ft Rocket, Sam, Greasy, Gamora, Mantis, Lucy, Clint, Bucky
31 Janvier - QG des Avengers
La salle se remplit. On voit bien que le stress est omni présent. Le plus stressé ici est évidemment Rocket. Je peux ressentir son stress rien qu'à sa façon de bouger et de marmonner. Il se pose des questions. Et ce n'est pas le seul dans ce cas. Je sens bien que la minute est grave et qu'un bombe va être lancée. Rocket n'est pas du genre à convoquer du monde pour des broutilles. Je me demande seulement pourquoi il serait resté si secret et si distant. Mais je devine que c'est du sérieux et je dois avouer que cela m'inquiète. Il le sait j'en suis sûr. Les regards se croisent et l'incertitudes règne.
Le silence. C'est pesant quand on attend. Mais je sais que dès que Rocket va prendre la parole, les choses vont changer. Il marmonne quelques mots. Puis il finit par se lancer...
Une image s'affiche sur le moniteur et on voit visiblement un cœur et d'un système entourant celui-ci. Mais je ne devine pas tout de suite de quoi il peut s'agir. Je le laisse s'expliquer.
- Si je vous ait fait venir ici, c'est parce qu'on a un sérieux problème: ce truc là.
Il montre la rétroprojection et poursuit.
- C'est fait pour me retirer toute chance de survis en cas de problème, ou si quelqu'un essais de m'etudier d'un peu trop près... J'en suis pas sure, mais je crois même qu'un medipack pourrait m'achever, ce qui pose problème, vous vous en doutez...
Et là je pense : "Quoi ?!" L'expression sur mon visage change et je reste bouche bée. Je pense à cette révélation stupéfiante et me demande comment il a pu cacher un truc pareil, ou peut-être ne le savait-il pas lui même avant... mais je suis sous le choc. Pourtant Rocket pour suit.
- Le seul moyen de le désactiver, c'est que je retourne la d'où il vient. Orgocorp. C'est... un organisme dans le genre fournisseur de matériel a l'échelle galactique. Il faut retrouver le dossier correspondant, qui contient normalement la clé de desactivation... 89P13 et 89P15. C'est les deux référence.
Evidemment ! Heureusement qu'il y a un moyen de désactiver ce truc ! Et là évidemment je comprend pourquoi on est tous là.
... mais j'y arriverai pas tout seul. C'est pour ça que vous êtes là. J'ai toujours refusé d'en parler, Clint et Lucy l'ont découvert par la force des choses. Il faudra donc prendre le vaisseau et aller la bas. Des volontaires ?
Immédiatement je me manifeste.
- Moi !!
Le regard de Rocket et le mien se croise. Il n'en attendant pas moins de moi, j'en suis certain. Je veux savoir qui a fait ça et je suis le premier à vouloir le débarrasser de ce système de bombe à retardement. S'il avait fallu, j'y serais même aller seul. Idiot, mais pour sauver la vie de mon frère d'arme j'aurais écumé toute la galaxie pour récupérer ce qui pouvait le débarrasser de ce truc immonde.
ft Greasy, Lucy, Bucky, Gamora, Peter, Carol, Clint, Mantis
31 janvier - QG des Avengers
Je m'installais gentiment à ma place, sans vraiment choisir qui j'aurais près de moi. La salle se remplissait gentiment. Et le dernier à faire son apparition était évidemment Clint. Le connaissant, il avait voulu voir qui serait là et jauger un peu l'atmosphère avant de prendre place à son tour.
Le silence se faisait petit à petit, au fur et à mesure que les salutations s'estompaient pour laisser la parole à un Rocket visiblement nerveux. Je le voyais rarement dans cet état, mais la réunion présageait quelque chose d'important et peut-être d'un peu délicat. Mon expérience me disait que cela ne devait être facile pour lui.
- Si je vous ait fait venir ici, c'est parce qu'on a un sérieux problème: ce truc là.
Une image sur le mur faisait apparaître visiblement une imagerie médicale qui montrait un coeur, le sien. Un système semblait entourer celui-ci. C'était donc quelque chose de problématique à en juger par la ton de sa voix. Le silence était total. Et Rocket poursuivait.
- C'est fait pour me retirer toute chance de survis en cas de problème, ou si quelqu'un essais de m'etudier d'un peu trop près... J'en suis pas sure, mais je crois même qu'un medipack pourrait m'achever, ce qui pose problème, vous vous en doutez...
Et bien voilà qui était vraiment sérieux en effet. Compliqué aussi. Les risque étaient non négligeables. Il pouvait être tué d'une mauvaise manipulation. La découverte était stupéfiante. La surprise et le choc chez certaines personnes présentes étaient visible et palpable. Et Rocket continuait.
- Le seul moyen de le désactiver, c'est que je retourne la d'où il vient. Orgocorp. C'est... un organisme dans le genre fournisseur de matériel a l'échelle galactique. Il faut retrouver le dossier correspondant, qui contient normalement la clé de désactivation... 89P13 et 89P15. C'est les deux référence.
Il y avait un moyen de toutefois faire en sorte que ce système soit désactivé. C'était en soi une bonne nouvelle. Mais cela demanderais d'agir prudemment. Beaucoup de gens pourraient vouloir aider, mais en théorie, il fallait une certaine connaissance du terrain pour agir. Et Rocket demandait déjà.
- ... mais j'y arriverai pas tout seul. C'est pour ça que vous êtes là. J'ai toujours refusé d'en parler, Clint et Lucy l'ont découvert par la force des choses. Il faudra donc prendre le vaisseau et aller la bas. Des volontaires ?
Immédiatement Peter répondait.
- Moi
Compréhensible. Il connaissait Rocket, il avait connaissance de l'espace et surtout pourrait agir dans l'intérêt de Rocket. Mais tout le monde ne pourrait pas quitter la Terre pour aider. Il fallait savoir au juste ce qu'avait prévu Rocket. Il avait sûrement pensé à un plan. Il devait avoir pensé à une équipe en particulier, où nous ne serions pas là. Et qui ferait quoi ? Il avait sans doute pensé à toute les éventualité.
- Je suis désolé d'apprendre ça. Je pense que tu as songé à un plan. Qu'as-tu donc en tête exactement et comment pouvons-nous t'aider ?
Je ne voulais pas m'engager tête baissée, contrairement à Peter. Je comprenais ses intérêts, mais les miens étaient tout autre et même si je souhaitais aidé mon ami Gardien, il fallait savoir s'il avait un plan d'action et qui serait impliqué dans quoi exactement. Mon instinct de soldat parlait là et je savais que je ne serais pas le seul à poser la question. Il fallait savoir quoi faire et surtout quand ?
malice
Résumé:
Comme tout le monde, Sam écoute et se trouve un peu désolé d'apprendre que son ami semble avoir en lui un système de protection qui peut le tête. Mais il se pose des questions quant à la marche à suivre quand nombre d'entre eux ne connaissent rien de l'espace dans lequel ils vont devoir évoluer et même si cela les concerne.
SAM & BUCKY "Oh yeah, I can see it working. Gears turning. Oh, they're malfunctioning! They're on fire!" // Sam to Bucky
Il y avait du monde à cette réunion. Des gens que je connaissais et d'autres que je connaissais moins. Clint, Sam et Bucky chez les Avengers, Mantis, Gamora et Peter, sans oublier le principal intéressé Rocket, chez les Gardiens et des inconnus, une belette parlante qui faisait beaucoup penser à Rocket, et Une charmante rousse flamboyante que je croyais reconnaître... Mais n'était-ce pas Lucy Orchent ? Il me semblait bien que si, et sa proclamation comme Héroïne avait défrayer la chronique.
Mais que voulait donc faire Rocket au juste. Il était nerveux, à n'en pas douter. On le voyait parler seul, marmonner. C'était donc important. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Je me demandais si cela pouvait avoir un rapport avec ce qui avait pu se passer récemment dans l'espace. Peut-être bien...
Il allumait le rétroprojecteur et une image curieuse s'affichait. Je levais un sourcil. Mais qu'était donc ? Et de quoi allait-on parler ici ?
- Si je vous ait fait venir ici, c'est parce qu'on a un sérieux problème: ce truc là.
Bien, mais qu'était-ce au juste, je voyais bien le scanne radio ou irm... Je ne savais pas trop, mais j'attendais qu'il poursuivre pour comprendre.
- C'est fait pour me retirer toute chance de survis en cas de problème, ou si quelqu'un essais de m'etudier d'un peu trop près... J'en suis pas sure, mais je crois même qu'un medipack pourrait m'achever, ce qui pose problème, vous vous en doutez...
La nouvelle faisait l'effet d'une bombe et un silence ponctué d'exclamations choquées régnait dans la salle. Alors voilà une révélation surprenante. Rocket était donc ne sursit. Il portait en lui une bombe à retardement qui menaçait pour sa vie à tout moment. Qui avait pu faire une chose pareil ? Son ou ses créateurs à n'en pas douter. Ils voulaient s'assurer qu'il ne lui échapperait pas. Mais cela expliquait maintenant l'attaque. Quelqu'un ou un organisme cherchait à les récupérer, lui et son ami belette. Tout deux étaient des rats que le laboratoire voulait récupérer.
- Le seul moyen de le désactiver, c'est que je retourne la d'où il vient. Orgocorp. C'est... un organisme dans le genre fournisseur de matériel a l'échelle galactique. Il faut retrouver le dossier correspondant, qui contient normalement la clé de désactivation... 89P13 et 89P15. C'est les deux référence.
Une note rassurante cela dit. On pouvait encore les sauver. C'était au moins un point en moins. Mais comment faire ? Rocket avait un plan, je le savais et je savais que certains pensaient comme moi.
- ... mais j'y arriverai pas tout seul. C'est pour ça que vous êtes là. J'ai toujours refusé d'en parler, Clint et Lucy l'ont découvert par la force des choses. Il faudra donc prendre le vaisseau et aller la bas. Des volontaires ?
Evidemment ! Et une voix s'éleva immédiatement dans l'assistance. Celle de Peter Quill. Il était évident qu'il allait vouloir participer. Je reconnaissais là Starlord, prêt à venir en aide à son meilleur ami, son frère si on pouvait parler de Rocket ainsi. Et les autres Gardiens le suivraient, à n'en pas douter. Mais qui d'autre ?
Là une question fut posée. Sam voulait des précision. Comment opérer, comment pouvait-on l'aider alors que les codes en questions se trouvaient ailleurs que sur Terre. Les volontaires devaient-ils les suivre là-bas ? Sam souhaitait connaître les intentions du petit Gardiens. Il pensait comme moi qu'il avait songé à un plan ou peut-être même plusieurs.
- Je rejoins Sam sur ce point. Je suis aussi désolée pour toi... et ton ami. Je n'imaginais pas ça possible. C'est un choc, évidemment, mais c'était prévisible connaissant Orgocorp. Mais que suggères tu qu'on fasse ?
Qu'attendait-il de nous tous dans cette salle ? Est-ce que tout le monde serait impliqué ? Et comment récupérer ces codes sans risquer la perte de qui que ce soit ? Il fallait un plan bien élaboré.
Nouvelle de dingue, Carol apprend comme tous que Rocket et son ami pourraient être tués par un système qui entoure leur cœur et pourrait les détruire. Elle est évidemment partante mais se pose des question. Comment agir sans risquer la vie du petit Gardiens et de son ami.
C. DANVERS C'est comme si j'ai du me battre avec un bras attaché dans le dos. Mais qu'est-ce qu'il se passe si j'arrive à me libérer ?
Dernière édition par Carol Danvers le Lun 22 Jan 2024 - 21:40, édité 1 fois
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1440 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne
« J'y arriverait pas, s’exclame Rocket à mon attention, m’amenant à avoir un sourire doux et un clignement d’yeux confiant.
- Fais semblant d’y arriver jusqu’à ce que tu le fasses. »
Fake It Until You Make It. Toujours.
« Et c’est pas grave pour le stress ou les hésitations, précise-je pour donner des éléments en plus de la marche à suivre. Personne ne va juger, tout le monde ici sera bienveillant. »
En parlant du monde et de la bienveillance, le plan de table se dessine avec tout ce qu’il sous-entend. Groot est à la gauche de Rocket, suivi de Peter Quill et de Mantis ; dont la dernière me répond d’une politesse malaisée, sans doute du fait que je lui ai piqué des vêtements. Pour continuer le cercle se trouve Bucky Barnes, de Sam Wilson qui est l’hôte de ces lieux et s’assoit en dernier après avoir vérifié que le buffet était digne si je ne m’abuse. Carol Danvers est intimidante même en t-shirt et jeans tandis que Greasy Weasel semble parfaitement propre sur lui et respectable dans un costume qui me laisse perplexe sur ses refus de me rencontrer ainsi que sur son affinité avec son équipe. C’est finalement Clint Barton qui conclu le retour jusqu’à moi, à la droite de Rocket, car il s’assied à côté. Non, je ne me positionne pas de façon légèrement plus digne lorsqu’il fait cela ; ni cavalière non plus. C’est sans doute moins une question de regrouper les membres d’une même organisation que de savoir ce qui se passe, voire de place libre, qui l’amène là où je me trouve. A droite, afin de pouvoir aider puisqu’on est les deux seuls à savoir. Après, je sais aussi que Rocket fera de son mieux et que cela suffira.
C’est Hawkeye, sans doute le super-héros le plus expérimenté présent, qui donne le top départ en un encouragement que Rocket écoute. J’en fais de même après un appui sur une branche de lunettes afin de commencer l’enregistrement.
Peut-être aurait-il fallu faire de la préparation aux exposés lors de la retraite à la Maison des Jardins mais la participation technicienne à un spectacle d’Halloween, l’apprentissage de la natation comme thérapie pour faire face aux peurs, les encouragements au chant, à la danse et les bases de la guitare en plus de la culture cinématographique me semblaient déjà un bon programme pour de la récupération. Une prochaine fois peut-être mais volontairement, pas parce qu’il y a blessure préalable.
Accroche hésitante et basique mais efficace ; elle n’est pas dure puisque tout le monde ici est attaché à Roro et donc inquiet de son état manifeste.
Problématique rapide et créant des interrogations donc du suspens ; très bien.
Première partie : mise en contexte. C’est là pour expliquer et ça synthétise très bien le truc. Il n’y a sans doute que moi pour me perdre à la notion de medipack, puisque je ne vois pas comment une trousse contenant des outils médicaux de terrain pourrait être plus dangereuse que tout ceux auxquels Rocket a eu droit lorsqu’il a été opéré. Après, c’est peut-être également le nom d’une technologie plus avancée que je ne connais pas et dont mon intérêt est éveillé afin de pouvoir accroitre le potentiel de mon FGS. Ce qui peut se synthétiser en : hors sujet, on verra plus tard. Sauf si on oublie.
Seconde partie : pistes de résolution. Orgocorp. "Un organisme dans le genre fournisseur de matériel à l'échelle galactique", voilà qui me fait déglutir. J’avais pas compris, pour peu que je sois capable de comprendre, l’échelle. Après, s’il y a vraiment une société galactique, c’est pas incohérent ; et cela travaille la thèse du fait que les opérations du Boucher soient illégales, donc Orgocorp potentiellement dans l’illégalité et qu’on puisse avoir des alliés dans notre quête. Sous réserve de la faire correctement.
Conclusion : Rocket n’y arrivera pas tout seul, à résoudre le problème. C’est pour ça qu’on est là. Et on est là. On sera là. Je suis résolue au point que même la brève attention qu’il me donne à évoquer mon nom ne me fasse pas sourire, à défaut de faire un tour de table du regard en assumant le fait que j’ai encore découverte une information par hasard malgré ma nouveauté dans le cercle de ces proches. Je n’étais peut-être pas légitime à détenir ce genre de secret mais je suis Chanceuse. Voilà.
« Il faudra donc prendre le vaisseau et aller là-bas, termine Rocket avant de faire sa question d’ouverture. Des volontaires ?
- Moi, s’exclame un Peter Quill monté sur ressort et qui me fait sourire, étant le premier à venir chercher et à partir aider notre Roro interorganisationnel.
- Je suis désolé d'apprendre ça, intervient ensuite Sam Wilson, passant déjà à l’étape suivante sans doute par la conscience partagée que personne ici ne se portera pas volontaire pour aider notre ami. Je pense que tu as songé à un plan. Qu'as-tu donc en tête exactement et comment pouvons-nous t'aider ? »
Pragmatique et amenant à avancer plus vite que prévu. Je pince les lèvres un instant avant de me tourner vers Rocket pour lui offrir un sourire d’encouragement et vérifier que les choses n’aillent pas trop vite pour lui. Le moment où il devait se rendre compte à quel point les autres seraient là pour lui n’a été que de courte duré puisque la seconde personne à réagir passe déjà au "comment" mais j’espère qu’il y verra du zèle de l’aider et non un manque de vitesse de sa part qui l’amènerait à se presser encore plus et donc se stresser tout autant.
« Je rejoins Sam sur ce point, appuie la Captain Marvel, me rappelant Nathan et les habitudes de militaires de ne pas laisser les gens aller à leur rythme afin de les forcer à donner le meilleur d’eux-mêmes sous la pression ; chose que je désapprouve pleinement vis-à-vis d’un Rocket qui se la met déjà très bien tout seul et risquerait de céder. Je suis aussi désolée pour toi… et ton ami. »
Si j’anticipe parfaitement le "mais" de cette phrase, je reste bloquée à ce qui suit le suspens : son ami ? Il me faut une seconde pour me tourner vers Greasy Weasle et comprendre. Ah, certes, il est fort probable qu’il en ait un aussi. D’où les deux numéros de dossiers. Pour une personne occupée à analyser les discourt, j’ai quand même manqué de sacrés détails… Enfin Bref. Le "mais" arrive et il s’accompagne d’un "c'était prévisible connaissant Orgocorp". L’Avenger de l’espace a donc également des informations sur cette société. Comme probablement tous les membres des Gardiens de la Galaxie malgré que ça soit surement raciste de ma part que de considérer que le fait qu’ils viennent de l’espace signifient qu’ils ont des connaissances sur l’entièreté de l’espace. Après tout, je suis très bien placée pour savoir qu’une seule planète suffit à découvrir que plus on en découvre sur quelque sujet que ce soit et plus on sait qu’on en sait peut sur ledit sujet. Transposé à l’échelle d’une galaxie, donc de 200 à 400 milliards d’étoiles et plus de 100 milliards de planètes, c’est juste inconcevable pour mon petit esprit de voir l’étendue des connaissances qui doivent s’y trouver ; et donc de s’attendre à ce que qui que ce soit ici les possède.
« Mais que suggères-tu qu'on fasse, répète la Captain après que le Captain l’ait dit juste avant et avant que je ne lève la main pour qu’on me fasse passer la parole.
- Je pense que la première étape consiste à déterminer le roster, suggère-je en un call-back à la demande de volontaires de Rocket, abaissant la main levée en gardant l’index debout pour guider l’attention du bout du doigt. Cela fait, Rocket pourra nous exposer les objectifs intermédiaires nécessaires à atteindre la récupération des clés de désactivations. Ensuite, on pourra établir qui d’entre nous est le mieux adapté pour atteindre quels objectifs. »
Etablissement de l’équipe et répartition des rôles tactiques fonction des points forts et des points faibles, en somme. Rabaissant ma main complètement pour qu’elle rejoigne l’autre sur la table, je tourne mon visage vers Rocket pour savoir si l’intervention est appréciée ou dépréciée tout en lui souriant mon soutien dans les deux cas. Le sentiment pris, j’inspire par le nez alors que je croise mes doigts en un petit rempart devant moi.
« Je suis volontaire, confirme-je à mon ami avec douceur, qu’elle soit satisfaite de l’aider même maintenant ou désolée de ne pas l’avoir fait, avant de me retourner vers tout le monde. Et je pense apporter à l’équipe ma Chance, mes connaissances, notamment en menée de projet, et des abeilles injectant un accélérateur de guérison, lequel ne devrait pas déclencher le Killswitch puisqu’il est biochimique. »
Rocket n’a pas fait de réaction particulière lorsqu’on l’a drogué puis opéré. Les techniques et les produits étaient surement trop primitifs ou proches de ceux utilisés par son Boucher sur lui pour déclencher la destruction. Après, il est indiscutable que le FGS est inférieur au Simulacrum des Avengers mais au moins est-il utilisable sur le terrain. Je fais ce que je peux et je me doute que c’est peu comparé à la moyenne des gens présents.
« Les downsides vont être que je manque d’expérience, que j’aimerai vraiment éviter que l’on ne devienne des criminels selon les lois de la société galactique ou qu’il y ait des morts dans notre projet. Plus les autres défauts que vous me connaissez ou me trouverez. »
Rocket est le seul à vraiment me connaitre même si Clint et Groot m’ont côtoyée plusieurs fois. Après, Greasy a travaillé pour moi sans me croiser, Peter m’a croisée brièvement, Sam m’a croisée plus longuement lors de la préparation du Noël de New York et Bucky a été renversé par ma présence mais guère plus. Les autres ont au mieux entendu parler de moi, notamment Mantis, mais ne doivent pas forcément connaitre les plus et les moins qui seront utiles à me trouver un rôle dans ce que l’on va tâcher de former. Je ne m’attends pas à ce que tout le monde présente ses forces, ses ambivalences et ses faiblesses puisqu’ils doivent tous se connaitre suffisamment pour les connaitre. En tant qu’étrangère à ce cercle, je le fais tout de même. C’est également un moyen de contribuer à la pensée de Rocket et de participer à la conversation sans forcément presser ce dernier. On lui dit ce qu’on lui offre, en bien comme en moins bien, plutôt que de lui demander ce qu’il finira par nous dire de toute façon ; moyennant qu’il n’ait pas besoin de conseil pour trouver des solutions.
Résumé:
Lucky analyse la position spatiale des gens et le discourt de Rocket. Elle est contente que Clint s’assied à côté d’elle et que Peter manifeste vivement son soutien à leur ami commun.
Elle craint que les demandes de Sam et de Carol ne stressent encore plus Rocket et intervient pour faire du recentrement en explicitant les étapes : trouver les volontaires, énoncer les objectifs, répartir les rôles fonctions des forces et faiblesses de chacun. Etant étrangère aux Avengers et Gardiens de la Galaxie, elle présente ses propres forces et faiblesses.
The Lucky One
Dernière édition par Lucy Orchent le Sam 3 Fév 2024 - 16:03, édité 1 fois
Voyant bien l’anxiété dans le regard de son meilleur ami, Bucky s’attarde quelques secondes auprès de lui pour tenter de dissiper ce malaise qui l’étouffe par avance, autant qu’il le peut du moins, avant d’aller prendre place sur l’une des choses encore disponibles, Mantis venant rapidement occupé le siège voisin. Appuyant le haut de son dos contre le dossier de sa chaise, il dépose machinalement l’une de ses mains gantées sur la surface de la table, lançant un regard en direction de son amie assise à côté de lui, avant que la voiture, incertaine et hésitante de Rocket, ne se fasse entendre. « Et bien... bonjour tout le monde... » Parvenant à capter le regard de son meilleur ami, Bucky lui adresse un discret sourire emplit d’encouragements silencieux, tandis qu’il abaisse légèrement son menton comme pour l’encourager à poursuivre, à son rythme, car ils sont tous rassemblés pour lui, et uniquement pour lui. Ici, personne ne sera dans le jugement.
« Si je vous ait fait venir ici, c'est parce qu'on a un sérieux problème: ce truc là. » Les mots de Rocket invitant à prendre connaissance de l’imagerie médicale exposée dans son dos, Bucky porte son attention sur le coeur entouré d’un système curieux, que le Cyborg ne sut parfaitement analysé au premier coup d’œil. Ni au deuxième, d’ailleurs. Heureusement, Sam et Carol semblent partager sa perplexité ; il échange d’ailleurs un regard avec son frangin, assis à quelques mètres de lui, avant de reporter toute son attention sur Rocket, qui lui reprend la parole. « C'est fait pour me retirer toute chance de survis en cas de problème, ou si quelqu'un essais de m'etudier d'un peu trop près. » Les mots lui font durement les sourcils tandis qu’il garde le silence, comprenant alors l’urgence d’une telle assemblée. « J'en suis pas sure, mais je crois même qu'un medipack pourrait m'achever, ce qui pose problème, vous vous en doutez. » Non, il n’en doute pas, il en est sûr. « Je vis avec depuis des années, mais je ne peux rien envisager sur le long terme à cause de ce truc, que ce soit sur le plan personnel ou même sentimental. » Si June n’est point présente physiquement, au moins l’est-elle par la pensée… Est-ce cette belle histoire naissante qui a poussé Rocket à sérieusement considéré cette chose ? Il l’ignore et cela n’a, de toute façon, pas grande importance : le principal étant qu’ils puissent encore y remédier. « Le seul moyen de le désactiver, c'est que je retourne la d'où il vient. Orgocorp. C'est... un organisme dans le genre fournisseur de matériel a l'échelle galactique. Il faut retrouver le dossier correspondant, qui contient normalement la clé de desactivation... 89P13 et 89P15. C'est les deux référence. » C’est noté ; il hoche machinalement son menton de haut en bas en prenant une fine inspiration nasale, sa main ayant depuis longtemps quitté la table pour rejoindre sa consœur, toutes deux posées sur son ventre quelque peu noué ; non pas parce qu’il appréhende cette escapade à travers l’espace, mais plutôt parce qu’il craint désormais pour la vie de son meilleur ami.
« .. mais j'y arriverai pas tout seul. C'est pour ça que vous êtes là. J'ai toujours refusé d'en parler, Clint et Lucy l'ont découvert par la force des choses. Il faudra donc prendre le vaisseau et aller la bas. Des volontaires ? » Peter est le premier à faire entendre sa voix, l’exclamation traversant la pièce en attirant instinctivement le regard du Cyborg, qui se dépose ensuite sur Sam et Carol, qui cherchent à obtenir des précisions sur la marche à suivre. Bucky ne considère pas qu’il a besoin de préciser que Rocket peut compter sur lui : sa loyauté et son amitié lui sont acquises, et ils l’ont tous deux suffisamment prouvé. De toute façon, la rousse lève la main d’une manière un peu scolaire afin de quérir la parole, répondant aux interrogations posées ; il ne s’étonne ni de sa présence ni de sa prise de parole, et il l’écoute même avec une grande attention. « Des abeilles ? » Demande-t-il à l’attention de la rouquine, en arquant l’un de ses sourcils sous la curiosité car il n’est malheureusement pas au fait de sa création, sans trop s’attarder sur le sujet non plus. « Le manque d’expérience dans l’espace est partagé par certains d’entre nous, même si d’autres compensent largement… » dit celui qui va effectuer son premier voyage dans l’espace en se retournant avec un regard complice vers la plus puissante, son amie Carol qui, il est sûr, pourrait mener cette mission à bien toute seule tant elle est redoutable. Ses capacités sont tout bonnement incroyables mais, lui, connaît la femme derrière l’héroïne, ce qui tend à défaire la peur qu’elle peut inspirer.
Joignant finalement ses deux mains sur la table, il reporte toute son attention sur son meilleur ami, de ce regard encourageant et doucereux qu’il n’a que rarement, en disant d’une voix calme : « On t’accompagnera au fin fond de la galaxie s’il le faut. » Il n’est pas un leader et n’a aucune envie de l’être, donc il attend simplement qu’on lui expose la suite du plan, charge qui revient visiblement à la rouquine, qui, pense-t-il tout bas, devrait rejoindre les Avengers. Ils manquent bien d'une figure comme elle, dans leur rang.
Résumé:
Bucky ne peut s’empêcher d’être inquiet pour son ami, découvrant la vérité sur sa condition ; il semble néanmoins évident qu’il sera présent pour cette mission, et il songe au fait que Lucy aurait toute sa place parmi les Avengers, car il manque un leader tactique comme elle.
Mantis observe son frère de coeur, debout sur la table, l’anxiété si forte en lui qu’elle n’a pas besoin de lire ses émotions en le touchant. Et l’anticipation de ce qui pourrait être la raison d’une telle anxiété pousse la jeune femme à joindre ses mains, frottant ses doigts les uns avec les autres tandis que Rocket prend la parole. Il commence tout d’abord par les saluer, tout en cherchant visiblement du courage pour continuer… et il se lance. Mantis, concentrée sur lui, écoute attentivement le discours, son regard se tournant vers l’image projetée. Elle n’a clairement pas assez de connaissance pour comprendre ce que cela veut dire ; elle retourne son attention vers les explications de Rocket.
"C'est fait pour me retirer toute chance de survis en cas de problème, ou si quelqu'un essais de m'étudier d'un peu trop près."
Sous le choc, les mains de Mantis retombent sur la table, alors qu’un poids s’installe doucement sur sa poitrine.
« J'en suis pas sure, mais je crois même qu'un medipack pourrait m'achever, ce qui pose problème, vous vous en doutez. »
L’horreur de la situation est très claire pour Mantis, et c’est avec de gros efforts qu’elle continue à écouter ce que Rocket raconte : elle n’a qu’une envie, c’est le serrer dans ses bras, le réconforter, lui dire qu’elle est là pour lui. Lui poser des milliers de questions. Mais ce n’est pas le moment, il n’a pas fini. Alors elle respire profondément, le plus discrètement possible, et l’écoute.
"Je vis avec depuis des années, mais je ne peux rien envisager sur le long terme à cause de ce truc, que ce soit sur le plan personnel ou même sentimental."
Depuis des années… et il supportait ce sursis seul ? Elle aurait tellement aimé savoir… pour être là pour lui, bien avant aujourd’hui. Mais ça avait été sa décision, bien sûr, et elle respectait ça. C’était une information très dure à confier, après tout.
"Le seul moyen de le désactiver, c'est que je retourne la d'où il vient. Orgocorp. C'est... un organisme dans le genre fournisseur de matériel a l'échelle galactique. Il faut retrouver le dossier correspondant, qui contient normalement la clé de desactivation... 89P13 et 89P15. C'est les deux référence. "
Il y avait une solution… Les épaules de Mantis, sous le soulagement, retombent un peu. L’angoisse, toujours présente, se fit un peu plus légère… Un peu. Ils peuvent sauver Rocket, c’était tout ce qui lui importe.
"... mais j'y arriverai pas tout seul. C'est pour ça que vous êtes là. J'ai toujours refusé d'en parler, Clint et Lucy l'ont découvert par la force des choses. Il faudra donc prendre le vaisseau et aller la bas. Des volontaires ?"
Peter se lève immédiatement, manifestant qu’il voulait en être. Mantis sourit légèrement. Évidemment… Le contraire était tout simplement impossible. Et puis, Sam et Carol prennent la parole, posant des questions sur le plan prévu par Rocket. Des interrogations légitimes, même si Mantis se fiche bien du plan qui était prévu : elle en sera, de toute façon.
La jeune femme rousse, Lucy si elle ne se trompe pas, intervient à son tour pour répondre à ces questions. Elle propose de commencer par voir qui participerait à ce plan. Juste après, elle se porte volontaire, expliquant pourquoi elle serait un atout pour cette mission. Des abeilles ? Une Chance ? Elle penche légèrement la tête, curieuse. Une curiosité partagée par Bucky, qui pose des questions, sans vraiment s’attarder puisqu’il se porte volontaire, avec une phrase qui qui exprime parfaitement l’avis de la jeune femme aux antennes. Après un regard à ce dernier, elle se tourne vers Rocket.
“Je ne laisserai rien ni personne t’arracher à nous, Rocket. Bien sûr, je suis volontaire.”
Mantis écoute sans intervenir le discours de Rocket, horrifiée par ses révélations. Elle n'interrompt pas non plus les questionnements de Sam et Carol, ni les réponses et la présentation de Lucy. A la suite de Bucky, elle se porte volontaire.
C'est fou c'que l'adrénaline peut déclencher en matière de vitesse de réflexion quand la situation est critique, hein ? Ben là, c'était tout juste si j'transpirai pas d'l'adrénaline. Ma caboche tournait à toute vitesse pour trouver un moyen d'me sortir de c'guêpier, j'étais en panique totale et y avait pour ainsi dire trois moi qui s'battaient dans ma cervelle.
Le premier, c'tait l'plus rapide : merde merde MERDE ! En gros. Rocket v'nait gentiment d'm'exposer en public et il avait pas fallut long pour qu'y'en ait qui fassent le calcul. Donc maint'nant, tout l'monde savait qu'y suffisait d'une blessure assez grave pour qu'j'y passe parce qu'on pouvait pas m'soigner vu qu'c'te saloperie m'buterait si on essayait. Dix ans que j'cachais ça, et ça volait en éclats en un instant. J'avais presque envie d'étrangler Rocket sur ce coup, ou du moins d'l'envoyer chier.
La deuxième, c'était c'ui qui voyais déjà l'carnage ! Même si Rocket en causait pas tout d'suite, j'avais pas b'soin d'plan pour savoir qu'l'étape finale ça allait être de s'friter avec l'AUTRE TARÉ qu'avait assez d'moyens, d'armes et d'hommes pour jamais avoir été emmerdé par les Novas et pouvoir s'approprier une planète si ça lui chantait, 'suffisait d'voir son "oeuvre" sur l'Demi-Monde. Autant dire qu'il était du genre intouchable mais que c'était pas franch'ment not' cas !!!
Et l'troisième, c'était l'instinct d'survie. J'avais envie d'gueuler, vociférer, chopper Rocket pour qu'on sorte de là (et qu'lui colle une droite). Sauf qu'autour de nous, y avait : ses guignolos d'copains qui lâcheraient pas l'affaire, des riches qui pouvaient coller ma tête à prix et surtout des PUTAINS D'SUPER-HÉROS qui pouvaient m'atomiser par la pensée ou autre truc festif du genre. DONC, si j'faisais des vagues, j'finissais en art moderne sur les murs de la pièce.
En conclusion, ma triple pensée était d'accord sur un truc : c'était la giga-merde et ces cons étaient prêts à y aller, YOLO. MAIS, d'un autre côté, avoir tout ce p'tit monde là d'son côté pour s'débarrasser enfin d'c'te faiblesse avant qu'elle devienne fatale, ça pouvait avoir du bon. 's'agissait surtout d'récupérer nos dossiers sans qu'les autres puissent y toucher pour jouer la sécurité, mais ça pouvait l'faire. Et côté baston, y z'en étaient pas à leur coup d'essai non plus. Après tout les Gardiens avaient pourri Ronan, certains ici s'étaient même farcis Thanos. Donc. C'était jouable.
Allez Greasy, c'était l'moment d'faire c'que j'savais faire le mieux. S'placer du côté des victimes. C'était vrai d'toutes façons. Et pis même si j'avais très envie d'frapper Rocket dans la bouche, j'devais avouer qu'y f'sait un peu pitié là, tout seul sur sa table. Allez, c'était parti pour le spectacle.
J'montais sur la table pour v'nir à côté d'lui et l'chopper par l'épaule en guise de soutien, avant d'prendre la parole pour répondre à la rouquine qu'avait visiblement appris à s'servir de sa matière grise. En plus d'être mignonne, mais sur l'coup, c'était un détail.
"Bon j'vais pas vous faire un dessin, mais vu que j'viens du même endroit qu'Rocket, j'ai l'même problème, et la même source. C'pour ça qu'y a deux numéros d'série. Pas vrai mon pote ?"
J'serrai un peu l'épaule parce que j'avais encore l'envie furieuse de lui faire sauter une ou deux dents, mais j'savais m'contrôler, 'faut pas déconner.
"J'vais pas vous mentir, c'est un gros morceau auquel on s'attaque, mais comme a dit la d'moiselle, plus on s'ra méthodiques plus on limitera les risques. Et t'inquiète pas pour les lois galactiques bichette : on les enfreint d'jà rien qu'en existant. Pour l'reste, on est d'jà quatre ici à avoir l'habitude de la Galaxie, z'aurez qu'à suivre nos instructions.
Là où ça va d'venir pénible c'est si on s'fait assez r'marquer pour attirer l'attention d'la p'tite saloperie visqueuse qui nous a fait ça. Donc déjà, l'mot clé ce s'ra la discrétion. 'fin, discrétion. Disons qu'tant qu'on sait pas qu'c'est nous ça passe."
Bon j'allais pas discourir non plus, Rocket avait sûr'ment que'que chose en tête, mais j'préférais faire croire que j'maîtrisais la situation, un art dans l'quel j'étais passé maître d'puis longtemps. 'faut dire que quand t'es face à des truands bien énervés qui te d'mandent pourquoi t'as pas ram'né l'butin, 'faut savoir jouer des mots et d'l'attitude pour s'en sortir sans finir en moufles !
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
Contrairement au reste de l'assemblée, je n'avais pas le regard fixé sur Rocket pendant qu'il faisait son discours. J'observais plutôt les réactions de tout le monde, histoire de déterminer qui était déjà au courant et qui allait devoir encaisser le choc d'une telle révélation. Je pus ainsi me rendre rapidement compte que tous les proches de Rocket, et notamment son équipe des Gardiens de la Galaxie, n'étaient absolument pas au courant pour la bombe qui était greffée à son cœur. Eh beh…
Il ne prit pas particulièrement de gants pour faire son annonce, et je ne pouvais pas l'en blâmer : c'était clairement pas une nouvelle simple à annoncer, et je comprenais bien qu'il ne veuille pas s'éterniser dessus. Le plus important était la suite de son speech, à savoir : comment désactiver cette merde, et à qui casser la gueule pour le faire. Quand il évoqua les deux clés de désactivation, j'eus un rapide regard pour Greasy, ayant la réponse à la seconde question que je me posais… Il y avait eu droit, lui aussi. Et ça ne semblait clairement pas l'enchanter que ce secret soit ainsi révélé à tout un tas d'inconnus pour lui.
Expliqué comme Rocket le fit, l'opération paraissait simple. Prendre un vaisseau, se rendre dans le centre d'Orgocorp, piquer le dossier et entrer les codes. Mais si cet organisme avait une influence galactique, ce serait sûrement pas si simple de pénétrer dans leurs locaux. Et notre implication dans cette histoire pouvait potentiellement causer de sérieux problèmes politiques…
Lorsque Rocket demanda s'il y avait des volontaires pour l'aider, je ne répondis pas immédiatement, laissant le loisir à d'autres de s'exprimer d'abord. Le premier fut Peter Quill, évidemment, le leader des Gardiens. Puis Sam, qui en bon soldat et tacticien demanda plus de détails. Puis Carol, qui exprima son soutien et se montra désolée pour Rocket et Greasy. Ca partait d'une bonne intention, mais connaissant Rocket, il ne voudrait certainement pas que tout le monde s'apitoie sur son sort.
Ce fut ensuite Lucy Orchent qui prit la parole, et comme à son habitude elle ne savait pas faire court. Si je comprenais bien de quoi elle causait, elle suggérait qu'on détermine d'abord l'équipe qui partirait, et qu'ensuite on ajuste le plan en fonction des capacités de chacun. Puis elle se porta volontaire et en profita pour se présenter façon entretien d'embauche, avec ses qualités et ses défauts pour cette mission. Ce qui était plutôt pertinent, dans le fond. Bucky y ajouta ses commentaires, avant d'annoncer avec une certaine emphase qu'il se portait aussi volontaire. Puis Mantis en fit de même.
Enfin, Greasy monta à son tour sur la table pour venir placer son bras autour de l'épaule de Rocket, en mode "on est dans la même galère mon pote". Ce qu'il expliqua d'ailleurs, pour ceux qui auraient pas suivi. Puis son discours me fit un effet en demi-teinte. D'un côté, si, clairement, il fallait "s'inquiéter pour les lois galactiques", sur ce point j'étais d'accord avec Lucy. Mais d'un autre côté, Greasy semblait conscient qu'y aller en mode bourrin n'était pas la solution, et que la discrétion serait primordiale. Ou à défaut de discrétion, l'anonymat.
Bon, il était temps que je prenne la parole. J'étais déjà arrivé le dernier dans la salle de réunion, même si j'avais d'excellentes raisons à cela, et je me retrouvais à être le dernier à m'exprimer. Ca me dérangeait pas spécialement, j'avais rien à prouver. Rocket devait déjà se douter qu'on se porterait tous volontaires, sinon il ne nous aurait pas réunis ici. Je commençai par me présenter brièvement, pour ceux qui ne me connaissaient pas, et enchaînai rapidement en évoquant mon inquiétude principale :
« Clint Barton, agent du S.H.I.E.L.D. et membre originel de l'équipe des Avengers. Je suis d'accord avec miss Orchent et monsieur Greasy sur l'aspect délicat et politique de cette potentielle attaque. Nous sommes ici trois Avengers, publiquement reconnus comme étant des défenseurs, et donc des représentants officiels, de la Terre. Si ça s'venait à s'savoir, au niveau galactique, qu'on est allés foutre la merde dans une organisation aussi influente, ça pourrait déclencher une guerre galactique dont on n'a clairement pas besoin. »
J'allais peut-être passer pour le rabat-joie de service, mais valait mieux insister sur ce point. Les Gardiens de la Galaxie étaient réputés pour foncer tête baissée sans se préoccuper des conséquences, et pour le coup elles pouvaient être énormes.
« Les enjeux de notre implication, à tous, sont considérables. Je viens avec vous évidemment, je résiste pas à un voyage dans l'espace. Mais va falloir la jouer fine et éviter les conneries. »
Même si je fus tenté de porter un regard particulièrement appuyé sur les loustics du Milano, je préférai la jouer diplomate et regarder un peu tout le monde histoire que ne se sentent visés que ceux qui le voudraient, en finissant par Rocket pour qu'il puisse reprendre la parole et réagir à tout ce qui venait d'être dit.
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Rocket Raccoon Gardien de la galaxie
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Ft. Avengers, gardien de la galaxie & amisAffronter le passe, en équipe. Aidé par les encouragements de Lucy, Rocket expliqua sa situation aussi clairement que possible, même si il ne mâchait pas vraiment ses mots, n'y mettant pas spécialement de forme non plus. Il était difficile d'y mettre des formes d'ailleurs, quand le sujet le touchait d'aussi prêt.
Une fois son topo achevé, il ne pu que voire tour a tour le choc, ou la tristesse sur les visage qui l'entouraient, et peut être, un brin de pitié qui lui fit serrer les dent. Ce n'était en aucun cas ce qu'il voulait, loin de la. Peter fut le premier a se porter volontaire. Sam se montra d'avantage sur la réserve, demandant si il avait un plan, suivit de Carol. La réponse fut donné par un tique nerveux plus ou moins conscient pour le petit gardien qui s'était surtout concentrer sur l'annonce de la nouvelle dans un premier temps. Le plan viendrai en temps voulu, une fois qu'il serait sure de l'équipe. Après un regard un peu désemparé vers Lucy, C'est avec un ton assez bourru et sans vraiment prendre de gants qu'il répondit, ayant la douloureuse impression que ses deux amis le poussaient a brûler les étapes alors que lui même angoissait déjà de ce retour aux sources.
"J'ai pas de plan. Comme je savais pas qui serai partant ou non, je garde ca pour après."
Et Lucy leva la main pour prendre la parole, venant a son secoure. Rocket la remercia du regard, elle le sortait d'un bien mauvais pas. Il la laissa donc parler a sa place, profitant de ce temps de répit pour reprendre contenance. La jeune femme meublait son propre silence, prenant le devant de la scène pendant que lui s'offrait une pause salvatrice. Elle offrait même une solution de taille pour pallier au risque lethal en cas de blessures: son FGS. Comme l'avait annoncé leurs discussion d'Octobre, le sujet de la légalité revint aussi sur le tapis. Avec les conséquences et les risque que cela impliquait. La chance... un atout de taille. Sans doute ne serait-il plus la a ce jour si quelqu'un d'autre que The Lucky One avait superviser l'intervention. A coup sure, le facteur chance avait grandement joué son rôle dans le non déclanchement du système de mise a mort. Réalisant se fait, Rocket se filicitait de l'avoir choisit elle pour cette tache, quelque soit les circonstancesde la réussite. « On t’accompagnera au fin fond de la galaxie s’il le faut. » “Je ne laisserai rien ni personne t’arracher à nous, Rocket. Bien sûr, je suis volontaire.” Les intervention de Bucky et de Mantis lui firent monter une vague d'émotion que le petit gardien peina a contenir. Il les remercia d'un regard, étant, l'espace d'un instant incapable d'aligner deux mots sans risquer de craquer.
Greasy ne tarda pas a mettre son grain de sel, avec son tact habituel. Montant sur la table, il vint se placer a ses cotés, posant une main sur son épaule a première vue amicale, même si, du point de vue de Rocket, il en était tout autre. La poigne de la belette crispée sur son épaule ainsi que les griffes de ce dernier qui s'y enfonçaient, malgré le tissus renforcé de sa combinaison, trahissait bien l'état d'esprit de son ami, en faisant ressentir a Rocket le poids de la culpabilité qui lebtenaillait. Avait-il bien fait de joindre Greasy a l'affaire? "J'vais pas vous mentir, c'est un gros morceau auquel on s'attaque, mais comme a dit la d'moiselle, plus on s'ra méthodiques plus on limitera les risques. Et t'inquiète pas pour les lois galactiques bichette : on les enfreint d'jà rien qu'en existant. Pour l'reste, on est d'jà quatre ici à avoir l'habitude de la Galaxie, z'aurez qu'à suivre nos instructions."
Prenant encore moins de gants que lui, Greasy venait de résumé en une seul phrase tout les problèmes que pourrait poser cette expedition, y comprit la dur réalité dont il avait fait part a Lucy, trois mois plus tôt: Au vue de la loi, ils n'étaient pas sensés exister, n'ayant rien de légitime officiellement. Après un temps de silence, Rocket posa a son tour sa main sur l'apaule de Greasy, avec plus de douceur que lui cela dit.
"T'es pas obligé de venir. Pour dire vrais, j'aurais même préféré que tu reste sur terre en sécurité. Le choix t'appartiens, mais si je récupère la clé pour moi, je ramène la tienne en même temps."
Il s'adressa a nouveau a l'assemblée, avec toute l'assurance qui lui restait encore, a savoir, plus grand chose:
"Et Greasy a raison. Lucy, tu connais les lois terriennes aussi parfaitement que possible et tu sais en jouer a ton avantage, mais lui... il les maitrise tout autant que toi, a l'échelle galactique. On peut même dire qu'il est intouchable. La corruption est un truc universel."
Ce fut Clint qui s'exprima en dernier, mettant l'accent sur l'importance de la discrétion, ce qui était déjà admis au départ. Lui et Greasy devait même se faire oublier, pour des raisons évidentes.
"Ouais, d'ailleurs, pour ceux qui ont des identités secrètes, ca sera le moment de les utiliser. Pour les autres, je vous conseille d'en trouver. Concernant le plan..."
Rocket eu besoin d'un temps de réflexion. Plusieurs possibilité était envisageable, de la plus légit a la plus chaotique:
"Premier plan, On prends ceux qui ont les meilleurs trogne et ils se font passé pour des clients potentielles. Ils font la demande l'air de rien et si c'est non, on passe au plan B. Le plan B va consister a ajouter un groupe de pas finauds qui ferons du grabuge pour faire diversion pendant qu'une autre équipe s'infiltre et fait preuve d'intimidation sur le personnel pour obtenir le dossier en question. Si ca foire encore, on fou le boxon jusqu'à repartir avec le bousin. Des questions?"
Par un échange de regard avec Lucy et Clint, qui avaient une longueur d'avance sur les autres, Rocket leurs fit comprendre qu'il avait besoin de leurs approbation, sans pour autant que les autres ne le remarque, en particulier Sam et Carol, qui semblaient vouloir le pousser dans ses retranchements. C'était sans mauvaises intentions, mais Rocket avait besoin d'un peu plus de temps pour mettre en place ce projet qu'il n'envisageait même pas quelques mois plus tôt.
Rocket se prends un petit coup de stress face aux demande de Sam et carol, mais Lucy lui permet de désamorcer la crise en prenant le relais. Il essais par la suite de se justifier face a Greasy et après avoir écouter les différents avis, il propose un plan initiale et quelques plans de secours plus discutables
Lucy Orchent The Lucky One
Messages : 1440 Date d'inscription : 10/02/2022 Emploi/loisirs : Héritière, inventrice, artiste performeuse, organisatrice de spectacle et de festivités, consultante au SHIELD, égérie, super-héroïne
Comme anticipé et craint, Rocket réagit mal au supplément de pression extérieur à celle qu’il se met déjà intérieurement. "Pas de plan", ce n’est pas encore dérangeant : on a le temps. Et pas mal de cerveaux pour le faire : Rocket, Peter, Clint et Sam sont des coleaders de deux grandes équipes de Super-Héros donc c’est le genre de choses qu’ils doivent être habitués à faire. Mon intervention est peut-être redondante avec celle de Rocket en plus d’être bien moins synthétique mais elle a l’air de tranquilliser celui-ci et se fait avec une méthode qui lui manque parfois un peu ; comme dans nos approches de l’ingénierie, j’aime bien faire des plans de mes systèmes avant d’en passer à la partie ingénierie des systèmes alors qu’il commence le plus souvent par directement bidouiller. Complémentaire, comme toujours.
« Des abeilles, m’interroge Bucky Barns après ma présentation succincte, me rappelant au passage qu’il n’a pas pu les voir lors de leur participation au spectacle de Noël où étaient les autres Avengers.
- Des drones basés sur leur morphologie, synthétise-je autant que je le peux en ayant l’impression d’être plus confusante que clair du fait. Des robots-abeilles, si vous préférez. »
Les disparités d’expérience sont énoncées de façon à calmer les craintes que je peux avoir vis-à-vis de ma place dans la partie légère du spectre et je remercie d’un acquiescement. J’apprends vite mais je dois faire des erreurs pour cela or on ne peut pas réellement se les permettre dans la situation à venir. Stressant. Avoir confiance en ses coéquipiers pour que les forces de chacun compensent les faiblesses de tous est tranquillisant ; c’est ce qu’on nomme une équipe. Et celle-ci continue de se former.
Bucky Barnes. Mantis. Deux nouveaux volontaires. Aucun surprise, chez personne d’ailleurs. Puis Greasy se porte volontaire à son tour comme à sa façon. Il est presqu’aussi à son aise que Rocket, c’est dire ! Histoire de continuer de partager avec Roro, GrGr (?) monte à son tour sur la table et s’en va soutenir plus qu’aucun de nous ne l’a fait : physiquement. Ça me fait sourire, consciente que les deux ont probablement dépasser l’amitié pour tisser entre eux la fraternité. Comme une bonne partie des gens ici en fait, considérant leurs vécus communs. Pas besoin de dessin non, même si un bon schéma vaut mieux qu’un long discourt comme on m’a trop souvent dit, et mon sourire devient légèrement désolé à la confirmation du secret de polichinelle éclaté comme une baudruche par les plus attentifs de la salle.
« J'vais pas vous mentir, c'est un gros morceau auquel on s'attaque, confirme le Gardien de la Galaxie en faisant définitivement disparaitre mon sourire, mais comme a dit la d'moiselle, plus on s'ra méthodiques plus on limitera les risques. »
Bon, y’a de l’espoir et j’ai le sourire facile : il revient.
« Et t'inquiète pas pour les lois galactiques bichette, me dit la belette comme si on avait élevé les moutons ensemble même si j’admets que j’ai très souvent des yeux de biche pour un chat, on les enfreint d'jà rien qu'en existant. »
Il repart. Cette fois, je croise même les bras. Je comprends le raisonnement de mettre à mort des animaux victimes d’expériences illégales, c’est quelque chose qu’on ferait aussi, malheureusement, sur Terre. Parallèlement, il faut bien comprendre que Rocket Raccoon et Greasy Weasel sont désormais des citoyens de la Terre ainsi ils ont les droits liés ; on ne les exterminerait pas comme cela. Après, est-ce que la souveraineté terrienne serait reconnue ? Y’a pas de raison qu’elle ne le soit pas à ma connaissance mais ma connaissance est encore plus limitée ici que d’ordinaire.
"Là où ça va d’venir pénible" est une considération qui me laisse perplexe considérant la tension que je perçois déjà avec la pénibilité de juridiction et de reconnaissance légale suscitée. Je me doute après que "la p’tite saloperie visqueuse", que je nomme "le Boucher" à défaut d’autre identifiant même si j’ai à présente l’image d’un Slime pour l’aspect visqueux à défaut de celui de saloperie, va être le principal problème. Considérant qu’il est criminel, j’aimerai beaucoup retourner les lois contre lui parce que cela éviterait le principe de "tant qu’on sait pas qu’c’est nous ça passe" ; pas vu pas pris, c’est une devise de malhonnête !
Après un nouveau moment de camaraderie entre Rocket et Greasy, même s’il n’allait pas changer la présence de ce dernier selon moi, j’ai un nouveau rappel qu’on est sur le terrain de quelqu’un d’autre et qu’on mène donc un combat qu’on a déjà perdu si on le joue selon les règles d’autrui. J’en penche la tête en arrière avec une inspiration contrariée : s’il est intouchable, le plus sage est de ne pas essayer de le toucher. Après, si la corruption est un truc universel, on peut utiliser contre lui la recherche logique de l’éviter afin de garder la société stable. Si le Boucher était vraiment intouchable, ce qu’il ferait ne serait pas illégal. Il ferait la Loi. Il serait la Loi.
Clint intervient enfin et est le seul à se présenter dans le détail. Son appui me fait acquiescer sobrement vis-à-vis des aspects qui me semblent, à tort peut-être, les plus dangereux. Je suis contre le fait de partir dans l’illégalité et, puisque la légalité de l’existence de Rocket et de Greasy est débattable, je suis contre partir dans le terrorisme. Ou dans les opérations paramilitaires privées clandestines.
« Nous sommes ici trois Avengers, publiquement reconnus comme étant des défenseurs, et donc des représentants officiels, de la Terre, expose-t-il alors que je me tourne vers lui. Si ça s'venait à s'savoir, au niveau galactique, qu'on est allés foutre la merde dans une organisation aussi influente, ça pourrait déclencher une guerre galactique dont on n'a clairement pas besoin. »
Bras toujours croisés, j’acquiesce en soutien et en accord. Pas question de rabat-joie mais de pragmatisme : on doit anticiper les conséquences pour nous mais aussi, voire surtout, pour les autres. Ne pas tomber de Charybde en Scylla et surtout pas à l’échelle planétaire. Des enjeux considérables qui nous dépassent de beaucoup. Pas de quoi inciter à l’inaction mais à vraiment insister sur la prudence. Est-ce qu’il dit cela pour insister sur le clandestin ? Ça par contre, c’est un bon doute.
Un peu comme celui qui émerge avec l’idée d’utiliser des identités secrètes… Oui mais on reste humains, et ça doit pas courir les planètes ; même si les Asgardiens y ressemblent comme deux goutes d’eaux et ne sont pas forcément les seuls. Après, les pseudonymes des Gardiens de la Galaxie comme les Avengers, et leurs caractéristiques, ne doivent pas être inconnues de la société galactique donc même si on a des anonymes ou des pseudonymes dans le lot c’est mort. Il faudrait réellement se déguiser ! Chose qui restera complexe pour Rocket et Greasy, malheureusement. On parle pas de Shérif Raccoon cette fois mais d’un tout autre animal ; double sens volontaire. Mes mains s’élèvent de mes bras croisés pour venir mettre mes index en revolver sur mes lèvres.
Plan A, pour "Attention" : "On prend ceux qui ont les meilleures trognes et ils se font passer pour des clients potentiels" ; j’arrive pas à empêcher un sourire de se former. J’ignore totalement ce que peut signifier "les meilleures trognes" dans le contexte d’une civilisation galactique où la diversité doit être le maître mot, à moins qu’il ne s’agisse de la ressemblance à l’espèce dominante comme dans Star Wars, mais la formulation est géniale. Ça reste potentiellement du faux et usage de faux mais on peut la tenter réglo celle-ci. Sauf si l’on doit recourir à de la corruption ou de l’espionnage industriel. Au moins ça serait sans violence.
Plan B, pour "Barrage" : "On prend ceux qui ont pas les meilleures trognes et ils viennent descendre tout le monde à leur niveau en cassant des dents" ; quoi, c’est pas ça ? Nan, il y a de la stratégie ! Diversion et Infiltration. Avec Intimidation. Al Capone : "on obtient plus facilement en demandant poliment, une arme à la main, qu’en demandant juste poliment". Je sais pas pourquoi, enfin si mais je vais pas faire un descriptif de mille mots et l’intituler sommaire, mais j’aime pas ce plan.
« Si ça foire encore, on fout le boxon jusqu'à repartir avec le bousin. Des questions ? »
Elle est passée où la discrétion ?
Toujours les index revolver s’appliquant à clore mes lèvres pour éviter que je ne dise de bêtise, je reçois le regard consultatif de Rocket avec un acquiescement. Puis je m’aperçois que tout le monde me regarde moi et j’ai un petit sourire de fierté. Maintenant il va falloir que j’ajoute un truc pertinent par contre.
« Alors, dis-je après une inspiration puis avoir décollé mes mains de mes lèvres comme d’entre elles pour qu’elles deviennent aussi bavardes que moi et avant d’hésiter face à l’improvisation dont je dois faire preuve, on a donc besoin de deux forces. La première c’est l’infiltration afin d’essayer d’abord d’obtenir poliment, peut-être même légalement, les informations. Première approche sociale, seconde corruptive ; on a quoi en monnaie galactique ? Et surtout, on vient en noms propres ou on tente de se fabriquer des fausses identités ? »
Non, du tout, je ne suis pas en train de réfléchir en même temps que je parle. Sachant que, pour le faire correctement, je dois me lever de ma chaise moi aussi. Non, je ne monte pas sur la table : c’est déconseillé en talon haut et je pense que, contrairement à Rocket et Greasy, si moins je le fais la scène se rapprochera plus d’un début de numéro de charme que d’un briefing de mission. Non, je ne suis jamais montée sur une table pour autre chose.
« L’avantage qu’il y a à utiliser des identités réelles c’est que l’on peut se servir de la réputation positive de membres déjà connus dans la Galaxie, je pense particulièrement à madame Danvers, pour essayer de s’attirer les faveurs. J’aurais bien dit que les Gardiens aussi vous êtes positivement vu mais je commence à en douter ; vu que certains de vos membres n’ont pas le droit d’exister. Après, vous seriez les plus légitimes à aller demander des informations sous réserve qu’Orgocorp ne soit pas aussi dans l’illégalité ; un pari qu’on ne peut prendre. »
Vous savez ce qui est pratique avec les tables rondes autour de tables rondes ? On peut en faire le tour et personne n’est dans les coins. Là, personne n’est dans les coins mais moi je fais une patrouille carrée et c’est pas vraiment naturel comme démarche. J’inspire par la bouche à cette idée plus qu’au débit rapide d’anglais à l’accent francophone.
« L’avantage qu’il y a à utiliser des identités fictives c’est que l’on éviter d’attirer l’attention sur nos identités réelles. Malheureusement, je suppose qu’une vérification d’identité démontera rapidement le tout. Si on part sur le fictif, je pense que les plus grandes chances que l’on a c’est de s’attirer l’aide d’un réel client ou d’un membre du personnel ; comment ça fonctionne le recrutement chez Orgocorp ? »
L’espionnage industriel semble se faire plus facilement via les employés de l’entreprise espionnée que le hacking de ses bases de données.
« Est-ce que vous pensez également que l’un d’entre nous est capable de hacker leur technologie ? De l’extérieur ou de l’intérieur ? »
Je m’arrête de marcher à cette idée, complémentaire avec la précédente. Je n’ai pas la moindre idée de comment les choses peuvent marcher et du coup j’écoute la guidance des gens familiers de la galaxie et d’Orgocorp.
Cela fait, j’y réfléchis tout en mettant mes mains sur mes hanches et menant une autre conversation en parallèle.
« Pour la partie violente, si jamais on doit en arriver là, je pense que la première équipe peut soit se faire passer pour des victimes si on est effectivement divisé en trois ; surtout si on utilise nos vraies identités. Sinon, elle peut servir de groupe de recherche des données pendant que les personnels de sécurité convergent pour arrêter la seconde équipe. Reste à déterminer qui ne serait pas assez connu des forces de l’ordre pour éviter de remonter jusqu’à nous. »
L’une de mes mains se lève pour lever son index.
« Que je fasse partie des meilleures trognes ou pas, je suis clairement plus adaptée à la partie sociale de l’affaire. Je peux aussi rester sur le vaisseau à faire de la coordination si besoin. »
Ce n’est pas de la lâcheté, c’est de la ruse. Et je n’imagine absolument pas cette réplique avec la voix du Voleur dans Naheulbeuk…