Mais quelle belle bande de crevards ! Aucune des personnes ou presque ici présente ne semblait me trouver attirante malgré ma transformation en cette femme digne d’être une mannequin. Mon égo en prenait un coup. J’essayais tout de même de me rassurer en me disant qu’elle devait forcément avoir pris quelque chose, ou que c’était un de ces dons, une mutation qui lui permettait d’attirer l’ensemble de la foule. Mais tout de même … J’étais au moins satisfaite d’avoir réussi à attirer leur attention suffisamment longtemps pour que Bella puisse partir avec la femme qui semblait si parfaite aux yeux de tout le monde. Frustrée j’essayais de ne pas le montrer alors que l’ours russe me tendit une main pour m’aider à descendre. Ce que je fis, tout en gardant l’apparence de la jeune femme qui semblait susciter tous les désirs. Je le remerciais alors d’un petit sourire, même si j’ignorai comment prendre sa réflexion.
- Merci bien. Je ne dois être qu’une pâle copie de l’original.
Haussant les épaules l’air de rien je sentis Sergeï à mes côtés se tendre comme la corde d’un arc que l’on bandait à l’arrivée des policiers. Mais il n’avait rien à craindre. A la limite il était le seul à être loin de la foule, assis, presque sagement, sur sa banquette, en compagnie d’une autre femme. J’avais au moins fait l’illusion. Peu à peu la foule de dissipa, se demandant ce qu’il avait pu leur arriver, et surtout où était passer la divine créature ? A nouveau le russe prit la parole et j’hochais la tête positivement tout en tournant la tête dans la direction des toilettes.
-Je ferais mieux d’aller vérifier.
Répondis-je tout en me levant et me dirigeant vers les toilettes des femmes, me doutant que mon charmant voisin me suivrait, mais peut-être n’oserait-il pas entrer dans les toilettes qui ne lui était pas réservée ? Arrivant devant la porte, j’entrais, la scène face à moi ne me surprenant pas plus que cela. La belle dans sa robe de satin embrassait à pleine bouche la créature dont j’avais pris l’apparence.
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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Nuit du Samedi 27 au Dimanche 28 Avril 2024 1h35 du matin – Bar Lounge « O’Side Lounge »
Le fait que la mannequin ne soit plus en vue des courtisans fait que le mouvement de foule se dissipe doucement mais surement. Les policiers arrivent donc à se frayer un chemin jusqu’au responsables du Night Club. Le patron explique ce qu’il a vu et montre du doigt la mannequin qui descend de la table (@Raven Darkhölme) en expliquant que c’est elle la responsable. Bien entendu, le responsable de la boite de nuit n’a pas tout compris. Il explique alors aux policiers que la mannequin est de mèche avec l’homme barbu (@Sergei Kravinoff) et que ce sont eux les responsables.
Deux des policiers (un homme et une femme) se dirigent alors vers eux en un rien de temps et rattrapent tout ce petit monde dans les toilettes. Là ils découvrent une autre femme qui a les mêmes traits que la mannequin ainsi qu’une femme blonde à la robe argentée (@Bella Donna Boudreaux)
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Entre temps dans les toilettes, avant que tout le monde arrive, la femme encore sous l’euphorie du moment, rend son baiser à la belle blonde et lui propose de profiter de l’instant encore plus. Elle sorts de son sac une dose d’un liquide jaune. Cela ressemble à ce qu’elle avait fait tomber plus tôt dans la soirée.
« Cela te dirait de profiter encore plus ? »
Et puis tout le petit monde est arrivé, d’abord le petit couple, suivit de très près par les deux policiers. Heureusement, les toilettes sont assez spacieuses. L’attraction démesurée de la mannequin fait toujours effet sur les personnes qui l’entourent.
Les policiers qui pensaient s’en prendre au couple désigné par le propriétaire du night-club sont alors absorbé par la scène entre les deux femmes qui se déroulent devant eux. Le policier de sexe masculin est alors subjugué par la belle femme alors que la policière voit la fiole et semble comprendre une chose tout en ne comprenant rien à la situation :
« Encore cette fichue drogue. »
La policière comprend que la situation pourrait dégénérer et dégaine son arme pour la pointer vers la mannequin près de la femme à la robe argentée :
« Donnes-moi cette dose immédiatement. »
Le policier homme quant à lui se dirige vers la femme à la robe argentée – sans plus faire attention aux autres personnes présentes.
« Tu n’importunes pas cette belle demoiselle j’espère. Sinon tu vas passer un sale quart d’heure. »
Tu souhaitais par-dessus tout avoir le fin mot de cette histoire. C'était pour cela que tu avais décidé d'accompagner la métamorphe dans les toilettes des filles. Tu estimais d'ailleurs que c'était un bien étrange endroit pour servir de planque temporaire. Une fois arrivé sur les lieux ton premier réflexe est de ne pas regarder la tentatrice. D'instinct, tu ne voulais pas subir les effets corrompus de ce qui semblerait être une mutante. Tu entendais, tout de même des bruits d'embrassade et tu comprends parfaitement que l'amie de la change peau était tombé dans les filets de la charmeuse. Tu fus ensuite désagréablement surpris par l'arrivé de deux policiers qui vous avaient peut-être suivi, toi et la copieuse. Ce n'était vraiment pas ton jour et tu te contentais d'essayer tant bien que mal de ne pas regarder le spectacle qui se tenait devant toi pour ne pas rechuter et de devenir à nouveau esclave de tes pulsions.
« Je ne dois pas la regarder, je ne dois pas la regarder, je ne dois pas la regarder... »
Privé de ta vision pour des raisons plus qu'évidente, tu te retrouves alors à regarder en l'air et de te concentrer sur ton écoute pour avoir plus d'information. La voix féminine provenant de la policière semble être agacé par la présence d'une certaine drogue en possession de la séductrice. Une drogue ? Cela pourrait expliquer l'état de la jeune-femme et de la perte de contrôle de ses pouvoirs. Ce qui était sûr c'est qu'il fallait mettre son charme hors d'états de nuire et l'absence d'un contact visuel semblait être à première vue efficace. Tu entends ensuite son collègue masculin s'avancer avec des pas lourds en direction du groupe et qui est surement épris lui aussi dans l'étreinte d'amour mettre en garde l'amie de la mutante métamorphe. Par réflexe, tu essaies d'identifier la drogue et le visage du policier qui était dos à toi. Malheureusement, ton regard ricocha à nouveau vers le visage de la charmeuse et tu sens à nouveau tes désirs revenir de plus belle.
« Oh merde, j’suis vraiment trop con… »
S'il y avait un prix pour l'imbécilité et pour le manque de jugeote, ta place serait probablement dans le panthéon des plus grands. Te voilà pris dans le piège de ton incompétence et de ta débilité. Tu tentes alors de maitriser tes plus bas instincts en détournant à nouveau le regard, mais la tentation est très difficile à maitriser. Tu remarques également dans cette maitrise d'émotion, que les pulsions montent en crescendo au fur et à mesure que le temps passe. Pour le moment, tu estimais être à la phase une de ton désir naissant. Ton regard se penche alors vers la policière qui tentait tant bien que mal de comprendre ce qu'il se passait dans ces toilettes féminines. En temps normal, tu n'aimais pas faire copain-copain avec les forces de l'ordre, cependant vu la situation tous les alliés aux alentours étaient les bienvenus. Étant, bientôt incapable de nouveau de maitriser tes désirs, il fallait au moins que tu tentes de lui expliquer la situation.
« Cette magnifique créa... Heu, cette femme semble pouvoir faire tomber tous ceux qui ont une attirance pour le sexe féminin sous son charme. Votre collègue est peut-être tombé lui aussi dans le panneau face à cette déesse des temps modernes, heu je veux dire… Enfin vous m'avez compris. »
Tu voulais te frotter les yeux comme pour te réveiller d'un rêve pas si désagréable, néanmoins il n'allait être qu'une question de temps avant que tu sois à sous l'emprise des capacités de la mutante. Tu aperçois tout de même le liquide jaunâtre et tu espères que la policière et ta nouvelle amie change-forme qui ne semblent pas être touché par le sortilège faire quelque chose contre cette situation qui pouvait déborder d'un moment à l'autre.
Alors que la beauté du soir rendait son baiser a Bella, celle ci l'approfondit encore, appréciant ce moment d'intimité volé a un beau troupeau de prétendant indélicats. Lorsque son amante du moment lui proposa de profiter encore plus en lui montrant la petite fiole de liquide dorée, Bella n'eu pas le temps de répondre que le moment fut interrompu par un duo de policier, et le sauvageon, et sa voisine de table. Bien que ces deux derniers ne la dérangeaient pas, ils pouvaient très bien admirer les ébats des deux femme si ils voulaient. En revanche, quand le policier s'approcha d'elle en osant dire qu'elle importunait la jeune femme, Bella se renfrogna:
" Je ne l'importune pas, nous étions juste en train de passer du bon temps ensemble et vous nous avez dérangées"
Elle avait parler au policier d'un ton ironique et glaciale, fortement frustrée d'avoir été interrompu avant même d'avoir pu savourer sa victoire, étant même prête a se battre avec lui pour récupérer son amante d'un soir...
Je rêvais où la belle Bella Donna nous avait regardé et presque invité, l'ours et moi à les rejoindre ? J'étais plutôt ouverte sur le plan sexuel, mais de là à faire cela avec 3 inconnus dont 2 femmes... Ce n'était absolument dans ma nature. Et je n'avais pas assez bu de coktails ou autre pour me laisser faire sans rien faire. Rapidement nous furent rejoins par deux policiers. C'est pas vrai. Nous allions jamais nous en tirer. Surtout que ... Non ! Ce n'était pas possible !
Ouvrant les yeux en grand je vis bien ... Non ! Ca recommençait. L'ours brun semblait se retenir de regarder la mannequin de peur de craquer. Et vu sa carrure je serais la seule à pouvoir le maitriser. Et les policiers ! Il n'était pas mieux. Surtout l'homme. La femme elle ne comprenait absolument pas ce qu'il se passait. Le policier tournait son arme contre sa partenaire et la menaçait. Lui aussi était complétement attiré par la mannequin. Et ... Visiblement cela venait du liquide jaune contenu dans la fiole. Il fallait que je fasse quelque chose, où sinon ces toilettes allaient se retrouver le décor d'une grande orgie, ou d'un film d'horreur avec meurtre.
Pivotant sur moi même je levais la jambe, rapidement et donnait un coup de pied plus qu'habile sur la main du policier ce dernier lâchant son arme avec un juron. L'arme glissa jusqu'à sa coéquipière qui semblait ne pas vraiment savoir ce qu'il venait de se passer. Je lui adressais un regard appuyé sur l'arme, mais elle semblait hésiter entre la ramasser et me tirer dessus pour avoir usé de la force sur son coéquipier. D'une voix un peu dure je parlais enfin.
- Ils sont sous l'emprise de cette femme. C'est plus fort qu'eux.
J'avançais vers l'ours brun et le toisais posant mes mains sur mes hanches un instant avant de lui mettre une bonne gifle. On ne savait jamais cela pouvait fonctionner.
- Concentrez vous mince ! Ou sortez de ces toilettes !
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La policière hésita un instant et finalement ramassa l’arme de son collègue avant de pointer son arme vers la mannequin droguée. Elle lui réclame à nouveau la drogue mais cette fois-ci utilise la force en l’attrapant par le bras pour tenter de l’éloigner des autres :
« Donnes-moi cette dose bordel. »
Attrapant la fiole au liquide doré de force, elle reçut dans le même temps une bousculade de la part de son collègue qui n’était pas ravi qu’on s’en prenne à la femme de tous ses désirs. Sans arme il la frappa à la tête pour qu’elle se retrouve dans les vapes. Retrouvant son arme, il la pointa vers les trois individus :
« Personne ne touche à cette beauté où je vous abats sur le champ. »
La policière, à terre, est dans les vapes regarde la fausse mannequin ( @Raven Darkhölme ) et lui fait signe de reprendre le dessus sur la situation. La policière tient fermement la fiole entre ses doigts. De son autre main, elle pointe son arme vers la vraie mannequin hésitante à tirer...
Un éclair de lucidité et une action martiale se fait voir de la part de la change-peau. En un clin d'œil celle-ci venait de désarmer le policier sous le charme et expliquant brièvement la situation à la policière qui ne semblait être sous aucun effet du mannequin elle finit par se tourner vers toi l'air blaser de ta crédulité. Sa main vient alors brusquement frapper ton visage et une injonction fut lancé, te disant de te concentrer ou de partir de ces toilettes. En temps normal, tu aurais fustigé contre la métamorphe, lui interdisant de te frapper. Mais là, rien ne sort de ta bouche tu te contentes de la regarder l'air idiot en te disant qu'au fond tu l'avais bien mérité. Néanmoins, la situation en face de toi continua à s'envenimer, la policière avait tenté de prendre la drogue de l'ensorceleuse, mais son collègue aussi piéger que toi dans cette boucle de tendresse tentes de protéger sa dulcinée en mettant hors service sa coéquipière.
« Wow, ça ne va pas la tête ? »
Le charme que t’avait lancé la droguée te rendait l'air terriblement bête, benêt et déconnecté de la réalité. La gifle que venais t'offrir la mutante ne semblait pas fonctionner. Voilà désormais que le policer braque sont arme face à toute personne présente dans cette pièce. Le combattre directement était trop risqué, mais tu avais une idée derrière la tête. C'était ta dernière carte à jouer avant de tomber totalement sous l'emprise du pouvoir de la première intéressée. Lentement tu t'approches du policier qui te regarda d'un air autoritaire, prêt à tirer. Tu le regardes alors de bas en haut avant, d'éclater de rire. Situation totalement loufoque et qui ne doit normalement pas être fait devant quelqu'un qui est armé, énervé et prêt à tirer. Tu regardes alors derrière toi la métamorphe, puis la femme à la robe argentée, derrière le policier. La femme en uniforme bleu semblait totalement perdue dans ta réaction et le contraire serait étonnant.
« Excuse-moi mon pote, je ne crois vraiment pas que tu sois son type bien pour cette déesse. Enfin, regarde-toi ! combien de donut tu t'enfiles avant les missions ? Non il lui faut un vrai mec, qui transpire la virilité !»
La policière lève alors les yeux aux ciels en se disant que cette fois-ci vous étiez tous cuits. Elle n'avait peut-être pas totalement tort, tu prenais un risque inconsidéré en le provoquant ainsi. Cependant, il s'agissait là de faire diversion, de capter son attention pour qu'il ne fasse plus attention à la présence des autres protagonistes. De plus, la dose de charme que tu avais en toi faisant en sorte que tu ressentes moins le danger, comme si toi aussi tu étais en quelque sorte dans un état second. D'une démesure et d'une action que certains auraient trouvé d'une lourdeur, tu contractes alors tes muscles afin de faire le coq face à l'homme de loi qui ne comprenait pas ce que tu voulais. À la manière d'un bodybuilder qui montrait tous ses muscles en concours, tu exposes d'abord tes bras sur les côtés avant de les contracter vers l'avant. Tu t'approches alors un peu plus du policier tout en faisant attention à son arme tout de même.
« Regarde, ça c'est un vrai mec ! Elle pourra compter sur ses deux paires de bras musculeux pour la protéger et sur ce corps d'athlète pour lui offrir des nuits de toute beauté ! Dis-moi toi qu'est-ce que tu peux lui offrir ?! »
S'en était trop pour l'homme de loi. C'était sûr qu'il allait bientôt mettre fin à tes jours. Tu regardes alors la femme a la robe argentée qui était derrière lui. Ce regard verbal était pour lui demander de le mettre hors d'états de nuire avant qu'il ne puisse actionner sur sa gâchette.
Alors que la pauvre Bella ne faisait plus attention a ce qu'il se passait autour, complétement sous l'eprise du charme de la belle jeune femme, Elle percevait tout de même l'agitation nouvelle qu'il y avait autour. Mais ne pouvaient-il pas deguerpire et les laisser tranquilles ?! Le regards menacant, Bella détourna les yeux de la jeune femme en s'apprêtant a incendier verbalement tout ce petit monde et a les mettre dehors. A ce moment la, la mannequin ne fut plus dans son champ de vision et la dame retrouva a cet instant sa lucidité, constatant l'absurditée de la sitation: l'arme du policier a terre, habillement désarmé par Raven, la policière au sol, visiblement sonnée, le policier face au sauvageon aux gros muscle, qui semblaient près a se battre... Quelle pagaille! Et d'ailleurs, qu'était-elle en train de faire ? Bella se rappela alors de l'état second dans laquelle elle se trouvait pendant que la séductrice sous substance illicite était dans son champ de vision et grimaca en réalisant qu'avant l'intervention du duo de policiers, elle était sur le point de conclure avec la belle brune a même le sol, dans les toilettes de la boite...
Tournant toujours le dos a la femme séductrice, Bella regarda le petit manège de m'homme des bois qui faisait une démonstration de sa musculature, comme les bodybuilder qui se faisaient de la concurrence pour savoir lequel avait la plus grosse, et on parle bien la de la musculature. Prêt a en découdre avec le policier, dont il se moqua ouvertement face a la corpulence bedonnante de celui ci, et qui avait récupérer son arme entre temps, il la regardait, et Bella comprit qu'elle devait intervenir avant qu'un carnage n'ait lieu dans les toilettes.
Tout en prenant soin de ne pas recroiser le regard de celle qui l'avait tant charmée quelques instant plus tôt, Bella releva sa longue robe afin de gagner en aisance et envoya le policier au sol d'un puissant coup de pieds, toujours chaussée de ses talons aiguille. Le sauvageons n'avait alors plus qu'a immobiliser ce dernier au sol
"maintenant il faut trouver le moyen de gérer cette demoiselle sans que tout les mâle en rute ne la voie, sinon ca sera encore l'émeute! je propose que lorsque la Belle au bois dormant - Elle lanca un regard en direction de la policière - Aura retrouvé ses esprits, elle pourra sans doute se charger de faire évacuer la boite. Restera a savoir combien de temps durerons les effet de cette substance..."
Heureusement l’ours russe ne prit pas trop mal la gifle que je venais de lui donner qui avait il, semblait, au moins eut le mérite de lui remettre un peu les idées en place. Il fallait profiter de ce court moment pour espérer que personne ne se prenne une balle dans ces sordides toilettes de boite de nuit. Cela m’étonnait même que Bella veuille aller plus loin dans un lieu qui n’inspirait pas vraiment la propreté. Le faire en public, oui, passait encore, mais pas dans de telles conditions. Ou du moins très peu pour moi.
Alors que Sergeï semblait jouer les gros bras pour divertir le policier, la belle Bella sembla retrouver l’esprit un court instant et envoya dans les roses le policier ventripotent qui finissait par s’échouer au sol plus que lamentablement.
Profitant de la pagaille dans ce tout petit endroit je saisis l’arme qu’il avait laché et j'en profitais pour vider avec une habilité hors norme le chargeur afin qu’il n’y ait plus aucun danger. Mutant pour faire apparaitre une poche dans ma robe j’y glissais habilement les balles avant de reporter mon attention sur la belle dame. Celle qui faisait perdre les têtes de tous ici présents ou presque. Au sens figuré … Et pas au sens propre, du moins pas encore visiblement.
Ma main se referma assez durement sur son bras et je la plaquais contre le mur des toilettes en lui prenant des mains sa précieuse fiole avec le liquide jaune non identifié.
- Dit moi ce que c’est ?
Instantanément je laissais mes yeux jaunes reprendre leur véritable place tout en gardant ses propres traits. S’il le fallait je muterais en bleu pour l’effrayer. Alors qu’elle ne semblait pas me répondre, je pris la fameuse fiole, l’ouvrais et vider son contenu dans une cabine de toilette qui se trouvait non loin. Sous son regard médusé. Je pris tout de même soin d’en garder un petit fond pour que Hank puisse analyser ce précieux liquide par la suite. Refermant le bouchon je fis mine de tout faire tomber dans les toilettes et en profitais pour tirer la chasse derrière moi, glissant sans me faire voir le reste de la fiole dans la même poche contenant les balles.
- Maintenant tu viens avec moi.
Revenant vers elle je la poussais sans ménagement dans la cabine de toilette avec moi, fermant la porte derrière nous espérant que cela serait suffisant pour empêcher son charme d’agir.
- Vais-je devoir encore gifler certain d’entre vous ?
Demandais-je à l’ensemble des personnes se trouvant devant les lavabos alors que j’étais avec la mannequin, reprenant sous ces yeux mon apparence de blonde.
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La mannequin apeurée par les yeux jaunes d’une femme qui lui ressemble traits pour traits balbutie quelques mots incompréhensibles avant de finalement se retrouver dans une des cabines seule à seule avec son double. Elle grogne de peur lorsqu’elle voit celle-ci vider la fiole sous ses yeux :
« Nooonnn … mais qu’est-ce que tu fais ? t’es dingue ? »
Visiblement la femme attendait des réponses et la mannequin toujours effrayée commençait à redescendre en euphorie et à comprendre la dureté de la situation. Ee croisa à plusieurs reprises les yeux jaunes et se décida à donner quelques précieuses informations :
« Je… Si je parle ils vont me tuer…. »
La femme à un point que l’autre perdit ses moyens en se mettant à pleurer :
« Je ne contrôle rien… quand je prends ça, je me sens si bien et je suis enfin appréciée à ma juste valeur… Je voudrais juste qu’on s’intéresse à moi.. Et les Niños ils vont me tuer…. Oh merde… oublies ce que j’ai dis d’accord. »
La policière qui a repris conscience se relève doucement… Elle a entendu les informations de la jeune femme. Elle ouvre la porte de la cabine en braquant un arme sur la mannequin et réalise que l’autre femme n’a plus la même apparence :
« Mais qu’est-ce que ? Vous êtes quoi vous ? »
Demande-t-elle à la blonde alors qu’elle pointe bien son arme sur la brune.
« Bref, j’m’en fous, je veux la fiole elle est où ? »
Et regarde rapidement les autres protagonistes de la scène – le colosse et la femme à la robe argentée.
« Est-ce que c’est fini ? Est-ce que l’emprise est terminée ? »
La mannequin répond à leur place :
« Oui c’est bon je n’ai plus de pouvoirs, je suis redevenue moi-même.»
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