Les commentaires mentaux et la fermeture du visage répondent à la bousculade et aux excuses automatiques qui l’accompagnent. Tout en reste là : les aléas de la foule rendent impersonnelles ses constituants et les contacts involontaires sont nombreux. Chacun continue sa route et passe à autre chose.
Seule l’une d’entre nous s’arrête sur le chemin, ayant du mal avec l’idée d’anonymat et d’indifférence. La réponse qui lui est faite commence par la politesse, emprunte des mêmes difficultés qui ont amené à la prise de contact. Difficultés expliquées peu après, "une petite crise de panique" et "une agoraphobie ponctuelle".
« Les plages, si vous restez à distance des structures temporaires, vous offrirons peut-être plus d’espace, répond avec douceur notre impliquée. Je peux vous accompagner si vous le souhaitez. »
La proposition répond à un double objectif et une inquiétude : proposer la promenade comme lieu de respiration risquerait de faire prendre la pleine mesure du nombre de personnes, pouvant donc alimenter l’agoraphobie ponctuelle, tandis que le faire de la plage permet tout à la fois d’effectivement trouver l’endroit où la population se dilue le plus et où notre présence s’affaiblit.
Notre seconde, arrivée face aux deux Gardiens de la Galaxie, a récupéré le sourire de circonstance et réalise pleinement l’incongruité de la chemise du plus petit des deux. Cela étant, cette observation pose moins à s’interroger que la capacité d’une plante à digérer une glace ; peut-être l’apparence végétale se limite-t-elle à une apparence, justement, ou bien l’extraterrestre est-il plus proche d’une plante carnivore. La peluche de Sonic est l’élément qui interroge le moins dans tout cela, surement gagnée pour passer le temps. Questions hors de propos, cependant, mais occupant l’esprit là où l’observation des expressions faciales est bien plus difficile qu’à l’accoutumée. Les intonations de la voix, elles, laissent penser à quelques appréhensions de la part de Rocket Raccoon.
« Accepter notre aide, répond avec franchise notre seconde impliquée. Mes sœurs et moi souhaitons vous soutenir si du maintien de l’ordre s’avère nécessaire. Nous sommes télépathes, principalement. »
C’est direct. C’est efficace. C’est diplomatique sur vingt. C’est pas faux. C’est fait. On verra si…
Les cris nous interrompent et on s’interrompt dont dans les pensées comme dans les marches. Nos têtes se tournent dans la direction de provenance, un groupe cherchant à manifester sa joie à des niveaux sonores supérieurs à ceux de la cause de celle-ci – la musique. On se détourne et reprend.
« Je me nomme Céleste Cuckoo, reprend la concernée à l’attention de la brune malaisée, n’attendant qu’elle pour marcher. Et vous ?
- Je me nomme Phoebe Cuckoo, poursuit la seconde à l’attention des Gardiens de la Galaxie, tendant la main d’abord à son interlocuteur puis à l’accompagnant de celui-ci. C’est un honneur de vous rencontrer. »
La troisième presse le pas, afin de rejoindre la première sur la promenade ou en bordure des concerts. C’est elle la plus sociable et c’est la seule qui ne parle pas !
Mindeeméro ? Ça change. Céleste n’aura pas de bouteille d’eau. Maieuh… A loisir. Célesteméro ?
Toujours observatrice comme à mi-chemin entre la foule s’amassant prêt des estrades et celle attendant pour les stands, notre s’interrompt une nouvelle fois à un échange de regard involontaire avec des yeux étranges. Ceux-ci se stoppent sur un autre observateur dont l’approche de la probable mutante cause une montée de stress. Le visage de notre impliquée se ferme de concentration et nos deux autres visages prennent une seconde pour partager le sentiment à l’avertissement, avant d’en revenir à leurs expressions précédentes. Celle qu’on suppose mutante doit faire à peu près notre taille pour une carrure légèrement moindre, qu’elle dévoile sans réserve avec un bikini. Ses lunettes de soleil sont belles et elle tient à la main le reste d’une barquette achetée à prix d’or. Une troisième personne rejoint le face à face, commençant par marquer son territoire sur l’homme. Elle a quelque chose de familier, rivalisant en taille et surpassant légèrement en carrure ; quoi qu’elle soit couverte par une robe blanche à rayure bleue et une veste en jean, conséquemment plus difficile à juger. Ce n’est probablement rien mais quelques instants à observer permettrons de s’en assurer.
Event “Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots.”
La proie n'était plus qu'à quelques mètres, sans doute inconscient du fléau qui se dirigeait vers elle. Nul obstacle sur son chemin qui ne soit bousculé, parfois au point de le faire chuter. Rien ne pouvait entraver ce rapprochement inexorable. Le contact était imminent. Il ne serait aucunement cordial. Le prédateur avait faim. Le prédateur était en rage. Seul témoin de sa fureur, son regard, perçant, impitoyable, promettant mille tourments à quiconque oserait le croiser. La proie s'en gardait bien, feignant l'ignorance et l'immobilisme dans l'espoir vain de le désintéresser. Mais alors que le prédateur allait fondre sur sa proie, une nouvelle fit son apparition, le faisant sortir de sa transe de chasse.
Fenris s'immobilisa en voyant une jeune femme se porter à la hauteur de sa cible, se permettant quelques familiarités à son encontre. Un couple. Un simple voyeur peu discret. Il avait égaré sa moitié, volontairement ou non. Un menteur, comme beaucoup de Midgardiens. Toutefois, il semblait bien réservé à regarder celle qu'il avait fixé avec tant d'insistance précédemment. La présence de sa compagne sans doute. Cette dernière ne semblait pas réaliser, affichant une innocence désarmante. Un sourire lumineux, un ton mielleux. La Louve n'était pas d'humeur. Tant pis pour le tact. " Nous pas amis. " Coupa sèchement Helaris. " Et moi pas intéressée. " Lança-t-elle en foudroyant l'homme du regard. Les dragueurs devaient se méfier, la patience du Fléau était à bout. La moindre incommodité pouvait être synonyme de catastrophe, de conflagration, d'apocalypse. Tous les éléments étaient réunis. Une atmosphère viciée, olfactivement et audiblement ; Une privation de nourriture et un amoncellement de désagréments. Un cocktail des plus explosifs.
Néanmoins. Une telle extrémité était-elle judicieuse ? Il y avait déjà un précédent, sujet même de ce rassemblement. Venir y assister par provocation, se retrouver provoqué de toute part. Un juste retour karmique ? L'accepter ne serait-il pas un signe de sagesse ? Se dévoiler entièrement risquait d'attirer encore davantage l'attention de ce Shield. Non, pas aujourd'hui. Il était encore trop tôt. Les Midgardiens insouciants, conquis par le vacarme ambiant, échapperaient donc à leur extermination.
Sentant quelque-chose la percuter dans le dos, Fenris se retourna vers un jeune homme étendu sur le sable, visiblement un peu sonné par le choc. D'un geste brusque et presque instantané, la Louve le saisit par sa chemise et le souleva de terre. Le gardant au-dessus du sol un instant, elle le reposa sur ses pieds avant de se détourner, prenant la direction des stands de nourriture. Le jeune homme peinant à réaliser ce qu'il venait de lui arriver fixa le couple quelques instants pour tenter d'y trouver réponse. Rajustant sa chemise, ses yeux s’écarquillèrent lorsqu'il remarqua que son vêtement était déchiré sur le devant, comme s'il avait été lacéré par les cinq griffes d'un animal sauvage. Helaris elle, traça sa route jusqu'à une cabane d'où émanait un fumet enchanteur. Abattant sans discrétion l'intégralité de son pécule, plutôt conséquent, elle désigna les brochettes et autres côtes grillant sur un imposant barbecue.
Quittant le stand avec une barquette en polystyrène recouverte de diverses douceurs cuites à point, elle s'éloigna par prudence de toute agitation et gravit les quelques marches d'une petite structure en bois. Un poste de surveillance de baignade sans doute. Ce qui expliquait la présence du dit surveillant, qui ne manqua pas de remarquer sa présence, sans toutefois lui faire remarquer. Le regard de la Louve n'avait rien perdu de son intensité et de nombreuses pièces de viande grillée allaient devoir se sacrifier pour essayer de l'adoucir.
CSS par Gaelle
Dernière édition par Fenris le Sam 22 Jan 2022 - 7:23, édité 1 fois
Dis-je avec un grand sourire amusé au visage. Habituellement c’était moi le meneur d’hommes, et de femmes aussi. Je n’étais commandé par personne et surtout je n’avais pas vraiment l’habitude de recevoir d’ordres de femmes, surtout sur le terrain. Dans la sphère privée c’était encore tout autre chose… Mais nous n’étions pas du tout dans ce genre de situation, même si passé une nuit avec la rousse qui semblait vouloir donner des ordres, ne seraient pas du tout une torture... Ou peut-être que si… Comme la belle infirmière semblait vouloir dominer peut-être que…
C’était l’esprit plein d’images interdites aux mineurs, que je levais une main vers mon front pour lui faire un salut officiel avant de, sans un éclat de rire au vu du sérieux de la jeune femme, me diriger vers la scène en passant par les extérieurs. Ce n’était pas le moment de nous faire coincer dans cette masse informe de spectateurs en délire, alcoolisés, moites, collants et en furie pour certains. Sans doute dû à la consommation de produits illicites. Plusieurs fois nous avions était confrontés, en intervention à des problèmes liées à une nouvelle drogue encore inconnue de nos services.
Alors que nous marchions côté à côté la jeune infirmière et moi, attentive aux moindres soucis ou mouvements de foule, je ralentis la marche en pensant avoir été drogué le court d’un instant. Il m’avait semblé voir double. Non triple ! Non loin de nous, trois créatures blondes parfaitement identiques. Appréciateurs, je levais les sourcils pour les observer un court instant alors qu’elles discutaient avec le petit gardien de la galaxie et la branche qui l’accompagnait. Très jolies, très très jolies. Mais tu es en service Samuel ce n’est pas le moment. Secouant la tête un peu comme pour remettre mes pensées en place, une petite fille, déambulait là, complétement perdue, les larmes aux yeux attira mon attention sur notre gauche. Courant dans sa direction, en faisant signe à ma coéquipière de nous rejoindre, je m’agenouillais dans le sable pour me mettre à sa hauteur, c’était toujours le mieux pour s’adresser à des enfants. Conseil de pro.
-Hey… Bonjour, je m’appelle Samuel, je suis un pompier, tu t’es perdue ?
La petite se mit à fondre en larmes, venant se mettre dans mes bras. Ha merde… Ca c’était pas vraiment prévu. Mais n’étions-nous pas là pour prêter assistance à ceux qui en avait besoin ?
-Allez viens, regarde, la dame s’appelle Azilys. On va t’aider à retrouver tes parents. Dis-je en me redressant prenant la petite fille à peine âgée de 4 ans dans les bras. Lançant un petit regard entendu à l’infirmière j’ajoutais.
-C’est une infirmière. Elle va regarder si tu n’as pas de bobos quelque part d’accord ? Et comment tu t’appelles ?
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Un trop grand nombre de personnes m'entouraient plus ou moins proche de ma personne, la cohue résultant de l'arrivée sur scène d'un groupe dont je ne connaissais rien, le fait de ne pas me sentir ni à ma place ni à l'aise dans ce genre d'environnement que je ne maîtrise pas et qu'habituellement j'évite voir fuis, tout ces éléments contribuent à faire naître en mon sein une crise de panique grandissante que je reconnue de suite. Tétanisée comme figée sur place telle une statue de sel, je tentais en vain de reprendre mon souffle semblant être bloqué dans ma cage thoracique. Fermant les yeux pour faire abstraction du vacarme environnant, je ne réussis qu'à accentuer ma détresse. Toute cette foule me rappelant le Jour des Héros pour lequel ce festival avait été organisé. Un événement grandiose où une très grande partie de la population s'était amassée pour glorifié les héros s'étant battus vaillamment contre le Titan Fou et rendre hommage aux disparus ayant sacrifié volontairement ou non leurs vies pour de nouveau faire régner la paix. Néanmoins, ce ne fut nullement cette euphorie qui me revint mais toute l'atrocité qui dégoulina de la présence d'êtres malveillants. L'horreur, le sang, les hurlements de douleur, les appels à l'aide, les combats, les destructions, tout revenait dans mon esprit à une vitesse folle. Assistant de nouveau à ces scènes de désolation et de souffrance contre lesquelles je ne pu faire grand chose mis à part tenter de mettre en sécurité les autres civils m'entourant avant d'être moi-même prise en charge par les pompiers présents lors du défilé. Non, pas ça... Une voix me sortit de ma torpeur me forçant à rouvrir des yeux qui semblaient en premier lieu perdus en constatant que je n'étais plus sur ce champs de bataille. Fixant la parfaite inconnue semblant se soucier de mon état, je me montrais polie en respirant difficilement et lui expliquant tant bien que mal le trouble auquel je faisais face en m'accrochant inconsciemment à son bras comme seul soutien.
« Les plages, si vous restez à distance des structures temporaires, vous offrirons peut-être plus d’espace » ses propos pourraient me sembler étrange si je n'étais pas dans une telle détresse au vus de la tournure de sa phrase des plus inhabituelle, néanmoins je ne le relevais pas en luttant contre mon corps et mon insensée panique « Je peux vous accompagner si vous le souhaitez » relevant de nouveau mon regard devant l'inconnue, un faible sourire de gratitude se dessina sur mon visage avant de lui répondre faiblement mais toujours aussi poliment « Si cela ne vous dérange pas... Je veux bien que vous m'y accompagniez » avant de la suivre doucement alors que cette dernière commençait à emboîter le pas en empruntant un chemin nous mettant un peu plus à l'égard de la foule ne cessant de s’épaissir à mesure que les heures s’égrainaient « Je me nomme Céleste Cuckoo, et vous? » me rendant soudainement compte de ma maladresse de ne pas m'être présentée dans les formes comme à mon habitude au vus de cette crise intense m'ayant comme paralysée. A mesure que nous avancions, nous semblions sortir de cette torpeur festive me mettant si mal à l'aise malgré le faîte que des passants et autres festivaliers ne cessaient de déambuler dans tous les sens tel un manège incessant. « Enchantée de vous connaître, votre prénom est original et très jolie » la complimentais-je avec sincérité. Une appellation provenant des étoiles dont la cosmologiste en moi ne pouvait qu'être enjouée au vus de cette poétique étymologie « Je m'appelle Jane Foster, mais vous pouvez m'appeler tout simplement Jane » me présentais-je enfin alors que nous arrivions non loin d'une des plages les moins peuplée. Prenant un grand bol d'air frais me permettant de recouvrer progressivement une respiration normale tandis que ma peau devenue pâle par la panique reprenait des couleurs « Merci beaucoup, cela me fait le plus grand bien ».
Se faire passer pour un couple tout aussi banal qu'omniprésent lors du festival. Un simulacre que j'avais tout bonnement improvisé sur l'instant en me collant exagérément à mon collègue que je connaissais que très peu personnellement, seul son dossier contenant ses faits sur le terrain m'importait. Marquant mon territoire en déposant stratégique mes mains sur son corps bien sculpté dont je ne fis néanmoins guère attention avant d'y déposer un baiser afin de rendre plus crédible une intimité tout aussi factice que cette voix affectueuse et douce que j'avais pris et qui n'était pas du tout, mais alors vraiment pas dans mes habitudes. Fort heureusement, Mackenzie n'était nullement lent d'esprit et comprit le stratagème en prenant possession de ma taille contre la sienne et évitant néanmoins - et encore heureux - de potentielles mains baladeuses. Ayant conscience de ce que j'étais capable, il ne fallait nullement s'y aventurer. Je devais néanmoins avouer que cela me semblait étrange d'être aussi tactile avec un homme, cela faisait bien longtemps que j'avais renoncé à l'amour après avoir vus ceux que j'avais aimé mourir les uns après les autres sans que je ne puisse y faire quoique ce soit. Maudite sans le moindre doute, mon cœur avait été détruit à de nombreuses reprises et lacéré de plus de trahisons, mensonges et pertes que je n'aurai pu l'imaginer, me poussant à tirer un trait éventuellement définitif sur la possibilité de revenir potentiellement une idylle. Entendant dans mon oreillette mes collègues s'enhardissant à cacher en vain leur hilarité au vus de la situation tout en prononçant à voix basse des mots doux écœurants, je n'en fis nullement cas en les ignorant tout simplement avant de tenter d'établir le contact avec la menace me faisant face. Cette dernière avait un certain charme, cela était indéniable, un charme destructeur et ravageur cachant éventuellement un être sanguinaire, une menace réelle. Tentant d'amadouer la louve, j'essuyais un véritable échec quant à une potentielle communication « Nous pas amis » avant qu'elle ne se tourne vers l'agent à mes côtés et ne conclus avec une phrase à double sens « Et moi pas intéressée » avant de faire volte-face. Son allocution était simple et laissait grandement à désirer, un peu comme dans les enregistrements faits par Coulson lorsque mon ancien mentor l'avait interrogé. Avait-il vus juste? Étais-ce qu'une simple coïncidence? Je l'ignorais mais ne la lâcherais pas aussi facilement, nous devions nous assurer que ce festival ne devienne pas un Jour des Héros bis.
Alors que celle se faisant nommée Helaris nous quittait et que je me dégageais enfin de l'étreinte de Mackenzie en pestant contre les autres se foutant royalement de notre gueule, un événement que je n'avais guère anticipé arriva sous mes yeux et se déroula à une vitesse impressionnante. Un festivalier s'était maladroitement effondré à terre, son dos et sa tête claquant contre le sol sans doute à cause des bousculades non loin de celle que je soupçonnais être le Fléau des Neuf Royaumes qui d'un geste ne laissant nullement place au doute quant à ses capacités loin d'entrer dans la normalité, cette dernière le saisit avec une facilité déconcertante pour le remettre debout devant nos yeux sidérés. Les quelques passants nous entourant eurent un mouvement de recul de survie instinctif alors que la jeune femme disparaissait presque automatiquement de notre champs de vision... Une fois encore. « Mackenzie, retourne à ton poste et sois discret » ordonnais-je en assistant bien sur le dernier mot alors que je me déplaçais pour vérifier l'état de l'inconnu. Ce dernier ne semblait pas outre mesure trop gravement blessé néanmoins un râle de douleur s'échappa de ses lippes embrumé d'alcool alors que je constatais une évidence. Sa chemise. Celle-ci était déchirée en des lambeaux uniformes faisant penser à un coup de patte animal dont les griffes faisaient la taille de mes bras. Coulson avait-il finalement raison? « Appuyez-vous sur moi, je vous amène au poste de secours » lui dis-je presque automatiquement alors que mon esprit était ailleurs, réfléchissant à cette possibilité d'une Louve géante parmi nous. Le civil s'exécuta alors que je me mise en route vers le poste de secours le plus proche, il semblait certes marcher presque correctement néanmoins une éventuelle blessure au dos ou autre commotion n'était nullement à exclure en plus de son ébriété évidente, et même si cela n'était guère mon rôle je ne pouvais pas détourner les talons face à un innocent dans un tel état. Arrivant à proximité du lieu où je souhaitais le déposer, j'hélais la première personne en uniforme que je croisais « Un homme d'une vingtaine d'année alcoolisé victime violemment tombé au sol dans un attroupement, pas de blessures physique mais ça serait prudent de vérifier son dos et sa tête » résumais-je maladroitement en copiant des propos médicaux que j'avais entendu dans une série ayant cela comme thème principal. Plus tôt le festivalier sera pris en charge, plus tôt je pourrais continuer à surveiller Helaris ou Fenris?
Elle resta interloquée par sa réponse, son sourire, et son salut moqueur. Elle réalisa qu’elle avait probablement mis un peu trop d’autorité dans sa suggestion. Heureusement, Samuel, même si elle doutait qu’il soit habitué à recevoir des ordres, ne sembla plus s’en amuser que s’en offusquer, et si elle en croyait la lueur égrillarde qui s’alluma au fond de son regard qu’il laissa brièvement courir sur ses formes, dans certaines circonstances, il appréciait peut être.
Elle s’adoucit et rit à son tour.
« Excuse-moi, je ne voulais pas être aussi directive, c’est juste que je ne sais que trop comment ça peut tourner ce genre de mouvement de foule. » précisa-t-elle d’un ton plus doux en le suivant en direction de la scène. L’un comme l’autre gardait les deux yeux grands ouverts, scrutant les alentours à l’affût du moindre signe de détresse.
Surprenant un regard interloqué d’abord, puis plus qu’appréciateur ensuite, la rouquine tourna les yeux vers l’objet de l’intérêt de son binôme. Une jeune femme d'une grande beauté discutait avec Rocket. Sans vraiment se l’avouer, elle était un peu piquée de s’être fait volée l’attention du jeune homme part une blonde.
Au moment où elle allait lui faire une petite réflexion bien sentie, il sortit de sa contemplation, avant de se mettre à courir dans la foule, agitant la main en direction de Lys pour l’inciter à le suivre. Il lui fallu quelques secondes pour comprendre ce qu’il avait repéré, et réaliser l’urgence de la situation.
Au moment où elle le rejoignait, elle vit une toute petite fille se jeter dans ses bras, en larme. Elle scruta les alentours, cherchant à repérer les parents ou les accompagnateurs de l’enfant, mais personne ne semblait chercher autre chose que de s’approcher au plus près de la scène. Elle ramena son attention sur son compagnon, qui semblait quelque peu embarrassé avec ce petite bout de choux blotti dans ses bras, comme s’il avait peur de la casser en la serrant dans ses bras, d’ailleurs, il ne tarda pas à passer le relais à la jeune femme.
Elle s’accroupit à son tour près de la petite, pendant que Samuel lui demandait son prénom. Au premier coup d’œil, la fillette ne semblait pas être blessée physiquement, ses vêtements n’étaient pas abîmés, elle semblait plus traumatisé par l’isolement et la foule des adultes qui l’entouraient.
Elle lui tendit les bras pour prendre le relais pendant que le pompier tentait d’obtenir quelques informations de la part de l’enfant.
« Oui, on va s’éloigner un petit peu de tout ce monde pour qu’on puisse discuter plus tranquillement. Tu as mal quelque part ? » l’interrogea-t-elle en la prenant dans ses bras, attentive à un mouvement réflexe du à la douleurs, avant de lancer à son tour un regard à son binôme, en faisant un mouvement de menton vers la tente des services de sécurité la plus proche, avant d’ajouter « Tu sais où sont tes parents ? Tu te rappelles ce qu’il y avait autour de toi la dernière fois que tu les as vus ? » demanda-t-elle doucement en se relevant pour sortir de la foule et rejoindre la tente où elle pourrait examiner la petite dans un environnement plus sécurisant.
Summer Fest : Concert de charitéMini-event Tendit que la mine de Groot semblait s'assombrir à la vue de Daisy qui semblait très intime avec un homme, sans doute un ami, ou un collègue, bref, quelqu'un un de proche, Rocket lui fit signe de presser le pas alors que la plante verte mordait avec exaspération dans le cornet biscuité de sa glace, en fusillade l'homme du regard. Aucun doute que l'arborescent faisait un crise de jalousie! Rocket, de son coté, tentait de répondre, avec la plus grande diplomatie dont il était capable à cet instant, à la jeune femme qui se présentait à eux sous le nom de Phoebe Cuckoo, en proposant son aide. Rocket lui serra la main et mit un petit coup de coude discret à Groot pour qu'il salue à son tour la jeune femme
"Et bien, merci, mais Groot et moi nous apprêtions à partir, nous sommes là en simple visiteurs et je n'ai aucunement l'intention de risquer ma peau cette fois ci. Les héros du jour, ce sont eux, n'hésitez pas à leurs proposer votre aide, ils en ont surement plus besoin que nous"
Dit il en désignant d'un signe de main Samuel et Azilys, ainsi que Daisy, qui était en mission pour le Shield. Sur ses mots, il s'excusa de ne pas pouvoir parler plus longtemps et entraîna Groot vers la sortit du festival
"- Aller, arrête de faire la tête, tu t'es bien amusé et tu as gagner une peluche de ton idole du moment a exposer dans ta chambre. Et puis, ça ne s'est pas si mal passé que ça, tu as pu danser avec Daisy comme tu le voulais non? - Je s'appel Groot... - Je sais, tu aurais voulut le faire jusqu'à la fin de la chanson et je te comprends, mais tu es un bon danseur, tu aura d'autre occasion, ne t'inquiète pas pour ça. Et Daisy repassera nous voire, elle te l'as promis
C'est sur cet échange que les deux Gardiens quittèrent le festival, abandonnant l'animation et la foule des civils où ils n'avaient pas vraiment leurs place, du moins selon Rocket
Notre troisième observe la rencontre peu cordiale sans entendre les mots, dans le bruit général. Cependant, l’attitude de la supposée mutante et la durée de son échange avec le couple sont explicites. Les yeux bleus observateurs s’arrondissent alors que l’expression de surprise interdite s’accompagne d’un pas en avant, illusoire, tandis qu’un nouveau protagoniste rentre dans la non-discussion déjà tendue… ainsi que dans celle qui en est responsable. Cette dernière ne bouge pas, à l’inverse du numéro complémentaire qui se retrouve sur le cul à plus d’un égard ; et ce avec une violence insoupçonnée. Nos trois têtes se penchent sur le côté de perplexité à cette démonstration de force, celles des deux autres un instant après celle de notre observatrice directe.
Notre première se retrouve donc à changer de point de vue et d’audition face à la trentenaire dont la "petite crise de panique causée par une agoraphobie ponctuelle" semble menacer de reprendre en ampleur. La proposition stratégique d’aller vers les plages est donc acceptée, quoi que faiblement, et le sourire cordiale de notre impliquée précède sa mise en marche. Elle ouvre la voie, non sans regarder régulièrement derrière elle et faire la conversation avec son escortée. Il y a une pointe d’inquiétude sur son visage, moins pour l’inconnue qui l’accompagne que pour sa sœur qui s’expose, mais qui se dilue vite dans une légère gêne : son prénom est original et très joli ?
« Contente qu’il vous plaise, répond-t-elle en se tournant, juste avant la présentation de Jane Foster. Enchantée, mademoiselle Jane. »
Notre seconde se retrouve à changer de point de vue et d’audition alors que monsieur Raccoon accepte sa poignée de main, chose ne l’empêchant pas d’analyser la crispation avec plus de facilité qu’elle n’en a à lire le visage. Le petit coup de coude à monsieur Groot lui dessine un sourire amusé et elle tend la main en espérant obtenir autant de renseignement de ce geste qu’avec l’adulte des deux. La réponse qui lui est fournie fane son sourire, cependant. Elle peut comprendre que les deux héros s’apprêtent à partir, faire des tours de gardes pour s’économiser est une technique qui est valable, cependant elle ne comprend pas qu’ils soient là en simples visiteurs malgré la chemise qui, même sur un raton laveur, reste un indice voyant. Ses sourcils se froncent lorsqu’il est énoncé que le héros "n’a aucunement l’intention de risquer sa peau cette fois-ci". Personne n’a vraiment l’intention de risquer sa peau mais c’est une éventualité de tout rôle de protecteur. Il y a beaucoup de choses dont elle pourrait discuter mais l’occasion ne se présente pas : "les héros du jour, ce sont eux" lui déclare le super-héros en lui désignant un pompier et une infirmière non loin, la reléguant à une place subalterne par rapport à la place pour laquelle elle se proposait, ainsi que la femme l’ayant bousculée pour aller retrouver son compagnon ; situation déjà couverte par notre troisième. Se parant du sourire poli qui nous est automatique, notre seconde ne peut s’empêcher de se dire qu’elle ne devrait pas parler de héros, ou de super-héros, mais d’agent de super-sécurité… cependant le rôle ne semble pas être tenu et, plutôt que de la rediriger vers ceux qui le tiennent, elle l’est vers ceux qui sont complémentaires à celui-ci. Evidemment que des gens de la sécurité civile ont plus besoin d’aide que des gens qui ne veulent assurer la sécurité paramilitaire.
« Il n’y a aucun souci, répond-t-elle en saluant de la tête monsieur Raccoon lorsqu’il prend congé, reprenant notre habituel sourire poli. Passez une bonne journée. »
Désormais, Céleste s’inquiète pour Mindee et pour Phoebe. Désormais, Phoebe s’agace qu’on ne la prenne pas au sérieux et la considère comme de seconde zone. Désormais, Mindee s’impressionne de la force de la supposée mutante au centre de la scène face à elle.
Notre troisième observe une seconde démonstration de force, alors que le renversé est ramené à sa position initiale sans le moindre effort de la part de la supposée mutante. Un jeune enfant redressé par un adulte, c’est l’impression que cela donne, lequel est laissé là avec le couple dont le compagnon s’en retourne déjà. La chemise, motif récurent des événements se déroulant ici, de la personne retournée porte la marque d’un contact griffu et attire l’inquiétude de la compagne. Notre troisième prend une inspiration en signalant sa prochaine action : si l’on s’occupe déjà de vérifier l’absence de blessure chez le renversé, elle va s’occuper de celle à l’origine de l’aller-retour. A son tour de reprendre la marche, suivant à une distance qui ne tarde pas à se réduire l’autre jeune femme dotée de pouvoirs ; il faut dire que celle-ci s’arrête pour récupérer de la nourriture à l’un des stands de vol en plein air. Incapable de la rejoindre dès lors, par conscience qu’elle ne connaitrait pas d’accueil plus agréable que l’observateur précédent, notre troisième attend que son sujet d’intérêt se pose pour commencer son approche.
La marche entre notre première et mademoiselle Foster se poursuit et s’excentre, afin de s’éloigner des rassemblements. Les regards bleutés restent néanmoins observateurs de ceux-ci, alternant avec le vide et son accompagnée. Cette dernière semble aller de mieux en mieux avec la distance, remerciant même et obtenant pour réponse un sourire content.
« De rien. »
Le regard de notre seconde suit les deux pseudo-héros alors qu’ils s’en vont, croisant les bras. La frustration de ne pas se sentir au niveau de Sophie lui est habituelle mais, à tord selon les deux autres, elle est persuadée que notre ainée n’aurait pas été recalée ainsi. Cependant, une inspiration froide lui suffit à se détourner physiquement de sa contrariété et à porter le regard là où il lui a été conseillé d’aider. Prendre contact avec les civils n’est pas stupide, cela permettra une meilleure coordination, mais elle aurait plutôt envoyé Céleste le faire… si celle-ci n’était pas déjà en hors sujet. A défaut, elle entreprend de marcher vers le duo en décroisant les bras et s’adoucissant le visage.
Je ne suis pas en hors sujet, j’aide. Tu n’aurais pas préféré aider monsieur le pompier ? Moi je pense qu’elle aurait préféré que monsieur le pompier l’aide. Céleste tente d’être aussi outrée que sa bonne foi le lui permet. Phoebe s’amuse de la situation, s’adoucissant. Mindee se concentre sur sa propre tâche, plus dangereuse que les deux autres jusqu’à preuve du contraire.
C’est sur un post de surveillance de baignade que la jeune griffue que notre troisième suit fini par s’arrêter, s’interposant entre un maître-nageur et son chemin d’intervention sans que celui-ci n’engage le contact pour autant ; l’instinct de survie ? Notre troisième l’ignore puisque le sien n’a pas l’air très concerné. Ainsi s’approche-t-elle donc pour tendre l’une de ses deux bouteilles d’eau.
« Bonjour, commence notre troisième avec un sourire amical envers la jeune dévoreuse de brochette. Un peu d’eau pour accompagner ? »
Le regard perçant et impitoyable fait vaciller l’expression et serrer la gorge de notre troisième, qui continue néanmoins de présenter sa bouteille d’eau. Bon, ça y est, l’instinct de survie se dit qu’il a peut-être quelque chose à faire dans cette histoire.
« Je voulais vous parler mais, hum, je peux repasser plus tard… ? »
Désormais sur les plages également, notre première observe de loin les différents attroupements. Son intérêt est particulièrement lié à un post de baignade dont elle ne perçoit pas les détails. Son plan n’a pas vraiment marché mais elle ne s’en formalise pas réellement : trouver une parade n’est qu’une question de temps. Elle hésite à laisser là mademoiselle Foster, anticipant toujours que celle-ci n’apprécie guère la promenade entre les concerts et les plages, mais attend déjà de voir les réactions de son accompagnante face à la distante foule. Parallèlement, elle hésite aussi à poser une question.
« Si ce n’est pas indiscret, finit-elle par dire non sans enserrer son poignet droit de la main gauce, pourquoi venir ici considérant vos difficultés ? Si c’est indiscret, ne vous sentez pas obligée de répondre. »
Notre seconde arrive rapidement au duo pompier-infirmière qui lui a été indiqué. Pour le premier, la tenue de service semble avoir vocation à le protéger de la chaleur par légèreté et non couverture, laissant ainsi pleinement apparaitre une musculature agréable à regarder. Le visage n’est pas en reste et, à un niveau pratico-pratique, il est effectivement plus efficace de l’envoyer elle. Pour la seconde, la blouse à manches courtes et le pantalon en lin blanc attiraient moins le regard que sa queue-de-cheval flamboyante, laquelle fait immédiatement l’envie de notre seconde. Le visage est plus difficile à voir, tourné vers une jeune enfant qu’elle accompagne à l’écart. Se reconcentrant donc sur le pompier, notre seconde l’approche avec une expression cordiale.
« Bonjour, commence-t-elle en lui tendant la main pour une poignée ferme mais qui se retiendra de presser sauf si on cherche à la broyer d’abord. Je me nomme Phoebe Cuckoo. Monsieur Raccoon, des Gardiens de la Galaxie, m’a suggéré de venir vous aider. »
Elle avait allumé la télé ce soir là. Sans vraiment trop savoir pourquoi. Peut-être pour se tenir informé du monde par un autre moyen qu’Internet. Si elle l’avait pu elle aurait surement preferé lire un journal… Question d’époque surement.
S’installant devant le journal télévisé avec un bac de glace à la vanille avec des morceaux de cookies (et pas n’importe laquelle, Häagen Dazs ou rien concernant ce parfum bien particulier) dans la salle commune, elle s’échoua sur le canapé, zappant pendant quelques minutes restant une vingtaine de secondes sur chaque chaine histoire de voir ce qui lui plaisait. Ha ! Enfin un journal télévision qui lui plaisait avec un beau décor, et des journalistes qui n’avaient pas l’air d’avoir passé des heures chez le coiffeur à flinguer la couche d’ozone avec une tonne de laque dans les cheveux.
Raven arrivait pile au début du journal. Fourrant une cuillerée de glace dans sa bouche, elle les écouta religieusement.
- « Bonjour Mesdames, Messieurs, pour commencer notre journal nous allons vous parler de l’évènement festif du mois de juin à ne louper sous aucun prétexte ! Le Summer Fest ! Pour célébrer l'arrivée de l'été, a lieu le grand festival de musique Summer Fest ! Et pour la première journée d'ouverture du festival des concerts sont organisés pendant pas moins de 16h00 d’affilés ! Retrouvons notre envoyé spécial sur place. Brad, à vous le micro.
- « Oui Angelina ! Et bien écoutez ici c’est une ambiance de folie ! La musique est vraiment de qualité et tous les festivaliers sont ici pour s’amuser et faire la fête. Bien évidemment ils gardent en mémoire les tragiques évènements de mai dernier lors de l’Avengers Days, mais ils sont là pour honorer ceux qui ont péri. Les artistes ont répondu présents à l’appel de la ville de N-Y. The Mutant, Imagine Dragon ou bien encore Taylor Swift. D’ailleurs le groupe The Mutant célèbre sur scène ce soir son deuxième anniversaire depuis sa création. Le groupe a déjà conquis le cœur de l’Amérique. D’ailleurs, ne le dites pas, gardez ça secret mais il parait que lors de leur concert il y aura un lâcher de ballon de baudruche, et dans un des ballons se cachera un pass illimité pendant 2 ans pour assister à leurs concerts ! Alors venez nous rejoindre il n’est pas encore trop tard !
*Rire de la présentatrice*
- Peut-être plus tard Brad. Merci pour toutes ces informations, nous reviendrons vers vous à la fin de ce journal…
Les sourcils haussés, avalant avec difficulté un morceau de cookie sans trop savoir pourquoi, Raven haussa les épaules et continua de regarder le journal télévisé sans vraiment s’y intéresser au final.
(c) ANAPHORE
Summer Fest
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
La pauvre petite semblait effrayée par l’ambiance. En même temps. Quelle idée de venir ici avec un enfant. Qui en plus ne portait absolument aucunes protections que cela soit contre le soleil, le son ou bien même sans ne serait-ce que les informations de base si jamais elle se perdait. Je me revoyais fabriquer des colliers de ce genre pour la fille de Aaron ou bien même encore ma petite sœur. Laissant la jeune enfant au bon soin de la jolie infirmière je les suivis un peu à l’écart de la foule laissant Azylis examiner la petite alors que je la rassurais en lui lançant un grand sourire à travers ma barbe, mes dents bien blanches faisant toujours rire les enfants sans que je sache pourquoi. J’en profitais tout de même pour décrocher le talkie-walkie à ma ceinture pour passer le message aux autres patrouilles.
-Lieutenant Fraser, brigade 6969, nous avons retrouvé une petite fille. Avez-vous des parents en recherche de leur enfant ? Si oui répondez si non ne dites rien.
On ne savait jamais, peut-être que quelqu’un, une autre patrouille avait été interpellée par des parents affolés d’avoir perdu leur enfant. Raccrochant le talkie-walkie à ma ceinture pour pivoter sur moi-même afin de voir si je ne trouvais personne dans le coin semblant chercher une fillette je fus assez surpris de tomber sur une des blondes de tout à l’heure. Et merde. Elle avait surement dû voir que je les avais un peu regardé. Pinçant alors mécaniquement mes lèvres, mes sourcils se haussèrent en entendant la jeune Phoebe se présenter.
-Monsieur Raccoon ?
Les sourcils froncés sans comprendre de qui la jeune blonde pouvait bien parler je saisis la poignée de main de la jeune femme, assez fermement, me présentant à mon tour.
-Lieutenant Fraser. Je ne suis pas sûr que vous puissiez nous aider, sauf si par miracle vous retrouvez les parents de la petite dans les minutes qui viennent. Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour cela. Profitez de votre concert Mademoiselle.
Ajoutais-je en donnant un petit coup de tête en direction du duo jolie rousse et petite fille.
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Accueil
« Les plages, si vous restez à distance des structures temporaires, vous offrirons peut-être plus d’espace » ses propos pourraient me sembler étrange si je n'étais pas dans une telle détresse au vus de la tournure de sa phrase des plus inhabituelle, néanmoins je ne le relevais pas en luttant contre mon corps et mon insensée panique « Je peux vous accompagner si vous le souhaitez » relevant de nouveau mon regard devant l'inconnue, un faible sourire de gratitude se dessina sur mon visage avant de lui répondre faiblement mais toujours aussi poliment « Si cela ne vous dérange pas... Je veux bien que vous m'y accompagniez » avant de la suivre doucement alors que cette dernière commençait à emboîter le pas en empruntant un chemin nous mettant un peu plus à l'égard de la foule ne cessant de s’épaissir à mesure que les heures s’égrainaient « Je me nomme Céleste Cuckoo, et vous? » me rendant soudainement compte de ma maladresse de ne pas m'être présentée dans les formes comme à mon habitude au vus de cette crise intense m'ayant comme paralysée. A mesure que nous avancions, nous semblions sortir de cette torpeur festive me mettant si mal à l'aise malgré le faîte que des passants et autres festivaliers ne cessaient de déambuler dans tous les sens tel un manège incessant. « Enchantée de vous connaître, votre prénom est original et très jolie » la complimentais-je avec sincérité. Une appellation provenant des étoiles dont la cosmologiste en moi ne pouvait qu'être enjouée au vus de cette poétique étymologie « Je m'appelle Jane Foster, mais vous pouvez m'appeler tout simplement Jane » me présentais-je enfin alors que nous arrivions non loin d'une des plages les moins peuplée. Prenant un grand bol d'air frais me permettant de recouvrer progressivement une respiration normale tandis que ma peau devenue pâle par la panique reprenait des couleurs « Merci beaucoup, cela me fait le plus grand bien ».
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![[Terminé] [Mini-Event] Summer Fest : Concert de charité - Page 4 C9lv](https://zupimages.net/up/23/45/c9lv.gif)
