2 Juin 2024, au Milano Jamais Rocket ne se serait imaginer voire une tel fascination de la part de son thérapeute sur tout ce qu'il voyait. Celui ci, en dépit de ses cheveux et de sa barbe grise, témoignant de son âge avancé ressemblait actuellement a un enfant a qui on faisait découvrir le monde pour la première fois. C'était assez touchant quelque part et le petit gardien se montrait assez a l'aise dans son rôle de guide, bien qu'il se montrait parfois maladroit. Lorsque Joseph lui répondit, Rocket lui sourit:
"Et moi je suis bien content de vous avoir amener. J'avais besoin de me retrouver un peu dans l'espace ces derniers temps, même si je me suis attaché a la Terre et a ses habitants"
Alors qu'il présentait la vitrine d'un restaurant, il demanda son avis a Joseph qui répondit que cela lui convenait. Ils entrèrent donc pour s'installer, jusque la, ca n'était pas très différents de ce qu'on pouvait trouver sur terre. Rocket s'efforça de décrire au mieux chaque plat, tout en prodiguant un très sage conseille:
"Je vous déconseille celui ci, c'est une soupe aux asticots vivant. Le reste, vous pouvez y aller. Si vous voulez un peu exotique mais pas trop, prenez la même chose que moi et Groot"
Il montra du doigts le plat en question en l'agrandissant sur le menue holographique présent au milieu de la table et qu'on pouvait contrôler a la manière d'une tablette tactile
L’évocation d’un plat à base d’asticots vivant avait de quoi faire perdre l’appétit, mais Joseph n’était pas du genre à se laisser impressionner pour si peu. Que ce soit dans les histoires sordides racontées dans les dortoirs de sa conscription ou de celles, bien plus réelles hélas, qu’il entendait dans son propre cabinet, l’idée de quelqu’un mangeant des asticots vivant était loin d’être la pire chose qu’il ait entendue.
Malgré ça, il n’avait pas vraiment envie de tenter cette aventure. Les explications de Rocket étaient assez claires quand il ne se perdait pas dans certains détails, Joseph dut poliment le recentrer sur l’essentiel, qui était de traduire simplement le menu. Heureusement, chaque plat possédait sa propre représentation holographique qui, outre la prouesse technologique que ça impliquait pour un simple restaurant, avait le mérite d’être assez pratique.
D’humeur aventureuse, Joseph opta pour un plat différent de celui de Rocket et Groot. Il s’agissait d’un plat à étages, où se trouvaient 3 soupes superposées dans des sortes de choux pâtissiers. L’idée était originale, même si c’était sûrement classique ici, et Joseph se dit que tester 3 soupes différentes était un excellent moyen de se faire une idée des saveurs locales.
Leur commande effectuée, Joseph s’installa plus confortablement dans son siège. Sur cette planète, il n’avait pas de problèmes de températures changeantes et ses articulations lui en étaient reconnaissantes, le vieil homme était au meilleur de sa forme. Il retira machinalement ses lunettes pour les essuyer, geste qu’il faisait bien une dizaine de fois par jour, puis entama naturellement la discussion en attendant leurs plats.
« Je dois avouer que tout ici est fascinant à mes yeux. D’imaginer que tout cette haute technologie n’est, pour les gens d’ici, que du banal matériel du quotidien, me fait me replonger dans mes études de psychologie historique. J’avais, dans ma jeunesse, un professeur très avant-gardiste dans sa façon d’aborder la psychologie des masses. La plupart de ses cours consistant en un exercice de mise en situation. Je me souviens de l’un d’eux en particulier parce qu’il fait assez écho à ma situation actuelle.
L’exercice consistait imaginer l’impact que pourrait avoir un homme moderne s’il voyageait dans le voyageait dans le temps pour se retrouver au cœur du moyen-âge. Il fallait figurer les comportements possibles de l’homme en fonction du matériel qu’il avait pu emporter et celui de la population d’antan face à ce qui se rapprocherait pour eux à de la sorcellerie. L’exercice était fascinant, voyez-vous, parce qu’il fallait non seulement se plonger dans la tête d’un homme moderne pouvant venir de différents milieux, mais en plus, il fallait étudier de nombreuses recherches historiques pour établir les mentalités de l’époque en fonction des lieux. »
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
2 Juin 2024, au Milano Rocket et Groot saluèrent avec enthousiasme le coté aventureux de leur invité, c'était assez oser de tester un plat inconnu, sur une planète inconnu qui plus est, d'autant pluis que Rocket aurait été bien incappab le de dire la composition exacte des potages en question
"Vous avez le gout du risque. Respect Professeur"
Joseph semblait d'humeur particulièrement bavarde, a croire que ce voyage plus ou moins improvisé éveillait en lui une part de personnalité bien moins posé que ce qu'il avait l'habitude de montrer. A la fin de la tirade, Rocket demanda, d'un ton a la fois curieux et amusé:
"Et vous professeur, ca vous fait quel effet de voyager dans le futur ?"
il ne fit pas plus de commentaire sur le plat, ne voulant pas risquer de casser l'enthousiasme de Joseph a découvrir de nouvelles spécialité culinaire, cependant, il tenait a être certain sur un point:
"Je ne vous ait pas demander, mais nous n'avez pas d'allergie ?"
A ce moment la, une soudaine agitation se fit dans la rue, provoquand un léger mouvement de panique ou des passant se refugièrent dans le restaurant tendit qu'une course poursuite avait lieu dans la rue, suivit d'un affrontement que les gens regardaient, certains en filmant, scène qui ressemblait tristement a ce qui pouvait se voire sur terre...
"Et un règlement de compte. Comme vous pouvez le voire, tout le monde est pareille, quelque soit l'endroit ou la planète"
A dire vrais, il hésitait même a intervenir. En sa qualité de gardien de la Galaxie, il pouvait avoir une certain influence sur une bande de civiles un peu énervés qui faisait le grabuge sur la place publique
Il était visible que Rocket faisait pas mal d’efforts pour s’intéresser à ce que Joseph disait. Le psychologue devait admettre que ce qu’il contait devait être peu accessible pour un néophyte, à plus forte raison un de ses patients. Mais il souhaitait malgré ça répondre à sa question. Il ne s’agissait pas que les discussions personnelles soient à sens unique.
Malheureusement, l’agitation qui eut lieu juste devant le restaurant le dérangea alors qu’il s’apprêtait à parler. En temps normal, il aurait probablement sourcillé, voire rouspété contre ça, mais il ignorait quelles étaient les règles de ce monde et, à la réaction de Rocket, il semblait que ce « règlement de compte » était somme toute commun. À Rome, fait comme les Romains, disait l’adage, aussi Joseph tâcha d’observer ce qui se produisait comme s’il s’agissait d’un attraction locale.
« Oui, je suppose » répondit-il évasivement.
Il était malgré tout fascinant de voir à quel point la population locale, en cet instant précise, s’avérait très semblable aux terriens : une foule trop connectée, attirée par l’idée de voir un spectacle inhabituel pour tromper l’ennui et assouvir les besoins primaires de voir du sang pour se sentir vivant. Le serveur du restaurant, bien qu’observant de loin la situation, n’oublia pas ses obligations et apporta leurs plats aux trois convives.
Le plat de Joseph était une petite merveille d’architecture culinaire. Il consistait en trois sortes de bulbes fibreux se soutenant mutuellement, ouverts pour former trois plats savamment écartés, sur lesquels reposaient d’énormes choux de la taille d’un grand bol, coupés seulement à leur sommet pour former une sorte de couvercle.
Joseph souleva le premier couvercle qui dégagea aussitôt une odeur douce-amère que Joseph n’avait jamais senti jusqu’ici. Prenant sa cuiller, il goûta délicatement au contenu, laissant passer tranquillement le goût sur sa langue. C’était une saveur relativement amère, relevée d’un fond à la fois sucré et épicé. Sa nature était difficile à identifier, mais Joseph rapprocha cela du céleri et du fenouil, mais restait bien incapable de déterminer ce qui donnait l’arrière-goût sucré. Il ne savait vraiment dire s’il aimait ou non, aussi commença-t-il à porter d’autres cuillérées à sa bouche en tâchant d’ignorer le vacarme extérieur.
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Dernière édition par Joseph D. Rowles le Mer 15 Sep 2021 - 17:51, édité 1 fois
2 Juin 2024, au Milano Alors que l'agitation au dehors avait attiré son attention, Rocket revint a l'instant présent lorsque la commande de Joseph arriva et il fallait reconnaitre que la présentation était impressionnante et donnait vraiment envie. Celle qu'ils avaient lui et Groot était composé de plusieurs échantillon de viande et légume accompagnée de sauces aux couleurs et textures variés.
Au bout d'un moment, l'attroupement dans la rus se dissipa tandit que les fauteur de troubles se retrouvèrent en lévitation dans les airs, visiblement pas du tout enchanté de s'être fait piégés de la sorte
"Et voila les Cohortes de Nova en action. C'est la police d'ici, en gros. Ils aiment pas qu'on se bastonne sur la voie publique. Le plus drôle, c'est que c'est comme ca que ca a commencer pour nous, avant qu'on devienne Les Gardiens de la Galaxie"
Confia-il, alors que les bagarreurs furent emmenés. Le calme était peu a peu revenue dans la rue et les quelques curieux en mal de sensation fortes cessèrent de filmer pour vaquer a leurs occupations
Joseph goûtait sa deuxième soupe tandis qu’il observait les forces de l’ordre intervenir. Elle avait un goût plus sucré, assez proche de la citrouille, beaucoup plus douce sur la langue. Il se promit qu’il la garderait pour la fin en refermant son couvercle pour la garder au chaud. Il tâchait de ne pas trop faire attention à la façon dont les intonations et l’attitude de Rocket soulignait un léger mépris des forces de l’ordre. Joseph était un homme d’ordre et de raison, à ses yeux la criminalité, même mineure, ne devait être admise. Il conservait néanmoins la sagesse de penser que chaque punition devait être à la mesure du crime, ni plus, ni moins.
Mais il n’était pas là pour travailler ni pour discuter de ses opinions sociales, un sujet qui pouvait bien trop facilement envenimer une bonne relation. Il se contenta de hocher doucement la tête d’un air approbateur, sans relever le fait que Rocket et ses compagnons avaient été mis en prison pour trouble de l’ordre public. Ce n’était de toutes façons pas d’une grande importance, à vrai dire. À l’heure du repas, il préférait parler de trivialités. Ne souhaitant pas pour autant laisser Rocket seul dans sa conversation, il s’enquit :
« Leur intervention a été très rapide, me semble-t-il. Les Cohortes ont-elles de moyens élevés pour se rendre dans des lieux d’intervention ? Des systèmes de surveillance peut-être ? »
La réponse importait peu à Joseph, en vérité, mais il s’agissait d’une bonne occasion pour rebondir vers des sujets plus triviaux tels que la technologie en place sur ce monde et son application.
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Rocket répondit à la question de Joseph en prenant un ton calme et détaché
« Il ont des moyens, du moins suffisamment pour rappliquer pile au bon moment quand il y a du grabuge et savoir si on est fiché ou non, ils ont toutes les infos »
Alors que les Cohorte de Nova emménaient les fauteur de trouble, Rocket fit un petit signe de main à l'un d'entre eux qui lui répondit avec un regard complice, montrant bien que finalement, le délinquant qu'il était a l'époque était à présent en bon terme avec les forces de l'ordre
"Quand je vous disais qu'on était bien vu ici ! »
Dit-il d'un ton joyeux ou on pouvait déceler une certaine vantardise. Tout ce qui pouvait plus ou moins flatter son ego était visiblement une source de plénitude pour le petit gardien et son complexe d'infériorité. Frimer un peu ne pouvait pas lui faire de mal.
"En sauvant la planète, on est passé de criminels à héros"
Alors que les choses s'étaient calmés à l'extérieur, Rocket reporta son attention sur son assiette et celle du professeur en demandant curieux:
N’étant pas d’un naturel démonstratif, le peu de réaction qu’affichait Joseph pouvait être un peu décevant en comparaison du petit moment d’autosatisfaction de Rocket. Il afficha néanmoins un sourire entendu et réagit tout en ouvrant le couvercle de sa troisième soupe, qui dégageait une odeur bien plus alléchante que les deux autres.
« Sauver des millions de vies en une fois mérite au moins ce genre de considération, assurément. »
L’échange gestuel entre le membre des forces de l’ordre et de Rocket ne lui avait pas échappé, ce qui confirmait que Rocket avait tiré assez de cette expérience pour rester du bon côté de la balance. Du moins, en tout cas, s’appliquait-il à le faire. Sa focalisation sur le rôle de héros en était la preuve, même si elle menait malheureusement à un biais de pensée quant à son rôle réel.
Laissant ce sujet de côté, Joseph huma la senteur qui émanait de son troisième plat, tâchant, comme pour les deux autres, d’en identifier le contenu. Comme précédemment, c’était peine perdue. Il y sentait bien quelque chose lui évoquant le bouillon de poule, mais pour le reste, c’était difficile. Comme précédemment, il goûta délicatement le contenu. Il y avait en effet un goût de graisse et de protéines, mais habillement mélangé à celui d’autres légumes, offrant un met épais plus proche du potage que de la soupe.
« Les trois soupes sont assez bonnes à vrai dire, même si je n’ai aucune certitude concernant leur contenu. Le chef a aussi conscience de la nécessité de commencer par le plus léger pour aller vers le plus fort. La première soupe est douce-amère, la seconde plus forte et sucrée, la dernière plus copieuse et goûteuse. »
Refermant la troisième soupe, il rouvrit la première et commença à la boire de façon assez distinguée. S’il y avait une chose que son père lui avait enseignée, c’était bien ses manières. À l’époque, il devait se montrer digne des tables d’hôtes de marque lorsque son père menait des repas d’affaire. C’était l’époque où on considérait que ces repas devait être faits en famille. Une obligation qu’il ne regrettait pas, même s’il était lui-même du genre à mélanger vie privée et vie professionnelle.
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2 Juin 2024, au Milano Rocket mit un certain temps a réagir aux paroles de Joseph. Sauver des millions de vie en une fois méritait de la considération ? Oui, Sans doute, et c'était le cas a l'époque, et toujours maintenant d'ailleurs, et pour cause: les Xandarien ne les avaient jamais vu en échec. Mais depuis, les années avaient passé, et Rocket avait connu pour la première fois la défaite, face a Thanos, puis face a Dark Wanda A partir de ce moment la, il avait connu le revers de la médaille du héro. Il répondit en haussant les épaules:
"Oui sans doute, mais un jour, les choses changent"
Commentaire qui en disait long et faisait écho a ce qu'il vivait actuellement sur terre, avec la perte de confiance des civils. Il n'en dit pas plus, n'ayant pas envie de transformer la visite en thérapie. Au lieu de cela, il continua de manger le contenu de son assiette alors que Groot lui, avait déjà finit. En entendant la description du professeur, l'arbuste tenta de discrètement tremper son doigts dans la dernière soupe que Joseph venait d'ouvrir, mais il fut aussitôt reprit assez sévèrement par Rocket:
"Groot! tu nous fais quoi la ?! Que je ne t'y reprenne pas! Si tu veux y gouter, tu prendra la même chose la prochaine fois! Si tu as encore faim, prends plutôt un dessert"
Groot s'était rassit normalement, l'air penaud, en se concentrant sur le menu holographique qu'il venait de réactiver, a la recherche de son dessert du jour. Rocket n'avait pas eu l'éducation de Joseph, loin de la même, il n'avait pas eu d'éducation tout court, mais il faisait tout pour offrir cette chance a Groot, du moins un minimum de règle de savoir vivre afin d'être socialement accepté, même si il y avait quelques lacunes évidentes...
La réponse un peu laconique de roquette était assez équivoque : on pouvait y voir autant d’indifférence que l’on y ressentait de la peine. Étant donné le suivi que Joseph assurait à son patient, il songea même que ses vieux démons étaient remontés à la surface. Une raison supplémentaire de ne pas insister sur le sujet.
L’intervention de Groot eut le mérite de mettre fin à ce qui aurait pu être un sérieux moment de gêne. Joseph s’était demandé plusieurs fois, depuis sa rencontre avec l’extraterrestre, s’il s’agissait d’un adulte ou non. La réponse était désormais évidente, il était même assez amusant de voir Rocket jouer les parents. Une famille de cœur. Une famille…
Une ombre de mélancolie passa sur le visage du psychologue, tandis qu’il mangeait machinalement sa soupe. Sans avoir été sciemment conviés, ses souvenirs refluaient. Il songeait à son fils, à un très jeune âge, qui n’avait jamais adopté les bonnes manières qu’il avait tenté de lui inculquer. Son épouse, d’ailleurs, avait même insister pour qu’il cesse avec ses manières « vieux jeu ».
Vieux jeu, il l’était encore. Peut-être plus ces dernières années qu’avant. La solitude avait remis au jour ses vieux travers, ses vieilles manies. Il songea à Thomas, son fils, devenu ingénieur et ayant quitté le giron familial. Installé à New York, il ne revenait que pour Thanksgiving, chaque année. Et il n’avait toujours pas exprimé la moindre tendance à imiter les manières de son père. Joseph se souvenait encore et encore, le regard perdu dans un espace que lui seul pouvait voir, s’étant à peine aperçu qu’il venait de terminer la première soupe de son plat.
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Dernière édition par Joseph D. Rowles le Mar 5 Oct 2021 - 9:29, édité 1 fois
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