. Certes en 2024 j’avais plus de 80 ans mais en réalité je n’en avais que 40 ou 41 ou … Non … a vrai dire je ne savais toujours pas quel âge j’avais. . Certes nous étions déjà sur des grossesses gériatriques mais … Je pouvais toujours faire muter mes organes ou autre pour résoudre ce problème. Bref. Ce n’était pas ça le problème. Non le souci comme toi était tout d’abord de trouver la pièce manquante de l’équation pour faire un enfant mais cela me posait un principal problème. J’avais une peur atroce de ne pas savoir m’en occuper, et surtout … Si il n’était pas mutant. Je crois que je n’aurai pas supporté d’avoir un enfant différent de moi. Et j’avais aussi cette peur de lui donner ma peau bleue sans qu’il ne puisse, contrairement à moi, la métamorphoser à sa guise. Certes, maintenant avec l’arrivée des aliens cela serait plus facile mais j’en doutais. Il fallait donc que je trouve un père mutant et à part Erik je n’avais jamais rencontré quelqu’un avec qui j’avais envie de plus. Peut-être Hank aussi je devais bien l’admettre. Je savais qu’il ferait un père formidable mais avais-je envie de rester enchainer à jamais à un si petit être que je ne pourrais pas fuir ? Je n’en savais rien. Cette peur de rester coincer, de … de ne plus être moi-même m’avait toujours effrayé également.
-Je pense que je ne serai pas une bonne mère.
Finis-je par dire n’osant avouer que cette petite part de l’immense iceberg que soulevait la question. Pourquoi avait-il fallut que je la pose ? Il était évidement que je devais m’attendre à un retour de l’interrogation. Visiblement je n’avais pas assez réfléchi. Sans doute la fatigue et le trop plein d’émotions des 12 dernières heures.
Je déglutis difficilement alors que je cherchais une solution pour me dépatouiller de la situation. J’allais me faire une Peter Quill. Partir sur le sens de l’humour pour détourner le sujet de la conversation. Oui c’était parfait. J’allais faire cela. Je m’éclaircissais alors la voix pour finir par dire.
-Et puis … En 2024 je suis censée avoir près de 85 ans. Donc … C’est foutu pour moi, je ne suis plus qu’un petit pruneau desséché et tout ridé tout proche de la pierre tombale.
Je riais légèrement alors que depuis le début je n’avais pas cessé de passer mes mains sur ta nuque, tes cheveux, ta tête et même tes épaules. Chacun de mes doigts étaient comme une douce caresse que j’aurai pu effectuer de mes lèvres si nous avions été dans d’autres circonstances.
-C’est ça l’avantage de sortir avec des vieilles. Y a plus aucun risque de ce côté.
Je me penchais à nouveau pour déposer un petit baiser sur le sommet de ton crane. Tu semblais avoir apprécié la dernière fois que je l’avais fait. A vrai dire je ne savais pas si il n’y avait plus aucun risque mon corps avait été particulier depuis ma petite enfance et … Je pense que même si j’avais réellement 83 ans j’aurai toujours pu tomber enceinte. Seigneurs dieux, heureusement cela ne m’était jamais arrivé malgré la vie agitée que j’avais pu avoir avant cette maudite faille temporelle. Si cela m’était arrivée je crois que j’aurai mis un terme à la grossesse … Ou bien que je l’aurai mis à l’adoption n’étant pas capable de m’en occuper ou d’en assurer la charge. Je voyais bien un petit panier en osier avec un petit mot dedans déposé comme un précieux cadeau devant le manoir de Charles. Il avait tout pour faire un bon père. Et si cela m’était arrivée j’étais sure et certaines qu’il aurait élevé l’enfant comme si il avait été le sien. Quel dommage que mon frère ne soit pas père. Mais après tout. Ce n’était peut-être pas trop tard. Les hommes pouvaient avoir des enfants presque jusqu’à leur mort alors pour quoi pas ? Et … Avec tous les progrès de la médecine actuelle j’étais sure que c’était possible.
Le fait de penser à la descendance de mon frère avait au moins eut l’effet remarquable de calmer le feu qui avait commencé à se déclarer en moi depuis que tu avais posé ta tête sur ma poitrine et ta main dans le creux de mes reins. Un mal pour un bien dirons-nous.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Au moins, la jeune femme m'avait seulement donné un coup de bassin à cause de ma plaisanterie. En même, la mutante ne voulait pas me faire réellement mal. Peut-être que si je n'étais pas blessé, elle ne se serait pas gêné pour y aller un peu plus fort. À bien y penser, je devais avouer que ma plaisanterie était assez de mauvais goût. La laisser douter comme quoi la blonde aurait pu avoir des malades à cause de ces relations sexuels avec moi, c'était quand même très limite. Enfin bon, il était trop tard maintenant pour revenir en arrière et Raven l'avait plutôt bien pris. Cela m'avait plutôt surpris que l'enseignante ne revienne pas sur ma « presque déclaration » ou je ne sais quoi. Cela voulait tout simplement dit qu'elle ne voulait pas en parler et qu'elle ne voulait pas que j'en dise davantage. Je devrais faire attention à mes mots et à ce que je disais. Comme toujours en réalité et de toute façon, je n'étais vraiment pas doué pour exprimer et comprendre mes sentiments. C'était tellement plus facilement que je faisais mon désintéressé pour tout ... Néanmoins, la blonde me fit comprendre qu'elle avait confiance en moi et que donc, ce n'était pas grave si je ne m'étais pas de préservatif. De toute façon, il était déjà trop tard maintenant. Sauf si on devait recommencet et que j'allais voir d'autres femmes en même temps. Ce qui n'était pas quelque chose que je prévoyais de faire. Peut-être que elle si ? Enfin, voir d'autres hommes ou femmes, peu importe ... Je n'osais pas trop lui demander, mais cette image d'elle que j'avais avec d'autres hommes ne me réjouissaient pas trop ... Mais bon, on était libre après tout ... j'imagine.
« D'accord. »
Répondis-je tout simplement en ne bougeant pas face à sa proposition. Raven me proposait d'essayer mes préservatifs avec elle si jamais je le désirai. Donc ... cela voulait dire qu'elle voulait qu'on le refasse ? Qu'on repasse à « l'action » ? Disons que je n'avais pas pu m'empêcher d'afficher un large sourire, un sourire qu'elle ne pouvait pas voir, mais il était quand même là. Passant ma main autour d'elle comme je le pouvais, ma main se glissait dans le bas de son dos, que je caressais avec le bout de mes doigts. Peut-être que sa peau était un peu plus douce avec son apparence humaine à cause de ces petits écailles qu'elle avait, mais cela ne déplaisait pas tout de même. Secouant légèrement la tête face à ces nouveaux propos, je voulais lui faire comprendre que ce n'était pas vraiment quelque chose que je recherchais. D'avoir des enfants et être père.
« Ça va. Disons simplement que je ne m'attendais pas du tout à avoir ce genre de conversation. »
Alors qu'elle me caressait doucement la nuque avec le bout de ses doigts, son corps mutait une nouvelle fois, mais cette fois-ci, c'était pour recouvrir les petites parties qu'elle avait laissé de son apparence humaine. Elle était maintenant complètement bleu. Voulant me rassurer concernant les mots que je venais de lui dire comme quoi je me sentais plus vieux et moins en forme, en même temps, je devrais commencer à faire attention à ce que je mange et à m'entraîner pour garder la forme, elle essayait tant bien que de mal de me faire comprendre que je l'étais. Glissant sa main dans mes cheveux, je fermais doucement les yeux me laissant bercer par ses caresses. Si on ne parlait pas autant, j'aurais sans doute fini par m'endormir tellement que j'étais bien. Collé contre elle, appuyé contre sa poitrine et avoir des caresses, quoi demander de mieux ? Bon d'accord ... que ma jambe guérisse et on aurait peut-être pu aller plus loin si vous comprenez ce que je veux dire. Selon elle, je m'endurais une longue abstinence. Fronçant les sourcils comme je réfléchissais, je n'étais pas certain de comprendre. Pourquoi disait-elle ça ? À cause de ma blessure ? À cause que je me contentais d'une seule femme et que c'était elle, la femme en question ? Comme elle était souvent occupée avec son boulot de professeur et tout ça. Ça devait être ça.
« Je préfère tout de même ça. Ça me permet de récupérer. »
Lançais-je en riant légèrement face à mes propres paroles. Levant légèrement la tête, je commencais à lui donner des petits baisers sur le dessus de ces seins. C'était la première fois que je faisais ce genre de contact alors que Raven était sous son apparence de mutante.
« Tu sais que même si tu es bleue ... je me retiens pour ne pas te sauter dessus ? »
Soufflais-je entre deux baisers. Avec ces paroles, j'avais toujours l'impression que l'enseignante pensait qu'elle ne me plaisait pas. Ou du moins, que je n'étais pas attiré par elle sous cette forme sexuelle. En réalité, le seul truc qui posait un soucis, c'était le fait qu'elle n'avait pas d'organe sexuelle visible. Je l'avais bien remarqué tout à l'heure lorsque la jeune femme avait enlevé sa combinaison dans le vaisseau des Kree. Comment pouvait-elle ... ? Ah ouais, en modifiant légèrement son apparence j'imagine. C'était tout de même assez curieux qu'elle n'avait pas de sexe à proprement parlé sous cette apparence, mais je préférais éviter le sujet. J'avais l'impression que tout ça et son apparence bleu, était un sujet sensible pour l'enseignante.
Changeant de sujet, j'étais tout de même curieux de savoir si Raven, souhaitait avoir des enfants ou non. Est-ce que je me voyais avoir des enfants avec elle ? Je ne me voyais pas vraiment avoir d'enfants alors ... Mais si cela devait arriver, est-ce que je me voyais avoir des enfants avec la blonde ? Peut-être bien ... Je ne savais pas trop. Je trouvais qu'elle avait de belles qualités et qu'elle serait sans doute une très bonne mère. Elle était gentille, douce, attentionnée et elle prenait vraiment soin des autres. Je savais même qu'elle avait soif d'apprendre. Si je me souviens bien, Raven avait fait des cours de cuisine récemment alors ... Pourtant, la blonde m'affirmait le contraire. Elle serait une mauvaise mère. Pourquoi disait-elle cela ? Sur quels critères ? Je n'étais pas sûr de comprendre et je pense qu'elle était seulement dure avec elle-même. Tout comme moi tout à l'heure, la mutante se cherchait des raisons pour ne pas avoir d'enfants. Est-ce que par malheur j'étais devenu une mauvaise influence pour elle ? Elle commençait à faire comme moi alors ... Cela m'amusait un peu de la voir chercher quelque chose à dire comme ça et se trouver des arguments, tellement que ça m'amusait, j'avais un léger sourire en coin sur les lèvres. En effet, Raven était assez âgée et peut-être que son corps ne suivrait pas l'apparence qu'elle avait. Qui plus est, elle n'avait même pas d'organe sexuelle sous sa forme de mutante. Peut-être que la blonde ne pouvait tout simplement pas avoir d'enfants, je l'ignorais totalement. Malgré tous les douces caresses qu'elle me donnait sur ma nuque, sur mes épaules et dans ma magnifique chevelure, je levais légèrement la tête pour pouvoir la regarder avec mon sourire toujours aussi amusé.
« Pour une grand-mère, tu es plutôt bien conservé, en forme et gourmande ... »
Riant légèrement, je ne savais pas si l'enseignante allait bien prendre le fait que je venais de l'appeler grand-mère. Tiens tiens ... je vais essayer de m'en rappeler de celle-là. Si elle devait me taquiner un peu trop, je l'appelerais « la grand-mère » pour la taquiner à mon tour. Bien évidemment, je ne devrais pas trop utiliser ce terme. Sinon, peut-être que là, je ferais preuve d'abstinence pendant un long moment ...
« Pour un petit pruneau desséché, je suis sûr que tu attires beaucoup d'hommes ... »
Reprenant un air un peu plus sérieux, ma main de libre se glissait sur sa joue que je caressais tendrement alors que l'autre, se trouvait toujours sur le bas de son dos, tout près de ses jolies fesses bleus.
« Je crois que tu te trompes. Je crois que tu ferais une très bonne mère. »
Lançais-je d'un ton sincère en la regardant droit dans les yeux. Son regard jaune était si pénétrant, envoûtant et sexy à la fois, c'était fou. Je ne dirais pas ces mots et je ne voulais pas trop y penser non plus mais, plus je plongeais mon regard dans le sien, plus je me sentais « amoureux ». D'ailleurs, ce genre de conversation n'aidait pas vraiment. C'était le genre de conversation qu'avait un couple en plein questionnement si oui ou non, ils souhaitaient avoir des enfants.
« Je pense que de toute façon, avoir des enfants, c'est quelque chose qui arrive quand ça doit arriver. Rien n'arrive jamais par hasard dans la vie. Je t'ai dit tout à l'heure que je ne cherchais pas à avoir des enfants, c'est vrai. Mais si ça devait arriver un jour ... j'en serais tout de même heureux et je vivrais avec. »
Rien n'arrive jamais par hasard. C'était tellement vrai et que je l'avais tellement réalisé. Ma mère qui était morte d'un cancer, mais qui avait été causé par mon père pour m'atteindre. Le fait qu'on m'est enlevé de la Terre, mais qu'au final, c'était dans le but de m'amener à mon père biologique. Rien n'arrive jamais par hasard dans la vie et je le pensais sincèrement. Approchant mon visage près du sien, je collais mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Un baiser qui ne se voulait pas trop chaste comme nos langues se mélangeaient. Cela faisait un peu trop longtemps que je ne l'avais pas embrassé et mon petit doigt me disait que la blonde aussi, c'était ce qu'elle voulait. Fermant les yeux, profitant de ce moment, caressant sa joue avec ma main, passant ma main sur son oreille pour aller chercher sa chevelure, mon autre main commençait à caresser doucement ses fesses. Non Quill ... Tu ne devais pas aller plus loin. Pour ton propre bien même si tu en avais envie. Je commençais même à trop y penser et en profiter parce que je sentais que ça commençait à se durcir en dessous de mon boxer. Bon sang de merde ... Quittant ses lèvres pour reprendre mon souffle et pour être certain de ne pas aller plus loin, mon regard croisait le sien de nouveau.
« On devrait peut-être dormir maintenant ... tu ne penses pas ? »
Même si une certaine excitation avait envahi mon corps et que mon corps en voulait plus, je ressentais tout de même une certaine fatigue. En même temps, avec la journée que j'avais eu, c'était normal.
Bon visiblement tu ne m’en voulais pas trop d’avoir posé la question. J’étais en quelques sortes rassurée que tu ne m’en veuilles pas. J’avais peur d’avoir dit ou fait quelque chose qui n’était pas correct. Mes pensées furent d’ailleurs très vite balayées lorsque tu commenças à embrasser la naissance de mes seins. Immédiatement je me mordis la lèvre inspirant profondément comme si je souhaitais gonfler ma poitrine afin de te faire comprendre que je voulais que tu continues. Ou … tout du moins que je ne souhaitais pas que tu arrêtes. C’était agréable de sentir ta bouche sur ma poitrine même si elle était différente de d’habitude. Et … A ton contact la frustration de tout à l’heure, lorsque nous étions dans la cuisine et que … Nous …. Nous … Nous nous apprêtions à passer à l’acte remonta brusquement. J’avais à nouveau faim, mais faim de toi. Bon peut-être que je n’aurai pas dit non à quelque chose à me mettre sous la dent non plus. Je réussis tout de même à murmurer essayant de refouler cette envie de te sauter dessus :
-Tu n’es pas le seul à te retenir.
Si je m’étais comporté comme je l’aurai fait habituellement j’aurai alors pris une de tes mains, celle qui se trouvait dans mon dos pour la faire passer sur le devant et comme la dernière fois sous la douche je l’aurai guidé. D’ailleurs, sans que tu ne t’en aperçoives je ne pus m’empêcher de changer cette partie de mon anatomie afin qu’elle devienne de forme humaine mais toujours bleue.
Grand-mère bien conservée, en forme et gourmande. Hum … Ta description était plutôt juste même si je n’étais pas entièrement d’accord sur le terme utilise « grand-mère ». Je te donnais d’ailleurs un nouveau petit coup de bassin pour montrer mon mécontentement. Il allait falloir que je me calme à te donner des coups de bassins car cela avait légèrement tendance à un peu trop m’exciter … Habituellement c’était toi qui les donnait mais je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas moi aussi prendre un peu les devants et te dominer un peu. Tu avais l’air de ne pas être contre si je me rappelais bien cette histoire de menottes non ? Ne m’avais-tu pas dis que je pourrais te faire tout ce que je voulais ? Enfin … que tu serais tout à moi ? Ou … Etais-ce moi qui avait accepté d’être ton esclave sexuel ? Je ne me rappelais plus vraiment les termes exacts de nos accords … Mais en tout cas l’une ou l’autre des propositions me convenait parfaitement.
Je me retenais pendant de longs instants, le temps que tu parles hochant lentement la tête lorsque tu évoquas à nouveau le sujet des enfants. Toi comme moi n’étais pas au clair mais cela importait peu. Je ne voyais d’ailleurs toujours pas ce qui m’avait pris de lancer le sujet dans la conversation. Je préférais limite quand tu m’insultais de « Grand-mère ».
Raven non. Tu dois te contrôle. Il est faible. Il a besoin de repos.
Mais quoi que cela pouvait être une manière de se détendre non ? N’était-il pas prouver scientifiquement que lorsque qu’une femme refusait des rapports sous prétextes de mal de tête il valait mieux, au contraire se lancer tête baissée dans un duo endiablé pour faire disparaitre la douleur ? Le plaisir ressenti, lorsqu’il y en avait, mais avec nous deux je ne me faisais absolument pas de soucis là-dessus, ne déclenchait-il pas une sorte de réaction chimique permettant de diminuer la douleur ? N’avais-je pas lu non plus dans une des revues scientifiques de Hank que certaines femmes se masturbaient avant l’accouchement pour diminuer les douleurs des contractions ? Bon … La … Peut-être que ce n’était pas une des revue de Hank mais une des séries télévisées débiles que m’avait forcé à regardés certaine mutantes adolescentes…
Enfin, bref. Je me portais volontaire pour faire, ou te faire, cela ne me dérangeait pas non plus disparaitre la douleur ou du moins tout faire pour l’atténuer, par n’importe lequel des moyens possibles. Heureusement que tu ne lisais pas dans les pensées sinon je serai devenue écarlate si tu voyais les nombreuses images qui défilaient dans ma tête.
J’avais l’impression que j’avais d’un côté un petit diable et de l’autre un ange sur mon épaule, les deux se contredisant sur l’attitude à avoir. Cruel dilemme. Je savais que ma tête me disait d’écouter le petit ange mais mon corps lui ne demander qu’à contenter mon petit démon. C’était une vraie torture d’être prise entre deux feux comme cela. D’un côté le bien, de l’autre mal. J’avais malgré moi souvent connu cette dichotomie mais c’était la première fois que je le ressentais pour quelque chose de sexuel. Comme quoi, il y avait une première fois à tout !
Malheureusement tu ne fis rien pour m’aider. Je te sentis glisser contre moi et venir déposer tes lèvres contre les miennes d’un baiser qui était tout sauf tendre. Je pressais alors mon corps contre le tien alors que nos bouches, avides, ne cessaient de s’embrasser. Je glissais mes deux mains dans tes cheveux, les tirant peur être avec un peu trop d’entrain. Sous ma forme bleue j’étais plus forte que sous ma forme humaine. Je jouais avidement avec ta langue alors que dans le même temps je sentais tes mains commencer à caresser mes fesses. Seigneur que c’était agréable.
C’était le petit démon qui avait gagné. J’étais trop faible face à toi pour te résister. Alors que mes mains allaient partir pour l’exploration de ton corps. Tu quittas mes lèvres et je ne pus retenir un petit gémissement de frustration. Je ne voulais pas qu’elles s’en aillent des miennes. Tu posas alors ton regard dans le mien et j’hochais la tête positivement en mordant ma lèvre ne sachant pas vraiment quel message tu allais comprendre.
-Oui … Je …
Je le murmurais, contre tes lèvres, mon souffle à nouveau brulant l’écrasant contre les tiennes. Je finis par redresser un peu la tête, me cambrant un peu malgré moi contre toi pour venir déposer un doux baiser sur chacune de tes paupières que tu avais fermée pour l’occasion. Cela n’allait pas arranger la situation dans ton boxer mais j’en ignorais tout je n’avais rien senti ou vu pour le moment car nous étions confortablement enlacé sous ton épaisse couette.
-Bonne nuit alors ?
C’était une question ? Oui s’en été une. On ne savait jamais tu allais peut-être finalement me dire que tu voulais plus que tu te sentais en forme. Que nous pouvions peut-être trouver une position ou tu n’aurais pas grand-chose à faire ? Il fallait que j’arrête de penser à cela. Le médecin avait dit du repos. Et le repos ne consistait pas à s’envoyer en l’air comme des lapins dès que nous étions tous les deux. Oui il fallait dormir tu avais raison. Il était 7h00 du matin et nous n’avions pas encore dormi. Ne serait-ce que quelques heures cela nous ferait du bien.
Il faudrait tout de même que je pense à me lever un peu plus tôt que toi. J’avais plusieurs choses à faire dans le vaisseau avant d’en partir. Déjà. Je devais m’assurer que tout aille bien pour toi. J’allais te préparer à manger, enfin … De quoi te nourrir. Parler de cuisine était un trop gros mot employé dans ma bouche. J’avais aussi un peu de ménage à faire. Dans un coin du vaisseau il y avait un tas de compresses pleines de sang, mon tee-shirt roulé en boule lui aussi tâché et surement d’autres petites choses. Il fallait également que je note les consignes du médecin pour Rocket afin qu’il s’assure que tu prenais bien tes médicaments. Ce qui était sur c’était que j’allais te harceler pour que tu les prennes consciencieusement. Pas de chance. Infirmière Raven pouvait très très coquine mais également plutôt autoritaire. Surtout quand il s’agissait de prendre soin des gens qu’elle aimait.
Je ne pus m’empêcher de déposer un petit baiser sur tes lèvres avant de me contracter à nouveau pour remonter un peu et faire en sorte de caler mon menton contre ta tête. Tête qui avait retrouvée sa position initiale, à savoir sur ma poitrine. Nous étions dans une position plutôt confortable pour dormir. Ou du moins, pour moi cette position ne présentait pas d’inconvénient. J’aimais dormir tout près d’un homme. Toi, en revanche j’espérais que tu avais pris cette position parce qu’elle ne te faisait pas souffrir et non pas juste pour être contre moi. Car si c’était ça j’étais prête à dormir en position semi-assise, ta tête sur mon ventre et je t’aurai entouré avec mes cuisses. Un peu comme pour faire du peau contre peau comme faisait les mamans avec les enfants lors de leur naissance ou quand ils étaient malades.
Comment je savais ça ? Aucune idée. Surement un autre épisode que j’avais du regardé lors d’un vendredi soir mouvementé comme j’avais toujours connu au manoir depuis notre petit bon dans le temps…. A savoir : Séries et pots de glace. Pots de glace juste pour moi. Je ne laissais pas les élèves en manger. Effectivement dans mon bac personnel auquel personne ne touchait j’avais tendance à presque toujours rajouter une longe rasade de whisky. C’était vraiment la folie les vendredis soirs au manoir avec toutes ces adolescentes. Quand j’y repensais j’avais honte qu’une femme de mon âge passe ses vendredis soirs accompagnés d’une bande adolescente en quête du grand amour avec un grand A. Du prince charmant qui viendrait les délivrer et les aimer pour la vie. Doux rêves … Cela n’existait pas mademoiselle. Mais je ne pouvais pas leur dire et briser leurs espoirs de fonder une heureuse petite famille avec leur amour de jeunesse. Et puis … Ce n’était pas parce que cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps que je devais les faire déprimer. A la place je regardais leurs séries ou comédies romantiques à l’eau de rose en mangeant ma glace cookie doght Haagen Dasz, pas la Ben&Jerry attention à ne pas confondre les deux.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Un long frisson avait parcouru mon corps lorsque j'avais entendu la jeune femme dire ses mots. Que je n'étais pas le seul à me retenir. La blonde aussi voulait continuer ce qu'on avait commencé tout à l'heure dans la cuisine avant que Kraglin communique avec moi pour qu'on puisse sauver les hommes - et sa femme - des Kree. Je voulais aller plus loin. Embrasser chaque partie de ce joli petit corps tout bleu ... Mais on ne devait pas aller plus loin. C'était pour mon propre bien. À cause de ma blessure et de mon état. Disons que ça ne serait pas bon pour ma jambe. Est-ce que cela pourrait empirer ma blessure si je faisais un effort trop physique ? Est-ce qu'il y avait un moyen de se laisser aller sans me faire ? J'y réfléchissais, mais je savais que c'était quand même une mauvaise idée. Il était déjà très tard, ou plutôt, très tôt, on devait dormir un peu. Je ne connaissais pas l'emploi du temps de Raven et elle avait peut-être quelque chose de prévu également avec son boulot ou ses autres occupations. La pauvre, à chaque fois qu'elle était avec moi, l'enseignante faisait pratiquement des nuits blanches. J'étais décidément une mauvaise influence pour elle. Si j'avais su que la mutante avait fait en sorte de muter pour rendre son organe féminin visible, j'aurais peut-être été encore plus tenté d'aller plus voir même d'y déposer mes lèvres à cet endroit précis de son corps ...
Voulant me changer mes idées, je fis un tout petit de l'humour en l'appelant grand-mère comme la blonde s'était qualifiée elle-même de vieille personne à cause de son âge avancée, mais qui ne paraissait pas du tout. Elle semblait même, plus jeune que moi. Enfin, c'était sûr que sous cette apparence de femme bleu, c'était plus difficile à dire. Je pensais surtout lorsqu'elle avait son apparence humaine de jolie blonde. Comme tout à l'heure, la jeune femme me donnait un léger coup de bassin. Décidément, Raven n'appréciait déjà pas trop que je l'appelle la grand-mère. Bien sûr, c'était simplement pour la taquiner et je ne pris pas mal du tout son petit coup. Au contraire même, j'avais toujours ce petit sourire malin sur mes lèvres. Revenant sur le sujet des enfants, je parlais surtout d'elle et l'enseignante m'écoutait attentivement en hochant la tête, ne répondant rien à ce sujet. Sans doute qu'elle ne voulait rien ajouter de plus ou bien encore, elle ne voulait pas débattre avec moi parce qu'elle pensait réellement qu'elle ferait une mauvaise mère contrairement à ce que je croyais. Tout de même, j'avais la nette impression que la mutante avait la tête ailleurs sans trop savoir à quoi elle pouvait bien penser. C'était peut-être ça qui m'avait poussé à l'embrasser et bien évidemment, parce que j'en avais tout simplement envie. Vu comment la blonde soutenait mon baiser assez intensémement, elle semblait plutôt satisfaite que nos langues se mélangent et que nos lèvres se caressent de nouveau. Cela faisait tout de même plusieurs heures que ce n'était pas arrivé. Du moins, un baiser aussi intense. On ne pouvait pas tenir trop longtemps on dirait bien. Peut-être qu'on avait un appétit trop débordant envers l'autre ...
Alors que la jeune femme pressait son corps contre le mien pour se coller davantage, je sentais ses mains se glisser dans ma chevelure, qu'elle tirait pour faire en sorte que ce baiser soit encore plus intense. Ce fut à contrecoeur que je quittais les lèvres de la demoiselle pour reprendre mon souffle, mais aussi parce que je savais qu'on ne devait pas aller plus loin. Ce n'était pas elle qui m'avait dit que le médecin avait fait savoir qu'il me fallait avoir du repos ? Là, c'était tout le contraire ce qu'on était en train de faire. J'avais bien remarqué en quittant les lèvres de Raven que cette dernière aurait voulu plus par son petit gémissement, un peu frustrée de la situation comme tout à l'heure, dans la cuisine. Aaaah les fameuses frustrations sexuelles ... Ce n'était vraiment pas la joie et je la comprenais totalement ... Lui faisant savoir qu'on devrait peut-être dormir, l'enseignante semblait d'accord, mais elle ne disait pas grand chose de plus. D'ailleurs, la blonde semblait vouloir dire autre chose, mais se coupa avant d'aller plus loin. Qu'est-ce qu'elle voulait dire ? Fronçant légèrement les sourcils, je m'interrogeais alors que j'avais reçu le souffle de son murmure sur ma peau, sur mes lèvres tellement que son visage était près du mien. Se redressant légèrement la tête pour être un peu plus haute que moi, elle approchait ses lèvres vers mes yeux que je fermais donc. Elle embrassait doucement mes paupières, une par une, alors qu'un sourire s'affichait sur mes lèvres. Pour autant, le bout de mes doigts caressaient toujours ses fesses, se glissant tranquillement vers ses cuisses. Sans doute que si la mutante avait vu que mon corps voulait aller plus loin, sous cette couette, sous mon boxer, elle m'aurait peut-être sauté dessus. Rien que le fait de penser à ça, d'avoir des images de ce que la blonde pourrait me faire là tout de suite, cela ne calmait pas du tous les ardeurs mon atout masculin.
Me disant bonne nuit, je savais que Raven avait dit cela comme si c'était une question. Elle me laissait le choix final. Soit que je décidais qu'on dormait ou soit ... qu'on allait plus loin. Bon sang que j'avais envie de la seconde option .... Mais ... Bah ouais, il y avait toujours un mais. Me mordant légèrement la lèvre en la regardant, en l'admirait pratiquement que ce soit son regard si jaune, ses lèvres bleus ou encore ses seins en baissant doucement mon regard pendant quelques secondes, je me devais d'être raisonnable. Pour une fois. Je devais récupérer ... Une autre fois ? Peut-être au réveil ? Je me doutais bien que la bosse sous mon boxer, allait sans doute être là encore à mon réveil après tout ... Disons qu'avec cette envie que j'avais en se moment, le fait de dormir contre elle et sans doute rêver d'elle, cela n'allait pas aider à ma cause. À vrai dire, c'était quelque chose d'assez normal chez les hommes de se réveiller comme ça, mais là, tout faisait en sorte pour que ça arrive.
« Bonne nuit ... Fait de beaux rêves. »
Avais-je murmuré à mon tour contre ses lèvres. On pouvait sentir la déception dans mon ton, dans mon regard, de devoir lui dire bonne nuit, de ne pas aller plus loin alors qu'on le voulait tous les deux. Détournant légèrement mon regard, je remarquais l'heure et il était 7 h du matin. Enfin, 7 h du matin à New-York! Moi, j'avais dormi un peu durant l'opération pour ma blessure, mais Raven ... Avait-elle dormi pendant ce temps ? Sans doute que non à cause de l'inquiètude, du stress et tout ça.
« Enfin, on devrait dire bonne journée plutôt vu l'heure. La nuit est déjà passée. »
Ayant un léger sourire amusé sur mes lèvres à cause de ma remarque, l'enseignante vint coller ses lèvres contre les miennes une nouvelle fois. Un baiser plus doux et plus court que le précédent, mais tout aussi agréable tout de même. Quittant ses lèvres, j'appuyais de nouveau ma tête contre sa poitrine pour y prendre appui comme si c'était mon oreiller alors que je pouvais sentir le menton de la jeune femme sur le dessus de ma tête. Je ne ressentais pas de douleur dans cette position. Tant que je ne bougeais pas trop la jambe sans doute. Ou que la jeune femme touche par malheur ma jambe. Enfin, il faudrait surtout qu'elle mette un minimum de poids dessus. De toute façon, je me sentais très bien comme ça. Fermant doucement les yeux, cela me pris que quelques minutes avant de m'endormir tellement que j'étais bien, collé contre la femme qui me plaisait et être dans ses bras. Comme je l'avais pensé, je rêvais de nous deux. Pas de nos deux à l'instant dans le lit, mais plutôt la suite de ce qu'on aurait fait sur le plan de travail dans le Milano si Kraglin n'avait pas appelé ... Finalement, au bout de quelques heures, je commençais à ouvrir les yeux tout doucement. Raven ne semblait plus être si près de moi que lorsque je m'étais endormi. Je ne savais pas trop ce qui m'avait réveillé. J'avais peut-être bougé un peu ou bien la blonde m'avait un peu bougé pour se lever ou je ne sais quoi. Une chose était certaine, je ne savais pas combien de temps que j'avais dormi et je lâchais un léger bâillement pour annoncer mon réveil.
Avais-je fini par murmurer alors que ta main se trouvait toujours contre ma cuisse. C’était une véritable torture de te savoir si proche de moi et pourtant si loin en même temps. Mais nous devions être raisonnables. Tu me l’avais bien fait comprendre.
Je ne mis alors pas longtemps à sombrer. Jusqu’à cet instant je n’avais pas vraiment lutté contre mes paupières qui se faisaient de plus en plus lourdes. Mais… Le fait d’être tout contre toi, dans ce petit cocon de chaleur qu’était ta couette je ressentis une immense fatigue à peine avais-je fermé les yeux. Ce ne fut que quelques minutes plus tard que j’arrêtais de batailler contre le sommeil, laissant ce dernier m’emporter.
Je dormis plusieurs heures, je ne savais pas vraiment combien, peut-être deux ou trois sans bouger, restant dans la position dans laquelle nous nous étions endormis. Toi, sur moi, calé contre ma poitrine tout en étant collé le plus possible, tout en faisant attention à ta jambe, contre moi. Cependant après un petit moment je t’avais entendu pousser un petit gémissement. Cela m’avait tiré du sommeil. Je t’avais alors regardé. Tu ne semblais pas trop souffrir. A vrai dire je ne savais pas si ce petit gémissement était celui d’une douleur ou le fruit d’un rêve fort agréable. J’espérais au moins que dans le petit film de ta tête j’avais le rôle féminin principal.
Je n’avais pas eut le temps d’identifier la nature du gémissement que tu t’étais mis à bouger un peu plus que d’habitude surtout avec ta patte folle. J’avais pris la décision, à contre cœur, car j’adorais dormir dans tes bras, même si la situation était inversée cette fois ci, de me séparer de toi. Je m’étais alors décollée lentement et avec une infinie précaution de toi afin de ne pas te réveiller et je m’étais décalée un peu pour te laisser plus de place pour t’étendre. Le guerrier avait besoin de place et de repos.
C’est à ce moment de la nuit que je me rendis compte que nous n’étions plus dans l’espace mais bel et bien sur Terre. De retour à la maison … Aleta avait sans doute du paramétrer un mode quelconque pour que le vaisseau se pose de là où il venait. Je reconnaissais les arbres et si cette fois ci je n’entendais pas le chant de la chouette c’était bien celui de l’alouette qu’il me semblait raisonner au loin. Je m’étais alors levée, de force, juste pour aller appuyer sur le bouton pour fermer ou du moins faire en sorte que la lumière naturelle du jour ne te réveille pas. Je n’avais pas la motivation pour aller faire les multiples tâches qui m’attendaient. J’avais encore besoin de sommeil. Si je pouvais grappiller encore quelques heures je n’étais pas contre. La journée du lendemain allait être bien rude. Une fois une semi obscurité installée et constatant que tu ne semblais plus gémir dans cette position je revins me glisser sous à couette, à tes côtés. Je faisais tout de même bien attention à ne pas être non plus trop près afin de ne pas donner un coup dans ta jambe au court de mon sommeil.
Je ne dormais pas d’un sommeil très profond ni vraiment réparateur car j’étais sur le qui vive. Au moindre bruit anormal j’ouvrais un œil et je vérifiais que tu étais toujours bien là. A vrai dire je regardais si tu respirais toujours. Me réveiller et te trouver là, à mes côtés, mort dans ce lit suite à je ne sais quelle anomalie médicale serait trop dur à supporter pour moi.
Il devait être vers les 14h quand je t’entendis tousser. Je m’étais alors redressée un peu dans la précipitation. Tousser ?! Tousser n’était pas normal. Tu ne me l’avais pas encore fait de la nuit ! Etais-tu entrain de t’étouffer ? A moitié redressée je tournais la tête vers toi inquiète, alors que toi au contraire tu me regardais le sourire aux lèvres.
- Tu es réveillé !
Je ne savais pas si je l’avais dis ou pensé alors que j’entendais le son de ma propre voix. Visiblement je l’avais prononcé. Je passais alors machinalement une main dans mes cheveux pour les remettre en place. Inutile. J’avais oublié que j’étais sous ma forme bleue. Je m’en rendis compte alors que je levais un bras. Je secouais la tête négativement posant un doux regard sur toi alors que je me rallongeais, me tournant vers toi, me positionnant sur le côté pour pouvoir te regarder. Nous devions être séparé par une cinquantaine de petits centimètres.
Je pliais alors le bras pour venir poser ma tête dans ma main alors que de mon bras libre je venais caresser avec douceur ta joue du bout des doigts, un peu comme si j’avais peur de te casser.
- Tu as dormi presque 7h.
Je t’adressais un petit sourire. Pour ma part j’avais un peu moins dormi, entre les phases de réveils au moindre bruit et mon inquiétude pour toi je devais être proche des 5 heures mais c’était toujours mieux que rien. Je laissais mon index faire le contour de tes lèvres comme si je venais d’y déposer un baiser de « bonjour ». C’était l’heure du rapport du matin.
- Tu as mal ?
Avant d’entendre ta réponse je me rapprochais de toi pour passer la tête sous la couette pour voir si ton pansement était taché de sang. Je n’avais pas pensé à le faire dans la nuit, surement l’esprit trop fatigué pour réfléchir. Ce qui me surpris en premier ne fut pas ton pansement mais une autre chose que je voyais j’éclatais alors de rire la tête toujours sous la couette.
- Visiblement le petit soldat lui n’est pas au repos.
Comment aurais-je pu dire cela d’une autre façon ? Je n’allais pas lâcher un vulgaire « Tu bandes. » Cela ne me ressemblait pas. Ce n’était pas moi. Après une petite contemplation de ton engin visiblement captif de ton boxer je ressortis la tête de dessous la couette. J’étais à nouveau redevenue la belle blonde aux yeux bleus ayant profité de ce moment sous la couette pour muter et prendre forme humaine. Je sortais à peine la tête de la couette te regardant avec une malice non dissimulée dans le regard. J’aimais les réveils comme ceux là. Le sourire aux lèvres, prêt à attaquer une belle journée … Même si … La journée était déjà bien entammée car nous étions aux premières heures de l’après-midi.
Je mordis machinalement ma lèvre alors que je posais mon regard sur toi. Je ne savais pas comment tu allais réagir mais j’aurai misé gros sur l’humour. En même temps avec toi, je ne prenais pas de risque. Après il était possible que tu me flattes également. Je remis rapidement la couette sur ma tête, me dissimulant de ton regard alors que je me redressais un peu pour observer, cette fois ci, ton pansement. Bien que mon regard soit constamment comme attiré par ce phare dressé là devant moi. Quel gâchis !
Je me rapprochais encore plus de toi sous la couette. La scène devait être assez marrante à voir depuis ton point de vue. Tu ne devais voir qu’une forme bouger et se rapprocher dangereusement de toi. Je posais alors mes deux mains sur ta cuisse pour vérifier qu’elle n’était pas chaude à cause d’une infection ou je ne sais quoi mais non. Mes doigts, plutôt frais contrastaient d’ailleurs avec la chaleur humaine classique de ta cuisse. Il n’y avait rien à signaler, ni gonflement, ni chaleur. C’était plutôt bon signe.
J’en profitais alors pour tirer un peu la couette vers moi alors que je remontais sagement vers toi, tout en venant me mettre contre toi, évitant prudemment ta zone blessée ainsi que ton mat ainsi dressé. J’avais tout de même commencé à déposer des petits baisers sur ton ventre à partir de ton nombril et je remontais comme cela, très sagement, mes lèvres caressant des mes lèvres ou embrassant certaines parties de ton corps. Je finis par ressortir la tête alors que je déposais un ou plusieurs petits baisers sur ta clavicule, remontant lentement vers ton cou, puis le long de ta mâchoire. J’en profitais pour parler et dire un mot entre chaque baiser.
- Ta.jambe.à.l’air.de.bien.aller.
Tu n’avais pas besoin des détails de mes observations cela ne servirait à rien de toute façon. Et … Je n’étais pas médecin, loin de là. Je vins finir ma tendre remontée vers tes lèvres y déposant un long et tendre baiser pressant juste mes lèvres contre les tiennes ne cherchant pas à aller plus loin. J’abandonnais par la suite tes lèvres pour venir poser ma tête sur ton épaule calant ton bras sur mes seins. J’avais peut-être un peu oublié de rajouter des vêtements lors de mon passage de la femme en bleue vers la femme … humaine. J’étais juste vêtue d’une petite culotte rose poudrée en dentelle. La tête confortablement installée, je pivotais un peu pour me placer correctement contre toi pour faire en sorte que mon corps touche au maximum le tien, toujours en évitant les deux zones de risques de ce matin. Je vins alors faire courir mes doigts sur ton torse, commençant à jouer avec les poils qui s’y trouvait.
- Tu as bien dormi ? Comment te sens-tu ?
Je parlais normalement alors qu’une de mes jambes était sur la tienne, sur celle qui n’avait rien et que je jouais de la sorte sur ton torse, faisant en sorte que de temps en temps je vienne déposer un petit baiser sur ton cou. J’aimais tellement la tendresse le matin … Or … Je n’avais jamais eut le temps d’en profiter avec toi. Nous étions toujours pressés par mon travail qui nous empêchait de jouir de ces petits moments de bonheur au réveil. Même avec d’autres hommes cela ne m’arrivait jamais. Je partais toujours avant le petit matin pour ne pas avoir les même sempiternelles questions « C’était bon hein ? T’es prête pour un autre tour ? » et tout le reste. Or … Généralement je n’avais pas envie d’un autre tour, ou du moins pas avec le même partenaire.
Ta chambre n’était absolument pas plongée dans l’obscurité, de nombreux rayons d’une lumière douce du mois de mars passant à travers la grande baie vitrée de ta chambre donnant toujours sur la forêt dans laquelle tu t’étais posé la première fois. Mon moyen de locomotion ne devait d’ailleurs pas être garé très loin, n’attendant que moi pour partir. Mais j’avais encore du temps … Le réveil sur ta table de nuit n’indiquait que 14h15 … Je pouvais au moins rester jusqu’au petit matin du jour suivant, si tu le voulais bien entendu. Je ne voulais pas être un obstacle pour toi. Après tout, tu ne vivais pas seul sur ce bâtiment.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Alors que j'ouvrais les yeux, j'avais lâché un petit bâillement suivi d'une petite toux matinale. Je ne pouvais pas dire si ma toux était dû à ma blessure ou quoi que ce soit, mais c'était tout de même très léger. Malgré le fait que j'avais très bien dormi et que je ne m'étais pas réveillé une seule fois pendant mon sommeil des plus profonds, je me sentais encore un peu fatigué. Peut-être dû au fait que j'avais trop dormi ? J'avais dormi combien de temps au fait ? Ayant des rayons de soleil sur le visage, je savais que la journée était bien commencée depuis plusieurs heures déjà. Et ... on était arrivé sur Terre ? Sans doute qu'Aleta avait fait en sorte que le pilotage automatique nous ramène au dernier endroit que c'était posé le vaisseau. Enfin, en espérant qu'on n'ait pas atteri au bout milieu d'une route ou quelque chose du genre. Il valait mieux qu'on soit dans cette forêt, à l'égard des yeux de tous. Remarquant la présence de la mutante, elle était toujours là et j'en étais très heureux. Comme on était bien sur Terre, j'aurais cru qu'elle serait partie en douce sans me réveiller. En même temps, l'enseignante avait peut-être ses occupations habituelles. Avec tout ça, je ne savais meme plus quel jour nous étions alors. Du fait de la voir encore ici près de moi, je n'avais pas pu m'empêcher d'afficher un sourire sur mes lèvres. Tournant la tête vers moi, Raven remarquait que j'étais réveillé et le disait même à haute voix comme si elle était heureuse de voir que j'étais réveillé, mais également soulagé de voir que je l'étais. Pensait-elle que j'allais mourir dans mon sommeil ou quoi ? Bon ... cela voulait dire qu'au moins, je n'avais pas ronflé ni rien de tout ça. Tant mieux. Hochant légèrement la tête pour lui faire savoir que oui, j'étais bien réveillé, la demoiselle, toujours sa forme bleue, s'allongeait de nouveau en étant tourné vers moi. Alors qu'on se regardait tous les deux, j'avais toujours mon sourire sur mes lèvres.
« J'ai dormis longtemps ? »
La jeune femme faisait en sorte de soutenir sa tête avec sa main pour pouvoir être confortable et bien me regarder. Doucement avec sa main de libre, elle caressait ma joue en me disant que j'avais dormis presque 7 heure. Wow ... c'était beaucoup pour moi! Surtout que j'avais été endormi pendant un certain temps dans le vaisseau de Stakar à cause de ma blessure. Il fallait bien croire que j'avais eu besoin de repos. Ensuite, elle glissait son index sur mon visage, pour faire le tour de mes lèvres avec le bout de son doigt. Par réflexe, je fermais les yeux au contact de sa peau douce contre la mienne. Me demandant si j'avais mal à la jambe, j'ouvrais de nouveau les yeux, mais avant que je puisse lui répondre quoi que ce soit, Raven passait sa tête sous la couette pour aller vérifier elle-même.
« Non .. je crois que ça va. »
Pour l'instant, je ne sentais aucune douleur. En même temps, je n'osais pas trop bouger ma jambe. Il faudrait bien que je me lève à un moment de toute façon, je n'aurais pas le choix. Soudainement, j'entendis Raven rire en étant toujours sous la couette. Quoi !? Qu'est-ce qu'il y avait de si drôle ? Après m'être posé cette question dans ma tête, je réalisais moi-même pourquoi la demoiselle riait de la sorte, mais elle me le confirmait d'elle-même en disant que « le petit soldat » n'était pas au repos. En l'entendant dire ses mots, je n'avais pas pu m'empêcher de rire à cause de ce nom que Raven avait donné. J'aurais pu être gêné ou quoi que ce soit de la sorte, mais disons que ce n'était pas la première fois qu'elle voyait mon engin masculin en érection. Bon, c'était peut-être la première fois dans ce genre de situation, au réveil matinal, mais quand même ... Je n'étais pas du tout gêné par la situation et c'était plutôt le contraire, j'en étais amusé. De plus, je n'étais pas le genre d'homme susceptible et qui prenait la moindre remarque mot pour mot et personnel. Certains auraient pu mal le prendre que la jeune femme dise le mot « petit » pour désigner leur atout masculin, mais pas moi.
Ressortant sa tête du dessous de la couette, ce n'était plus le même visage qui en ressortait. Cette chevelure blonde, ce regard bleu, je le connaissais que trop bien. L'enseignante avait repris sa forme humaine. Me regardant droit dans les yeux, je voyais bien que Raven était amusée par ce qu'elle avait vu en dessous de la couette. La jeune femme avait un certain désir également ... Disons simplement que pendant la nuit et tout ça, je n'avais pas vraiment le contrôle là-dessus, mais en même temps, sa présence à mes côtés n'avait pas aidé à ce que « le petit soldat » comme elle l'avait appelé, soit au repos. De nouveau, la blonde disparu de mon champ de vision, retournant sous la couette pour cette fois-ci, regarder ma blessure. Chose qu'elle avait voulu faire au départ. Maintenant qu'elle avait remarqué ça et qu'elle avait fait allusion à tout ça, je ne pouvais pas m'empêcher de l'imaginer de retirer mon boxe sous cette couette et de ... me faire des petits plaisirs, disons le ainsi. Je n'avais pas pu m'empêcher de mordre légèrement les lèvres en pensant à tout ça. Secouant légèrement la tête, j'essayais de penser à autre chose et pour se faire, j'allais lui répondre quelque chose concernant cette situation.
« Le petit soldat est toujours prêt au combat quand tu n'es pas loin. Même, il l'était avant que je m'endorme. »
J'avais accentué les mots: « le petit soldat » pour utiliser les mêmes termes qu'elle que je trouvais assez drôle. Voulant suivre son humour, j'avais également été un peu flatteur dans ce que je venais de dire même si ça n'était pas des plus romantiques. En même temps, la situation ne l'était pas trop, avouons-le. Bien assez tôt, je remarquais que Raven bougeait sous la couette et qu'elle se rapprochait. C'était ... assez drôle et excitant à voir à la fois. C'était bizarre. Tout doucement, je sentis ses doigts plutôt frais, se déposer sur ma cuisse qui était blessé. Évidemment, elle regardait ma blessure et non mon ... C'était presque décevant. Je sentais la couette se faire tirer un peu vers le bas comme si elle essayait de ramener la couette le plus possible vers elle. La regardant faire même si je ne pouvais pas vraiment voir la jolie blonde, je sentais que la jeune femme se rapprochait. Tout de même, elle pris soin de faire attention à ma jambe, délicate attention de sa part. Puis, je sentis ses lèvres chaudes et humides, embrasser mon corps à partir de mon ventre, près du nombril tout en montant tout doucement à continuant le mouvement, en donnant des petits baisers ou en caressant ma peau avec ses lèvres. Que c'était agréable, que c'était bon. Je n'avais pas pu m'empêcher de fermer mes yeux une nouvelle fois et même de lâcher un léger soupire de plaisir à cause ces merveilleuses attentions, de sa douceur. Alors que sa tête sortait de la couette, je ne prenais pas le temps de la regarder, profitant de chaque instant en gardant les yeux fermer comme si je voulais en profiter encore plus. Ses lèvres se glissaient jusqu'à ma clavicule, jusqu'à mon cou pour finir contre ma mâchoir. Entre chaque baiser, elle disait un mot pour me dire qu'au final, que ma jambe semblait bien aller. Disons qu'en ce moment, je ne me préoccupais pas trop de ma jambe, mais c'était gentil de me le dire Raven.
Ouvrant les yeux pour pouvoir regarder le joli regard de l'enseignant, ses lèvres finissaient sa course contre mes lèvres pour pouvoir m'embrasser. Un baiser assez doux et tendre, plutôt court, mais délicieux tout de même. Alors que la mutante quittait mes lèvres, j'avais baissé légèrement le regard et j'avais bien remarqué qu'elle n'avait pas de soutien-gorge. Bon, ce n'était pas la première fois que je voyais ses seins, mais c'était toujours un régal pour les yeux ... Posant sa tête contre mon épaule, mon bras était calé contre ses seins, dont je pouvais sentir la douceur de sa peau contre la mienne. Raven avait la peau tellement douce. Faisant en sorte de se coller au maximum, la blonde avait tout de même pris le soin de faire attention à ma jambe blessé et avait même déposer l'une de ses jambes contre la mienne, mais celle qui n'était pas blessé. Alors que je sentais sa main sur mon torse pour le caresser et jouer avec les poils que j'avais, je caressais délicatement sa joue pour ma part.
« J'ai très bien dormi. Je croyais que je me serais réveillé plusieurs fois à cause de la douleur, mais non. Et toi, tu as bien dormis ? »
Ma voix était assez basse et douce alors que je profitais toujours de ses caresses. Ma main se glissait finalement sa chevelure blonde que je caressais à la place de sa joue. J'appréciais peut-être un peu trop jouer dans ses cheveux. Je fis en sorte me tourner très légèrement vers elle, pour pouvoir mieux la regarder, mais en faisant en sorte qu'on ne se décolle pas. Ce petit mouvement n'avait pas fait en sorte que je bouge ma jambe blessé, ce qui était un bon point pour moi. Il faudrait bien que j'essaie de la bouger pour voir de quoi cela avait l'air. D'ailleurs, il faudrait sans doute changer le pansement tôt ou tard aujourd'hui ...
« Je me sens bien. En même temps, j'évite le plus possible de bouger ma jambe.»
C'était vrai que je me sentais bien. Je n'avais pas trop de douleur. À vrai dire, je ne ressentais rien pour le moment. Peut-être étais-ce le médicament qui faisait drôlement effet ? Je n'en savais rien. Quoi qu'il en soit, je voulais tout de même préciser à l'enseignante que je me sentais bien de ce côté-là, mais pas uniquement pour ça.
« Et c'est tout de même le réveil le plus agréable que j'ai eu. »
Souriant suite à ma remarque, je n'avais pas pour habitude de me réveiller de la sorte auprès d'une demoiselle. Habituellement, j'avais l'habitude de filer à l'anglaise avant que la fille se réveille. Même, d'oublier carrément qu'il y avait une fille dans mon lit ... Ouais, ça m'était déjà arrivé. Bon d'accord, il y avait eu Gamora, mais la femme verte n'avait jamais été aussi délicate et aux petits soins comme Raven. Tournant un peu plus ma tête, j'approchais mes lèvres de son visage, non pas pour l'embrasser sur ses lèvres, mais pour lui donner un baiser sur son nez. Reculant ma tête pour la regarder droit dans les yeux, je n'avais pas pu m'empêcher de baisser le regard pendant une fraction de seconde une nouvelle fois pour admirer ses seins. Quoi ? Si la mutante n'avait rien mis, c'était parce qu'elle voulait que je regarde, non ?
« Alors ... Qu'est-ce que ma jolie infirmière a prévu de faire aujourd'hui ? »
J'avais dit cela sur ton plutôt amusé alors que mon regard avait remonté pour croiser ses yeux bleu scomme l'océan que j'adorais. Peut-être qu'elle devait partir bientôt ? Ou alors, qu'elle continuerait à prendre soin de moi pendant encore quelques minutes, quelques heures ? C'était pour cela que j'avais demandé ... Tout doucement, mes doigts avaient descendu de sa tête, en passant par sa clavicule que j'effleurais avec le bout de mes doigts jusqu'à ses seins, son ventre et pour terminer, sur sa cuisse que je caressais tendrement.
Ma voix trahissait ma surprise. Moi qui pensais que tu étais trop fatigué pour cela. Enfin fatigué n’était pas vraiment le bon terme car j’avais tout de même senti dans ta façon de te coller à moi que tu n’étais pas contre faire une petite partie mais c’était ta jambe et ton état de santé qui nous en avait empêché.
Non stop Raven. Du repos !
Du repos pas du sexe matinal enfin … Pas vraiment matinal mais au réveil dirons nous plus simplement. Je mordis ma lèvre bien que tu le ne vois pas. Je repris alors la parole comme pour me détourner de mes intentions premières. En voyant cette belle bosse dressée tout à l’heure sous la couette je n’avais eut qu’une seule envie, le libérer et le décharger de toute cette tension d’une manière que généralement les hommes appréciaient grandement. Alors que j’avais posé mes lèvres sur ton nombril tout à l’heure j’avais très longuement hésité à les faire partir d’un peu plus bas .. Juste une petite vingtaine de centimètres plus bas … Cependant, je n’aurai pas redressé la tête et tu n’aurais pas revu ma petite tête blonde avant un petit moment, ma bouche ayant aurait été bien trop affairée à m’occuper de toi. C’était peut-être même l’occasion de tester le parfum chocolat ou fraise ? J’avais une préférence très clairement marquée par le chocolat mais bon … Je pouvais aussi m’accommoder de la fraise, je n’étais pas contre.
- Petit soldat est peut être prêt mais …
Je fis glisser une main vers ton ventre pour venir le tapoter avec douceur, j’essayais de faire en sorte de garder ma main loin de ton anatomie même si elle semblait tout de même attirée par cette zone bien particulière. En même temps … Un petit soldat si vigoureux dès le réveil … C’était vraiment dommage de ne pas en profiter …
Stupide blessure. L’espace d’un instant je me pris à imaginer une scène totalement différente. Et si cette fameuse tige de fer dont tu m’avais parlé avant de nous endormir avait transpercé ne serait-ce qu’un peu plus haut ? Quelle horreur. Au final tu t’en étais plutôt bien sorti ! Je n’osais même pas imaginer la torture que cela aurait été. Mais .. Je crois qu’au fond de moi, même si tu n’avais été que la moitié de toi-même je resterai à tes côtés. Non pas que je me voyais comme ta femme ou ta petite-amie non plus mais… Je crois que même sans le sexe j’éprouverai toujours les mêmes sentiments pour toi. J’étais incapable de les nommer et encore moins de les identifier mais ils étaient là. La soirée de hier et le fait d’avoir cru t’avoir perdu n’avait fait que me le prouver un peu plus.
- Le grand soldat a besoin de repos. Alors …
Alors quoi ? Je vais faire tout le travail pour que tu ne bouges pas trop ? Possible, faisable même j’y avais un peu pensée cette nuit et il devait bien avoir une position du Kâmasûtra qui devait être possible dans ce genre de situation, sans compter sur le fait que j’étais incroyablement souple. Tu ne l’avais pas encore vraiment vu mais c’était le cas. Ma maitrise des arts martiaux en avait d’ailleurs été facilité par cette incroyable souplesse que me conférait mon corps.
- J’étais un peu inquiète pour toi mais j’ai quand même pu dormir plusieurs heures.
Je n’allais pas non plus te dire que je m’étais réveillée plusieurs fois pour voir si tu respirais toujours. J’allais passer pour une malade mentale, ou une fille bien trop attachée à toi. Et … la première des possibilités ne me convenait pas du tout. Ma main désormais posée sur ton ventre cette fois ci je jouais avec les poils le long de ton chemin du bonheur.
N’emprunte pas le chemin du bonheur Raven. Ne l’emprunte pas !
Je faisais bien attention à ne pas les tirer. Je les caressais du bout des doigts, lentement comme une douce torture. Enfin j’espérais que tu ne considères pas mes gestes comme de la torture. Je redressais alors légèrement la tête vers toi surprenant ton regard rivé sur ma poitrine. Pourtant ce n’était pas la première fois que tu la voyais. Même lors de notre première rencontre dans cette boite de strip tease mes seins n’étaient pas resté cachés longtemps. A bien y repenser j’avais l’impression que notre première rencontre remontait à de nombreux mois mais il n’en était rien. Nous nous connaissions depuis à peine 10 jours. C’était incroyable le nombre d’aventures qui avait pu nous arriver en si peu de temps. Et ce qui était encore plus surprenant c’était l’attachement que je ressentais envers toi en si peu de jours.
Des petits frissons me parcoururent juste au contact de ta main sur cuisse. Décidément il ne me fallait pas grand-chose. Je savais que tu avais pu le sentir, ma peau en ayant manifesté les signes évident. Je bougeais alors un peu les épaules pour que ton bras appuye encore un peu plus contre ma poitrine. Est-ce que je cherchais le baton pour me faire battre ? Oui. La réponse était évidement oui. Mais je restais tout de même douce, bon … Je vous l’accorde je devrais adopter la pudeur d’une nonne mais … Ce n’était pas mon genre. Je pinçais alors mes lèvres un court instant regardant au loin vers l’heure sur le réveil.
- Ton infirmière personnelle est à ton service pendant encore plusieurs longues heures. Je peux rester jusqu’à demain 6h00 environ si tu le désires.
Je penchais un peu la tête vers le bas pour venir déposer mes lèvres sur ton épaule et lui faire une douce petite morsure. Je ne l’avais jamais encore fait mais je ne savais pas pourquoi j’en éprouvais le besoin, comme lorsque tu m’avais fait ce suçon dans le coup hier. Je n’avais d’ailleurs pas effacé la marque. Elle était encore clairement visible dans mon cou.
Evidemment je n’avais pas choisi mes mots au hasard et cela te laissait libre de me demander presque tout ce que tu désirais. Après avoir mordu sensuellement ton épaule j’y déposais un petit baiser, exactement au même endroit comme pour me faire pardonner. Je murmurais alors :
- Cuisine, bandage, soins, massages, autres …
La encore mes mots n’avaient pas été choisi à la légère. J’adorais glisser des petits sous-entendus quand nous parlions ensemble. Et c’était encore plus agréable lorsqu’au final nous ne pouvions nous toucher comme nous le souhaitions. Cela ne faisait que rajouter une tension qui lorsqu’elle serait évacuée aurait le mérite de faire l’effet d’une bombe. Alors que mes pensées divaguaient légèrement je fronçais soudainement les sourcils. Il ne fallait pas que j’oublie que nous n’étions pas les seuls habitants sur le vaisseau et que tôt ou tard les autres allaient forcément revenir.
- Si tu souhaites que je reste évidemment.
Cela devait être la première fois que nous passions tant de temps ensemble et je ne m’étais pas ennuyée une seule seconde. Cela me faisait vraiment bizarre de me dire que j’avais passé une très grande partie du week-end en ta compagnie … Mais je ne le regrettais absolument pas au contraire.
Je vins alors glisser ma tête contre ton cou, le couvrant de petit baiser certains peut-être plus insistant que les autres mais pas de quoi te faire non plus des suçons partout. Tu avais déjà une légère marque de morsure sur l’épaule. Et ce n’était pas le moment de te blesser encore plus. Je me demandais d’ailleurs pourquoi j’avais fait cela ce n’était pas très malin. L'impulsion surement ...
- Je peux aussi partir … C’est toi qui décide. Je suivrais tes ordres.
Je fis alors courir à nouveau mes doigts sur ton chemin du bonheur alors que je venais y tracer des petites formes sans queue ni tête, des cercles, des croix, des cœurs, le signe de l’infini. Bref tout ce qui me passait par la tête. A quelques reprises mes doigts s’accrochèrent, comme par mégarde dans l’élastique ton boxer mais il restait toujours bien à sa place.
Sage j’avais dis non ?
Dans un coin de ma tête j’avais tout sauf envie d’être sage. J’aurai bien gouté en avant première à ta petite collection dans le tiroir. J’hésitais même à me transformer pour porter une tenue d’infirmière un peu sexy. Depuis que tu m’avais appelé comme cela tout à l’heure je devais bien dire que cette idée me faisait très envie. Peut-être quand je me lèverais… Pour le moment tu semblais bien trop apprécier la vue qui se trouvait dans tes bras pour que je me couvre. Ton regard ne me dérangeait pas, au contraire, dans tes yeux je pouvais y lire à quel point ce que tu voyais te plaisait, le désir sous-jacent mais aussi une certaine forme de contemplation … Et … cela réchauffait le cœur de se sentir regardée de la sorte surtout par un homme comme toi. Je bougeais alors légèrement pour venir emprisonner ta cuisse entre mes deux jambes alors que tes doigts couraient toujours sur ma jambe. C’était vraiment très agréable comme sensation.
- Tu veux peut-être que je te fasse une espèce de petit plateau repas ? Tu as faim ?
Ma dernière question pouvait être interprété de plusieurs façon différente surtout sortie de ma bouche … Cependant il était fort probable que tu meures de faim. Un peu comme moi d’ailleurs. Nous n’avions rien mangé depuis plus de 24H. Et avec toute l’action que nous avions connue il était légitime d’avoir envie de manger.
Lorsque j’étais sur le vaisseau de Stakar et Aleta ils m’avaient bien proposé de quoi me nourrir mais je n’avais rien mangé. Je n’avais pas faim. Le fait de te savoir allonger dans une pièce loin de moi, blessé et inconscient m’avait totalement coupé l’appétit et malgré leurs nombreuses sollicitations j’avais refusé à maintes reprises.
Voilà. Il avait suffit que je pense à de la nourriture pour avoir faim. Heureusement mon corps ne faisait aucun bruit suspect qui indiquait que j’aurai pu dévorer un paquet de gâteaux sucrés entier d’une traite. J’avais de toutes façons tendance à manger plus que ce qu’il ne fallait mais je supposais que c’était le fait de me transformer qui devait souvent me donner envie de manger.
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Je ne pouvais pas être totalement sûr, mais j'étais persuadé que la jeune femme s'imaginait faire autre chose sous cette couette. Il y avait toujours cette tension palpable et sexuelle entre nous. Si seulement, je n'avais pas cette blessure ... Je crois bien qu'on serait déjà en train de remettre ça à l'instant. Quel dommage ... En même temps, pourquoi on pourrait pas ? Ça devrait pouvoir se faire, non ? Enfin, je ne voulais pas non plus ne pas bouger et la laisser faire de A à Z. Il n'y aurait pas vraiment de plaisir là-dedans. Bon, si, mais quand même. Ça ne serait pas pareil. La mutante disait à haute voix que le petit soldat était prêt, mais que le grand soldat avait besoin de repos. À l'occurence, moi. Rien que l'entendre dire ces mots, je savais très bien que la jeune femme aurait aimé avoir une autre partie de jambe en l'air. Elle était vraiment gourmande. Encore plus que moi, il fallait vraiment le faire. Ça me plaisait bien ... Comment pourrais-je m'en plaindre ? Je ne répondis rien de plus, me contentant de me mordre légèrement la lèvre avec une certaine envie et profitant de ses caresses et de ses délicates attentions physiques. Au moins, l'enseignante me confirma qu'elle avait bien dormis plusieurs heures même si elle avait été inquiète pour moi. Alors, cela voulait sans doute dire que la blonde s'était réveille à plusieurs reprises et que cela faisait déjà quelques heures qu'elle était réveillée. Elle devait être encore endormi, non ? Enfin, plus ou moins vu son allure et son appétit sexuel ...
D'ailleurs, je sentis sa main se poser sur le bas de mon ventre, assez près de mon anatomie masculin. Comme si elle était tentée d'y glisser sa main ... À la place, la demoiselle jouait avec mon poil, qui était sur le bas de mon ventre sans aller trop bas. Non, mais Raven savait comment se montrer agace et monter notre envie d'aller plus loin hein ... C'était une petite torture, mais une torture agréable en même temps. C'était assez contradictoire dit comme ça, mais c'était ça. Cela me plaisait tout de même. C'était simplement malheureux qu'on n'ait pas plus loin. Enfin, pour le moment, on n'allait pas plus loin même si tous les deux, on en avait envie maintenant. Alors que la mutante me regardait, je savais qu'elle avait remarqué que j'avais baissé un peu trop le regard pour admirer la vue de ses seins dénudés. Cela ne me dérangeait pas vraiment que la blonde l'ait remarqué. En même temps, c'était ce qu'elle voulait, non ? À mon tour, je lui faisais des caresses alors que ma main s'était glissée jusqu'à sa cuisse. Bien évidemment, tout comme elle, j'étais plutôt tenté de la glisser jusqu'à sa petite culotte, mais je me retenais de le faire. Je me contentais de sa belle cuisse si douce. Il ne fallait pas être trop gourmand ... Même si, j'avais envie de glisser main sous sa petite culotte et de lui faire des petits plaisirs ... Surtout que, j'avais bien remarqué que la jeune femme semblait apprécié mes caresses. Imaginez si c'était entre ses jambes. Raven aurait sans doute pris encore plus plaisir et je l'aurais peut-être même entendu gémir légèrement. J'appréciais bien l'entendre dans ces moments-là.
Gardant le même surnom que je lui avais donné, ma petite infirmière, l'enseignante me répondait comme quoi elle serait à mes services pendant plusieurs heures et qu'elle pourrait rester jusqu'à 6 h du matin, le lendemain. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire face à cette réponse. Vraiment, j'étais très heureux de pouvoir passer ma journée avec elle. Non seulement parce qu'elle pourrait prendre soin de moi dans ma condition, mais également parce que j'aimais beaucoup être avec elle. Ça, Raven le savait déjà et c'était vraiment réciproque. Nos sentiments étaient forts l'un envers l'autre même si on ne l'avouaient pas vraiment. En même temps, il y avait de l'incompréhension des deux côtés surtout du sien j'avais l'impression. Enfin bon, cela devait être normal, non ? Ce n'était pas trop ma tasse de thé les sentiments et tout ça. J'étais aussi heureux qu'elle reste parce que je trouverais le temps moins long que de rester ici tout seul. Je ne pouvais pas aller bien loin ni vraiment me balader hors du vaisseau. D'ailleurs, il faudrait bien que je vérifie tôt ou tard si Rocket ou Mantis m'avait contacté. Ils devaient bien se demander où était le vaisseau pendant toutes ses heures. Et puis ... si on devait aller plus loin, je ne voulais pas que ça fasse comme la première fois et que Rocket nous tombe dessus. Enfin, il nous avait seulement surpris sortant de la douche, mais c'était déjà bien assez comme ça.
Alors qu'elle penchait sa tête vers le bas, je sentais ses lèvres sur mon épaules, mais pas pour y déposer un doux baiser comme à son habitude. Je n'avais pas eu le temps de répondre que la mutante me mordait en douceur. Enfin, douceur ... Plutôt d'une façon sensuelle qui se voulait excitante. Et ça fonctionnait. Levant légèrement la tête pour regarder le plafond, je la laissais faire alors que je fermais les yeux en me mordant légèrement la lèvre. J'aimais bien ce petit côté sauvage qu'elle avait, mais également sa douceur ... J'aimais les deux côtés de la chose sans avoir de réel préférence. Ma main qui caressait toujours sa cuisse, avait monté un peu plus haut, touchant sa petite culotte en dentelle sans pour autant m'attarder sur son organe féminin. C'était disons, sous l'impulsion du moment ... Lâchant pris de mon épaule, elle déposa cette fois-ci, un baiser au même endroit et je sentais bien que j'aurais une petite marque à cet endroit. Ce n'était pas vraiment quelque chose qui me dérangeait. Baissant la tête pour la regarder de nouveau, la blonde murmurait le programme de la journée: cuisine, bandage, soins, massages et autres. Autres ... ? Je me doutais bien de ce qu'elle voulait dire. Massage ? Hum ... je m'imaginais bien quel genre de massage. Bien évidemment, j'avais un massage qui se voulait érotique en tête. Tout de même, l'option de la cuisine ne me déplaisait pas non plus.
« C'est un bon programme qui me plaît bien. »
Murmurais-je à mon tour en faisant référence à tout ce qu'elle venait de dire. Encore une fois, Raven enfouit sa tête contre mon cou pour y déposer plusieurs baisers tendre, doux et sensuelle. Cette fois, elle ne me mordait pas, mais ces baisers étaient assez insistants. Toujours aussi agréable que je n'avais pas pu m'empêcher lâcher un très léger gémissement de plaisir alors que mon autre main caressait sa chevelure. Elle ajoutait que c'était si je voulais qu'elle reste et elle me fit savoir qu'elle pouvait partir aussi. L'enseignante était à mes ordres. À mes ordres hein ... C'était des mots que j'allais retenir et un petit sourire en coin malin s'affichait sur mes lèvres en entendant ces mots. Autant en profiter, non ? Non, bien évidemment, je n'allais pas exagérer non plus ... Tout de même, je secouais légèrement la tête pour lui faire comprendre que je ne voulais pas qu'elle parte alors que la mutante me caressait toujours le bas de mon ventre, en y dessinant des petits symboles avec le bout de ses doigts. Même parfois, la jeune femme accrochait légèrement l'élastique de mon boxer, ce qui avait pour effet de monter l'envie que j'avais déjà en moi. Encore une fois, c'était une petite douce torture ce qu'elle faisait. Une véritable agace la jolie blonde.
« Alors si tu es à mes ordres ... Je veux que tu restes évidemment. »
Pourquoi voudrais-je qu'elle parte ? D'ailleurs, la mutante devait bien se douter que je ne voulais pas qu'elle parte au vu de notre situation et position actuelle. Sans doute que la jeune femme voulait simplement me l'entendre dire. Encore une fois, je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder et l'admirer notamment sa poitrine. Raven était tellement belle. Je n'avais que de yeux pour cette demoiselle. Je me retenais de ne pas la caresser à cet endroit précis et même, de l'embrasser. Sinon ... je crois bien qu'on ne pourrait plus m'arrêter. Même, nous arrêter. Tout de même, je reprenais sur moi et mon regard remontait jusqu'à ses yeux. Je ne voulais pas être impoli non plus. Alors que l'enseignante bougeait légèrement, elle faisait en sorte, elle plaçait ses deux jambes entre la mienne comme pour l'empêcher de bouger et faire en sorte qu'elle était en quelque sorte prisonnière. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Raven me proposa quelque chose à manger. Peut-être qu'elle aussi, elle avait faim ? Haussant les sourcils face à ce qu'elle venait de dire, je hochais positivement la tête.
« Ça serait très gentil de ta part. J'ai ... assez faim. »
Bien évidemment, j'avais accentué mes derniers mots. Tout comme elle, ce terme pouvait être utilisé dans les deux sens et c'était tout de même vrai. J'avais faim d'elle, mais également j'avais le ventre vide. Moi qui avais pris l'habitude de manger quand même beaucoup depuis que j'étais sur Terre, cela faisait plusieurs heures que je n'avais rien avaler. Approchant mon visage du sien, je collais mes lèvres contre les siennes pour déposer un chaste et court baiser.
« Toi aussi, tu dois avoir faim ? Prépare nous quelque chose de simple, il y a tout ce qui faut dans la cuisine. La prochaine fois, c'est moi qui te fera à manger au lit. »
Encore une fois, mes premiers mots avaient un double sens. Disons qu'on jouait toujours à ce genre de jeu tous les deux depuis qu'on se connaissait. Depuis cette fameuse nuit dans cette boîte de nuit. Je devais bien avouer que je n'attendais pas du tout à faire une si belle rencontre dans un endroit comme celui-là. Moi qui étais arrivé là un peu déprimé, mon état s'était grandement amélioré en partie à cause de Raven. D'ailleurs, j'avais parlé de prochaine fois. Dans ma tête à moi, on se retrouverait tôt ou tard de nouveau ensemble, dans mon lit ou dans le sien. Voir peut-être même ailleurs ... Et cela serait à mon tour d'être attentionné comme ça. Là, j'étais blessé et je ne pouvais même pas l'aider à préparer le repas. Je me sentais un peu mal, mais je savais bien que la mutante comprenait la situation. D'ailleurs, je crois qu'elle m'aurait empêché de me lever pour venir l'aider alors, c'était pour ça que je n'insistais pas. Alors, autant en profiter un peu ...
« Et après ... peut-être que je ne dirais pas non à un dessert. »
Soufflais-je contre son visage et ses lèvres. Toujours un double sens, mais cette fois-ci au mot « dessert ». Pour accentuer ce double sens, je venais une nouvelle fois chercher ses lèvres, un baiser un peu plus intense et sauvage que le précédent. Tellement qu'en lâchant ses lèvres, je mordais légèrement sa lèvre inférieure. Bien évidemment, pas trop fort pour lui faire mal ou que ce soit de ce genre. Simplement par plaisir et de manière sensuelle. En effet, j'avais peut-être un peu trop dans l'idée que la jeune femme était mon dessert. En même temps, est-ce que c'était mal ? Non, pas vraiment. Était-ce une bonne idée ? Pas nécessairement, mais depuis tout à l'heure qu'on semblait tourner autour du pot. D'ailleurs, je tournais légèrement mon regard vers mon ventre pour regarder sa main, qui jouait toujours dangereusement avec mon poil tout près de mon entre-jambe. M'imaginant qu'elle baisse un peu plus sa main ... Non, ce n'était pas le moment pour ça. C'était le temps de manger et manger, de la nourriture.
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