Après avoir réprimander Groot sur sa conduite, Rocket le laissa choisir son dessert. Lui se contenterait d'un simple digestif, n'étant pas friand de sucreries. Il expliqua également a Joseph en quoi consistait les différents desserts proposés et a quoi il pourrait s'apparenter sur terre.
En attendant, il constata l'air absent du professeur, a croire que celui ci s'était perdu dans ses pensées, ce qui était clairement le cas, en tout cas, c'est ce que comprit Rocket en le voyant assez mélancolique
"Professeur ? il y a un problème ?"
La demande était sans doute un peu maladroite et formulée sur un ton un peu bourrue, mais Rocket fixait le professeur avec intérêt, montrant qu'il se souciait réellement du changement d'humeur de son interlocuteur.
Il ne pouvait s'empêcher de se demander si Joseph, qui écoutait sans broncher les jérémiades de tout ses patient a longueur d'année, avait lui même quelqu'un a qui se confier et dans le cas contraire, comment il faisait pour ne pas sombrer dans la folie. Quelque part, voire une faille, même minime chez le professeur le rendait quelque part plus abordable, plus "humain" que l'image de perfection qu'il donnait lors de ses consultation.
La question de Rocket ramena le professeur à la réalité, réalisant qu’il s’était une fois de plus perdu dans ses pensées. Ça lui arrivait souvent, ces derniers temps. Il songea qu’il s’accordait peut-être trop de périodes de repos. Constatant qu’il avait pris du retard sur le repas, il ouvrit la seconde soupe et commença à la déguster, prenant malgré tout son temps.
« Oh, navré. Il semble que je me sois perdu dans mes pensées. C’est un phénomène fréquent quand on prend de l’âge, rien dont vous puissiez vous inquiéter. »
Tandis que Groot commandait son dessert et Rocket son digestif, Joseph finissait paisiblement sa seconde soupe, chassant les pensées qui venaient parasiter sa sérénité. Il songea qu’il aurait souhaiter pouvoir faire un peu d’exercice pour évacuer, mais le lieu et l’instant étaient mal choisis. À la place, il focalisa son esprit à nouveau sur les merveilles qui l’entouraient.
« Dites-moi, » commença-t-il en entamant enfin sa troisième soupe, « en quoi consistent les métiers de ce monde par rapport à la Terre ? J’entends par là, étant donné que vous disposez de technologies avancées, de nombreux travails manuels doivent être reléguées à des machines, je suis curieux de connaître les métiers qui ont émergés d’un tel contexte social. »
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
attendant l'explication du professeur sur son air absents et pensif, Rocket eu un léger rire suite a l'explication.
"Quand on prends de l'âge ? C'est censé me rassurer, en sachant que c'est ce qui m'arrive quand j'ai des souvenirs de mes pires regrets qui remontent a la surface? Possible que je me fasse vieux aussi, comme ca on est deux!"
haussant les épaules, il ajouta:
"Bien sure que je m'inquiète, vos aviez l'air triste. Ce voyage est fait pour vous distraire et entretenir les performance du vaisseau qui nous sert de maison, pas a vous rappeler des mauvais souvenirs. Prenez ca comme euh... des vacances ? ou un petit week-end pour décompresser"
D'autant plus que c'était ce que Joseph lui avait conseiller lors de la dernière séance, bien que Rocket ne s'y était pas encore résolut. Il resta un moment perplexe quand Joseph lui demanda quel genre de métier existait ici, trouvant la question étrange, sans pour autant s'en moquer, car elle était légitime. C'est juste qu'il avait besoin d'un temps de réflexion pour y repondre
"a peu près les même que sur terre, des agents des Cohortes de Nova comme vous avez pu le voire, des dirigeants, des ingénieurs, mais aussi des tailleurs, des cuisiniers, des serveurs et ceux qui éliminent les déchets... enfin, on retrouve un peu partout les même corps de métiers, seul la façon de faire et la technologie fait la différence. Ici, elle est beaucoup plus avancée que sur terre, comme vous pouvez le voire."
Il ajouta en baissant d'un ton, rendant les révélations suivantes plus confidentielles
"Et ici aussi, tout ne se fait pas dans la légalité. Il y a du trafique et de la contrebande, comme sur terre mais a l'échelle galactique. Le mercenariat paye plutôt bien. Il y a aussi pas mal de chasseur de prime, avec de belles sommes a la clef"
Tandis que Rocket insistait sur l’état émotionnel de Joseph, se dernier émit un léger claquement de langue, avant de poser sur son compagnon un regard aussi doux que sévère, signifiant sans besoin de parole qu’il était inutile, voire désobligeant, d’insister sur le sujet. Ce regard fut marqué mais de courte durée, le psychologue ayant aussitôt changé de sujet pour déguster sa soupe sans autre gêne que le bruit de la rue.
Il fut satisfait de voir que Rocket avait enchaîné sans s’attarder. S’il y avait une chose dont Joseph n’avait pas du tout envie de parler, c’était du passé, encore moins lorsque celui-ci venait sournoisement le poignarder lorsqu’il n’y prenait pas gare. Au contraire, tout était bon pour oublier, et ce que lui dévoilait Rocket était idéal pour ça.
Il fut assez surpris qu’aucun métier particulier n’ait émergé de cette civilisation aussi avancée que cosmopolite, il se demanda si son guide en savait autant qu’il le laissait paraître, mais se garda bien de lui en faire part, ce qui aurait été le comble de l’impolitesse. Lorsque le sujet des trafics illégaux vint dans la conversation, Joseph leva un sourcil intéressé tout en réfléchissant à ce qui avait pu amener cette civilisation à être plus « ouverte » à ces pratiques que sur Terre. La réponse semblait évidente : les distances. À l’échelle terrestre, il était déjà difficile de retrouver quelqu’un de précis, alors à l’échelle galactique, ce devait être presque impossible. La conséquence, fâcheuse mais logique, devait avoir abouti à un banditisme accru. Et par voie de fait, à l’explosion de métiers tels que les chasseurs de primes.
« Vous êtes bien renseigné, » répondit-il avec un sourire quelque peu provocateur, s’amusant de ce qu’il s’apprêtait à dire, « J’en conclus que vous avez fréquenté ces activités de chaque côté de la barrière, n’est-ce pas ? »
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Suite a la question de Joseph concernant son éventuel passé dans les filières illégales, Rocket toisa le professeur, l'air de se demander si celui ci se moquait de lui, ou si c'était une question piège, ou si il s'agissait d'une véritable curiosité. C'est avec une certaine irritation qu'il répondit, sans ressentir aucune gêne quand a ses crimes passés:
"Qu'est-ce que vous croyez ? Qu'après avoir échapper au contrôle de mes créateurs et fuis de ce maudit laboratoire, j'ai fait des grandes études, suivit d'une école d'ingénieur, dont je suis sortit major de promo, pour travailler en toute légalité dans des entreprises prestigieuses a la pointe de l'innovation ? Et bien non"
Quand il poursuivit, son ton était devenu un peu plus sombre et acerbe, teinté d'une certaine amertume:
"La vérité, c'est que quand on est pas sensé exister, on vit comme on peut avec ce qu'on trouve. Et en général, c'est pas reluisant. On était un p'tit groupe de fugitif en cavale. On a fait du mercenariat, de la contrebande et même empocher quelques belles primes en ramenant des gugusses dont la tête était mise a prix. Et vous savez quoi ? j'en garde un bon souvenir. Au moins, dans ce genre d'activité, on a pas a se soucier de l'image qu'on renvoie au publique"
Rocket eu un petit sourire en coin et un regard assez nostalgique suite à ses derniers mots. Pour lui, il associait toujours cette période a une certaine innocence, avec un sentiment proche de ce qu'on ressent en général en se rappelant de ses bêtises d'enfance. Faire du grabuge, se faire prendre, aller en prison, s'évader et recommencer. Tel avait été la vie de Rocket durant un certain temps. En fin de compte, c'est avec les gardiens de la galaxie qu'il avait vraiment gagné en maturité, de la même façon qu'un enfant aurait grandit en comprenant le sens de la vie
Visiblement, Joseph avait involontairement touché une corde sensible. Une chance que Rocket ait suffisamment de self-control, car il semblait sur le point d’exploser, même en ayant lâché tout ça. Le professeur venait, sans le vouloir, de faire une avancée cruciale dans la compréhension du mental de son patient. Certes, il savait qu’il ne se sentait pas « héros », tout comme il était évident qu’il avait eu une activité illégale par le passé, mais cette micro-explosion mettait désormais en lumière une aversion pour l’héroïsme, ou plutôt par la vision extérieure de celui-ci. Avait-il réfléchi à leur discussion précédente, ou bien ce sentiment couvait-il déjà sous la carapace mentale du Gardien ?
Oublieux de la situation actuelle, cette fois, il était impossible pour Joseph de ne pas penser travail. Il devait battre le fer tant qu’il était encore chaud. Échangeant les bols comestibles de sa troisième et sa première soupe pour que ce soit plus pratique, il céda le second bol et le fond qui s’y trouvait encore à Groot qui le regardait avec une envie à peine dissimulée, mais ne quitta pas Rocket des yeux une seconde.
« Navré, je n’avais pas l’intention de vous blesser », commença-t-il, « Mes tentatives d’humour son parfois maladroites. Mais, vous savez, rien ne vous contraint à rester dans votre situation actuelle si elle ne vous convient pas. Vous me parlez d’études, avez-vous songé à en faire une fois que vos problèmes actuels seront réglés ? Les cursus terriens ne seront peut-être pas au niveau de ce que vous trouveriez ici, mais je ne doute pas que vous puissiez les suivre et obtenir des diplômes vous ouvrant plus de voies que l’héroïsme, qui représente un poids moral conséquent. »
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Essayant de se calmer, ou du moins, contenir un de ses débordement émotionnel qui lui retournait toujours la cervelle dans tout les sens, Rocket finit par retrouver les idées a peu près claire après quelques instant de silence, pendant lesquelles Joseph offrit a Groot son reste de soupe. Ce dernier, après avoir lancé un coup d'oeil a Rocket comme pour demander la permission regarda le professeur, puis l'assiette désormais posé devant lui, alors que Rocket lui donna le feu vert:
"Mais oui, tu peux finir, puisqu'il te l'as donné"
Après avoir remercier Joseph avec un "je s'appel Groot" de politesse, l'arbuste ne se fit pas prier pour boire d'une traite le reste de soupe, semblant apprécier cette dernière, alors que Rocket s'adressa a Joseph
"Merci pour lui, je pense que vous vous l'êtes mis dans la poche"
Il reprit un ton plus sérieux lorsqu'il répondit au professeur, regréttant de s'être emporter, ou du moins d'avoir manquer de le faire, mais non sans une petite pique:
"C'était de l'humour ca ? C'est... particulier en effet. Et moi je n'aurai pas du m'emporter. Vous ne pouviez pas savoir, on en a jamais parler"
La suite du discour le laissa perplexe. En effet, Rocket ne s'imaginait pas du tout sur les bancs de l'école, et il ne saurai pas quoi faire de ses diplômes une fois repartit dans l'espace, n'ayant pas pour projet de s'installer ou que ce soit définitivement. Il y avait aussi un autre point assez évident a prendre en compte:
"Non, je ne compte pas faire d'étude, ni sur terre, ni nul part. Je n'ai pas le courage ni la patience pour ca, ni le temps d'ailleurs. Je ne veux pas vous déprimer, mais je ne connais ni mon âge, ni le nombre d'année qu'il me reste a vivre, c'est pas hyper motivant pour se lancer dans ce genre de projet a long terme"
Bien qu'il était encore dans la force de l'âge, il fallait reconnaitre que cette incertitude lui trottait dans la tête assez régulièrement
"De toute façon je ne suis pas fait pour ca, mon truc c'est l'action, et je ne peux pas faire faux bon aux Avengers. J'ai fait une promesse au moment du basculement de Wanda. Je ne peux pas en dire plus, mais tant qu'elle ne sera pas redevenu elle-même, je resterai ou je suis"
« C’est bien dommage », commença Joseph tandis qu’il offrait la moitié de sa troisième soupe à Groot, incapable de la finir lui-même, « vous avez sans nul doute de grandes capacités qui ne demandent qu’à être reconnues. »
Il n’exagérait pas son propos, c’eût été inconvenant, mais il trouvait cependant nécessaire de le souligner en raison de l’auto-dévaluation permanente dans laquelle pataugeait Rocket le plus souvent. Il était évident qu’il avait des capacités intellectuelles élevées, qui compensaient son physique limité (encore que cette dernière information restait sujette à discussion), mais son estime de soi l’empêchait de se réaliser.
Il ôta ses lunettes un instant, regardant Rocket dans les yeux. Sans ses lunettes, c’était comme si son visage paraissait soudain plus vieux. Les plis de ses joues, à peine masqués par sa barbe bien taillée couleur de cendre, formaient de longs fleuves reliant ses yeux et sa bouche. Son regard était entouré de reliefs que se forment avec l’âge, soulignant pour chacun le poids des ans. On y lisait les décennies comme on pouvait lire dans les stries d’un vieil arbre. L’expérience de l’ainesse. La fatigue d’un vieil homme. Pour autant, ce regard conservait sa chaleur et sa vivacité dans ce paysage d’ancienneté qui venait de se révéler.
« Je profite que nous ne soyons pas en séance. Je voudrais vous donner un conseil sincère, Rocket, d’homme à homme, non de thérapeute à patient. La vie est faite de nombreuses embûches, le plus souvent imprévisibles. Ce que l’on croit acquis peut s’échapper à tout instant, notre propre vie peut changer à tout moment. Vous en avez fait l’expérience, vous la ferez encore à l’avenir.
Pour autant, pourquoi vivre dans la crainte de ces moments ? Nous ne pouvons les prévoir, nous ne pouvons les anticiper. Vous ignorez votre âge et votre espérance de vie ? Voyez-y une bénédiction. Ainsi, lorsque la fin surviendra, vous ne la verrez pas venir. Ce qui compte le plus, Rocket… » il leva sa main pour pointer du doigt la tête de Rocket, « c’est ce qu’il y a là. Vos souvenirs, vos pensées, vos joies, vos peines, votre identité, votre personnalité. C’est ce que vous êtes, c’est qui vous êtes.
Saisissez les opportunités, chérissez vos moments heureux, aimez vos proches, construisez votre avenir, peu importe que vous y parveniez ou non. L’on n’est jamais satisfait que par ce que l’on sait avoir fait au mieux de ses capacités. Vous avez la chance d’avancer vers l’inconnu, vous pouvez encore être surpris, être ému, être en colère. Ne laissez pas la peur de l’inconnu vous dominer.
Soyez vous-même. Soyez Rocket. Une personne formidable avec un cœur en or. Je suis certain que votre famille le pense également. »
Le vieil homme posa la main sur ce qu’il estimait être le dos de Groot, espérant secrètement que ce dernier, bien qu’occupé par la soupe, soulignerait son propos par un « je s’appelle Groot » dont il avait le secret.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Groot qui venait a peine de finir la soupe que venait de lui offrir Joseph eu la satisfaction de pouvoir déguster la moitié restante de la troisième et ne se fit pas prier, malgré l'arrivée du dessert qu'il avait choisit.
"Je s'appel Groot!"
Dit-il avec un grand sourire, ne laissant aucun doute sur le fait qu'il venait de sincèrement remercier le professeur, mais pas que... comme le fit remarquer Rocket, d'un ton amusé:
"oui bon, fait pas trop ton lèche-botte non plus, tu va le mettre mal a l'aise"
Rocket regarda ensuite Joseph et lui fit part des compliments de Groot
" Il dit que vous êtes généreux et que j'ai de la chance de vous avoir comme ami"
Rocket n'avais pas vraiment expliquer a Groot qu'il suivait une thérapie, cela lui évitait d'être confronter aux question de l'arbuste sur le pourquoi, et donc, d'épargner celui ci concernant le cas Wanda et les chamboulement qu'elle avait provoqués, en particulier chez lui. Groot avait été suffisamment secoué par ce qu'il avait vu du jour des héros, il était inutile de le chambouler d'avantage avec "l'épisode Raven"
Rocket écouta ensuite les paroles de Joseph, que Groot semblait confirmer, vu son attitude. Lui en revanche ne disait rien, ayant du mal a s'en convaincre lui même, tant il avait été conditionné par la survis et l'efficacité a la tâche, même si il devait bien reconnaitre que le vieil homme n'avait pas tort. En revanche, le petit gardien sembla surprit suite aux dernière paroles du professeur, assez touché même, d'ailleurs, il ne sut pas vraiment quoi répondre, même si Groot acquiesçait avec ferveur les éloges
"Je m'efforce de faire de mon mieux pour pouvoir me regarder en face, comme tout le monde je suppose..."
Bien que touché, Rocket n'avait pas l'habitude d'être complimenté ouvertement sur ses valeurs morales et cela se voyait bien dans son attitude un peu embarrassé, bien que les parole du professeur flattaient son égo. Pendant ce temps, Groot qui venait de finir la soupe entamait son dessert avec appétit, malgré tout ce qu'il venait d'ingurgiter, preuve que malgré les apparences, il était bien semblable a de nombreux adolescents
Joseph eut un sourire chaleureux devant la réaction de Rocket. Il était heureux qu’il n’ait pas tenté de le contredire sur cette part d’expérience qu’il venait de partager à demi-mot. Il se détourna ensuite de lui pour tenter d’utiliser la carte holographique pour commander son dessert, chose ardue étant donné qu’il ne pouvait toujours pas lire la langue.
« Je ne vous embarrasse pas plus longtemps », dit-il en faisant passer des images de divers plats en espérant atteindre les desserts, « mais promettez-moi d’y songer. Ah ! Voilà qui ressemble à quelque chose de sucré. »
Il venait enfin d’arriver à des mets ressemblant à des friandises. Ce n’était pas forcément à son goût, mais il se dit qu’il était sur la bonne voie. Il avait mémorisé les symboles qui faisaient office de chiffre dans cette langue, ce qui lui permettait d’estimer les tarifs et, ce faisant, peut-être la taille du dessert en question. Une chance, toutefois, que le système numérique galactique soit décimal, sans quoi il eut été compliqué de compter correctement.
« Pourriez-vous m’aider dans mon choix ? », finit-il par demander, abandonnant la lutte, « la ressemblance avec une crème vanille est frappante mais j’ai dans l’idée que ça n’en est pas une. »
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