Rocket se trouvait seul avec Groot au vaisseau ce jour la. Les autres membres de la famille avaient décider de passer la journée a l'extérieur, mais lui n'y tenait pas. D'une, car il faisait un peu trop chaud pour lui et de deux, après les évènements de la fin du mois dernier, Rocket avait besoin d'être seule, pour se poser et réfléchir un peu a la suite des évènements. Les choses semblaient être rentrées dans l'ordre pour Jean, et du coté des Avengers, rien a signaler non plus. Il guettait par moment son portable, gardant toujours l'espoir d'un message de Raven, mais l'appareil restait désespérément silencieux.
"- Je s'appel Groot? - Tout va bien, t'inquiète pas. Je réfléchissait juste"
Groot, inquiet de la phase de morosité de sa figure paternel avait préférer rester a ses cotés plutôt que de partir s'amuser avec les autres, chose que Rocket appréciait, bien qu'il avait du mal a l'exprimer. Malgré toutes ses idiotie et son dernier plan foireux pour faire tomber Gabriela dans ses bras la dernière fois, l'arborescent tenait a lui. Rocket le savait bien, au fond, mais dans son complexe d'infériorité, il avait tendance a nier cette évidence. Se tournant vers ce dernier, Rocket lui exposa la situation sans y aller par quatre chemin
"- Nous allons partir dans l'espace aujourd'hui, mais en emmenant quelqu'un que je connais et qui rêve de voyage spatiale. Je compte sur toi pour faire bonne impression - Je s'appel Groot!"
Répondit la plante verte en se redressant fièrement, tendit que Rocket se prépara au décollage afin d'aller chercher Joseph au point de rendez vous qu'il lui avait fixé. En effet, bien qu'il avait suffisamment confiance dans le professeur, il était toujours assez retissant a l'idée de révéler l'emplacement du Milano. Après avoir atterrit dans un espace suffisamment dégagé, il sortit du vaisseau accompagné de Groot pour attendre et accueillir comme il se doit son invité du jour
La chaleur et le beau temps de ce début d’été était entré depuis longtemps dans le grand appartement de Joseph. Ils étaient annonciateurs de bonne humeur et de vacances bien méritées pour le vieil homme. Ce dernier mois avait été épouvantable de bien des façons, à courir entre ses rendez-vous, ses obligations auprès du S.H.I.E.L.D. et certains de ses patients fugueurs ayant soudain des superpouvoirs. Bref, il avait attendu ce jour avec impatience.
Cependant, son air guilleret tandis qu’il s’habillait n’était qu’en partie causé par l’expectative de vacances. C’était aussi le jour où, grâce à l’un de ses patients, il allait faire son premier baptême de l’espace. C’était pour lui un véritable événement, l’idée d’explorer le cosmos ne cessait de tourner dans son cerveau libéré de ses obligations habituelles. L’excitation avait été telle qu’il avait dû prendre un somnifère pour dormir, sans quoi il aurait raté une partie du voyage, chose qu’il ne voulait surtout pas.
Une fois le petit-déjeuner pris et avoir réajusté sa tenue, Joseph prit sa petite valise qu’il avait faite la veille en se demandant combien de temps durerait le voyage. Comme il ne venait pas en tant que psychologue, Joseph avait opté pour une tenue plus détendue qu’à son habitude : un jean de marque orné d’une ceinture élégante et une chemise d’un blanc tirant vers le bleu à rayures marron-clair. Il avait à ses pieds des chaussures de ville en cuir marron, mais s’était pris des chaussures plus « tout-terrain » dans sa valise, au cas où. Même pour ses lunettes, il avait opté pour une autre paire plus ronde que celles habituelles, dotées de verres progressifs, idéales par ce temps.
Comme toujours avant de partir, Joseph regarda sa montre, puis prit un veston en jean comme il en portait souvent quand il ne travaillait pas. Il ne comptait pas le porter, se contentant de le garder plié au bras. Le rôle de ce veston était purement cosmétique, ajoutant une touche de style a sa tenue. Fin prêt, il coupa les disjoncteurs de son appartement, à l’exception de son réfrigérateur et son congélateur, activa le système d’alarme et de caméras, puis quitta les lieux pour se rendre d’un pas enjoué au lieu de rendez-vous indiqué par Rocket.
Comme toujours encore, Joseph avait de l’avance de quelques minutes. Il savait toujours prendre l’avance nécessaire pour gérer les imprévus, mais prenait toujours gare à ne pas arrive trop tôt, sans quoi c’était une pression pour son hôte. Aussi, lorsqu’il arriva à destination, sa valise dans la main gauche et le veston plié sur son avant-bras droit, ce fut exactement au moment où le vaisseau spatial de Rocket se posait.
C’était impressionnant, pour tout dire. Joseph n’avait jamais vraiment vu de vaisseau spatial. Il posa sa valise et utilisa sa main gauche comme visière pour se protéger du soleil, tandis qu’il regardait en l’air l’engin de science-fiction effectuer en douceur son atterrissage. Il resta éloigné, ne sachant pas vraiment s’il était prudent d’approcher tant que les moteurs n’étaient pas éteints. Puis la porte latérale s’ouvrit et il put voir Rocket sortir, accompagné d’une créature semblable à un arbre humanoïde, une étrangeté fort intéressante.
Comme il n’y avait visiblement plus de risque, Joseph reprit sa valise et s’approcha d’un pas alerte, ayant plus le nez en l’air pour admirer le vaisseau que posé sur Rocket et son acolyte. Toutefois, politesse oblige, il reposa son regard sur Rocket et le salua :
« Bonjour Rocket », dit-il poliment en se retenant de poser des questions sur le vaisseau. Il lui serra la main et tendit ensuite la main vers la créature de bois. « Et vous êtes ? »
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
2 Juin 2024, au Milano Ils avaient le Milano pour eux seuls, et ce pour la journée. Si ils ne pouvaient pas rentrer le jour même pour plusieurs raisons, Rocket faisait confiance au reste de l'équipe pour trouver une chambre d'hôtel. Il restait bien sure joignables en cas de problème, craignant toujours une nouvelle attaque, alors qu'il ne serai pas la pour se battre auprès des siens. Mais les choses étaient calme pour le moment, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.
Alors que le vaisseau atterrissait, Rocket vit que Joseph était déjà la, visiblement impressionné. Comme toujours, lorsqu'il attirait l'attention avec une des choses qu'il faisait le mieux, Rocket éprouva une certaine fierté et après s'être posé en douceur, il alla accueillir Joseph en frimant un peu
"Bonjour professeur"
Il lui serra la main en souriant fièrement, toujours en se la pétant un peu, alors que Groot s'avançait, a son tour, beaucoup plus humble, pour s'adresser au professeur, répondant par la même occasion a la question de celui ci:
"-Je s'appel Groot - Groot, voici le professeur Rowles. Il est notre invité d'honneur pour le voyage"
Une fois les présentation faites, Rocket invita Joseph a monter a bord du vaisseau, tendit que Groot, serviable, tendit la main en direction de la valise du professeur, avec l'intention évidente de lui éviter l'effort de porter cette dernière
"Je s'appel Groot"
Dit-il en attendant que Joseph lui confie son bagage
Il était agréable de voir Rocket sourire, pour une fois. Mais à y réfléchir, ils ne s’étaient rencontrés vraiment que lors des séances, exception faite de leur première et brève rencontre lors d’une fête insolite que Joseph préférait chasser de sa mémoire. Toujours était-il que leurs séances n’étaient pas vraiment un contexte idéal pour sourire de bon cœur, il fallait bien l’admettre. C’était un peu le malheur de son métier : les gens heureux ne venaient pas en séance.
Dans tous les cas, le sourire de Rocket et la visible fierté dont il faisait preuve vis-à-vis de son vaisseau ne faisait que renforcer l’enthousiasme sage dont faisait preuve le vieil homme. La réponse que fit Groot à sa poignée de mains avait quelque chose de déstabilisant. Était-il handicapé mentalement ? Non, son regard, bien qu’ancré dans un visage de bois, reflétait clairement l’intelligence. Joseph songea qu’il serait impoli de demander immédiatement et conserva cette question pour plus tard.
Confiant son bagage à Groot en le remerciant, Joseph prit la suite de Rocket et entra dans le vaisseau, ayant visiblement hâte de découvrir l’intérieur d’un vrai vaisseau spatial. Il songea un instant que le décor qu’il avait mis en place pour Rocket serait sûrement ridicule à côté, mais c’était pour lui une expérience d’autant plus enrichissante.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Une fois la valise de Joseph en main, Groot la rangea dans un espace dédié a cet usage, ou on pouvait également voire plusieurs armes de Rocket, dont le plus grand nombre avaient la particularité de faire penser que le petit gardien avait quelque chose a compenser.
L'agencement du vaisseau était fonctionnel et pas particulièrement bien entretenu, montrant que les occupants n'avaient pas vraiment le gout des tâches ménagères. Cependant, un minimum de rangement avait été fait pour libérer de l'espace et donner un air plus accueillant a l'espace de vie, qui faisait penser a un salon assez rudimentaire, tout ce qu'il y avait de plus basique, avec au fond, ce qui ressemblait a un coin cuisine
"Comme je vous l'ait dit, c'est pas le grand luxe, et la bas, le cockpit"
Il montra ensuite le prolongement de l'espace de vie ou on pouvait voire les différents sièges avec la vue sur l'extérieur, ainsi que les postes de pilotage
"Les chambres, la douche et les toilettes sont au niveau inferieur, il faut descendre a l'échelle"
Se doutant que le Professeur Rowles n'avait pas l'habitude de ces conditions de vie, Rocket s'assura que celui ci n'éprouvait pas de difficulté particulière lors de la descente et lui fit visiter l'ensemble, finissant par sa chambre, avec deux couchette de fortunes superposées, dont celle du bas lui servait habituellement de "dépotoir" pour ses pièces détachés mais qui, pour l'occasion avait été libérée
"Si vous devez dormir sur place, c'est ici que ca se passera. Je vous ait arranger le lit du bas"
Au fond de la pièce, sur une tablette aménagée en établit, l'image de Lehnsherr était toujours visible, bien qu'il ne restait que la tête et une partit de l'épaule, le reste étant déchiqueté a coup de griffe ou avec d'autres outils divers et variés. l'opinion de Rocket a propos du maitre du magnétisme était parfaitement claire
L’intérieur du vaisseau spatial avait quelque chose de décevant. Quelque part, Joseph s’était attendu à un vrai fourmillement de technologies incompréhensible, mais en même temps, il aurait été absurde d’avoir de la haute technologie pour un peu d’éclairage et des passerelles. L’endroit n’était pas vraiment rangé, du moins pas selon ses standards, mais l’ensemble était très… Rocket. Oui, au final, ça correspondait assez au mental de son patient.
Le cockpit eut toutefois le mérite de chatouiller bien plus sa curiosité : des écrans, des boutons, des commandes. En un sens, c’était assez proche du cockpit d’un avion de chasse, mais tiré d’un film de science-fiction et avec des éléments totalement inconnus de Joseph. Et surtout, il y avait des vitres. La technologie terrienne actuelle ne pouvait pas se permettre d’avoir trop d’espaces vitrés, pour des raisons de budget, de pression et autres. Mais là, ce n’était pas un problème. Au lieu de quelques hublots, c’était un véritable panoramique qu’ils auraient. Et si on ne voyait pour l’instant que la ville où ils étaient posés, Joseph anticipait déjà la vision de l’infinité de l’espace.
La chambre n’était pas vraiment au goût de Joseph, même s’il avait la politesse de ne pas le montrer. Il était évident qu’elle n’était pas spécialement entretenue, en témoignait les diverses tâches, saletés et bosselures du mobilier, à peine dissimulés par de vaines tentatives de cacher la misère. Bon, ce n’était pas pire que ses couchettes lors de son service militaire, songea Joseph, mais il n’avait plus vingt ans non plus.
Il nota, au fond de la pièce, la présence d’une photo en partie déchirée. Ajustant ses lunettes, il put distinguer des traits qui faisaient la une des journaux depuis un mois maintenant. Un criminel mutant puissant très recherché. Il n’était guère étonnant de voir son image ainsi traitée, étant donné ce que son intervention avait posé comme difficultés au jour des héros. Peut-être Rocket le considérait-il comme responsable de leur échec ?
Tâchant de prendre un peu possession des lieux, Joseph entra dans la pièce et s’assit sur ce qui serait sa couchette. Il fut soulagé de ne pas sentir sous son postérieur de pointe en métal ou tout autre objet au relief désagréable. Le petit matelas de la couchette était enfoncé, sûrement parce qu’il y avait quelque chose de lourd le plus souvent dessus, et il ne devait sa souplesse qu’à sa suspension. À présent, Joseph espérait franchement ne pas avoir à dormir ici. Heureusement, les douches et toilettes qu’ils avaient visitées juste avant étaient bien entretenues.
Il se releva donc presque aussitôt et remercia Groot qui venait de lui poser sa valise, tâchant de cacher son malaise.
« Je dois avouer que je suis assez impatient, » commença-t-il en repoussant ses lunettes sur le haut de son nez, « J’ai encore du mal à imaginer. D’autres membres de votre famille seront-ils du voyage ? »
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2 Juin 2024, au Milano Rocket remarqua l'expression de Joseph lorsque celui ci découvrit l'interieur du vaisseau, visiblement déçu. Il avait pourtant prévenu que ce n'était pas le grand luxe. Il regarda alors le professeur, les bras croisée, avec un air désapprobateur
"Vous vous attendiez a quoi ? C'est vrais qu'on est loin de la nef impériale de la flotte de Nova, même en rêve on ne pourrai pas se payer un vaisseau pareille, et je ne parle même pas de l'entretien! Mais notre Milano a au moins le mérite d'être fiable, résistant et bien équipé au niveau armement! Dans l'espace il arrive qu'on ait a se défendre"
Dit il pour justifier le manque de standing, avant de laisser le professeur prendre ses marques dans la chambre... mouais, visiblement, ce n'était pas les conditions de vie auxquels Joseph était habitué et cela devait lui sembler très archaïque. Une fois la visite finit, Rocket s'adressa a son invité afin de répondre a la question:
"Non, les autres ont préférer passer la journée a l'extérieur. Moi je n'en avais pas envie et Groot a tenue rester aussi. Bon, il est tant de partir maintenant. Après vous, professeur"
Dit-il en invitant Joseph a se diriger vers le cockpit et a s'installer sur l'un des sièges, suivit par Groot
"Je vous conseille de vous attacher, au moins pour le décollage. Ca vous ennuis si je met de la musique ?"
Suite a la réponse de Joseph, Rocket mit en route les réacteurs et décolla, d'abord en douceur pour ne pas faire de dégâts aux alentours et une fois a altitude suffisante, il fonça vers l'immensité spatiale, laissant la terre derrière eux qu'on pouvait voire s'éloigner de plus en plus.
"qu'est-ce que vous préférez ? les planètes civilisés ou les monde forestiers ou il y a plus d'animaux que d'être pensants ? par Example Xandar, qui est la capitale de l'empire Nova est une sorte de plaque tournante galactique ou on peut croiser toute sorte de formes de vie qui cohabitent sans problèmes"
Dit il en regardant sur un écran tactile la liste des destinations possible, évitant les système mal famés. Il ignorait encore qu'un léger "bug" de navigation les mèneraient a un détour tout a fait imprévisible...
Joseph était un peu honteux d’avoir laisser paraître son émotion, même un tout petit peu. Sa mère, paix à son âme, aurait lourdement désapprouvé. Et lui aussi se désapprouvait. Il s’était peut-être un peu trop laissé bercer de rêves sur le voyage spatial et avait oublié que la réalité était souvent bien plus rude et fade. Il ignorait par ailleurs ce qu’était une nef impériale de la flotte de Nova, mais qu’il s’agissait de la référence « de luxe » de Rocket. Cela intrigua d’ailleurs Joseph. Un empire à l’échelle galactique.
Non, pour l’instant, il fallait cesser de s’attendre à l’extraordinaire et se laisser surprendre. Ce voyage était pour se détendre, mais il ne devait pas non plus se laisser trop aller. Après tout, c’était par bonté que Rocket acceptait de l’emmener dans son vaisseau, ce qu’il n’offrait sûrement pas à tout le monde.
Fort heureusement, Rocket ne semblait pas en tenir rigueur au psychologue, passant directement à la suite du programme et, de fait, à la salle la plus intéressante du vaisseau : la salle de pilotage. Joseph nota par ailleurs que cet intérieur était nettement moins exigu que celui d’un sous-marin. Les machines prenaient sans doute bien moins de place. Après tout, il suffisait d’un pilote pour tout faire fonctionner, ce qui était déjà exceptionnel en soi.
S’installant à son siège, il attacha dûment sa ceinture à l’injonction de Rocket. Pendant le temps du décollage, Joseph ne put quitter des yeux les vitres donnant sur le ciel bleu. Il put voir se bleu s’effacer pour laisser place à un gigantesque voile noir pastellé de centaines de petites lumières aux couleurs diverses. Le spectacle en soi était déjà saisissant. Il avait vu des vidéos et des photos, mais voir la chose en vrai, c’était vraiment autre chose.
De là, le soleil n’était plus une boule jaune mais une lumière blanche aveuglante qu’il évita de regarder trop longtemps. En dessous d’eux, il pouvait voir sa planète, la Terre, immense courbe blanche et bleue, où les mouvements des nuages étaient plus visibles qu’ils ne l’étaient de sa surface. Encore sous le coup de cette vision, Joseph ne put répondre tout de suite à Rocket.
Une destination ? Il en avait des centaines en tête, mais il se devait de rester raisonnable dans ses requêtes. Une première lui vint, étonnamment simple en vérité.
« Eh bien, si ça ne nous ralentit pas trop, j’aurais voulu survoler les planètes de notre système solaire. Voir directement ces astres qui illuminent notre ciel depuis l’antiquité. »
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2 Juin 2024, au Milano Bien que Rocket avait répliquer de manière assez vive en voyant l'ombre d'une certaine déception inperspectible dans le regard de Joseph, il passa l'éponge tout aussi rapidement pour se concentrer sur la suite des évènements, impatient et fier de montrer au professeur ses performance pour piloter a lui seul ce géant de métal qu'était le Milano. découvrir Rocket sous un autre jour que pendant les séances. Alors qu'il était parfaitement dans son élément et certain de ses performance, le petit gardien se montrait plus détendu, sure de lui et serein. Il était même heureux de faire partager cette expérience a Joseph, qui cette fois ci ne serai pas pour lui un thérapeute, mais un compagnon de voyage.
Il vérifia que ses deux passagers étaient bien attaché et amorça le décollage, mais alors qu'il commençait a chercher la direction d'une planète civilisée, Joseph changea légèrement les plan, désirant visiter les planète du système solaire dans lequel il vivait...
"Je s'appel Groot..."
Bougonna l'arbuste, visiblement peu enclin a accorder cette faveur. Il fut rapidement remis a sa place par Rocket:
"Oui je sais que pour nous ce n'est que des boules de roches et de gaz, mais pour Joseph, c'est un rêve de gosse qu'on s'appète a réaliser, alors sois un peu patient, ca ne prendra pas longtemps"
Groot ne protesta pas mais regarda Rocket l'air de demander quelque chose et le petit gardien savait exactement de quoi il s'agissait:
"Oui, tu as le droit de jouer pendant ce temps la"
Satisfait, l'arborescent attrapa sa tablette et se plongea dans l'un de ses jeux, se faisant alors presque oublier alors que Rocket présentait une a une les planètes en les survolant, toujours bien différents de ce que le professeur avait l'habitude de voire durant les entretiens
Il était assez étrange d’assister à la brève conversation entre Groot et Rocket. Si l’un ne semblait que répéter sans cesse la même phrase, l’autre semblait parfaitement à l’aise avec ça et comprendre ce qu’il disait. On aurait dit une comédie, sauf qu’il n’y avait ni acteurs, ni réel public. Joseph se demandait tout de même si ses hôtes ne se moquaient pas un peu de lui. D’un autre côté, il s’agissait d’extraterrestres après tout, rien n’était sûr à présent.
Plutôt que de songer à ces interrogations, et aussi sur le fait que Rocket l’appelait soudainement par son prénom, Joseph profita du voyage à travers le système solaire. La vitesse à laquelle il se rendait d’une planète à l’autre était simplement époustouflante, il n’aurait jamais cru que ce serait si rapide.
En quelques minutes, ils étaient au-dessus de Mercure, petite planète métallique condamnée à offrir la même face à un soleil brûlant beaucoup trop proche. Peu après, ils survolaient Vénus, une planète dont seul le nom pouvait faire rêver, car l’épaisse couche de nuages qui semblaient courir paresseusement à sa surface cachait un véritable enfer.
Vint le tour de Mars, la planète la plus explorée par l’humanité et qui faisait encore rêver à des extraterrestres et de la vie. Vu du ciel, cet immense désert rouge d’une planète morte depuis longtemps n’en était pas moins superbe. Joseph passa un moment à observer les cratères, à suivre les mers, tâchant d’imaginer l’époque où de l’eau à l’état liquide se trouvait sur ce monde perdu. La ceinture d’astéroïdes par-delà l’orbite de Mars n’était pas des plus simples à franchir, mais ce fut l’occasion pour Rocket de démontrer ses talents de pilotes, sous le regard très intéressé de Joseph qui l’observait manipuler toutes les commandes du vaisseau. Ils n’eurent pas la chance d’apercevoir Cérès, mais ce n’était pas très grave.
Vinrent ensuite les géantes gazeuses, offrant un spectacle époustouflant. Jupiter la géante, dont la taille seule justifiait qu’elle fût nommée comme le Roi des Dieux de l’antiquité. À la demande de Joseph, ils passèrent au-dessus de la Grande Tâche Rouge, cette tempête incessante à la jointure de deux vents contraires, qui durait depuis des siècles.
Puis ce fut Saturne la majestueuse, portant fièrement ses grands anneaux. Joseph demanda à passer par le pôle, pour pouvoir admirer l’étrange hexagone que formaient les nuages dans cette région. Il y eut ensuite Uranus, source universelle de jeux de mots douteux, dont l’anneau était à peine visible. Puis Neptune, d’un bleu intense et où se trouvait aussi la tache plus sombre d’une tempête perpétuelle.
Joseph resta un moment à observer le gigantisme de ces mondes de gaz. Il ne demanda pas à visiter les autres mondes nains, comme Pluton ou Sedna, qui ne présentaient que peu d’intérêt à ses yeux. Satisfait, il indiqua à son guide qu’ils pouvaient revenir au programme initialement prévu. Un sourire aux lèvres, il resserra un peu sa ceinture, prêt à découvrir les merveilles de l’univers.
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