Décidément, ce petit bout de fille était très courageuse. J'étais fière de l'avoir à mes côtés. Elle voulait aider et se refusait à abandonner si proche du but. La coopération faisait plaisir à voir. Et les choses avançaient malgré tout comme sur des roulettes. Mais ce n'était pas encore fini et les risques encourus demeuraient élevés. Alors il fallait aller vite, mais pas trop vite, agir de façon réfléchie.
- Très bien, mais ne risque pas ta vie. Si tu sens que tu n'y arrive pas, tu ne fais rien. On ne risque la vie de personne.
Des couloirs s'étaient formés grâce aux personnes qui nous permettait d'avancer. Je suivais la jeune métis qui travaillait dans le centre et qui semblait savoir où aller. Le bouclier rendait mon avancée difficile, mais j'aurais refusé m'en séparer en sachant qu'il pourrait nous aider. J'avançait donc dans le couloir le moins étroit pour rejoindre à mon tour la jeune Gaia.
Carol elle, semblait avoir déjà pris en charge l'évacuation des gens qui nécessitaient des soins urgents. Et puis, si les débris menaçaient de tomber, il nous fallait des gens capable de les retenir. Les mutants présents pouvaient le faire sans trop de dommage.
Des débris tombaient, se détachant des plus gros. Le bouclier servait donc à me protéger ou protéger la tête des personnes présentent. La jeune fille n'était plus très loin. Elle semblait être l'épicentre du désastre. Elle pouvait être la cause de tout ceci. Une jeune personne, découvrant ses pouvoirs un jour de soldes, au milieu de gens inconnus. Elle aurait perdu de vue sa mère et le stresse aurait eu raison d'elle. C'était bien probable et plus que plausible. La pauvre devait vraiment s'en vouloir et plus le temps passait, et plus elle risquait de tuer les gens sur place. Il fallait la trouver au plus vite et la calmer. Et qui de mieux que deux jeunes mutantes pour la comprendre et lui parler avec les mots qu'il fallait.
- Gaia !... Gaia, est-ce que tu nous entends ?... Ta maman se fait du soucis et nous sommes là pour te sortir de là et ramener... Je m'appelle Sam et j'ai une amie mutante avec moi, Earwen, et une autre jeune fille, mutante, elle aussi. On est là pour t'aider, est-ce que tu comprend ?... Si tu nous entends, dit quelque chose s'il te plaît.
Il fallait établir un lien précis pour savoir où elle se cachait et lui faire comprendre surtout qu'elle n'avait rien à craindre. Nous avions de moins en moins de temps. Pourtant, il ne fallait pas l'affoler plus qu'elle ne l'était déjà. Il semblait que nous étions les seuls présences maintenant. Carol ayant fait sortir la plupart des gens, ainsi que les pompiers et les personnes volontaires du centre. Nous n'étions cependant pas sûr d'avoir sauver tout le monde. Il y avait peut-être des gens inaccessibles sous les décombres, des morts. Mais le plus urgent était de stopper ce que je pensais être l'origine des séisme. Je comptais aussi sur les jeunes filles présentes pour la rassurer.
- Vous devriez toutes les deux essayer de la convaincre de parler et de lui faire comprendre qu'elle n'a rien à craindre de nous, qu'on est là pour l'aider. Sinon, la prochaine secousse risque de tous nous emporter et je crains que ce soit Gaia qui soit la cause de tout ceci. Je ne saurais pas trop quoi lui dire, je ne suis pas mutant. Mais vous l'êtes et je suis sûr que vous pouvez l'aider.
Je resterais aux alentours en surveillant les mouvements et en restant en alerte pour agir au mieux et sauver nos vies si le besoin se faisait ressentir. Mais où était donc passé cette louve géante ? Elle aurait pu nous aider, et cette femme aux griffes acérées... Mais en fait, un souvenir fugace me revenait en mémoire, cette femme était la louve ! Elle pouvait nous aider, mais il fallait laisser de côté le fait qu'elle était recherchée. Je l'avais vu aider, je savais qu'elle pouvait le faire, même si elle ne le souhaitait pas vraiment. Mais je la cherchais du regard et ne la voyait pas. Si par bonheur elle montrait le bout de son nez, je lui ferais savoir que si elle aidait, j'oublierais le fait que le SHIELD était après elle. Le plus important étant de sauver les gens encore coincés ici, nous compris.
Vendredi 20 décembre - Queens Center Mall, NYC, 10h00 A.M.
Tout s'est passé si vite. Tout s’est passé si lentement. Gaïa ne sait plus vraiment.
Gaïa ne voulait pas être là. Gaïa ne voulait pas venir. Comment fêter Noël après ce qui est arrivé à Jonas ? Tout est de sa faute à lui. Son cercueil a été enterré avec les honneurs, début octobre. Malgré qu’on lui ait soutenu le contraire, Gaïa est persuadée qu’il était vide. Pourquoi aurait-on refusé de lui montrer le visage de son père ?
Gaïa a cru le revoir, ce visage. Derrière le casque de pompier. Derrière la poussière. Gaïa a cru entendre sa voix. Agitée d’une toux sèche qui irrite l’intérieur de la bouche et de la gorge. Puis Gaïa a réellement repris connaissance. Dans les gravats. Sous les gravats.
Gaïa a essayé de bouger. Cela lui a fait prendre conscience de la douleur. La compression au niveau de son dos l’empêche de respirer correctement. Celles aux niveaux de ses jambes l'empêchent d’essayer de ramper. Celles aux niveaux de ses bras les maintiennent collés contre elles, attrapant son torse et contribuant à l’empêcher de respirer. Gaïa a des fourmis dans les mains, ce qui est bien moins douloureux que tout le reste.
Gaïa se souvient avoir ramené ses bras contre elle pour se les attraper l’un-l’autre et cacher son tremblement. Gaïa se souvient avoir commencé à trembler tout en marchant. Gaïa se souvient être partie en tremblant dans le premier magasin venu, un truc de vêtement. Gaïa se souvient avoir envoyé paître sa mère lorsque celle-ci a tenté de discuter avec elle devant un starbuck. Gaïa se souvient ne pas avoir voulu venir. Comment fêter Noël après ce qui est arrivé à Jonas ? Sa mère déteste qu’elle l’appelle comme ça. Elle, elle ne veut plus l’appeler autrement. S’il veut qu’elle recommence à l’appeler "Papa", il n’a qu’à revenir.
Elle le déteste. Elle le déteste tellement. Elle les déteste tous les deux. Elle les déteste tous. Plus elle les déteste, plus elle tremble. Même actuellement, elle tremble. Et tout tremble avec elle.
***
La figure d’un autre monde l'avertit avec son calme irréel. Elle-même devient plus frénétique : le bâtiment va s’effondrer. Retrouver sa fille. Retrouver sa fille. Quitte à finir sous les décombres avec elle. Elle rampe vers le bord de l’abîme qui la conduira à l’étage précédent, qu’importe les blessures que cela entraînera. Quelque chose bondit et la surpasse, se jetant dans l’éboulement. Une forme floue. Une forme rapidement hors de sa vision en tunnel. Celle-ci se concentre vers l'éboulis qu’elle dévalera bientôt afin de retrouver sa fille, d’une manière ou d’une autre.
Une nouvelle voix lui demande si cela va. Elle n’a qu’une seule réponse. "Gaïa!”. Ses mains accrochent le rebord de la pente et elle entreprend de ramper afin de tomber dans celle-ci.
A travers le trou, elle peut voir une silhouette lumineuse léviter et projeter de la lumière vers l’extérieur. Elle n’est pas capable de comprendre la tentative de créer une sortie afin d’échapper à l’enfer. Elle est seulement capable de vouloir rejoindre celui-ci à la recherche de sa fille.
***
Un courant d’air fait voler la poussière et Gaïa tousse d’autant plus. Dans la myriade de minuscules morceaux d’elle-ne-sait-quoi, une lumière apparaît. Celle-ci éclaire la petite cavité qui s’est formée entre Gaïa et le reste du monde. Elle ne doit pas être plus longue qu’un bras. Gaïa ferme les yeux, ébloui. Ensuite arrivent des sons distants. Des appels. Est-ce qu’elle les entend ? Oui. Sa maman se fait du souci ? Et alors ?!
Ses doigts s’enfoncent dans les chairs de ses bras alors qu’elle entre en une apnée aussi crispée que son corps endolori et immobilisé le lui permet. Sam. Amie mutante. Earwen. Autre jeune fille. Mutante aussi. Tout tremble d’autant plus fort et des débris commencent à se décrocher des étages supérieurs. Elle les entend. Elle les ressent. Elle tousse et tousse encore.
Ses yeux sont clos. Ses larmes capturent poussière et lumière en un arc-en-ciel terreux.
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
Fenris, tu es la plus à même de trouver Gaïa rapidement grâce à ton odorat.
Fenris, Sam et Earwen, Gaïa se trouve sous une partie de l'éboulis très proche du centre et cela forme une sorte de terrier. Il est possible de passer son buste dans le trou afin de voir le visage de l'adolescence. Soulever les décombres prendra du temps, plus que vous n’en avez actuellement, à moins de risquer de tout faire s’écrouler sur elle.
Eliza, nous avons compris de ton post que tu montais à l’étage retrouver la mère de Gaïa. Celle-ci s’apprête effectivement à se laisser tomber dans l’éboulement pour rejoindre sa fille. Tu sais que, si elle le fait, elle risque au mieux de se blesser et au pire de se tuer. Tu sens aussi d’où proviennent les vibrations et tu sens clairement qu’elles s’intensifient. Tu sens qu’il ne vous reste que trois minutes environ avant que tout ne s’effondre.
Carol est actuellement en train de perforer à coup de rayons photoniques des débris pour essayer de vous faire une sortie. Elle aura fini au prochain post PNJ.
Les débris qui tombent des étages sont relativement petits pour l’heure : du mobilier de magasin et des blocs de construction déjà bien endommagés.
Event “ Tout est trop cher quand on n’en a pas besoin. ”
Helaris écarta violemment d'un revers de griffes le débris qui s'abattit sur elle. La situation était critique. Avec ces secousses qui n'en finissaient pas, tout l’édifice risquait de s'effondrer dans quelques instants. Finir ensevelie sous des tonnes de bétons n'était une perspective très réjouissante. Et tout ceci pour quoi ? Pour le sauvetage d'une petite Midgardienne. Cette empathie risquait bien de causer sa perte prochainement. Sans parler de cette sensation qui enserrait son cœur et son estomac à la vue d'un enfant en détresse. Il faudrait que la Louve se renseigne à ce sujet.
Faisant fonctionner son odorat au maximum, la Lupine se retrouva finalement à quatre pattes. Remontant la piste en gravissant gravats et mobilier, elle toucha enfin au but. Des morceaux de plafonds effondrés avaient façonné une sorte de conduit très étroit. A première vue, il était impossible pour un adulte d'y entrer entièrement. Y engouffrant le haut de son corps, la Louve repéra une forme grisâtre, sale. La petite Midgardienne ? Cette Gaïa ? " Gaïa. " Souffla-t-elle à la petite créature, dans l'espoir que cette dernière réagisse et capte son regard émeraude si particulier. " Je m'appelle Helaris. Je vais te sortir de là. " Une promesse qu'elle s'emploierait à tenir. Se retirant du tunnel, elle commença à essayer de soulever la partie supérieure des gravats. Au premier craquement, elle se ravisa. A ce rythme, la petite allait se retrouver enterrer vivante. Soufflant du nez de frustration, la Louve regarda autour d'elle. Elle n'était pas seule. Il y avait du monde, de l'aide possible. Fronçant les sourcils un instant de dépit, Helaris se résigna. " ICI ! Je l'ai trouvée ! Il faut de l'aide ! " Continuant à crier ce même refrain, elle commença à griffer la base du tunnel avec ses ongles acérés pour l'agrandir dans un mouvement très lupin. Il fallait de l'espace, plus d'espace pour la petite Midgardienne afin que l'on puisse la dégager. " Bougez-vous ! " Un débris chuta et se brisa sur le sommet de son crâne, interrompant son action. Un filet de sang s'écoula alors le long de son visage, dévoilant un regard noir empli de frustration. " Gaïa... il va falloir que tu y mettes du tien. Ta mère est désespérée et fait tout pour te retrouver. Moi aussi j'ai une fille à retrouver. " Il restait très peu de temps et le choix était déjà fait. La Louve s'en sortirait, d'une façon ou d'une autre. Se remettant à gratter le sol avec ses ongles acérés, Helaris espéra qu'une aide se manifeste très vite. Il en allait de la survie de la petite Midgardienne, de sa mère et probablement de tous les survivants de ce maudit Mall.
Les choses étaient maintenant critiques. Il fallait retrouver cette jeune fille et la sortir. Et l'appel ne tardait pas à venir. Quelqu'un appelait pour de l'aide. Toutes les têtes se tournèrent dans la même direction. A nous tous, nous pouvions aidé cette fillette. Je continuais de croire que cette fillette pouvait contribuer à sa propre survie. Elle était très certainement mutante. Il fallait qu'une personne qui la comprenne lui parle et essaye de voir si elle avait un pouvoir quelconque qui pourrait nous aider.
- Elle a été retrouvée. Mais il faut savoir si elle a des pouvoirs, et si elle peut nous aider. Cela risque d'être délicat et il va falloir que quelqu'un qui la comprend lui parle. Earwen, je pense à toi qui a appris visiblement à contrôler ton pouvoir. Tu seras sûrement la mieux placée pour l'aider. Mais il faut faire vite et voir comment la sortir de là. On y va !
Nous étions vite près de la jeune femme aux prunelles vertes que je croyais reconnaître. Mais l'heure n'était pas aux suspicions mais au sauvetage. Il ne fallait pas traîner. Earwen pourrait parler à la jeune fille, la jeune employée du magasin présente pouvait aussi lui parler mais aussi aider. Et je ne parlais pas de la femme aux yeux verts et aux griffes acérées qui grattait pour se frayer un chemin.
- Il va nous falloir unir nos forces pour lui donner une chance. Ce que je crois c'est que cette fillette est mutante et qu'elle a mal choisi son moment pour se découvrir des pouvoirs. Mais le plus gros problème est de la gérer et de savoir si elle peut s'en servir pour aider, comme nos deux amies mutantes ici. Et vous... dis-je à l'intention de la femme aux yeux émeraudes, il va falloir user de vos griffes pour élargir le chemin. Si vous avez d'autres idées pour aider, je prend aussi.
Et je ne parlais pas de la mère qu'il fallait empêcher de faire une bêtise. Mais la calmer était chose difficile et il fallait se concentrer sur la priorité. De toute façon, on savait bien qu'une mère était peu réceptive lorsqu'on parlait de son enfant. J'aurais pu faire n'importe quoi que cela n'aurait pas fonctionné.
Il fallait distribuer les rôle et agir, et vite. L'heure n'étais pas au questionnement, le temps nous manquait. Mais il nous fallait découvrir si elle était une mutante. Je ne savais même pas si sa mère pouvait savoir si elle possédait un don. Si ce n'était pas le cas, la situation pouvait nous échapper. Alors que la vie de la fillette était le plus important.
Je venais à peine d'arriver jusqu'à la femme qui criait le nom de sa fille depuis tout à l'heure, Gaia, mais à peine eu le temps de comprendre ce qui se passais, la femme qui paniquait de plus en plus, allait prendre une mauvaise décision et il fallait que je la stoppe coûte que coûte. Ma première idée avait été de l'assommer, je sais, c'était idiot, mais moi aussi, j'étais en train de paniquer ! Ma deuxième idée fut de la raisonner et si cela ne marchait pas, je pourrais toujours revenir à la première idée. Bref, la première chose à faire pour le moment était de l'empêcher de faire une connerie. Tandis que je courais vers elle pour la stopper avant qu'elle ne saute, rejoindre sa fille à l'étage du dessous...
"Madame ne faite pas ça! Vous allez vous tuer !"
Je l'attrapais tant bien que mal et essayait de la retenir. J'entendis quelqu'un crier que la petite avait été retrouvée et qu'elle était en train d'être libérée, c'était la bonne nouvelle, la mauvaise était que tout était sur le point de s'effondrer, ça l'était déjà avant, mais là, c'était devenue critique. Je pouvais sentir que tout s'effritait et qu'il ne faudrait que quelques minutes avantes que tout ne s'éffondre.
"Madame, s'il vous plaît écoutez moi ! Votre fille a été retrouvée et elle est en train d'être secourue, mais si vous sautez vous allez vous tuer et si vous comptez un jour revoir votre fille, je vous déconseille d'essayer de descendre !"
Je dois avouer avec l'hystérie de la femme, compréhensible au vu de la situation, j'avais vraiment envie de l'assommer, mais là, le danger était trop important. Je la retenais comme je pouvais, mais je devais aussi prévenir les autres du danger, alors je leur criais :
" Hey !! Magnez-vous le cul !! Tout est sur le point de s'écrouler !! Y a pu de temps à perdre ! Il vous reste environ 3 minutes ! Vous entendez ?! 3 minutes !!!"
J'espérais que le message était passé, alors que les vibrations s'intensifiaient une nouvelle fois. Moi, je savais que je pouvais les aider à déblayer les gravats et je savais aussi que si je descendais, je prenais le risque, que la mere de la petite me suive, mais je ne voulais pas rester à ne rien faire, alors je tentais une dernière chose...
" Madame ! Je dois leur venir en aide pour libérer votre fille ! Je suis mutante et j'en ai le pouvoir ! Vous comprenez ?! Mais il faut impérativement que vous sortiez d'ici avec les autres rescapés, parce que la vous n'aidez pas ! Je vous promets qu'on fera tout pour la sortira de la !!!"
J'espérais que le message était passé ce coup-ci. Je savais aussi qu'Erik ne permetterais pas que je laisse l'une des notre mourir sans avoir essayé quoi que ce soit. Mais en vue de la réaction plus hysrérique encore de la femme, qui continuais d'essayer d'intervenir en faisant le grand saut, je me suis sentie désabusée, saoulée, alors je ramassais une grosse pierre sur le sol et la frappait à la tête, assez fort pour qu'elle tombe au sol inconsciente, elle se réveillera sans doute plus tard avec une grosse bosse. Mémo à moi même pensée à revenir la cherchée plus tard, je demanderais a super nana de s'en charger.
"Désolée m'dame, mais j'en avais marre..."
Je me dirigeais vers les autres qui essayait de libérer la petite. je sautais entre guillemet dans la fosse en fermant les yeux, car j'avais un peu peur, étant donné que si la femme aurait sauter, elle se serait sans doute tuée, alors il en serait de même pour moi, mais étant donné que j'avais un don en ce qui concerne la pierre et tout le tralala, miraculeusement, ma chute fut ralentit, sans doute grace à mon pouvoir. Je me sentis comme léviter, mais je n'en avais aucune réelle conscience.
" Salut les gars, un coup de main ?! Les vibrations, je crois que c'est la petite !!"
J'en étais carrément sûr en fait. Elle était sans doute mutante et avait dû avoir sa première expérience avec sa mutation, la découverte de ses pouvoirs, qui était toujours très subite et puissante... Pour moi, la meilleure solution était de taper dans le tas, si je pouvais dire, le plus rapidement possible, ou nous étions tous mort. J'usais alors de mes pouvoirs pour lever le plus de débris possible, afin d'essayer d'aider la nana à sortir la petite de là.
"N'hésite pas ! Je ferais tout mon possible pour retenir d'éventuelles chutes de débris !"
Elle avait eu le dernier mot. Earwen était presque choquée elle même de sa propre détermination. Sam avait finit par la laisser apporter son aide, à condition de ne pas risquer sa vie. La jeune fille n'en avait pas l'intention. Avec ses deux parents travaillant au SHIELD, elle était bien placée pour savoir qu'on ne pouvait proteger personne en se mettant sois même en danger. Mais elle ne risquait la vie de personne en parlant et elle le fit, avec autant de calme que possible.
"C'est moi Earwen. J'ai eu mes pouvoirs dans de mauvaises conditions. On est un peu pareille... je crois..."
Elle cherchait ses mots. Ce n'était pas évident. Par ou commencer? Non, elle ne parlerait pas du chasseur de tête. Mais elle pouvait parler de ce qui s'était passé depuis, faire part des accidents qu'elle avait elle même provoquer et qui auraient pu avoir de grave conséquences également:
"Je contrôle l'air, le venten particulier. Et une fois, j'ai envoyé mon frère jumeau contre un mur à cause d'un cauchemar!"
Elle devait parler fort, pour se faire entendre malgré les secousses. Entre deux, elle faisait voltiger quelques débris qui pouvaient représenter un danger pour l'équipe de sauvetage improvisé
" j'ai aussi envoyer un garçon du collège sur le toit parce qu'il m'avait énervée!"
Elle espérait que l'énumération de ses prouesses catastrophiques fasse un peu relativiser Gaïa, mais Earwen elle même en doutait. Les plus gros dégâts qu'elle avait provoquer se limitaient à une seul boutique, en plus du mouvement de panique qui avait suivit.
"J'ai aussi... déclencher une tempête dans un centre commercial comme celui ci... bref, tout ce que je veux te dire, c'est qu'on peut apprendre à les contrôler. Pour commencer..."
Elle s'interrompi, cherchant encore une fois ses mots. Que lui avait dit le professeur Xavier déjà? Ressentir l'énergie et se l'approprier... et la manier. Cela paraissait un peu flou de la part d'une adolescente de seize ans, mais il fallait tenter le tout pour le tout, en espérant que quelqu'un essaierai durant ce temps de raisonner la maman
"Concentres toi, ressens les secousses et euh... penses très fort qu'elles diminuent de plus en plus? Le plus dur, c'est de faire semblant de pas avoir peur..."
"Mais qu'est ce que je dis... c'est n'importe quoi..." Se dit-elle mentalement, consciente que son discours n'avait aucun sens. En tout cas, c'était beaucoup plus crédible lorsque ça venait de Charles Xavier ou de Professeur Munroe. D'un coup d'œil vers les personnes présentes, Earwen indiqua qu'elle avait besoin de renfort en matière de discours encourageant, avant d'aggraver les choses par une maladresse verbale. Avec un peu de chance, la discussion aurait un effet de diversion, permettant à la jeune fille qui était l'épicentre de seisme de focaliser l'attention son attention sur autre chose que ses idées noirs
Vendredi 20 décembre - Queens Center Mall, NYC, 10h00 A.M.
Elle voit la créature sauter jusqu’en bas. Elle veut faire la même chose. Elle veut descendre.
Elle la voit se tenir proche de décombres. Elle aperçoit le petit tunnel, comme l’entrée d’un igloo. C’est là-bas, elle le sait. Elle la voit essayer de dégager les décombres. Elle aperçoit l’igloo s’affaisser et les secousses s’amplifier. C’est à ce moment-là, c’est à ce moment-là qu’elle entend sa fille hurler de douleur. Elle la voit entreprendre de creuser l’entrée de l’igloo. Elle aperçoit le débris heurter la créature, tombé de plusieurs étages et qui aurait sûrement fracassé un crâne humain. Elle voit que tout s’accélère, y compris elle-même.
Elle voit d’autres gens s’approcher. Elle aperçoit le bouclier et l’adolescente. Elle n’entend pas leurs dires, lorsqu’ils ne crient pas. Elle ne comprend pas leurs cris.
Elle sent qu’on l’attrappe. Elle se débat. Elle entend qu’on lui parle. Elle se débat.
Elle a retrouvé sa fille. Elle va la rejoindre. La créature est descendue. Elle peut y arriver aussi. Elle se magne le cul. Elle se débat d’autant plus. Tout est sur le point de s’écrouler. Elle se débat d’autant plus.
Trois minutes. C’est long, trois minutes. Elle peut le faire. Si elle arrive à se dégager.
Venir en aide. Libérer sa fille. Être mutante. En avoir le pouvoir. Son mari était pompier. Son mari était mutant. Son mari avait le pouvoir d’éteindre les incendies. Son mari a pris une balle dans la tête à Juniper Park. Son souvenir la ralentit un instant puis le sentiment de perte revient et elle ne sait qu’une chose : elle ne perdra pas sa fille. Mutante ou pas.
Elle ne sortira pas d’ici sans sa fille. Elle ne fera pas partie des rescapés si sa fille ne fait pas partie des rescapés. Elle fera toujours pour cela. Pour aider. Pour la sortir de là.
Elle y est presque.
Un instant de douleur.
Elle ne voit plus rien. Elle n’entend plus rien. Elle ne sent plus rien.
***
Une nouvelle voix prononce son nom et l’amène à ouvrir les yeux. Ceux-ci s’arrondissent. Gaïa n’est pas certaine de comprendre ce qu’elle voit, entre les larmes, la toux, la poussière, la lumière et l’ombre ainsi que la douleur… sa vision est floue. Helaris. La sortir de là.
Et si elle n’a pas envie de sortir ?
Et si elle veut que se soit Jonas qui la sorte ?
Et si quelqu’un pouvait lui demander son avis, pour une fois ?!
Gaïa sent les gravats de son cocon la broyer un peu plus alors qu’elle ne voit plus que ce qu’elle suppose être les chevilles et les mollets d’Helaris. Elle hurle avec le peu d’air qu’elle possède. Ses jambes, son dos et le torse comme les bras sur lesquels il appuie, la pression les endolorie encore plus. De longues fissures s’échappent à l’extérieur, s’étendant à travers les gravats comme sous ceux-ci. Puis les tremblements s’accroissent.
Désormais, Gaïa a peur.
Combien de dizaines de centimètres séparent son visage des griffes qui entreprennent de déchiqueter son tunnel de vision ? L’immobilisme imposé par les gravats comme la douleur l’empêche de reculer. Alors Gaïa tremble. Alors Gaïa fissure. Alors Gaïa crie.
Une voix s’en vient à l’encontre de la sienne. Elle lui parle de pouvoirs. De mauvaises conditions. D’être un peu pareil. Gaïa n’a plus la force de crier alors elle écoute. Sans comprendre.
Contrôler l’air. Le vent. Envoyer son frère jumeau contre un mur à cause d’un cauchemar. Faire du mal sans le vouloir. C’est pour ça que les mutants sont terrifiants. Envoyer un camarade sur le toit d’un bâtiment parce qu’il l’avait énervée. Faire du mal en le voulant. C’est pour ça que les mutants sont terrifiants. Déclencher une tempête dans un centre commercial. Comme celui-ci. Faire du mal sans le vouloir. C’est…
Tout ce que l’autre veut dire c’est qu’il est possible d’apprendre à les contrôler. Gaïa croit qu’elle comprend. Elle tremble encore plus. Tout tremble encore plus.
Se concentrer ? Gaïa ressent les secousses. Elle est les secousses. Elle ne peut pas les contenir. Elle ne veut pas les contenir. Elle a mal et il faut que ça sorte. Elle est en colère et elle a peur mais elle a surtout mal. Elle ne peut pas diminuer le mal. Elle peut faire semblant sur sa nature.
"JE LE HAIS !"
Elle a l’impression d’entendre un écho fantomatique répéter ses propos dans le tunnel qui n’est plus si grand que cela. Il est désormais possible de voir son visage contusionné et larmoyant, de voir son corps coincé au niveau du dos et des jambes, de voir ce qu’elle s’est fait elle-même.
***
Lorsque l’énergie lumineuse termine de percer les gravats, Captain Marvel l’interrompt et regarde de tunnel de quelques mètres qu’elle a fait entre le lieu du drame et la rue. Les murs extérieurs sont couverts de fissures et relèvent ses sourcils d’une surprise effrayée.
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
Eliza, tu sais qu’avec la panique de Gaïa, le séisme s’est amplifié. Tout s’écroulera au prochain post PNJ.
Earwen et Fenris, nous n’avons pas d’informations supplémentaires à vous donner.
Sam, les chutes de débris comme celle qui a blessé Fenris sont de plus en plus nombreuses. Les propriétés du Vibranium font que la vitesse de chute n’est pas dangereuse pour toi tant que tu as le bouclier pour te protéger mais le bouclier n'allège pas le matériau. Leur poids reste un danger s’ils s’écrasent.
Carol est à l’extérieur et vous a offert un moyen de sortir en un tour.
Chacun avait un rôle déterminé maintenant. La jeune Earwen allait tenter de calmer la jeune fille perdue et paniquée. Il fallait qu'elle se concentre sur quelque chose ou plutôt une voix, une petite voix qui tentait de la calmer, en lui expliquant, en lui parlant sa propre expérience. C'était une chose importante pour que son esprit soir occupé à autre chose qu'à sa prison de béton. L'autre jeune mutante, elle maîtrisait la mère pour lui éviter de faire une bêtise. Mais les deux jeunes filles gardaient un œil sur les décombres pour capter le moindre mouvement suspect. On ressent les secousses causées par la fillettes prisonnière encore. Tout allait bientôt s'accélérer. Le bouclier, je pensais au bouclier, qui résistait, mais comment se frayer un chemin. Pour le moment, seules les silhouettes de filles qui d'affairaient dans ce trou me faisaient pensé que Carol avait peut-être la solution. Mais où était-elle. Le portable ne passait désormais plus et le temps était compté. Alors je pensais fort à passer le bouclier à quelqu'un de plus fort que moi pour les aider, mais il ne passerait peut-être pas... Tant de questions sans solutions immédiates... Puis une silhouette lumineuse creuse un tunnel plus vaste, mais cela n'est pas sans conséquences. Je sentais mon sang bouillir et le temps allait terriblement s'accélérer... Les gravats commençaient à tomber. Petits, mais dangereux, je m'avançais et protègeais les têtes autour de moi, et les jeunes mutantes les envoyais plus loin.
On apercevait bien le chemin que Carol avait agrandit jusqu'à l'extérieur. Il était assez vaste pour qu'on y passe tous. Il fallait agir maintenant et vite, vraiment nous n'avions plus le temps de parler, je faisais des phrases courtes tout en avançant dans le nouvel espace.
- Le bouclier résistera. Mais il faut partir et vite.
Une chaine humaine s'était constituée. On sentait que mes mots étaient lourds de sens pour tous, mais il ne fallait pas paniquer et agir. Je m'avançais, demandais si je pouvais intervenir. Est-ce que je serais compris. La fillette devrait aller avec une personne de confiance, sa mère étant inconsciente, elle serait évacuée sans encombre, mais il fallait qu'elle comprenne qu'on était là pour elle et qu'elle accepte qu'on lui vienne en aide. Il fallait déjà atteindre la fillette et la soustraire, en lui demandajnt de s'agripper pour bouger avec plus ou moins d'aisance. La femme aux yeux vert et aux griffes acérées pouvaient nous aider à monter, je pouvais me hisser snas trop de mal si la fillette ne bougeait pas trop. Je passerais devant avec le bouclier pour protéger des impacts et Earwen pour faire glisser les gravats sur le vent qu'elle pourrait générer. L'image était maintenant clair dans mon esprit, mais est-ce que tout se passerait comme prévu ? Je passais les infos aussi vite que possible en espérant que tout irait vite et bien.
Je passe devant avec le bouclier, avec la fillette sur mon dos, Earwen, tu passes devant et tu fais glisser les gravats avec tes pouvoir. La demoiselle aux pouvoirs peut aider aussi à désencombrer. Les griffes peuvent passer devant pour gratter si le passage gène un peu. Carol a fait le plus gros, mais il ne faut pas trainer. Une chaîne pour couvrir tous les flancs, Les griffes, Erawen et l'autre petite mutante, moi avec la fillette et le bouclier pour nous hisser à la surface. C'est clair pour tout le monde ?
Maintenant il fallait convaincre vite la fillette de se laisser extraire, s'agrippant à mon cou et de me suivre. La pente paraissait plutôt praticable, mais nous pourrions voir en passant si les pas semblaient sûrs. Le bouclier protégeant nos têtes et les jeune mutantes se protégeant elles-mêmes. Cela semblait faisable. Alors il fallait maintenant passer à l'action.
Event “ Tout est trop cher quand on n’en a pas besoin. ”
La frustration de la Louve ne cessait de grandir. Soulever les gravats par le dessus risquait bien d'écraser définitivement la petite Midgardienne. Agrandir le passage pourrait sans doute l'aider à sortir, du moins, si elle serait capable. Mais enfin, répondant à l'appel de la Lupine, une petite troupe arriva. Le Gardien au bouclier avec sa petite acolyte, la jeune magicienne qui s’évertua à tenter de calmer la mère de Gaïa. A peine arrivé, le Gardien sembla vouloir prendre les choses en main. Question d'habitude sans doute ou peut-être un besoin irrépressible d'organiser pour éviter de céder lui-même à la panique. Les forces de chacun devaient être mises à contribution. Se doutait-il de la force qu'il avait déjà face à lui ? Une force qui n'aimait plus se faire diriger désormais.
Raisonner Gaïa pourrait s'avérer une solution, mais comme le criait la magicienne, le temps leur faisait défaut. Cette dernière tenta une nouvelle fois de faire entendre raison à la mère, avant de l'assommer un bon coup. Méthode sommaire mais efficace. Fenris l'observa ensuite les rejoindre et s'employer à soulever les débris avec sa magie. Une chance. Il fallait la saisir. Alors que la petite acolyte tentait d'apaiser Gaïa, des hurlements s’élevèrent du tunnel. De la douleur. De la colère. Envers une personne en particulier.
Les secousses redoublèrent, faisant chuter des morceaux de plafond de plus en plus gros que le Gardien tenta d'encaisser avec son bouclier. Partir ? Vite ? Avec les gravats légèrement soutenus, le Fléau pouvait parfaitement entrevoir comment la jeune fille était coincée. Une porte de sortie avait été faite, toute proche. Il ne manquait que l’extraction de la petite. Une idée germa alors dans son esprit. Une mauvaise idée. " Les griffes resteront sur place. Soyez prêt à la tirer la gamine de là, récupérez sa mère et ne venez pas me rechercher. " S'enfonçant la tête la première dans le tunnel en profitant de l'élargissement du trou qu'elle avait creusé, la Louve commença à avancer à quatre pattes, poussant de toutes ses forces sur ses muscles. Prenant sur son dos le poids des gravats, elle commença à se glisser par-dessus la petite Midgardienne, prenant dans un sens sa place. Au bord de la rupture, Fenris parvint jusqu'aux chevilles de la petite et poussa au maximum sur ses membres. " Tirez-là ! " Sa forme Midgardienne atteignait ses limites. Sans l'aide de la magicienne, elle ne tiendrait pas très longtemps. Qu'importe. Elle allait s'en sortir. Pour Soraya. " Sortez-là et partez ! Je me débrouille ! " Hurla-t-elle. Il fallait que tout le monde s'éloigne. Vite. Il lui restait une chance: sa forme originelle. Néanmoins, elle ne pouvait risquer de la retrouver sans dommages collatéraux.
Une fois Gaïa évacuée, Helaris s'affaissa lentement sous le poids des gravats, ses muscles Midgardiens faiblissant. Attendant le signe de l'effondrement total, le Fléau se prépara à réapparaitre pour la première fois depuis Times-Square. Brièvement certes, mais la discrétion seraient impossible. Le SHIELD verrait sans aucun doute ses soupçons confirmés si le Gardien parlait. Le SHIELD saurait, d'une façon ou d'une autre. Peu importe, la Louve était prête.
Ça y est, la petite était visible, la femme éclatait les débris à coup de griffe, mais là, il fallait vite sortir la gamine de là. Grâce à mes pouvoirs, je pus la libérer des derniers débris qui la coinçait encore, la pauvre était en piteux état. Je me baissais alors à son niveau et lui attrapais la nuque pour la relevée délicatement.
"Vite, venez m'aider !"
Criais-je aux autres...
"Sa mère est au-dessus, il faudrait aussi la sortir de là ! Le bâtiment va s'écrouler d'une seconde à l'autre! C'est maintenant !"
Je me demandais où était la super nana, car dans cette situation, elle serait vraiment très utile. Je me reconcentrais alors sur la petite, il fallait que j'aide l'autre gamine à essayer de la calmer
"Hey t'en fais pas ! Ça va aller... On va te sortir de la..."
lui disais-je d'une voix des plus apaisante et rassurante, mais la femme à coter de moi, nous criait de la tirer pour la sortir, bien que les risque était grand, car la petite avait peut être des blessure grave et la tirer de la sans risquer de la blesser encore plus était inevitable, mais la situation l'imposais, alors je la tirais de toute mes forces en arrière pour la libérer, mais, le problème était que je n'étais pas non plus la plus forte physiquement et je ne pourrais pas la porter jusqu'a la sortie, bien que ce soit une petite crevette... Alors je la laissais au soin de quelqu'un de plus fort que moi... La super nana peut être ou le gars au bouclier...
Je savais que tout allait s'effondrer, mais la femme ne voulait pas nous accompagner et perso, je ne voulais pas laisser quelqu'un en arrière, pas après ce qu'on a vécue. Je voyais les autres partir avec la petite et sa mère dans un tunnel que super nana avait creusée, je me retournais alors vers la femme...
"C'est mort ! Je reste avec toi !"
Courageuse ou suicidaire, a vous de juger, néanmoins, je savais que je pouvais l'aider avec tout ce bordel, j'en avais le pouvoir quoi... Bien que je n'avais toujours pas réalisée qu'elle était en fait une louve géante dévoreur de monde, la même qui m'avait aidé un peu plus tôt avec la plateforme et qu'au final mon aide ne serait pas aussi utile pour elle, je restais là alors à ses côtés à attendre le final de la destruction du supermarché
"C'est maintenant..."
Dis-je finalement, ne sachant même pas si j'allais survivre à tout ça, mais j'étais prête !
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