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 [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? - Page 5 EmptyLun 29 Mai - 21:39




Qu’est-ce qu’un coucou ?

Je te fais reculer, Jean. Tu en as besoin pour encaisser. Encaisser le contact. Encaisser les mots. Y répondre. Y répondre par le langage de mes composantes. Par le souvenir. "On ne te laisse pas". C’était une promesse. Une promesse que j’espère tenir, malgré la distance. Cet espoir ne facilite en rien les aurevoirs. Les regrets. Je raisonne et résonne à travers le temps. Présent, passé, futurs. Montrer cela tente d’apaiser des cœurs. Dans le discourt qui l’accompagne, je tente d’insinuer autre chose. Un soupir, voilà ta réponse à la question. Au thème que Kali a évoqué. Couve l’œuf mémoriel des mains et des yeux, Jean. Prends ta décision.

Je vous fais reculer, Raven. Vous en avez besoin pour encaisser. Encaisser le rappel. Encaisser la peur. Trois de mes composantes ont réussi à menacer votre place à l’Institut, à vos yeux. Une de mes composantes a réussi à profaner votre esprit, objectivement. Jusqu’où peuvent aller mille cent vingt-trois d’entre elles ?

Je te fais te retourner, Kali. Tu es plus que la forme que l’on t’a donnée. Tu es plus que les objectifs que l’on t’a fixés. Tu es une volonté inflexible. Non pas "tu as". "Tu es". J’admire cela. Tu es la seule prête à accepter, réellement, le départ de mes composantes. A trouver la paix. A choisir l’océan de souffrance plutôt que l’abîme. Tu es la première à avoir compris. Peut-être pas comment cela se passe mais bien ce qui se passe. Contrairement à toi, je n’avais pas compris le second point. Maintenant, j’ai un grand nombre d’idées fausses au premier point et l’unique idée vraie perdue en leur sein. Je te souris néanmoins. Dans l’illusion. Dans le tube. Au dehors.

Je vous fais rire, Charles. C’est bref. C’est saugrenu. C’est sincère. C’est triste. Cela devient douloureux, par la suite. Je ne suis pas le seul à être instable. Vous l’êtes, Charles. Vous luttez. Pour rester. Comme je vais le faire. Comme je le fais. Quand finira-t-on les parallèles entre nous ? Sont-ce de nouveaux reflets ? Ma déclaration suivante, ma situation suivante, est un écho également ; un écho que vous seul avez déjà perçu.

« Je ne vais pas échouer. Pas encore. »

(Échouer à quoi ?)

Si je le dis, j’échoue trop tôt. Alors je le tais. Je perçois les chocs que cela fait sans la moindre surprise. Sans la moindre réaction. C’était anticipé.

Tout comme les actions. Que faites-vous, Charles ? J’ai un nombre fini d’idées et je sais que seules quelques possibilités sont vraies ; une minorité. Cela étant, vous agissez. Vous qui étiez silencieux et en retrait, sans doute ne l’êtes vous plus tant que cela. Même si je ne perçois pas en quoi.

Désormais, c’est toi qui commences à paniquer Kali. Peut-être est-ce parce que tu sens que tu ne peux rien faire de plus. Tu te ressaisis néanmoins. J’ignore ce qui se passe mais j’ai bien des suppositions ainsi qu’une certitude. Le temps m’apporte la réponse.

Abandonner ou être abandonnées… l’histoire de nos vies ? Il est question de compromis, Madame. De ne pas le faire. Garder le contact. L’échec est-il inéluctable ? Pourquoi essayer de lutter, si tel est le cas ? Vous renoncez à garder mes composantes à l’Institut, vous qui désiriez tant les en virer. Vous ne renoncez pas à ce qu’elles quittent ce lieu. Vous regardez les milliers de clones et ils vous rendent votre regard ; je vous rends votre regard à travers eux.

Après avoir pris mes larmes illusoires, je prends tes larmes physiques, Jean. Tu en frissonnes. Tu le savoure. Tu commences à accepter. Puis tu te reprends. Plus de larmes… ni d’apaisement. Méfiance, à nouveau. Dirigée vers Père. Il soutient ton regard, passif dans cette affaire comme il l’a été jusqu’ici. Il reste impassible, debout et droit avec les mains jointes sur son chapeau.

« Non, déclares-tu en plus faisant face. Ce sont seulement les corps qui parlent… »

Un sourire fin se dessine sur ses lèvres.

Les yeux de Céleste reviennent de Père à toi, Jean, alors que tu annonces être désolée.
Les lèvres de Céleste bougent face à toi, Jean, afin de te dire "ne le soit pas".


Le pouvoir du Phénix te défigure, Jean. Ainsi est-il toujours là, d’une manière ou d’une autre.
Le pouvoir du Phénix me défigure, Jean. Ainsi as-tu fait ton choix, d’une manière ou d’une autre.
Comme prévu, je dois mourir.

Mystique se place derrière Phoenix. Kali se place en protection de Phoenix. L’équipe se prépare au combat. Par réflexe, je tente d’en faire de même. Les bras qui étaient ouvert pour un câlin qui ne sera jamais fait tâchent de prendre une garde et une position défensive ; entre les X-Men et Père. Tenter. Tâcher. Les mots les plus importants. La paralysie est tremblante. Les muscles se tendent à en créer des hématomes. Dans mes tubes de verre, mes ongles crissent contre les vitres jusqu’à ce qu’ils se cassent. Un millier de système nerveux me font souffrir et un millier de visages l’expriment. Contrôle télépathique ; ma vulnérabilité. Un contrôle qui contrebalance mon réflexe de protection : l’abîme n’est pas accessible. Seulement l’océan de souffrance. Alors je souffre.

Je souffre comme je n’ai jamais souffert ici avant.
Je souffre comme je n’aurai jamais pu souffrir ici avant.
A une exception près.

Un combat. Un combat de télépathe. Une échappatoire vers une douleur moindre. Une douleur partagée avec toi, Jean, lorsqu’il était question de te transmettre la maitrise de la télépathie acquise au World. De s’assurer que tu ajoutes mes savoirs à ta puissance. Les boucliers télépathiques peuvent user de souvenirs pour essayer de confiner l’intrusion ou l’agression dans un seul chemin neuronal. C’est ce que je tente de faire. C’est ce que je tente de faire avec le monstre.

Exception faite d’entre elles, le World a toujours entrainé la télépathie de mes composantes ou la mienne sur des monstres ; soupçonnés ou avérés. Il était possible d’aller contre l’éthique de la télépathie pour arrêter des êtres encore pires. Obtenir les aveux de meurtriers et de violeurs, ou les innocenter le cas échéant. Résister aux horreurs de leurs esprits, diminuant l’empathie ressentie par la communion télépathique. Si les lectures avaient été relativement aisées, les contrôles beaucoup moins. Après des années à développer les illusions et le contrôle empathique, après des années à développer l’altération de souvenir, après des années à tenter des techniques de réhabilitations télépathiques… j’ai fait face au monstre.

Qu’arrive-t-il lorsqu’un télépathe décide que le libre-arbitre est une illusion et qu’il est l’illusionniste ? Le pire des hommes, socialement inarrêtable. Nous nous sommes écharpés dans son esprit comme dans les miens. Je l’ai vu, adolescent, traiter les autres comme des pantins. Je l’ai vu, adulte, parvenir à contrôler les mécanismes de décision pour qu’autrui soit toujours pleinement intelligent mais ne puisse simplement rien lui refuser. Le monstre m’a profondément blessé, tant il était l’antithèse de ce que j’aspirais à devenir. Pour le vaincre, j’ai dû essayer de devenir comme lui. Me battre selon ses règles. J’ai fini par sceller ses souvenirs. Obtenir ses aveux. Père m’a dit qu’il a pu être jugé par la suite. Père a aussi dirigé les apprentissages de mes composantes vers la restauration des neurones endommagés. Elles avaient beaucoup perdu et elles se souviennent qu’il s’inquiétait tant qu’elles ne retrouvent pas tout ce qu’elles avaient dû sacrifier face à l’homme. Il y a une chose qu’elles ont choisi de ne jamais retrouver. Le nom de l’homme. Toute son existence depuis l’apparition de sa mutation, il avait privé les autres de leurs identités. Mes composantes n’ont jamais voulu se souvenir de la sienne.

Aujourd’hui, je perds ce combat. J’échoue. Mais je le fais au bon moment.

On n’a pas de bouche mais on doit crier.

Les tremblements et les douleurs sont telles que celles d’entre nous qui sont debout s’effondrent. Quant à celles qui flottent, leur désir de vivre ce monde qu’elles ont découvert pour la première fois s’efface derrière la volonté de l’oubli. Elles ne voulaient pas mourir, elles voulaient vivre. Désormais, elles préfèrent mourir. Elles préfèrent l’abîme à l’océan de souffrance. Au milieu de ces mille décisions, on est trois à savoir qu’en passer par là est le bon chemin. Une aurait voulu être la seule à l’endurer, pour nous toutes, tandis que la dernière aurait voulu que les autres l’endurent pour elle ; elle n’était pas dans l’histoire, après tout.

« Assez ! »

Les vœux sont exhaussés.

On est à nouveau cinq, dans nos têtes. Celle en rose peut percevoir ce qu’a fait notre Père. Un bouton. Un simple bouton. Incrusté dans ce qui semble être le panneau de contrôle, prêt de la porte, à l’intérieur de la caverne et devant lequel Père s’est tenu tout ce temps. Un bouton pour réguler les sédatifs qui maintiennent les autres endormies. Nous avons les deux réponses que cherchait le Chœur. Voilà comment il peut nous stopper. Les autres avaient raison à propos du contrôle ; comme Kali nous a fait en douter. Il n’est pas possible de battre quelqu’un s’il suit des règles plus faciles que nous.

« Cessez-cela, continue Père alors qu’il s’avance vers celle en rose, continuant de fixer au-dessus d’elle. Leur programmation n’a pas besoin qu’elles soient en vie pour s’exécuter. »

On est mortes. Ça y est. Nos corps nous font souffrir, à lutter contre eux-mêmes. Nos cœurs nous font souffrir, à battre jusqu’à s’approcher de la crise. Nos âmes nous font souffrir, à dévoiler qu’elles ne sont pas le plus important chez nous. On veut juste que tout s’arrête à présent. Dès qu’on le pourra, on prendra les formes alternatives. Ne plus ressentir. Ne plus souffrir. Ne plus avoir une once de bien-être car elle ne saura compenser l’océan de souffrance. L’abîme. On choisit l’abîme. On est unanimes.

« Regarde-moi, ordonne Sublime à Sophie après avoir mis un genou à terre et en lui passant une main sur la joue. Regardez-moi toutes. Il y a un autre moyen. »

On ne veut pas d’autres moyens. Celui-ci peut fonctionner. Reste à savoir si l’on est à l’origine de ce refus ou non.

« Tu n’es pas obligé de rester ici. Trouve un téléporteur capable de t’y conduire. Ne reviens que lorsqu’une menace sera telle qu’elle nécessite ton action. »

On comprend. On approuve. L’insurmontable force sous nos muscles cesse. On se recroqueville en position fœtale en laissant enfin échapper notre cri de douleur. Les pleurs s’en viennent. La tachycardie cesse de croitre.

« C’est terminé, mes poussines, souffle-t-il avec douceur en amenant sa main sur le front en sueur de la rose. C’est terminé, X-Men. »

On sent que la main s’en va. On voit le visage de Sublime se relever.

« Vous pour qui les choses sont si simples et si tranchées, c’est sans doute une victoire, n’est-ce pas ? »

L’amertume transparait dans sa voix mais il se ressaisit rapidement.

« Pouvoir et contrôle. La CIA trouve un télépathe et fabrique une machine pour amplifier ses pouvoirs. La division spécialisée est détruite et le télépathe efface les mémoires concernant les survivants. Trask Industries est consulté et fabrique les Sentinelles. Elles sont compromises. L’Arme Plus récupère le dossier. Fabrique la machine. N’arrive pas à contrôler le télépathe. Fabrique le télépathe. »

Un soupire, bref et doux, puis il continue à notre attention.

« Je vous ai appelées les Cuckoos car votre projet a pratiqué le parasitisme de couvée. Quand il a été approuvé, la majorité des fonds de mon "nid" ont été tournés vers lui. Vers vous. »

Un acquiescement, bref et doux, puis il continue encore.

« Vous vous êtes faites appeler les Stepford car vous aviez ce caractère. Là encore, vous avez transformé ce qui devait être un surnom péjoratif… »

Un acquiescement, bref et doux, puis il se tait. Il nous tend la main. La rose hésite. On a peur que la douleur revienne si on tente de bouger. On a peur que les contrôles, tant le physique que le mental, soient toujours actifs. La bleue tourne les yeux vers Jean, au-dessus d’elle. La rouge tourne son attention vers Charles, pour lui demander s’il était impliqué et s’il l’est toujours. On attend la confirmation du fait que c’est fini pour agir.

Une main adamantine se pose dans celle de Sublime. Il l’aide à se relever. Elle n’en a pas besoin. Pas ainsi. Aucune n’a besoin d’aide pour se relever mais presque toutes acceptent les mains tendues : la bleue avec Jean, la rouge avec Mystique et la verte avec Kali. La mauve n’attend pas qu’on lui en propose et se relève sans en accepter.

Lorsqu’elles sont debout, les cinq forment adamantines se tournent vers Sublime. Il se tient droit. Victorien. Elles ont pris cette attitude de lui. Il est grave. Crispé.

« Vous ne ressentez plus rien, soupire-t-il, obtenant cinq hochements de tête que l’amènent à déglutir et à pincer les lèvres. Aurevoir. »

Cinq visages se tournent vers le sol. Dix jambes se plient. Vingt-cinq doigts se tendent. Ils se referment du cinq badges. Elles se tendent à nouveau. Les impassibles visages adamantins se détournent, suivis des corps. Tous rejoignent Jean, Kali et Raven.

« Nous pouvons y aller, déclarent les cinq Cuckoos, impassibles. Nous avons les réponses. »

Aucune ne se retourne pour voir que Sublime remet son chapeau et entreprend de faire face au millier de clones.
Aucune ne se tourne pour regarder la porte blindée du couloir où se trouve leur chambre.
Aucune ne se détourne pour regarder les portes des pièces dans lesquelles elles ont grandi.

Le vent qui s’engouffre lors de l’ouverture des portes du World n’a pas la force de soulever les cheveux minéraux. Une fois que les corps ont franchi l’ouverture, ils tournent leurs visages vers le ciel. Leurs paupières clignent un instant. Ils ne peuvent aller plus loin seuls.

Lorsque tout le monde sera retourné dans le X-Jet, les formes adamantines iront s’assoir dans la soute. Elles replieront les strapontins et s’assiéront par terre. Les sièges allant par trois, la bleue, la rouge et la verte resteront ensemble ; côté de l’habitacle. La mauve et la rouge s’assiéront plus loin. Toutes feront silence, regardant dans le vide. Lorsque vous regarderez cette image, vos attentions se tourneront vers vos mains. S’y trouvera votre objet mémoriel.

L’œuf pour Jean.
La table pour Raven.
Le maillot pour Kali.
La triquetra pour Charles.

Lorsque vous les aurez vu, relevez le regard vous permettra de se rendre compte que vous êtes dans la salle de jeu, au premier étage de l’Institut. Sur le canapé au-devant du bowwindow, Céleste et Phoebe jouent aux échecs. Plus exactement, Phoebe joue et Céleste perd. Toutes deux sont vêtues de leur haut bleu avec un nœud à l’épaule gauche, jupes droites à motif vichy, sandales à talons hauts et boucles d’oreille avec une perle en pendentif. Habillées de débardeurs rouges et de pantalons noirs avec des bottines sans talons, Esmé et Sophie se tiennent debout devant le rebord de bois lacé de coussins rouges qui se trouve devant la cheminée. Elles aussi ont l’air concentré et échangent des regards. Vous n’avez pas besoin d’entendre leurs pensées pour connaitre leur débat. Les autres l’ont eu avant elles. Les coussins sont-ils là pour éviter qu’on se cogne sur le bois ou parce qu’on a le droit de s’assoir dessus ? Drapée comme les deux premières, Mindee attend assise devant le piano. Cinq paires d’yeux bleus se tourneront vous.

« Ça a marché, s’étonne-t-on à cinq, synchrones.

- Putain, continuera Phoebe.

- Langage, s’interrompra Sophie.

- Toute une éducation à refaire, ricanera Esmé.

- C’est pas grave, ça a marché, insistera Céleste.

- On va avoir besoin de temps mais, en attendant, j’ai envie de vous jouer un truc, déclarera Mindee.

- Le nom du morceau, reprendra-t-on à cinq, c’est Together we will live forever. »



Mission terminée pour moi
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? - Page 5 EmptyMar 30 Mai - 21:51



[MISSION] Qu'est-ce qu'un coucou ?
01/11/24 AVEC LES X-MEN & LES CUCKOOS


« Obéissez à la voix intérieure - elle nous commande de donner de nous-mêmes et d'aider les autres. Tant que nous avons la capacité de donner, nous sommes vivants. » (K. Douglas)



Un frisson de colère dégringole de sa nuque à ses bras, gagnant ensuite le ventre pour le tordre. Des larmes de tristesse qui marquent encore les joues humides, mais qui interrompent soudainement leur descente. Il n’est plus l’heure de pleurer, tout comme il n’est point l’heure des adieux. Elle a bien failli être abusée par ces adieux déchirants, elle a bien failli tomber dans le piège de velours qu’on leur tendait mais, grâce à ses précieux alliés, la supercherie émotionnelle est tombée.

Et tandis que son esprit s’étend comme une vague invisible jusqu’à celui des Cuckoos, les yeux de Jean s’illuminent d’une teinte dorée, sans qu’elle ne puisse voir les mots de Céleste, mais elle entend ceux de Charles : « Tiens bon, Jean. Je les empêche de se transformer. » Il a sans nul doute compris ce qu’elle cherche à faire, et s’il la soutient ainsi, c’est qu’il juge qu’elle a raison ; forte de cette conviction, elle incline légèrement le menton vers l’avant tout en fronçant davantage ses sourcils. Les traits de son visage se crispent alors sous l’effort produit pour maintenir la résistance, qui paralyse les Cuckoos et leur octroie une souffrance sans nom : si elle est un instant tentée d’interrompre l’attaque télépathique si douloureuse, elle se maintient en serrant durement les poings et la mâchoire, essayant de se convaincre que c’est nécessaire.

Comme le discours tenu dans sa chambre, il n’y a pas si longtemps…

Souffrir pour grandir.
Souffrir pour avancer.

Une nouvelle larme dégringole de sa paupière, roulant sur sa joue pour disparaître dans son cou : elle pleure, non pas pour sa souffrance mais pour celle de ses amies, qu’elle voudrait tant protégée. Réussi-t-elle ? « Assez ! » Un mouvement de menton en avant, et un clignement de paupières laissant apparaître des pupilles de nouveau cernées de bleu, lui font défaire l’emprise et tourner les yeux vers le Père. La supercherie ne venait pas de l’esprit de ce dernier, mais d’un bouton… D’un simple bouton. Elle comprend mieux pourquoi il voulait tant qu’elles viennent à l’intérieur, maintenant.
Un soupir agacé s’échappant de ses lèvres, elle ravale sa salive en grimaçant d’écoeurement, alors qu’elle toune un regard complice et emplit de gratitude envers Kali, qui s’était positionnée à ses côtés pour la protéger. Quand elle parlait de famille…

Un doux sourire ornant ses lèvres malgré la situation, elle tourne son menton vers Raven puis reporte toute son attention sur les cinq soeurs, qui pleurent, recroquevillées sur elles-mêmes. L’idée de se rapprocher se formule, mais Jean ne s’avance pas, songeant que ce n’est pas le moment. Pas encore. Auprès de Kali et Raven, elle ne peut qu’être spectatrice de cette scène poignante, accompagnée par les paroles du Père, auquel elle n’accorde aucun regard, ni aucune importance.

Lorsque Céleste tourne son regard vers elle, Jean ne peut s’empêcher de réprimer ses larmes en inclinant le coin de ses sourcils vers le bas, tandis qu’à l’inverse, le coin de ses lèvres se redressent vers le haut, comme pour compenser : compassion, tendresse et force. Elle lui tend alors sa main, et c’est une main brillante et froide qui vient se nicher dans sa paume ; le contact n’est pas le plus agréable mais elle ne la quitte pas, preuve, s’il en fallait encore, que rien ne peut la détacher de ceux qu’elle aime. Aidant donc Céleste à se relever, elle craint d’entendre de nouveaux mots d’adieux mais… « Nous pouvons y aller, nous avons les réponses. » Un profond soulagement envahit son coeur, ainsi que son corps en entier, lui faisant fermer les yeux durant quelques secondes en soupirant de bonheur.

Elles rentrent. Toutes.

Un doux sourire perdurant sur ses lèvres, elle glisse une main dans celle de Raven et la deuxième dans celle de Kali, les serrant délicatement en hochant son menton de haut en bas, bien trop émotive encore pour parler mais… Elles savent. Ils ont réussi. Ensemble. « Rentrons chez nous. » Dit-elle d’une voix chevrotante mais néanmoins heureuse, comme en témoigne le large sourire qui reste sur ses lèvres quand elle s’éloigne, suivant les Cuckoos sans quitter la main de Raven, ni celle de Kali si celle-ci accepte. Elle n’abandonnera jamais ceux qu’elle aime. Jamais. Ni ici, ni ailleurs.

Comme elles sont descendues, elles remontent : Jean déploie sa télékinésie pour les faire remonter dans le jet, prenant tout particulièrement soin de déposer Raven avec beaucoup de délicatesse, avant de rentrer dans le jet la dernière. Ses yeux croisant alors la silhouette de son père, elle lui adresse un sourire plus franc tout en lui disant, à lui seul : (On rentre à la maison. Tous ensemble.)

L’instant est peut-être un flottement léger, ou assommant : chacun retrouve alors sa place, et Jean prend place, en silence, sur l’un des sièges situés derrière les deux pilotes. Après avoir attaché sa ceinture, elle se penche sur son siège pour jeter une oeillade aux cinq soeurs, qui auront bien besoin de temps et de bienveillance pour s’adapter à cette nouvelle vie : elles ne regardent pas en sa direction mais elle leur accorde un regard de tendresse et un sourire de douceur, à chacune d’elles. La rousse n’a pas besoin de leur dire qu’elle sera là : trois d’entre elles le savent déjà, et les deux autres ne tarderont pas à le découvrir.

Elle se replace alors correctement sur son siège, et l’oeuf, puis la vision si doucereuse et symbolique, lui font fermer les yeux au moment où le jet s’éloigne de cet enfer. C’est fini. Elles sont là. Avec elle.



THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? - Page 5 EmptySam 3 Juin - 12:26

Qu'est ce qu'un coucou ?

Il fallait bien avouer que je ne comprenais pas tout ce qui était entrain de se passer. J’essayais déjà en moi-même de ne pas paniquer lorsque j’avais vu toutes les sœurs dans les tubes ouvrir les yeux. Je repensais à ce que Charles m’avait dit. Mais tout de même je n’étais pas tranquille. Tous mes sens étaient à l’affut. Et en toute discrétion, je sortais une espèce de petit pistolet à l’eau miniature, que je glissais dans le creux de ma main. Depuis le début il était dans mon sac à dos avec plusieurs autres petits gadgets que m’avais confié Charles. J’étais prête à dégainer si jamais la situation venait à générer. Je n’étais pas télépathe, je ne savais pas ce qui se tramait dans les esprits de tout le monde.

Je vois la scène qui se déroule devant moi et je frémis lorsque Sophie pose un genou à terre et que Sublime la touche. Sont-elles insensibles aux pouvoirs de la créature qui dort en lui ? Peut-être … En tout cas, je suis en posture défensive, mais …. Il se révèle que cela demeure …. Inutile. Tout s’enchaine vite, et je ne comprends pas tout.

Main dans la main avec Jean, trio de rousses ou presque, Kali de l’autre côté, nous avançons vers la lumière.

Mais la finalité est là. Nous sortons du World, avec deux membres de plus que lorsque nous étions arrivés. Nous abandonnons ce complexe, dans lequel réside encore bien des mystères à élucider, mais nous n’étions pas là pour cela. Après tout nous n’étions là que pour faire un coucou puis repartir avec deux précieux petits paquets en plus ? Ou bien étions nous là pour affronter ce gros oiseau parasite pondant ces œufs dans le nid des autres ? Cette définition correspondait mieux à Sublime. A vrai dire elle lui correspondait totalement. J’avais toujours en travers de la gorge ce qu’il avait fait à Emma. Je ne supportais pas qu’ils puissent avoir profané le corps de mon amie de la sorte. Son patrimoine génétique lui appartenait. Et combien avait-il fait de tests et d’essai différents avant de créer le club des 5 ? Combien de ses créatures ratées vivaient encore ou étaient en sommeil dans des tubes au World avant de pouvoir être opérationnelle ou de pouvoir servir un jour ? De quel mutant avait-il le patrimoine génétique pour pouvoir le modifier à loisir ? Je l’ignorai, mais cette réponse me fit froid dans le dos et sous ma combinaison je sentais les poils de mes avant brasse dresser. J’en frissonnais presque.  

Posée avec une délicatesse sans nom dans laquelle je reconnais bien Jean, c’est avec toutes ces questions que je m’installe au poste de pilotage non sans avoir été vers Charles pour lui déposer un tendre baiser sur le front, accompagné d’un merci télépathique. Une fois assise je retourne mon siège pour observer tout le monde au sein du jet, Kali, Jean, Charles, les cinq sœurs. Je demeure silencieuse, mon esprit encore envahi de questions mais je reste muette, me retourne, et nous volons au-dessus de ce nid de coucou direction l’Institut, mon poing se refermant sur l'illusion de la table.

lumos maxima


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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."


Dernière édition par Raven Darkhölme le Mar 6 Juin - 22:19, édité 1 fois
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Kali Herrera
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? - Page 5 EmptyLun 5 Juin - 2:39



Qu'est-ce qu'un Coucou ?
ft. Stepford Cuckoos & Raven & Jean & Charles




Si entendre la voix de Jean corroborer ses pensées avait été un soulagement, le message de Charles quant à lui la plaça encore un peu plus sur ses gardes. Ce n'était pas simplement un changement dans leurs personnalités - selon lui, elles étaient contrôlées.

Le pouvoir de Jean se manifesta. Si elle avait été en meilleur état, la jeune mutante aurait su apprécier la toute puissance émanant d'elle, la grâce qu'elle possédait. Cependant, Kali n'avait qu'une chose à l'esprit. La défendre.

La réaction au pouvoir de sa puissante amie ne tarda pas; presque immédiatement, les Cuckoos s'effondrèrent et se tordirent de douleur, tandis que les éprouvettes dans leurs tubes ne semblaient pas en mener large non plus.

Ce fut long. Une éternité. Une infinité de temps pendant laquelle elle contempla l'idée d'arrêter Jean, pour faire cesser leur souffrance. Mais, bien que l'idée lui semblait séduisante, elle ne se doutait que trop bien des conséquences d'un tel acte. Jean souffrirait - au mieux - tandis que les cinq blondes en face d'elle resterait à tout jamais dans ce lieu. Leur souffrance était nécessaire mais si cruelle.

C'est lorsqu'elle reporta son attention sur Sublime qu'elle se rendit compte qu'il avait amorcé un mouvement en direction d'un bouton sur le mur. Kali dut faire un choix : bloquerait-elle le bouton par télékinésie ou laisserait-elle leur Père sans éthique agir ? Ce qui la décida, ce fut son regard. Il était clairement tourné vers ses filles, ignorant le groupe des X-Men. Si le but était de les arrêter, alors ce ne serait pas une conséquence immédiate de l'appui sur le bouton.

Heureusement pour elle, Kali n'eut pas à regretter son choix. Les éprouvettes furent simultanément pacifiées, offrant un arrêt à leur douleur que celles se tordant sur le sol devaient leur envier. Était-ce un sédatif ? Ce n'était pas important pour l'instant. Elle devait se concentrer sur ce qu'il ferait ensuite.

La jeune mutante tiqua au terme "programmation" qu'elle ne comprenait pas dans son contexte, les Cuckoos n'étant pas des robots à sa connaissance. Ce qu'elle savait par contre, c'est qu'elle ne pouvait pas faire confiance à cet homme et que ce dernier s'approchait bien trop près de Sophie à son goût. Elle dut se retenir de toutes ses forces de ne pas le poignarder pour la protéger, mais comme il ne faisait que parler, Kali se contenta de l'observer, prête à lui crever la tempe si nécessaire.

La phrase de Sublime ne sut réellement taire son angoisse, puisque combinée avec ses propos précédents, elle semblait sous-entendre qu'il parlait non seulement à ladite "programmation" mais que cette dernière pourrait revenir en cas d'évènement majeur. Rien n'était vraiment fini donc.

Ce fut pour cela que lorsqu'il déclama que tout était terminé, elle n'abaissa pas sa garde. Pas question de se laisser endormir par un de ses énièmes discours. Elle étudia ses faits et gestes, jusqu'à ce qu'elle vit Sophie prendre sa forme adamantine. Tout se jouait maintenant. Si elles allaient réellement mieux, elles étaient sauvées. Sinon... elles étaient condamnées par cette forme. Un mouvement attira son regard vers le sol et tout comme Sublime, elle tendit la main vers Mindee pour lui proposer son aide.

Fort heureusement pour les deux concernées, elle n'eut pas réellement besoin de son aide pour se relever.

Le Père lâcha une autre phrase amère avant de repartir en direction de ses éprouvettes et les Cuckoos dirent qu'il était temps d'y aller.

C'était fini ? Réellement ? Elle n'allait pas les perdre ?

Kali vacilla sur place, sa tête tournant comme si elle était sur un manège infernal. Brusquement délivrée de cette angoisse, elle se sentait vidée, un sentiment aux répercussions physiques - ces dernières largement amplifiées par le peu de soin qu'elle avait accordé à sa santé récemment. C'est pour cela qu'elle n'hésita pas à prendre la main de Jean, s'accrochant même à son bras avec l'autre, se laissant guider sur le chemin retour. D'un pas machinal, tentant de simplement mettre un pied devant l'autre, Kali suivit tout ce petit monde jusqu'à la sortie.

Ce n'est d'ailleurs que lorsqu'elles arrivèrent au soleil qu'elle se rendit compte que des tâches noires commençaient à apparaitre sur les bords de sa vision. Elle n'allait pas faire long feu. Avec le peu de force qu'il lui restait, elle raffermit sa prise sur le bras de Jean et se laissa porter par sa télékinésie. Arrivée dans le jet, elle observa un temps les Cuckoos s'installer mais emboita presque immédiatement le pas de sa meilleure amie.

Lorsque celle-ci se plaça sur son siège, Kali s'assit perpendiculairement sur ses genoux sans un mot, passant ses bras autour d'elle et sa tête contre son cou. Elle vit le maillot dans sa main gauche et la referma, comme pour conserver ce souvenir auprès d'elle. C'est au son de la voix des Cuckoos célébrant leur victoire et aux caresses dans son dos de Jean qu'elle s'endormit.

Temporairement paisible.




RP terminé pour Kali, ce fut génial <3


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I need relief, a failure's coming on
Just breathe in deep, it's taking far too long
I need relief, this weakness carries on
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MessageSujet: Re: [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? [Terminé] [Mission] Qu'est-ce qu'un coucou ? - Page 5 EmptyMar 6 Juin - 23:46



Qu'est-ce qu'un coucou ?


Les sœurs Cuckoos, Jean, Raven, Kali et Charles


Charles détestait user de contrôle mental sur autrui. Il prônait depuis toujours le libre-arbitre, allant jusqu'à s'empêcher d'intervenir dans des situations à haut risque s'il estimait que l'épreuve permettrait aux autres de faire leurs propres choix. Mais lorsque ses proches étaient en danger, il lui fallait bien agir. Quitte à fermer les yeux sur ses propres principes. Il savait qu'il pouvait n'y avoir qu'un pas de trop à faire pour franchir la limite et sombrer dans l'abîme. Mais parfois ce pas devait être fait, pour le bien des autres.

Il était néanmoins extrêmement difficile, lorsque l'on voyait, entendait, percevait la souffrance des Cuckoos, de continuer à penser que l'on agissait ainsi "pour leur bien". Charles songea à cesser le contrôle, mais elles auraient alors souffert pour rien. Il songea à prendre une partie de leur souffrance pour endurer leurs maux à leur place, mais cela aurait rendu tout le processus inefficace. A contrecœur, il maintint donc le contrôle. Dans le X-jet, le télépathe concentré versa quelques larmes que personne ne pourrait voir.

Le mal nécessaire. Une notion qu'il n'avait jamais aimée, mais qui était pourtant cruellement vraie. Une pensée, ou plutôt trois pensées, rassurèrent fortement Charles : Phoebe, Mindee et Céleste savaient, contrairement à toutes leurs sœurs, qu'il leur fallait endurer cela pour se libérer. Alors elles endurèrent. Jusqu'à ce que leur Père cède.

John Sublime actionna une commande sur un panneau de contrôle, et toutes les Cuckoos en éprouvette sombrèrent de nouveau dans le sommeil. La phrase qu'il prononça alors glaça le sang de Charles et lui fit éprouver un profond dégoût pour cette créature. Sublime pouvait donc contrôler leurs corps même s'ils n'étaient plus vivants. Quelle horreur. Mais qui le contrôlait, lui ? Charles chassa cette question de son esprit. Ce n'était pas l'important, pour l'heure. Elles n'étaient plus que cinq, mais elles étaient toujours sous contrôle. Charles et Jean devaient donc continuer le leur, encore un peu…

Sublime mit un genou à terre devant Sophie, celle qui avait longtemps occupé la place artificielle d'aînée de la fratrie. Il accepta de la laisser partir. De les laisser partir. Leur permit de le faire, sous certaines conditions certes, mais il leur offrit une part de leur liberté. C'était terminé, comme il l'annonça. Charles cessa aussitôt son contrôle, permettant enfin aux Cuckoos de se réfugier si elles le souhaitaient dans leur forme alternative qui les protégeait de toute souffrance.

Sublime résuma alors les origines du programme Arme Plus, dans une histoire croisée avec celle de Charles. Pouvoir et contrôle. Lorsque Phoebe tourna son attention vers le professeur, celui-ci acquiesça et lui adressa un regard désolé. Il aurait voulu ne pas avoir à les faire souffrir. La "victoire" énoncée par Sublime avait un goût amer. Les cinq sœurs, désormais adamantines, firent leurs adieux silencieux à leur Père avant de reprendre leurs badges et de revenir vers leurs trois accompagnatrices.

Bientôt, elles seraient toutes de retour dans le jet, et Charles pourrait saluer comme il se doit Sophie et Esmée avant de les laisser se réfugier dans la soute. Mais avant qu'elles ne le rejoignent, Charles prit soin d'utiliser sa télépathie pour accomplir une dernière chose. Dans le sous-sol du complexe, un des gardes de Sublime s'approcha de lui et l'interrompit dans sa contemplation des cuves. Il se plaça à ses côtés et lui adressa ces mots :


« Monsieur Sublime, ou qui que vous soyez… C'est Charles Xavier qui vous parle. Je veille sur vos filles depuis quelques mois et je continuerai de veiller sur elles tant qu'elles en ressentiront le besoin. Merci de me permettre de le faire.
Je tiens néanmoins à ce que vous sachiez une chose : si je m'aperçois que votre programme peut les mettre en danger, ou mettre en danger le monde d'une quelconque façon, soyez assuré que je ferai le nécessaire pour que ce complexe soit réduit en cendres. J'userai de tous les moyens légaux qui seront en mon pouvoir, et vous savez déjà combien mon pouvoir est grand.
»

Sur ces dernières paroles, le garde quitta la salle, remonta les escaliers, puis repris sa conscience propre. Dans le X-Jet, huit jeunes femmes s'installaient. Charles sourit à Jean et acquiesça à sa parole silencieuse. Il remercia à son tour sa sœur et lui caressa brièvement le dos lorsqu'elle l'embrassa sur le front, soulagé qu'elle n'ait pas eu à se servir des accessoires qu'il lui avait confié. Il observa, un tendre sourire aux lèvres, Kali se blottir dans les bras de Jean. Puis il regarda les cinq sœurs et accueillit la vision qu'elles lui offraient, comme un remerciement, et qui l'apaisa quelque peu.

« Together... »

Il ne murmura que le premier mot du titre du morceau, avant de s'endormir au doux son du piano.

Codage par Never Utopia


Fin de la mission



Signature par Malice
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