Il fait beau, il fait chaud: le SummerFest commence sous les meilleures conditions. Pour ce festival annuel, la journée d'ouverture a été légèrement modifiée ces derniers jours pour organiser un concert de charité.
Événement très répandu en Amérique du Nord, les concerts et autres festivités de charité sont là avant tout pour soutenir des victimes d'une catastrophe passée ou dans le cas présent d'une attaque de super vilains qui ont fait des dégâts matériels et humains.
Si le but premier est de profiter de la vie, de s'amuser et de faire un pied de nez aux méchants potentiels, il y a tout de même un but secondaire qui est de collecter des fonds. Ce sont dans l'une de ses deux optiques que vous vous rendez au SummerFest en ce samedi 15 Juin 2024, il est 14h30 de l'après-midi, les concerts ont déjà commencé. Vous pouvez soit arriver maintenant, soit être arrivé plus tôt.
Vous avez pu voir des affiches de l’évènement à travers tout New-York depuis quelques jours.
Il y a également des flyers avec le programme de la journée pour vous donner une idée des artistes que vous allez entendre.
En tout cas, la température est de 28 degrés, le soleil frappe fort mais une légère brise adoucit un peu la chaleur. Il y a le concert sur une estrade avec une partie tribune pour les places assises mais vous pouvez également être sur la plage et écouter la musique debout devant la scène ou bien sur une serviette ou même encore dans l'eau.
Des structures gonflables ont été installées dans l'eau pour profiter encore plus et sur la plage il y a un bon nombre dd vendeurs de goodies dans des petites cabanes mais également tout ce qu'il faut pour se restaurer.
En bref, un événement estival comme on les aime alors amusez-vous et profitez de l'instant présent.
Le concert de charité était enfin arrivé, événement organisé par la ville pour fêter l'arrivée imminente des jours ensoleillée de l'été, remonter le moral des new-yorkais mais surtout et avant tout rendre hommage aux victimes innocentes de ce tragique Jour des Héros, nombreux étaient encore ceux pensant leurs plaies de ce jour funeste toujours voiler du drap de la mort, beaucoup avaient perdus des proches, les pleurant encore. Un événement qui se voulait joyeux et fédérateur transformé en zone de guerre par la faute de la Sorcière Sombre ainsi que d'autres. Un événement auquel je n'avais été nullement présente et que je regrettais amèrement, peut-être que si j'avais été là il n'y aurait pas eu autant de morts... Je l'ignorais, néanmoins cette faute de ma part m'avait poussé à y participer. Le SHIELD avait bien évidemment été demandé pour assurer la sécurité des lieux, car même si la fête était au programme, il n'était nullement exclus que certains êtres malveillants s'invitent d'eux-mêmes au programme. Ayant fait des pieds et des mains auprès de l'agent Hill pour rejoindre l'équipe déployée, cette dernière avait accepté à une seule condition « Si votre état actuel s'améliore et que vous acceptez de vous reposer et de vous faire soigner durant les cinq prochains jours, je vous compterais parmi nous » elle n'avait pas tord. Ces dernières semaines j'avais repris plus qu'activement ma chasse vengeresse auprès des têtes de l'hydre me valant d'empirer sévèrement l'état de mes bras dont les os semblaient être à deux doigts de se fracturer pour de bon, ainsi qu'une balle dans l'épaule gauche lors de ma mission aux côtés de Robocop qui avait été que très brièvement soignée et me lançait encore quelque peu. Ma quête m'avait rendue aveugle et surtout insouciante du danger et surtout de ma santé. J'avais donc passé ces derniers jours au Quartier Général auprès des équipes médicales qui s'évertuèrent à me remettre sur pied, suivant consciencieusement les recommandations de ma supérieur. Alors que le jour J était enfin arrivée, j'avais recouvré mes forces ainsi que mes capacités, prête à intervenir au besoin!
Vêtue en civil pour mieux me fondre dans la foule présente et euphorique quant à la programmation musicale dès plus intéressante, j'avais laissé de côté mon éternel uniforme de guerrière pour une robe blanche à rayure bleue ressemblant à une chemise XXL surmontée d'une légère veste en jean voilant mes sempiternelles gants m'évitant de trop souffrir lors de l'usage de mes pouvoirs. Bien évidemment, une oreille transparence me permettait de communiquer avec tous les agents présents tandis que j'avais en ma possession un D.C.E.S bien planqué dans ma poche plus profonde que l'on pourrait le penser, l'on ne sait jamais. Une fois arrivée sur les lieux, malgré mon air sérieux quant à l'analyse du terrain, je me laissais légèrement transporté par l'ambiance insouciante des civils ainsi que la musique me faisant battre le rythme des bouts des doigts. Certains festivaliers me reconnurent rapidement, me prêtant donc facilement au jeu des selfies avant de me mêler à la population à la recherche de personnes suspectes. J'ignorais si les Avengers feraient leur apparition ou non, nous n'avions eu aucun communiqué de leur part et honnêtement j'espérais qu'ils feraient acte de présence discrètement pour soutenir ces jours sous le signe de la charité. De mon côté, j'avais certes trouvé cette idée réjouissante mais néanmoins dangereuse au vus des dernières actions de Dark Wanda, de ce groupe d'activiste mutants rebelles et de bien d'autres dangers guettant dans l'ombre une occasion de faire encore et toujours souffrir les plus innocents. Sur le qui vive, je surveillais la moindre présence suspecte tout en mettant en pratique mes aptitudes d'espionne en me faisant aisément passée pour une personne lambda en miment l'amusement et la joie de pouvoir danser sur ces rythmes entraînants et endiablés.
(c) AMIANTE
Dernière édition par Daisy Johnson le Jeu 16 Sep 2021 - 14:23, édité 3 fois
. Il faisait chaud en ce bel après-midi de juin. L’ambiance était festive même si personnellement je restais sur mes gardes. Un concert en hommage aux victimes du mois dernier… Pour moi c’était beaucoup trop tôt. La sorcière n’avait pas été encore publiquement attrapée… La louve même chose et Magnéto non plus. Mais apparemment cela n’avait pas posé de problèmes aux organisateurs de la série de concerts. L’idée était bonne mais risquée quand même.
Mon chef de bataillon était venu me trouver un matin pour me demander de participer aux équipes de pompiers sur place comme à tous les évènements. Il y en avait toujours surtout aux concerts. C’est comme cela que j’avais assisté à un concert de Madonna, Elton John ou d’autres encore. Le chef m’avait bien fait comprendre que je pouvais difficilement refuser mais qu’il comprendrait si c’était le cas.
Force, honneur et devoir j’avais accepté.
C’était donc en tenue, non pas de feu, mais de service version été, que rangers aux pieds je naviguais sur la plage alors que les concerts allaient commencer. L’œil aux aguets je guettais. Levant la tête vers le ciel, le ciel bleu m’indiquait que nous allions avoir de nombreuses victimes d’insolations’ et de déshydratation. Heureusement nos petits baraquements de secours étaient très nombreux. Mais mais aussi nombreux que les bars éphémères qui avaient pris place le long des plages. Je pouvais aisément rajouter état d’ébriété à la liste des risques. Et les brûlures aussi avec le soleil si fort. Nombreux étaient les fêtards qui allaient aussi finir dans l’eau, hydrocution et noyade notais-je mentalement.
Aïe. La liste commençait à être longue. Mais j’avais signé en connaissance de cause. Lunettes de soleil sur le nez, mains croisées dans le dos, j’attendais que mon binôme me rejoigne. Chaque pompier était avec un ou une secouriste ou une infirmière des hôpitaux du coin. Ils avaient vu les choses en grands.
Scrutant les festivaliers, casquette sur la tête, je guettais ma partenaire pour l’apres-midi. Je n’avais pas pensé à regarder son nom sur la liste. Je savais juste que c’était une femme.
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Dernière édition par Samuel Fraser le Dim 26 Sep 2021 - 11:35, édité 1 fois
C’était étrange ce besoin de faire la fête juste après un évènement tragique, comme si les survivants avait besoin de se prouver qu’ils étaient encore en vie, que contrairement aux victimes, ils pouvaient encore danser, chanter, boire et plus si affinité. À moins que ce ne soit surtout pour oublier pendant quelques heures que le monde dans lequel ils vivaient étaient devenu plus sombre et plus dangereux. Quelques heures d’insouciance et de légèretés comme une parenthèse dans le quotidien.
La jeune femme n’avait rien contre ce genre de festivité, elle aurait même fait partie des fêtards avec plaisir. Enfin, si elle n’avait pas été réquisitionnée. Beaucoup de monde, beaucoup d’alcool, beaucoup de soleil, toute personne travaillant dans la santé savait à quel point les urgences allaient être prise d’assaut, que ce soit pour des bobos de rien ou pour des blessures plus graves, en passant par les insolations et les comas éthyliques. Alors, les autorités avaient pris des dispositions pour que les choses se passent au mieux. Et notamment la mise en place sur le lieu même des festivités de postes avancés censés faire un premier tri, soigner les bobos sur place pour éviter l’engorgement des hôpitaux, et pour ça, tous les congés et repos avaient été suspendus.
Elle avait répondu présent, à condition de faire partie de ceux qui seraient détachés sur le terrain. Quitte à se taper une garde interminable, autant profiter quand même un minimum de la musique et du soleil. Elle n’avait pas eu de mal à obtenir ce « privilège », visiblement, ses collègues préféraient de loin passer les longues heures à venir dans les couloirs climatisés de l’hôpital et ne pas avoir à gérer les premiers soins de la viande soûle.
Cheveux relevés en queue-de-cheval, sa blouse manche courte et un pantalon en lin blanc, elle se présenta au point où elle était affectée. Après avoir signé la feuille de présence et récupéré son badge, elle jeta un œil sur son ordre de mission pour voir avec qui elle devait faire équipe. D’après le, il s’agissait d’un pompier du nom de @Samuel Fraser. Même si elle était sûre de le connaître au moins de vu, son nom ne lui disait rien. Elle leva le nez vers le responsable assez derrière la table pliante et avant même qu’elle n’eut le temps de poser la question, d’un mouvement du menton, il lui désigna un homme de dos, en tenue de pompier, à l’extérieur de la tente.
Elle remercia le responsable et se dirigea vers l’homme en question, ignorant les regards des hommes qu’elle croisait et qui coulaient de sa chevelure de feu à la courbe de ses reins. Elle y était tellement habituée maintenant qu’elle ne les sentait même plus. Arrivée prés du pompier, elle lui tapota l’épaule pour attirer son attention avant de se présenter.
« Azilys Dulac, infirmière. Je crois que nous allons devoir nous supporter pour les quelques heures à venir. » se présenta-t-elle avec un sourire en lui tendant la main.
Dans le même temps, elle l’observa plus attentivement. Il était plus jeune que ce qu’elle avait pensé en le voyant de dos. Ses cheveux cendrés, mêlés de fils d’agents prématurés avaient induit la jeune femme en erreur. Il ne devait pas être beaucoup plus vieux qu’elle. Une petite barbe de quelques jours qui lui donnait un petit air de bad boy tout à fait seyant, des yeux clairs qui semblaient hésiter entre le bleu et le gris acier. Effectivement, son visage lui paru familier. Elle l’avait probablement déjà croisé aux urgences… Mais bon, avec le casque et tout le barda habituel des pompiers, c’était difficile à dire. Sous la chemise de son uniforme d’été, la professionnelle de santé qu’elle était devinait un corps entretenu et une musculature harmonieuse et affûté. Elle aurait pu tomber sur pire. Dans un événement comme celui-là, où il fallait parfois savoir ramener à la raison quelques excités, même si elle était capable de se défendre, elle aimait autant savoir qu’elle pourrait compter sur un homme à l’apparence imposante. Ça suffisait souvent à ramener à calmer les plus agressifs.
Les mains dans le dos, attendant sagement mais l’œil aux aguets si jamais quelque chose arrivait, je sentis quelqu’un me tapoter l’épaule. Me tournant les sourcils haussés me demandant qui pouvait bien m’interpeller de la sorte je fus heureux d’avoir des lunettes de soleil pour cacher un peu ma surprise. Face à moi se trouvait une magnifique créature rousse. Mon pécher mignon. Et ce n’était pas n’importe quelle femme. Je l’avais déjà croisé à quelques reprises aux urgences mais sans jamais l’aborder. Quand j’étais sur mon lieu de travail je mettais un point d’honneur à rester droit dans mes bottes. Bien que … Ce n’était pas toujours évident de repousser les petites infirmières si mignonnes dans leur uniforme. Remarque de l’autre côté cela devait leur faire le même effet lorsque nous avions nos tenues de pompiers. Je ne pouvais pas les blâmer.
Retirant mes lunettes de soleil un petit sourire aux lèvres, je saisis la main que me tendais la femme la serrant légèrement pour ne pas faire mon « mâle viril » comme le disait si bien Gabi.
-Samuel Fraser, lieutenant pompier d’une brigade de secours de Brooklyn. Enchanté.
Je ne pouvais pas me permettre de lui dire ouvertement qu’elle était une petite sucette que j’aurai bien dévorer, il fallait que je me concentre sur mon travail. Tout d’un coup, le temps me paru encore plus chaud qu’il ne l’était déjà.
Pliant les genoux pour me pencher et saisir l’imposant sac à dos qui était à mes pieds je l’arrache autour de moi, puis tends un bras en direction de la plage.
-Pour les deux premières heures nous sommes de surveillance sur la petite scène ensuite on a une pause de 20 min et on enchaine sur la surveillance du grand concert. Tu as tout ?
Je me permettais directement de te tutoyer cela serait beaucoup plus simple comme nous allions devoir passer plusieurs heures ensemble. En tout cas, de mon côté j’étais visiblement ravi de me retrouver en binôme avec toi.
-Enfin, si le « tu » ne poses pas de soucis bien sûr.
Ajoutais-je d’une voix interrogative alors que je revissais mes lunettes sur mes yeux bleus assez sensibles à la lumière du soleil.
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Dernière édition par Samuel Fraser le Dim 26 Sep 2021 - 11:35, édité 1 fois
Summer Fest : Concert de charitéMini-event 15 Juin 2024, Au Milano
Rocket s'était finalement bien remit du dernier affrontement avec Dark wanda, et ce, grâce au caisson de régénération des Avengers. Technologie remarquable qui lui permettait aujourd'hui de pouvoir marcher sans trop de difficultés sur ses deux pattes. Mais tout ne peut pas toujours se passer comme on l'a décidé...
"C'est hors de question Groot! Et tu sais très bien pourquoi! - Je s'appel Groot... - je te rappel que ce festival est organisé en hommage aux victimes du jour des héros, tu as déjà oublier ce qu'il s'est passé ce jour la ? Tu n'as qu'a demander a Mantis, ou a Quill de t'emmener, moi je ne mettrai pas les pieds a un festivale ou ca grouille de civils, surtout si c'est pour encore une fois se faire pourrir parce qu'on a pas pu éviter la catastrophe le mois dernier !"
Dit-il en se rappelant la brève entrevue avec Oscar, et des critiques auxquelles ils avaient eu droit lui et Bucky de la part des civils présent
"Je s'appel Groot. - Je sais, il n'ont jamais le temps de rien... Bon d'accord, mais juste une heure ou deux, pas plus, et on reste discret -Je s'appel Groot !!!"
Et voila que pour faire le bonheur de la plante verte, Rocket s'était retrouvé au Summerfest, plus ou moins contre son gré. A présent, le petit gardien se retrouvait affublé d'une chemise hawaiienne et d'un short blanc, chose qui, visiblement, ne lui convenait pas du tout:
"Pourquoi tu tiens absolument a ce que j'ai cet accoutrement ?! j'ai dit qu'on devait rester discret, la, on nous repaire a des kilomètres! - Je s'appel Groot - Qu'est-ce que tu en sais si les Terriens s'habillent comme ca en été ?! En tout cas moi je ne ressemble a rien avec ce genre de fringue! Tu es privé d'argent de poche jusqu'à nouvel ordre!"
Il était en effet trop tard pour revenir en arrière: Groot avait déjà donné son argent de poche au vendeur et rien ne semblait pouvoir entamer la bonne humeur de la plante verte qui lançait des regards émerveillés partout autour de lui alors que Rocket clopinait péniblement pour le suivre. Au bout d'un moment, l'arbuste s'arrêta devant un stand de tir ou une petite peluche a l'effigie d'une célèbre mascotte du jeu vidéo trônait parmi les lots a gagner, presque cachée entre un Spiderman gonflable, un bouclier de Captain América en plastique et différents goodies aux couleurs des Avengers, y comprit des Peluches de lui même, qui provoquèrent a Rocket un certain malaise. Le regard que l'arborescent lançait a sa figure paternel en disait long
"T'es sérieux la ?! ... Bon d'accord, j'ai comprit. Mais tu me revaudra ca!"
Il paya et s'empara de la première carabine qui lui tomba sous la main. Bien qu'il arrivait tout juste a la hauteur du rebord, cela n'empêcha pas Rocket de remporter haut la main le trophée tant convoité par son acolyte, le tout sous les regards admiratifs des quelques spectateurs présent. Les deux gardiens continuaient alors leurs promenade, Rocket renfrognée qui restait sur ses gardes dans son look de vacancier d'un autre âge et Groot aux anges, avec sa nouvelle peluche hérisson bleu dans les bras ️ 2981 12289 0
La face « face » de son binôme était tout aussi appétissante que la face « pile » remarqua-t-elle lorsqu’il se retourna et ôta ses lunettes de soleil avant de la saluer. Elle apprécia également la courtoisie de sa poignée de main. Elle fut suffisamment ferme pour ne pas lui donner l’impression qu’elle était une petite chose délicate à manier avec précaution, même si ses mains fines et pâles pouvaient donner une impression de fragilité, elle avait horreur de serrer des mains môles, mais pas assez pour lui broyer les carpes et les métacarpes comme certains hommes ont tendance à le faire pour prouver leur « virilité ».
Le visage du jeune homme lui paru légèrement familier, elle l’avait probablement déjà croisé à l’hôpital, mais il était rare qu’elle ait le temps de se laisser aller à se rincer l’œil quand les soldats du feu traînait dans les parages. Il était rare qu’ils passent pour une visite de courtoisie et leur arrivée était souvent synonyme de monté d’adrénaline pour le personnel soignant. Finalement, ce festival était une occasion peu commune de pouvoir en reluquer un tranquillement, surtout un aussi beau spécimen.
Elle sentit un léger sourire flotter sur ses lèvres lorsqu’il se baissa pour récupérer le lourd sac posé à ses pieds, le regard gourmand qu’il avait laissé flotter sur elle en se retournant ne lui avait pas échappé. Elle reprit un peu de son sérieux quand il lui expliqua leur emploi du temps, il ne fallait pas qu’elle oublie qu’elle n’était pas là pour badiner.
Elle hocha la tête pour indiquer qu’elle prenait mentalement note du planning. Dommage, la journée risquait d’être fatigante entre chaleur, marche et intervention qui ne manqueraient pas de se présenter. Elle doutait qu’à l’issue de leur quart ils puissent avoir encore assez d’énergie pour prendre un verre ensemble. Il seraient probablement trop épuisés. Peut-être pourraient-ils profiter de la pause pour faire plus ample connaissance.
« Oui. » répondit-elle en levant la main, pouce pointé au dessus de son épaule pour désigner son propre sac à dos. « J’ai tout ce qu’il me faut. Et non, le tutoiement ne me dérange pas. Mes amis m’appellent Lys. » précisa-t-elle avant d’ajouter avec un petit sourire et un éclat espiègle au fond des yeux « Je peux t’appeler Sammy ? J’ai toujours été fan de Scoobidou ! » le taquina-t-elle.
C’est à ce moment-là qu’une scène étrange attira son attention. Une grande tige, au sens propre du terme, se déplaçait au milieux des badauds évoluant entre les différents stands, serrant dans contre lui ce qui ressemblait à une peluche d’un bleu éclatant. A l’occasion d’un mouvement qui éclaircit la foule elle aperçut à coté de lui ce qui semblait être un raton laveur déguisé en touriste. Elle cligna des yeux, se demandant un instant si elle n’avait pas déjà pris une insolation.
Bien sur, comme tout le monde, elle avait déjà vu à la télé ou dans les journaux des images des « gardiens de la galaxie » mais c’était une chose de les voir sur papier glacé, s’en était une autre de les voir en chair et os, enfin pour le coup, en fourrure et en écorce. Elle se tourna un instant vers Samuel, histoire de vérifier s’il voyait la même chose qu’elle, et tenter de deviner ses sentiments à l’égard des « héros ». Elle savait que bien des gens leur reprochaient les victimes en l’honneur de qui le festival était organisé.
Après avoir adressé un sourire et un clin d’œil à son binôme, elle fit les quelques pas qui la séparaient de l’étrange duo pour se planter face à eux avec un grand sourire.
« Messieurs. » les salua-t-elle avant d’attraper son carnet et un stylo dans la poche de sa blouse et le tendre à @Rocket Raccoon , un peu surprise de sa taille. Elle l’avait imaginé plus grand. « Puis-je me permettre de vous demander un autographe ? » demanda-t-elle poliment.
Event “Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c'est les sots.”
Plus les mois passaient, plus la Louve apprenait davantage sur la culture, les habitudes et les usages de Midgardiens. Les limites de ses petites cellules grises étaient sans cesse repoussées, lui permettant de passer de plus en plus inaperçue au milieu de la vermine humaine. Du moins, quand cette dernière ne l'enquiquinait pas davantage que le simple fait d'exister dans le même univers qu'elle. Fenris tolérait l'existence des Midgardiens, ce qui était déjà une avancée non négligeable. La rencontre avec des humains particuliers qui lui avaient fait bonne impression n'y était pas étrangère.
C'est pour cela que Helaris était là aujourd'hui, à ce fameux "Summer-fest". De ce qu'elle avait pu soutirer de la brochure, sa lecture étant encore laborieuse, il s'agissait d'un évènement organisé pour récolter de l'argent pour les victimes des évènements de New-York. Avec beaucoup d'efforts, la Louve avait réussi à lire les articles sur ce jour-là. Elle savait maintenant ce qu'il s'était réellement passé et pourquoi elle s'était retrouvée dans l'Hudson. Ce maudit Hulk, encore et toujours. Enfin. Cet évènement était donc organisé un peu grâce à elle. Ne pas y aller aurait été fort impoli. Se conformant à l'esthétique Midgardien indiqué sur la brochure, Helaris avait donc revêtu un maillot de bain deux pièces noir, un short en jean et des sandales. Acquittant son droit d'entrée avec de l'argent offert par Loki lors de l'une de ses visites, elle pénétra dans l'enceinte du festival et se sentit tout de suite agressée par la musique provenant d'une grande scène. Comment les Midgardiens pouvaient apprécier ce genre de vacarme ? Cela lui échappait totalement. Pour s'exiler le plus loin possible de ce brouhaha, la Louve se dirigea vers la plage.
Haussant un sourcil, Fenris fut bien obligée de se rendre à l'évidence, elle avait troqué un désagrément par un autre. Au niveau de la plage, des dizaines de Midgardiens gesticulaient sur des structures flottantes, s'échangeaient une sphère légère dans une ambiance festive, alors que des stands avec des vendeurs proposaient toutes sortes de marchandises. La vermine humaine avait décidément la mémoire courte. Avait-elle conscience de l'incident de New-York en s'épanouissant ainsi dans l'amusement ? Fronçant les sourcils, Helaris hésita à jouer les troubles fêtes. Voir autant de Midgardiens heureux... avait tendance à l'agacer. Avaient-ils conscience de la présence de leur Fléau en ces lieux ? Avaient-ils conscience de la présence de la Louve Géante qui avait ravagé Time Square ?
Fenris sursauta presque en attendant un sifflement alors qu'elle s'enfonçait un peu plus dans la plage. Tournant légèrement la tête vers la source du sifflement, elle remarqua un petit groupe de Midgardiens d'une vingtaine d'années. Ces derniers lui firent des petits signes, comme ceux que bon nombre de vermisseaux humains avaient faits avant eux à son encontre. Toutefois, Loki en bon professeur lui avait expliqué de quoi il retournait. S'approchant du groupe, la Louve fit face au siffleur qui commença à engager la conversation en soulignant les attributs de sa forme humaine et quelques propositions d'amusement dans l'eau, sous l'attitude amusée de ses comparses. Arborant un sourire de façade, Helaris attendit que ce dernier ne termine son monologue. Pour toute réponse, elle tordit le poignet qui lui était tendu avant d'envoyer violemment son front contre le nez du jeune homme qui s'écroula avant de gémir de douleur. Ce dernier essaya de limiter le saignement de son saillant sous le regard médusé de ses acolytes. Comme pour demander s'il y avait un nouveau volontaire, la Louve fixa chacun des jeunes Midgardiens avec son regard noir, avant de s'éloigner.
Soulagée par cet accès de violence, même si elle s'était retenue, la Louve observa la plage et décida d'imiter les Midgardiens les plus calmes, ceux allongés sur des tissus. Allant s'octroyer un de ses tissus auprès d'un stand et d’autres accessoires, elle ne manqua pas de jeter un regard de dégouts aux représentations miniatures des "Gardiens" sur le même stand. Qu'avaient-ils donc fait à New-York ? Ce Hulk l'avait neutralisé certes, mais de ce qu'elle avait pu lire dans le journal, ces derniers s'étaient globalement fait balayer. Pourquoi les célébraient-ont encore ? Les Midgardiens avaient-ils oublié le discours empli de sagesse et de vérité de la Magicienne Rouge ? Désormais armée d'une serviette de plage et d'un chapeau, Helaris alla s'étendre sur le sable. Profitant du soleil, elle essaya d'ignorer l'agitation pour se reposer un peu.
Emportée par l'euphorie générale par laquelle j'étais entourée ainsi que par la musicalité des plus entraînante du groupe jouant avec ferveur et passion, mon corps dansait certes de façon bien maladroite tout en gardant un œil vigilant, prête à bondir à la moindre occasion pour protéger les civils insouciants d'un potentiel et éventuel danger venant de la foule ou de l'extérieur. Les tristes événements du Jour des Héros nous avait bien appris une chose, même dans les moments les plus joyeux que l'horreur n'est jamais bien loin. En parlant de cela, j'interceptais quelques minutes plus tard une conversation qui me surprise grandement entre deux agents mêlés tout comme moi aux festivités « Affirmatif, il s'agit bien de la description faîte par l'agent Coulson pendant son interrogatoire », rien que l'évocation de celui que je considérais comme un père adoptif depuis toutes ces années et que je fuyais depuis mon retour sur Terre, je sentis une boule naître dans mon estomac. Était-il sur place? Hill m'aurait-elle volontairement caché cette information? Je l'ignorais, néanmoins je me dégageais avec aisance grâce à ma petite et fine taille de la foule pour mieux comprendre leur débat sur l'identité d'une certaine personne qui semblaient être dangereuse au vus de l’intonation de leurs voix « Son identité vient d'être confirmé, c'est bien Helaris » attends quoi? Helaris? Celle que Coulson avait interrogé et semblait pensé être la louve géante asgardienne? Me remémorant les nombreux rapports que j'avais lu à la suite de sa funeste intervention il y a un mois de cela, ravageant de nombreux bâtiments, blessant et tuant involontairement ou non sous son poids et lors de son affrontement avec Hulk de nombreuses victimes innocentes. Il est vrai que cela n'était que des suppositions, mais pour avoir travaillé de nombreuses années en collaboration avec mon mentor je pouvais affirmer sans sciller qu'il ne se trompait que très rarement dans ses jugements, et si tel était le cas nous devions nous montrer discret pour ne pas transformer les festivités en un véritable cauchemar en attisant son courroux « Johnson à l'écoute, vous êtes sûrs que c'est bien cette Helaris? Où se trouve-t-elle? » me dégageant progressivement de la scène tout en restant discrètement attentif au moindre signe « Sur la plage, brune, maillot de bain deux pièces noir en train de bronzer apparemment » me trouvant à quelques mètres de la plage, je me mordis la lèvre inférieur. Que devions-nous faire?
Conservant un calme plus qu'olympien en une telle situation, je pris la délicate décision qui s'imposait pour ne pas mettre en danger les civils « Dépêchez discrètement une équipe pour surveiller ses moindres faits et gestes de loin. Nous ne devons pas l'énerver sous peine qu'elle ne transmute, et contactez des agents de niveau 8 ainsi que Hill pour les informer de la situation. Tenez moi au courant » terminais-je ma conversation en resserrant mes gants protecteurs de me demandant si une nouvelle confrontation avec cet être mythologique était inévitable ou non. Le festival était bien remplis, il nous serait impossible de le faire évacuer en toute sécurité dans le plus grand des calmes... Alors que mon faciès était fermé à toute émotion, j’aperçus au loin un visage beaucoup plus amical, celui de Groot qui devait sans aucun doute être accompagné de Rocket, Mantis ou bien Peter. Je n'avais pas revus mes amis depuis mon hospitalisation forcée par le SHIELD depuis ces cinq derniers jours, ayant néanmoins pris la peine d'en informer Rocket par SMS pour qu'il ne s'inquiète pas de ma soudaine disparition, squattant depuis quelque temps par intermittence le Milano depuis ma chute grotesque et stupide sur le vaisseau. Je voulus me rendre en lui direction, mais je m'interrompis à moins de deux mètres lorsque je vis une rousse en blouse blanche s'approcher d'eux le sourire aux lèvres pour leur demander un autographe, ce qui m'amusa. Je n'étais pas la seule à être la victime de la surmédiatisation de mes actes. Attendant patiemment que l'inconnue s'écarte, je continuais néanmoins à surveiller discrètement les moindres faits et gestes des civils prête à l'action malgré ma robe d'été dans laquelle je ne me sentais nullement à l'aise. Mon jean et mes snickers me manquaient tellement pendant cette mission d'infiltration!
Sac harnaché sur le dos, je commençais ma patrouille tranquillement en compagnie de la sublime créature rousse à mes côtés. Elle semblait bien capturer les regards de bon nombre de mâles ici présent, qui devaient surement se plaindre du fait qu’elle ne soit pas en maillot de bain, ou encore s’imaginer des scénarios plus que salace avec sa petite blouse blanche. Cependant sa petite réflexion concernant mon prénom me fit sourire.
-Et bien vu que tu n’as pas vraiment la tête de Scooby Doo, Samuel sera mieux.
En effet, bon nombre des mes amis ou connaissances voulait toujours m’attribuer des diminutifs ridicules, comme Sam-Sam le pompier, ou bien encore Sam, ou Sammy. Mais je les détestais tous les uns et les autres. Samuel. Samuel c’était parfait. Ce n’était pas comme si je m’appelais non plus Charles-Xavier ou bien encore François-Thomas. Non. La seule personne qui pouvait me surnommer de la façon dont elle le voulait c’était ma sœur, mais elle était bien loin de l’autre côté de l’Atlantique, en Ecosse.
Nous avions à peine fait quelques pas sur la plage que je sentis mon acolyte s’exciter un peu autour de moi. Du sang ? Des plaies ? Des os ? Oh non… Rien de tout cela…. Un arbre et un raton laveur. Les gardiens de la galaxie ! Un peu surpris de les voir ici, je ne dis rien quand la belle rousse sorti un carnet pour demander un autographe, me contentant d’adresser un petit signe de la tête histoire de dire bonjour à ces deux légendes.
Mais rapidement mon regard fut attiré un peu plus loin par une scène. Une jolie brune se faisait visiblement draguer lourdement par un groupe de jeune. Et … Apparemment elle n’était pas le genre à se laisser faire. Alors qu’un fin sourire apparaissait sur mes lèvres en me demandant ce qu’ils pouvaient se dire je lâchais un petit : « Putain ». Involontaire.
La brunette tordit le poignet du jeune, et lui mit un coup de boule du tonnerre lui éclatant le nez alors que ce dernier commençait à perdre abandonnement du sang sous la violence du coup. Je me mis donc à courir dans le sable vers le jeune homme tout en me notant mentalement d’aller voir la fille aussi, elle devait s’être sacrément abimer.
-Amène-toi, les autographes tu demanderas plus tard !
Adressais-je à ma compagne pour quelques heures alors que le jeune blessé était à genoux sur le sol entrain de pleurer et d’appeler sa mère.
lumos maxima
True hero
“I think a hero is an ordinary individual who finds strength to persevere and endure in spite of overwhelming obstacles.”- Christopher Reeve.+ aeairiel.
Accueil
![[Terminé] [Mini-Event] Summer Fest : Concert de charité Affiche_final](https://media.discordapp.net/attachments/847158605165625374/881913197555245067/affiche_final.jpg?width=474&height=670)
![[Terminé] [Mini-Event] Summer Fest : Concert de charité Flyer_corrige](https://cdn.discordapp.com/attachments/847158605165625374/882310442503004181/flyer_corrige.jpg)
️ 2981 12289 0
![[Terminé] [Mini-Event] Summer Fest : Concert de charité C9lv](https://zupimages.net/up/23/45/c9lv.gif)
