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 [Terminé] Common people (Felicia & Matthew)

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Felicia Hardy
Felicia Hardy
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Crédits : Eze (aiwenore ) pour le crackship, l'aesthetic (love sur toi) - Avatar fait par mes petits doigts,

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MessageSujet: Re: [Terminé] Common people (Felicia & Matthew) [Terminé] Common people (Felicia & Matthew) - Page 4 EmptyVen 15 Déc 2023 - 15:01




Common peopleI took her to a supermarket
I don't know why
But I had to start it somewhere
So it started there
I said pretend you've got no money
She just laughed and said
Oh you're so funny
I said; yeah
I can't see anyone else smiling in here
Are you sure?

    Elle ne lui en veut pas. Eluder, mentir, c'est naturel. Dans leurs parcours respectifs ou même dans la nature humaine, c'est un moyen de se préserver et de ne pas être à nu face à l'autre. Chacun doit avoir son jardin secret, lui avait alors dit son père, lors de ces rares moments où il pouvait rester longtemps à la maison. Piétiner cet espace sans y être invité n'est en rien acceptable, c'est toxique. Donc elle ne demande pas, ne gratte pas, même si elle se doute, car la vie est comme ça, qu'il y aura des problèmes dès lors que le jour se lèvera. Chacun aura sa part, et chacun devra faire avec, s'adapter. Mais il faudra aussi qu'ils trouvent une ligne pour eux. Et là, c'est une histoire sur laquelle ils vont devoir un tant soi peu s'accorder.
Il veut faire disparaître ce peut-être, et elle aussi. Elle ne veut juste pas mettre la charrue avant les bœufs, se fragiliser, le fragiliser, à cause d'une rapidité certaine. Il ne faut pas, elle ne veut pas que ce soit juste puissant, bref, et que la lune de miel de ce début de relation retombe d'un coup sec. Car la chute sera dure, si ils s'envolent trop haut. Felicia ronronne contre sa bouche, non contente de l'entendre dire cela, et plus particulièrement de se joindre à lui dans ces mains, son baiser. Cela ne changera pas, elle sera toujours petite, entre ses bras. Mais est-ce dérangeant en sachant comment il la traite, comment ... comment il fait preuve de tendresse, d'attention ?



   Retournons au frigidaire, aux aliments. Felicia rassemble tout, fait en sorte de trouver non sans un certain vacarme, de quoi mettre dans autre chose que dans du carton imbibé de sauce les différents restes. Elle trouve une coupelle pour les desserts, qui serviront d'ailleurs pour demain matin. Satisfaite de sa trouvaille lors de ce "casse", elle met le cake dans le bol, et casse un cookie pour mettre des morceaux autour. C'est un peu anarchique, mais ça fera un complément. Le soupir de Matt la soutire à son petit moment Mac Gyver de la cuisine, et elle tend l'oreille.

— Tout va bien Matt ?

Et il se met à expliquer ce qu'il se passe en ce moment dans l'immeuble. Interloquée, la blonde s'arrête, n'écoutant que lui pour se plonger dans ce bout de monde qui lui est offert. De ces perceptions si vivantes d'un environnement complet (ici l'immeuble), qui sont pour les gens comme elle, absentes, ou plutôt ... inaccessibles.

— Impressionnant. Donc ça me confirme que oui, tu peux même les entendre durant une session aux toilettes.

Elle se lèche les doigts sur lequel des miettes de cookies et de chocolat se sont apposées, et elle grimace en arquant fortement ses sourcils, tout de même dérangée par cette constatation.

— Sincèrement, je ... ugh. Je ne sais pas comment tu fais, et je ne veux pas savoir en fait. Tu as tes trucs pour faire abstraction point ugh !

Ah l'image est imprimée dans sa tête. Imaginer son voisin de pallier qui fait son petit train train quotidien, avec ses trucs d'humain alors qu'elle se pose en prenant son café avec fond de lait concentré ... argh ça la dégouterait pour de bon le jour d'une gastro entérite !



   Ses doigts s'appuient sur ses yeux, vaine tentative pour effacer cette odieuse image venant brûler sa rétine et son esprit. Pendant ce temps là, le brun s'est déjà allongé, prêt à dormir. Elle ne voit pas son expression, mais à l'entente de sa voix, alors qu'elle met le dessert pour demain dans ce qu'il reste de frais dans le frigo, elle sait qu'il est apaisé. Qu'il n'est pas là, mâchoire serrée à se montrer stoïque et impartial. Et bordel, qu'est-ce que ça la fait frémir intérieurement. Tu m'étonnes que c'est un tombeur !

— Ou te laisser voir avec ton ouïe ce qui va suivre ?

Le frigo se ferme, et il pourra entendre les boutons de chemise s'enlever, le tissu lécher sa peau. Entendre son pas de chat s'apposer sur le sol frais, entendre son cœur battre plus fort, ses lippes se faire malmener par ses dents. Et puis sentir comment elle se faufile sous le drap, pour remonter tout doucement le long de ses jambes, son torse, avant de venir glisser son visage près du sien en s'allongeant enfin. Ses doigts viennent le prendre au visage. Il sourit et elle lui sourit. Même sous le peu de lumière, il est si beau, son air si touchant. C'est comme si l'insouciance et la tranquillité touchaient ses traits. Encore un baiser. Chaud, long. Elle se détache et le fixe. Encore un ... plus long, où chacun par une étreinte réciproque montre qu'il ne veulent pas se détacher l'un de l'autre. Et enfin ...

— Bonne nuit, Matt.

La nuit passe. Ils s'endorment, l'un contre l'autre, en laissant passer ces heures restantes pour simplement dormir. Profondément, pour Felicia, qui par moments ronfle, se colle contre Matt dans son inconscience, en recherche de sa chaleur, de son corps. Puis vient le matin, les premiers rayons la réveillent immédiatement. Elle le regarde dormir comme elle l'avait déjà fait à l'église. Mais cette fois, elle peut apprécier la vue, voir à quel point il est beau, et combien elle ressent une grande sérénité à juste l'observer. Elle se lève discrètement, même si il doit entendre dans son sommeil qu'elle bouge, fait sa vie dans cet appartement. Douche, emprunt de gel et de serviette. Préparation du petit déjeuner, elle picore un peu et se sert un verre d'eau. Puis elle prend un papier assez épais, sans doute ce qui sert pour le braille habituellement. Et elle s'applique sur chaque chiffre, à écrire à l'envers pour que de l'autre côté, les dits chiffres apparaissent dans le bon sens et dans un semblant de relief. La porte s'ouvre, elle met les clés sur la serrure. Un dernier regard vers lui, qui n'a pas bougé du lit. Elle lâche un petit rire soufflé et secoue la tête, avant de la fermer. Parce qu'elle vient de penser pendant un quart de seconde au fait que sûrement en un sens elle pourrait remercier sa mère d'avoir été bourrée sur la voie publique.
You will never understand
How it feels to live your life
With no meaning or control
And with nowhere left to go
You are amazed that they exist
And they burn so bright
Whilst you can only wonder why
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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