Rocket s'apprêtait a répondre à Greasy, a lui dire de ne pas s'en faire, qu'il traversait juste une mauvaise passe, que les choses allaient s'arranger... en bref, le rassurer, jouer les durs, une fois de plus. Mais il reçu à ce moment la le massage de Bucky qui lui fit prendre un air encore plus renfrogné. Tapant rapidement, il lui répondit:
Rocket a écrit:
j'y suis pour rien! C'est Greasy qui fait des essais de pilotage. Je me suis fait ejecté du lit au reveil ! Je le tiens et tu le tonds si tu veux ?
Le SMS était accompagné de la photo du montage hasardeux de Greasy, ou on pouvait clairement voire la manette de console raccordée au tableau de bord du Milano.
Enfin, Rocket regarda son ami alors que celui ci avait poser la main sur son épaule, lui montrant son soutien.
"J'ai prit en un mois les plus grosses déculottée de toute ma vie, j'essais toujours de m'en remettre. J'ai même faillit revenir du côté hors la loi, parce que ça me semblait plus facile. Après tout, toi, tu n'as pas à te soucier de ce que les autres pense. Ta position te donne une certaine insouciance"
Enviait-il son ami ? d'une certaine manière, oui. Mais il faisait partit des héros à présent. Il avait connu Clint, puis Wanda, Bucky, Virginia Stark, à qui il devait la vie, Raven, Charles, Jean... Tous aussi héroïques les une que les autres. Des amis que Rocket ne voulait pas décevoir, contre qui il ne voulait pas avoir a se battre. Ceux la même qui lui avaient, consciemment ou non, donner la force de rester sur le droit chemin. Mais à la proposition de Greasy, le Gardien avait relever la tête et tourné son regard vers celui ci. Regard dans lequel une lueur de malice était apparut..
"J'y ait déjà pensé sans vraiment vouloir franchir le pas, mais après tout, il n'y a que sur terre que je suis un héro... et sur Xandar aussi, mais comme on dit, pas vu, pas prit."
Etait-il pret a suivre Greasy dans ses peripeties, au risque de devoir nettoyer derrière lui pour assurer leurs arrière? Oui! Mais un bâillement vint moderer ses arfeurs...
"Mais avant, si ça t'ennuie pas, je tiens à finir ma nuit, de preferance dans le calme. Je ne tiens pas à m'endormir aux commandes et nous faire crasher n'importe où.."
Rocket prit un temps de réflexion, avant de se décider:
"C'est d'accord, je te suis. J'avoue que l'espace me manque et il faut bien que quelqu'un soit là pour te sortir des galère dans lesquels tu sais si bien te fourrer!"
A cet instant, Greasy pu alors reconnaître Rocket tel qu'il l'avait connu par le passé, comme si la perspective d'une nouvelle aventure galactique avait ranimer quelque chose en lui. Il était née dans l'espace, y retourner quelques jours serait pour lui comme un retour au sources. Peut être que c'était ce qu'il lui fallait pour repartir sur de bonnes bases ? La réponse viendrait bientôt. En attendant, une autre priorité se faisait sentir alors que Rocket ne pu retenir un long bâillement.
"Par contre, j'aurais besoin de finir ma nuit avant. Je ne tiens pas à m'endormir aux commandes et nous faire crasher je sais pas ou"
À la bonne heure ! Le Rocket me laissait le champ libre pour organiser notre petite virée. Et avec ce qu'il me racontait encore, c'était sûr qu'il allait falloir quelque chose de sacrément costaud pour nous le remettre d'aplomb. J'imagine bien que se faire décalquer en boucle, ça bousille le moral. Je suppose que la tolérance de Rocket à cet exercice était moins élevée que la mienne. 'faut dire que j'avais toujours réussi à relativiser assez pour ne presque jamais considérer une expérience comme un échec. Tenez, quand je me suis fait ratiboiser par le minocon, j'en suis ressorti grandi. Depuis, je ne sors pas sans un spray au poivre amélioré par mes soins avec des extraits de piments et un peu d'alcool.
Pour en revenir à ce qui se disait dans le Milano, je pense que le rôle de héros que Rocket devait jouer avait tourné au sud, il parlait même d'avoir été tenté d'abandonné, c'était dire vu l'intégrité du bonhomme. Comme quoi, c'est clairement pas fait pour moi. Je préfère rester de mon côté de la barrière. Bon, vu qu'il était crevé, je le laissais rejoindre sa cabine en promettant de ne rien faire qui risquerait de provoquer son réveil. Une fois qu'il fut couché, je remontais correctement le tableau de bord, tout en notant sur mon téléphone les différents branchements et réglages qui m'avaient permis d'aboutir à cette expérience renversante, histoire que ça prenne moins de temps la prochaine fois. Après ça, je passais encore une heure ou deux à planifier notre départ, abandonné par Groot qui avait aussi rejoint sa chambre.
Une petite nuit et un réveil explosé plus tard, je me retrouvais sur le pont central du Milano, à avaler rapidement un petit dej' improvisé à partir des restes du frigo, et surtout à attendre impatiemment que Rocket se réveille pour lui donner le cap. Une fois Groot et Rocket présents, je commençais mon briefing d'un ton fébrile, sans prendre en compte l'état d'éveil et satiété réel de mes interlocuteurs :
"Alors, not' destination, c'est un p'tit trou paumé au bord d'la galaxie, loin d'la civilisation et surtout des Novas. Y s'trouve que, par un contact, j'ai appris qu'y avait dans ce secteur les restes d'une station spatiale Chitauri qui daterait d'avant la guerre. D'après c'que j'sais, personne dans le coin a osé aller la fouiller et c'est trop loin de Xandar et des patrouilles des Novas pour avoir été démantelé en bonne et due forme.
Autrement dit... c'est un putain d'pactole pour qui s'y connait un peu en tech' Chitauri et a pas les foies d'affronter les restes branlants d'leur système de sécurité.
Qu'est-ce z'en dites, hein ? Elle est belle ma sortie nan ?"
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Le réveil fut dificile. L'après midi de lutte la veille et la nuit écourté avaient laisser Rocket dans un état second, proche de la zoobification, au moment ou il croisa Greasy, qui lui était déjà sur le départ.
"Greasy, deux minutes! J'ai deja pas mangé hier soir, il me faut au moins un petit dej' "
C'est avec la démarche d'un automate qu'il se dirigea vers un des placards, en grimpant sur le plan de travail pour sortir un sachet de pain de mie en tranche, qu'il posa sur la table avant de s'y installer, avec un bon mug de café, le tout en musique.
Une fois qu'il jugea être suffisemment réveillé et en forme, Rocket rangea ce qu'il restait sur la table. Selon ses dires, Greasy connaissait un tres bon defouloir ou ils pourraient se lacher à coup d'explosifs sans risquer de dégât collatéraux ni d'attirer les Cohortes de Nova, tout en ramassant quelques "trésors" au passage. Parfait!
"Et ça se trouve où ton terrain de jeu ? -Je s'appel Groot!"
Approuva l'arbuste, tout en avalant à la va-vite un bol de céréales. S'installant rapidement au poste de pilotage, Rocket s'assurant que le système de communication était opérationnel pour garder le contacte avec les Avengers en cas d'urgence, puis rentra les coordonnées avant de se préparer au décollage.
"J'ai déjà entré les coordonnées dans le tableau de bord, tu le trouveras sur la mémoire "surprise Rocket". Par contre, il faudra qu'on fasse un crochet dans une de mes planques pour prendre du matos de ferrailleur et quelques crédits, ce sera toujours utile."
La planque n'était pas dans la mémoire du Milano par contre. On sait jamais quand les Novas (ou pire) pourraient se pirater un accès dans cette antiquité. Mes planques, c'était des petits endroits secrets, généralement des astéroïdes ou des planètes désertiques, où je cachais mes butins. Ça me permettait d'avoir toujours de quoi me retourner, tant en matos qu'en crédits, en cas de coup dur, et l'Espace sait que ça arrivait souvent.
La planque où je dirigeais Rocket n'était pas anodine. Pour être franc, j'avais d'autres planques sur le trajet qui étaient bien plus faciles d'accès. Mais celle-là, elle était en plein cœur d'un champ d'astéroïdes, dans une vieille station de minage qui avait été abandonnée il y a des centaines de cycles. Épuisement des ressources. Mais leurs vieilles installations recelaient beaucoup de planques toutes faites qui n'attiraient pas l'attention des pillards.
Pourquoi j'avais choisi cette planque donc ? Simple : depuis l'abandon de la station, il n'y avait plus de bots pour réguler les allées et venues des milliers d'astéroïdes du secteur. Résultat, l'accès à la station était dangereuse et nécessitait des talents de pilotage avancés pour ne pas se retrouver entre deux gros caillous que la gravité rassemblaient un peu trop vite. Bon, vu les talents de Rocket, c'était de la rigolade, mais ça faisait un bon échauffement avant de passer à la suite...
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Alors que Rocket s'apprêtait a chercher la destination, Greasy l'informa qu'il devait aller d'abord chercher de l'équipement et des Crédits dans l'une de ses "planques", mais pour cela, il devrais se laisser guidé par son ami, car malgré une recherches approfondit, rien dans les destinations enregistré ne ressemblait a "planque de Greasy"
"Et bien, je te laisse me passer les infos pour arriver a ta fameuse planque."
Dit-il en actionnant les réacteurs pour que le vaisseau quitte le sol, décollant a la verticale pour ensuite filer a toute vitesse vers le vide spatiale, avant de se laisser guider par Greasy, tout en espérant que ce dernier ne l'emmenait pas vers une galère sans nom dont il avait l'habitude. Groot, comme on pouvait s'y attendre, jouait sur sa tablette, comme il le faisait lors de chaque voyages.
"j'ai l'impression que ca fait une éternité que je ne suis pas retourné en voyage spatiale"
En effet, la dernière fois, il avait emmené Joseph faire du tourisme sur Xandar. Quelques mois plut tôt, C'est Charles et Raven qui avaient eu droit a leurs croisière galactique. Une question lui vint alors a l'esprit: combien serait prêt a payer un terrien pour un tel voyages vers d'autres mondes ?
"tu sais que je pense de plus en plus a monter un business sur le tourisme galactique ? T'imagine pas le nombre de terrien qui rêvent depuis qu'ils sont gosses de faire ce qu'on est en train de faire"
Alors qu'il pilotait avec aisance, ils ne tardèrent pas a arriver en vue de la barrière d'astéroïdes, que Rocket contempla avec un sourire satisfait. Ca, il ne pourrait jamais le faire en transportant des civiles:
"Accrochez vous les amis, ca va secouer !"
Dit-il en filant vers la la marée d'astéroïdes en évitant chacun d'entre eux, parfois de justesse. Il se permit même le luxe d'an faire exploser deux ou trois, par quelques tirs habiles, oubliant bien vite tout ses tracas héroïques terriens
Du tourisme. C'est sûr qu'un paquet de terriens seraient prêt à payer cher pour aller ne serait-ce que sur leur lune, donc un voyage aux confins de la galaxie, ça devait coûter bonbon. L'idée était vraiment bonne, je comptais déjà tout ce qu'on pouvait se faire comme pognon juste avec ça. Y aurait besoin de quelques ajustements, de ranger le vaisseau une fois de temps en temps, histoire de donner l'impression d'être des pros.
"Ouaip, ça pourrait le faire. J'crois qu'aujourd'hui, les terriens doivent mettre des millions de dollars pour aller ne serait-ce qu'en orbite. J'suis sûr que rien que pour admirer leur système solaire, ils seraient prêts à mettre la main à la poche. J'vais m'renseigner, y aura deux ou trois précautions à prendre, mais ça peut le faire."
Les précautions, c'était déjà pour les éternels mécontents, mais c'était surtout pour les gens mal intentionnés. Les scientifiques qui veulent piquer la techno du vaisseau, ceux qui voudraient piquer du matos pour le revendre au marché noir, la contrebande (encore que, s'ils sont prêts à payer un extra, ça se discute), et surtout ceux qui voudraient monter leur propre business en achetant un petit vaisseau sur Xandar ou autre.
Mais pour l'heure, je ne voulais pas que Rocket s'embarrasse de cette pensée. D'ailleurs, le petit passage dans le champ d'astéroïdes avait eu son petit effet : même son poil reprenait des couleurs à la lumière des tirs du vaisseau. Une fois passé la partie dangereuse, on pouvait se poser sur le dernier pont d'amarrage encore entier, le reste avait été défoncé par les astéroïdes du coin. Avec une télécommande, je désactivais les systèmes de défense que j'avais installé la dernière fois que j'étais venu. Un petit passage en combinaison, deux ou trois bidouilles pour déverrouiller un casier dans les vieux vestiaires abandonnés où il n'y avait même plus de gravité artificielle, et on était reparti dans l'espace.
La destination était loin, bien plus que ne le seraient Xandar ou même Nowhere. Il faut dire que par rapport à cette dernière, ma station abandonnée était presque à l'opposé de la galaxie, dans un secteur peu exploré faute de ressources naturelles et des dangers qui y rôdaient. Entre les vieux robots de guerre Chitauris qui patrouillaient encore dans le secteur et les bestioles qui s'y étaient installées, c'était pas le danger qui manquait.
Après presque une rotation de trajet, notre destination apparaissait devant nous. Et quel spectacle, mes amis ! C'était bien une vieille station spatiale, aussi grande que l'égo des Chitauris, creusée dans un astéroïde géant, lui-même en orbite autour d'un putain de pulsar ! Sa lumière d'un blanc intense était trop lointain ou suffisant pour éclairer la station qui trônait au centre d'un anneau de débris de roches, de glaces et de métaux. Savoir que tout ça tournait autour d'une étoile morte depuis si longtemps que même sa nébuleuse n'était plus visible donnait à l'endroit un cadre intéressant pour un film d'horreur. D'ici quelques centaines de cycles, la station tomberaient sûrement dans l'astre pour y être à jamais transformée en une soupe de neutrons. Heureusement, on aurait d'abord embarqué tout ce qu'on pouvait !
"On commence les choses sérieuses", annonçais-je en attachant ma ceinture, "Même si c'est abandonné depuis la guerre, les systèmes de sécurité sont sûrement encore en place. Passer dans l'anneau devrait nous permettre d'éviter les tirs des batteries automatisées, espérons aussi que ça brouillera les radars des bots de sécurité. D'après l'ordinateur, la plupart des hangars sont fermés, ceux qui ne le sont pas n'ont plus de balise d'amarrage. On va devoir forcer notre entrée et naviguer aux instruments. 'faudrait qu'on s'approche assez pour que je puisse voir si les systèmes de survie fonctionnent toujours. Prêt pour la danse part'naire ?"
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Greasy sembla très embalé par son idée de tourisme spatial, psemon lui, il y avait moyen de se faire un sacré pactole, mais il y aurait une contrepartie...
"J'en suis pas encore là hein? C'est une idée pour ma retraite. Vu les derouillés qu'on se prends en tant que héro, c'est pas une carrière ou on fait de vieux os. C'est un plan de secour pour quand je serais trop à la masse"
La vieillesse était quelque chose d'incertain, d'inconnu, et pas très rassurant. Comment les êtres tel que lui et Greasy supporteraient le poids des années ? Jusqu'à quel point les améliorations cybernétiques pouvaient allongé leurs durée de vie par rapport à ce qu'ils étaient avant ? Auraient ils la même espérances de vie qu'un humain ? Moins? plus? Question sans réponse.
De toute façon, l'heure n'était pas aux questions existentielle: il y avait un champ d'astéroïdes particulièrement instable à traverser. Cela n'était ni plus ni moins qu'un jeu pour Rocket qui n'avait rien perdu de ses talents de pilotage. Après s'être poser en douceur etprit une combinaison, Rocket suivit Greasy le temps qu'il prenne ce qu'il avait a prendre, puis le voyage pu continuer jusqu'à la destination principale.
"Je sais pas dans quoi tu nous embarque, mais dans tous les cas, on y va"
Alors qu'ils étaient toujours en vol, hors de la vue des robots de combat, Rocket avait hésiter a tirer sur ces derniers pour le moment, il contemplait les anciennes installations en ruines. L'atmosphère était lourde, oppressante, mais cela n'était pas déplaisant., bien au contraire ! Suivant les instructions de Greasy pour l'atterrissage, Rocket restait tout de même sur ses gardes, en alerte, prêt a riposter sévèrement en cas d'attaque
"Sur ce coup, j'm'occupe des canons. Groot, tu peux surveiller les radars ?"
"Je s'appelle Groot"
"Pas l'habitude que tout le monde te pige, hein ? T'inquiète, t'as juste à relayer. S'il y a du rouge, tu préviens, c'est sûrement des bots Chitauris."
Le rodéo s'annonçait mouvementé. Même si passer dans l'anneau empli de rochers allant de la taille d'un point à celle d'un vaisseau de guerre Nova pouvait nous faire passer sous les radars, ça ne nous mettait pas à l'abri de tout. La première étape, c'était de circuler entre les astéroïdes et les débris spatiaux en se fiant bien plus aux radars qu'à la vue, tout en faisant feu sur ce qui pouvait gêner l'avancée. Mais là où c'était pénible, c'était que chaque tir laissait une signature énergétique que les robots Chitauris pouvaient détecter.
Du coup, au bout d'une dizaine de tirs, ce fut le tour de petits chasseurs automatiser de nous courser à travers les débris, et ces satanées machines étaient sacrément habiles. Le Milano n'était pas équipé de tourelles, il n'y avait que des canons avant, comme pour un chasseur, autant dire que ça nous mettait pas à notre avantage en cas de poursuite. C'est pour ça que j'avais demandé à Rocket de se concentré uniquement sur le pilotage : pour semer ou détruire ces pots de colle, il allait falloir combiner nos talents. Je regrettais d'ailleurs d'ailleurs qu'on n'ait pas de quoi larguer des mines, ça nous aurait faciliter la tâche.
"Je s'appelle Groot !"
"Merde ! Rocket !"
Ce que Groot venait de signaler, c'était ce que j'avais du invoquer rien qu'en y pensant : des mines. Ces satanés engins étaient présents dans tout le cercle intérieur de l'anneau. Les Chitauris avaient tout prévu pour se défendre. Il allait falloir redoubler d'acrobaties pour réussir à avancer. Je tirais sur plusieurs d'entre elles, mais j'en profitais pour rediriger une partie de l'énergie des canons pour renforcer nos boucliers arrières tandis que les bots nous tiraient joyeusement dessus.
"Rocket, j'dois protéger l'arrière, j'vais pas pouvoir tirer sur tout, j'te fait confiance mon pote, 'faut qu'on rejoigne l'intérieur de l'anneau en un seul morceau !"
Un choc me fit instantanément mentir. Foutus bots, ils avaient du détecter les points faibles du bouclier. Groot signala une avarie sans gravité, heureusement. Putain, j'adorais cette sensation. L'adrénaline, le risque, la pression, le travail d'équipe. On formait un trio d'enfer ! Et le meilleur (ou le pire) était à venir : quand on sortirait de l'anneau, à découvert, c'est là que le vrai combat allait commencer...
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Comme on pouvait s'y attendre, la virée spatial dans laquelle Greasy l'avait amené ne semblait pas être une agréable croisière interstellaire: c'était une opération commondo en terrain ennemi.
"Très accueillant ton terrain de jeu, on s'y sent comme chez nous"
Dit-il, avec un certain sarcasme. Le comité d'accueil avait de quoi impressionner, même si à première vue, il ne s'agissait que de systèmes automatisés qui continuaient à assurer la tache pour laquelle ils avaient été programmés au depart: protéger les occupant des lieux. Des obstacles génaient la progression, des rochers, des débris... dont certains qu'il fallait détruire à vu avant de se faire percuter.
Les tirs, ça défoule, voire des objets gênant exploser était grandement satisfaisant, mais... pas discret. Forcément, il y avait bien un moment où les choses allaient se corser. En effet, voilà qu'ils étaient pris en chasse...
"Ok, je pilote et tu t'occupe du ménage"
Entament directement une série de figure de vol acrobatique dans l'idée de faire crasher les poursuivants, qui, même en étant aussi habilen vol, ne pouvaient pas égaler les reflexes du meilleur pilote de la galaxie! Mais c'etait loin d'etre finit, car l'instant d'après, Groot signala une nouvelle complication, aussitôt relayé par le langage fleurit de Greasy
"Quoi? Comment ca des mines?!"
Rocket redoubla de vigilence suite au choc, tirant sur toutes celles qu'ils pouvaient voire afin de dégager au maximum le chemin, tout en évitant d'être touché une fois de plus par l'une d'elles.
Pendant ce temps, Groot avait arreter son jeu pour profiter des rejouissances. L'espace lui manquait à lui aussi.
"On s'en sort pas si mal!"
Clama-il, alors qu'il venait, par une manœuvre habile, de faire crasher les deux dernier chasseur automatisés sur l'une des mines, faisant d'une pierre deux coups, puisqu'à la suite du crash, un tir bien placé déclancha une reaction en chaîne qui fit exploser le reste des mines à la suite les unes des autres, produisant quelques jolis effet pyrotechniques
"Je pense qu'on sera débarrasser de pas mal de bricoles dangereuses après ça!"
L'aventure ! La vraie, l'authentique ! Qu'est-ce que c'était bon d'avoir quelqu'un sur qui compter tout en se lançant à cœur perdu dans des situations dangereuses. Avec notre trio, aucun trésor dans la galaxie ne pourrait nous résister. C'était le pied absolu ! L'adrénaline accélérait grandement mes fonctions cérébrales, autant dire que viser correctement, c'était du gâteau, ces trucs n'avaient aucune chance contre nous !
Après avoir fait sauter la moitié du secteur, 'faut avouer qu'on était moins emmerdés par les chasseurs automatisés. C'était sûrement pas les derniers, mais les autres étaient trop loin pour nous inquiéter pour le moment. Après ça, on avançait sur un véritable boulevard en direction de l'intérieur de l'anneau.
Alors qu'on sortait de l'anneau pour arriver dans la zone dégagée où la gravité était trop forte pour qu'un objet se mette naturellement en orbite, je préparais les boucliers vers l'avant. On ne pouvait pas faire une pause pour s'occuper des avaries mineures qu'avait subi le vaisseau, au risque de se faire rattraper par d'autres bots, il fallait donc avancer.
Face à nous se dressait l'énorme station. Elle était trop loin pour qu'on distingue correctement les docks et les canons, mais assez prêt pour que nos senseurs s'affolent à l'approche de torpilles autoguidées ! Ici, pas d'obstacles sur lesquels les faire tomber, ça allait donc être du slalom. Je réduisais immédiatement l'énergie alloué aux canons, n'en laissant qu'un seul actif : on n'en aurait presque pas besoin.
"Je s'appelle Groot !"
"Je sais ! Rocket, douze torpilles à quinze degrés sur bâbord, on a été verrouillés. Je mets tout dans les boucliers et la propulsion, j'garde juste un canon actif en cas de besoin, mais compte pas trop dessus. D'après mes estimations, on sera à portée des batteries automatisés dès qu'on avancera plus. Ça te dit un petit ballet spatial ? J'mets l'son, occupe-toi des lumières."
J'avais trouvé les installations "custom" de Quill quand j'avais fouillé les systèmes du Milano. Depuis que j'avais découvert la musique sur Terre, j'm'étais pris d'affection pour cet accompagnement digne des films d'action. Du coup, j'avais branché ma propre playlist, tout en power metal et tout, dont je faisais déjà cracher le son dans les hauts-parleurs. Dans le même temps, je vérifiais que ma boite à outils était à proximité. Dès qu'on prendrait un tir, et ça risquait fort d'arriver, j'allais devoir courir dans les conduites pour réparer et empêcher les dégâts majeurs.
J'avais hâte...
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