La journée était belle, festive et riche de belles rencontres. Soraya ne pu cacher sa déception lorsque Alice s'éloigna a nouveau d'elle, mais elle fut bien vite consolée par la présence de Malicia, qu'elle salua avec joie. Alors que l'ambiance était légère et familiale, tout bascula.
Une déflagration. Plusieurs souffle. Le feu, les cris, le sang... l'odeur de la chair brulée... sans oublier cet atroce sifflement dans les oreilles qui lui vrillait les tympans. Pourquoi, comment...?
Il y avait a peine quelques minutes, une heure peut être, la jeune femme faisait la connaissance de Aminata et Kate. Un regard échangée, quelques sourires amicaux, et enfin, la discussion s'était mis en place d'elle même, naturellement. C'est dans la bonne humeur que Soraya avait a son tour revêtu le T-Shirt "Mutant-Care" qui lui était destiné. Le joyeux trio féminin avait ensuite vaquer a ses occupation.
A présent, Soraya se sentit défaillir. A son grand soulagement, Alice n'avait rien, mais Malicia était blessée a la jambe, Kali au ventre, quand a ses deux nouvelles amies, leurs corps mutilés gisaient dans leurs sang a quelques pas de la. Kate flambait comme une torche, hurlant et se teleportant a plusieurs reprises, cela jusqu'a ce que mort s'en suive, probablement. Ne pouvant retenir un petit cri plaintif de frayeur et de tristesse, Soraya porta la main a sa bouche, soudain prise de nausée. Vacillant dangereusement, prise de vertige, elle s'accrocha au soutien le plus proche, a savoir Helaris, qui accourait vers elle a ce moment la, la prenant aussitôt dans ses bras avec une douceur rassurante, maternelle même.
Afin de ne pas s'effondrer, Soraya s'accrocha a son tour, en ne pouvant empêcher les larmes d'inonder ses joue et par la même occasion, les épaules de sa protectrice. Cela aurait pu être elle, si elle n'avait pas poser son carton sur la table quelques minutes plus tôt
"C'était mon amie "
Dit-elle dans un sanglot, en tournant son regard vers Aminata, qui désormais n'était plus, avant de se mettre a pleurer de plus belle, sous le choc, entendant encore les cris déchirants de Kate...
Alors qu'une nouvelle personne entra dans leur petit cercle, Malicia suggéra qu'elles partent toutes deux décharger le camion. Une escapade Ô combien salvatrice pour Kali dont l'humeur boudeuse commençait déjà à se transformer en apathie intense.
Avec seulement bref un regard en arrière - pendant lequel elle put voir que Alice avait autant envie d'être avec Soraya qu'elle - la jeune mutante emboita le pas à l'enseignante, en direction du camion. Lorsqu'elles croisèrent la jeune femme en tailleur, elle se contenta de simplement détourner le regard pour ne pas avoir à interagir avec elle.
Grand mal lui en fit.
Ses yeux fixés sur la droite du camion ne lui permirent pas de voir l'explosion et surtout la boite de conserve propulsée dans sa direction. Le choc fut d'une telle violence que l'adolescente chuta à terre, sa vision virant au noir, tandis que ses oreilles se mirent à siffler comme elles ne l'avaient pas fait depuis longtemps. Les trois couteaux cachés sur sa personne entaillèrent légèrement sa peau, alors qu'elle perdit pendant un court instant la concentration minimale requise pour les faire adhérer.
De ses cinq sens, la vue fut la première à revenir.
Autour d'elle, un chaos sans nom se propageait. Des flammes s'élevaient ci et là, tandis que des gens se bousculaient, tombaient ou... mourraient.
L'adrénaline s'empara de son corps. Kali se releva sur ses coudes, prête à s'agenouiller pour mieux se relever quand l'ouïe et le toucher revinrent en même temps. La première ne fit qu'ajouter au chaos, les hurlements d'agonie n'étant que trop familier pour elle, même agrémentés d'un sifflement non négligeable. Le toucher, lui, fut sans pitié.
La douleur de l'impact la submergea, la faisant retomber un premier temps à terre, avant qu'une bile amère au goût teinté de fer ne lui monte à la gorge. Sans même essayer de se retenir, Kali vomit le peu qu'elle avait mangé pendant la journée. Chaque contraction de son estomac envoyait des vagues de douleur mélangeant celles typique d'un bleu - mais sous stéroïdes - et d'une brûlure non négligeable.
Ce fut évidemment l'instant que choisit son odorat pour revenir.
Entre l'odeur de nourriture, la chair brûlée et la curieuse odeur du repas qui venait de lui échapper, elle ne put s'empêcher de vomir à nouveau. Ce ne fut qu'après cet instant misérable qu'elle se rendit compte que Malicia l'appelait en lui demandant si elle allait bien et venait même de toucher son bras.
- ... suis ... okay... dit-elle, d'une voix tremblante de douleur.
Elle concentra toute sa volonté pour commencer à se relever, marquant une légère pause quand vint le temps de s'accroupir. Quelqu'un s'approcha d'elle, à la demande de Malicia pour lui venir en aide.
Ses yeux passèrent d'un état de choc légère à une dureté adamantine. Elle interposa la paume de sa main entre elle et la nouvelle arrivante, un couteau caché dans sa manche, prêt à jaillir en cas de geste suspect.
- Non.
En temps normal, elle aurait sorti ses couteaux en un éventail au dessus de sa tête, mais la présence de policiers compliquait la chose. Il y avait un risque non-négligeable qu'en sortant des armes blanches ici le blâme allait lui retomber dessus par la suite. Alors, pour l'instant, elle tâcherait d'être discrète.
Kali se releva, restant néanmoins dans une position un peu pliée, dictée par son hématome et scanna brièvement la foule à la recherche de têtes connues. C'est ainsi qu'elle réalisa qu'Alice se dirigeait vers elles. Soulagée de ne pas avoir à la chercher - et accessoirement que cette dernière était indemne - elle s'adressa à elle d'une voix qui s'affermissait de plus en plus.
- Alice. Tu es là. Tant mieux. On doit partir. Maintenant.
Elle se tourna vers Malicia.
- L'institut. Si possible.
Son regard s'attarda cette fois-ci sur Soraya, qui semblait avoir été rejointe par une jeune femme qu'elle ne reconnaissait pas. L'attitude protectrice de cette dernière la rassura quant à ses intentions, mais la méfiance restait tout de même de prime.
I need relief, a failure's coming on Just breathe in deep, it's taking far too long I need relief, this weakness carries on Please be a dream, or was it all along?
Samedi 28 septembre - Juniper Valley Park, Quartier du Queens, début de soirée
Jonas avait onze ans la première fois qu’il a vu un incendie. C’était de sa faute. Une violente dispute avec ses parents. Un souffle d’explosion. Tout leur appartement consummé par les flammes. Eux aussi. Pas lui. Ces images l’ont accompagné depuis lors. Tout comme celles qui ont suivi : les pompiers bravant l’enfer pour venir chercher celui qui l’avait déclenché. Des hommes et des femmes qui lui ont sauvé la vie deux fois, sans même le connaître. Sans le condamner, une fois qu’ils l’ont fait. Ses héros. Grandir avec les services sociaux a été une épreuve, notamment en tant que mutant et avec les attentions et les tentations que cela implique : certains voulaient qu’il use de ses pouvoirs pour leurs gains, d’autres qu’il ne les utilise jamais, d’autres encore qu’il devienne un super-héros. Il a appris à les utiliser. Cependant, ce n’était pas au foyer ou pour ses camarades, c’était à la caserne et avec des héros. Pas super, non, mais suffisamment à l’écoute et attentionnés pour le recueillir et lui offrir une nouvelle maison. Une vocation. Jamais ils ne le lui ont demandé et lui a toujours su : un pyrokinésiste dans une unité de combattants du feu, c’était plus avantageux que toute l’eau du monde. Il est devenu pompier. Il a intégré sa nouvelle maison. Il a sauvé beaucoup de vies.
Attendre en tenue complète "au cas où" n’est pas plaisant mais ils ont au mieux pris leurs aises. Stationné sur le parking entre le Brennan Field et le James Boha Hockey Rink au niveau du milieu du stade, Jonas plaisante avec ses homologues, tous avec le casque accroché à la ceinture et l’uniforme d’intervention partiellement ouvert, ainsi que quelques officiers de la NYPD. Il aurait préféré participer aux tables rondes, partager son histoire et le fait que, malgré le traumatisme, les capacités mutantes comme leur reste de la vie est ce que l’on en fait. Oui, elles rendent dangereux et demandent beaucoup de retenues et de responsabilités mais les difficultés peuvent rendre les gens meilleurs… ou pire. Il faut être accompagné vers le meilleur et c’est pour cela qu’il faut en parler. Trouver les bonnes personnes.
Les officiers de la NYPD sont, de manière générale, beaucoup moins à l’aise avec les mutants. Comme avec les armes, en réalité. N’importe qui peut être dangereux pour eux ou leurs collègues et ils doivent composer avec ce stress quotidiennement. Pour la plupart, ils ne sont qu’humains. "Tout comme les mutants et c’est le fait d’être humain les uns envers les autres qui permettra de le rester tous ensemble", leur a dit Jonas. Il est la preuve que cela marche.
L’explosion.
Les flammes.
Jonas aimerait dire qu’il n’a jamais vu cela. Des gens brûlant vifs. Cependant, c’est le cas. Les cris de ses parents raisonnent dans son esprit alors qu’il est choqué face à ce qui vient de se passer, nécessitant un instant de plus que ses collègues pour agir. Si les officiers de la NYPD ont sorti leurs armes de service en un réflexe de peur en cherchant la source du danger, les pompiers cherchent un moyen d’aider. Samantha, sa lieutenant, l’attrappe par le bras et le ramène à la réalité : il est le moyen. Il y a tant de monde, cependant…
Alors que son unité prépare les brancards et les kits de premiers secours et que les policiers rangent leurs armes à feu pour récupérer leurs pistolets à impulsion électrique afin d’immobiliser les mutants qui panniqueraient et deviendraient un danger pour autrui, Jonas s’avance. Ses mains sont nues. Son visage de trentenaire également. Les premières se tendent vers la scène, doigts écartés comme s’il s’appuyait contre une vitre. Le second se crispe de concentration malgré une inspiration destinée à le rendre calme. Il sent les flammes, si nombreuses et si peu étendues mais pourtant si intenses à cause de l’huile.
Sur les gens les plus proches de lui, les flammes commencent à diminuer, même si une jeune téléporteuse continue encore et toujours à lui échapper. Cela ne calme en rien la panique et les pertes de contrôle de pouvoirs qui en résultent, mais cela sécurise l’approche de ses camarades qui le dépassent en courant. Jonas sue à grosses gouttes, plus que dans un incendie d’ailleurs. L’effort physique est intense mais il peut y arriver.
La douleur.
Le décor qui pivote et change d’angle.
Le son, un instant plus tard.
Le contact du sol.
Et c’est tout.
Sa tempe, son oreille et son œil gauche ont disparu en une soupe sanguine qui s’est étalée deux mètres devant lui, guère loin d’où son corps s’est effondré. Sans cette moitié de crâne, Jonas n’est plus. Samantha, restée en arrière pour coordonner à coup d’ordres secs, perd sa voix et se précipite sur son petit frère d’adoption. Les autres pompiers sont interrompus dans leur élan alors que les flammes reprennent leurs droits naturels et que des projectiles mutants commencent à fuser ; ici, une décharge d’électricité, là un bang sonique. Les policiers cherchent des couverts et reprennent leur recherche du danger, n’ayant plus la bonne arme en main. "Snipers" est sur toutes leurs lèvres mais seuls quelques-uns parviennent à le dire.
D’autres personnes s'effondrent rapidement, des parties de leurs têtes ou de leurs cages thoraciques partiellement arrachées par des munitions de fort calibre. Les trous hachés menus vont de la taille d’une mandarine à celle d’un melon. Ce sont toujours ceux qui gardent leur calme et usent intelligemment de leurs pouvoirs qui sont visés, interrompus dans leur tentative d’être des héros.
Aucune d’entre vous n’ayant attiré l’attention avec vos pouvoirs, vous n’êtes pas visées. Néanmoins, toute personne qui semble utiliser des pouvoirs de façon maîtrisée sera prise pour cible. Attention, les munitions utilisées endommagent les os. Sur un membre, il est possible que cela résulte sur une amputation. Exception faite de Kali, vous avez toutes accepté des blessures graves ainsi est-il envisageable de vous toucher. Les munitions sont néanmoins moins puissantes qu’un coup de poing de super-force classe 1 et ne sont pas perforantes. Les pouvoirs défensifs de Soraya et de la forme naturelle de Fenris en protègent donc.
Fenris, ta recherche des coupables te permet de voir qu’au sud-est, au-delà des toilettes publiques, de la rangée d’arbres et de la 71e rue, les trente-six fenêtres des huit résidences individuelles allant du 62-22 au 62-42 71e rue ont une vue dégagée sur le stade et le massacre. Elles sont toutes ouvertes et se trouvent entre une cinquantaine de mètres pour les plus proches et une centaine pour les plus éloignées. Sans t’approcher, tu ne peux pas savoir combien il y a de tireurs embusqués.
Les policiers étant sur les dents et n’ayant guère d'autres moyens d’être utiles face aux pouvoirs mutants, ils vont essayer de taser tout individu qu’ils pensent être un danger pour les autres. Ils s’occuperont primairement des mutants ayant perdu le contrôle de leurs pouvoirs mais risquent de la prendre pour cible d’abord s’ils voient la louve géante super-vilaine du Jour des Héros.
Si vous avez la moindre question ou besoin d’informations suite aux conséquences des actions que vous souhaitez entreprendre dans ce post, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
La douleur, les cris. Les oreilles de Malicia sifflent encore a cause de l’explosion, mais elle entendit très bien les cris des gens. Qu’est-ce qui venait de se passé ? Malicia sent que sa jambe gauche est très douloureuse, mais ce n’est pas un soucis pour l’instant. Elle vient de se précipiter sur Kali qui semble être plus blessée qu’elle. Malicia s’agenouille devant elle et lui demande comment elle va. Kali lui répond que ça va, mais elle tremble, elle le sent. La professeur parle avec une jeune femme qui vient vers elles pour les aider. La plus âgée refuse l’aide, au risque que son pouvoir ne vienne s’y mettre à son tour. Elle lui désigne Kali qui entre temps, s’est accroupie et cette dernière refuse aussi l’aide. Le nom est catégorique. Malicia fronce les sourcils un instant, mais choisit de ne rien dire. Elle n’était pas en position de donner des leçons à son élève puisqu’elle venait de refuser de le faire à l’instant. La jeune femme qui était venue les aider fronce légèrement les sourcils et leur dit :
« Comme vous voulez. Si vous avez besoin de quelque chose, cherchez le poste de secours. Il y a pas mal de monde qui sont blessés, mais il y a toujours quelqu’un au poste de secours… »
Malicia approuve d’un signe de la tête avant de la regarder partir. Qu’est-ce qu’on allait penser des mutants maintenant… Elle voit Soraya qui n’est plus toute seule, accompagnée d’une autre femme. Cette dernière la tient dans ses bras et Soraya pleure… Peut-être connaissait-elle une des personnes qui sont mortes ? Malicia aurait aimé aller vers son amie, mais elle n’a pas l’intention de laisser Kali toute seule. La dénommée Alice s’est rapprochée d’elles et elle est indemne aussi. Parfois. Son élève lui dit qu’elles devaient partir maintenant, à l’institut si cela était possible. Malicia hocha doucement la tête une nouvelle fois, se lève à son tour avant d’entendre de nouveau cris et des… tirs ? Elle se retourne vivement vers la source du bruit. Un pompier qui semble être un mutant car il s’est approché du feu… mais elle n’a pas tout vu. Un pompier donc vient de se prendre une balle dans la tête, se retrouva au sol. Malicia voit d’autres personnes s’écrouler au sol et la seule chose qu’elle puisse faire, c’est de pousser Kali et Alice au sol pour les protéger de son corps. Elle essaye de ne pas les toucher, seulement de toucher leurs vêtements.
« Restez au sol… Il y a des tireurs… Et je pense qu’ils visent ceux détenant des pouvoirs… Ne les utilisez pas… »
Malicia regarde autour d’elle. Est-ce qu’un des blessés pourraient avoir un pouvoir qu’elle puisse emprunter ? Quelque chose d’utile ? Si elle utilisait son pouvoir, elle pourrait être un cible à son tour…
« Merde, on est dans une impasse… Des idées les filles ? »
Parce qu’en ce moment, Malicia n’est pas seulement un professeur, elle est aussi une jeune femme qui a besoin de l’avis des autres personnes autour d’elle. Pour le moment, elle doit seulement protéger les deux filles. Elle s’en voudrait si l’une d’entre elles mourrait sous ses yeux…
Cherry BombQuand j’arriva vers Kali,elle fut assez soulagée et heureuse de me voir et me dit que c’était tant mieux que je sois là. Elle ajouta qu’on devait partir et à l'institut si c’était possible. Rien que d’entendre le nom me faisait grincer des dents mais ça ne me concernait pas alors je ne refusa pas.
“Je suis là, ne t’inquiète pas je reste avec toi. Oui on va t’y emmener le plus vite possible.”
On s'apprêtait à relever Kali quand on entendit des cris et de puissant coups de feu. Avant de comprendre ce qui se passait, je fut amené au sol par Anna et elle dit qu’ils visaient ceux utilisant leurs pouvoirs et qu’il ne fallait pas les utiliser. C’est vrai que c’était sûrement la meilleurs chose à faire pour ne pas mourir.
Je vis Anna regarder tout autour d’elle comme si elle cherchait un moyen de sortir de cette situation et elle dit qu’on l’on était dans une impasse avant de demander si on avait une idée. Je regarda également autour de nous et remarqua Soraya qui était dans les bras d’une femme que je connaissais pas. Soraya pleurait en regardant une femme étendue sur le sol, cette vision me fit lacher une larme agrémenté de colère qui me fit changer mes yeux en blanc eux qui avait repris leurs couleur originale.
Je ne savais pas quoi faire et ne pouvais regarder des gens se faire tuer par des balles dans la tête. Je ne connaissais pas ces gens a part une femme que je reconnaissait, cette femme était mon amie pendant la période sombre et fut une des première personne qui m’aida a ne pas mourrire pendant toutes ces années. Cette femme était assez reconnaissable en tant que mutante car elle pouvais transformer ses bras en roches quand elle voulait ou plus fréquement sous la peur. Je la vis courir dans notre direction mais elle s’arrêta a quelques mètres de nous et je vis ces bras se transformer en pierre sous la peur.
J’étais persuadé que ces pouvoirs ne permettraient pas de la protéger de la balle.
“VIENS COURS! Oh et puis merde.”
Je me leva et courut un peu avant de provoquer une poussée me propulsant contre elle pour nous faire tomber. J’avais raison car la balle fut tiré quelques secondes avant que je l’atteigne. Je tomba contre elle, la poussant assez pour lui éviter la balle mais pas assez vite pour moi.@Anna M. D'Ancanto, @Fenris , @Kali Herrera & @Soraya Rhani
Soraya ne voyait plus rien autour d'elle, elle ne voulait plus voire, ni rien entendre. Pourtant, son visage blottie contre l'épaule de Helaris ne lui épargnait pas le son des cris, le feu qui crépitait, l'odeur de chair brulé qui lui donnait la nausée et lui faisait tourner la tête. Elle voulait partir, partir loin d'ici, loin de cette scène de violence et de mort. Mais laisser les autres derrières elle ? Alice, Helaris, Anna et la jeune femme boudeuse qui l'accompagnait ? hors de question!
Pleurer ne ferait pas revenir Aminata a la vie, pas plus que cela ne mettrait fin a la souffrance de Kate. Sa fuite n'effacerai pas les conséquences de ce jour funeste. Qu'aurait fait Lynda ? Elle se serait battu. Pas au sens propre, bien entendu. Mais elle aurait garder la tête haute et aurait aider, avec toute sa force et sa bienveillance.
Ayant a cœur de suivre cet exemple, Soraya cessa de pleurer et se redressa du mieux qu'elle pouvait, malgré la sensation de malaise qui ne disparaissait pas. Tremblante, le visage blême et encore inondé de larme, elle trouva la force de regarder l'étendu des dégâts, réfléchissant a ce qu'elle pouvait faire... et la réponse s'imposa a elle lorsqu'une nouvelle attaque eu lieu. Une fusillade... des survivants qui s'effondraient dans une gerbe de sang...
"NON!"
Cria-elle en voyant Alice courir vers une autre jeune femme pour la plaquer au sol, s'exposant également aux tirs. N'écoutant que son instinct protecteur, Soraya se précipita pour s'interposer entre les deux jeune filles et les tireurs, activant son bouclier corporel
"Restez près de moi!"
Odronna-elle a Alice et son amie, ainsi qu'au reste du groupe. Tenant bon autant qu'elle pouvait, Soraya ressentait les impacte de balles contre son bouclier, peinant de plus en plus a maintenir celui ci en place. Des goutes de sueurs perlaient sur son front et ruisselaient sur ses temps, alors qu'elle donnait tout ce qu'elle avait en elle pour protéger tout ceux qu'elle pouvait. Mais s'épuisant rapidement, d'ici quelques instants, elle ne serait plus en mesure de maintenir la protection...
Event " J'aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. "
Cette petite créature qu'elle tenait entre ses bras, cette Midgardienne, cette... humaine. Le Fléau des 9 Royaumes ressentait une émotion tout à fait nouvelle et plutôt agréable à serrer ainsi Soraya contre elle. Durant ce moment, rien ne semblait exister autour. Il n'y avait que la Lupine et sa protégée. Cette dernière pleurait à chaudes larmes contre son épaule, humidifiant son hoodie noir. Autre émotion nouvelle, Fenris ressentit un pincement dans sa poitrine, comme si, elle ressentait la peine de la jeune fille. Elle avait perdu une amie, celle qui était étendue tout proche. Cette dernière avait les yeux ouverts, la cage thoracique enfoncée et les bras... pratiquement manquant. Une vision traumatisante pour qui n'était pas habitué à un tel niveau de violence charnel « Je suis désolé pour toi Soraya... » Lâcha la Louve dans un souffle, frictionnant le dos de sa protégée pour tenter de la calmer. Elle ne connaissait pas cette "amie", mais visiblement elle avait compté pour Soraya. Le danger était passé et elle était en sécurité entre ses bras, c'était là tout ce qui comptait. Accompagnant sa protégée qui se relevait, Fenris se surpris... à sourire.
Le poil de la Louve se hérissa à nouveau lorsqu'une nouvelle détonation résonna, différente, semblable à celle d'une arme à feu que les Midgardiens utilisaient. Une autre, puis une autre. De nouveaux corps commencèrent à s’effondrer sur le sol, transpercés d'un unique trou massif. La catastrophe n'était pas terminée. L'objectif des éventuels coupables était désormais clair: pas de survivants. Malheureusement pour ces agresseurs, ils avaient été trahis par leur soif d'extermination. Le regard de Fenris s'immobilisa sur un édifice à une centaine de mètres de là. La résonance des tirs, la direction de la chute des corps, la vue dégagée et les fenêtres ouvertes. Les tireurs se trouvaient là.
Fenris sentit Soraya s'extirper de ses bras protecteurs. La suivant du regard, elle la vit se jeter non loin pour faire bouclier à deux autres jeunes filles. Le cœur de la Louve manqua un battement, oyant une nouvelle détonation. Mais à sa grande surprise, sa protéger demeura indemne. Le projectile avait ricoché sur... une sorte d'énergie transparente. Le même phénomène se reproduisit avec d’autres projectiles. Ainsi, Soraya était bien un de ces êtres que les Midgardiens appelaient "mutants". Cela ne changeait rien. La jeune fille avait gagné son affection et désormais, elle avait gagné son respect. Néanmoins, aussi extraordinaire pouvait-elle être, Soraya semblait éprouver des difficultés à maintenir sa différence. Il était temps que le Fléau des 9 Royaumes prenne les choses en main.
S'approchant de sa protégée, Fenris lui adressa un sourire avant que son visage n'exprime celui d'un prédateur, dangereux, impitoyable, prêt à attaquer. Son regard exprimait la fureur, la menace, le danger. « Soraya, je vais aller m'occuper des responsables. N'ai pas peur de ce que tu vas voir, ce ne sera que moi. Je t'ai dis lorsque je t'ai rencontré que j'étais forte. Cette force je vais l'employer pour te protéger toi et... » La Louve jeta un regard aux jeunes filles protégées par Soraya. « exceptionnellement ceux qui comptent pour toi. »
Son allocution achevée, la Louve se détourna et prit la direction des bâtiments susceptibles d'abriter les tireurs. Jetant un regard aux forces de police à couvert et croisant le regard de celui qu'elle soupçonnait être un agent du Shield, Fenris siffla et leur indiqua le bâtiment. Ceci fait, elle libéra la fureur et la colère contenue en elle, se métamorphosant dans un hurlement lupin assourdissant, déchirant tous ses vêtements. Un instant plus tard, en lieu et place de Hélaris, se tenant désormais une Louve-Garou de deux mètres cinquante, massive, robuste, haletante, de la bave coulant entre ses crocs acérés. Le premier impact sur sa peau qui la bougea légèrement fut comme le signal du départ. S'élançant à quatre pattes à une vitesse surnaturelle, la Louve-Garou dévora la centaine de mètres en quelques maigres secondes et s'accrocha à la façade, plongea son bras à travers l'ouverture de fenêtres et en extirpa un Midgardien en tenue noir avec une arme dans les mains. Serrant ses griffes, Fenris le décapita, tâchant son poil de sang frais, avant de le projeter derrière elle. Passant à la fenêtre suivante, la Lupine arrêta son geste, rencontrant une Midgardienne accroupie, une version miniature dans les bras, qui hurla de terreur. Toutes les fenêtres n'abritaient pas un agresseur. Il faudrait donc qu'elle s'assure avant d'attaquer. Qu'importe. Avec autant de méthode que de sauvagerie, la Louve-Garou escalada les façades pour passer aux ouvertures suivantes. Des coups de feu retentirent en réponse, ainsi que des hurlements de douleur. Les agresseurs allaient vendre chèrement leur peau. Mais ils ignoraient que face eux, se dressait le prédateur ultime. Prédateur ultime, se battant comme une mère protégeant sa progéniture. La pitié n'avait pas lieu d'être, il n'y aurait que de la souffrance, des larmes, des cris, du sang et de la chair informe.
Kali aurait presque pu pousser un soupir de soulagement lorsque Alice accepta qu'elles partent à l'institut. Quand une mission avait tendance à dégénérer, il fallait pour elle un point de chute. Mais l'institut étant loin, il leur faudrait un véhicule rapide et surtout proche. Avant même qu'elle ne puisse tenter de regarder autour d'elle pour en trouver un, elle fut plaquée au sol par Malicia.
Des tireurs venaient de commencer à faire un massacre sur la foule restante, des corps s'abattant de tous les côtés. Sonnée, Kali n'avait pas immédiatement réalisé que la fête n'était pas finie et devait probablement sa vie à l'acte de son enseignante, ce qui ne l'enchantait guère. Elle était une arme de Hydra, pas une demoiselle en détresse.
Quand cette dernière lui demanda si elle avait une idée pour les sortir de là, elle répondit d'un ton assuré :
- Il vaut mieux rester au ras du sol et ne pas faire usage de nos pouvoirs. Si ils visent les mutants nous aurons une plus grande chance de surv...
C'est le moment que choisit Alice pour se jeter sur une mutante, dans le but de la protéger.
Deux choses se produisirent presque au même instant : une créature au physique vaguement lupin poussa un hurlement avant de foncer droit sur une barre d'immeubles, tandis que Soraya, juste après avoir quitté la protection de son amie que Kali ne voyait d'ailleurs plus, fonça pour protéger Alice à l'aide d'un bouclier, l'englobant également au passage.
Le sang de la jeune mutante ne fit qu'un tour. Elle venait des les condamner.
Il fallait qu'elle fasse quelque chose. Le bouclier s'affaiblissait. Les corps continuaient de tomber. Vite.
Mais soudain la jeune mutante remarqua un changement dans le rythme auquel tombait les gens autour d'elle. Comme si les tirs s'affaiblissaient. Etait-ce dû à la créature de tout à l'heure ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Ce qu'elle savait par contre, c'est qu'elle n'allait pas laisser une telle occasion filer.
- Tout le monde au sol. Maintenant!
D'un geste circulaire, sa jambe alla faucher les talons d’Achille de la pauvre Soraya, puis pour amortir sa chute, Kali se plaça sous cette dernière.
Elle regretta amèrement son geste sur le moment, puisque l'impact lui coupa le souffle, lui arrachant même au passage un rare gémissement de douleur. Quand ses poumons acceptèrent enfin de se remplir d'air, elle reprit la parole :
- Restez au sol. Faites le mort. Ils semblent... être distraits. Avec un peu de chance on peut leur faire croire...
Elle dut marquer une pause, alors que la blessure à son estomac la faisait cruellement souffrir à nouveau.
- ... que leur dernière salve a détruit le bouclier... et nous a abattus.
Et sur ces mots, elle repoussa doucement le faux cadavre de Soraya, avant de cesser de bouger, non sans espérer que la créature de tout à l'heure saurait décimer les tireurs.
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Samedi 28 septembre - Juniper Valley Park, Quartier du Queens, début de soirée
Emil déteste cela. Il a toujours détesté cela. Et on l’a toujours encouragé à avoir la fortitude, la force d’âme, de faire ce qui devait être fait. Cela doit être fait. Protéger le monde des mutants. Enfant, il a questionné sur d’autres moyens, comme des médicaments. C’est ce qu’il aurait aimé faire de sa vie, chercher des médicaments pour que les mutants ne soient plus mutants. Cependant, on ne fait pas ce qu’on aime faire dans la vie. C’est une illusion pour garder les gens passifs, pour les amener à courir après leurs rêves plutôt qu’à agir concrètement. Lui et les siens, ils agissent concrètement.
Alors Emil retient son souffle, trouve un mutant qui tente de sauver les siens et tire. Après le tir, il retient toujours son souffle une seconde de plus. Il sait qu’il ne devrait pas ainsi culpabiliser, qu’il fait le bien et qu’ainsi éprouver un mal-être de tuer des monstres est mal. Cependant, c’est ainsi. Toujours ainsi. Alors il continue. Ce n’est pas sa première fois.
Ils sont une vingtaine, comme lui, et accompagnés de tout autant d’observateurs pour les renseigner sur les cibles et les conditions de tir. Le sien s’appelle Peter. Ils ont grandi ensemble. Ils ont tous grandis ensemble et se font tout aussi confiance qu’ils s’acceptent. Peter accepte qu’Emil ait sa compassion mal placée comme Emil accepte que Peter ait trouvé sa voie. Il préfère observer, apprendre et espionner qu’ainsi désigner des cibles mais, puisque c’est ce qui doit être fait, Peter le fait. A défaut d’avoir grandi avec lui, tous les deux auraient aimé pouvoir sauver Elian. Comme eux, ce dernier est l’enfant d’Héritiers. Contrairement à eux, il est maudit. Comme eux, il sert le bien commun. Ils auraient aimé pouvoir le libérer de sa mutation, même si elle est bien pratique. Portails de téléportation, c’est ainsi qu’ils évacueront de leurs posts de tir une fois le massacre… le travail… terminé.
Avec eux trois, à l’étage inférieur, se trouvent les habitants de la maison. Un couple, dont le mari s’est laissé abuser par les uniformes de livreurs, et deux enfants. Pourquoi ne pouvaient-ils pas être ailleurs ? Dans certaines maisons du voisinage, ses frères et ses sœurs ont dû neutraliser les habitants. Emil n’a pas eu cette malchance. Au final, le résultat est le même : les locaux aident involontairement, attachés et bâillonnés qu’ils sont à l’étage inférieur, entourés des mêmes cartons qu’Emil, Peter et Elian. Sur l’un d’eux, une radio réglée sur le canal de la NYPD permet de suivre leurs échanges tandis qu’Emil cherche des cibles avec son Remington Model 798 chambré en .375 H&H. La munition, britannique, est ordinairement utilisée en autodéfense contre les ours ou pour la chasse aux lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles. Fusils comme balles ont pu être achetés directement aux USA, sous diverses identités et dans divers Etats pour ne pas éveiller les soupçons. Les américains pensent que seules les armes peuvent combattre les armes, seule la violence peut affronter la violence. A défaut d’être éduqués, ils ne sont pas stupides.
Même si certains le semblent. Emil voit cette jeune femme, debout et calme, s’éloignant d’un autre groupe. Surement une mutante, considérant son absence de peur et de sensibilité face à ce qui se passe autour d’elle. Aligner. Anticiper vents et mouvements. Retenir son souffle pour ne pas trembler. Tirer. Son premier tir de la journée. Une de moins, une partie de son crâne volatilisée en direction des personnes qu’elle n’a pas aidées. Toujours en apnée, Emil accorde un instant d’attention à ce groupe. Que des jeunes femmes, la plus proche ayant des mèches blanches. Signe de mutations ? Elle est intelligente, s’étant jetée sur les deux autres jeunes femmes pour les précipiter au sol lorsque l’un de ses frères a ouvert le feu un peu avant lui. Elles ne veulent pas attirer l’attention. Elles l’ont, cependant. La sienne comme celle de Peter.
Peter l’avertit qu’une autre mutante, forme alternative de pierre, arrive pour les aider. Dix mètres, deux heures. Emil se repositionne. Aligner. Anticiper vents et mouvements. Retenir son souffle pour ne pas trembler. L’une des jeunes femmes précédemment au sol s’interpose, heurtant, la précédente, avant qu’une troisième jeune femme qu’il n’avait pas vu n’en fasse de même. D’une balle, trois morts. Le Destin sourit toujours aux Héritiers. Emil ne sourit pas lorsqu’il appuie sur la détente. Il est désolé. La troisième encaisse le tir, protégée par il ne sait quoi. Cela le soulage et l’estomaque mais il réagit comme on lui a appris à réagir. "Mutante, Champ de Force, Salve de neutralisation". A son côté, Peter transmet les informations par talkie-walkie. Les coordonnées. Si une balle destinée à abattre un bestiau de plusieurs centaines de kilogrammes n’a aucun effet sur une mutante de cinquante, voyons ce qu’il en sera d’une dizaine en simultanée. "Trois," commence Peter. "Deux." Emil aimerait voir la mutante bouger, fuir, retourner à terre. Non, elle reste là. Elle semble un peu plus jeune que lui. Peut-être la petite sœur de quelqu’un. La petite amie de quelqu’un d’autre. Une menace pour ces gens, c’est dans sa nature. D’ailleurs, derrière elle, la jeune femme aux bras de pierre commencent à se débattre face à celle qui s’est jetée sur elle et ascène un coup qui fait voler la seconde adolescente. "Un." Emil compte. Tire. Dix balles ne suffisent pas. Faut-il un obus pour l’outrepasser ?!
La voix de Thomas, un autre observateur, raisonne dans le talkie-walkie. Une autre mutante se croyant invincible vient retrouver et discuter avec celle qui semble l’être, il faut changer de cible. Emil obéit, instinctivement. Il la voit. Il la voit les voir, tournant son regard vers leurs positions. "Repérés, crie-t-il, mettant Elian en alerte. La mutante prédatrice jette un regard au policier le plus proche, qui n’en mène pas large mais acquiesce en comprenant ce qu’elle va faire. Intelligente également : lorsqu’elle dévoile sa véritable nature monstrueuse, l’officier répète sur sa radio de ne pas tirer sur la "louve-garou ?". Même lui n’est pas sûr de ce qu’il dit. Néanmoins, c’est efficace : le monstre se transforme et s’élance alors qu’Emil et ses frères sont raffermis dans leurs convictions : il faut arrêter les mutants et il vaut mieux en tuer dix ne voulant pas être dangereux qu’en laisse un voulant l’être en vie. Il n’y a pas de civil dans le combat pour la survie. Celle qui approche est un danger pour leur vie. Un monstre. Un monstre qui résiste à des tirs de l’une des plus puissantes munitions d’arme d’épaule au monde.
"Salve," averti Peter alors qu’Emil tâche de déglutir, la bouche sèche. "Trois…" Elle est trop rapide ! "Deux…" Emil retient son souffle. "Un !" La salve part. Combien de tirs ont touchés ? Peut-être aucun. Le monstre saute, un saut qu’aucun être humain ou animal n’aurait pu accomplir, et disparaît dans la maison d’à côté. D’instinct, Emil et Peter se reculent de la fenêtre. Le premier serre son arme entre ses doigts tandis que le seconde porte une main à sa ceinture pour en décrocher le détonateur de l’homme mort. Derrière eux, Elian ouvre un portail de téléportation pour s’en aller à la confrontation. A travers l’insulte aux lois de l’espace, les trois hommes peuvent voir Thomas à terre, ayant reculé sur ses fesses et dans son urine, tandis que son tireur n’est plus là. Pas plus que le monstre.
Conscient que l’affrontement est inutile, Emil s’en va récupérer Thomas à travers le portail. Elian le franchit aussi. Peter reste derrière. D’autres hurlements, amenant Elian à lâcher un juron. Les bâtiments ne vont pas tarder à commencer à exploser, les cargaisons incendiaires et à fragmentations toutes aussi présentes que dans le camion de livraison. Il suffit qu’un de leurs collègues récupère son détonateur et l’active. Même si le monstre survit aux shrapnels, il connaîtra la purification de flammes huileuses collant à la peau et destinées à consumer les preuves de leur passage.
Thomas sur l’épaule, Emil regarde Elian refermer le portail derrière lui et chercher d’autres Héritiers à évacuer avec sa double-vue. L’attaque est finie, maintenant il va falloir laisser faire les sacrifices, les flammes et les mutants entre eux. Même à cette distance, les frères peuvent entendre les échos de pouvoirs incontrôlés faisant autant de morts que leurs propres bombes. Restent à ce qu’eux arrivent à survivre.
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
Fenris, nous te laissons gérer les blessures de ton personnage face au(x) détonateur(s) de l’homme-mort. Chaque observateur en a un qui est relié aux bombes de la maison dans laquelle il se trouve. Aidé de leur téléporteur, les Héritiers vont chercher à t’éviter tout en sauvant autant des leurs qu’ils le peuvent. Mise à part les bombes et le téléporteur, les Héritiers ne sont pas dangereux pour toi et tu dois pouvoir continuer le massacre une fois le problème des explosions résolu. Si tu as besoin d’aide pour l’organisation du combat, contacte-nous par MP.
Alice, tu as été sauvée par Soraya. Néanmoins, la jeune femme aux bras de roche t’a projetée de plusieurs mètres et fêlée quelques côtes. Tu as désormais du mal à respirer et à bouger. C’est très douloureux.
Anna, la personne abattue par Emil est celle qui était venue vous proposer de l’aide, à Kali et toi. Réaliser à quel point vous êtes passées proches d’être abattues devrait te choquer.
Soraya, comme suggéré dans ton post, tu n’es plus en capacité de maintenir la protection. Si les Héritiers arrêtent de tirer, les mutants incontrôlables sont désormais les principaux dangers.
Kali et Soraya, vous êtes aux pieds de la mutante de roche qui, entre sa crise de panique et sa forme alternative, risque de vous blesser si elle vous piétine. Si vous avez besoin d’aide pour l’organisation de cette rencontre, contactez-nous par MP.
LES TROPHEES MARVEL WORLD
Spoiler:
Alice Meredith Keith Little Witch Membre du Devil's Club
Cherry BombAlors que je plaquait la jeune femme pour lui évité la balle, je vis Soraya se mettre entre nous deux et arrêter les salves de balles qui m’aurais peut être tué. Je me releva un peu pour m’assurer qu’elle aille bien quand je fut projeté en l’air et atterrit quelques mètres plus loin. L'atterrissage me coupa la respiration et je lâcha quelques larmes en tentant de retrouver mon souffle, cette salope m’avait fait mal et je sentais une douleur vive au niveau des côtes. Je restais sur le sol à bouger de droite à gauche en essayant de retrouver mes esprits.
“Connasse”
C’était vraiment la dernière fois que je sauvait quelqu’un d’une mort certaine, ça faisait un mal de chien et j'ai mis plusieurs secondes qui semblaient interminables à reprendre ma respiration. Mais respirer me faisait mal et à cet instant je me demandais s' il n'aurait pas fallu que je ne retrouve pas mon souffle. J’étais allongé sur le dos chercher le courage de me relever ou attendant juste de voir si mes blessures allait disparaître comme par magie quand je vis la folle de pierre en train de péter un cable et menacant Kali et Soraya de les piétiner. Kali avait l’air encore plus mal, un peu compréhensible vu qu’elle avait réceptionner la chute de de Soraya alors qu’elle était blessée et Soraya était sûrement trop fatiguée pour utiliser son bouclier.
Je tenta une poussée mais ça ne fait qu’accentuer ma douleur au thorax et je lâcha un petit cri de douleur et d’autre larmes qui était en partie à cause de la douleur et aussi à cause de la peur qu’il arrive quelque chose à Soraya et Kali. Je repris mes esprits et me tourna vers Kali et Soraya, miss roche se rapprochait de plus en plus d’eux et j’arrivais a me mettre sur mon coude gauche essayant de la poussée d’elle. Ma main droite était tendue vers elle dans l’espoir que mon geste aide ma poussée.
“LAISSE LES!”
J’arriva effectuer une poussée qui l’envoya en l’air et ce soupçon de pouvoir me fêla un peu plus une des côtes, ce qui me fit me tordre de douleur en tombant sur le dos cette fois-ci un peu moins haut.
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