Le sourire de Greasy en disait long sur le fait que ce dernier appréciait son idée, même si, comme Rocklet s'y attendait, son ami reformula le plan a sa sauce. Quoi qu'il en soit, ils avaient déja la matière première. Pour le reste, ca ne serait que de l'assemblage.
En rassemblant les morceaux et en prenant le contrôle, cela leurs ferait un joli petit groupe de garde du corp sacrifiable pour prendre les coups a leurs place et affronter l'IA a arme égale. Au finale, le résultat était le même.
Pendant qu'il finissait la construction de la nouvelle future navette de secours du Milano, Rocket vit du coin de l'oeil Greasy et Groot qui commençaient a trier les pièces dégoulinantes d'huile et de graisse brûlée pour rassembler ce qui était récupérable. La chaine de montage ferait le reste. En tout cas, Greasy semblait s'amuser comme un fou, il faisait penser a un enfant qui venait d'atterrir dans une pièce remplie de jouet qu'il pouvait démantibuler a sa guise. Quand a Groot, il ne boudait pas son plaisir d'ouvrir les coeurs des carcasses pour trouver les puces, semblant trouver une certaine satisfaction dans cette activité.
"Parfait! Mettez tout ca sur la chaine de montag,e je vais m'occuêr d'assembler nos petits castagneurs!"
Dit-il, tendit que la nouvelle navette se dressait fièrement, attendant ses finitions. Pour le transeport ? Il suffirait de monter dedans et de la faire décoller pardi! Ca ne serait pas la première fois que Rocket piloterait un engin spatiale a l'intérieur d'un bâtiment, d'autant plus que les Chitauris voyaient les choses en grands. Ils étaient venu a pieds, il repartiraient en navette. Du grand luxe!
Tout se passait (enfin) comme sur des roulettes. C'était facile de trouver les pièces en état, de remonter tout ça et de reprogrammer, d'autant que ça occupait bien parce que la fabrication de la navette prenait pas mal de temps. Les robots encore sous l'contrôle de l'IA nous rappelaient de temps en temps leur présence en tentant d'enfoncer la porte, mais c'était peine perdue. J'étais surpris que le sniper ne soit pas encore passé à l'action, mais pour être franc, j'étais surtout concentré sur le petit plaisir de bidouiller des machines qu'étaient pas à moi. Y a pas à dire, c'est l'pied quand ça a l'goût du vol.
Le truc c'est qu'j'aurais p'têt du m'inquiéter quand l'écart entre les coups des robots de dehors commencèrent à se faire plus rares et plus espacés, surtout quand ça avait lieu après une heure qu'on était là-dedans, donc assez pour l'inconnu pour revenir aux commandes. On avait déjà remonté six robots bien armés, et deux avec seulement de quoi faire du transport. Ils seraient chargés de porter les grosses pièces. C'est là qu'il y eut un bruit qui me ramena à la réalité.
Un des rails de transport se bloqua. Quand je regardai sur la tablette le pourquoi, eh ben y avait un truc qui bloquait l'transit. Et pas b'soin d'être futé pour comprendre : un ou plusieurs robots avaient commencé à passer par les "entrées secrètes".
"Merde, les gars, on a d'la compagnie. Y'z'ont coincé un rail, c'est l'moment d'tester nos nouveaux jouets."
J'mettais déjà les robots en marche, mais les accès étaient hors de portée pour des trucs qui sont pas censés pouvoir escalader, donc je pouvais juste leur faire tenir en joue les points d'accès. La plupart de c'qu'on avait commandé était déjà construit, mais la navette n'était pas finie : y manquait des bouts de blindage léger et son canon-mitrailleuse. Y'z'étaient prêts, mais pas encore montés. Je changeais le plan d'construction pour que ce soit chargé dans la navette plutôt que d'les monter, on gagnerai du temps, pendant que les copains s'occupaient d'nos invités.
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
les choses se passaient bien. Trop bien même. Concentré comme il l'était sur ce qu'il faisait, Rocket eu un sursaut quand un coup plus fort que les autres s'abattit sur la porte scellée. Le temps était compté. Heureusement, de nouvelles armes étaient prêtes et ne demandaient qu'a être testées en conditions réelles. Eux aussi avaient leurs comités d'accueil!
L'occasion ne tarda pas a se présenter, et le trio s'apprêtait a assister a un combat de robots qui allait s'avérer épique! Rocket ne pu s'empêcher d'imaginer ce que penseraient les Avengers en voyant un groupe de gardes robotiques géants patrouiller autour du Milano. Ces derniers n'avaient rien a envier a ceux de Tony Stark! mais cela ne pourrait pas se faire. Ils n'étaient pas destinés a être transportables.
"Ok, c'est l'heure du crash-test!"
Dit-il, quand la menace se fit plus proche. En effet, les robots vilains arrivaient par des entrées secrètes. Plus le moment de s'éxtasier sur leurs créations: il fallait passer a l'action! L'objectif: libérer le rail pour pouvoir terminer la construction et filer en vitesse avec le butin. Et la lutte reprit, mais cette fois ci, lui et Groot n'avaient pas a s'exposer au danger ou a prendre des coups: leurs petite armée le faisaient bien mieux et eux n'avaient qu'a les diriger contre l'ennemi tout en restant a l'abris. Groot s'en donnait a coeur joie, s'imaginant visiblement dans l'un de ses jeux vidéos. Rocket aussi se prêtait au jeu, encourageant l'un des robots qu'il avait choisit:
"Aller Champion, montre leurs ce que t'as dans le ventre! ouais!!!"
Acclama-il, lorsque son champion de métal fit exploser la tête de l'un des ennemis
Dirigés par Rocket et Groot, nos petites merveilles faisaient le taf, c'était au final plus long de dégager les morceaux que de détruire les robots qui tentaient d'entrer. Pendant ce temps, les bras automatisés chargeaient une navette dépourvue de blindage extérieur des panneaux et armes que j'installerai plus tard. Je surveillai à la fois le réseau et les tapis roulants, histoire de m'assurer que l'IA ne nous réservait pas de surprises pendant qu'on déglinguait son armée. Armée qui d'vait plus être bien nombreuse maintenant avec tout ce qu'on avait fait.
Et c'est là qu'on put entendre le bruit. Oui je dis bien LE bruit, ce bruit que vous ne voulez jamais entendre quand la seule chose qui vous sépare du vide intersidéral est un mur d'une dizaine de centimètres. Mais si, vous savez, ce bruit si caractéristique... PSHHHHIIIIIIIIIT !
"Putain d'saloperie d'couille de glurk en gelée ! Il dépressurise la station !"
Pas b'soin de r'garder mes instruments pour entendre l'alerte de ma tablette qui indiquait sans aucun doute d'un taux d'oxygène en chute libre. Si on décarrait pas tout d'suite, on était bon pour éclater de toutes parts rien que par la différence de pression, sans compter qu'on allait étouffer aussi, mais à ce stade, c'était du détail.
Je fonçais vers la navette, sachant déjà que mes deux compagnons allaient faire de même. La navette était pas étanche pour l'instant, mais en fermant tout on pouvait maintenir un semblant de pression et les bouteilles d'oxygène des combinaisons feraient le reste. J'allumais aussitôt le générateur principale, laissant les commandes à Rocket. Ouais, dans la théorie, j'peux piloter, sauf que j'atteins pas les commandes, donc merde ! Ça allait être mouvementé !
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Dire que les choses se corsaient était un euphémisme. Ca partait littéralement en vrille, malgré la réussite consistant a libérer le rail de la chaine de fabrication. Il avait fallut improviser pour tout emmener, la nouvelle navette, son armement, et tout ce qui n'avait pas eu le temps d'être monté et qu'il faudrait transporter a bord, en plus du butin. Pas une mince affaire
La ou la situation sembla désespérée, c'est lorsque le son, caractéristique d'une dépressurisation se fit entendre, confirmé par la tirade fleurit de Greasy.
"VITE! DANS LA NAVETTE!!!"
Hurla-il, plus a l'adresse de Groot que de Greasy, puisque ce dernier avait déja prit les devants. C'est en se cloitrant a l'interieur que Rocket s'installa au poste de pilotage, vérifiant que tout le monde était bien la et installé
Il sortit alors de ses poches trois combinaisons de secoure dont chacun s'équipa avant le décollage en urgence. Rocket mit les gaz et assura l'évacuation de la station, en slalomant entre les robots en plein combat et les tirs de blaster qui zigzaguaient dans tout les sens. Autant dire que ca secouait un peu, mais la priorité était de sortir de la en vie... avant de mettre les gaz et de décoller
Heureusement pour nous, on ne dépressurise pas une station en quelques secondes. Mais il n'allait pas falloir longtemps pour que ça soit un problème. Donc quand Rocket nous jeta des combis d'secours, je me jetais d'ssus comme si ma putain d'vie en dépendait. Ouais elle en dépendait en fait. Donc c'est logique. Bref, next.
Je m'étais tellement pressé à mettre le masque et à prendre une bonne bouffée pour être sûr que c'était bon que j'm'étais mal attaché. Donc, quand Rocket démarra plein gaz, je décollai vers l'arrière à tout vitesse. J'eus à peine le temps d'm'accrocher à ma ceinture pour pas valdinguer à l'arrière, mais j'préfère vous dire que ça fait un mal de chien putain ! Une chance qu'on ait eu un Groot avec nous qui eut la gentillesse de m'rattraper à coup d'pousse de buisson ultra rapide.
J'avais même pas l'temps d'me remettre de mes émotions que j'devais m'accrocher à nouveau : voler dans des couloirs, c'est pas la même quand l'espace : y a pas d'place ! 'fin, y en a assez pour nous laisser passer, mais clairement pas pour manœuvrer. Chaque virage était une vraie épine dans l'cul, au sens littéral en c'qui m'concerne, mais c'était mieux que d'me cogner contre les murs comme un ballon. Le problème, c'est que vu qu'j'étais pas vraiment en état d'jouer les copilotes, Rocket d'vait se diriger d'mémoire, c'qui nous valut deux ou trois détours à toutes berzingue.
Bon, l'bon côté des choses, c'est qu'on d'vait pas trop s'préoccuper des robots : la navette les décapitait sur le passage. C'qui était plus chiant, c'était les portes coupe-feu qu'on d'vait passer de force alors qu'on n'avait ni blindage ni boucliers. Autant dire que le choc était à chaque fois bien violent et qu'le fuselage avant prenait cher. Pas grave, tant qu'il cassait pas, c'était réparable.
Au final, après c'qui m'sembla super long, on se retrouva près du sas derrière lequel se trouvait notre vaisseau. Il était pas vraiment question d'freiner donc je profitais du dernier choc qui enfonça le sas pour retourner à mon siège, en manquant au passage de m'péter une dent, chopper ma tablette, désactiver les boucliers du vaisseau et ouvrir la soute pour y rentrer la navette. Et j'vous rappelle qu'on était pas étanche et désormais dans l'vide spatial, donc le plus tôt serait l'mieux !
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Après s'être assuré de sa propre sécurité et de celle de ses équipiers en leurs distribuant a chacun une combinaison de secoure, Rocket fit décoller la navette, mais comme tout ne pouvait pas se passer sans difficulté, il ne vit que trop tard Greasy faire un vol plané des la première accélération, preuve qu'il ne s'était pas correctement harnaché..
"BOULET!"
Vociféra-il a l'adresse de son ami qui fut rattrapé de justesse par Groot. Devait-il, en plus de jouer les nourrices avec les deux, vérifier chaque équipement pour assurer leurs sécurité individuelle? Cela serait logique pour des enfants en bas âge, mais pas pour une belette adulte et un arbrisseau dans la fleur de l'adolescence! D'ailleurs, ce dernier se montra plus dégourdie que la belette en question, puisqu'il le rattrapa au vol. Plus de peur que de mal.
Piloter la navette dans les couloirs de la station avait une saveur de déjà vu. En effet, cela rappela a Rocket sa dernière évasion de prison avec les Gardiens de la Galaxie, alors qu'il avait habillement manœuvré a l'intérieur même de la prison avec un engin improvisé non prévu a cet effet, a savoir, le sommet d'un mirador propulsé par des drones contrôlés individuellement. Ici, la navette était bien plus maniable et prévisible, C'est donc sans trop de difficulté que Rocket pu la diriger a travers la station, le plus dur étant de se rappeler du chemin lorsqu'il étaient arrivé, avec la différence de perspective: lorsqu'il étaient entré, c'était a pied, au sol. Ici, ils volaient, rapidement qui plus est, ce qui était assez trompeur pour l'évaluation des distances, leurs valant quelques détours inutiles. Il fallait aussi passer les portes coupe-feu, avec leur propre engin en guise de Bellier. Quelques dégâts matériels a noter, mais pas de grosses casse.
A toute vitesse et grâce a l'intervention providentielle de Greasy qui était finalement parvenu a rejoindre son siège, Rocket se prépara pour un atterrissage d'urgence a l'intérieur du Milano, refermant aussitôt le sas derrière eux pour s'épargner une nouvelle dépressurisation. Après avoir poser la navette et sa cargaison aussi habilement que possible, Rocket coupa les réacteurs et se laissa aller quelques instants sur le siège, prenant un moment pour récupérer de ses émotions, avant de se tourner brusquement vers ses deux équipiers:
"Tout le monde va bien ?"
Malgré la carlingue endommagé qu'il faudrait retaper avant d'utiliser a nouveau la navette, c'était pour ses passager que Rocket s'inquiétait en premier lieu
"C'était moins une... Et si on allait boire un verre et se faire une bonne bouffe pour digérer tout ca? Ca fait longtemps qu'on a pas passé une soirée sur Knowhere"
proposa-il, pas vraiment motivé pour une nouvelle aventure périlleuse actuellement
À peine on était arrivé que j'me glissais hors d'ma ceinture, qui finalement m'avait pas servi à grand chose. Pas question d'lambiner, notre ennemi allait sans doute réactiver les défenses ou nous refaire le coup du tir de sniper pour nous empêcher d'partir. Autant dire que quand Rocket commença à m'parler d'aller sur Nowhere, j'avais déjà quitté la navette. Du coup, j'reculais pour lui répondre.
"On ira bouffer où tu veux princesse, mais seulement quand on aura mis au moins quinze parsecs entre ce caillou et nous, si tu vois c'que j'veux dire !"
Je ressortis, puis rerentrai aussitôt.
"Ah et "Nowhere" et "bonne bouffe", c'est antinomique, mais j'vote pour quand même !"
Après ça, je fonçai immédiatement vers le générateur de bouclier. J'allais morfler quand Rocket décollerai en trombe, mais j'm'en foutais. Y fallait que j'désamorce ma bombe toujours collée sur l'générateur avant que l'autre zouave nous canarde à nouveau. J'allais reconvertir ça pour réalimenter le bouclier en cas de désactivation, ce serait pas au top, mais vu les talents de pilote de Rocket, j'lui f'sais confiance pour prendre le moins de coups possibles.
Et autant vous dire que l'rodéo pour sortir de là était pas coton ! Visiblement l'autre enfoiré avait décidé de changer de stratégie : plutôt que d'nous envoyer les robots, c'qui avait déjà été inefficace à l'aller, il avait verrouillé toutes les tourelles de la station sur l'Milano ! Et en prime il en maniait une manuellement pour nous allumer !
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Le retour au Milano s'était dérouler sans trop de difficultés, hormis le fait de piloter la navette a l'intérieur de la station dans des couloirs infestés de robot tueurs, ce qui n'avait été que du menue fretin pour Rocket, peut être un peu moins pour Greasy, qui avait valdingué a l'autre bout de l'engin. A première vue, plus de peur que de mal.
C'était le moment de quitter les lieux, avec le butin. Mais il demeurait encore le problème de leurs ennemi mystérieu qui ne semblait pas prêt a les laisser partir, puisqu'à peine le décollage effectués, c'est une véritable pluie de tire qui s'était abattu sur le vaisseau, mettant encore une fois a rude épreuve les compétences de pilotage de Rocket. D'autant plus qu'ici, il fallait tenir compte de la position critique de Greasy.
"Accroche toi, ca va secouer!"
Avait-il prévenu, avant de mettre les gaz. Groot était prêt a assurer les arrières de Greasy pendant que Rocket faisait virevolter le vaisseau dans tout les sens pour éviter les tirs.
"J'suis pas une princesse! C'est pas moi qui me balade en robe blanche dans Manhattan!"
Dit-il, en rappel a un épisode que Greasy préférait sûrement oublier
"Je s'appel Groot?! - Laisses tomber, c'est un truc entre nous!"
La belette fit remarquer que trouver de la "bonne bouffe" sur Knowhere était pour ainsi dire, mission impossible. Rocket le savait, mais il n'en restait pas moins les alcools bizarre et l'ambiance général qu'on ne retrouvait nul part ailleurs
"Je sais, mais tu m'as comprit. C'est juste que ca fait longtemps et ca me manque!"
Par divers pirouettes en vol, Rocket était parvenu a éviter les tirs de tourelles pour s'éloigner le plus possible de l'astre hostile, bien qu'il restait un peu sur sa faim. En effet, il était assez frustrant de ne pas avoir pu identifier leurs ennemi invisible et de ne pas connaitre les motivations de celui ci...
Alors OK, j'étais légèrement occuper à gérer l'énergie des boucliers, des propulseurs et de l'armement pour nous permettre de sortir de ce merdier, mais j'allais pas non plus m'laisser marcher d'ssus comme ça. V'là qu'Rocket remettait sur le tapis une histoire qu'on avait promis d'enterrer bien profond !
"J'vois pas l'rapport ! Et en plus, on avait dit "première règle de cette putain de robe : on n'parle PAS d'cette putain d'robe !". Refais-moi ça encore une fois et j'te promet qu'j'te f'rais un tel costard sur Nowhere que t'osera plus y fout' les pieds pour les cent prochains cycles !"
Bon j'allais clairement pas l'faire, j'veux dire, pour une fois qu'Rocket proposais de lui-même d'aller ailleurs que sur Terre, j'allais pas le pourrir au point qu'il ait plus jamais envie d'quitter c'te planète de primitifs suicidaires. C'qui m'fait penser qu'il est ptêt' le seul à qui je ferais ce genre de fleur, d'ailleurs.
Bref, not'sortie était tout sauf simple, vu qu'notre illustre connard inconnu avait pas l'intention d'nous laisser partir. D'ailleurs, j'crois qu'il avait totalement r'noncé à garder le vaisseau à peu près intact, vu qu'les robots d'ses morts ciblaient désormais nos systèmes vitaux, genre les propulseurs et l'générateur. Bon, j'pouvais pas lui en vouloir vu qu'on lui avait tout chopper sous le pif, mais ça m'empêchait pas d'souhaiter sa mort, de préférence par dépressurisation.
L'bon côté des choses, c'est qu'c'est plus facile de fuir des tirs que de passer dessous. L'mauvais côté, c'est qu'vu qu'on fuyait, on avait tous les ennemis dans l'dos, c'qui facilitait pas l'pilotage pour Rocket. Heureusement qu'j'avais prévu l'coup côté énergie, parce qu'arrivé aux deux-tiers d'la distance qui nous séparait d'l'anneau, on avait déjà pris tellement de tirs que les boucliers étaient HS. Mais grâce à ma pile improvisée pas rechargeable, je parvins à rétablir la charge à 50%, c'qui fut assez pour rejoindre l'anneau, heureusement.
Une fois dans les astéroïdes et les poussières, c'était vachement plus facile. Quelques pirouettes pour Rocket, quelques repérages de zones à forte concentration de métaux pour perturber les senseurs ennemis. Les anneaux étaient au moins 10 fois plus grand qu'le no-man's-land, et pourtant ce fut tellement facile que l'générateur parvint à rétablir toute la puissance des boucliers. Après ça, il nous restait plus qu'à quitter l'anneau et se tirer loin du cadavre d'étoile qui nous balançait encore sa lumière bleue spectrale.
À peine l'hyperespace déclenché, je criais un "YES!!" qui venait du fond du coeur et détachai ma ceinture pour aller directement à la soute vérifier l'état du matos"
"On l'a fait !" m'exclamais-je dans les haut-parleurs du vaisseau, "Du matos tout neuf, des pièces à r'vendre, vous sentez comme moi l'odeur des crédits ? Pu qu'à s'trouver un p'tit port tranquille sur Nowhere pour monter tout s'barda. C'était une grosse prise ça, ça valait l'coup d'venir !"
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Accueil
![[Terminé] Récup' et gros problèmes - Page 10 C9lv](https://zupimages.net/up/23/45/c9lv.gif)
![[Terminé] Récup' et gros problèmes - Page 10 Ulvo](https://zupimages.net/up/23/35/ulvo.png)