Ton approche peu orthodoxe vers le physionomiste a semblerait-il porté ses fruits. En effet, il n'a suffi que d'un regard approbateur de son patron pour que l'homme te laisse passer avec politesse. Tu ne réponds pas à ses bonnes manières et te contente d'entrée dans l'endroit de tous les désirs. D'un regard, tu repères immédiatement les deux femmes que tu avais aperçus plus tôt en train de discuter. De vraies petites commères en somme, mais cela était normal. Les femmes sont en générales des vipères n'hésitant pas à s'échanger leurs venins dans une discussion et leur beauté était certes remarquable, mais leur jugement n'en reste pas moins aiguisé tel une lame de rasoir. Ton regard buta alors sur le troisième trésor que tu avais vu précédemment. Certes les deux dames aux cheveux d'ors n'avaient rien à envier au niveau physique, mais ce n'était rien comparé à la splendeur de celle qui semblait être l'égérie de cette soirée.
« Wou-Hou tu as vu ce canon ? Attend chérie je reviens. »
« Mais bébé ! tu fais quoi ?! »
Tu observes un homme d'une trentaine d'année se greffer dans la foule qui s'agglutinait devant la sirène de la nuit et cela devant ce qui semblerait être sa copine. Tu ne pouvais pas lui en tenir rigueur, tu étais également en train de de t'approcher de ce qui serait ta proie pour cette soirée. En temps normale tu n'aurais pas ce comportement, tu étais déçu par ton ancienne épouse et si tu avais vu cette foule devant la demoiselle tu aurais lâché rapidement l'affaire. Malheureusement, et sans que tu ne comprennes pourquoi tu étais désormais esclave de tes pulsions et de ton désir de conquête. Tu étais malencontreusement bloqué par la marée humaine qui était devant ta récompense finale et cela t'agace profondément. S'il y a bien un proverbe que tu détestes c'est bien le célèbre : « qui va à la chasse perd sa place ». Personne ne prend ce qui est à toi et la concurrence est beaucoup trop pénible pour que tu l'ignores.
« Hey bolosse, arrête de pousser ! »
« Tu devrais te tirer et aller voir ta petite copine. Celle-là est à moi… »
Tu avais à nouveau à faire avec le type qui a laissé tomber sa bien aimé pour une autre et de plus en plus tu sentais ton sang bouillir en toi. Tu étais l'alpha, l'homme sans pouvoir et sans aucun surnaturelle au-dessus de la chaine alimentaire et tu trouvais cela coquasse que des zèbres barre la route au lion. Tu tentais une petite pique à l'encontre de ton interlocuteur pour tout d'abord le décourager. Tu essaies tant bien que mal d'enfermer cette envie de tous les mettre au sol pour ne pas attirer l'attention, mais plus tu regardes la femme de tes rêves, moins tu sembles maitriser ton bon sens et tes envies primaires. De plus, l'homme face à toi n'a pas envie non plus de lâcher l'affaire et te défie du regard même s'il a le physique d'un cintre. Tu craques lentement ton coup et continue à poser ton regard sévère sur lui. Tu dois te maitriser, la pire erreur pour toi serait de te donner en spectacle dans un endroit pareil.
« Va te faire foutre Tarzan ! Retourne faire mumuse avec Jane ! La beauté devant moi sera ma femme ! »
La parole était de trop. Tu lui souris et tu fais mine de t'en aller sous l'atmosphère qui semblait de plus en plus pesante. Tu feintes alors et tu t'arrêtes au dernier moment. Le jeune trentenaire se rappellera sans doute toute sa vie de ce violent coup de coude que tu viens lui porter. En effet, en quelques secondes le voilà au sol agonisant et se tenant le museau. Tu expliquais mal ton geste incontrôlé. Tant pis, après tout tu étais sous l'ivresse du charme de ta future dulcinée et ce tour de force pourrais sans aucun doute l'impressionner.
A la réponse de Raven, Bella laissa échappé un petit rire cristalin avant de répondre
" C'est vrais que ca change des habitudes. mais ca fait du bien parfois de sortir de sa zone de confort vous ne pensez pas ?"
Par la suite, l'attention de toute l'assemblé fut attirée par la jeune femme qui savait si bien jouer de ses charmes. Bella l'observa. Très belle et élégante, elle avait tout pour faire rêver n'importe qui qui serait attiré par la grâce feminine, et pourtant... Après un temps de silence durant lequel Bella observa la scène d'un oeil critique, Raven eu la réponse a sa question:
"Sans aucun doute, dans d'autres circonstances. Disons que je préfères qu'une personne qui me plait est en pleine possession de ses moyens. Ce n'est pas le cas de cette jeune femme, aussi sublime soit-elle. Et tout ses homme qui l'assaillent..."
Le visage de la dame se crispa en un rictus de dégout
"Ils me répugnent, tous autant qu'ils sont. Et celui la, regardez moi ca. Un petit coup d'oeil au patron et on lui déroule le tapis rouge. C'est comme ca que tout fonctionne dans le monde"
Tout en parlant, son regards passa de Raven a l'individu aux allures d'homme des bois (@Sergei Kravinoff) qui ne tarda pas a vouloir rejoindre l'attraction principale de la soirée, jouant des coudes avec les autres mâles qui étaient la avant lui. la tension montait alors que Bella fit signe a un serveur pour qu'il leurs rapporte un autre verre, a elle et Raven
" La, ca va commencer a devenir amusant. Si vous voulez profiter du spectacle a mes cotés, cela me ferai grandement plaisir. Mais la a pauvre s'est fourré malgré elle dans un sacré pétrin, elle pourrait vite être en danger avec tout ces énergumène en ruth "
En tant que grande défenseuse de la gente féminine, Bella se tenait prête a tout moment a venir au secours de la jeune femme au cas ou les choses tourneraient mal pour celle ci
C’était comme si cette pauvre femme était un feu, une lumière dans l’obscurité… Et que tous les insectes, à savoir ici, la gente masculine, et une partie de la gente féminine se battaient pour s’en approcher. Mais n’y avait-il pas un dicton : à trop vouloir se rapprocher du soleil on s’en brule les ailes ? Les histoires d’Icare et Dédale ne leur avaient-elles rien appris ?
Tous sans exceptions ou presque semblait subjugués par cette femme. S’en était peut-être même un peu vexant, surtout pour nous les femmes, et surtout celles qui étaient accompagnées et voyait leur amant d’une nuit ou de vie s’approcher de la lumière. Ce n’était d’ailleurs pas normal. Avait-elle un pouvoir ? Une mutation qui la rendait irrésistible ?
L’ours russe aussi jouait des coudes pour s’en approcher. Comme si elle représentait un pot de miel qu’il voulait être le seul à gouter. Même mon interlocutrice, dont j’ignorai le prénom, ne me regardait plus quand elle s’adressait à moi, son regard, inconsciemment ou pas était attiré par la belle brune.
Mes sourcils se froncèrent tout de même en entendant les paroles de la femme à mes côtés. Elles étaient sèches et dures, non pas contre moi mais contre le principal sujet : les hommes. Oh… J’avais donc affaire à une très grande féministe, homosexuelle peut-être, et en tout cas qui semblait être plus que dégoutée par le sexe masculin. En tout cas, elle semblait de plus en plus avoir de mal à rester assise sur la banquette.
-Elle doit avoir un parfum particulier pour attirer autant d’attention. Un magnétisme sexuel peut-être ? Elle semble … vraiment tous les attirer.
Un court instant je pivotais sur moi-même comme pour confirmer mes dires mais je n’en avais pas besoin, les hommes du coin VIP bavait littéralement devant la vestale. Vestale toute relative si j’y réfléchissais bien. Vu sa façon d’agir elle n’était absolument pas vierge.
-Oui je ne vais pas rater cela. J’ai du mal à savoir sur lequel de ces charmants messieurs elle va jeter son dévolu …
L’heure des paris étaient ouverts. Il n’y avait rien de plus superficiel que cela mais j’étais ici pour me divertir non ? N’était-ce pas le but de ma présence ici ?
-Je dirais soit la montagne de muscle super sexy ( @Sergei Kravinoff ) soit le blond qui fait un peu play boy avec sa barbe de 3 jours là bas.
Me fichant complètement des convenances, je levais le bras en indiquant l’homme blond qui semblait lui aussi vouloir se frayer un chemin dans la marée humaine de testostérone.
:copyright: Laueee
Undisclosed
desires
"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Nuit du Samedi 27 au Dimanche 28 Avril 2024 1h25 du matin – Bar Lounge « O’Side Lounge »
La situation dégénère très rapidement. Les coups entre les hommes commencent à fuser alors que toute la boite de nuit est en effervescence pour une seule femme. Celle –ci commence doucement mais surement à prendre peur tant l’attraction qu’elle dégage devient incontrôlable. Un homme l’agrippe par le bras pour la forcer à venir près d’elle alors qu’un autre lui attrape la cuisse pour sentir sa peau.
La jeune femme se met alors debout sur le canapé pour avoir une vue d’ensemble et trouver une porte de sortie mais elle est tellement entourée qu’elle retombe sur le canapé. Des vigiles arrivent pour dissiper la foule mais en un simple regard sur elle, ils fondent comme neige au soleil et s’agglutinent avec les autres.
La jeune femme qui riait encore – sans doute à cause de l’euphorie de ce qu’elle avait prit – se sentait forte tout en étant particulièrement faible. L’attirance devenait violence et l’émeute ne faisait que s’accroitre. Dans le vestibule de surveillance en hauteur, le patron ne peut que constater le désastre et la tournure que prend la soirée, alors que son assistante compose le numéro de la police. Les dernières personnes qui se retenaient de ne pas céder à la tentation cèdent finalement pour aller à la rencontre de la jeune femme.
Lorsqu'un explosif est manipulé avec trop d'intensité, l'explosion finit tôt ou tard par arriver. Cette image résume parfaitement le moment présent. Une mer d'individu et au milieu une sirène qui t'attendait. Ton coup de coude sur le jeune-homme n'était pas là pour arranger les choses et très vite la situation dégénère grandement. Très rapidement, il y a de grandes bousculades et des personnes ressemblant à des zombies dirigés uniquement par le charme que dégageait la jeune dame tente de la voler pour eux et essaye de sentir son doux parfum. Tu ne faisais pas exception à la règle et ton désir est devenu totalement incontrôlable. Voyant que des invités de la soirée souhaitaient accaparer ta proie, ton sang ne fait qu'un tour et naturellement tu voulais les en empêcher en t'agglutinant à ton tour dans la masse d'individu. Une barrière humaine te barre la route et ce n'est certainement pas pour te plaire.
« Je vous interdis de la toucher ! »
Ton interdiction passe inaperçu dans le brouhaha qui se formait petit à petit. Intérieurement tu n'appréciais pas ce qui était en train de se produire. En effet, tu avais cette mauvaise impression de ne plus maitriser tes émotions et tout objectif devenait obsolète comparer à la conquête de cette splendide inconnue. Rapidement tu tentes de pousser à ton tour les personnes pour te frayer un chemin vers le trésor tant convoité. Puis, tu n'hésites pas à marteler de tes poings tes concurrents qui ne souhaitaient pas s'écarter. Rapidement, tu jettes un bref regard vers le grand patron qui aperçoit la catastrophe et semble composer un numéro de téléphone, tu n'en tiens plus rigueur cela n'avait pas d'importance comparer à la déesse que tu avais aperçu. Pourquoi faisais-tu cela ? Est-ce que cette inconnue en valait réellement le coup ? Tu secoues la tête pour chasser ton hésitation et comme une abeille tu tentes avec le reste de la colonie à remonter la ruche pour pouvoir accéder à la reine.
« Attrapez-le ! »
Sans prévenir garde une personne vient t'agripper la gorge par l'arrière et une autre vient te bloquer le bras toujours à ton angle mort. Deux personnes viennent ensuite vers toi pour te ruer de coups au niveau du ventre. Ils étaient quatre et semblait avoir compris que parfois l'union fait la force et qu'un intérêt divergeant peut attendre pour effacer un concurrent plus massif. Dans ce qui te frappe tu reconnais leurs accoutrements de vigil et toi qui normalement aurai pu te sortir de cette situation, te retrouve à ne plus savoir te défendre correctement à cause de ce charme. Tu subis les assauts des quatre moustiques et les deux autres personnes qui te prennent le bras et le cou te tir en arrière. Rapidement, tu es forcé de sortir du rassemblement de la foule et pour le bouquet final ils coordonnent leurs forces pour te projeter un peu plus loin et retourne vers la dame de tous les désirs. Tu tombes à la renverse et de douleur tu ne peux t'empêcher de jurer.
« Bordel… »
Tu as le réflexe de te tenir ton abdomen, là où les deux brutes avaient frappé et tu te relèves à moitié tout en regardant autour de toi. Tu t'aperçois alors que tu as été projeté à côté des deux jeunes femmes aux cheveux d'ors, celle que tu avais aperçu en train de discuter. Tu te relèves alors totalement et te prépare à retourner à l'affrontement. Tu avais subi un déshonneur et ton désir de conquête criait vengeance à nouveau.
Bella regardait avec mepris la masse grouillante s'aggluttiner autour de la jeune femme, tous en expeptions avaient des profils similaires: pervers, frustrés, mec en chien...
"Bande de sacs a foutre"
Grogna la dame entre ses dents, mais disfficile a dire si cette rage refoulée était due au fait qu'elle était révoltée du comportement de ces grossiers personnages, ou juste la frustration de ne pas avoir la jeune femme a elle, pas pour la dévorrer toute crue comme le reste de l'assemblé, mais pour être proche de celle ci, un contacte intime, une caresse volée... et plus si affinité, une fois qu'elle aurait les yeux en face des trous. Elle répondit alors a raven:
" Bonne question, j'avoue que moi même j'ai du mal a me retenir de foncer dans le tas et de tous les éjecter... ugh!!!"
Bella se recula brusquement avec un rictus de dégout lorsque "l'homme des bois" se retrouva éjectée entre elle deux après s'être prit une belle dérouillée par les vigiles. Un peu plus et ce dernier lui aurait directement atterrit sur les genoux. Alors qu'il se levait, Bella lui saisit le bras et le tira brusquement tout en se levant, de manière a ce que l'homme se retrouve assis près de Raven
" Ma chère, le sauvageons qui vous plait tant est a vous, quand a moi, je vais tenter ma chance avec la demoiselle en détresse"
Elle fit un petit clin d'œil complice a Raven et après un léger soupire de lassitude, elle s'avança vers le tas et s'y fraya un chemin en jouant des coudes, frappant dans plusieurs bijoux de famille masculin au passage. Bien fait bande de blaireaux! La partie n'était pas gagnée, car un petit nombre de ses messieurs ne voyaient pas d'inconvénients a tripoter une deuxième paire de seins au passage. Bien entendu, il ne récoltèrent qu'un coup de poings dans le nez, ou ailleurs de la part de Bella qui connaissait chaque point sensible de n'anatomie humaine. Mais parviendrait-elle seulement a s'avancer suffisamment vers la jeune femme pour lui saisir la main et l'emmener avec elle dans un lieu plus tranquille ? Il y avait les toilettes des femme au fond sur la droite, ca serai déja mieux qu'au milieu de la foule pour un instant de tendresse, mais encore fallait-il que la blonde parvienne a ses fins...
Les choses s’envenimaient sérieusement et la situation pour cette pauvre jeune femme devenait de plus en plus risquée. Redressée sur mon fauteuil j’observais la scène me sentant impuissante. A moins que … L’idée qui me traversa l’esprit fit apparaitre un petit sourire sur mes lèvres. Si elle n’arrivait pas à se débarrasser de tout ces prétendants peut-être que moi j’y arriverai ! Ma décision prise elle ne fut que plus accentuée alors que je voyais l’ours se faire démolir par des hommes, visiblement désireux eux aussi de la belle brune. J’allais me lever pour l’aider mais il semblait suffisamment fort et gaillard pour se débrouiller seul non ? Mais non, ce ne fut pas le cas, éjecté rapidement, il se retrouva près de Bella et moi. Cette dernière le saisit par le bras et l’installa à mes côtés. Le sauvageon qui me plait tant ?! Mais je n’avais jamais rien dit de tel. Je n’eu le temps de prononcer que ces quelques paroles avant que la dame vêtue de satin ne se jette dans la mêlée pour récupérer son précieux.
- Ammenez -la dans les toilettes avec vous, je me charge de faire diversion.
Nous nous devions de la sauver des mains de ces hommes avides de son être tout entier. Et j’avais un plan tout trouvé. La main posée sur la cuisse de l’homme ours pour qu’il reste en place j’attendais de voir que Bella était assez proche de la belle inconnue pour mettre mon plan en action. Je me levais et mutait sous les yeux du russe, lui adressant un petit clin d’œil pour ressembler trait pour trait à la belle envoutante, portant exactement les mêmes vêtements. Je n’avais que quelques secondes pour agir. Je pensais que la jeune femme était plus en sécurité avec Bella qu’avec eux, à tord … Peut-être …
-Messieurs ?!
Me plaignais-je avec une voix que je supposais être la sienne, assez fort pour que tout le monde m’entende et se retourne vers moi. Assez pour que, je l’espère Bella puisse emporter la belle loin de tous, dans un endroit un peu plus intime et surtout moins chargé en phéromones. Tenue provocante, je grimpais sur la table qui faisait face au groupe histoire de bien permettre son extraction, je fis une petite moue de femme qui attendait de se faire désirer.
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Nuit du Samedi 27 au Dimanche 28 Avril 2024 1h30 du matin – Bar Lounge « O’Side Lounge »
Les vigiles ne sont pas des tendres tout comme les personnes présentes dans la boite de nuit. Le sang commence à couler et les coups sont de plus en plus violents. La police arrive sur place mais ne parvient pas à contenir quoi que ce soit. Ils n’ont pas encore vu la source du problème pour l’instant…
Si les vigiles ont réussi à repousser plusieurs hommes dont un grand brun aussi fort qu’un roc, ils sont maintenant en très mauvaises postures puisqu’ils sont désormais sous les coups des autres hommes qui veulent s‘approchaient du mannequin.
Finalement c’est une femme qui arrive à sa hauteur et qui parvient à l’extraire de l’attroupement. La mannequin n’est pas hyper coopérative car elle est toujours dans sa bulle dans une sorte de transe, partagée entre l’idée et l’extase d’être convoitée et la peur du nombre de prétendants. Face à la femme blonde à la robe argentée, elle se montre tout autant provocatrice qu’avec les hommes, ne semblant faire aucune différence. Doucement elle pose un doigt qu’elle glisse du bas du visage jusque sur la robe en parcourant les formes tantôt cachées tantôt dévoilée de cette tenue argentée :
« Cela serait toi qui me gagne alors ? »
Dans la salle, une jeune femme prend les traits de la mannequin afin de « faire diversion ». Si les hommes se retournent sur elle dans un premier temps, ils sont en revanche moins attirés par cette femme qui semble être une copie. Elle ne dégage pas la même impression et surtout pas la même attraction. Ils semblent tous un peu déçus et perdus. La tentation a disparu de leur regard et de leur périmètre. Se regardant incrédules, ils cherchent à comprendre ce qui a bien pu se passer.
Lorsque tu tentes de te relever, tu sens une poigne forte et féminine t'agripper pour te repositionner plus bas que terre. Il s'agissait de la main de la femme à la robe d'argent qui ne manque pas d'ailleurs de te traiter de sauvageon. Dans la confusion tu ne relèves même pas son impolitesse quelle affiche avec assurance avant de dire à sa comparse qu'elle compte aller « tenter sa chance » avec l'objet de tous les désirs. Aussitôt dit, aussitôt fait, la femme part s'éclipser dans la foule. Tu ne souhaites alors n'avoir aucune concurrence et tu tentes de te relever à nouveau pour faire valoir tes droits. Malheureusement, son amie pose sa main contre ta cuisse pour t'empêcher d'y aller. Pour qui se prennent-elles ces deux ? Elles semblaient en tout cas avoir un plan improvisé pour que tout redevient dans la norme. Tu la regardes mécontent et tu t'apprêtes à enlever sa main de ta cuisse avant qu'une chose étrange se produise à nouveau.
« Qu’est-ce que… »
Cela fut tes seuls mots lorsque la femme se métamorphosa d'une teinte bleutée devant tes yeux. Prenant désormais l'apparence de la tentatrice. Qu'est-ce que cela signifiait, étais-tu dans la soirée de l'étrange ? Tu te contentes en tout cas d'observer la mutante essayer de faire diversion envers la foule. Celle-ci sous le spectacle ne semble pas être emballé plus que cela et rapidement, policier, vigile, homme et femme qui était entrée en contact avec cette tentation revinrent à la normale. Tu ne faisais pas exception à la règle, reprenant tes esprits petit à petit. Qu'est-ce que cela signifiait ? Avais-tu été victime d'un charme ? Tu t'approches de la métamorphe qui était sur une table et tu regardes tout autour de toi. La confusion était le maitre mot pour désigner la situation dans laquelle se trouvait les personnes. D'un sourire un brun moqueur tu t'adresses à la change-peau qui n'avait pas attiré les convoitises autant que l'original.
« En règle générale, les gens n’accordent pas d’importance dans les choses de valeur. »
Tu tends alors ta main pour l'aider à redescendre. Ce geste de sympathie qui était d'ordinaire rare de ta part était pour souligner le fait qu'elle et son amie avait réussi à remettre les choses en ordres, mais également à te libérer de tes chaînes de pulsion. Tu avais une certaine dette en quelque sorte pour ses deux femmes. Tu tournais la tête en regardant les forces policières arriver et par réflexe tu voulais faire profil bas. En tant que mercenaire, tes travaux te valaient parfois d'être recherché, même si tu n'étais sans doute pas une priorité pour eux. Voilà une fête que tu ne risques pas d'oublier de sitôt et tu avais encore beaucoup de questions qui te venaient en tête. Qui était cette femme qui avait attiré les désirs ? Où est-elle à présent ? Quelqu'un avec un tel pouvoir ne dois pas être laissé sans aucune trace à se promener dans la nature. Tu tournes alors à nouveau ton regard vers ton interlocutrice en tentant de savoir où était partie son amie.
« Votre amie qui était avec vous, vous lui aviez demandé de l’emmener dans les toilettes avec la séductrice. Elle est en contact avec elle en ce moment ? »
Par déduction si le charme avait cessé de fonctionner cela avait un rapport avec la présence de la provocatrice. Son pouvoir était sans doute limité par l'espace, mais si ton hypothèse est juste. La dame à la robe argentée était encore proche de son pouvoir. Dans tous les cas, tu étais tiraillé entre le fait de t'éclipser pour ne pas avoir affaire à la police et de tirer cette histoire au clair.
A la grande surprise de Bella, Raven lui fit savoir qu'elle était prête a faire diversion afin qu'elle puisse approcher de l'objet de son désir. Bella la remercia alors d'un regard et se fraya un chemin jusqu'à la demoiselle. Plus elle s'en rapprochait, plus Bella ressentait cette attirance, l'envie que la belle lui appartienne et pour cela, elle lutta férocement, avec la force de cette passion soudaine et irrationnelle. malgré le tumulte, Bella Donna offrit son plus beau sourire a la jeune femme avant de la prendre par la main pour quitter l'attroupement, en se débarrassant sans aucune pitié de tout ceux qui se mettait en travers de son chemin pour lui voler sa précieuse. Elle lui répondit avec douceur:
" Vous êtes a moi et je suis a vous, pour cette nuit et plus si affinité. Mais pas ici. Nous vallons bien mieux que cette bande de primates"
Elle entraina alors la demoiselle comme elle l'avait prévu vers les toilettes des femme. Ce n'était pas le lieu le plus glamour qu'il soit, mais au moins, l'intimité serait au rendez vous, tant qu'on ne les sortirait pas de force, et même si cela risquait d'arriver, Bella se défendrai corps et âmes pour garder auprès d'elle sa favorite d'un soir.
Une fois enfermé dans l'une des cabines, Bella guida doucement la demoiselle contre le mur avant de poser ses lèvres sur les siennes, dans un baiser gourmand et passionnel, totalement sous l'emprise irrésistible de la belle inconnue
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