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 [Terminé] You're Heaven To Me

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The Winter Soldier
Bucky Barnes
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MessageSujet: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyLun 3 Mai 2021 - 20:45


⌈ You're Heaven To Me ⌋
ft. Raven Darkholme


 

Milieu des années 70, Budapest, HongrieThème musical

La douleur était cuisante, amère. Ses côtes le faisaient tant souffrir qu'il titubait en tenant ses flancs meurtris, d'une main aussi tremblante que ses jambes qui avançaient grâce à un miracle inespéré. Voilà des heures qu'il marchait, il n'aurait pas su dire depuis combien de temps mais l'aube s'était levée lorsqu'il avait entamé son périple, et voilà que le soleil déclinait à présent. Ou peut-être avait-il commencé à marcher en pleine nuit ? L'esprit confus, il l'ignorait. Il n'aurait même pas su dire quelle année, quelle ville ou quel pays il arpentait tant ses pensées étaient incohérentes, étant un amas de mots qui n'avaient aucun lien entre eux, formant un véritable brouillon dès plus perturbant. D'ailleurs, il ne savait pas grand chose, sinon qu'il devait continuer de marcher sinon ils allaient le retrouver, et la mort lui paraissait être un sort bien plus enviable.
Une route sinueuse bordée d'arbres avait finalement laissé place à une ville agitée, qu'il avait rejoint au péril d'une longue marche aussi douloureuse qu'éreintante. Si ses côtes malmenées le faisaient souffrir, sa bouche sèche et son estomac vide lui causaient tout autant d'afflictions, mais il n'avait même pas la force de voler quoi que ce soit sur les étalages de rue, de peur d’être démasqué. Ayant dérobé une veste dans une voiture garée sur le bas-côté durant la matinée, James dissimulait sa main robotique dans sa poche, le menton baissé et les yeux rivés sur le sol ; ses longs cheveux noirs lui tombant sur le visage, il espérait ainsi dissimuler son identité. Il avait peur, terriblement peur. Chaque son le faisait douloureusement sursauter. Chaque silhouette marchant dans sa direction le faisait frémir… Il avait l’impression que la mort le guettait. Il fallait qu'il se cache pour pouvoir se reposer, mais où ? Et il avait soif, tellement soif... Mais impossible de dérober la moindre bouteille dans un magasin, il y avait bien trop de monde dans les rues, et entrer dans un établissement représentait le risque de s'y retrouver piégé.

Soudain, croyant déceler un regard insistant dans son dos, James avait songé qu'il avait été repéré, et qu'une menace particulièrement vivace pesait sur sa tête : il l'avait retrouvé. Mais il ne comptait pas se laisser attraper, pas aussi simplement, pas comme ça. Il fallait au moins essayer de survivre et de leur échapper. Le cœur battant à tout rompre dans sa cage thoracique, l'esprit embrumé par des pensées en cohorte qui se faisaient la guerre, il avait dévié ses pas vers une grande allée, se fondant dans la masse en espérant semer la présence, réelle ou non, qu'il avait cru dépister. Ses jambes menaçaient de rompre sous ses pieds, mais il continuait d'avancer, s'aidant du mur et retenant tant bien que mal les gémissements de douleur qui voulaient franchir la barrière de ses lèvres. Il n'avait pas le choix, il fallait continuer... Ayant marché au hasard dans les rues de Budapest, il s'était retrouvé dans ce qui semblait être une gare fourmillant de mille individus qui se bousculaient pour avancer. Songeant bien rapidement que grimper dans un train était sa seule porte de sortie, il s'était hissé à l'intérieur de l'un d'eux en profitant du manque d'attention du contrôleur, et de l'agitation générale, pour ne pas se faire remarquer par ce dernier.

Le train était luxueux, grandement étoffé par des tapisseries, des reliures dorées et des immenses tapis épais, qui lui donnaient un aspect véritablement chaleureux. De toute évidence, il n'avait pas choisi le meilleur train pour passer inaperçu car son apparence miteuse lui faisait défaut mais, à présent, il était trop tard pour reculer... Il ne pouvait décemment pas sortir du wagon et prendre le risque d'être découvert, il ne s’en sentait même plus capable. Avançant difficilement dans le couloir bordé de lumières et de larges fenêtres décorées par des rideaux anciens, James suivit des yeux une silhouette fine et élancée, qui s’éloignait devant lui après avoir quitté sa cabine. Il devait y avoir de l'eau et de la nourriture à l'intérieur... Et qui le saurait ? Il fallait juste entrer, prendre le strict nécessaire et ressortir pour trouver un endroit où se cacher durant le trajet… N’écoutant point sa raison, car elle était terrassée par la faim, la soif et la douleur, le fugitif avait attendu que la jeune femme sorte de son champ de vision pour pénétrer discrètement dans sa cabine, pensant que l’occupante légitime n'en saurait jamais rien...



Dernière édition par Bucky Barnes le Mer 5 Mai 2021 - 14:39, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyMar 4 Mai 2021 - 22:39

You're heaven to me.Cela faisait déjà une bonne dizaine d'années ou presque je sillonnais l’Europe et le monde. Je n’étais plus avec Erik, plus avec Charles. Libre d’être enfin moi-même… Ou presque. Il était évident qu’après les évènements de Cuba, je n’allais pas marcher au grand jour, aux yeux de tous sous ma véritable forme. La bleue, celle avec les sortes d’écailles, les cheveux rouges et les yeux jaunes. Non. Grand dieu non. Mais la blonde aux yeux bleus, celle que j’avais été pendant tant d’années. Celle que j’aurai très fini par devenir si ma mutation ne s’était pas déclenchée alors que je n’étais qu’une enfant.

Voyageant à travers l’Europe, d’est en ouest, du nord au sud, depuis deux ou trois ans maintenant, j’avais pris la décision de monter à bord du célèbre Orient Express. Certains disaient qu’ils ne lui restaient pas beaucoup de temps à rouler, qu’il était sur le déclin, alors je voulais en profiter. De Paris à Constantinople, ou ensuite me perdre dans les péninsules arabiques. Un voyage à faire rêver, pendant de nombreux jours.

Les paysages, depuis Paris avait changé jusqu’à ce que j’arrive à Budapest. Nous étions passés par la campagne française, les montagnes, les plaines. Tant de paysages, tant de choses à découvrir. Je ne regrettais absolument pas mon voyage. Mon luxe avait même été de m’offrir une cabine, pas très grande, mais tout de même confortable avec un vrai lit, un cabinet de toilette privatif, et un petit espace avec deux sièges très confortable, l’un donnant sur une petite tablette, qui elle-même se trouvait sous les larges et grandes fenêtres du train, permettant aux passagers une contemplation de la nature.

Alors que nous arrivions en garde de Budapest, je restais dans ma cabine, contemplant l’effervescence des quais, écoutant le moindre coup de sifflet qui indiquerait que le train reprendrait sa marche, passant par les Carpates pour finir sa course dans l’ancienne Constantinople, l’actuelle Istanbul. Les voyageurs se pressaient pour monter à bord, certains portant eux même leurs valises, et d’autres, ayant visiblement engagé du petit peuple pour le faire. Il n’y avait rien de mal à cela, je le comprenais. Pour ma part, je voyageais toujours très léger. Effectivement, je n’avais pas spécialement besoin de vêtements, chaussures et autres, ma mutation exceptionnelle me permettant de ressembler à qui je voulais, vêtue de mes moindres désirs. Un sac en cuir de voyage comme tous bagages je trimbalais toujours avec moi tout de même certains objets, qui me rattachaient à mon passé et cette vie que j’avais laissé dernière moi. Un livre offert par mon frère Charles, avec une photo des X-Men en guise de marque page, puis plus loin, coincée entre deux pages une série de photos noire et blanc prises dans une cabine d’Erik et moi. Ce n’était que dans les moments de solitudes intenses que je me laissais aller à tous ces souvenirs.

Mais ce n’était pas le moment. Je devais profiter de mon voyage et de cet apaisement, ce calme qu’apportait un voyage en train de plusieurs jours. Le regard un peu perdu, observant les passants, un coup de sifflet me tira de ma rêverie, annonçant que nous allions repartir. Le train se mit en marche lentement mais surement. C’est au même instant que je me souvins des paroles d’un des membres du personnel. La traversée des Carpates et de ces monts enneigés pouvaient permettre de voir de nombreuses espèces animales, allant des rapaces, aux loups, mais des jumelles étaient nécessaires. Hors, elles ne seraient disponibles qu’après le départ de Budapest en quantité limitée.

Ne souhaitant pas perdre la possibilité d’en avoir j’étais donc sortie rapidement de ma cabine, sans prendre la peine de la fermer à clé, n’ayant pas vu l’homme, mal en point plus loin dans le wagon, toi.  Ayant traversé à peine un demi-wagon, je me rendis compte que je n’avais pas pris mon argent. Dans la précipitation de vouloir être la première à obtenir les précieuses jumelles j’avais oublié de prendre mon argent, retournant vivement dans ma cabine, énervée par moi, qu’elle ne fut pas ma surprise de tomber sur toi. Fermant la porte derrière moi, je dis d’une voix claire, en français, car je savais que je pouvais sans soucis me défendre seule.

-          Vous n’avez rien à faire ici. Si vous voulez de l’argent vous n’avez visité la bonne cabine. Je vous conseille de …

Je me coupais dans mes paroles, t’observant un peu plus attentivement. Tu semblais vraiment mal en point, au bord de l’évanouissement. Fondant vers toi, mon alarme et mon grand cœur prenant le pas sur la méfiance je passais un bras sous ton épaule comme pour te soutenir assez surprise par le poids que tu faisais, tu étais beaucoup plus lourd qu’un simple humain.

-          Vous vous sentez bien ?

Ajoutais-je en anglais cette fois, ne sachant pas vraiment quelle langue tu pouvais parler. J’aurai peut-être du commencer par le hongrois … 

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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyMer 5 Mai 2021 - 12:52


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Milieu des années 70, Budapest, Hongrie — Thème musical

Quoique la cabine était modeste par sa taille, elle lui était apparue comme aussi confortable que spacieuse ; lui qui ne se souvenait pas avoir connu la chaleur d'un foyer, ni quelconque bras aimant pour le soulager, en réalité, il ne se souvenait de rien. Pas grand chose. Des futilités qui avaient été imbriquées dans son cerveau pour le positionner sur le grand échiquier de sang qu'il arpentait depuis bien trop longtemps. Ses souvenirs étaient confus, un brouillon d'images et d'idées qui n'étaient pas totalement à lui, ou peut-être que si ? Il était une page blanche trop souvent raturée, dont on gommait les phrases pour en écrire de nouvelles : mais les lignes se superposaient à présent, et il n'était pas sûr de vouloir découvrir l'histoire qu'il était en train de lire. Était-ce lui ? Il ne se reconnaissait pas, et pourtant. Les voix de ses victimes, suppliantes, gémissantes, douloureuses, emplissaient sa tête au point de le rendre sourd, et il avait beau implorer qu'elles se taisent, les souvenirs revenaient par vague pour le faire flancher. Vacillant sous ses émotions écrasantes, sous la fatigue ou sous les mouvements du train qui filait sur les rails, il avait tout d'abord perdu l'équilibre en refermant la porte de la cabine. Tombant à genoux, une main appliquée contre ses côtes douloureuses, il avait lentement baissé le menton pour se rendre compte que ses doigts étaient couverts de sang ; mais de toute évidence, ce n'était pas le sien. Retraçant rapidement les traits de sa figure et de son torse, il n'avait découvert aucune déchirure : le sang appartenait à quelqu'un d'autre.

« Non, non, non, non, non... »

Avait-il difficilement soufflé en se levant avec difficulté, prenant alors appuie sur le meuble à côté de lui avant de s'aider du mur, se rapprochant d'une taille agrémentée de deux sièges moelleux. Essuyant alors sa main souillée sur la nappe qui trônait fièrement sur le bois de la table ronde, il s'était alors rendu compte que le sang avait séché, et qu'un simple tissu ne l'aiderait pas à effacer les traces de ses méfaits. De l'eau, il lui fallait de l'eau. De l'eau ! Avec tout ça, il avait presque oublié les raisons de son intrusion dans la cabine : il lui fallait trouver de quoi boire et manger, au moins pour cette nuit.

Freiné dans ses mouvements par ses flancs meurtris, il se déplaçait lentement, s'aidant de sa main robotique pour fouiller entre les objets qui occupaient la pièce. Remarquant enfin, au bout de quelques secondes, la carafe d'eau posée sur la fameuse table ronde, il y était retourné aussi vite que possible, ne prenant même pas la peine de chercher un quelconque verre : approchant le goulot à ses lèvres, il en avait avalé plusieurs gorgées en laissant des ruissellements d'eau dégringolaient la colline de sa gorge éraflée. Enfin... La sensation du liquide frais apaisant sa gorge sèche l'avait tellement soulagé qu'il avait fermé les yeux durant quelques secondes, jusqu'à ce qu'une voix féminine résonne à ses oreilles. Le soulagement avait été de courte durée.
Sous la surprise, et peut-être un peu sous la peur de faire face à un agent d'HYDRA, Bucky avait relâché la carafe en verre, qui avait alors explosé sur le sol en mille morceaux. Reculant d'un pas par méfiance, il avait posé un regard effrayé sur la blonde qui se tenait devant lui, tendant machinalement sa main robotique vers elle comme pour lui signifier de ne pas avancer... Mais était-il réellement en état de se défendre ? N'entendant qu'à moitié les accusations qu'elle portait contre lui, la douleur dans ses flancs avait été si lancinante qu'il s'était soudainement plié en deux, courbant son dos pour tenter d'amoindrir cette horrible sensation ; se rattrapant de justesse à la table, il avait alors senti un bras se glisser sous son épaule pour l'aider à se relever. Grandement surpris, le soldat l'avait alors observé sans véritablement comprendre pourquoi elle voulait l'aider... Après tout, n'était-il pas entré dans sa cabine en son absence ? Pouvait-il lui faire confiance ? De toute façon, il n'était pas en état de fuir...

« Je... Je n'ai rien volé... Je voulais juste... L'eau... L'eau... »




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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyMer 5 Mai 2021 - 21:38

You're heaven to me.A peine avais-je fermé la porte derrière moi que la carafe de ma cabine tomba et s’écrasa en mille morceaux sur le sol. Une personne saine d’esprit aurait crié à l’aide en voyant ce genre d’individu un peu crasseux, couvert de sang dans sa cabine. Mais non, ce n’était pas mon cas, sans savoir pourquoi j’avais fermé la porte, au lieu de l’ouvrir et d’aller courir chercher de l’aide. J’en ignorais la raison, je ne savais pas pourquoi j’avais agis de la sorte. Observant un court instant les débris de verre par terre je n’avais pas hésité à venir te soutenir en voyant le piteux dans lequel tu étais. 

En tout cas tu parlais anglais, c’était plutôt une bonne nouvelle, nous allions nous comprendre. Même si vu mon talent pour les langues j’étais sure de trouver une langue que nous avions en commun.

-      De l’eau. Je vois. Asseyez vous. Je vais vous en apporter.

Pourquoi j’agissais de la sorte avec toi ? A nouveau je n’avais pas la réponse. Peut-être que je ressentais un peu de pitié. Tu étais couvert de sang, tu sentais fort, tes cheveux avaient besoin d’un bon shampoing et tes vêtements avaient l’air d’avoir fait la guerre. Grâce à ma force plus importante qu’un humain normal, malgré ton poids important, je te forçais à t’assoir sur un des fauteuils. Heureusement il y avait une couverture dessus et tu ne risquais pas de tâcher le tissu du meuble. Tout en t’asseyant avec le plus grand soin, une fois que tu ne reposais plus ton corps contre le mien, je t’observais un court instant essayant d’analyser la situation. Mes yeux passèrent des tiens à ton tee-shirt qui était abondamment arrosé de sang. J’hésitais à tendre la main pour vérifier si tu n’étais pas blessé mais quelque chose dans ton regard me disait que j’allais très certainement passer un mauvais quart d’heure si j’essayais.

Saisissant le grand verre qui se trouvait auparavant à côté de feu ma carafe, je fis quelque pas en direction de la petite salle de bain, un petit cabinet de toilettes, où ma réserve d’eau était remplie à chaque arrêt. Je le remplissais presque à ras bord et te l’apportais tendant la main vers toi pour te le donner, évitant habillement les morceaux de verre tranchant qui se trouvait sur le sol. Au même instant quelqu’un frappa à la porte de ma cabine. Légèrement paniquée, je te laissais le verre, posant mon index sur mes propres lèvres pour te faire comprendre que tu devais te taire, et que je n’allais rien dire. Ou du moins j’espérais que tu allais le prendre comme cela, et saisir ce que je voulais dire : ne parle pas, et rassure toi je ne dirais rien.

Secouant un peu ma tête, donnant un petit coup de main rapide dans mes cheveux, j’allais ouvrir la porte, juste assez pour me mettre dans l’embrassure et que tu sois caché.

-      Madame. Nous avons entendu du bruit. Allez-vous bien ?

Hochant la tête rapidement, conjointement un grand sourire s’afficha sur mes lèvres alors que je tentais peut-être de jouer un peu de mon charme avec cet employé qui depuis mon départ, cherchait la moindre raison de m’aborder lorsque je sortais de ma cabine.

-      Oh oui. Je suis juste maladroite j’ai renversé mon verre d’eau dans un faux mouvement… Je vous remercie de votre sollicitude, mais tout va bien, j’ai juste deux mains gauches !

Un doux rire s’échappa de mes lèvres bientôt rejoint par le sien. Il posa ses yeux dans les miens un court instant avant de détourner le regard, un peu intimidé.

-      Je peux vous en rapportez un, ou vous aider à nettoyer, ajouta-t-il en poussant un peu la porte comme si il voulait rentrer alors que de mon côté je bloquais la porte avec mon pied.

-      C’est déjà fait, il n’y a plus de traces de ma maladresse. Encore merci.

Répondis-je tout en fermant la porte, non sans lui adresser un doux sourire. Restant derrière la porte que je fermais, à clé, cette fois. Je me tournais à nouveau vers toi, posant à nouveau mon doigt sur mes lèvres juste histoire d’être sûre que l’employé était bien parti avant de pouvoir reprendre la parole à nouveau. Après quelques secondes, ses pas moururent dans le wagon, et je m’avançais à nouveau vers toi, m’adressant à toi en anglais.

-      Etes-vous blessé ? 
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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyJeu 6 Mai 2021 - 15:10


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Milieu des années 70, Budapest, Hongrie — Thème musical

Bien que son esprit en perdition flirtait dangereusement avec le vide de l'inconscience, le soldat sur-entraîné qu'il était avait conservé un minimum de lucidité dans le chaos de ses idées : son hôte était étrangement calme. Trop calme. Bien trop calme. Elle ne semblait pas véritablement surprise de le trouver là, dans sa cabine, à moitié défait de ses vêtements en lambeaux, couvert de sang et de crasse, le visage tuméfié et les côtes malmenées. Est-ce qu'elle l'attendait ? Est-ce qu'elle était avec eux ? Alors qu'elle l'avait aidé a s'asseoir sur l'un des deux fauteuils qui bordaient la table élégamment dressée, Bucky avait baissé le menton tout en soufflant pour tenter d'atténuer la douleur tenaillante de ses côtes frappées. À travers le rideau que formaient ses mèches sombres, il l'avait observée s'éloigner ; l'inconnue parlait d'un ton pondéré, sans aucun tremblement dans la voix... Est-ce qu'elle avait déjà vécu cette situation pour être aussi stoïque ? Ne pouvant s'empêcher d'être méfiant, il avait cependant accepté le verre d'eau qu'elle lui tendait, non sans observer longuement le contenu, de même sorte que s'il avait craint qu'elle l'empoisonne avec une quelconque substance tranquillisante. Déglutissant avec difficulté, la soif avait été bien plus forte que la raison car, au bout de quelques secondes, il avait apporté le verre à ses lèvres en se disant que, de toute façon, si elle ne le tuait pas la première, la soif le ferait très certainement à sa place. Sans un remerciement, il avait déposé le verre sur la table d'une main tremblante, alors que trois coups résonnaient contre la porte de la cabine.

Sursautant silencieusement, Bucky avait haussé ses sourcils en posant un regard véritablement craintif sur la porte encore close, craignant que les monstres de l'hydre en surgissent et l'empoignent sans lui laisser la possibilité de survivre. « Non... » avait mimé ses lèvres, sans qu'aucun son ne franchisse la barrière de sa gorge. Il était effrayé, perdu dans un monde qu'il ne pouvait connaître, qui avait évolué sans lui, qui l'avait oublié. Mais il devait se battre pour rester en vie, et si son destin était déjà scellé, au moins se devait-il d'essayer. Alors qu'il s'était apprêté à prendre appui sur la table pour se redresser, la jeune femme lui indiqua de se taire tandis qu'elle se dirigeait vers la porte, et il s'y était plié sans discuter : plutôt, il avait rapidement parcouru la cabine de son regard apeuré, cherchant le moindre objet qui pourrait lui servir d'armes contre les agents de HYDRA. Si les choses tournaient mal, il pourrait toujours s'échapper par la fenêtre de la cabine, mais pour combien de temps ? Pas assez...

Ayant suivi l'échange entre la jeune femme et ce qui semblait être un employé du train, Bucky avait été grandement soulagé lorsque la porte s'était enfin refermée. Fermant les yeux quelques secondes, il avait tenté de redresser son torse mais une grimace de douleur était venue déformer ses traits, tandis que l'inconnue le questionnait sur ses blessures. Blessé, il l'était. Mais pas dans le sens qu'elle l'entendait. Ou peut-être que si ? Employant la même langue qu'elle, l'homme lui avait répondu d'une voix éteinte, qui traduisait alors la lourde fatigue qui pesait sur ses épaules.

« Un mauvais coup, seulement... Ce n'est rien. »

Considérant qu'elle n'était visiblement point complice de HYDRA, Bucky avait songé qu'il devait sortir de la cabine au plus vite, au risque de la mettre en danger également. Les agents perfides ne laisseraient aucun témoin de leur passage, et encore moins quelqu'un ayant été en contact avec lui ; cette femme ne méritait sûrement pas de mourir pour l'avoir aidé, personne. Il avait déjà causé bien trop de victimes. S'aidant alors de la table pour se redresser, il avait commencé à la remercier pour sa sollicitude avant que ses jambes ne flanchent et le fassent tomber à genoux, sa main robotique s'extirpant juste à temps de sa poche pour pouvoir s'apposer contre le sol et l'empêcher de se cogner le crâne.
Les yeux rivés sur le plancher tremblant, il avait dégluti avec difficulté tout en priant intérieurement pour qu'elle n'ait pas remarqué sa main... Ce qui semblait peu probable. Sous la douleur, la fatigue et l'anxiété, ses yeux avaient commencé à papillonner, sa vue se brouillant tandis que ses pensées divaguaient au loin... Il fallait qu'il reste éveillé s'il voulait survivre, mais il était à bout de forces. Retombant lourdement sur le dos, ses yeux s'étaient refermés sans quémander son accord : il allait dormir durant de longues heures...




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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyJeu 6 Mai 2021 - 15:48

You're heaven to me.

Il y avait quelque chose… Quelque chose dans ton regard qui te faisait ressembler à un homme traqué. Complètement apeuré qu’on ne puisse le trouver. Visiblement tu avais un secret, lourd à porter, ou tout du moins tu avais fait quelque chose de répréhensible et tu craignais que quelqu’un s’en prenne à toi. Néanmoins tu me répondais tout de même que tu n’étais blessé. Ce qui confirmait visiblement que le sang qui avait fait changer la couleur de tee-shirt n’était pas le tient.

Je m’attendais à ce que tu restes ici que tu ne bouges pas, et que tu boives à ta soif mais tu n’en fis rien, tu te levas, et, alors que tu semblais vouloir partir de a cabine pour aller dieu je ne sais où, le train ayant déjà démarré depuis de longues minutes. Mais tes jambes flanchèrent et tu manquas de t’étaler contre le sol. Tout ton poids semblait reposer sur une seule main, mais elle n’avait rien d’humain, on aurait dit celle d’un robot.

Alors que je m’apprêtais à poser une question sur cette chose étrange qui semblait remplacer une main humaine, tu t’effondras sur le sol, inconscient, évitant de justesse l’endroit où s’était écrasée la pauvre carafe en verre. Ne me déplaçant pas assez rapidement pour te rattraper, la chute ne te réveilla pas. Mes appels non plus, ni même alors que, à genoux près de toi j’avais tapotais ta joue. Rien. Étais-tu tombé raide mort dans ma cabine ?! Mon index et mon majeur rassemblé je dégageais une mèche de tes cheveux pour prendre ton pou. Il battait, faiblement mais il battait. Observant ton visage longuement, après avoir dégagé quelques mèches, je ne dis rien, me contentant de t’observer. Peut-être qu’avec … un baiser tu t’éveillerais comme Blanche-Neige et son prince ? Bon, là oui, les rôles étaient inversé, tu étais Blanche-Neige et moi le prince mais peut-importait. Je n’allais pas t’embrasser alors que tu étais inconscient. Mais j’avais pris le temps de t’observer et sous ce sang, cette odeur, et ces cheveux tu étais vraiment un bel homme.

Hésitant un court instant je me redressais et, tout en douceur, je passais mes deux bras sous tes épaules, calant ta tête contre ma poitrine, j’entrepris de te trainer jusque dans mon lit. Vu comment tu dormais comme une masse, cela n’allait absolument pas te réveiller. A nouveau surprise par ton poids, et non sans mal, je réussis à te hisser sur mon lit. Posant ta tête contre les oreillers, je m’installais sur le fauteuil que tu avais quitté, et t’observais là, dormir, pendant près d’une heure. A vrai dire je ne t’observais pas vraiment, j’étais plongée dans mes pensées et j’essayais de peser le pour et le contre. De savoir ce que je devrais faire. Au bout d’une bonne heure, je pris enfin la décision. Je commençais d’abord par ramasser les débris de verre de la carafe, en épongeant le sol. Gardant un gros morceau de verre, je m’étais approchée de toi. Le posant sur la table de chevet, je m’étais assise près de toi, j’avais à nouveau vérifié ta respiration. Tu vivais encore. Et alors, lentement, je me débrouillais pour te retirer ta veste, te retrouvant en tee-shirt, j’observais ce qui venait d’apparaitre sous mes yeux. Un bras. Ce n’était pas seulement ta main qui était en métal, mais bel et bien tout ton bras. Et alors que je me servais du bout de verre pour découper ton tee-shirt, j’en eu vraiment la confirmation.

Désormais assurée que tu dormais bien par ce petit ronflement continu que j’entendais, je me permis de faire courir un peu mes doigts sur ton bras en métal, son contact, froid, me déclenchant quelques frissons. Abandonnant l’idée de ma découverte approfondie, je remplis un petit récipient d’eau chaude, et à l’aide d’une serviette, telle une infirmière prenant soin de son patient, je commençais à te faire un brin de toilette, me concentrant uniquement sur la partie au dessus de ton nombril. J’effaçais avec la plus grande douceur, les traces de sang séché sur ton visage, ton torse et tes bras. Je prenais grand soin de ne pas appuyer sur les marques de bleus qui étaient venues se poser sur ta peau, suite à une bagarre surement.

J’allais tellement lentement de peur de te réveiller qu’entre le moment où je m’étais levée de mon canapé et la fin de ta petite toilette de chat, il s’était bien déroulé deux à trois heures. La faim commençant à me tirailler, je pris la décision de sortir de ma cabine, espérant que tu ne te réveilles pas entre temps. Un petit quart d’heure plus tard, j’étais revenue, tu dormais toujours. J’avais pris une grosse quantité de nourriture que j’avais déposais avec soin, en partie, sur la table de nuit, des fruits, des barres de céréales, des gâteaux en tout genre.

Tu dormais encore … Et cela n’allait pas s’arrêter. Après plusieurs heures à attendre que tu te réveilles, j’avais finalement laissé le sommeil m’emporter. Non sans avant, muter en toi, fait en sorte qu’un tee-shirt blanc et propre soit posé près du lit, si jamais tu te réveillais dans la nuit. Reprenant ma forme blonde, je finis par m’endormir, en boule, sur la petite banquette de ma cabine. 

Après plusieurs heures de sommeil, le soleil, qui se levait plus tôt dans cette partie du globe, vint frapper mon visage, et je me levais le corps un peu endolori, par ma nuit, jetant un rapide coup d'oeil vers mon lit, tu avais changé de position, mais tu dormais toujours ... 

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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyJeu 6 Mai 2021 - 21:17


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Milieu des années 70, Budapest, Hongrie — Thème musical

D'un sommeil agité dont il avait été fait prisonnier, il était resté muet. Mais ses sourcils s'étaient parfois froncés, de même sorte que si les images qui avaient défilé derrière le voile de ses paupières closes lui eurent été intolérables. Dans ce rêve tortueux, sillage d'un passé imposé, il se trouvait dans un endroit sombre, désert, peut-être abandonné. Aucun bruit ne venait perturber le bruissement des feuilles du grand arbre qui ployait sous le vent, mais il avait l'impression que quelqu'un l'observait, discret dans l'obscurité. Il avait beau regarder de droite à gauche, chercher la paire d'yeux posée sur lui, il ne voyait rien ; était-il réellement seul sous le grand chêne ? Au-dessus de sa tête, le ciel était rouge, rouge comme le sang versé. Et en baissant les yeux sur ses propres mains, il vit alors qu'elles étaient pareilles à la voûte céleste : venait-il d'écorcher le ciel ? Le décor se mit à tourner tandis que mille fois suppliantes venaient hurler à ses oreilles, et l'angoisse avait alors montée en lui, envahissant chaque recoin de ses pensées pour lui faire perdre l'esprit. Non, ce n'était pas lui, il n'avait rien fait, non ce n'était pas sa faute, pas sa faute ! Mais ses mains, ses mains étaient pleines de sang, couvertes jusque sous les ongles de la peau de ses victimes, alors, c'était bien lui ? C'était lui ?

Ouvrant enfin les yeux dans un sursaut silencieux, il avait repris son souffle bruyamment, de même sorte que s'il avait retenu sa respiration durant tout ce temps. Ses iris encore embrumés par son lourd sommeil ne virent alors rien d'autre que le plafond de bois, mais il porta rapidement ses deux mains au-dessus de son visage pour s'assurer qu'elles n'étaient pas ensanglantées : un cauchemar. Ce n'était qu'un cauchemar, rien de plus. Remuant brièvement ses doigts robotiques, James avait dégluti en se redressant sur son lit confortable, sans qu'aucune douleur ne vienne déchirer ses côtes ; le sommeil, ou ses gènes sûr-développés, avait résorbé les plaies occasionnées à ses flancs malmenés la veille. Sa peau, encore constellée ici et là par des hématomes violacés et bleutées quelques heures auparavant, était désormais laiteuse, à peine piquée par endroit de quelques grains de beauté. Entre sa récupération tout à fait prodigieuse et sa main robotique, son hôte devait se poser des questions à son sujet... Malheureusement pour cette dernière, il avait probablement les mêmes interrogations qu'elle.

Cette dernière était recroquevillée sur l'un des fauteuils près de la table, ayant généreusement cédé son lit douillet à l'inconnu qu'il était. James ne comprenait pas réellement pourquoi elle le traitait avec tant d'égard, mais de toute évidence, elle avait profité de son sommeil pour effacer les traces de sang qu'il portait honteusement la veille, sans pouvoir se souvenir de comment elles étaient apparues sur son corps. De ce fait, elle avait également découvert le bras robotique qui avait miraculeusement remplacé celui qui avait été arraché presque vingt-cinq ans plus tôt. Elle le savait mais elle était restée là, avec lui, sans appeler à l'aide, sans essayer de le tuer, lui offrant même le lit au détriment de son propre confort... Il ne comprenait pas. Le principe de générosité altruiste lui échappait totalement, mais il avait à présent la sensation qu'il pouvait lui faire confiance : si elle avait été avec eux, il serait déjà en train de souffrir dans un laboratoire secret.

Ne sachant pas réellement quoi dire, et n'ayant pas encore remarqué l'opulent petit-déjeuner qui trônait à côté de lui, Bucky avait posé un regard tout à fait hésitant sur la jeune femme, sa voix se faisant alors aussi embarrassée que possible.

« Je suis désolé, je n'avais pas prévu de... De m'endormir ici... »

Ses yeux ayant alors frôlé la montagne de fruits et de gâteaux sur sa gauche, son ventre s'était alors tout à coup réveillé dans un gargouillement sonore. Se mettant debout sans quitter la nourriture des yeux, il l'avait machinalement pointée de sa main robotique tout en disant, véritablement affamé :

« Je peux ?! »




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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptyVen 7 Mai 2021 - 17:45

You're heaven to me.

 Tu t’étais réveillé un petit quart d’heure après moi ta respiration ayant commencé à être différente depuis quelques minutes, signe que ton cycle de sommeil arrivait sur sa fin. Je me demandais si tu allais m’étrangler ou m’arracher les membres avec ton bras robotique pour t’avoir mis à moitié nu et m’être permise de nettoyant le sang qui tâchait ta peau. Mais pour le moment tu n’en fis rien, dans un petit sursaut tu te relevas, alors que je serrais une couverture contre moi, passant ma main libre dans mes cheveux, comme si j’essayais de me redonner une petite constance, j’ignorai la tête que je pouvais avoir après avoir passé une partie de ma nuit dans ce petit canapé, plutôt que dans le confort douillet et réconfortant du lit que j’occupais déjà depuis plusieurs jours. Calant mon dos contre l’accoudoir assez haut du fauteuil, mes jambes se recroquevillèrent l’une contre l’autre pour venir glisser et se replier sur elle-même alors que je te regardais en souriant, chassant quelque chose d’invisible d’un geste de la main.

-          Je crois que vous en aviez besoin. Vous avez dormi, beaucoup, dormi. Profondément surtout.

Je déglutis un peu difficilement, grimaçant un peu alors que de ta main tu pointais ton bras robotique dans la direction de ce que j’avais laissé sur la table de nuit si jamais tu te réveillais avant moi. Non tu ne disais rien sur ce que j’avais fait. Soulagée, mes lippes s’étirèrent en un fin sourire, sincère alors que j’hochais vigoureusement la tête.

-          Oui bien sur c’est pour vous. Allez ‘y vous pouvez tout manger. Je peux aller vous chercher des œufs, du bacon, des saucisses, et des viennoiseries françaises si vous le voulez, je n’en n’aurais pas pour très longtemps…

Affirmais-je tout en laissant finalement tomber ma position, laissant négligemment la couverture sur le canapé alors que je reprenais le verre d’hier, que j’avais lavé entre temps, pour aller dans la direction du cabinet de toilette pour le remplir comme hier, car au final tu n’avais pas eu le temps de boire grand-chose avant de t’effondrer comme une masse sur le parquet de ma cabine.

Quelques pas plus tard, je revins dans ta direction, restant à une distance raisonnable. Je n’avais absolument pas peur de toi ou quelque chose du genre maintenant, c’était juste que tu avais l’air d’un homme qui avait souffert, et très secret qui semblait tenir particulièrement à sa bulle d’intimité… Et depuis hier, j’avais déjà franchit la ligne à de nombreuses reprises, alors même que tu dormais d’ailleurs. Dit comme ça on aurait dit que j’avais le rôle d’un vieux pervers qui se glissait dans la chambre des jeunes filles pour les déshabiller la nuit. Mais ce n’était pas moi. Oui, les apparences étaient trompeuses et donnaient peut-être raison à cette théorie mais tout de même. Je n’avais pas violé la Belle au bois dormant non plus.

-          Dites moi si vous avez besoin de quelque chose … Une douche, de la nourriture, de quoi boire, vous soigner …

Mon regard fut d’ailleurs attiré par ton torse et tes muscles parfaitement dessinés. Levant les sourcils étonnée, j’eu envie de tendre la main vers toi pour voir si je ne rêvais pas. Tu n’avais plus aucunes marques. Rien. Tout avait disparu. Comment était-ce possible ? Etais-tu un mutant toi aussi ? Avec la particularité de te régénérer ? Non … Ce n’était pas possible sinon tu aurais certainement pu te faire repousser un bras au lieu d’avoir cet espèce de bras robotique, métallique dont j’ignorai d’ailleurs la matière.

Mes yeux restant peut-être un peu trop longtemps sur ton torse alors que je me posais plusieurs questions sur ta véritable nature et le caractère que pouvait avoir une mutation, si mutation il y avait bien, je sentis le rouge me monter aux joues, me rendant compte que je te fixais depuis une bonne minute.

Pinçant mes lèvres totalement gênée d’avoir était prise en flagrant délit, effectuant un pas de plus vers l’avant je posais le verre d’eau que je tenais toujours en main sur la table où se trouvait la nourriture de ma petite quête de la soirée dernière.

-          Je .. hum … Excusez moi. 

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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptySam 8 Mai 2021 - 16:40


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Milieu des années 70 — Thème musical

Quand bien même il aurait grandement préféré qu'elle n'en sache rien, il lui apparaissait comme bien inutile de tenter de dissimuler ce qu'elle savait déjà. Malgré le calme apparent qui ornait ses traits, elle n'avait pu ignorer la matière métallique qui remplaçait la peau laiteuse de son bras gauche, et sur lequel était apposée fièrement une large étoile rouge, mais elle ne semblait pas s'en offusquer. Si elle était hostile à la bizarrerie ambulante qu'il était, pourquoi n'avait-elle pas profité de son sommeil pour se débarrasser de lui ? Plutôt que de le considérer avec horreur —ce qui aurait été somme toute légitime, la jeune femme avait pris le temps de nettoyer ses plaies et de confectionner un véritable plateau de roi, garni de différents mets plus appétissants les uns que les autres... Pourquoi l'aidait-elle ainsi ? Un instant méfiant malgré lui, il avait légèrement froncé ses sourcils tout en l'observant quelques secondes, n'osant pas encore se servir en dépit de la faim odieuse qui secouait ses entrailles désespérément vides.

« Non ! On n'ouvre pas cette porte... »

Il avait parlé d'un ton étonnamment sec, mais qui pouvait savoir ce qui se cachait derrière ? Il ne fallait surtout pas que quelqu'un le voit, même qu'on l'aperçoive, sinon ils ne mettraient que quelques instants à le retrouver. Il était presque impossible de savoir quand et comment HYDRA allait frapper, mais ses agents étaient partout alors il devait se méfier s'il voulait survivre. Ayant attrapé une part de gâteau au hasard, il avait commencé à le dévorer sans aucune manière tout en se rapprochant de l'une des grandes fenêtres pour zieuter le paysage au-dehors, voulant s'assurer qu'aucun mouvement suspect n'était à déplorer... Pour l'instant, rien de louche à signaler. Mais le décor était bien différent à présent, la ville bruyante ayant été remplacée par un océan de montagnes et de verdures, que la neige agrémentait de douceur. Le paysage était indéniablement beau, mais il avait l'esprit bien trop encombré de questions, de craintes et d'incertitudes pour l'apprécier pleinement. Revenant auprès du plateau généreusement garnie pour piocher dedans, il avait repris la parole sans relever ses yeux vers son hôte, qui devait peut-être commencer à regretter sa bonté envers lui, devant le rustre qu'il était...

« On est où, exactement ? Et où on va ? On est en quelle année, d'ailleurs ? »

Peut-être qu'une voix hasardeuse lui avait déjà dit, mais il avait l'étrange sensation que tout ce qu'il savait n'était que bordé d'incertitudes et de fausseté, comme s'il venait à peine d'atterrir dans un esprit qui n'était pas le sien. Les souvenirs se confondaient dans sa tête, l'inconscient se mêlait à la réalité, si bien que ce qui avait été autrefois parût n'avoir jamais existé. Ou peut-être que si ? Impossible de savoir.
Alors qu'il engloutissait autant de nourritures qu'il le pouvait, Bucky avait tout à coup senti le regard insistant qui était posé sur lui. Terminant plus calmement de mâcher la barre de céréales qu'il avait dévoré, l'homme au bras robotique avait baissé le menton vers son propre torse, inspectant son corps durant quelques secondes en essayant de déterminer la raison d'une telle attention : ne se doutant pas qu'il s'agissait de sa régénération tout à fait exceptionnelle, Bucky avait alors pensé qu'elle le toisait ainsi parce qu'il était torse-nu, et que cela devait lui paraître tout à fait inconvenable. Ceci dit, pensait-il tout bas, c'est elle qui m'a déshabillé... Lui accordant un léger sourire désolé, il avait entrepris de se décaler sur la gauche pour attraper le t-shirt blanc qui trônait sur la table devant lui, mais la jeune inconnue avait fait un mouvement en avant au même moment, le percutant ainsi de plein fouet. Instinctivement, Bucky avait attrapé la belle blonde par les épaules, la retenant de justesse pour lui éviter une chute plutôt douloureuse : si sa main humaine était tiède, l'autre, celle faite d'un alliage métallique hautement technologique, était horriblement froide, presque glacée. Se doutant que ce contact devait être désagréable pour celle qui l'aidait, Bucky avait rapidement retiré sa main robotique avant de reculer complètement, se penchant alors pour enfiler le t-shirt tout en disant, d'une voix sobre :

« C'est plutôt à moi de m'excuser, vous ne pensez pas... Merci pour tout ce que vous avez fait. Je vous promets que je sortirai de votre cabine au prochain arrêt. »

Après tout, elle n'avait pas payé pour accueillir un passager clandestin, et encore moins pour se mettre en danger... Si elle savait...




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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me EmptySam 8 Mai 2021 - 22:54

You're heaven to me.

« Non ! On n’ouvre pas cette porte… » que croyais-tu qu’il pouvait y avoir derrière cette fameuse porte ? Que quelqu’un attendait sagement derrière pour venir te tuer ou t’arracher ce super bras mécanique qui semblait avoir une force phénoménale, et qui en tout cas, même pour moi, qui était plus forte que la moyenne pesait son poids ? De quoi avais-tu si peur ? Qu’est ce qui pouvait te mettre dans un tel état mental ? Et sans parler de ton état physique dans lequel je t’avais retrouvé. Couvert d’un sang qui n’était pas le tient. A moins que … Vu ton incroyable capacité de guérison, peut-être qu’après tout, il t’appartenait. Je venais juste de faire le lien. Peut-être que les lambeaux de tee-shirt couvert de sang qui était dans un coin, au pied du lit, était après tout le tient.

-          Je garderai la porte fermée, précisais-je, avant de rajouter, pour un temps du moins.

Si certes j’avais été accueillante et d’une gentillesse hors norme en vue des circonstances exceptionnelles qui t’avaient amenées jusqu’à ma cabine, je refusais néanmoins d’être prise en otage, prisonnière de ma propre chambre. Ce n’était pas envisageable.

Haussant les épaules l’air de rien, le petit kimono de soie japonaise (made in Raven), que je portais glissa sur mes épaules mais je ne le remis pas en place, hésitant toujours à faire des mouvements trop brusques lorsque je me trouvais près de toi. Ta question me surprit cependant ? La question du « Où » je pouvais encore la comprendre, tu avais dormi et tu te demandais où nous étions, mais la direction et l’année je restais un instant sans rien dire alors que mes yeux bleus observaient ton visage avec attention comme si je cherchais à y lire des réponses.

-          Nous sommes dans un train qui relie Paris à Constantinople. Vous êtes monté à Budapest, en Hongrie. Nous devons encore y être ou nous sommes actuellement en Roumanie.

Tournant la tête légèrement sur le côté j’observais le paysage afin d’espérer pouvoir t’en dire un peu plus. Les montagnes, au loin …

-          Nous devons nous trouver proches des Carpates. Et quand à l’année. Nous sommes le 3 janvier 1973. Etes vous sur que tout va bien ? De quoi vous rappelez vous ? De quand date votre dernier souvenir ?

Je n’avais pas pu m’en empêcher, il avait fallut que je pose des questions. Pourtant je n’aimais pas moi-même que l’on m’en pose. Mais ce n’était pas personnel, comme ton prénom, où les raisons qui t’avaient poussées à te trouver ici ? Pourquoi guérissais-tu si vite ? Comment avais-tu perdu ton bras ? Quelles étaient les fonctionnalités de celui que tu avais maintenant ? A qui était tout ce sang ? Pourquoi ressemblais-tu à un SDF militaire ? Tant de questions, beaucoup plus personnelles, qui certes me trottaient en tête mais que je gardais pour moi.

Un sourire apparu tout de même sur mes lèvres alors que tu semblais enfin manger. Malheureusement tu compris rapidement mon regard sur ton corps d’Apollon et tu t’empressas de saisir le tee-shirt blanc que j’avais laissé pour toi. C’était peut-être mieux ainsi remarque. J’évitais les distractions. Néanmoins, je ne m’étais pas attendu à ce que tu sois aussi rapide dans tes réactions, si bien que mon corps percuta lourdement le tien dans un bruit étrangement sonore. A deux doigts de tomber tes mains, puissantes m’attrapèrent par les épaules pour me retenir. La sensation de ta main métallique sur ma peau ne me dérangea pas plus que ça malgré que je sois surprise à nouveau par sa froideur.

- Ce n'est rien ... 

Hochant positivement la tète pour t’indiquer que j’allais bien alors que tu te reculais pour prendre le tee-shirt et enfin te vêtir je posais une main à l’endroit om ta main si particulière avait touché ma peau. Mais rien, il n’y avait rien. En profitant pour remonter correctement le kimono sur mes épaules je pinçais mes lèvres.

-          Nous devrions nous arrêter dans 48h00 si mes souvenirs sont bons, après les Carpates. Je n’ai pas fait grand-chose … Vous aviez l’air d’avoir besoin d’aide….


Prenant un paquet de madeleine dans chaque main, je vins m’assoir sur le lit que tu venais de quitter, en t’adressant un petit sourire.

-          En attendant vous êtes coincé avec moi pour un petit moment. Mais je vous préviens je serais obligée d’ouvrir pour aller nous ravitailler. Je ne sais pas vous, mais moi, je mange beaucoup.

Certes je n’avais pas l’air, assise en tailleur comme cela sur le lit avec mes deux paquets de madeleines mais je pouvais avaler une quantité astronomique de nourriture sans prendre un gramme. 

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MessageSujet: Re: [Terminé] You're Heaven To Me [Terminé] You're Heaven To Me Empty

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