Je n'avais plus le temps d'attendre la réponse d'Earwen. Je la gardais seulement auprès de moi. Il fallait agir et vite, on entendait des craquements inquiétants et il fallait agir au plus vite.
- Ecoute, Earwen, tu as l'air de manipuler l'air, j'ai bien vu ce tourbillon tout à l'heure, cela peut nous aider à déplacer des débris, je sens que tu en es capable, je compte sur toi, il te suffira d'éloigner des débris pour nous faire un passage si besoin.
Nous avancions vite. Nous avions déjà des gens avec nous. Ils étaient pour les plupart des gens qui travaillaient dans la galerie marchande et quelques agents de sécurité. Un débris menaçait de nous tomber sur le crâne. Je prenais Earwen contre moi et demandais aux gens de regarder autour d'eux et s'éloigner à la moindre chute de débris. J'avais levé le bouclier au dessus de nous et lesdits débris s'écrasèrent sur le bouclier avant de tomber au sol. Je mettais mon téléphone sur haut-parleur pour pouvoir parler à Carol.
- Carol ta tâche sera de dégager les débris qui menacent de tomber et de les éloigner. N'hésites pas à te faire aider par les gens qui peuvent et accepte de le faire. Essayions de faire une chaine pour que les gens sorte de notre côté, du côté sud. Je te rejoins pour m'assurer que les gens sortent dans le calme et vers les sorties indiquées qui ne sont pas touchées.
On voyait déjà des lignes de gens s'entraider et rejoindre la sortie sud, comme on leur indiquait. C'était toujours praticable. Mais plus nous allions nous approcher du Starbucks, plus cela devenait difficile. Il fallait maintenant regarder partout et rester prudents. Je donnais les consignes au fur et mesure que nous avancions.
- Captain Marvel dégage les débris du mieux qu'elle le peut. Vous vous chargez de faire sortir les gens. Les blessés doivent être accompagnés vers la sortie sud qui a été épargnée. Je serais avec notre jeune amis pour dégager les petits débris. Plus les plus gros, Captain Marvel se chargera de les déplacer ou de les soulever le temps de dégager le plus de personnes possible. Il faut faire au plus vite. Il faudrait deux personnes pour nous accompagner et les autres pour dégager les blessés coincés, et les accompagner dehors, en s'assurant qu'ils suivent le chemin vers le sud du Mall.
Je sentais une coopération des gens alentours. Nous avions désormais un plan d'action pour sortir le plus de personne possible. Le temps était la clé, des murs et ponts menaçaient de s'écrouler. D'ailleurs j'avais encore une fois juste le temps de pousser un agent de sécurité et de placé le bouclier au dessus de nos deux têtes pour ne pas être heurtés par un débris qui nous aurait assommé. Je parlais à un des agents qui accompagnait déjà un groupe de rescapés.
Assurez vous que le secours, lorsqu'ils arriveront, nous rejoignent au plus vite, nous aurons sûrement besoin de déplacer des blessés à l'aide de civières. Je reste avec Captain Marvel pour tenir le plus possible ces débris le temps que tout le monde soit à l'abri.
Une fois la surprise passée, les gens commençaient à agir ensemble, nous laissant nous approcher de l'épicentre et dégageant déjà les débris qui pouvaient l'être. L'enchaînement paraissait fluide et les gens semblaient s'entraider. Pour le moment nous n'avions que des blessés qui pouvaient se déplacer. Donc la chaîne se formait et le gens circulaient vers la sortie sud, des agents leur indiquant le chemin. C'était agréable de voir que tous semblaient me faire confiance et s'organiser autour de nos opérations. Earwen semblait assez clame et prête à agir. Je la regardais.
- Tu couvres mes arrières, est-ce que tu peux faire ça ?Je suis sûre que tu peux le faire. Tu es la plus courageuse jeune femme que je n'ai jamais vu. Aujourd'hui, tout le monde compte sur nous, alors je compte sur toi.
Je savais qu'elle ferait des merveilles. Elle était arrivée à se calmer, elle pouvait donc contrôler son pouvoir. Je faisais de plus confiance à mon intuition qui me disait qu'elle pouvait nous aider à sauver des vies.
Tout partait en cacahuète, j'avais toujours autant de mal à réaliser ce qui était en train de se passer, mais ma curiosité me poussait à aller voir ce qui se tramait. Je sortais alors de la boutique et vis que les porte menant à l'extérieur étaient bloquées, les dernière personne qui faisait leurs courses m'mitaient et sortaient à leurs tours. Le petit garçon blessé avait grandement besoin d'aide, mais je n'étais qu'une gamine moi aussi, j'étais assez âgée pour le porter, mais pas assez forte pour pouvoir le porter pendant une longue duré, car ce petit faisait quand même son poids, il n'était pas en surpoids, mais bon, à la longue ça tirais sur les pattes. L'autre problème, c'est que ce petit pot de colle, étant blessé, je devais être très précautionneuse en le déplaçant, ne connaissant pas l'étendue de ces blessures, je pouvais aggraver son état, mais je ne pouvais pas le laisser là, je devais trouver de l'aide médicale.
Voyant que des gens se précipitais à l'étage, je décidais alors de suivre le mouvement, mais dans ces situations, certaines personnes perdaient leur sang-froid et je dois avouer que moi aussi, mais différemment. J'attrapais le petit dans mes bras qui gémissait encore de douleur, mais plus faiblement, à la fois rassurée parce qu'il était en vie et aussi paniqué, parce qu'il était de plus en plus faible. Ne sachant que faire alors, que je le tenais contre moi, j'essaieyais de retenir des larmes, qui finalement coulaient quand même. J'essayais au mieux de rester forte et avançais et montais l'étage tant bien que mal. Arrivant à l'étage donc, épuisée, je me précipitais vers la foule
" À l'aide, est-ce que quelqu'un peut m'aider ?! Ce petit a besoin de soin..."
Elevant la voix avec desespoir, mais un des agents de securité venait à mon secours avec du matériel medicale, il devait être plus habilié que moi pour ce genre de chose et ne sachant quoi faire de plus, je restais près d'eux pour le moment, mais tout à coup une des plateformes au troisème étage commençait à s'effondrer, je ne réfléchissa pas, bien que je voyais que tout ces gros débris allait être super lourd et je me pressais grâce à mes pouvoirs, d'essayé de retenir la chute de la plateforme. Tendant mes mains vers la plateforme qui allait s'écrouler, je réussis à la retenir, mais je sentais aussi que l'effort n'allait pas durer. Sentant donc le poids, dans mon âme et ma tête, je retenais du mieux que je pouvais ce gros tas de gravats, l'effort était tel que du sang coulait à flots de mes narines, par grosse goûtes. J'espérais au mieux de limiter les dégâts, peut-être sauverais-je des gens en faisant ça. Mais il fallait se presser, car la présence de sang pendant un effort comme celui-ci, était signe de danger me concernant. Le nez, les oreilles et les yeux, étaient l'ordre dans lequel, le sang apparaissait avant que je ne tombe dans les vapes, voir que je rende l'âme et pour le moment seule mon nez saignait...
Event “ Tout est trop cher quand on n’en a pas besoin. ”
Au milieu des décombres d'un magasin, une certaine Louve rongeait son frein. Il n'avait suffit que d'un moment d'égarement, de distraction, de faiblesse pour ainsi céder à la tentation de s'offrir un nouveau vêtement. Vêtements désormais déchiré par endroits et recouvert d'une importante couche de poussière. En un mot: foutu. Tout ça pour ça... Il était trop tard pour aller récupérer ses précédentes frusques. Elles devaient demeurer quelque-part au milieu des gravats. Un risque bien inutile à prendre, la pudeur n'étant de toute façon pas un problème pour la Lupine. La seule et unique chose véritablement importante à cet instant était de s'extraire du magasin. Fenris était toujours attentive à ses instincts et ces derniers lui indiquaient que le danger était loin d'être écarté.
Le magasin était en plein chaos. Une bonne partie du plafond s'était écroulé, emportant avec lui pas mal de débris et accessoirement la Louve elle-même. Le sol s'était écroulé au centre, obligeant à le contourner au risque de se retrouver une nouvelle-fois un étage en-dessous. Observant les différents chemins qui s'offraient à elle, Fenris souffla du nez. La cacophonie ambiante était de plus en plus difficile à ignorer. Aux cris de détresses adultes se mêlaient les gémissements d'enfants. Ces derniers étaient plus courageux, leurs larmes silencieuses étaient assourdissantes. Demeurant immobile, le regard fixe, la Louve hésita. Un débat houleux faisait rage dans son esprit. Deux camps s'affrontaient. La raison et l'instinct, une curieuse équipe face à une nouvelle venue, l'humanité, avec son lot d'alliés de circonstance comme la sensibilité et l'empathie. Des Midgardiens. Ils n'étaient que des Midgardiens. Des êtres faibles et paradoxaux. Le danger était réel, imminent. D'autres se chargeraient de les secourir. Mais... seraient-ils là à temps ? Déjà des Midgardiens s'évertuaient à démontrer leur égoïsme en s'extirpant de débris, ignorant les supplications de leurs semblables. Soufflant une nouvelle fois du nez par dégoût, Helaris s’apprêta à essayer de traverser l'obstacle, avant de s'immobiliser. Une voix. Enfantine. Proche. Penchant légèrement la tête sur le côté, le visage affichant quelques petits rictus furtifs, la Louve essaya de toutes ses forces d'ignorer cette nouvelle douleur au niveau de son estomac. Un pincement, différent. Se tournant en direction de la source vocale, elle fit alors face à une jeune fille Midgardienne prostrée sous une lourde étagère, très jeune, trop jeune pour avoir été laissée seule sans surveillance. Sa surveillante était là, également sous l'étagère, mais ne semblait pas réagir aux stimuli physiques de sa progéniture. Elle avait vraisemblablement fait bouclier avec son corps pour encaisser le choc et préserver sa fille.
Inspirant profondément, Fenris se mit en action. Cette vision d'une mère se sacrifiant pour sa fille ne lui était que trop familière et depuis peu... trop personnelle. S'abaissant et attrapant l'étagère, elle commença à la soulever et fit alors signe à la jeune fille. " Monte sur mon dos. Je vais vous sortir de là. " Son regard mêlant douceur et détermination fut suffisant pour convaincre la petite Midgardienne. Ayant ce poids plume sur les épaules, la Lupine se concentra sur sa tâche. Même si soulever l'étagère était loin d'être difficile, elle se devait d'être prudente afin de pouvoir libérer la Midgardienne sans la blesser davantage. Retournant finalement le meuble, elle ramassa la jeune femme et la porta dans ses bras, prenant soin de soutenir sa nuque. Jetant un regard sur son visage légèrement ensanglanté, elle souffla légèrement du nez. Il y avait encore de la vie dans ce corps. Elle pouvait le sentir. Aussi s'empressa-t-elle de rassurer sa progéniture pour mettre un terme à ses sanglots. " Elle est en vie. Cesse de pleurer. Je dois réfléchir pour vous sauver. " Dit-elle d'un ton doux, mais ferme. Devoir s'extirper du magasin avec les mains prises allait s'avérer ardu. Malgré tout, il était désormais de sa responsabilité que ces deux Midgardiennes s'en sorte.
S'approchant du plancher plié en deux, Fenris essaya de le gravir de côté, comme un bouquetin gravissant une falaise. Malheureusement, après quelques dizaines de centimètres, ses bottes glissèrent. Plaquant son genou pour conserver son équilibre, elle souffla du nez. Quelle idée avait eu ces Midgardiens de faire des surfaces aussi lisses ? Jetant un coup d’œil derrière elle, la Louve recula et alla se placer horizontalement à l'éboulis. L'étage supérieur n'était qu'à quelques mètres. Rien d'insurmontable avec un point d'appui et de la vitesse. Comprenant ses intentions, la petite Midgardienne l'encouragea. " Accroche-toi le plus fort possible. " Prévint la Lupine avant de s'élancer à pleine vitesse. Bondissant du pied droit à quelques mètres du mur, prenant appui avec sa jambe gauche, Helaris se propulsa jusqu'au plancher supérieur, se retrouvant à glisser sur les genoux à l'arrivée. Soufflant... par la bouche cette fois, elle se redressa et sorti enfin de ce maudit magasin de vêtements. A l'intérieur du centre commercial, le chaos régnait. A une dizaine de mètres de là, une partie entière de l'édifice s'était effondré et le ciel était désormais visible. La situation était plus critique que prévu.
Avançant en direction d'hommes en uniformes pour leur confier la Midgardienne blessée et sa progéniture, Fenris entendit un craquement proche. Une imposante plateforme menaçait de céder, juste au-dessus. S'élançant dans une nouvelle course en esquivant les fuyards, la Louve s'immobilisa ensuite à bonne distance. Aucun bruit de chute. La plateforme semblait comme retenue par une force invisible. Un laps de temps salutaire pour les Midgardiens cherchant à s'échapper. Pour les blessés se trouvant en dessous, l'issue semblait funeste.
Cherchant la source de cette magie, son regard se posa sur une jeune fille aux bras levés en direction de la plateforme. Une magicienne sans doute. Malheureusement, elle ne semblait pas au meilleur de sa forme. Des flots de sang s'échappaient de ses narines. La détresse pouvait se lire sur son visage. Sifflant entre ses dents, la Lupine fit descendre la petite de ses épaules et déposa délicatement sa mère sur le sol. Faisant quelques pas, elle saisit brusquement un agent de sécurité par son uniforme et lui désigna le duo. " Prenez soin d'elles. Je reviens. " Son ton froid et son regard noir ne laissèrent planer aucun doute sur les conséquences possibles si jamais il arrivait quelque-chose à ses deux petites protégées de circonstance.
Se dirigeant d'un pas déterminé vers la plateforme, Helaris se transforma progressivement en Louve-Garou. Arrivée en dessous de la structure, la créature de deux mètres cinquante se tourna vers la Magicienne, étendit les bras et y planta ses griffes. Bandant ses muscles, elle s'employa à supporter le plus possible la plateforme pour la soulager. Combien de temps pourrait-elle tenir ? Difficile à dire. La suite n'était pas de son ressort. Les Midgardiens blessés se devraient de profiter de ce sursis pour se mettre à l'abri. Plantant ses prunelles émeraude dans celle de la jeune fille, Fenris grogna très légèrement, comme pour lui signifier de tenir bon.
J'étais très mal, j'avais sous-estimé le poids de cette plateforme, mais il fallait que je tienne. Je savais aussi que je serais bientôt à bout de force, sentant mes bras de raidir et la pression devant trop importante dans mon crâne, mon œil gauche, commençait à se refermer nerveusement, je sentis une goutte chaude couler le long de ma nuque, tandis que mon oreille gauche bourdonnait, comprenant que c'était une goutte de sang, signe que les choses commençait à devenir urgente...Mais alors, je sentis et vis une ombre immense apparaître derrière moi et après quelques seconde, je la voyais enfin. C'était une créature immense, semblable à un loup, mais qui se tenait debout comme un homme. Je n'avais jamais vu une chose vivante aussi grande et imposante. Ma première intuition, fut de me dire que j'allais mourir, j'allais me faire dévorer par cette chose et j'ai du mal à admettre que j'eus une crampe au ventre tellement j'étais effrayée sur le coup, je me serais sans doute faite dessus, avant de me faire croquer. Le bon côté, c'est que je n'aurais pas été un très bon met, pour cette chose.
Mais les choses se passaient très différemment. La bête qui me fixait du regard, vint à supporter le poids de la plateforme en la retenant avec son dos. Tout à coup, je sentis la pression dans mes membres se relâcher et se détendre, je pus alors reprendre une grande inspiration et souffler. Mais je ne lâchais pas pour autant, je sentais que grâce à son aide, l'effort serait moindre et que de retenir la plateforme serait plus aisée. Il n'était pas question que la louve se débrouille seule. Malgré le stress de la situation, sans parler du fait qu'une énorme bête me fixait, je lui fis signe de tête pour la remercier de son aide. Je gardais tout de même les mains en l'air pour maintenir la plateforme et aussi anticiper la chute d'éventuels débris.
Carol vole pour essayer de sauver les innocent elle atterrit et enlève les grava avec sa suer force qui aide bien dans ce moment précis. Elle aide des garçons et des filles a se sortir de leur situation , mais remarque que des hommes ne veulent pas de son aide et l'insulte de mot vulgaire. La blonde a juste envie de leur tiré dessus mais elle ecoute son binome et souffle un bon coup
- Oui je sais je suis une femme forte qui as des pouvoirs superpuissant , l'important c'est de vous sauver car pour votre gouverne le danger n'est pas fini alors bougé vos fesses aider moi a secourir votre progéniture ou alors cassez vous du magasin rapidement !
Comme elle s'y attend les macho sortent leur progéniture passe a coté d'elle et la regarde froidement , mais certain des femmes jeune et âgée viennent aidée la justicière galactique a secourir encore les blessés.
- Merci a ceux qui veulent m'aider avec votre aide et le mien on va réussir a sauver tout le monde ! Je vous laisse faire je vais aider les autres !
Carol s'envole alors dans le ciel la haut et regarde les dégâts c'est alors qu'elle aperçoit un immense loup et une jeune fille en danger. Elle vole rapidement en leur direction , elle attrape la plateforme et l'envois ailleurs s'ecrasé , elle atterrit et regarde Eliza qui est mal en point. Elle la accusé de harcèlement ya de ca quelque jours mais elle c'est juré de protégé cette gamine.
Earwen pensa tomber des nues en apprenant que l'homme dont elle venait de faire la connaissance n'était autre que Captain America, ou du moins, le successeur de ce dernier. Mais elle n'eu pas le temps de s'émouvoir d'avantage, car a peine fut elle revenue de sa surprise que Sam la prit contre lui, la protégeant d'une chute de débris a l'aide de son bouclier emblématique.
Avant qu'elle n'ait le temps de répondre a ses question, il prit les devants, lui donnant des instruction pour l'aider grâce a ses pouvoirs d'aérokinésie. La jeune fille répondit d'un petit hochement de tête, prête a se mettre a l'œuvre. Captain Marvel ne tarda pas a partir de son coté, tendit qu'elle et Sam se dirigeaient vers ce qui semblait être l'épicentre. Plusieurs personnes vinrent leurs prêter main forte, sans doute mis en confiance par la présence de l'Avenger. Une vague d'entraide qui donna également du courage a l'adolescente.
Avançant avec prudence sous la surveillance de Captain America, Earwen dévia d'une bourrasque les quelques débris qui menaçaient de tomber sur eux, ou sur les personnes alentours. Alors qu'ils continuaient leurs avancés, Sam s'adressa a elle, lui demandant de surveiller ses arrières. "Tu es la plus courageuse jeune femme que je n'ai jamais vu." Ces paroles, elle les avait déja entendu, en général, venant de ses parents. Elle fut elle même surprise de voire qu'elles avaient un plus grand impacte venant d'une personne extérieur qui ne la connaissait pas, ou du moins, pas personnellement. Sam avait peut être entendu parler de "la petite Baskerville" au cours d'une conversation, sans plus.
"Oui, je vais le faire!"
Dit-elle, d'un ton assuré. la sollicitude de Captain America lui donnait une confiance en elle presque inébranlable. Il ne la voyait pas comme une "pauvre gamine a protéger", mais bien comme une allier, capable d'apporter son aide. Alors que son partenaire au bouclier se chargeait de sauver les victimes qu'ils voyaient sur leur chemin, Earwen fit voltiger chaque débris qui pouvaient représenter un danger malgré leurs taille raisonnable, qui aurait suffit a assommer quelqu'un, évitant ainsi a quelques malchanceux d'être blessés par l'un d'eux
"Ils recrutent des bébés maintenant chez les Avengers?"
Le commentaire ironique d'une femme tirée a quatre épingle incita la jeune fille a se retourner pour dissiper le malentendu:
"Je ne suis pas... ATTENTION!"
Alors qu'elle s'apprêtait a dire qu'elle n'était pas Avenger, elle eu tout juste le temps de faire voltiger une pierre qui menaçait de s'abattre sur la tête de la dame, mettant au passage un certain désordre dans l'impeccable chignon de cette dernière, qui courra vers l'issue la plus proche aussi vite que le lui permettait ses talons aiguilles et sa jupe étroite. Durant ce bref echange, elle n'avait pas quitter Sam d'une semelle. Un duo inattendu mais uni par un objectif commun: aider le plus de victimes possible tout en assurant leurs propres sécurité en se protégeant mutuellement l'un et l'autre
La collaboration des gens faisait chaud au cœur. Les gens suivaient volontiers les consignes et s'entraidaient. C'était le plus important pour voir le plus grand nombre de gens sortir sains et saufs du mall avant que les débris ne se fassent plus nombreux. Les plus costaud aidaient les plus faibles et j'avais avec moi une aide précieuse. Earwen avait un pouvoir inestimable pour envoyer voltiger les débris loin des personnes menacées. A nous deux, nous avions la possibilité de faire bien plus que de simples sauveteurs. Les secours commençaient à affluer. Des ambulances, avec leur sirène reconnaissable, arrivaient en nombre. Les pompiers étaient d'ailleurs sur place pour aider. De grands gaillards imposants, bien équipés, pour aider à dégager les gens sous les décombres. Nous n'avions pas eu trop de dommages à déplorer encore, mais des blessures impressionnantes. Il y avait des fractures, des entailles plus ou moins profondes et autres blessures visible ou non.
Les remarques étaient en général plutôt encourageantes, mais certaines autres étaient plutôt désobligeantes. Tout le monde ne souhaitait pas participer et seulement sauver leur peau. Grand mal leur en prenne. Personne alors allait leur venir en aide le cas échéant. Une en particulier allait faire réagir Earwen. Une femme un peu hautaine avec un tailleur qui ressemblait à du Chanel dit sèchement :
- Ils recrutent des bébés maintenant chez les Avengers ?
La jeune fille n'eut pas vraiment le temps de rétorquer qu'un débris menaçait de lui tomber sur le crâne, mais Earwen l'envoya voler contre le mur d'un revers de bourrasque. Je souriais en coin en félicitant d'un geste de tête la jeune mutante qui ne faillit pas devant la tâche que je lui avais confié. La réponse n'étant plus nécessaire désormais. Mais je mettais un point d'honneur à répondre pour elle :
- Ce n'est pas vraiment le moment de se poser la question de l'âge requis pour devenir Avengers. Aujourd'hui, elle vient certainement de vous sauver la vie. Alors Avengers ou non, c'est une héroïne et vous devriez lui montrer un peu plus de respect.
Je sentais la reconnaissance de la jeune fille. Elle n'était pas obligée de me suivre, mais l'avait fait sans sourciller alors qu'elle aurait pu simplement sauver sa vie en sortant du bâtiment. Elle avait mérité de rentrer dans nos rangs. J'étais fier de son courage et de sa ténacité. Elle ne rechignait pas à la tâche et avançait auprès de moi pour couvrir mes arrières et éloigner le danger que je ne voyais pas.
Plus nous approchions de l'épicentre, plus la progression devenait difficile. Mais à nous deux, avec l'aide des gens présent sur le site, près à nous aider, nous arrivions, doucement mais sûrement à libérer les prisonniers de leur cage de bétons et de métal. Les blessés se faisaient plus nombreux. Que soit de façon superficielle ou plus ou moins grave, il devenait plus difficile de les dégager. Nous prenions soin d'intervenir sans provoquer plus de dommages.
Tant que la terre ne tremblait pas, il fallait agir au mieux et surtout au plus vite pour dégager le plus de civil possible. Nous avions pas mal progressé. La chaîne se dégagement était constituée de civils, de pompiers, d'ambulanciers et du personnel du Mall comme les agents de sécurités et les autres commerçants qui pouvaient aider et ne refusaient pas de nous aider.
Ce n'était visiblement pas un séisme ordinaire, New York n'étant pas sujet aux séismes de cet ordre. Je demeurais persuadé que cela venait d'une participation extérieure. Mais pour le moment, nous ne pouvions pas vraiment mener d'investigations. Le temps viendrait d'enquêter, mais il fallait d'abord penser à sauver les gens prisonniers pour commencer. Nous allions bientôt rejoindre les autres secouristes, héros, bénévoles ou autres mutants présents sur le site. Je pouvais déjà voir au loin Carol qui s'affairait à détruire ou déplacer des débris pour accéder sans risque au victimes pour les dégager. Mais il restait certaines parties plus difficilement accessibles. Seuls les plus résistants pouvaient accéder à ces zones. Ils nous permettaient de dégager les gens le temps qu'ils soulèvent les débris imposants. Je pouvais, de mon côté, protéger les dégagés des débris minimes qui venaient s'écraser sur le bouclier en vibranium aux couleurs de l'Amérique. Earwen envoyait certains loin de nous pour dégager complètement le passage et ainsi permettre le chemin qui menait vers un endroit plus sûr.
Tout se passait plutôt bien à en voir les actions coordonnées de chacun pour secourir et aider à l'évacuation. Mais rien ne nous disait qu'il en serait ainsi encore longtemps. Nous restions donc vigilants en regardants autour de nous et se les uns les autres.
Vendredi 20 décembre - Queens Center Mall, NYC, 10h00 A.M.
"Captain America est là," crache la radio de Gus après moult conseils hésitants qu’il n’écoute pas vraiment. "Captain Marvel est avec lui !". L’espoir se fait et le regard de l’agent de sécurité quitte les blessés reversés autour de lui pour aller vers la position indiquée. Presqu’immédiatement, cependant, la plateforme sur laquelle tous se trouve commence à s’effondrer. Le mur porteur au-dessus du vestibule aux portes de verre doit lâcher, complexifiant encore l’accès à la sortie la plus proche.
Gus a de la chance. D’avoir ainsi voulu aider Maggie, serveuse au StarBucks, il est suffisamment proche du bar pour heurter celui-ci. Beaucoup roulent et chutent jusque dans les décombres de la rue. Maggie est dos au stand, elle aussi sauvée par celui-ci. Elle est terrifiée. Les cris de ceux qui glissent comme de ceux qui s’accrochent ne tardent pas à devenir plus ponctuels, notamment lorsque quelqu’un lâche sa prise.
"Captain America dit que Captain Marvel dégage les débris," entend Gus dans son oreillette. "Nous on fait sortir les gens. Sortie sud. Ned et moi on reste avec lui". "Moi", en l’occurence, c’est Morrow. Alias Mo’. Comme dans les Simpsons. Il aime pas qu’on lui dise ça. Alors tout le monde lui dit gentiment. Les souvenirs et le moment d’égarement qu’il crée sont chassés lorsque la plateforme recommence à glisser.
Cette fois, quelque chose la retient.
Gus ne comprend pas. Ce qui c’est passé. Ce qui se passe actuellement. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est qu’il faut évacuer. Il tend la main à Maggie, elle d’abord, et la soulève jusqu'à ce qu’elle puisse être du même côté du bar que lui. Accrochée tout comme lui. Il y a encore deux-trois autres personnes avec eux, dont une rousse qui frôle l’hystérie. Un saut. Quelques mètres. Voilà ce qui les séparent de la partie sud de la galerie. De la partie sécure. Impossible de prendre de l’élan. Alors Gus est le premier à sauter. Des gens là-bas le réceptionnent, afin qu’il ne glisse pas sur le sol déformé, puis il s’apprête à aider à en faire de même pour Maggie et les autres. Sauf la rousse. Elle veut aller de l’autre côté. Vers la partie effondrée.
Tant pis pour elle, se dit Gus dans un réflexe de survie. Lorsque tout le monde est monté, de son côté pour les sensés et de l’autre pour la femme, il commence à suivre les instructions et à les guider vers la sortie sud. Un regard en arrière alors qu’il s’éloigne le laisse pantois : une sorte d’hybride louve grande comme un étage surplombe une gamine en uniforme d’un magasin, toutes deux s’efforçant de leur mieux à retenir la plateforme du Starbuck. Puis Captain Marvel arrive et propulse celle-ci hors du Queens Center Mall, l’envoyant s’écraser directement sur la 92e rue. Heureusement qu’il n’y avait plus personne dessus, songe Gus, quand aux personnes qui pouvaient se trouver dans la rue… il ne préfère pas y penser. S’il admire sa collègue et ressent un mélange de peur et d’admiration pour la louve, Captain Marvel le terrifie. Au moins a-t-elle soulagé les deux autres du "fardeau", permettant à l’un des agents de sécurité avec la trousse de secours d’essayer de se préoccuper de leur jeune collègue mutante.
"Attention !" crie-t-il par réflexe en voyant la plateforme du troisième étage commencer à s’effondrer à son tour, son doigt tendu pour désigner le danger. Y a-t-il encore des gens là-haut ? Il l’ignore.
En revanche, il comprend rapidement que le sol recommence à trembler. Que les murs recommencent à trembler. Que ce qui est effondré comme ce qui tient encore recommence à trembler. Des tremblements qui s’intensifient. La panique en fait de même. Combien de temps avant que tout ne s’écroule ? Son regard ne peut s’empêcher d’aller vers la femme, la rousse, hystérique et cherchant à rejoindre la boutique effondrée qui bordait le Starbuck.
Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à contacter @PNJ.
Eliza, après avoir soigné le petit garçon, l’agent de sécurité est venu te proposer des soins. Face au renouveau du séisme, il est néanmoins hésitant. Il essaiera de t’aider comme tu le souhaites. Tes pouvoirs te permettent de ressentir que l’épicentre du séisme se trouve dans le magasin effondré, là d’où tu t’es échappée ce tour-ci.
Carol, tu es la seule à pouvoir atteindre la plateforme du troisième étage via ton vol. Il n’y a plus personne dessus, les gens ayant déjà évacués.
Fenris, malgré ton gigantisme tu ne peux pas faire sortir les gens par la sortie effondrée. De plus, tu sais que dégager celle-ci violemment reviendrait à encore plus blesser les gens qui sont devant, côté rue, comme l’est Jun. Cela vaut aussi pour Eliza et Carol.
Earwen et Sam, vous allez pouvoir rejoindre le reste du groupe ce tour-ci. Plus vous vous rapprochez et plus les vibrations sont intenses. Les deux agents de sécurité vont vous suivre malgré la peur mais ils risquent de paniquer.
Si vous pouvez interagir avec la rousse hystérique, nous vous serons gré de ne pas la faire agir. Le prochain post de PNJ se concentrera sur elle et les raisons qu’elle a de vouloir aller dans le magasin de vêtements qui s’est effondré sur le supermarché.
Bordel de merde ! C'était ma première réaction, une réaction naturelle quand super nana aka Carol avait attrapée la plateforme qui, en tout honnêté, était parfaitement sous contrôle pour l'envoyer valser à travers le plafond pour enfin retomber je ne sais ou. Bien que de bonnes fois, c'était quand même dangereux. Je regardais alors la louve géante avec des gros yeux, tellement j'étais sur le cul. Je lui fis un signe de tête pour la remercier de son soutien, bien que j'avais quand même une petite inquiétude qu'elle me bouffe. Tandis que super nana se posait près de moi en me demandant si ça allait.
"Heu oui, merci... Heureusement qu'il n'y avait plus personne sur la plateforme..."
Oui heureusement, sinon ils auraient fait un magnifique voyage aérien en compagnie de la plateforme. Malgré tout, j'étais assez lessivé, essuyant le sang qui coulait de mon nez d'un revers de la manche. En me retournant, je vis quelqu'un courir auprès de moi, en désignant quelque chose au-dessus de ma tête, l'homme était l'agent de sécurité à qui j'avais confié le petit garçon mal en point, il cria de faire attention et quand je me retournais, je vis qu'une partie de l'étage du dessus allait lui aussi s'effondrer. Mais ce n'était pas tout, car le sol recommençait à trembler de toute part. Une fois de plus, je pus sentir l'épicentre du séisme, une fois de plus je compris que ce n'était pas de cause naturelle, mais cette fois-ci, je pouvais prendre un peu d'avance pour faire avancer les choses. J'étais prête. L'agent de sécurité avait l'intention de me porter secours, du coup, je courais à sa rencontre, tandis qu'il me demandait si j'avais besoin de soin...
-"Non, ça va aller ! Le séisme... La cause du séisme, je sais d'où il part !! Il faut nous rendre dans la boutique ou je travaille, le supermarché !!!"
Lui criais-je pour me faire comprendre au mieux, malgré le bruit assourdissant que faisait le bruit sourd du sol et des murs qui tremblaient.
-" Appeler à l'aide ! Dite leurs d'aller las bas !"
Sur ces quelques mots, je pris les devants et me dirigeai sur les lieux de l'épicentre, il fallait que je stop ça, il fallait au moins que j'essaie. j'avais dans l'espoir que mon pote agent de secu arrivent avec du soutien, car on ne savait pas à quoi s'attendre, malgré les doutes.
C'était avec stupeur qu'on se rendait compte des dégâts déjà apparents. On ressentait des secousses et de nombreuses zones menaçaient de tomber. Les civils ne pouvaient plus vraiment nous suivre, sinon, la panique rendrait la manœuvre plus difficile encore. Alors je laissais mes deux accompagnants en retraits :
- Inutile que vous avanciez plus, vous risqueriez votre vie alors que nous avons des gens assez forts pour nous aider. Faites juste ce que vous pouvez pour montrer le chemin vers l'extérieur. Les pompiers sont déjà prêts et nous aideront.
Il valait mieux laisser laisser faire les gens dont c'était le métier. Ils résisteraient mieux au stresse et n'hésiteraient pas à risquer leur vie pour aider le maximum de gens, tout comme nous. Earwen restait près de moi en continuait sa dure tâche.
- N'hésites pas à me dire si tu te sens fatiguée ou si tu ne veux plus continuer, on te raccompagnera dehors.
Sitôt ma phrase finie, une secousse faisait trempbler le bâtiment. Cela devenait de plus en plus dangereux. Avec le bouclier, je protégeais nos têtes et laissais glisser les débris vers le sol. Mais nous n'avions pas de perte à déplorer. Il fallait toutefois agir au plus vite avant que le bâtiment ne s'effondre tout ou partie pour ensevelir les survivants. Les téléphones sont coupés, maintenant que les consignes peuvent être données de vive voix.
- Carol, tu continues avec les gros débris où plus personne ne se trouve, je fais la chaîne avec les pompiers pour acheminer les blesser et les autres vers la sortie sud qui n'est pas touchée. Il nous reste peu de temps.
Une énorme bête qui ressemblait à un loup tenait les débris les plus lourd pour laisser les gens sortir. Elle tenait bon et nous commencions à voir les gens affluer par petits groupes pour être venus en aide. Je voulais qu'on sorte tout le monde au plus vite. Nous faisions face malgré tout à de la résistance. Et pour une raison inconnu des gens ne suivaient pas les consignes tout de suite. Notamment une femme, mais je ne la distinguait pas encore, je ne faisais que l'entendre. Elle criait à tue tête des propos incohérents de si loin. Pour le moment, hélas, il fallait se concentrer vers les gens qui acceptaient d'être sauvés.
- Il faut faire vite, ça va bientôt s'effondrer. Carol, aide le loup géant, et on se charge des gens.
Je ne savais rien de cette bête, mais il était évident qu'elle aidait et son aide était bien précieuses. Sa grande tailles permettait de soutenir une large partie du plafond, et Carol pouvait l'aider pour soutenir le plus possible pour aider les gens à sortir.
Bouclier au dessus de ma tête je regrettais de ne pas avoir mes ailes. Mais dans un espace aussi confiné, cela n'aurait sûrement pas été d'une grande aide. Le bouclier lui l'était davantage. Je pouvais protéger les pompiers des débris qui jutaient, parfois forçant sur mes bras pour les évacuer du mieux que je pouvais. Il faisait terriblement chaud et l'air était suffocant. Etait-ce une explosion de gaz ? Il n'y avait pas d'odeur suspecte. Je craignais vraiment une action humaine, un attentat ou un pouvoir mutant.
Pour le moment, tout restait sous contrôle, mais il fallait vraiment faire vite. Le temps était notre allié. Le flot commençait doucement à se tarir. J'espérais qu'on en verrait bientôt la fin, mais pour le moment, nous tenions. Il fallait croire que nous aurions le temps de sortir tout le monde. Mais à quel prix ? La douleur de la journée des héros était encore bien présente et ma frustration de ne pas avoir pu faire quoi que ce soit me rendait plus fort encore à faire le maximum, cette fois, au mépris du dangers, mais tous mes sens en alerte.