L'arme est prête. J'opère lentement, avec précaution. Je n'ai droit qu'à un seul tir. Je ne peux pas, je ne dois pas louper mon coup. Enfin, je vais enfin l'avoir pour de bon, cette petite connasse qui m'obsède depuis de longs mois. Si je dois mourir ensuite, au moins je mourrai avec la satisfaction du devoir accompli. L'agent qui porte mon petit moineau s'arrête, tourne la tête vers moi. Il a compris. Trop tard. La détente se presse…
Et le nouveau héros les dévie de la trajectoire de tir pour les protéger. Je reste interdit quelques instants, fixant d'un air éberlué cet imbécile qui s'affale contre le mur. Il a pris les balles à leur place. Je ne peux alors m'empêcher de m'exclamer, dans un élan de frustration :
« MAIS C'EST UNE FARCE ?! »
Que les héros sont pénibles… Toujours prêts à sacrifier leurs vies pour sauver la veuve et l'orphelin. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. Quelle pitoyable éthique. Donner sa vie pour tenter d'en sauver une qui n'en vaut clairement pas la peine… et qui, je ne peux que l'espérer, ne survivra pas de toute façon. C'est ridicule, et franchement agaçant.
La fille se précipite vers moi, arme au poing. On y est. C'est la fin. Je vais mourir sur un échec. J'en ai neutralisé plusieurs, mais pas ceux que je voulais. Je passe le relais aux autres Héritiers. L'organisation a perdu une bataille, mais certainement pas la guerre. Ils sont encore très nombreux. Ma perte ne leur causera pas grand tord. D'ailleurs ils ne me parlent plus dans l'oreillette, plus depuis qu'ils ont compris, bien avant moi, que je n'allais pas m'en sortir. Ils ont probablement coupé la communication pour qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à eux.
Je ne ferme pas les yeux. J'ai peur, évidemment, tout le monde a peur au moment de trépasser. Mais je veux regarder la mort en face. Je ne veux pas faciliter la tâche à cette agente. Mais à sa façon de tenir son arme, elle ne compte pas tirer. Plutôt l'utiliser pour m'assommer. La lâche. La crosse du revolver s'abat, je ressens une vive douleur à la tempe. Je sombre. Mais ce n'est pas fini.
Tant que je serai en vie, ce ne sera pas fini.
Phantasmagøria
L'homme est-il un monstre ou le monstre un homme ?
Les posts de ce sujet peuvent choquer certains d'entre vous. (Maltraitance)
Remember, remember the fist of September
« Père arrêtez ! » Les bruits de coup se font entendre encore et encore. « Vous m’faites mal ! J’vous jure que la prochaine fois je ne me tromperais pas… »
« Tu le jures ?! Jamais de ma vie je n’aurais pensé élever un incapable dans ton genre ! En obéissant aussi mal comme tu viens de le faire, tu m’as désobéi ! »
Pourquoi tu as ce souvenir d'un coup ? Pourquoi ta mémoire décide de te rappeler ce terrible moment ? Ah… C'est vrai. Tu étais face à ce fusil mortel et l'artiste martial t'a secouru. Tu étais terrorisé par la situation et tu es tombé à la renverse avec la mutante dans les bras. C'est à ce moment précis que ce traumatisme, ce fragment de ton passé a décidé de ressurgir, mais pourquoi ? Tu te revois dans ta chambre et plus précisément dans une base de l'hydre. Tu étais assis, le visage contre ton bureau et les mains posées sur l'arrière de ton crâne pour tenter de bloquer les coups de ton père. Tu avais mal obéi ce jour-là. Tu lui avais apporté du thé froid alors qu'il le voulait chaud. La sentence est violente, il t'assainit gifle sur gifle et lorsque sa fureur était à son paroxysme son poing se serrait et les coups résonnaient dans ton crâne. Tu sentais ensuite qu'il s'arrête. Tu relevais la tête, lentement les yeux humides et larmoyant et tu sentais qu'il t'agrippe par la mâchoire, il s'approche de toi et tu ne pourras jamais oublier ce regard, ni ce qu'il t'a dit à ce moment-là.
« Tu veux savoir pourquoi tu as aussi mal obéi … ? Parce que tu transpires la peur dans tous les pores de ta peau… Un chiot effrayé est un chiot qui est trop faible pour faire ce qu’on lui dit de faire correctement ! » Il resserre son étreinte, puis te lâche d’un coup sec en poussant ta tête en arrière. « Alors, ne te laisse pas étouffer par ta peur stupide. Montre-moi Tony, que tu es un molosse… Un chien de combat. »
Tu sanglotais et tu tremblais. Cependant, après les paroles du patriarche tu t'efforces de ne plus ressentir cette peur, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit fier de toi. Tu ne trembles plus et tu viens frotter tes yeux pour sécher ces larmes. Tu lèves la tête vers lui. Tu as pris soin de recopier son regard et d'aborder le même œil. Un œil froid, perçant et dénué de toute craintes inutiles « J'aime mieux ça… » qu'il te dit.
- - -
Tu reprends contact avec la réalité et tu peux apercevoir l'agent Carthew qui te faisait face. Ce regard que tu avais lorsque tu étais enfant, c'est le même que tu as envers elle. Tu es masqué et heureusement elle ne peut pas le voir. Tu tournes la tête vers l'héritier qui souhaitait prendre ta vie et il semble hors d'état de nuire et pour de bon cette fois-ci. Ton regard se baisse et Hunter est toujours dans tes bras, lorsque tu es tombé à la renverse elle n'a rien eu, mise à part quelque secousses, un œil ensuite pour son sauveur… Quel courage de sa part, ce n'est pas tout le monde qui aurait pu donner sa vie pour celle de Kathleen. Carthew demande des nouvelles et de la mutante et te ton cas personnel. Tu n'as pas le temps de lui faire la conversation et tu n'en as également aucune envie. Ce désagréable souvenir t'a remis les idées en places et désormais, tu sais ce que tu dois faire. Tu n’es plus ce petit garçon effrayé et tu as décidé de terminer cette mission. Tu pousses la mutante dans les bras de l'agente du Shield et tu viens près de son oreille, En lui glissant un murmure, un chuchotement afin de masquer ta voix. Comme pour lui dire un secret.
« Je reviens je vais chercher de l’aide… »
Après lui avoir donné l'ancien otage, tu te relèves de manière presque mécanique. Tu tires le pistolet que tu avais gardé dans ta bandoulière de combat et tu viens tirer le chargeur pour rendre l'arme de poing opérationnel. C'est alors que tu vas dans le sens inverse du chemin que l'escouade avait parcouru. Carthew peut bien t'ordonner de rester, tu te contenteras de l'ignorer. Ce n'est pas à l'aigle que tu as prêté allégeance. Tu refais ton chemin et tu arrives après un effort vers les dortoirs. Tu observes alors une troupe d'assaut se mettre en place, pointer leurs armes dans ta direction et baisser leurs canons lorsqu'ils reconnaissent ton uniforme. La cavalerie était finalement arrivée. Tu indiques la position et des hommes commencent à aller dans cette direction. Tu fais encore quelques pas, mais une voix vient alors te stopper dans ton élan. C'est pénible, tu en as marre et tu veux vraiment sortir d'ici…
« Vous semblez pressé, agent et… Blessé qui plus est. »
« Je dois rejoindre l’extérieur pour faire mon rapport. Ordre de l’agent Carthew. »
« Négatif. Vous avez surtout besoin de soin. Agent Danielsen… ? »
« Oui, monsieur ? »
« Accompagnez l’agent jusqu’au véhicule de secours… »
« À vos ordres. »
C'est bien ta veine… Tu pensais bien que l'extraction n'allait pas être simple, mais voilà qu'ils te collent un troufion dans les pattes. Celui-ci acquiesce aux ordres de l'homme que tu ne vois pas, car tu es dos à lui et tu suis alors ton nouveau compagnon pendant que l'escouade de secours continue sa traversée. Après l'étape du long couloir et des escaliers vous arrivez finalement après un bon périple à rejoindre l'extérieur. Toute une organisation avait été déployé et une rangée de véhicule étaient garés face à l'entreprise. Un conducteur t'attend ainsi qu'une équipe de soin. Tu montes alors à l'arrière du véhicule et les portes se referment. L'équipe de soin est à tes côtés et le véhicule commence à démarrer lentement.
Dimanche 29 Septembre - Entrepôt Ridgewalk, Hankins, État de New York, minuit passée
Emy aurait du penser à assommer leur agresseur dès le début, dès qu’il avait été attaché, mais elle n’y avait pas pensé. En fait, elle était tellement préoccupé par la douleur des autres et les blessures que chacun avait, qu’elle en avait oublié que le blond pouvait encore utiliser ses pouvoirs. Elle s’en voulait pour le coup, Oscar venait de se prendre une blessure qu’elle aurait pu éviter. Merde. Elle n’était pas faite pour être leader, pas sans préparation. Elle aurait du demander des conseils avant cette mission... Mais est-ce que c’était nécessaire de revenir la dessus ? Maintenant, il fallait sortir tout le monde de là. Elle arriva vers l’agent Paul qui avait été bousculé et était tombé avec Kath’ dans les bras. Mais l’agent ne lui répond pas, se contentant de lui déposer la mutante dans ses bras. Elle est brulante, de fièvre ou est-ce que c’est son pouvoir ? Elle ne sait pas, mais ce n’est pas bon signe, il fallait qu’elle sorte de là. L’agent Paul se penche vers elle comme pour lui murmurer quelque chose, lui disant qu’il allait chercher de l’aide. Quoi ? Il partait ? Emy n’eut pas le temps de lui dire de rester, il est déjà partit dans la direction inverse. Merde. Emy baisse les yeux vers Kath dans ses bras.
“Tu vas t’en sortir ma belle... Il est allé chercher du renfort. Enfin, je l’espère.”
Parce qu’elle a un doute. Un doute sur l’agent qui vient de partir... Pourquoi est-ce qu’il était parti ? Pourquoi n’était-il pas rester avec les autres, les encourager, leur dire que tout allait bien. Emy se retrouvait avec tous ces blessés et elle même l’était, dans un moins état. Ce n’était pas normal. Elle allait appelé l’agent Paul dans son oreillette, mais elle entendit des pas. Les renforts. Vite.
“Par ici !”
Les agents arrivent, au milieu du carnage, Emy étant la seule personne qui tienne debout. Pour l’instant, elle ne le peut pas. Parce qu’elle a une blessée entre les mains et surtout parce qu’elle ressent toute cette douleur, la douleur de chacun. Elle résiste, depuis longtemps. Il ne faut pas qu’elle lâche. La douleur à l’épaule ne lui vient plus, signe que l’agent Paul est en dehors du périmètre d’action de son pouvoir. Il restait quand même tous ceux qui se trouvaient aux alentours en plus d’elle-même. Mais elle devait tenir quand même. Elle était le chef de l’escouade maintenant... enfin, de ce qui en restait...
Dimanche 29 Septembre - Entrepôt Ridgewalk, Hankins, État de New York, minuit passée
Dix escouades de sept agents déployées, pour trois entrepôts. Chacune avait son rôle et l’a joué de son mieux.
Franchir le mur d’enceinte et neutraliser les gardes c’est passé correctement, même si des tirs et des pouvoirs ont été utilisés sur ceux-ci alors qu’ils se sont rapidement rendus. Mieux vaut un innocent mort qu’un collègue mort, de toute façon.
Les trois premières escouades ont poursuivi vers les objectifs. Les trois secondes ont récupéré les personnes neutralisées et sécurisé l’extérieur. Les trois troisièmes ont suivi les premières dans les intérieurs, quand c’était possible.
L’un des entrepôts est en flammes, le détonateur de l’homme mort ayant été enclenché. Trois agents gravement blessés, plus d’une dizaine de civils tués. Le responsable gît, carbonisé par un tir de Fusil Destroyer, tandis que la troisième escouade a remplacé la première diminuée, dans l’assaut du bunker souterrain.
Les deux autres entrepôts sont toujours debout, étant même intacts. L’un a vu une utilisation de fumigène et de L.M.D., ainsi qu’une possible hésitation du démolisseur, permettre d’empêcher l’explosion. Les civils ont néanmoins été effrayés et leur tentative de fuite a été violemment interrompue lorsqu’ils sont parvenus à l’extérieur.
Une fois l’extérieur sécurisé, les Quinjets se sont remis en branle et ont profité du grand espace autour du site de Ridgewalk pour se poser à nouveau, au plus prêt de l’action. La dixième escouade, spécialisée dans les soins, s’est empressée d’établir une infirmerie d’opération. Cela ne paie pas de mine, puisque les bâches sont à même le sol et les sacs ouverts en deux pour offrir tout le choix du matériel de premier secours, mais pour les civils et les agents blessés c’était déjà beaucoup. Pour les blessés avec pronostic vital engagé, les brancards ont été embarqués tour à tour par téléporteur afin d’être acheminés sur différentes aires médicales du S.H.I.E.L.D.. Les autres sont restés sur place.
Grâce aux informations récupérées par le L.M.D. et certains implants cybernétiques, les escouades ont pu recevoir des données complémentaires jusqu’à ce qu’elles soient trop profondément enfouies sous terre. Là, seules les escouades dans les entrepôts pouvaient les entendre.
Dans l'entrepôt en flammes, l’impossibilité de sécuriser le rez-de-chaussée a délayé l’assaut sur le bunker. Dans l’autre, en revanche, l’escouade a avancé jusqu’au bas des escaliers et s’est retrouvée prise au piège avec l’incendie du palier. Le sacrifice du L.M.D. et l'emploi des fumigènes dans le couloir puis par les meurtrières ont permis de continuer l’avance malgré des blessés légers. Néanmoins, le siège de la seconde section afin d’accéder au reste de la base souterraine est toujours en cours.
Dans l'entrepôt principal, en revanche…
L’appel au relais de l’Escouade Baskerville n’en était pas réellement un. C’était un appel de détresse. Forcément, ils avaient les héros. Jamais bon signe d’avoir les héros avec soi. En plus de souvent poser problème, cela signifiait aussi que le gros de la résistance était là. L’agent Fischig le savait, tout comme il savait qu’il était important d’intervenir vite à partir du moment où l’appel avait été lancé. Faire de la garderie dans un entrepôt, très peu pour les siens et lui. Dès l’appel entendu, il l’avait relayé au Directeur Fury pour autorisation de descendre. Dès la réponse entendue, ils sont descendus.
La carcasse carbonisée du L.M.D. est le signe que tout était comme prévu à l’entrée, même si prévu par qui restait à déterminer. Avec la porte défoncée, l’un de ses trinômes a pu inspecter l’un des dortoirs et trouver les premiers blessés. Ainsi que les morts. L’agent Haig leur a fait un rapport rapide, ayant l’agent Clark avec une partie de la jambe droite brûlée et l’agent Goode mort de ses brûlures. "L’anesthésiant lui a permis de partir sans trop souffrir"... leur chef d’escouade n’aura qu’à dire cela à Barbara Goode, ça la consolera sûrement.
Entre les deux dortoirs et le croisement, sept cadavres d’hostiles. Au-delà du croisement, en revanche…
"Vous semblez pressé, agent et," interpelle l’agent Fischig alors qu’un membre des Baskerville s’en revient vers lui, avant de se rendre compte de l’état de son épaule. "Blessé qui plus est.[/b]" L’autre lui répond qu’il doit rejoindre l’extérieur pour faire son rapport sur ordre de l’agent Carthew ; escouade Baskerville, pas Carthew. De plus, les rapports se résument maintenant et se détaillent plus tard. A faire le choix, Fischig fait passer la santé avant la parlote : si le mec revient comme ça, c’est qu’ils s’en sont sortis. Il n’aurait pas cette attitude s’ils étaient brisés. L’agent Fischig confie à l’un de ses subordonnés du dortoir d'accompagner l’agent X à l’extérieur, puisqu’un autre membre du trinôme s’occupe déjà de l’agent Clark et que la saloperie de gaz a été coupée ; sans quoi remonter dans l’escalier sans sa protection complète serait dangereux.
Les deux agents évacués, les cinq agents restants forment deux nouveaux trinômes avec leur L.M.D. et un Haig qui doit ronger son frein pour découvrir la suite. Niveau décor, elle ressemble à la première étape. Niveau carnage…
"Nayl, Macks, Bidule, en couverture sur le reste du couloir. Les autres, examens."
Exception faites des boucliers balistiques et du Fusil Destroyer, qui se positionnent après le groupe mais avant la porte de la salle suivante au sein du couloir, les armes pendent en bandoulière et heurtent le sol alors que les agents du S.H.I.E.L.D. retirent leurs gants et s’accroupient pour prendre les pouls en retenant leurs souffles. Les héros se sont fait embrocher, de même que l’un des agents, et seules deux femme semblent en avoir réchappée. La première tient l’objectif secondaire dans ses mains, appelant les renforts d’une voix nullement étouffée par son casque. La seconde est roulée en boule contre le mur, son masque encore sur le visage.
Sur les traits masqués apparaissent l’ombre puis la trace d’une botte militaire alors que le coup de pied écrasant de l’agent Fishig casse le nez au-dessous et cause peut-être une commotion contre le mur. Après que l’hostile rebondit sur le sol à son côté, il lui tord les poignets pour lui passer les menottes. Deux héros, un agent, une otage et un hostile incapables de marcher. L’hostile va aller s’enfiler la totalité des escaliers. "Betacore, quatre brancards ici et qu’ils préparent un Jet," ordonne-t-il à l’un de ses subordonnés, conscient que la radio passe mal, amenant l’agent à partir en courant. "C’est fini," assure-t-il en s’approchant de l’agente et de l’otage, avec beaucoup plus de douceur dans la voix. "Agent Carthew," poursuit-il alors que l’agent Haig s’en va à la rencontre de cette dernière, "informations sur les hostiles ?"
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
Petit post en avance pour que vous puissiez amorcer vos deux fins !
Anthony, si tu ne fais rien les Agents du S.H.I.E.L.D. vont t’installer dans un Quinjet avec d’autres blessés et attendre que tes coéquipiers soient remontés pour vous emmener sur l’Héliporteur. Les équipes de scientifiques n’étant pas encore arrivées pour quadriller la zone, le S.H.I.E.L.D. n’a pas encore retrouvé l’agent Paul à poils donc tu n’es pas encore découvert.
Emy, les agents autour de toi vont attendre que les brancards arrivent pour soulever et positionner directement les blessés dessus. Ils ont l’intention de traîner Joshua dans les escaliers et de forcer Helen à les monter. Si tu as besoin, l’Agent Haig te soutiendra pour marcher. Sinon, il aidera un brancardier à remonter l’un de tes collègues.
Le post de dimanche sera la conclusion de l’Event. Le sujet sera verrouillé par la suite.
Escouade Baskerville
❯ FEAT : N/A
Statut : 1 actif2 blessés1 mort
Agents du S.H.I.E.L.D.
Tous les agents déployés à vos côtés disposent de l’entraînement standard de la S.H.I.E.L.D. Academy of Operations. Ils ont été formés pour la libération d’otages, la participation au rétablissement de l’ordre en cas d’émeute, les opérations antiterroristes ou à haut risque impliquant notamment des sujets barricadés, la stabilisation des personnes en crise (depuis la menace de suicide au risque d’utilisation involontaire de pouvoirs), l’assistance aux autres services du S.H.I.E.L.D. (en particulier les services de communication/investigation) et la sécurisation des sites de déploiement ; notamment ceux où opèrent les autres types d’agents. Ils fonctionnent par escouade de 7, avec deux trios d’intervention de niveau 4 et un coordinateur de niveau 7.
Ils ont un équipement de protection lourd (casque, gilet pare-balle avec renforts, plaques sur les cuisses, protections articulaires, gants et masque à gaz ; autant dire qu’il n’y a pas de peau laissée à l’air libre), une radio ainsi qu’une carabine d’assaut (M4A1), un pistolet (Glock 19), des grenades fumigènes. Un membre de chaque escouade dispose d’un Fusil Destroyer, capable de blesser un Asgardien (et d’incinérer un humain), et un autre d’un bouclier balistique. Les boucliers sont efficaces contre les armes à feu mais pas contre les lance-flammes et le kevlar brûle atrocement bien.
Statut : 0 Actif
Life Model Decoy
Les L.M.D. sont des androïdes créés par le S.H.I.E.L.D. pour répliquer l’apparence d’une personne vivante. Lorsqu’ils sont déployés, ils servent de leurres et de substituts pour les agents. Bien que la technologie Stark leur permette de tenir une conversation à l’instar d’une interface informatique à langage complet (comme J.A.R.V.I.S. et F.R.I.D.A.Y.) , ils ne disposent pas de compétences avancées. S’ils sont capables de tirer à l’arme à feu, leur programmation les empêche de faire du mal à un être vivant. Leur boulot est d’attraper les tirs à la place des agents.
Ils ont le même équipement que les autres agents, pour être indiscernables avec eux, incluant le bouclier balistique.
Tu as eu ce mauvais pressentiment lorsque l'agent t'avait interpellé. Dans le son de sa voix, tu avais cette impression qu'il se doutait de quelque chose. Tout comme Carthew d'ailleurs, tu es un équilibriste Taskmaster… Tu es sur un fil et il ne suffit que d'une seule impulsion pour que tu tombes définitivement dans les serres de l'aigle. Te voici à l'extérieur et après, à l'arrière du véhicule. Deux personnes qui ont la tâche de te soigner sont à tes côtés et la porte se referme. L'agent Danielsen qui t'accompagnait tape sur le capot pour signifier au conducteur qu'il peut commencer à démarrer. Le véhicule commence à démarrer et l'espace avant et arrière est séparée à la manière d'une ambulance, ainsi le conducteur se concentre sur la route pendant que les deux hommes qui sont avec toi commence à inspecter ta blessure. Un silence pesant se met en place et c'est alors qu'un soignant s'approche de toi pour venir te réconforter en quelque sorte.
« Ne t'inquiète pas, va… On sera au Quinjet en moins de deux. »
Merde… L'impulsion qui pourrait te faire tomber de ce fil se fait sentir. Tu n'as aucune envie d'être transféré dans un de leur vaisseau technologique… Tu tournes la tête vers l'homme qui t'a dit cela. Pendant ce temps, le conducteur reste concentré sur ce qu'il fait. Il connait la direction de la route qui mène vers le fameux Quinjet et ce n'est pas vraiment loin, les avions ont été rapprochés de l'entrepôt un peu plus loin et il n'y a qu'à faire le tour. Cependant, il entend des bruits étranges à l'arrières. Des coups et des braillements. Il freine alors et commence à dire « Hey, tout va bien derrière ? » Mais, aucune réponse ne sort. Il sort alors du véhicule pour rejoindre les deux portes arrière et c'est avec stupéfaction qu'il découvre une scène irréaliste. Trois corps était à terre dans l'arrière du véhicule… C'est à n’y rien comprendre. Qu'est-ce qu'il s'était passé ?! Il commence à monter à l'arrière pour inspecter la scène.
Tu avais dû improviser pour ce dernier coup de poker et ce n’était pas évident.
Revenons un peu plus en arrière comme si nous remontions légèrement le temps pour comprendre ce qu'il s'était passé. Deux hommes étaient à tes côtés, l'un pour inspecter ta blessure et l'homme pour rester à côté de toi et te réconforter. Durant ce laps de temps, tu avais empoigné le cross de ton pistolet afin de mettre un grand coup dans le visage du soignant qui tombe au sol. L'autre fut extrêmement surpris par ta réaction et tente de t'arracher ton arme des mains. Un violent coup de tête vient alors le refroidir et lorsqu'il s'écroule tu t'acharnes sur lui avec le cross de ton arme avant de faire connaitre le même sort à son collègue, jusqu'à ce que mort s'en suive. Lorsque tu entends les portes s'ouvrir tu simules également ton décès, histoire de déboussoler totalement ta dernière proie. Le conducteur vient alors toucher le pouls de l'un de ses amis pour se rendre compte qu'il ne respire plus. C'est là que tu décides d'agir, lorsque tu l'aperçois vouloir appuyer sur son communicateur pour informer du problème tu empoignes un couteau dans ta bandoulière de combat pour venir l'enfoncer dans la nuque du pauvre homme il tombe, lui aussi sans savoir vraiment ce qu'il s'était passé.
Tu avais réussi à faire cela d’un geste expert, après toute la mort est ton métier.
Ni une, ni deux. Tu viens fouiller les poches pour y trouver les clefs qui permettent de mettre le contact. Tu sors de l'arrière du véhicule en refermant les portes et tu prends la place du conducteur. Ta direction est opposée à celle des avions de combat et après avoir démarré le véhicule et rouler tu arrives à un cordon de sécurité. Le garde t'aperçoit et observe ton uniforme. Il fait un signe du bras afin de te laisser passer. Tu peux enfin te détendre… Tu retires ton casque et ton masque technologique en laissant apparaître ton véritable visage et les cicatrices de brûlure qui le composent. Tu étais fatigué de tout cela, mais tu te consoles en sortant ton butin de ta poche : un des carnets volés et l'autre était dans sa poche. L'hydre allait être satisfait, la mission était accomplie.
Dimanche 29 Septembre - Entrepôt Ridgewalk, Hankins, État de New York, minuit passée
Emy se sent tremblé de la tête aux pieds. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Sans doute le contre coup. Maintenant que tous les Héritiers étaient neutralisés, son corps commençait à se détendre, peut-être un peu trop. La jeune femme continuait de sentir la douleur des uns et des autres et son bouclier mental menaçait d’éclater en milles morceaux d’une seconde à l’autre. Il fallait qu’ils arrivent, les renfords. Il fallait qu’ils arrivent vite sinon, ils n’allaient pas pouvoir avoir des détails de ce qui s’est passé... Puis, elle entend du bruit dans le couloir et crit qu’elle est ici. Qu’ils sont tous ici... Il y a quelques perosnnes qui viennent. On s’approche d’Emy et elle peut soupirer. Il y a maintenant plus d’agents non blessés que d’agents blessés, elle peut se plonger dans les émotions des nouveaux venus pour échapper à la douleur des autres. Certains sont sereins, d’autres stressés comme s’ils pensaient qu’il y avait un piège. Elle voit l’agent Haig qui est là. Il a survécu, parce qu’il était en surveillance. Peut-être que ça n’aurait pas été le cas s’il avait été dans le groupe... Emy se secoue un peu quand elle entend quelqu’un lui dire que c’est terminé. Oui, c’était terminé... Il fallait bien que ce soit terminé. La jeune femme pourrait presque soupirer de relâchement, mais elle tient toujours Kath contre elle. Elle va être couverte de son sang, ce n’est pas grave. Haig vient vers elle pendant qu’on lui demande des informations sur les hostiles... Emy se secoue un peu, prise de crampes à force de serrer la mutante contre elle.
“Neutralisé. Tous ont été neutralier au prix fort...”
Elle regarde Rocket, Aemon et Oscar. Elle espérait vraiment qu’ils allaient s’en remettre. Pourquoi est-ce qu’ils avaient été beaucoup plus blessés qu’elle ? Est-ce parce qu’ils fonçaient tête baissée ? Parce qu’ils n’avaient pas réfléchi ? Emy ne le sera pas tout de suite. Elle vit les hommes revenir avec des brancards. Haig venait de glisser ses mains sous Kath pour l’emmener sur l’un des brancards. Emy eut du mal à lâcher la jeune femme parce qu’elle était crispée, mais elle laissa faire l’agent. Elle le regarda emmener Kath sur le brancard et la déposée doucement. Une vraie princesse... la sang et les blessures en plus. La pauvre, est-ce qu’elle allait survivre à tout ça ? Et à quelle prix ? L’agent se posait beaucoup trop de questions... Elle regarda les autres agents mettrent sur des brancards les autres blessés et tout le monde était prêt à remonter. Emy réussit finalement à se relever, mais elle vacilla dangereusement. L’agent Haig était de nouveau à ses cotés et il la rattrapa au bond moment.
“Sortons de là... Mais laissez passer les blessés et les Héritiers passés devant. Je veux être la dernière à monter.”
Soutenue par Haig, Emy vit les brancards portés par différents agents puis les deux prisonniers furent monté. Le grand blond fut littéralement trainé dans les escaliers et ce n’est pas Emy qui allait s’en plaindre. La jeune femme Héritier fut forcer de monter les escaliers. L’agente ne sentait plus d’empathie pour cette jeune personne... Peut-être qu’elle allait se rendre compte des conséquences de ses actes ? Une fois tout le monde dans les escaliers, Emy fit signe à Haig de les suivre. Péniblement, elle remonta les escaliers et attendit que tout le monde ai rejoint un Quinjet avant de pouvoir monter dans l’un. Un des agents qui était aussi dans l’équipe médicale vient la voir et lui demanda de lui monter son bras. Il pouvait voir la plaque de métal qui s’était enfoncé dans son bras avec la chaleur. Elle ne ressentait plus de douleur à cet endroit. Elle pouvait toujours bougé son bras, mais pour combien de temps. Son regard se tourna vers Haig et elle lui demanda où était Goode... Le silence qui s’en suivit la laissa sans voix. Il était mort et elle n’avait rien pu faire. Elle se retient de pleurer pendant tout le trajet, se promettant de faire quelque chose pour la famille Goode... La vie pouvait être si injuste. La vie allait devoir reprendre son cours après tout ça. Mais est-ce que Emy allait y arriver ? Elle n’avait pas le choix. Pendant quelques minutes d’une mission, elle avait été celle qui avait dirigé une équipe et bizarrement, elle avait bien envie de remettre ça un jour. En attendant, elle allait devoir se faire soigner et aider ses collègues à remonter la pente. Aemon, Rocket et Oscar allaient avoir besoin d’elle aussi autant qu’elle aurait besoin d’eux. Une mission comme celle là, ça changeait les choses...
Dimanche 29 Septembre - Entrepôt Ridgewalk, Hankins, État de New York, minuit passée
A travers la baie vitrée de l’Héliporteur, le Directeur Nicholas Fury du S.H.I.E.L.D. observe au loin le site de Ridgewalk, Hankins. Le soleil ne va pas tarder à se lever. S’il est mécontent, il laisse le soin à la Directrice Adjointe de faire ce qu’on lui a appris à faire à l’armée : pourrir les gens.
"Objectif principal : capturer les têtes pensantes des Masques. Objectifs secondaires : sauver les otages et capturer les salopards en état pour interrogatoire. Dans. Cet. Ordre.
Je vous ai à l'œil."
L’objectif principal est à moitié rempli : la cheffe identifiée par l’investigation de Rocket Raccoon est morte. Reste à espérer que le blondinet ramené ait également une quelconque importance dans l’organisation des Masques, chose que le S.H.I.E.L.D. finira par savoir. L’autre piste, c’est le directeur de Ridgewalk et il est déjà en garde-à-vue : des équipes ont été dépêchées pour arrêter tous les suspects découverts par les écoutes des agents Baskerville. Les USA ont été traumatisés par le 11 Septembre 2001 et ont donc une réglementation très efficace contre le terrorisme ; règlementation dont use et abuse le S.H.I.E.L.D., il le sait.
Les objectifs secondaires se portent un peu mieux : l’otage a été sauvée mais est dans un état qui, sans les caissons U-GIN, mettrait des mois à ce qu’elle se remette. Comme plusieurs autres agents déployés et super-héros alliés, la gamine va battre le record de tissus biologiques artificiels détenu par l’agent Barton. Voilà qui énerve le Directeur : les blessés et les morts. Pas chez l’ennemi, la plupart des Masques n’ayant probablement aucune valeur stratégique, mais chez les siens. Il n’est pas question de valeur stratégique avec les agents du S.H.I.E.L.D., même si l’aspect "familial" de l’organisation ne saurait plus être mis en avant depuis la traîtrise de l’Hydra. Qu’il y ait des blessés et des morts, c’est le risque ; c’est un prix à payer. Néanmoins, il faut s’assurer qu’il ait été payé pour quelque chose. La Directrice Adjointe Hill a déjà laissé un message à Charles Xavier pour qu’il vienne faire cracher les informations des Masques capturés. Tout comme les Avengers ont eu besoin de la mort de l’agent Coulson en leur temps pour être motivés, les X-Men devraient s’activer suite à ces événements et le S.H.I.E.L.D. saura les guider comme les autres héros. Hunter aura également des informations à fournir mais les agents chargés de sa prise de déposition auront à faire preuve de diplomatie et à continuer l’hospitalité de l’organisation, commencée avec l’insertion dans un caisson régénérateur.
Pour les agents déployés et en état, les prochaines heures seront également de débriefing et de rapports sur la mission. La Directrice Adjointe Hill se chargera de la discipline, comme d’ordinaire. La principale personne à ramasser sera l’Agent Patrick Paul, retrouvé dévêtu et s’étant fait neutraliser puis usurper son identité. Il aurait fallu recadrer la totalité du trinôme mais les agents Clark et Baskerville 1 ont été blessés en faisant preuve de bravoure au combat. Ils auront un rappel, pas un rappel à l’ordre. Quoi que Baskerville 1 et 2 mériteraient également un tour chez Hill : que cela soit pour le matériel de madame ou le fait que leurs affaires de famille n’ont rien à faire sur le terrain. Il aurait également fallu engueuler les abrutis ayant décidé d’utiliser des camions de Ridgewalk pour transporter les blessés, alors que les Quinjet étaient autour de l’enceinte des entrepôts, mais leur stupidité leur a coûté la vie. L’infiltré non identifié que Paul, Clark et Baskerville ont laissé entrer. Son sang étant présent sur le terrain, il sera peut-être identifié par ADN. Des psychométristes seront lâchés afin d’obtenir un maximum d'informations et les agents Skrulls du S.H.I.E.L.D. infiltrés dans les organisations rivales seront mis à contribution. Du point de vue de l’organisation, l’inconnu a été aussi meurtrier que les Masques envers leurs hommes et sera traqué à la mesure.
Après une grande inspiration, Nick Fury soupire sèchement. Être l’Homme le plus Paranoïaque du Monde ne suffit pas toujours, malheureusement. Avoir des yeux et des oreilles partout non plus, pourtant c’est déjà un mal nécessaire.
Les hommes et les femmes du S.H.I.E.L.D. vont avoir encore un peu à encaisser, cette nuit. Une fois leurs débriefings et leurs rapports écrits terminés, ils pourront aller se reposer. Lui, en revanche, va devoir prévenir le Premier Ministre du Royaume-Uni que l’Héliporteur se trouvera très bientôt dans les eaux britanniques et que les Agents du S.H.I.E.L.D. comme les super-héros étant leurs alliés ont la ferme intention de démanteler le réseau terroriste à avoir agit ce soir. Si les politiciens ne sont pas contents, le Directeur Fury leur rappellera un point important comme il l’avait fait à l’époque du Conseil de Sûreté Mondiale : le S.H.I.E.L.D. enregistre tout est, au besoin, sait se montrer transparent avec le grand public. C’est ce qui est arrivé lors de l'insurrection de l’Hydra et ce qui, au final, a permis à l’organisation de renaître de ses cendres par la suite. Refuser son regard, c’est en attirer encore plus la suspicion voire s’attirer ceux de tous.
Nicholas Fury et le S.H.I.E.L.D., tant qu’il sera à sa tête, serviront toujours les intérêts des citoyens de la Terre avant ceux de ses nations. Ils les servent avec leurs choix. Ils les servent avec leurs compétences. Ils les servent avec leurs vies. Et ils feront en sorte que les résultats valent le prix qu’ils paient.
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