Tout comme Greasy, Rocket se laissait prendre dans le feu de l'action, oubliant pendant un temps tout ses soucis terrien. C'était comme un retour en arrière, a l'époque ou rien ne comptait vraiment, si ce n'est la survis de leurs groupe. Pas de principe, pas d'image publique, pas de sacrifice pour le plus grand nombre, ni de devoir de protecteur Absolut envers la population.
Suite a la superbe explosion qui avait eu lieu un peu plus tôt, le chemin était a présent libre et il n'y avait qu'a se laisser naviguer vers le point d'arrivé. Mais ce n'était pas pour autant le moment de baisser la garde. d'autres pièges les attendaient. Enfin, ils arrivaient au but...
"Je s'appel Groot!"
Rocket et Greasy avaient déjà remarquer, au moment ou l'arbuste signala un nouveau danger, enfin, plusieurs, qui leurs fonçaient droit dessus. Son ami avait une stratégie, et lui, il était le meilleur pilote de la galaxie! A eux deux, il ne feraient qu'une bouchée de ces stupides torpilles! Ni une, ni deux, voila que Rocket commença a faire de la voltige avec le vaisseau, le tout au son de la musique épique choisit par Greasy
"Nous aussi on sait danser!"
Dot-il, avec une satisfaction non dissimulé de voire les torpilles exploser en percutant les obstacles que lui, évitait prodigieusement
"Et de onze! Et de douze!"
Clama-il, en faisant heurter les deux dernière torpilles contre les parois les plus proches
"Bon alors, c'est quoi la suite? Des missiles a tête chercheuses ? Des canons a plasma ?"
La réponse ne tarda pas a venir lorsqu'un tire de rayon fut esquivé de justesse, avant que Rocket n'en remarque l'origine...
"Des tourelles ?! Ok... Accrochez vous !"
Par une pirouette bien maitrisée, Rocket était parvenu a faire passer le vaisseau par dessus les tirs et a présent, il fonçait droit devant, poursuivit par les rafales qui frôlaient leurs arrière, mais pas assez rapidement, car au moment de passer entre les deux, les tourelles s'étaient retrouvés a se tirer dessus, se détruisant mutuellement l'une l'autre dans deux magnifiques explosions. L'onde de choc que celle ci créa provoqua quelques turbulences, faisant tanguer le vaisseau pendant quelques instant
Les tirs de plasma fusaient dans tous les sens, donnant à l'obscurité de l'espace de véritables guirlandes de couleurs, on se s'rait cru à Noël ! En tout, cas, c'est comme ça que je l'imagine. Des tirs de toutes les couleurs, des explosions et enfin un Rocket tel que j'le connaissait : il en r'demandait toujours plus. Tant mieux ! D'ailleurs je m'inquiétais plus trop de ma boîte à outils : il ne lui avait pas fallu longtemps pour reprendre les bonnes habitudes.
Ouais... Et j'ai baissé ma garde... Connerie... Je l'sais pourtant que c'est quand on s'y attend le moins que les problèmes arrivent. Au départ, c'était cool : les tourelles de la station étaient braquées sur nous et lâchaient un enfer de plasma qu'on évitait sans problème. 'faut dire que des programmes d'acquisition automatisés, quand on a compris comment ça marche, c'est facile à éviter. Mais c'est là qu'est arrivé l'imprévu. On a pris un tir. Pas un des tourelles. Un autre.
D'un seul coup, les boucliers sont passés dans le rouge et une secousse nous indiqua que le gros point rouge sur l'écran que surveillait Groot n'était pas là pour souhaiter un joyeux Noël. On était touché, et sérieusement. Le moteur tribord du vaisseau s'était éteint d'un seul coup, son alimentation coupée par l'onde de choc du tir. Quant aux dégâts, je comptais pas attendre d'avoir un rapport d'avarie du vaisseau. Je détachai ma ceinture, attrapai ma caisse à outils et fonçai en direction des machines de tribord.
Privé d'un moteur, le vaisseau ne pouvait plus jouer d'accélérations et de décélérations autrement qu'avec le moteur central, sous peine de partir en vrille et de se faire descendre. Et ça, c'était pas une bonne nouvelle, parce que quand on se fait inonder de tirs, on a besoin de vraies accélérations ! J'faisais confiance à Rocket, mais c'était pas un dieu non plus. J'espérais juste qu'il arriverait à limiter les dégâts le temps que je répare le moteur tribord.
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
C'était presque parfait. Cela aurait pu l'être, si un tire venu de nul part n'avait pas surprit les trois camarades. Une explosion, des voyants rouges, et une légère perte de contrôle, que Rocket rattrapa de justesse avec un grognement.
Greasy ne mit pas longtemps a réagir, allant faire les réparation nécessaire pendant que Rocket tentait du mieux possible de maintenir la trajectoire, mais cela rendait l'esquive plus difficiles, alors que les tirs ne leurs laissaient pas de répit. Plusieurs secousses indiquèrent d'autres points d'impacte, mais Rocket tenait bon, enfin, il essayait...
"Aller mon vieux, nous lâche pas, t'en a vu d'autre!"
Disait-il, en s'adressant directement au vaisseau, comme pour encourager un allier. L'exercice devenait compliqué et le Milano ne pourrait pas encaisser indéfiniment. Rocket arriva tant bien que mal a se mettre dans un angle mort pendant quelques secondes et demanda a Greasy:
"Je vais pas pouvoir les éviter indéfiniment, tu en est ou ?"
Il n'eu pas le temps d'attendre la réponse qu'ils se firent déloger et c'était repartit dans la voltige d'esquive, avec pour seul solution que de laisser le vaisseau partir en vrille pour reprendre le contrôle de justesse
Un souffle désagréable du côté de la partie endommagée du Milano me recommanda immédiatement de mettre ma combi. Heureusement, j'en avais collé un peu partout en cas de besoin. J'l'enfilai et m'engouffrai dans la brèche. Littéralement. Le tir avait fait un joli trou dans la coque, provoquant une dépressurisation massive qui manqua de m'emporter. Heureusement, j'avais les semelles magnétiques de la combi, mais je préfère vous dire que dévisser un panneau du plancher pendant que tout l'air du vaisseau tente de foutre le camp, c'est pas une partie de plaisir !
Heureusement, je finis par réussir et à plaquer ladite plaque sur le trou. Quelques soudures, et ça tiendrait pour le temps à venir. Le moteur maintenant. Les secousses que subissait le vaisseau m'indiquaient qu'on venait d'essuyer d'autres tirs, et j'entendais Rocket qui commençait à s'agacer dans le micro.
Sans perdre de temps, je fonçais vers le moteur. Il était amoché, mais rien qu'un peu d'huile et un bon coup de pied ne pouvait résoudre ! Je donnais plusieurs tours de clés, changeai quelques bidules électriques, restaurait la liaison avec le générateur central, et donnai un gros coup de clé à molette pour redémarrer tout ça. Le moteur se mit à hurler, déclenchant une embardée du vaisseau.
"Le moteur remarche !", hurlai-je dans mon micro pour couvrir le bruit des moteurs, "Mets les gaz !"
C'était pas le meilleur conseil du monde : c'que j'avais fait tiendrait pas sur le long terme, mais pour faire un atterrissage catastrophe, c'était bien assez. Je retournait en catastrophe vers le cockpit, sans même prendre le compte d'enlever ma combi, ni mettre ma ceinture. Pas le temps pour ces détails : on prenait tir sur tir, le vaisseau ne tiendrait pas longtemps à ce rythme.
De retour à ma console de commande, je coupais tous les systèmes non essentiels du vaisseau, y compris la lumière et la porte du frigo, pour rediriger toute la puissance vers les boucliers. Pas possible de surcharger les moteurs dans cet état, c'était un coup à ce qu'ils prennent feu. Restait à prier pour que l'adresse de Rocket nous évite la majorité des tirs, sans quoi c'était le générateur de bouclier qui allait surchauffé.
Au moins, ça fit cesser les secousses. La station se rapprochait à grande vitesse, nous crachant plasma et missiles à ne plus savoir qu'en faire. Où est-ce que cette station censée être abandonnée se ravitaillait bon sang ?! Je consultai mes écran à toute vitesse, cherchant les ouvertures. Et je les trouvai.
"Rocket ! Vingt-six degrés bâbord, quarante-cinq sous la quille, y a une zone d'où aucun tir ne vient ! Y a moyen d'se mettre à l'abri. Les Chitauris étaient pas assez cons pour programmer leurs tourelles sans mettre une sécu qui les empêche de tirer sur la station, c'est notre porte de sortie !"
Je la voyais presque, la brèche énorme que la station avait du prendre pendant la guerre. Toutes les défenses automatisées de cet endroit avaient été détruites par une grosse explosion dont j'aurais bien voulu connaître la conception. C'était jouable.
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Les tirs continuaient et malgré toute son adresse, Rocket ne parvenait pas a tous les éviter. Même le meilleur pilote de l'univers ne pouvait pas faire une tel prouesse avec un moteur en moins.
Mais au moment ou tout semblait perdu, alors que Rocket venait de s'enquérir de l'avancée des réparation, ce fut une bonne nouvelle qui lui était parvenu dans son oreillette: le moteur endomagé était à nouveau opérationnel! Ouf! Un tire de plus et la petite escapade défouloir se serait changer en mission suicide!
"Parfait! accroche toi!"
Les commandes à nouveau opérationnelles avaient permis à Rocket de reprendre le dessus, pouvant à nouveau esquiver les tirs dans de bonne conditions. Il n'en fallait pas moins pour amorcer un atterrissage catastrophe dans une partie dégagée, à l'abris des systèmes de défense que lui désignait son ami
"C'est comme si c'était fait!"
Dit-il, en finissant par se poser presque en douceur, ne pouvant pas tout maîtriser dans l'urgence. Au moins, le vaisseau et les trois occupants étaient en un seul morceau...
"Et bien, ça devait pas être une station abandonnée? Pourquoi il eesterait autant de systèmes de défense opérationnel sur un lieu abandonné? Ça n'a aucun sens! A moins d'avoir quelque chose a y cacher..."
Rala-il en prenant une arme, son plus gros canon mitrailleur, dont il verifia l'état et le fonctionnement a vide, puis en donna un autre, plus petit, à Greasy:
"Tien, garde ça avec toi, on risque d'être bien accueillit à la sortit"
Groot passa devant, étant le seul des trois qui puisse encaisser une attaque directe sans subire de gros dégâts corporels ou sans y laisser sa peau
Bon, l'atterrissage, c'était fait, et Rocket montait déjà à la castagne. En ce qui me concerne, j'étais aussi d'avis que plusieurs précautions valent mieux qu'une. Déjà, je choppais le flingue que j'avais gardé près du fauteuil dès le début de notre virée. Un pistolet blaster de base. Pas idéal pour du combat frontal, mais dans l'immédiat, je ne savais pas si j'aurais le temps de piller l'armurerie du Milano.
Ensuite, alors que Groot et Rocket fonçaient déjà hors du vaisseau, moi, je lançais un scan des environs après avoir rétabli les systèmes principaux. Rien. Enfin, pas rien, parce que je détectais bien toutes les tourelles, ainsi qu'un certain nombre de signatures énergétiques dans la station qui devaient venir de robots. Mais personne ne venait nous cueillir, rien ne venait nous attaquer. C'était comme si... Bah, en fait, c'était le comportement auquel je m'attendais de la part d'un système de défense automatisé : une fois franchi sa "frontière", la sécurité ne fonctionne plus.
Vu que j'avais plus de temps que prévu, j'en profitais pour passer par l'armurerie. Deux grenades IEM, trois packs d'explosifs, un deck de piratage, des outils de crochetage. Ah tiens, y avait des grenades à fragmentation guidée par infrarouges. Pratique contre des cibles vivantes. Et mon petit doigt me disait qu'il y en avait une dans cette station...
Une fois sorti avec tout mon matos rangé dans un sac à dos, je faisais part de mes observations à mes deux compagnons :
"Rien ne vient nous intercepter. La station est encore active, mais ça, j'm'y attendais : elle a été désertée pendant la guerre, mais les Novas ne l'ont jamais désactivée et démantelée. Pourquoi tu crois qu'personne est v'nu ici ? Par contre, j'm'attendais pas à une telle quantité. Je me demande si la station n'avait pas une chaine de montage automatisée. Ça expliquerait la quantité de mines et de chasseurs robots qui nous sont tombés dessus. Pour l'énergie, j'ai entendu dire que les Chitauris savaient transformer l'énergie dégagée par un pulsar, mais c'est la première fois que j'en vois la preuve. Un truc de plus à étudier.
Pour les mauvaises nouvelles, par contre, c'est fête. Le moteur du vaisseau est HS, je vais devoir remplacer une partie des pièces si on veut pas qu'il explose dès qu'on le poussera un peu. J'vais aussi devoir récupérer du métal et des pièces pour réparer les endroits où on a été touchés. Vu la taille de c't'endroit et son activité, j'pense qu'on trouvera assez facilement c'qu'on cherche.
C'qui m'emmerde, c'est le tir qui nous a mis dedans. Ça venait de la station, pile dans un angle mort. Tir IEM bien chargé, saloperie, ça nous a instantanément grillé les boucliers. C'tir était trop précis pour venir d'un soft d'acquisition standard. Soit y a de l'IA de pointe ici, soit la station est habitée. J'ai pas détecté de signature thermique, donc soit c'est pas organique, soit ça sait se camoufler.
En un mot comme en cent, soyez sur vos gardes."
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Une fois l'atterrissage accompli avec succès, il fallait penser à la suite, la sécurité, les réparations et le fait qu'ils étaient cloués au sol dans un lieu hostile. Une belle galère en perspective !
Alors que Rocket inspectait les alentours en restant sur ses gardes, c'est Greasy qui fit le compte rendu de la situation et cela n'avait rien de réjouissant
"Un plan foireux, comme c'est surprenant..."
Lâcha Rocket d'un ton sarcastique. Il connaissait pourtant bien la malchance chronique de son ami, et de ce fait, il n'était pas vraiment étonné de se trouver dans une tel situation
"Je suis curieux de savoir où tu comptes trouver des pièces détachées dans cet espèce de station de la mort ou on risque de se faire atomiser des qu'on fera trois pas en dehors de ce trou"
Sans compter que selon les dires de Greasy, quelqu'un ou quelque chose représentait un danger encore plus grand que les systèmes de défense automatisés
"Enfin, on ne fera rien en restant planté là, on va chercher nos pièces, tu répare pendant que je te couvre et ensuite, on verra, soit on se carapate de ce casse-pipe, soit on fait le ménage pour de bon"
Arme prête à l'emploi, Rocket commença a avancer, tout en restant à couvert, se cachant derrière le moindre obstacle pour vérifier qu'aucun danger ne menaçait dans les environs
"Alors, ou est ce qu'on va, monsieur le guide touristique ?"
Rocket ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer qu'un genre de robot doté d'une intelligence artificielle surdéveloppée rodait dans les parages, prêt a les éliminer à la première occasion. Groot suivait le mouvement, prêt a protéger ses deux amis si il le fallait
Je.. Mais.. Hein ? Ah. V'là qu'il se foutais de ma gueule. Pendant une seconde, j'avais cru qu'il allait me reprocher les emmerdes dans lesquelles on était. Mais non, il déconnait simplement. Et ça me faisais plaisir. C'était évident que même s'il parlait de danger, lui aussi prenait son pied dans cette situation.
Les ennuis, j'y étais habitués. Si certains me disaient que je n'avais pas de chance, je répondais que j'avais plutôt de la chance de voir autant d'opportunités se présenter à moi. Les emmerdes, ça fait partie du taf. Et quand on s'attaque à une vieille station Chitauri en orbite autour d'un pulsar, 'faut pas s'attendre à une promenade de santé. Bon, y avait des imprévus. Déjà, y avait plus de systèmes actifs que je ne l'aurai cru. D'autre part, il y avait le ou les intrus. Enfin, de leur point de vue, c'était nous, les intrus. Je m'égare...
"Rocket, mon pote, j't'aime bien mais quand même, regarde autour de toi : bien sûr qu'y a des pièces ! Y a que ça ! Et en plus c'est des machins qui tournent encore en automatique après plusieurs rotations ! C'est génial ! En plus, mon ptit doigt me dit qu'on va trouver bien plus qu'on est venus chercher. Crois-moi, j'ai l'nez pour ça !"
Je sortais de mon sac une tablette d'analyse. Avec ce truc connecté aux senseurs du Milano, j'aurais au moins un aperçu de ce dont on avait besoin pour avancer. Mais pour avoir toute la station, il allait falloir me connecter au système central. Je détectais la présence de plusieurs robots de combat, et beaucoup de bots de maintenance. Mais sans plan précis des lieux, c'était compliqué d'estimer les rencontres.
"J'détecte une grande quantité d'énergie dans les soubassements de la station. Ça doit être les générateurs. On pourrait partir de là pour trouver un centre de contrôle et se connecter aux systèmes de la station. On va devoir avancer à l'aveugle pendant un temps, le temps que je puisse obtenir une carte. On va devoir y aller à l'ancienne, part'naire : on avance de salle en salle, on défonce tout c'qu'est dangereux, et ça roule."
Je ne comptais pas être en reste pour la baston. Okay, mon ptit pistolet ne valait pas le matos de Rocket, mais de toutes façons je comptais bien plus sur mon ingéniosité que sur ma puissance de feu. Enfin, pour le moment. Ouais. C'est surtout que j'avais pas mieux. Sinon, j'aurais eu un gros flingue moi aussi.
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Greasy disait vrais, il y avait des pièces à perte de vue, de toutes sortes, de tout age, que cela soit des épaves de vaisseau ou du matériel défensif en fin de vie, voire fonctionel pour la pupart. Le plus dur était de ne pas se faire désintégrer en plein pendant le boulot et pour ça, les bonnes vieilles méthodes fonctionnaient toujours: avancer, supprimer le danger, se servir. C'était ce qu'ils avaient toujours fait autrefois, sans se soucier du fait que le danger venait d'êtres vivants, faisant alors d'eux des meurtrier aux yeux de la justice, alors qu'ils ne faisaient que se défendre!
"-Je s'appel Groot! - Tu veux faire le tank? Pas de problème, passe devant"
C'était en effet le plus logique: Groot attirait l'attention par sa grande taille, ce qui dirigerait les tirs vers lui. C'était un avantage, puisqu'il était le seul en mesure de résister aux attaques, en plus d'avoir des membres qui repoussent tout seul.
Avant que le trio ne s'aventure dans leurs tâches, a savoir: prendre les pièces dont ils avaient besoin pour réparer le Milano pendant que Groot les couvrait, Rocket se tourna vers Greasy
"Prends bien soin du pistolet, c'était le préféré de Lylla. Il m'a sauvé la peau plusieurs fois quand je me suis retrouvé en solo"
Valeur sentimentale? C'était clairement cela, même si Rocket ne l'avouerait jamais à voix haute. A peine le petit groupe avait il franchit l'entrée de la première salle que le comité d'accueil leurs tomba dessus. Le carnage pouvait commencer... comme au bon vieux temps!
Un truc que je ne comprendrais jamais, c'est comment est-ce qu'on peut à ce point s'attacher à un outil ? Je veux dire, des outils j'en ai eu plein, des bons, des mauvais, des foireux, et même parfois du top qualité. J'peux comprendre qu'on s'attache à un truc qu'a coûté super cher, et encore, une fois qu'il est foutu, il est foutu. Moi, la seule raison que j'avais de bien m'occuper de ce flingue, c'était surtout que son bon fonctionnement était une meilleure garantie de survie. Rien de plus. Rien de moins. Donc on va dire que les désirs de Rocket et les miens coïncidaient pour le moment. Même si je me jurais de me trouver rapidement une arme à moi pour m'éviter ce genre de sentimentalisme déplacé.
'tention, c'était pas contre Rocket. J'dirais qu'en matière de sentimentalisme, je ne pouvais pas trop donner de leçons le concernant : c'était l'unique personne dans la galaxie à qui je pouvais faire confiance sans crainte, même si parfois il était chiant. Mais je restais hermétique au sentimentalisme. C'était le meilleur moyen de se faire buter. Et j'allais encore devoir le protéger de lui-même à ce rythme.
DONC, en bref, on avait la brindille qui passait devant pour prendre les tirs à notre place. Et 'faut dire que c'était pas du luxe : les robots nous repéraient avant même qu'on franchisse le coin d'un couloir ou l'entrée d'une pièce. Détection thermique, aucun doute là dessus. Du coup, les tirs fusaient avant qu'on ait une ligne de mire correcte. Heureusement, avec Groot en première ligne, on avait un abri de choix suffisant pour quelques tirs bien placés.
On eut d'abord à traverser pas mal de coursives lourdement gardées pour accéder aux niveaux inférieurs. La plupart semblaient donner sur des batteries de canons manuels et des hangars à vaisseau défoncés et dépourvus de leurs vaisseaux. Z'avaient du partir pendant la guerre, pour ne jamais rentrer. Dans les niveaux inférieurs, on trouvait rapidement des centrales d'énergies et autres générateurs, dont la plupart étaient encore fonctionnels. Les robots de ces étages changeaient aussi radicalement : des petites merdes qui tiraient dans tous les sens, on passait à d'énormes machines dotés de marteaux imposants et autres scies circulaires. Pas cons les Chitauris : les tirs dans un générateur, ça explose vite, ils avaient pensé à ça.
Tout ça bout à bout, il nous fallut plus d'une heure pour atteindre notre premier centre de commande. C'était pas vraiment entretenu, à en croire la couche de poussière, mais toujours protégé, et pas qu'un peu. À peine était-on entré dans la pièce que la douce voix de l'IA Chitauri (je suis ironique) nous beugla :
"ENTRÉE INTERDITE ! INTRUS ! PROTOCOLES DE SÉCURITÉ ENGAGÉS !"
Et juste après, la porte d'entrée se referma derrière nous, tout la salle fut éclairée en rouge et un putain d'énorme molosse de métal tomba du plafond juste devant nous. Je dois avouer qu'il savait soigner son entrée, pour un truc automatisé. Chargeant mon flingue, je regardais mes deux compagnons avec un sourire en coin vers Groot.
"Eh mon vieux, j'crois qu'c'est l'heure du combat d'boss !"
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