« Allez Jane s'il te plaît, soit pas coincée c'est pour la bonne cause! » insista de plus belle Darcy en me suppliant presque de son air de chien battu, se mettant limite à genoux à côté de moi en me tendant les billets pour le festival qu'elle avait acheté il y a plusieurs semaines de cela dès leur sortie en faisant la queue toute la nuit pour être certaine d'en obtenir. Levant une énième fois les yeux au ciel, je me reconcentrais comme si ne rien n'était sur le discours que je préparais au vus d'une conférence au sein de mon ancienne Université. Ces derniers m'avaient contacté pour me faire part de leur désir d'intervenir au sein de la section astrophysique où j'avais fait mes études, donnant ainsi un cours bénévolement auprès de la nouvelle génération de scientifique. Touchée par leur démarche, j'avais accepté de m'y rendre, certes la fin d'année approchait à grand pas néanmoins le faîte de me retrouver à parler ainsi devant un auditorium amplis d'étudiants partageant la même passion que la mienne me faisait grandement plaisir. Depuis mon retour parmi les êtres vivants, après la décimation orchestrée par celui que tout le monde nommait à présent le Titan Fou, je m'étais évertuée à retrouver une vie plus ou moins normale et stable. Reprenant ainsi mes recherches, calculs et analyses sur divers champs toujours aussi stimulant intellectuellement, mais aussi les interventions et conférences lors de sommets scientifiques à travers le pays ainsi que dans les Facultés. Continuant donc à rédiger le sujet auquel je soumettrais ces jeunes gens pleins d'espoirs en tapant frénétiquement sur mon clavier, occultant presque la présence de ma meilleure amie aussi têtue que moi lorsque quelque chose lui tenait à cœur « En plus ça te fera du bien de changer un peu d'air! » argumenta-t-elle en pensant me faire changer d'avis. Originellement, ma colocataire aurait dû s'y rendre avec son petit-ami du moment, néanmoins leur relation pris aussi vite fin qu'elle n'avait commencé, la laissant donc sans personne d'autres avec qui se rendre à cet événement tentant de racheter les pertes matérielles et humaines engendrées par le tristement célèbre Jour des Héros « J'ai plus important à faire » lui répondis-je tout simplement avant que ses supplications ne se fassent trop intenses « Même si la démarche est altruiste, tu sais bien que je ne cours pas après ce genre de rassemblement » terminais-je alors que je vis une lueur mystérieuse et malicieuse traverser le regard de la jeune femme.
Nous y étions. Darcy avait redoublé d'ingéniosité pour m'y traîner malgré mes protestations. Lorsque cette dernière voulait quelque chose elle finissait par l'obtenir. Vêtue sobrement d'une chemise blanche légère - mon amie m'avait limite obligée à me maquiller et coiffer ainsi jugeant que mon apparence simple sans fioriture n'était absolument pas adaptée pour l'occasion - je ne me sentais absolument pas à l'aise. Tout cette foule s’agglutinant en une marée humaine à proximité des stands de nourriture et de jeux, se frayant un chemin près des différentes scènes où la musique vrombissait, déambulant par groupe en rigolant avec insouciance ou encore nageant sur la plage aménagée pour l'occasion. Non, je n'étais nullement dans mon élément et cela se voyait « Allez profite un peu, et promis à la fin de la journée je te rendrais tes notes si importantes » le chantage de cette dernière me fit une énième fois levé les yeux aux ciel. Prenant en otage mes recherches Ô combien précieuse sur la faille temporelle ayant eu lieu il y a une année de cela et dont il m'était ardue de trouver une véritable explication logique et mathématique, ma colocataire avait fait un coup de maître pour me forcer à lui faire plaisir. Tant de monde, une foule si intense me rappelant avec anxiété ce qui s'était déroulée un mois plus tôt. Une célébration tournant au cauchemar pour diverses interventions aux sombres ambitions, dévastant l'hommage aux vaillants héros et victimes, amenant dans leur sillage encore de malheur. J'avais été positionnée non loin des gradins et fut impactée par les diverses attaques me blessant mais ne m'empêchant nullement de venir en aide aux personnes dans le besoin dans un acte d'altruisme et de courage, bravant les dangers et les affrontements se déroulant sous mes yeux tétanisés et encore sous le choc à la suite de la révélation de l'imposture de Loki. « Ooh j'adore ce groupe! » scanda toute excitée Darcy avant de filer à l'anglaise en direction d'une des scènes, me laissant seule statique dans un environnement qui n'était guère le mien.
Summer Fest : Concert de charitéMini-event Rocket laissa parler Daisy mais soupira légèrement avant de lever les yeux au ciel. Profiter des moments de gaieté et d'insouciance ? L'insouciance, Rocket l'avait perdu depuis un certain temps maintenant, mais il faisait tout son possible pour que Groot ne perde pas la sienne, même si cela impliquait de se rendre a contre coeur a un festival groulllant de civils et habillé de façon ridicule pour le seul plaisir de la plante verte. Et Daisy, suivait elle vraiment ses propres conseils ?
"Ca te vas bien de dire ça. C'est quand la dernière fois que tu as décrocher déjà ? On a tout les deux une dent contre Hydra, mais moi je n'oublie pas de vivre. C'est juste que je ne me sent pas à ma place ici, au milieu des civils."
Il tourna son regard vers la foule qui se pressait au stands et devant les différentes scènes:
"D'après toi, combien de ces gens nous tiennent pour responsable des événements du 12 mai, parce qu'on a pas réussit à tenir tête aux vilains, nous les héros ?"
Si Groot semblait se réjouir de cette journée festive, Rocket lui ne parvenait pas a se défaire de sa mine sombre. Il fut malgré tout satisfait de voire que Daisy acceptait l'invitation de l'arbuste, qui lui confia aussitôt sa peluche pour aller s'amuser avec la jeune femme. Si de son côté Daisy faisait la pitre, on ne pouvait pas nier les talents de Groot pour la danse. En effet, la plante verte était clairement dans son élément, parvenant même a faire sourire un peu Rocket, mais celui-ci ne se sentait pas le cœur de les accompagner. Il n'eu pas besoin de chercher très loin pour trouver une excuse, il se contenta de montrer la peluche qu'il tenait dans ses bras:
" Je peux pas, je suis de garde"
Il lâcha un petit ricanements, se laissant presque gagner par l'allégresse du moment, mais Daisy finit par se stopper net dans sa danse, attirant par la même occasion le regard déçue de Groot. Rocket comprit que les affaire reprenaient pour l'agent du Shield.
"Tu disait quoi déjà ? Il faut Profiter des moments de gaieté et d'insouciance ? Et bien tu en aura profiter trois minutes, c'est un bon début. Je pense qu'on va te laisser retourner à ton poste avant que tu te fasse rappeler à l'ordre"
Sur ses mots, il se leva et rendit sa peluche à Groot avant de s'adresser à ce dernier:
"Aller viens, on finit de faire le tour et on y va. On est pas à notre place ici"
Groot le suivit docilement et Rocket salua Daisy avant de s'éloigner, pensant que celle ci avait mieux à faire que se trémousser aux côtés de l'arbuste comme à l'époque. Voyant la mine triste de ce dernier, il lui dit d'un ton compatissant:
"Groot, Les choses ne peuvent pas toujours être comme dans nos bons souvenirs. Les personnes changent avec le temps, et on ne peut rien y faire. Nous reverrons Daisy une autre fois, lorsqu'elle ne sera pas en service, d'accord?"
Et les deux s'eloignèrent en restant côte à côte ️ 2981 12289 0
On est en retard. On est habituées. On se presse. On a mis un peu moins d’une heure à arriver depuis Manhattan, avec la majorité du temps passée dans le trafic routier de Brooklyn, mais, une fois le pont Verrazano-Narrows franchit, on n’avait plus qu’à suivre la plage. Et le bruit. Celui du monde présent. Celui des musiciens présents. Celui du concert. C’est notre premier concert. On n’a jamais eu le temps pour ce genre de choses. Ni même l’intérêt. Après notre sortie du World, on s’est adaptées plus qu’on n'a construit. Trouver une place, s’épanouir dans celle-ci, l’utiliser pour atteindre notre objectif. Trois années en Angleterre pour décrocher un diplôme permettant d’avoir un visa de travail aux USA, chose aisée à obtenir du fait de la décimation survenue un an avant le début de nos études. Une année à poursuivre les fruits de notre formation, continuant d’aider et d’accompagner, tout en préparant les concours pour entrer au SHIELD. Une année interrompue par l’inversement de la décimation et le retour de ses victimes. On a voulu retourner en Angleterre à la recherche de nos sœurs, cependant c’était se condamner à perdre nos emplois trop tôt et, conséquemment, condamner nos chances d’accomplir notre objectif. On a renoncé, délayant nos retrouvailles en considérant que le SHIELD saurait nous aider dans cette recherche. Finalement, à un mois de la fin prévue de nos contrats civils, on a appris pour la réouverture de l’Institution Xavier. On s’est laissées déborder et on tente donc d’accomplir tout à la fois par répartition des tâches : on va finir nos tâches professionnelles comme il se doit puis l’une s’occupera de poursuivre la gestion d’une éventuelle tentative des concours tandis qu’une autre se chargera de la rédaction des CV pour l’Institut et que la troisième tentera de trouver de nouveaux postes dans l’optique où les deux autres pistes échouent. On est en retard. On est habituées. On se presse.
Céleste trouve la musique trop forte. Phoebe trouve la population trop présente. Mindee trouve que c’est un concert. La première s’inquiète que la musique ne fasse perdre quelques précieuses secondes en cas de détection de problème. La seconde se dit que toute évacuation sera facilitée par les parkings et les terrains de jeu ou de softball, si l’accès à la promenade ne coince pas. La troisième se dit que c’est un gros concert. C’est impressionnant d’avoir osé organiser un concert commémoratif après un mois. C’est impressionnant d’avoir voulu organiser un concert commémoratif après un mois. C’est impressionnant d’avoir réussi à organiser un concert commémoratif en un mois. Un mois, c’est peut-être un peu court. Un mois, c’est un peu court. Un mois, c’est vachement court… niveau logistique !
On se doute que le Summer Fest était déjà prévu et que le concert a été reconverti en concert de charité plus que préparé. On se doute que la sécurité a été maximisée après les événements du mois dernier, pour le Jour des Héros. On se doute également que de nombreux héros et autres surhumains sont présents sur place, aujourd’hui, afin de parer à une nouvelle tragédie. C’est notre cas et cela explique le laisser-aller de nos tenues : t-shirts rouges à manches longues, jeans et nos baskets de jogging ; les seules qu’on regrettera un temps soit peu si elles viennent à tomber au champ d’honneur. Histoire de s’épargner les conséquences du zénith brûlant, on a accompagné le tartinage de crème solaire fait en cours de route de lunettes de soleil aux verres suffisamment larges pour accompagner la descente de notre nez. De quoi dissimuler d’éventuelles brillances oculaires à quiconque ne fait pas vraiment attention.
Notre style est quelconque, au pire. Notre style est négligé, au mieux. Notre style est indigne de nous, en somme. Il ne faut pas voir le verre à moitié vide, selon Céleste. Il ne faut pas voir le verre à moitié plein, selon Phoebe. Il ne faut pas se déshydrater, selon Mindee. C’est vrai. C’est pas faux. C’est parfait. Céleste ne se propose pas. Mindee est plus proche. Mindee se propose.
On est d’accord. La plage nous semble large d’une cinquantaine de mètres, peut-être un peu plus, et regroupe les stands ainsi que, sur l’eau, les structures qui doivent pouvoir servir de radeau de sauvetage ou de cibles de lancer. La promenade Franklin D Roosevelt qui longe l’étendue de sable doit être épaisse d’une demi-douzaine de mètres supplémentaire. Toutes deux sont longues de plusieurs centaines de mètres, heureusement la foule se concentre au plus proche des estrades et des tribunes installées pour l’occasion ; quoique "heureusement", cela soit discutable. Celle d’entre nous la plus à l’est, sur la plage, s’aventure dans le sable à la recherche d’un vendeur de boisson ayant la bonne idée de proposer des bouteilles d’eau plate, simples, basiques mais réellement rafraîchissantes… au prix d’un soda, évidemment. Celle du centre, sur la promenade, s’accorde un instant pour faciliter cette recherche de son point de mire avant d’en revenir avec recule sur la foule dans laquelle celle la plus à l’ouest progresse.
Céleste signale que des secouristes patrouillent dans la foule, en apercevant deux non loin d’elle. Phoebe signale que des super-héros patrouillent également, en apercevant deux non loin d’elle. Mindee signale que des voleurs sont installés dans les petites cabanes sur toute la plage ! Il ne semble pas y avoir d’autre système de sécurité, les agents sont surement en civil. Il ne semble pas y avoir de figure majeure des Avengers, les héros sont en civil. Il ne semble pas y avoir moins cher alors il faudra répartir de nouveau les dollars papiers que l’on a emportés.
L’une de nous continue d’avancer dans la foule en détaillant celle-ci. L’autre entreprend d’aller à la rencontre des héros qui s’éloignent de celle-ci. La dernière quitte le stand de boisson avec une petite bouteille dans chaque main. La première croise une trentenaire un peu plus petite que nous et dont l’aisance au sein d’une foule laissait envisager un malaise prochain. La seconde tâche de décrypter les expressions de ses futurs interlocuteurs. La troisième continue de se diriger vers les autres.
« Bonjour, commence l’une à l’intention de la trentenaire, j’espère ne pas vous déranger. Cependant, vous sentez-vous bien ?
- Bonjour, commence l’autre à l’intention des Gardiens de la Galaxie, j’espère ne pas vous déranger. Seriez-vous disponible pour parler ? »
L'amitié est un sentiment fort et profond capable de nous emmener à faire de nombreuses et sacrifices pour l'être ou les êtres possédant notre pleine confiance. Longtemps solitaire et dépourvue de camarade durant ma plus tendre enfance, me sentant différente et à part des autres gamins de mon âge, ce ne fut qu'à l'âge adulte que je pu réellement expérimentée ce qui semblait être au début à mes yeux qu'une simple utopie. Me liant avec des personnes comptant à présent grandement dans ma vie, que je considérais comme des membres d'une famille dont j'ai toujours été dépourvue. Mon équipe au sein du SHIELD mais surtout ceux se surnommant les Gardiens de la Galaxie. Une rencontre intersidérale aussi loufoque que bénéfique alors que j'avais manqué de peu de mourir dans la solitude glaciale de l'espace et que notre vaisseau avait été grandement endommagée dans nos nombreuses tentatives de fuite pour semer les Kree nous pourchassant. Certes, lors de ce festival seul Rocket et Groot étaient présents, néanmoins ma profonde affection pour ces deniers m'avait poussé à venir à leur rencontre et parler avec une certaine décontraction comme si nous nous étions quitté la veille alors que j'avais littéralement passer ces cinq derniers jours dans un lit d'hôpital. Nous éloignant des curieux et du monde grouillant, nous nous étions tous les trois installés non loin des plages alors que le raton-laveur semblait être en proie à ses démons intérieurs « Ça te vas bien de dire ça. C'est quand la dernière fois que tu as décrocher déjà? On a tout les deux une dent contre Hydra, mais moi je n'oublie pas de vivre. C'est juste que je ne me sent pas à ma place ici, au milieu des civils » prêchant pour une paroisse à laquelle je n'appartenais nullement dans le but altruiste de tenter au mieux de lui remonter le moral, je devais bien avouer être très mal placée pour conseiller de profiter de la vie et de l'insouciance du moment présent « Fais ce que je dis et pas ce que je fais » dis-je avec un certain sarcasme, car oui Rocket n'avais pas tord, mon emploi au sein du SHIELD ainsi que mon implication envers mes missions et nombreuses traques me faisaient passer à côté de la vie elle-même alors que j'entamais très prochainement la trentaine. Mis à part courir après des criminels, me battre pour la paix et découvrir les fragments horrifiques de mon passé, je n'avais guère eu le temps de construire quelque chose de réellement stable « D'après toi, combien de ces gens nous tiennent pour responsable des événements du 12 mai, parce qu'on a pas réussit à tenir tête aux vilains, nous les héros? » son pessimiste me souleva légèrement le cœur, faisant une moue trahissant mon inquiétude quant aux heures sombres s'annonçant devant nous, je ne pu m'empêcher de déclarer « Vous n'êtes pas responsables, et quiconque n'est pas de mon avis aura à faire à moi. Vous êtes de véritables héros quoi que l'on en dise, même si cette couronne et cet honneur est parfois bien lourd à porter ».
Alors que je tentais de remonter au mieux le moral de Rocket, ce fut Groot qui nous coupa dans notre conversation m'invitant avec son innocence des plus adorables et désarmante à venir danser à ses côtés. Laissant mes mouvements des plus hasardeux prendre le dessus, me mouvant avec maladresse frôlant avec le ridicule, je n'en avais que faire et profiter de gesticuler dans tous les sens aux côtés de l'arbuste bien plus élégant et doué que moi sous nos rires. Tentant de faire venir notre comparse dans notre danse des plus effréné, ce dernier refusa poliment mais avec humour « Je peux pas, je suis de garde » en montrant la peluche Sonic alors que nous éclations de nouveau de rire. Profitant de ces instants si rare, je fus néanmoins ramener à la réalité de ma mission de par une communication émanant d'un agent non loin d'une dénommée Helaris, ce qui me stoppa net dans mon mouvement malgré la mine interrogatrice de Groot, ne passant nullement inaperçue aux yeux de Rocket « Tu disais quoi déjà? Il faut profiter des moments de gaieté et d'insouciance? Et bien tu en aura profiter trois minutes, c'est un bon début. Je pense qu'on va te laisser retourner à ton poste avant que tu te fasse rappeler à l'ordre » alors que ce dernier se levait et rendait le peluche à l'arbuste, je n'entendis guère ses autres propos de par un nouveau débriefe de l'agent Mackenzie dans mon oreillette néanmoins avant que mes chers amis ne me tournent le dos, je ne pus m'empêcher de déposer un baiser sur la joue de Groot et lancer un sourire des plus sincères et navrée à Rocket « Désolée... Je me rattraperais en venant vous voir prochainement au Milano promis! » déclarais-je avant que ces derniers ne rebroussent chemin et que je me retrouve de nouveau seule au milieu des festivaliers s'en donnant à cœur joie. Reprenant mon sérieux, je décidais de conserver un œil attentif sur celle que je soupçonnais être la Louve Géante d'Asgard sans pour autant m'approcher d'elle. Me faufilant et frayant un chemin dans la masse agglutinant pour passer inaperçue, je bousculais une inconnue blonde dans la tenue laissait penser à une légère erreur de calcul vestimentaire, à moins que cela soit un style particulier ou à la mode? Je ne serais dire, étant plutôt du genre à me vêtir avec simplicité dans un style mêlant un peu de rock, masculin et vintage « Vraiment désolée » m'excusais-je sincèrement alors que le foule commençait à s'intensifier au vus du nouveau groupe faisant son entrée sur un des nombreuses scènes. J'adorais ce qu'ils faisaient, néanmoins j'étais en mission et donc les distractions n'étaient guère les bienvenues.
Parents, enfants, jeunes adultes, personnes du troisième âge, adolescents, groupe d'étudiants profitant de la saison estivale approchant à grand pas. Tous se mélangeaient et se muaient dans une marée humaine aussi diverse que riche en ethnicité. En ce jour, peu importait que l'on soit aisé ou dans le besoin, que l'on soit un simple humain aussi fragile et mortel que notre vie éphémère nous offrait, que l'on soit mutant ou détenteurs de pouvoirs aussi grands et puissants dont l'imagination quant à leur nature serait bien faible face à tant de possibilité. Les différences n'avaient guère lieu d'être et semblaient faire la force de tous. D'un regard extérieur, ce festival pourrait être sans aucun doute emprunt d'une certaine poésie si la résultante était de récolter des fonds pour les victimes, pertes humaines beaucoup trop lourde et grande à la suite du Jour des Héros. L'argent qui sera dépensé servira à aider les familles portant encore le deuil de leurs membres. Une empathie des plus sincères de la part des hautes sphères gouvernant New-York tentant au mieux de rattraper des dégâts causés par l'émergence de ces êtres malveillants faisant planer une obscurité naissante dans le ciel dégagé nous surplombant. Silencieuse, j'observais sans y participer cette effervescence grandissante me faisant face et où je ne me sentais nullement à ma place, telle une intrus. J'avais toujours grandis entourée de nombreux scientifiques, hommes et femmes de sciences beaucoup plus âgé que moi, alimentant ma passion grandissante pour les secrets du cosmos, me poussant involontairement à m'exclure socialement des enfants de mon âge dont les préoccupations me semblaient futiles. Une enfance inhabituelle, un quotient intellectuel plus élevé que la normal m'amenant à une certaine forme de solitude dans le cadre de mes études, ne profitant donc nullement des fêtes et autre soirées se déroulant parfois juste sous mon nez. L'on pourrait me penser coincée voir froide aux premiers abords, néanmoins ce n'était nullement le cas, j'avais juste grandis et mûris beaucoup trop vite et me montrais d'une maladresse des plus parfaite lorsque je ne maîtrisais absolument pas mon environnement, comme c'était le cas actuellement.
« Maudit sois-tu Darcy » grommelais-je alors que cette dernière m'ayant fait un chantage des plus sournois pour me faire venir malgré mes protestations disparaissait de mon champ de vision, se mêlant aux autres se ruant vers la scène où un nouveau groupe dont j'ignorais tout semblait prêt à jouer. Certes, la musique quoi que trop forte était entraînante je devais bien l'admettre, mais cela ne m'empêchais guère de sentir un certain malaise grandissant en mon sein. Peut-être devrais-je faire volte-face et rentrer dans notre appartement? Oui, cela serait beaucoup plus sage, je pourrais même profiter de l'absence de ma meilleure amie pour retourner et fouiller tous les endroits où cette dernière aurait pu cacher mes si précieuses et inestimables recherches. M'apprêtant à faire demi-tour, je me souvins soudainement que les clés de ma voiture étaient détenues dans la poche de ma colocataire. A croire que mon ancienne stagiaire avait pensé à tout pour m'obliger à rester. Tentant vainement de l'apercevoir parmi cette marée humaine ne cessant de grandir à mesure que les minutes défilaient, je renonçais rapidement à partir à sa recherche, préférant rester aussi statique qu'une statue de cire. Ma position se trouvait légèrement en retrait des passages incessant des festivaliers, même si il arrivait que certains pris d'une certaine euphorie me frôlent sans pour autant faire attention. Sentant de plus en plus mon souffle se faire court de part mon malaise prenant progressivement possession de moi, une voix inconnue me tira légèrement de ma détresse « Bonjour, j’espère ne pas vous déranger. Cependant, vous sentez-vous bien? » relevant mon regard vers la jeune femme m'adressant la parole, je me rendis compte que j'avais inconsciemment déposée ma main sur son avant-bras comme pour me soutenir « Bonjour... » articulais-je difficilement alors que j’essayais de recouvrer une respiration normale « Merci pour votre sollicitude » le remerciais-je alors que son visage angélique me faisait face « Une petite crise de panique causée par une agoraphobie ponctuelle » expliquais-je en semblant chercher mes mots avec maladresse. Oui, loin de mon environnement habituel j'étais aussi perdue et démunis que quiconque.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Jane Foster le Ven 26 Nov - 23:34, édité 1 fois
Event “Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots.”
L'agitation était toujours importante au Festival. Même si les stands de nourritures étaient assez distants de la scène, le brouhaha musical y parvenait sans mal. C'était à croire que les musiciens cherchaient à être entendus dans tout New-York. Toutes les oreilles n'étaient cependant pas forcément réceptives à ce genre de symphonie. C'était le cas de la Louve, mais cette dernière était des plus occupée avec sa ribambelle de saucisses grillées. Le fumet qui en émanait s'exprima encore davantage lorsque Fenris croqua dans la première. Elle devait bien reconnaitre cela aux Midgardiens, ils savaient accommoder la viande, lui donner différentes formes, adapter sa cuisson et sublimer son goût par l'ajout de quelques ingrédients. Cela changeait radicalement des carcasses crues. Savourant en fermant les yeux, elle dévora les suivantes avec appétit.
Néanmoins, alors que la Louve s'apprêtait à extraire la dernière de ces douceurs fumées de sa barquette pour la mettre en bouche, un mouvement de foule se forma en direction de la scène, un groupe des plus célèbres s'apprêtant à perpétuer le vacarme ambiant. Son attention fixée sur sa nourriture, Helaris ne perçut que trop tard l'agitation. Si, solidement campée sur ses positions, elle ne bougea pas d'un pouce malgré les chocs répétés dans son dos, ce ne fut pas le cas de sa barquette contenant sa dernière saucisse grillée. La pauvre charcuterie se retrouva projetée dans les airs, sous le regard médusé de la Louve et après quelques rebonds, s'écrasa sur le sol. Uniquement souillée de quelques grains de sable, elle laissa un maigre espoir de dégustation après un nettoyage sommaire. Mais cette espérance fut réduite à néant lorsque plusieurs chaussures vinrent l'écraser impitoyablement, la déchiquetant en plusieurs morceaux informes.
Ayant suivi avec effroi toute la scène, Fenris demeura immobile, le regard fixé sur les restes de sa précieuse douceur fumée. Alors que le brouhaha reprenait, la Louve écrasa sa barquette entre ses doigts. Son visage se ferma et ses traits devinrent de plus en plus durs. Toutefois, c'est à travers ses yeux que Helaris exprima le plus son désappointement. Ses prunelles émeraude se redressèrent pour fixer la populace Midgardienne avec une intensité prédatrice. Mentalement, la Louve se voyait déjà écraser, déchiqueter ces vermisseaux humains, les traiter avec la même déférence qu'ils avaient traité sa précieuse saucisse fumée.
Toutefois, n'ayant pas oublié la présence probable de Gardiens dans la zone, Fenris promena son regard sur les alentours, espérant en apercevoir un. Analysant de sa vue perçante les différentes silhouettes, elle se figea brusquement sur un homme qui avait également le regard fixé sur elle. Ce dernier se détourna, mais la Louve persista ne le quittant pas des yeux. Le Midgardien sembla s'intéresser à autre chose avant de jeter à nouveau un coup d’œil rapide dans sa direction. Un sourire mauvais se dessina lentement sur le visage de Helaris. Ainsi quelqu'un l'avait à l’œil. S'agissait-il du service de sécurité en civil ? Possible. Elle avait détruit le nez d'un jeune insolent il y a quelques minutes et personne n'était venu le lui reprocher. Était-ce encore un dragueur qui n'osait cette fois pas s'approcher ? Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir.
Toujours le regard fixé sur le Midgardien, Fenris se dirigea vers lui d'un pas assuré, écartant sans gêne quiconque se trouvait sur son chemin. Quand le Fléau des 9 Royaumes avait une proie. Rien ne pouvait l'en détourner.
A nouveau je marchais en direction de la rousse qui semblait avoir terminé de soigner le jeune dragueur qui, s’en souviendrait pour longtemps. Marchant dans le sable à une bonne allure, ne souffrant aucunement de cette tâche physique importante en raison du poids de mon bardage sur le dos, j’hochais la tête positivement en posant mon index sur mon nez pour venir replacer correctement mes lunettes de soleil.
-Plus que dure … Si tu veux mon avis elle n’est pas vraiment humaine …
Dis-je en haussant les épaules, ma tête se tournant machinalement vers le ciel. Encore si bleu, et ce soleil, brulant pour un mois de juin.
-Ça doit être un genre d’alien ou je ne sais pas quoi. Elle parlait bizarrement. Un peu tu sais en mode Tarzan et Jane. Moi fille battre homme. Homme pleurer beaucoup. Enfin elle n’a pas dit ça mais tu vois le genre ? Et puis ces yeux aussi ils sont d’une couleur assez intense.
Oui, oui en peu de temps j’avais assez bien observé la jeune femme que j’étais allé secourir mais qui visiblement n’avait nullement besoin d’aide et se portait comme un charme. Elle me l’avait d’ailleurs aisément fait remarquer.
-Et pour la technique effectivement, heureusement que ce n’est pas mon genre de femme !
Les mauvaises langues auraient dit et je les entendais d’ici « Mais toutes les femmes sont ton genre Samuel ! ». Mais non ce n’était pas forcément vrai, bon un peu mais j’avais quand même des préférences, aussi bien physique que mentale. Donnant un petit coup de tête vers la direction du jeune homme je demandais à l’infirmière :
-Et comment va Casanova ?
Un fin sourire s’étira sur mes lèvres. Bien évidemment je me moquais de lui, mais dans un sens il valait mieux que son visage ait pris le coup plutôt que son entre jambe à mon sens. Un nez ça se répare plus facilement qu’autre chose. Enfin c’était mon point de vue personnel. Je fus d’ailleurs soudainement pris d’une douleur à l’entrejambe rien qu’en imaginant la violence du coup… A la puissance du cerveau c’était fou quand même !
Des cris attirèrent mon attention rapidement cependant, tournant la tête à la recherche de la source, je fus soulagé en un sens de voir que ce n’était que des fans hystériques qui se déplaçaient vers la scène, en revanche les mouvements de foule … C’était moins sympa..
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Samuel revenait vers elle, et si elle en croyait les regards dérobés, et les gloussements de certaines filles agglutinées sur des serviettes de plages à son passage, elle n’était pas la seule à se faire la réflexion qu’il était l’archétype du pompier qui fait fantasmer les midinettes. Ah, le pouvoir érotique de l’uniforme. Elle sourit quand il commença à lui relater sa rencontre avec l’agresseuse. Visiblement, elle, elle n’avait pas été particulièrement sensible à son charme.
Elle doutait que son binôme n’ai fait une tentative d’approche, elle ne le connaissait pas depuis longtemps, mais il semblait être très pro, pas le genre à mélanger travail et plaisir, mais elle eut l’impression de sentir dans son ton l’ombre d’une surprise déçue. Il ne devait pas voir l’habitude de ne pas au moins allumer une petite lueur d’intérêt dans le regard des femmes qu’il abordait.
Comme s’il avait devinait le cours des pensé de l’infirmière, il fit un mouvement vers le brancard transportant la victime que les ambulancier transportait vers leur véhicule, lui demandant des nouvelle d’un ton légèrement moqueur.
« Casanova survivra. Ce qui a le plus souffert dans cette histoire c’est son amour propre. Il faut espérer que ça lui servira de leçon, et qu’il apprendra à aborder les filles de façon plus délicates. » répondit-elle avec un petit rire, en passant sa main sur son front pour en chasser les cheveux qui s’y était collés à cause de la chaleur.
Elle n’aimait pas porter de casquettes, mais elle allait devoir s’y résoudre. C’était à croire que sa chevelure couleur de flammes attirait la chaleurs. Elle détacha l’accessoire de la sangle de son sac à dos et l’enfila, prenant soin de faire passer sa queue de cheval dans l’orifice élastiqué à l’arrière. Pendant ce temps, Samuel observait leur environnement, surveillant les éventuels incidents qui nécessiteraient leur intervention. Son visage se crispa un peu lorsque des cris hystériques se firent entendre.
Azilys suivit son regard et fit la grimace à son tour. C’était probablement l’une des situation les plus a risques dans ce genre de festivité. Les mouvements de foules. C’était presque terrifiant de voir comment des personnes au demeurant charmante et bien élevée pouvait se transformés en furies prêtes à tout piétiner sur leur passage quand elle se retrouvait dans un groupe important. C’était comme si la responsabilité individuelle, les valeurs se diluaient dans une inconscience collective.
« On devrait peut être s’avancer vers la scène. Il risque d’y avoir quelques bobos si les gens continues à se bousculer de la sorte. » dit-elle d’un ton professionnel, d’où était absente toute trace d’humour.
Perdue dans la foule ne cessant de prendre de l'ampleur et tentant de s'avancer au plus proche de la scène pour acclamer leurs idoles prêts à faire vrombir les décibels. Tous les coups étaient permis, bousculades, mouvements de bras et de jambes pour déstabiliser autrui et grappiller une place plus avancée de quelques centimètres dans l'espoir de voir un peu ce qui se déroulait et hurler leurs admiration en chantant d'une façon des plus mauvaises les paroles en chœur et en rythme. Faisant en sorte de conserver une certaine contenance et de ne pas me faire écraser par les civils insouciants dont le civisme et savoir-vivre avaient quittés les esprits pour laisser place au chacun pour soi, je réussis à m’extraire légèrement grâce à ma petite taille me permettant de se faufiler telle une anguille entre les corps déchaînés. Avec cette effervescence non contrôlée, il était certain que les services d'urgences, pompiers et professionnels de santé auront du pain sur la planche! Certes, je me souciais aussi de la sécurité mais pour une autre raison, une telle concentration de personnes innocentes pourrait attirer l'attention d'un être malveillant souhaitant faire le plus de dégâts. C'était donc pour cela que j'avais fait en sorte de me dégager suffisamment des festivaliers pour ne plus être au cœur de l'action mais pas totalement afin de conserver un œil des plus attentifs sur la situation. Le premier morceau débuta, j'adore! Si seulement je n'étais pas en mission d'infiltration, il était évident que je serais assise sur les épaules d'un parfait inconnu en train de hurler à m'en casser la voix. L'insouciance de l'instant et de l'existence étaient des notions à présent bien lointaines dans mon esprit, passant à côté d'une vie normale pour être une agent dévouée au SHIELD ainsi qu'à la paix régnant sur Terre, le bras armé dans l'ombre. « Johnson au rapport, vous avez des nouvelles de la dénommée Helaris? » redevenant professionnelle, j'établis de nouveau le contact avec mes coéquipiers de la journée en espérant entendre que celle dont je soupçonnais grandement être le Fléau des Neuf Royaumes représenté dans la mythologie nordique, reste aussi impassible et sage qu'elle le fut ces dernières heures. Enfin plus au moins, espérant ne pas voir mes soupçons se confirmer en tombant nez à nez avec une louve géante. Chacun étaient bien positionnés afin d'avoir une vue panoramique sur le festival et ne rater aucune potentielle menace, néanmoins au vus de leurs propos ces derniers semblaient l'avoir perdus dans leurs champs de vision à la suite de cet attroupement. Super... Alors que je me rendais non loin de la dernière position signalée de la jeune femme, la voix de l'agent Mackenzie résonna dans mon oreillette « Je l'es en visuel » soulagée, je laissais sortir tout l'air que j'avais inconsciemment bloqué dans mes poumons pour respirer un bon coup.
Perdre un éventuel danger de cet ampleur, il est évident que cette fois-ci Hill ne me le pardonnerai pas. Me déplaçant avec désinvolture comme toutes les personnes présentes à cet événements, les propos de mon coéquipier me tétanisèrent « Ses yeux... C'est normal qu'ils prennent une couleur aussi... spéciale? » attends, quoi? Et merde, non, non pas ça, pas en plein milieu d'un tel rassemblement! Nous devions éteindre les braises avant que ces dernières ne se transforment en un incendie des plus ardents et dévastateur! Accélérant le pas afin de tenter de me mettre à la hauteur de la jeune femme très peu habillé afin de constater par moi-même les dires de l'agent de terrain, ce dernier renchérit « Elle vient à ma hauteur » mon cœur loupa un battement, je n'avais plus le temps de réfléchir, il fallait que j'agisse! Certes je n'étais pas la seule dépêchée sur place, néanmoins au vus de ma localisation des plus proches et de mon grade élevé, Mackenzie était sous ma responsabilité. Je ne souhaitais nullement avoir de nouveau un agent blessé voir tué sous mes ordres. Pressant le pas, je me mise à courir en zigzaguant entre les badauds semblant beaucoup trop occupés pour se préoccuper de ma folle course. Mon regard accrochée sur Helaris qui commençait progressivement à atteindre sa cible, et avant même qu'elle ne puisse lui adresser ne serais-ce qu'un mot, je réussis à apparaître aux côtés de mon collègue. Légèrement essoufflée mais pas assez pour sembler suspecte, je mis instinctivement ma main gauche dans la sienne, laissant glisser la droite sur son torse musclé par les entraînements avant de déposer un baiser sur sa joue « Chéri, je t'ai cherché partout! On a dû se perdre avec toute cette foule! » m’exclamais-je d'une voix à la fois mielleuse et innocente alors que je serrai mon emprise discrètement afin de lui demander de me suivre, les enjeux étaient trop importants « Je te cherchais justement mon amour » bien, un simulacre de couple des plus banales alors que j'entendais dans mon oreillette certains glousser comme des ados en chaleur « Salut! Tu ne me présentes pas ton amie? » terminais-je d'un sourire des plus lumineux en faisant face à l'éventuelle Fenris se tenant proche de nous. Daisy ou comment se jeter dans la gueule du loup.
Summer Fest : Concert de charitéMini-event Rocket essayait par toit les moyens de réconforter Groot, et finalement, le meilleur de tous avait été l'achat d'une crème glacée qui avait fait un "lot de consolation" assez satisfaisant pour que la plante verte abandonné sa mine déconfite suite au départ précipité de Daisy.
Heureux de ne pas avoir à ramasser son ami à la petite cuillère, Rocket prenait le chemin du retour, mais il fut rapidement interpellé par une autre demoiselle. Une admiratrice ? Si c'était le cas, il en aurait eu deux aujourd'hui, ce qui était pour le moins inhabituel pour le petit gardien à fourrure
"Oui, qu'est-ce qu'on peux faire pour vous ?"
Il espérait tout de même que ce n'était pas un de leurs journalistes civils qui voudrait lui tirer les vers du nez par rapport au jour des héros et si c'était le cas, Rocket comptait bien l'envoyer promener à la moindre question qui le mettrait, lui et les Avengers dans l'embarras. Il écouta donc se que la jeune femme s'apprêtait à lui dire, avec Groot près de lui, en soutien, qui se délectait de sa glace, toit en suivant Daisy du regard, quand celle ci apparaissait dans son champ de vision ️ 2981 12289 0[
Accueil
Nous y étions. Darcy avait redoublé d'ingéniosité pour m'y traîner malgré mes protestations. Lorsque cette dernière voulait quelque chose elle finissait par l'obtenir. Vêtue sobrement d'une chemise blanche légère - mon amie m'avait limite obligée à me maquiller et coiffer ainsi jugeant que mon apparence simple sans fioriture n'était absolument pas adaptée pour l'occasion - je ne me sentais absolument pas à l'aise. Tout cette foule s’agglutinant en une marée humaine à proximité des stands de nourriture et de jeux, se frayant un chemin près des différentes scènes où la musique vrombissait, déambulant par groupe en rigolant avec insouciance ou encore nageant sur la plage aménagée pour l'occasion. Non, je n'étais nullement dans mon élément et cela se voyait « Allez profite un peu, et promis à la fin de la journée je te rendrais tes notes si importantes » le chantage de cette dernière me fit une énième fois levé les yeux aux ciel. Prenant en otage mes recherches Ô combien précieuse sur la faille temporelle ayant eu lieu il y a une année de cela et dont il m'était ardue de trouver une véritable explication logique et mathématique, ma colocataire avait fait un coup de maître pour me forcer à lui faire plaisir. Tant de monde, une foule si intense me rappelant avec anxiété ce qui s'était déroulée un mois plus tôt. Une célébration tournant au cauchemar pour diverses interventions aux sombres ambitions, dévastant l'hommage aux vaillants héros et victimes, amenant dans leur sillage encore de malheur. J'avais été positionnée non loin des gradins et fut impactée par les diverses attaques me blessant mais ne m'empêchant nullement de venir en aide aux personnes dans le besoin dans un acte d'altruisme et de courage, bravant les dangers et les affrontements se déroulant sous mes yeux tétanisés et encore sous le choc à la suite de la révélation de l'imposture de Loki. « Ooh j'adore ce groupe! » scanda toute excitée Darcy avant de filer à l'anglaise en direction d'une des scènes, me laissant seule statique dans un environnement qui n'était guère le mien.
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