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 [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light

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Disparu
Gabriela Álvarez
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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptySam 18 Déc - 17:39


Whoever you are,
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01/07/2024
Appartement de Gabriela Alvarez


Peut-être que certaines n'auraient pas osé entrer, dans une salle de bain où une personne se lave mais entre le temps passé à l’intérieur et les sanglots … Je ne peux me résoudre à le laisser ainsi.
Lorsque je me suis approché, avant qu’il ne remarque ma présence, j’ai vu les larmes, j’ai vu les sanglots et c’est assez vite que je me signale, par le fait de couper l’eau et également le couvrir. Je n’ai pas envie qu’il se sente vulnérable face à moi, plus qu’il ne l’ai déjà.
Lorsque je suis penchée à ses têtes, il relève la tête, il m’a vu, et j’ai l’impression qu’aussitôt, il se … bloque ? Peut être qu’il se protège, qu’il refuse qu’on le voit ainsi.
Alors, en même temps que je l'entoure de la serviette, je l’entoure de mes bras. Mon t-shirt se gorge d’eau avant que mes cheveux ne m’importe, cela n’a rien d’important. Ma main se pose sur ses cheveux, et je le resserre contre moi lorsque je sens qu’il semble presque craqué de chagrin, sa bouche se déformant. Mais s’il tente de le cacher, ses yeux sont rouges, encore emplis de larmes et il ne peut pas me tromper, plus maintenant je dirais. Il tourne la tête vers moi et nos regards se croisent. J’aimerais pouvoir effacer ce voile de tristesse qui le couvre. Mais je me doute que cela prendra du temps, beaucoup de temps ….

"Merci Gabriela. Sincèrement.”

-De nada Helmut, je lui réponds, toujours avec douceur.

Je sens sa main se poser sur mon bras et je le laisse faire, posant pour ma part ma tête sur la sienne, comme il l’a fait plus tôt. Je lui laisse le temps, ne bougeant pas pour qu’il puisse se calmer à son rythme.. qui est plus rapide que le mien de ce que je notes lorsqu’il reprends la parole.

- Ça va mieux. Merci beaucoup…

Je me redresse un peu pour lui laisser de l’air, le laisser reprendre contenance. J’ai envie de lui répondre à nouveau mais cela n’a pas l’air nécessaire, ce serait même de trop.

-Peux tu me laisser quelques bandes ? Je referais les bandages moi même, celles ci sont fichues.

Je lui souris et doucement lui dis :

-Vérifiez si les compresses sont mouillées à travers les bandages, et si cela est sec, vous n’aurez qu’à mettre ceci

Je lui sors de larges pansements prévues pour les plaies larges puis après lui avoir montré comment faire et sorti une autre serviette, je sors de là en prenant une pour moi aussi. Màma-Rosa relève un sourcil en me voyant sortir à moitié trempée :

-Il va bien, je lui dis simplement.

Je vais jusqu’à ma chambre et me change rapidement, passant juste quelque chose de temporaire. J’irai à la douche juste après car d’ici … une heure maximum, je dois être partie pour le rejoindre. Màma-Rosa le sait, c’est déjà presque étonnant que je sois restée aussi longtemps. Je ne l’aurais pas fait à vrai dire si cet homme n’avait pas … débarqué de nulle part dans ma vie.
Si Helmut n’avait pas été là, je serais déjà à l’heure actuelle au chevet d’Ezekiel.
Je repousse mes cheveux en arrière que j’essuye une dernière fois et les rejoins.
Pour trouver Màma-Rosa en train d’aider Helmut à mettre son bras dans la manches de la chemise.

-Enfin jeune homme, vous pouvez demander de l’aide ! Vous allez attraper froid en vous baladant ainsi. Et ce n’est clairement pas gentleman comme tenue …

La scène m’amuse mais je ne dis rien, retenant un petit sourire un poil moqueur avant de m’approcher juste après pour remettre son bandage et son attelle à la main. Ce sera plus agréable ainsi.
Je l’accompagne d’un bras jusqu’au canapé où je le laisse s'installer, permet à Màma-Rosa de se poser dans l’un des fauteuils et pour ma part, je me laisse tomber par terre, jambes croisées face à la table basse qui déborde de nourriture.

-Vous êtes bien gentille d'avoir préparé tout cela, merci beaucoup Mama.


-Je vous en prie, cela me fait plaisir de cuisiner ainsi, cela fait bien longtemps que je n’ai plus préparé de repas comme cela…  ¡¡ Bon Appétit !! lance-t-elle avec un fort accent et entrain.

J’ai un sourire pour mon amie, et observe tout ce qu’elle a préparé avec amour. Et même si cela a l’air …. délicieux, tout cela … ne m’attire pas tant. Je repousse encore une fois mes cheveux en arrière et me sers pour commencer une tasse de café au lait. Probablement une abomination pour certains mais là, pur, cela me rendrait probablement malade.
Je les regarde, buvant lentement. Je n’ai vraiment pas faim, mon ventre est même encore un peu noué. Je n’ai pas tant mangé depuis que je l’ai retrouvé.

-Pequeña ?

Je relève la tête vers mon amie, me rendant compte que j’ai eu comme un moment d’absence, le nez dans mon café

-Oui ?

-Tu ne compte pas partir le voir sans avoir mangé j’espère ?

-Hein ? Nan enfin … j’ai pas très faim Màma-Rosa, et je suis déjà en retard sur ce que j’avais prévu

-Mange au moins un peu sinon tu n’arriveras même pas à son chevet sans tomber dans les pommes, tu es aussi pâle qu’une Llorona …

Elle me tend un petit pain avec de l'œil et du bacon dedans en ajoutant “ ¡ Cómete !”et après un regard je finis par le saisir et mordre dedans. Je me force clairement mais si je ne le prends pas, elle ne me laissera pas partir, je le sais. Je le mange, bouchée par bouchée jusqu’à finir le petit sandwich.

-Je vais me préparer. Helmut ne forcez pas trop non plus, vous devez reprendre des forces mais pas fatiguer votre corps. Et il faudra que vous vous reposiez cet après-midi, vous en avez besoin, réellement.

Je me redresse, observant mon amie :

–Je le veillerai, va te préparer Pequeña.


Je lui souris et en accorde un aussi à Helmut avant de prendre mes affaires et de sauter dans la salle de bain … très propre. Il a pris le temps de nettoyer .. Tonto, il a dû se faire mal ainsi, j’en suis sûre. Je me prépare et me lave rapidement. J’ai quand même une tête de déterrée, clairement. Mais il faut que j’y aille, je ne peux pas le laisser seul à l'hôpital, je ne peux pas. Mon White Knight a besoin de moi, et j’ai besoin d’être à ses côtés. Il le faut, pour que je ne perde pas espoir.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptySam 18 Déc - 23:45

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Qui aurait cru que, quelques jours à peine après mon évasion, je me retrouve ici ?
D'un autre côté, je ne vais pas me plaindre... .

A peine sorti de la salle de bain, les yeux encore rougis par les larmes, une Mama Rosa me fait face. Tout en me reprochant que je risque de prendre froid, elle m'aide à enfiler mon bras blessé dans la manche de la chemise. Je la remercie et, une seule main, referme les boutons du vêtement. J'ai déjà l'air plus présentable. Gabriela sourit, rassurée de voir que je vais suffisamment bien pour tenir debout. J'ai réussi à remettre des bandages corrects, grâce à ce qu'elle m'a donné. Je me sens même beaucoup mieux, grâce à ces pansements bien spécifiques. La jeune femme me conduit jusqu'au canapé, en ne faisant rien de plus que tenir mon bras, pour prévenir une éventuelle faiblesse. Je lui en suis reconnaissant. Mon objectif maintenant, même si je ne le dirais jamais, est d'aller bien le plus rapidement possible. D'ici demain, j'espère être capable de marcher, voire de courir, pour tenir quelques heures si jamais je dois fuir Hydra. Je ne m'allonge pas, et reste en position assise. J'aide tant bien que mal la vieille dame à disposer les plats sur la table basse. C'était impressionnant. Oeuf, saucisses, lentilles, café, pain et tant d'autres plats s'entassaient sur la petite table. La Mama s'était surpassée.

Je la remercie donc et elle me réponds que ça lui fait plaisir, tout en nous souhaitant un bon appétit. Grâce à Dieu, je suis gaucher, et c'est ma main droite qui est blessée. Je parviens à me servir de l'œuf, une saucisse et un toast. Mama me demande si je souhaite du thé ou du café. Je lui réponds, avec un sourire : Café s'il vous plaît. Une fois servi, j'attends que les deux femmes commencent avant d'en faire de même. Bon sang, cela fait du bien. Je suis affamé, car je n'ai rien dans le ventre depuis la veille midi. Mais je suis également en mauvais état, donc je préfère prendre des petites doses, et manger lentement. La saucisse fond dans la bouche, l'œuf est moelleux à souhait, le café est comme je l'aime. Avec un sourire, je dis : Cela fait huit ans que je n'ai pas aussi bien mangé.   Je réfléchis quelques secondes avant de reprendre Oui c'est depuis ....   je me rends compte au dernier moment de ce que je m'apprête à dire et finit sur :Ma dernière venue aux Etats Unis. J'ai failli parler de la prison et du fait que j'ai passé 8 ans à me nourrir de plats de cantine mal réchauffé. Huit ans de plats en sauce industriel et dénué d'amour... Si ces femmes savent que j'ai fait de la prison, je suis bon pour la porte.

Rapidement, je suis repus, je n'ai pourtant pas beaucoup mangé. La tasse entre les mains, j'appuie mon dos contre le dossier avec un soupir satisfait. Je regarde Gabriela boire son café au lait et lui dis :Je suis navré de t'avoir épuisée au point que tu renonces au café sans lait. J'essaye d'installer une ambiance légère, car après tous ces événements, le stress ou la tristesse serait malvenu. Le regard soupçonneux de Mama Rosa me dissuade cependant de tout commentaire supplémentaires. La vieille femme ordonna à la jeune fille de manger, et, quand cela fut fait, elle parti prendre une douche. J'attends d'entendre l'eau couler et de voir la vieille dame me tourner le dos avant de me lever. Je me dirige en boitant vers l'une des fenêtres et observe l'extérieur, la rue tout particulièrement, et tout en restant dissimulé derrière le rideau. Je ne vois rien d'anormal. Une femme promène son chien, un homme d'affaire essaye de remettre la chaîne sur son vélo, un adolescent passe en skate, les écouteurs vissés dans les oreilles. Aucune trace d'hommes armés. Je lâche un discret soupir, avant de croiser le regard de Mama Rosa. Son air réprobateur me fait baisser les yeux et esquisser un sourire désolé. Je lui dis alors, comme pour m'excuser : Juste une envie de voir le soleil... Je retourne m'asseoir. Et c'est ce que je fais, sans un mot. Gabriela m'avait demandé de me reposer et c'est ce que je vais faire. Plus vite je serais guéri, plus vite je serais reparti.

La jeune fille ne tarda pas à quitter l'appartement. Je soupçonne fortement que cet Ezekiel y est pour quelque chose. Je ne suis pas jaloux, loin de la. Gabriela n'est à mes yeux que la fille qui m'a sauvé la vie, une inconnue encore, rien de plus. Je laisse échapper un bâillement et commence presque à somnoler quand un bruit fort me fait sursauter. Un coup de feu ! J'ai entendu un coup de feu ! Je me redresse et me relève, ignorant la douleur et boîte jusqu'à la fenêtre. Ah, ce n'est qu'un pot d'échappement... Bon sang, je ne vais pas pouvoir me détendre en sachant qu'Hydra me recherche activement... J'espère qu'ils ne suivent pas Gabriela, sinon je l'aurais mise en danger, et je ne pourrais jamais me le pardonner.





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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyMar 21 Déc - 1:30


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01/07/2024
Appartement de Gabriela Alvarez

Màma-Rosa a des enfants. Des enfants qui sont devenus adultes et qu’hélas elle voit très peu. Peut être pour cela qu’elle est aussi maternelle avec la jeune femme qui vit la porte d’à côté et avec Zemo au point de le rhabiller comme un petit garçon.
Le spectacle me fait rire mais je ne le taquine pas plus, il est assez embêté comme ça.
Une fois que nous sommes tous installés, je prends du café mais je suis ailleurs, les yeux dans les vagues, le nez dans ma tasse…

Màma-Rosa, elle, commence a préparer des petits assortiments et aide Zemo à se servir :

“Cela fait huit ans que je n'ai pas aussi bien mangé.  


La petite vieille tourne la tête légèrement sur le côté, étonnée visiblement de cet aveu avant qu’il ne poursuive :

“Oui c'est depuis ....   Ma dernière venue aux Etats Unis. “


Màma-Rosa manque de s’étouffer avec son thé et relève des yeux un peu courroucé vers l’homme blessé :

-Attention mi Hijo, ne comparez pas ma cuisine à la nourriture américaine, sinon je vous fais uniquement des mac and cheese en sachet jusqu’à nouvel ordre. Là, vous avez un mélange de plusieurs cultures, espanique, mexicaine et …

Mais malgré son léger éclat de voix, je n’ai pas bougé, et Màma-Rosa se tourne vers moi, m’appelant, me ramenant à la réalité. Je me rends compte de mon absence … Fatigue ? Je ne sais pas, je ne relève les yeux que lorsque j’entends Màma-Rosà
Je tourne les yeux vers elle, puis Zemo, il semble pour l’instant plutôt bien. Je reprends une légère gorgé de café avant de l’entendre dire :

“Je suis navré de t'avoir épuisée au point que tu renonces au café sans lait.”

Màma-Rosa lui jette un regard presque noir à Zemo et j’ai un petit rire que j’étouffe dans ma tasse :

-Croyez-moi, vous n’êtes pas seul coupable Helmut…

Le regard de Màma-Rosa se dare sur moi et cela m’arrache un autre petit éclat de rire. Un peu de douceur, voilà qui est doux à mon cœur …
Si on me force à manger, je saute bien vite dans la douche pour me préparer. Màma-Rosa voit de son côté le petit manège et Helmut et réponds juste à sa justification :

-Oui, vous feriez mieux jeune homme car une fois Pequeña partie, je ne pourrais pas vous rafistoler si vous vous faites mal, alors au repos et au trot !

Moi je termine ma douche et sors pour voir à nouveau Zemo dans le canapé. Si je lui ai dis de se reposer, j’ajoute à mes consignes quelques recommandations et lui laisse également plusieurs médicaments avec des indications précises : un anti-douleur, un plus costaud si les douleurs persistent et un petit cocktail pour éviter fièvre et infection.
Je vais ensuite finir de me préparer et c’est habillé très simplement, d’un jean, un tshirt blanc que je sors de ma chambre. Je prends d’une main ma veste en cuir, de l’autre je passe en bandouilière mon sac avant d’attraper mon casque de moto.

-Très bien, j’y vais, j’ai mon téléphone, et si besoin, vous n’hésitez pas …


-Allez chica ! Je peux gérer ce grand dadet…


-Oui oui … ah et ne prévois rien pour ce soir, je passerais chercher le repas j’ai une idée.


Je lui fais un clin d'œil et après un signe à Helmut, je pars.
Dans la rue, je vais chercher ma moto sur laquelle je monte sans plus attendre. Je la démarre, traverse la route jusqu’au trottoir d’en face, pour juste prendre un journal pour mon collègue à l’hopital. Un bruit me fait sursauter, le pot d’échappement d’un autre véhicule. Si j’ai ma main sur le cœur, je tourne les yeux et à la fenêtre de mon appartement, je vois la silhouette de Zemo à la fenêtre. Si j’ai un léger soupir à l’idée qu’il ne va sûrement pas se reposer autant qu’il ne le faudrait, j’ai malgré tout un immense sourire sur le visage et je relève la main pour lui faire signe. Je dois être peut-être avoir l’air étrange voir stupide dans la rue mais tant pis, cela me fait vraiment plaisir. Le commerçant me tend le journal, je le mets dans mon sac après avoir payé, baisse ma visière et la moto démarre à tout vitesse, s’élançant sur la route.




Mais si moi je souriais face à lui, dans l’appartement, juste après mon départ, Màma-Rosa a débarrasé la table en interdisant à leur invité de bouger et lorsqu’elle passe la tête par la porte de la cuisine pour voir Zemo à nouveau debout et avec une expression de douleur sur le visage, c’est la voix fâchée qu’elle lance :

-Dites-moi que je rêve ! On vous demande de vous reposer et vous vous amusez à crapahuter partout. Elle se tue à la tâche pour vous sauver et vous allez aggraver vos blessures à jouer le chevreuil. Alors venez vous asseoir et reposez-vous s’il vous plaît, jeune homme !

Elle semble courroucé, agacée. Elle attends qu’il s’exécute pour apporter un verre d’eau et s'assoit à ses côtés pour lui tendre :

-Vous n’imaginez pas ce qu’elle ferait pour vous, ce qu’elle fait pour son ami. Elle n’a pas pris une nuit de sommeil depuis qu’elle l’a retrouvé dans la rue, battu à mort, aux portes de la mort. Elle n’a rien pu faire et s’en veut terriblement. Si elle avait pensé à brancher son téléphone, c’est à l’aurore qu’elle l’aurait rejoint pour être à ses côtés. Elle passe chaque moment de libre à ses côtés, et déjà qu’elle ne dort pas souvent avec son métier et ses services supplémentaires. Alors si vous avez du respect pour elle ou ce qu’elle a fait pour elle, je vous interdis de rouvrir vos blessures, est-ce compris ?

Elle a parlé non pas pour gronder un enfant. Elle lui parle certes avec force et autorité mais dans le but qu’il ouvre les yeux.

-Vous ne l’avez pas vue hier mais que ce soit pendant votre première crise ou la deuxième, elle a tout donné, aurait tout tenté, tout pour réussir à vous garder en vie. Elle avait beau revenir d’une garde et d’un moment au côté de son ami qu’elle a veillé encore, elle n’a pas lâché un seul instant. Pour elle, vous êtes … surement bien plus que vous n’imaginez, elle qui n’a plus confiance en elle depuis que ce pauvre jeune garçon est entre la vie et la mort …

Màma-Rosa prends pour sa part sa tasse de thé et en boit une gorgée avant de conclure d’un voix assez sombre :

-Elle en perd sa foi par instant, refusant d’imaginer qu’on puisse lui prendre quelqu’un qu’elle aime ainsi, si brutalement. Elle a même donné sa croix à ce jeune homme, celle qu’elle a depuis l’enfance pour qu’il ne soit jamais seul. S’il partait … elle ne se le pardonnerait jamais.

La petite grand-mère paraît d’un coup avoir l’air bien plus âgé, comme si le poid des années l’accable. Elle ne dit pendant quelques instants, avant de reprendre d’un coup du poil de la bête et lancer :

-Donc je vous interdis de vous blesser plus encore, pour vous et pour elle, donc repos et si je dois vous veiller comme une sentinelle, je le ferais jeune homme. Vous m’avez bien comprise ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyMer 22 Déc - 16:11

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Gabriela Álvarez

Maintenant, je sais qu'il y a quelque chose de mille fois plus dangereux qu'un tigre ou un grizzly
Il s'agit de la grand mère hispanique .

Déjà qu'elle n'a pas apprécié ma remarque sur le repas. Je cherchais pourtant à lui faire un compliment, mais elle m'a regardé avec mépris et m'a dit que tout ce qui était sur la table n'avait rien d'américain. Elle me parla du mélange de culture et du fait que, si je continuais comme ça, elle ne me ferait plus que de la nourriture de fast food. Bon sang, pas ça ! S'il y a bien une chose que je déteste, ce sont les hamburgers débordant de graisses qui sont les spécialités de ce pays de fous ! Je baisse les yeux et bredouille des excuses avant de retourner à mon repas, que je termine en silence. Le seul moment où je me permets de parler est pour m'adresse à Gabriela, qui dort visiblement debout. J'eus droit une nouvelle fois à un regard noir de Mama Rosa, et baisse les yeux. Bon sang, cette femme donnerait des cauchemars à plus d'un criminel, dont celui qui se trouvait attablé avec elle en ce moment. Ils devraient l'emmener dans les cellules des plus récalcitrants, ils seraient surement plus docile après sa visite ! Gabriela m'assura que ce n'était pas entièrement de ma faute si elle était fatiguée, et cela ne me rassura pas plus que ça. Est cet Ezekiel qui lui cause tant de soucis au point de l'empêcher de dormir ? Bien sur que oui, sinon elle n'aurait pas prononcé son nom dans ses cauchemars.

Gabriela s'en alla, et je commence à me détendre sur le canapé quand un bruit me fit me lever en sursaut. Tel un suricate, je me tiens debout devant la fenêtre, essayant de comprendre d'où vient ce coup de feu qui, en vérité, n'était que le bruit d'un pot d'échappement abîmé. Je lâche un soupir de soulagement et sourit en croisant le regard de Gabriela qui, depuis la rue, m'adresse un salut. Je le lui rends et m'apprête à retourner m'asseoir quand la furie hispanique entra dans le salon. Bon sang, il y a bien longtemps qu'on ne m'avait pas passé un tel savon. Le Shield, à côté d'elle, est rempli d'enfants de chœur. Je baisse les yeux à nouveau et me dépêche de lui obéir. Je retourne sur le canapé et m'allonge sans protester, tandis qu'elle m'explique que Gabriela avait tout donné pour me sauver la vie, et que je ferais mieux d'éviter de gâcher son travail.

Elle me parla ensuite de ce jeune homme, entre la vie et la mort, que Gabriela veillait en ce moment même. Elle m'avoua qu'elle lui avait donné sa croix, et qu'elle ne se le pardonnerait jamais s'il mourrait. Tandis que la vieille dame parle, je la regarde, me disant qu'elle paraissait avoir bien vieilli en l'espace de quelques minutes. Je lui demande alors, d'une voix douce : S'agit-il d'Ezekiel ? Gabriela a prononcé son nom pendant son sommeil. Je veux savoir qui est cet homme, et ce qu'il représente aux yeux de Gabriela. Je ne suis pas jaloux, loin de là, car je ne suis qu'un étranger aux yeux de Gabriela. Mais je veux savoir pourquoi elle se met dans de tels états pour lui. Est ce un petit ami, un frère ou... Autre chose ? J'avoue ne pas tout comprendre, mais je ne vais pas trop me creuser la tête non plus. Les médicaments commencent à faire effet et la fatigue de la veille me rattrape lentement.

La vielle dame m'ordonna de ne pas rouvrir mes blessures et, d'une voix désolée, je lui réponds : Oui Mama Rosa, pardonnez moi.. Sur une note plus légère, je lui dis également : Il y a bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé jeune homme. Je dois avouer que cela ne me déplait pas. Le dernier à l'avoir fait était mon majordome, bien avant que... Je baisse un moment les yeux et les relève pour regarder Mama Rosa dans les yeux, je lui demande : Mama, vous êtes une personne de confiance, je vous dois la vie, accepterez vous d'entendre la confession d'un homme qui... Qui n'est pas ce que vous croyez ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyDim 26 Déc - 3:32


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01/07/2024
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Intervention Màma-Rosa

Màma-Rosa est de cet âge où, non pas qu’elle n’a plus peur de rien, mais que de nombreuses choses ont bien moins d’importance. Alors lorsqu’elle voit Zemo debout devant la fenêtre, elle explose à demi, houspillant le baron sans plus de cérémonie.
Elle attendit qu’il revienne à sa place pour s’asseoir à côté de lui, le verre d’eau dans les mains …
Et elle ne s’arrête pas, continuant. Peut être qu’il prends pour tous ceux qu’elle voit presque abuser de la gentillesse de sa petit Pequeña. La vieille femme a vu sa petite protégée faner presque, et la voit encore dépérir actuellement. Elle connait la situation, sait que cela est dur à vivre pour elle mais elle craint le pire. Elle craint que Gabriela finisse par être trop faible et n’ai un accident ou se blesse d’une manière ou d’une autre ….
Au moins aujourd’hui, elle ne va qu’à son chevet. Pas de service à l’hopital, pas de garde à la caserne. Au moins elle se reposera un peu aux côtés de son ami …

“S'agit-il d'Ezekiel ? Gabriela a prononcé son nom pendant son sommeil.”

Màma-Rosa hoche la tête gravement.

-Cela fait plusieurs jours qu'elle dort mal, qu'elle rêve de lui, et du fait qu'il tombe dans les ténèbres sans qu'elle puisse l'atteindre. C'est ... un ami à l’allure étrange de ce que je peux en dire, de la seule fois ou je l’ai entrevu. Il est … Je n’ai pas pu lui parler mais il compte beaucoup aux yeux de Pequeña.

Elle tourne la tête vers un bouquet composé d’environ une dizaine de magnifiques roses bariolées qui sèchent la tête en bas, accrochée le long de la deuxième fenêtre.

-Il les lui a offert, une à chaque fois qu’il vient la voir.


Màma-Rosa a un regard un peu triste en observant les fleurs, comme si une pensée tournait dans son esprit mais elle la chasse visiblement vite, reprenant en interdisant notamment à Zemo de se blesser à nouveau. Elle a bien vu son expression changé, tout grand dadet qu’il soit. Est-ce qu’elle aurait agi différemment si elle avait su qui était l’homme face à elle .. peut être, elle aurait probablement assommé d’abord.

“Oui Mama Rosa, pardonnez moi.. Il y a bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé jeune homme. Je dois avouer que cela ne me déplait pas. Le dernier à l'avoir fait était mon majordome, bien avant que…”

Si elle hoche la tête à ses excuses et retrouve un petit sourire à ses mots, elle penche la tête sur le côté lorsqu’il s’interrompt en attendant de savoir ce qu’il voulait dire.

“Mama, vous êtes une personne de confiance, je vous dois la vie, accepterez vous d'entendre la confession d'un homme qui... Qui n'est pas ce que vous croyez ?”

Elle semble un peu méfiante, restant face à lui jusqu’à avoir un léger sourire sur son visage, compréhensif, presque maternelle avant de répondre :

-Jeune homme, si vous voulez vous confier à moi, je vous écouterai. Cependant, je me doute, vu vos blessures et les marques sur vos poignets, que vous n’avez pas juste été au mauvais endroit au mauvais moment ou alors je plains votre karma. Cependant sachez juste que s’il ne faut pas oublier son passé, vous n’êtes pas condamné à le revivre sans cesse. On ne peut certes pas changer le passé mais il n'est jamais trop tard pour devenir quelqu’un … qui serait celui qu’on croit.

Si la tournure est maladroite, elle lui accorde un sourire alors que Luna en profite pour venir se lover contre Zemo, se faisant presque de force une place dans le creux de son bras, là où durant la nuit se trouvait la tête de Gabriela. Sans gêne, elle s’installe prête visiblement à une petite sieste.

-Je vous avais bien dit qu’elle serait plus câline quand vous iriez mieux… dit Màma-Rosa avec douceur.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyLun 27 Déc - 3:23

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J'ai beau être plus grand que cette femme,
Je sais qu'elle me mettra plus bas que terre si j'ose toucher à un cheveu de ceux qu'elle aime. .

Mama Rosa se rassit à mes côtés, et, tout en tenant son verre d'eau, m'expliqua ce qu'il s'était passé avec Ezekiel, et le fait qu'il compte beaucoup pour Gabriela. Elle me montra un bouquet de roses, en m'expliquant qu'il lui en apportait une à chacune de ses visites. Je laisse échapper un soupir. Pauvre Gabriela, elle n'arrête pas de s'inquiéter, avec tout ça. Comme quoi, mon épouse avait bien raison sur une chose : ce n'était pas pour rien si les femmes vivaient plus longtemps que les hommes. Elles ont tant à supporter, tant à combattre, et elles le feront toujours avec la même dévotion qu'au premier jour, qu'au premier cri. Mon épouse serrait notre fils contre elle lorsque je les ai trouvés. Jusqu'à la fin, elle l'aura protégé, jusqu'à la fin, elle aura été un exemple pour tous les hommes de ce monde. C'est pour cela que j'ai toujours éprouvé un immense respect pour les femmes... Du moins, celles qui ne m'ont pas tapé dessus. Gabriela fait à présent partie de ces femmes que j'admire profondément, car tout ce qu'elle fait est complètement désintéressé et qu'elle le fait avec une ardeur digne des plus grands guerriers que la Terre a porté.

Je ne dis rien, et écoute les remarques et les remontrances de Mama Rosa avec la tête baissée, comme un petit garçon que l'on gronde après une bêtise. Je m'excuse et, après quelques secondes à réfléchir, lui demande si elle accepte d'entendre ma confession. Je ne suis malheureusement pas en état d'aller voir un prêtre, et cela serait plus dangereux pour moi qu'autre chose. Mais une simple oreille attentive me suffirait en cet instant. La vieille dame me dit qu'elle se doutait bien que ma vie ne devait pas avoir été bien rose, à cause notamment des marques sur mes poignets et de mes blessures. Mes yeux se portent sur ma main valide. On y voit encore que la peau a été ouverte à cause du froid métal des menottes. Cela ne saigne plus, heureusement, mais cela mettra du temps à guérir, et encore plus à disparaitre.

Elle accepte de m'écouter, mais il fallait avant que je prenne en compte le fait qu'il fallait que je laisse tout cela derrière moi afin de devenir un autre homme. Je la regarde d'un air dubitatif, peu convaincu par la chose, avant de prendre la parole : Mama Rosa. Je doute que ce que j'ai fait ne s'efface aussi facilement dans le passé. J'ai fais beaucoup de mal. Des gens ont perdu la vie par ma faute et j'ai fais de la prison pour cela. Je ne peux pas dire que je m'en veux pour ce qui est arrivé... Disons que cela n'avait pas vraiment d'importance à mes yeux à ce moment là. Je baisse les yeux sur le chat qui vient de se lover contre moi. Avec un petit sourire, je caresse sa fourrure et le gratte entre les oreilles avant de reprendre : Mais soyez sure d'une chose, Mama Rosa. Votre Pequena n'aura jamais à craindre de moi. Elle pourra même compter sur ma protection, si le besoin s'en fait sentir.

Les médicaments prennent bientôt le pas sur la raison et je me sens soudain somnoler. Mama Rosa me laissa m'allonger et, peu de temps après, je tombe dans un sommeil profond et sans rêves. Je ne me réveille que bien des heures plus tard, lorsque Gabriela rentre dans l'appartement...



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Gabriela Álvarez
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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyMer 29 Déc - 10:39


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01/07/2024
Appartement de Gabriela Alvarez

Màma-Rosa l’écoute avec attention et se tend au fur et à mesure durant son discours et le regarde, d’un regard encore très sombre, très lugubre. Elle le fixe, silencieuse avant de lui dire :

-J’ai entendu votre confession, vous avez fait de la prison et j’espère que vous avez fait votre peine. Votre vie passée ne peut être effacée mais vous pouvez faire de votre vie une bien meilleure vie pour vous ou d’autres … Votre nouvelle vie même puisque si Gabriela ne vous avait pas sauvé hier, vous seriez mort probablement…
Alors cette confession restera entre nous, le passé au passé, vous n’êtes pas le seul à avoir quelques démons cachés dans la cave.

Elle se penche vers lui pour capter son regard et lui dit très sérieusement :

-Par contre jeune homme, si un jour, elle est en danger par votre faute, vous le regretterez, je vous le promets, d’une manière ou d’une autre, vous le regretterez.

Puis, après un instant, son sourire revient doucement sur son visage et elle ajoute :

-Allez, vous avez besoin de repos, sinon la Llorona va revenir pour vous.

Elle le laisse s’installer puis doucement alors qu’il commence à s’endormir, elle remet proprement la couverture sur lui. Luna reste contre lui, se blottissant. Est-ce qu’elle sent l’odeur de sa maîtresse sur lui ? Ou la chaleur de sa fièvre la mettait à l’aise. Màmà-Rosa fait en sorte qu’il puisse dormir au mieux, en refermant un volet pour qu’il puisse se reposer à l’abri de la chaleur et de la lumière. Elle s’installe ensuite dans le fauteuil pour lire, à côté de lui.
A part poser les médicaments pour lui dans l’après-midi, elle le laisse en paix, il en a besoin. Elle hésite malgré tout sur la marche à suivre car comme elle a manqué de le faire la veille, l’envie d’appeler les forces de l’ordre. Mais elle ne le fera pas, pas tout de suite en tout cas. Helmut a probablement senti le changement de comportement subtile de la part de la vieille femme, plus méfiante maintenant. Mais elle va se taire, pour lui et surtout pour elle. Elle ne veut pas faire cela à sa protégée. Elle n’a pas besoin de cela. Pequeña a besoin d’espoir…





J’avais passé ma journée de repos à ses côtés, à tenir sa main, caresser son visage, à murmurer des prières pour lui. Je lui parlais, sans qu’il n’y ait une réponse de sa main mais chaque battement de son coeur était pour moi une promesse qu’il allait se réveiller, que cela était possible. J’ai même chanté pour lui, une chanson que mi Abuelita me chantait autrefois…
Et c’était comme à chaque fois.
Comme à chaque fois que je suis à ses côtés. Les bleus commençaient doucement à s’estomper. Son visage reprenait la douceur que je lui connaissais.
Mon rituel était toujours le même. Un baiser sur le front en entrant et lorsque l’heure arrivait, un nouveau baiser sur le front, souvent bien plus long que le premier.
Mes collègues m’ont accueilli avec un faible sourire. Faible sourire car ils savent qu’il n’y aucune amélioration pour l’instant. Aucune mais je gardais l’espoir.

Vers 19h30, Mélissa me demanda de partir, alors, après avoir posé mon front contre le sien, comme cette dernière nuit ensemble, je posais mes lèvres dessus en murmurant :

-Reviens-moi vite mon White Knight …

Puis je finis par sortir, gardant contre vent et marée mon sourire. Je n’étais ni de garde ni de service aujourd’hui alors j’ai pu profiter de ce temps en pleine journée à ses côtés. Demain, ce sera probablement que le soir que je pourrais faire de même, de revenir le veiller…



Je ne suis pas revenue tout de suite à mon appartement. Non, j’ai fait un détour, un détour que j’espère aura l’effet escompté. Il m’a fallu plus d’une heure pour trouver la surprise que j'ai prévu pour ce soir. Au fin fond du Queens, une boutique si petite que je suis passé trois fois devant sans m’arrêter.
Mais elle existe … et ils ont ce que je veux prendre. Un plat typique, particulier. Quand j’explique que c’est pour faire plaisir à quelqu’un de chez eux, le cuisinier me donne un petit pot de paprika en plus “au cas où ce ne serait pas suffisamment épicé pour lui”. Je paye le tout, avec un immense sourire et  je rentre à la maison, les retrouver avec mes boites solidement fermées.

Si je tente de ne faire aucun bruit en entrant, le simple grincement de la porte fait visiblement sursauter Helmut si fort que Luna s’enfuit du canapé.

-Tout va bien, ce n’est que moi.


Je lui fais un signe apaisant et lui souris, cherchant du regard mon amie :

-Dans la cuisine Pequeña !

Ah bah parfait, je m’y engouffre et pose mon sac à côté du feu.

-Tout s’est bien passé ? me demande-t-elle.

-Son état est stable pour l’instant, dis-je doucement, perdant un peu de douceur dans mon sourire.

Je commence à sortir les boites de mon sac en l’interrogeant :

-Et ici, tout s’est bien passé aussi ?

-Oh oui, notre Altesse a dormi toute la journée !

J’ai un petit rire avant de la reprendre :

-C’est bon signe, le corps a besoin de se reposer. - puis j’ajoute - Dis, je peux te demander de réchauffer ça ? Il y les consignes ici. J’aimerais vérifier qu'il aille bien.

Màma-Rosa a un soupir, ouvre l’une des boîtes et soupire :

-Tu as été où pour trouver ça ?! - je ne réponds que par une magnifique expression innocente - Je suis sûre que ça va lui plaire Pequeña, allez, va-y, je m’en occupe.

Je lui fais un bisou sur la joue puis je reviens au chevet d’Helmut, m’installant à ses côtés.

Je prends  doucement son poignet valide pour vérifier son pouls et remarque vraiment cette fois les marques, presque des sillons pourpres. Mes yeux restent concentré quelques instants dessus avant que je ne lui dise doucement :

-Je n'ai pas vu cela hier … Il va falloir que je vous fasse un bandage pour cela, il ne faut pas que cela s’infecte. Et je dois avoir une pommade cicatrisante qui pourrait vous aider.  

Puis je passe ma main sur son front. Bon il est un peu chaud mais ça va, rien qui ne m’inquiète outre mesure. Si lui a l’air plus reposée, moi par contre, entre le manque de sommeil déjà accumulé et la journée que je viens de passer, cela doit se voir à travers mon expression et mon sourire que je suis épuisée. Mais j’essaye de passer outre, gardant toujours le sourire. Il le faut bien, c’est mieux ainsi, pour eux et pour moi aussi.

-On vient de me dire que vous avez bien dormi aujourd’hui, cela est très rassurant. Votre corps se repose et reprend des forces. Comment vous vous sentez ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyJeu 30 Déc - 0:15

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Gabriela Álvarez

Je l'ai vu. Son regard. Sa posture. Tout est différent maintenant qu'elle sait.

Mama Rosa a le regard dur, froid, mais elle me dit que mon retour parmi les vivants m'avait offert une nouvelle chance, une chance de faire le bien, de changer. J'aurais tellement aimé lui dire oui, mais je suis resté silencieux. Elle me menaça de bien des choses si jamais il arrivait quelque chose à Gabriela. Je me contente de hocher la tête. Que dire de plus devant une telle dévotion, devant tant d'amour ? Je lui ai juré de protéger Gabriela, et je le ferais. Elle m'a sauvé la vie, et j'ai une dette immense envers elle. Une dette qui ne se règle pas en monnaie sonnante et trébuchante. La vieille dame m'aida à ajuster les couvertures autour de mon corps brulant de fièvre et, sans plus de cérémonies, s'assit sur le fauteuil pour lire. Je m'endors rapidement, avec un chat confortablement installé entre mon bras et mon torse. Sa tête est posée sur ma poitrine, et je sens le souffle chaud de sa respiration contre ma joue. Cela me rassure, me détends, et je sombre dans le sommeil l'esprit tranquille.

La porte de l'appartement s'ouvre, me faisant sursauter. Le chat, qui ne m'avait pas quitté de la journée, s'enfuit, effrayé par mon sursaut. Mon regard se porte vers la personne qui vient d'entrer. Si c'est Hydra ... Non, ce n'est que Gabriela. Mais quelle heure est il ? Un regard vers la fenêtre m'informe que nous sommes en fin d'après midi, voire en début de soirée, car le soleil commence à se coucher. J'ai dormi toute la journée, et j'en reste stupéfait. Gabriela me sourit et entre dans la cuisine pour saluer son amie. Le chat revient vers moi et s'installe cette fois ci entre mes jambes, la tête posée sur ma cuisse. Je sors ma main libre des couvertures pour caresser sa tête, et souris en l'entendant ronronner. J'entends à peine la conversation des deux femmes, mais c'est la venue de Gabriela qui me sort de la séance caresse. La jeune femme prit mon poignet entre ses mains pour prendre mon pouls, avant de remarquer la trace laissée par la menotte.

Elle me dit qu'elle allait soigner cela, et j'hoche la tête. La trace ne saigne plus, mais les contours de la plaie et de l'hématome ont une couleur qui m'inquiètent un peu. Cela va mettre du temps à partir... J'ai intérêt de porter des vêtements à manches suffisamment longues pour cacher cela. En été en plus, c'est bien ma veine. Je me dis que, si jamais quelqu'un venait à m'interroger là dessus, je pourrais toujours dire que j'ai une compagne aux gouts très particuliers... Mieux vaut passer pour ridicule que de finir en prison. Gabriela posa sa main sur mon front et, satisfaite, me dit qu'il était rassurant que j'ai dormi autant, et elle me demanda comment je me sens. Je lui réponds, avec un sourire :Mieux. Je ne suis plus seul pour affronter Mama Rosa

Un peu d'humour ne fait jamais de mal, bien entendu. J'espère juste que la vieille dame ne m'a pas entendu, sinon je suis bon pour le rouleau à pâtisserie. Je regarde par mesure de précaution en direction de la cuisine. Mama Rosa ne dira rien, je le sais, sinon Gabriela m'aurait sans doute déjà posé des questions. Mais gardera t'elle mon secret ? De toute manière, si Gabriela a un soupçon de logique, elle ira fouiller sur Internet dés que je serais endormi. Elle saura alors qui je suis vraiment. Elle saura qu'elle a sauvé la vie d'un homme qui ne méritait pas d'être sauvé. Alors que je laisse échapper un soupir, une odeur bien familière m'interpelle. Je tends le nez, humant cette odeur que je ne pensais plus jamais sentir de ma vie. Je tourne ensuite la tête vers Gabriela et lui demande, plein d'espoir : C'est bien ce que je crois ?



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyDim 2 Jan - 14:19


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01/07/2024
Appartement de Gabriela Alvarez

Si Màma-Rosa s’est montré un peu dure sur le coup, elle retrouve plus tard une certaine douceur avec lui. Après tout, il est blessé et Màma-Rosa avait vu la manière dont Gabriela le regardait et se comportait avec lui. Elle l’appréciait, elle voulait le protéger, l’aider. Son grand coeur un jour la perdra…
Alors lorsqu’elle vit le repas que la jeune femme avait ramené et le sourire qu’elle avait, elle décida de garder ses inquiètudes et préparer le repas, la laissant s’occuper du jeune homme blessé dans le salon.



Je reviens dans le salon pour le voir en train de papouiller Luna. Elle a l’air de vraiment l’ aimer. Elle n’a jamais été très farouche mais avec lui … Cela me fait sourire.
Sol lui par contre reste discret. Mon rouquin ne montre pas le bout de sa queue. Plus timide, plus réservé, il reste à l’écart.
Je m’approche et lui glisse :

-Vous êtes le nouveau chouchou de Luna, elle ne vous quitte plus…


Puis je commence à prendre ses constantes, à vérifier son pouls, sa fièvre. Il hoche la tête à mes mots, les marques ne sont pas belle, vraiment pas belles. Dans mon esprit quelques explications naissent, comme la dernière fois avec Ezekiel mais je prends garde à les garder pour moi.
Je l’interroge sur son état et sa réponse m’arrache un petit éclat de rire que je contiens comme je peux :

“Mieux. Je ne suis plus seul pour affronter Mama Rosa”


-Faites attention de ne pas la fâcher, c’est encore elle qui vous veillera demain. J’ai un service très tôt le matin à l'hôpital et je doute de rentrer avant … tard ou tôt …

Si mon service finit vers 18 ou 19h, je resterais pour le coup veiller sur Ezekiel. J’ai toujours ma main sur son front lorsqu’il soupire puis semble s’agiter, et repérer quelque chose. Je relève la tête un instant, inspirant profondément …. oups, ça sent plus fort que je ne l’aurais cru, mince, la surprise tombe à l’eau …

“C'est bien ce que je crois ?”

Si son expression me touche et mets un peu éclat sur mon coeur, sur mon visage, c’est celle proche d’un enfant pris en flagrant délit qui apparaît et avec un immense sourire maladroit qui fait ressortirent mes joues :

-Sorpresa …

J’espérais que ça tienne jusqu’à l’arrivée des bols mais, visiblement, il a un nez plutôt fin. Je commence à peine à sentir les effluves pour ma part.

-J’avoue, je ne savais pas quoi demander. C'est le seul restaurant sokovien en ville que j’ai pu trouver et je leur ai demandé de me préparer ce qui pourrait faire plaisir à quelqu’un de natif … Et voilà …

Màma-Rosa arrive avec un plateau et pose face à nous trois grands bols plus le petit pot de paprika.

-J’espère que ça vous plaira, dis-je avec douceur.

Pour le coup, je ne peux pas dire que j’ai adoré. Je ne mange pas avec autant d’entrain que d'autres mais au moins, je peux maintenant cocher une nouvelle case à ma bucket list  : “manger un goulash sokovien avec un Baron” : check !
Si la discussion est légère pendant le repas, après celui-ci, Màma-Rosa prend congé, rejoignant son appartement pour la première fois depuis deux jours.

Une fois qu’elle nous quitte, j’en profite pour refaire les bandages et mon patient, d’abord la jambe, puis la hanche avant de m’attaquer avec le plus de douceur possible à ses poignets. Si je refais le bandage, encore une fois en replaçant encore une fois sa main proprement avant de remettre son attelle. C’est lorsque je suis sur la seconde main, en train de passer une pommade sur son poignet que je finis par lui demander :

-Helmut, vous me diriez ce qui vous est arrivé ? Ce qui vous a mis dans cet état ?

Je lui laisse un instant, avant d’ajouter :

-Si vous préférez ne rien me dire, je comprendrais, je préfère le silence aux mensonges. Je ne vous forcerai pas à me parler.


Je lui offre un sourire, pour le rassurer. Si je devais forcer les gens à me parler, cela fait des mois que j’aurais tannée Bucky pour qu’il me parle. Mais cela ne sert à rien. C’est le pire même. Les gens parlent lorsqu’ils se sentent à l’aise, en confiance et cela peut prendre du temps. La patience est une vertu, peut-être une que je possède.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 4 EmptyDim 2 Jan - 16:42

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Gabriela Álvarez

Gabriela avait vraiment un don pour surprendre !

J'avais peur que mon propre odorat m'ai trahi, mais non, c'était bien du Goulash Sokovien que je sens. Je demande donc confirmation à la jeune femme, et son sourire me remplit de joie. Elle ne pouvait pas me faire plus plaisir ! La dernière fois que j'en ai mangé, c'était en prison. C'était pour mes 40 ans, ils ont décidé de me faire un plateau avec du goulash sokovien industriel. Il y avait trop de sauce et la viande n'était pas bonne, mais j'ai apprécié le geste. Le dernier véritable goulash remonte bien entendu aux jours heureux, lorsque mon épouse était encore en vie. Elle savait le cuisiner comme personne, et elle riait de me voir essayer de gouter la sauce avant que le plat soit prêt à être servi. Gabriela m'avoua avoir été dans un restaurant et a demandé au chef de lui servir de quoi faire plaisir à un natif de Sokovie. Je note, à l'intérieur de ma tête, d'aller dans ce restaurant dés que je serais en état de courir, car sait on jamais si je dois prendre la fuite en plein milieu du repas. Je vois Mama Rosa arriver avec un plateau et des bols et, sans plus attendre, je me redresse en position assise, comme un enfant à qui on a fait la plus belle des surprises.

Le repas se déroule bien, le plat est délicieux. Pas autant que celui de mon épouse, mais mille fois meilleur que celui de la prison. Je savoure chaque bouchées, et je remercie chaleureusement Gabriela et Mama pour cette belle surprise. J'aurais pas autant pleuré le matin même, j'aurais peut être même versé une petite larme, mais je pense que mon sourire suffisait. La Sokovie vivait encore, dans le cœur de ses habitants et dans ses spécialités culinaires. Mama Rosa prit ensuite congé et je la salue avec un baise main très aristocrate tout en lui souhaitant bonne nuit. La vieille femme s'en alla, après un dernier regard un peu plus doux qu'il y a quelques heures. Luna, quant à elle, léchait ma paume et mes doigts, espérant en tirer un peu de ce que j'ai mangé. Gabriela s'approcha de moi pour refaire mes bandages. Je venais de retirer ma chemise et de baisser mon pantalon, la laissant travailler sans bouger. Je me sens mieux, même si j'ai toujours mal. Je sais maintenant que je ne vais pas mourir tout de suite, et cela me rassure. Lorsqu'elle arrive à mes poignets, elle applique une pommade qui me soulage instantanément.

Je laisse échapper un soupir. Sa voix me fit rouvrir les yeux. Elle me demanda de lui raconter ce qu'il s'était passé, mais qu'elle préfère ne rien savoir plutôt que d'entendre un mensonge. Elle n'a cependant pas parlé des vérités partielles et c'est ce que je vais lui donner. Je sais qu'elle serait quand même déçue de faire face à un mur de silence. Alors je lui réponds, après avoir bien choisi mes mots : Il y a des années, je me suis fais un certain nombre d'ennemis. J'ai... J'ai réussi à leur échapper pendant huit ans, mais dés mon arrivée ici, aux Etats Unis, ils m'ont retrouvé. Ils m'ont attaché avec des menottes. C'est en me libérant que je me suis cassé le poignet. J'ai réussi à fuir, mais ils m'ont touché deux fois. C'est une organisation dangereuse, qui a beaucoup de moyens et qui a failli changer le cours de l'histoire de l'humanité par le passé. Mais ils ont échoué.
Si elle regarde sur Internet, elle saura que je parle d'Hydra. Mais je ne peux lui en dire plus, pas si je veux conserver d'elle un joli sourire et son enthousiasme à toute épreuve. Quand elle termine de changer mes bandages, je me rhabille et lève les yeux sur elle. Je dois la protéger. Si Hydra la menace, je dois être en mesure de les arrêter ou, le cas échéant, détourner leur attention sur moi. Je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose, pas après ce qu'elle a fait pour moi.



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