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 [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light

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Disparu
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MessageSujet: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyDim 28 Nov - 22:24


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30/06/2024 dans la nuit
Dans les escaliers de l'immeuble de Gabriela Alvarez


J’émerge … doucement j’ouvre les yeux et me redresse légèrement. Encore .. je me suis encore endormi sur le rebord du lit.
Ezekiel est toujours face à moi, allongé, les yeux clos. S’il n’y avait les blessures pansées et l’appareillage autour de lui, on aurait pu croire qu’il dort paisiblement et qu’il va se réveiller d’un moment à l’autre. Mais non je le sais, il n’est pas endormi pas, ou plutôt si, il est si profondément ancré dans les bras de Morphé qu’on ne peut dire quand il nous reviendra,  plongé dans le coma…
Mon White Knight…
L’une de mes mains tient la sienne. Habitude que j’ai à chaque fois que je viens, comme pour me rassurer, que je puisse sentir son pouls et lui puisse peut être sentir ma présence. Je n’ai aucune idée de s’il perçoit le monde autour de lui, je l’espère dans un sens, qu’il peut m’entendre, nous entendre, moi et les autres.
Je passe ma main dans ses cheveux avant de venir poser un baiser sur son front. Je déteste ses moments, ses moments où je dois le quitter, ou je dois partir et le laisser seul … A chaque fois cela me fait terriblement mal. Mais je suis obligée, il le faut.


Il est si tard … ou tôt. Je suis sur ma moto, et je parcours la ville, fatiguée, épuisée mais je reste sur mes gardes. Je connais le chemin, je sais où je vais.
Je gare ma moto dans l’allée derrière et vais vers la porte de derrière … qui est déjà ouverte …? ça, c’est inhabituel... Cela m’interpelle, assez pour que je m’arrête et remarque encore quelque chose d’étrange … des tâches sombres sur l’encadrement de la porte … sombres et …

Et j’entends un cri !
Màma-Rosa !
Je me mets à courir, sans réfléchir plus. Je bondis, montant les marches 4 à 4 pour la rejoindre, n’observant qu’à peine ce qu’il y a autour de nous. Si quelqu’un a touché à Màma-Rosa … Putain !

Je monte, cours, et j’arrive sur notre palier où je me fige …face à une vision sanglante.
Màma-Rosa est debout, livide, et à côté d’elle, au sol, un homme …
Le sang sur la porte de service, et dans l’escalier. Il est blessé. Il est même assez salement touché. Je laisse tomber mon sac et mes affaires par terre et je me laisse presque tomber à genoux à ses côtés.

-Monsieur ? Monsieur ?!

Ma main vient prendre son pouls à son cou. Il est encore en vie, mais pâle … et a de la fièvre. La situation est grave. Malgré ma fatigue, mes réflexes reviennent. Je commence à évaluer la gravité de la situation mais tout ce que je sais là, c’est que nous avons besoin de secours, et vite.

-Pequena, qu'est-ce que je peux faire ? Il est …


-Non, il vit, il est vivant mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?

-J’ai entendu un bruit Pequena ! Et il était là et tout ça …
dit-elle en pointant toutes les traces de sang autour de lui.

Il respire mais il est vraiment dans un état que j’estime assez grave. Je passe ma main derrière sa nuque, l’autre toujours sur son cou… pas de blessure à la colonne de ce que je sens mais visiblement une blessure par balle que je reconnais facilement  dans le flanc. Qu’est-ce qui a bien pu lui faire ça, dans ce quartier … J’ai besoin d’aide, j’ai besoin de renfort. Il a besoin d’être pris en charge au plus vite … en espérant que ce ne soit pas trop tard…
Allez, réveillez vous, s’il vous plaît !


  @Helmut Zemo   




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyDim 28 Nov - 23:50

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C'était donc cela la mort ?, De l'obscurité, du silence, et rien d'autre ?.
Qui l'aurait cru ? J'ai entendu beaucoup de choses sur la Mort. Le paradis, l'enfer, la vie éternelle qui s'oppose à la fin de toute chose, au néant total... Au fond de moi, j'espérais qu'il y ait quelque chose. J'espérais retrouver ma femme, mon enfant, mes parents... Je suis déçu, cruellement. Mais s'il faut qu'il en soit ainsi... Je m'y ferais. Ce ne sera pas si différent de la prison de Berlin, ce sera même mieux que cela, car j'aurais trouvé la paix...
Une voix, lointaine, se fait entendre. Je ne suis pas seul dans cet enfer ? Je plisse les yeux, essayant de comprendre ce que cette voix essaye de me dire. On m'appelle, je sens également qu'on me secoue, qu'on me touche, mais je ne vois rien. Soudain, la douleur revient, se fait plus intense, plus vive, et j'ouvre les yeux. La lumière m'éblouit et je les referme dans un gémissement. La voix, à nouveau, mais je ne comprends rien à ce qu'elle dit. J'ai mal, terriblement. C'est alors que le flot de souvenirs vient s'ajouter à la souffrance, me faisant revenir quelques heures en arrière, bien avant que je m'écroule dans le hall de ce répugnant immeuble.

Ils m'avaient retrouvés, ils m'avaient pourchassés. Qui ? Ceux à qui je devais ma survie depuis mon évasion. Ce n'était qu'un groupe de mercenaires, de criminels de bas étages, ils étaient plus qu'honorés d'avoir le Baron Zemo sous leur toit... Jusqu'à ce qu'ils apprennent toute la vérité sur moi. Qui pouvait savoir que ce minuscule groupe soutenait en secret Hydra ? Quoiqu'il en soit, je m'étais enfui, à nouveau, mais il ne leur a pas fallu longtemps pour retrouver ma trace. Ils m'avaient attrapés, et menotté à un poteau dans le but de me battre à mort. Un coup de barre en fer, un pour chaque soldat de l'hiver mort de ma main. Cela faisait beaucoup. J'étais parvenu à me tirer de là, en y laissant mon poignet droit. Ce dernier s'était brisé net lorsque j'avais repoussé l'un des mercenaires pour m'enfuir, alors qu'il tentait de m'attacher correctement au poteau. Malgré la douleur, j'ai estimé que je pouvais les affronter. Grossière erreur, encore une fois.

Quand la première balle perfora la chair de ma cuisse, j'ai compris qu'il était temps pour moi de me faire la belle. Je me suis enfoncé dans l'obscurité, boitant et semant derrière moi un chemin sanglant que mes ennemis n'eurent aucun mal à suivre. Bon sang, j'ai pensé que c'était la fin. Je ne pu les semer que bien des heures plus tard. Si j'avais su que c'était ce qui m'attendait deux jours après mon évasion, croyez moi que je serais resté bien sagement en prison. Ils avaient réussi à me toucher une seconde et dernière fois, dans la hanche, mais c'était tout, heureusement pour moi. Blessé à mort, je ne pouvais aller bien loin, la perte de sang m'avait épuisé, et ils ne tarderaient pas à me retrouver. Il fallait que je me cache, là où ils ne penseraient jamais à chercher.

C'est là que je suis tombé sur cet immeuble. Malgré la douleur et l'épuisement, je ne pus retenir une grimace de dégout en observant la bâtisse. Bon dieu, qui donc pouvait accepter de vivre dans ce taudis ? C'était cependant ma seule chance de rester en vie. J'entre donc, profitant de l'entrée d'un des résidents qui me tint la porte en voyant mon teint pâle. Je le remercie avec un sourire et le laisse monter les escaliers avant de tomber assis, dos contre le mur. J'en profite pour examiner mes blessures, elles ne sont pas belles, et elles ne cessent de perdre du sang. Je vois que j'en ai laissé derrière moi, sur le sol, la porte et les murs de l'immeuble. Le prochain qui entrera ne pourra pas louper ça.
Lentement, je me sens partir, et je ne peux résister à l'appel du sommeil.
L'obscurité, le silence....

Et cette voix.

J'ouvre à nouveau les yeux, et croise le regard d'une jeune femme. Elle me parle en anglais, je crois me souvenir de cette langue... Mais aucun mot ne me vient à l'esprit, tant je me sens épuisé. Je sais pourtant que je le parle couramment mais... Pour l'instant, je ne me sens que de parler ma langue natale, le Sokovien. Je lui demande, en Sokovien donc, tout en toussant un  peu de sang (pas très bon signe ça ) : "Où sommes nous ?" Puis, en me rappelant quelques mots d'allemand, que je parle tout aussi couramment : Wer bist du ? Je dois me ressaisir, je dois réussir à traduire mes pensées en anglais, sinon je n'arriverais jamais à me faire comprendre...

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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyMar 30 Nov - 1:04


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30/06/2024 dans la nuit
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Mes gestes sont décidés, nets, sûrs. Je sais ce que je fais, je suis formée pour cela. Et face à lui … j’y arrive. Ce n’est pas comme avec Ezekiel …. ce n’est pas lui et il est hors de question que deux fois de suite je me retrouve sans … pouvoir agir.

Màma-Rosa panique derrière. Si elle savait que ce n’était pas le premier blessé qui était passé par ce palier … non il ne vaut mieux pas qu’elle le sache. Elle me ferait une syncope je pense.
S’il était inconscient à mon arrivée, je crois qu’il reprend conscience. Il ouvre les yeux, et les referme aussitôt. Cela me redonne de l’espoir. Il est réceptif et visiblement vu son gémissement, la colonne n’a peut être pas été touchée ou n’a rien.

-Ah Madre de Dios ! Pequena, Il a bougé !

-Oui Màma-Rosa, j’ai vu.


Je me retourne vers lui, ma main toujours sur sa joue pour lui soutenir le visage, le redresser pour voir son regard, ses yeux.

-Monsieur ? Vous m’entendez ? Vous me comprenez ? S’il vous plaît, ouvrez les yeux.

La blessure à sa hanche me semble la plus grave, celle de sa jambe n’est pas belle mais l’artère n’a pas été touchée. Mon autre main redresse les pan de sa veste pour continuer à l’examiner… bon il ne semble pas y avoir pire … Sauf son poignet. Ouuuf, il a l’air brisé et salement.
Màma-Rosa est perdue, je la vois rentrer dans son appartement, visiblement à la recherche de quelque chose. Moi je ne perds pas de temps, je continues à l’examiner. La hanche … la balle n’est pas ressortie.

-Mierda …

Je retire ma veste et commence à presser celle-ci contre sa blessure. La balle est probablement encore dedans … ça va être définitivement complexe. A faire avant l’arrivée des secours ? Cela remonte à l’époque du Bronx, ma dernière fois hors d’un hôpital…

-S’il vous plaît monsieur, parlez-moi ! Je peux vous aider mais restez conscient.

Rouvres les yeux, allez ! Ma main toujours sur sa joue, j’essaye de le secouer légèrement, très légèrement, juste pour qu’il revienne à lui. Pitié, accrochez-vous …

Et il revient, et je revois ses yeux. Une bouffée d’espoir remonte le coin de mes lèvres. C’est bien, ne lâchez rien...
Il est conscient, et il semble le rester. Mes yeux fixent les siens et j’y vois sa douleur, sa fatigue, son épuisement même. Ses blessures …

"Où sommes nous ?"

Ses mots me surprennent … Car je ne les comprends pas. Je le fixes, perdue. Quelle langue a-t-il …

-Mais c’était du Sokovien ou je rêves ?

Màma-Rosa vient de surgir dans mon dos, je tourne la tête vers elle, sans relâcher l’homme :

-Du quoi ?

Màma-Rosa s’agenouille à mes côtés, un téléphone dans la main.

-Du Sokovien … enfin je crois, j’ai eu un amant autrefois qui le parlait.


-Hein ? Quoi ? Enfin peu importe, tu sais le parler ? Il faut qu’on puisse communiquer …


-Non Pequena, je l’ai juste reconnu ou ce que je sais dire n’est pas appropri…

-Wer bist du ?

Je retourne la tête vers lui, encore une fois, je n’ai rien compris … Mince, mince, mince …

-Par contre, ça, c’est pas du Sokovien …


Je soupire, et lui dit :

-Appelles les urgences, j’ai besoin d’aide. Il est dans un état préoccupant…

Elle commence à composer le numéro d’urgence alors que je me reconcentre sur l’homme blessé, la veste toujours pressé sur sa blessure. Je lui réponds, parlant très doucement, laissant le temps entre les différentes phrase  pour voir s’il a une réaction plus forte à l’une ou l’autre des langues que j'emploie :

¿ Entiendes lo que te estoy diciendo ...? Vous comprenez ce que je dis ...?


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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyMar 30 Nov - 2:02

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Bon sang, je n'ai jamais eu aussi mal de ma vie...,

Quoique... Je suis partagé. Le deuil est quelque chose de très douloureux..

Allongé dans le hall de cet immeuble, baignant dans mon propre sang, je fais le point sur ma vie. Qu'ai je fais de notable ? Bien des choses en somme. J'ai grandi dans un cadre idyllique, quoiqu'un peu froid, au sein d'une famille aimante et... Peu fréquentable. Je me rappelle encore de ces hommes de Madripoor qui venaient rendre visite à mon père dans notre maison. Je me tenais derrière ma mère, observant ces êtres brutaux qui riaient à gorge déployée en voyant mon regard terrifié. J'ai servi ensuite dans les forces spéciales, l'Eko Scorpion, et j'y ai trouvé une nouvelle famille ... Mais c'était avant que je fonde la mienne. Mon mariage, suivi de la naissance de mon garçon, tout cela me parait bien loin désormais... Que me reste t'il ? Une collection de voitures anciennes, des armes, quelques propriétés, un titre... Mais tout cela n'est rien... Je donnerais tout, sans hésiter, rien que pour revoir une dernière fois le sourire de ma femme, et entendre le rire de mon fils...  Je tousse, me sentant soudain frigorifié. Il ne fait pourtant pas froid, je ne porte pas mon lourd manteau habituel, nous sommes en juillet ! Mais j'ai froid, terriblement. Ai je de la fièvre ? C'est assez mauvais signe, ça et le fait que je crache un peu de sang à chaque quinte de toux. Dans un sens, c'est le signe que je vais rejoindre très prochainement mes proches disparus... Peut être. Le sang vient surement de ces coups que j'ai reçu au visage, qui sait ?

Je sens la main de celle qui m'appelle sur ma joue. Sa main me paraît froide, beaucoup trop, et elle me fait frissonner. Je l'entends me parler, mais je ne parviens pas à réagir. Mes yeux restent clos, contre ma volonté. J'ai sommeil... Terriblement. Le sol froid et dur de l'immeuble me paraît soudain suffisamment confortable pour que je m'y endorme, la, maintenant. Je me laisse alors entraîner par l'inconscience, quand on secoua doucement ma tête. La voix se fait plus pressante, plus inquiète. Bon sang, on ne peux pas mourir tranquille ici ? Je parviens à rouvrir les yeux, pour croiser le regard d'une jeune femme. Sa veste est pressée contre l'une de mes blessures, celle à la hanche, si j'en crois la douleur sans cesse croissante à cet endroit. La jeune femme sourit, visiblement rassurée de voir que je suis conscient. Pour ma part, je préférerais qu'il en soit autrement. J'ai mal, très mal. La douleur me fait refermer les yeux avec un gémissement étouffé par mes dents serrées. Je me force à rouvrir les yeux pour ne pas me sentir repartir. Je dois tenir, si je me rendors, je sais que je ne me réveillerais plus jamais.

Il faut que je parle, que je communique. Je sais que la jeune femme parle anglais, et j'entends à côté une autre voix, au fort accent espagnol. Je tente de rassembler mes idées pour les traduire, mais impossible de sortir des mots autres que dans ma langue natale. Je bredouille quelques mots en Sokovien, et je lis l'incompréhension dans le regard de la jeune fille. Je plisse les miens, priant pour qu'elle se découvre un talent caché pour le Sokovien.. En vain. En revanche cela fait réagir l'autre femme, que je remarque enfin véritablement. Une bonne mégère, à l'aspect bonne maman qui me plaît beaucoup, tant elle me rappelle l'une de mes tantes que j'adorais étant enfant. Malgré la douleur, je parviens à lui sourire quand je l'entends parler de ma langue natale. Malheureusement elle ne le comprends pas plus que celle qui tente de me maintenir en vie. Je tente alors quelques mots en allemand... Mais c'est inutile encore.

Bon sang ! Je dois réussir à parler en anglais ! Mais les langues germaniques me reviennent plus naturellement, surtout dans mon état. Ça va venir, il faut juste que je rassemble mes esprits.  Plus facile à dire qu'à faire. La douleur est insoutenable. Je serre les dents, retenant un gémissement. Soudain, je vois la bonne femme composer un numéro. Je comprends alors qu'elle tente d'appeler les secours. Non ! Tout mais pas ça ! Plutôt mourir que de retourner en prison ! Rassemblant mes dernières forces, je parviens à me redresser, puis, à m'agenouiller sur ma jambe valide. J'attrape le bras de la femme et, tout en enchaînant Sokovien, allemand et, enfin, anglais, je lui dis : " Non ! Ruf nicht an ! N'appelez pas les secours ! " Je retombe sur le côté, ma main valide sur ma hanche et retenant un cri de douleur. Bon sang quel idiot ! J'espère que je n'ai pas fait tout cela en vain. Luttant contre l'inconscience, je tourne le regard vers la jeune femme et lui dis, dans un anglais massacré par mon accent Germanique (ne me demandez pas l'accent américain, je fais au mieux pour le moment ) : "S'il vous plaît, ne les appelez pas !"

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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyMar 30 Nov - 14:58


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Il faut agir … Je sens sous mes doigts sa fièvre mais également ses tremblements, ses frissons, le sang dans sa toux... Il ne faut plus tarder, il faut …
Il a du mal à garder les yeux ouverts. Malgré ma peur de le perdre, j’essaye de garder un regard rassurant. Je le secoue un peu, si je pouvais, je le pincerai même mais ce ne serait pas une bonne idée, loin de là !

-Tenez bon, il faut rester conscient, j’ai besoin de votre aide ….

Il lutte, je le vois, il rouvre les yeux et combat pour les garder ainsi.

-C’est bien, continuez comme ça.


J’essaye de lui sourire mais la gravité de ses blessures me force à rester concentrée, sérieuse. Cependant, je vois que c’est lui qui sourit à Màma-Rosa lorsqu’elle reconnaît sa langue, juste avant qu’elle ne se mette à ma hauteur et à la sienne.
Mais s’il comprend qu’elle connaît sa langue, on est encore dans une impasse pour l’instant. Je lui parle alors que Mama Rosa est en train d’appuyer sur les touches.
Et je vois la peur dans ses yeux …

-Monsieur …

Mais avant que je ne puisse réagir, il se redresse d’un coup, malgré ses blessures, semble presque se jeter sur Màma-Rosa en hurlant.

" Non ! Ruf nicht an ! N'appelez pas les secours ! "

Dans sa voix, j’entends la terreur. Il est terrifié, véritablement … Je tente de le retenir, Màma-Rosa cri de peur en se reculant et tombant sur les fesses, lâchant le téléphone dans la foulée qui vole plus loin.

-¡Hostia! ¡Madre de Dios!

Après ce geste, il s’écroule mais malgré la mini-crise cardiaque qu’il vient de m’affiler avec ce jump-scare, je me précipite pour le retenir, en partie, dans sa chute et faire en sorte que ses blessures le tuent pas plus vite, qu’il se condamne pas son cas déjà trop préoccupant. Ma main rejoint la sienne sur sa blessure et l’autre empêche sa tête de subir le choc.

-Ne refaites pas ça !

Je ne devrais pas lui crier dessus mais il vient de me faire la peur de ma vie. Il aurait pu … il a peut-être bien aggravé ses blessures … Je le fixe, entre l’inquiétude et la peur, mes yeux dans les siens, cherchant une explication à son geste…
Des balles … il est blessé par balle … les secours … Quelle idiote…

"S'il vous plaît, ne les appelez pas !"

Pourquoi je n’y ai pas pensé avant. Penchée au-dessus de lui, je reste un instant bouché-bée, cherchant mes mots. Màma-Rosa se redresse, le regard effrayé et me crie :

-Lâche le Gabriela, c’est la police qu’il faut appeler, il est probablement dangereux !

Je me retourne vers elle, mon regard se fait plus dur :

-Il est blessé !

-Tu ne le connais pas Il pourrait s’en prendre à quelqu'un, à toi Pequena  !!

-Il a besoin de soin, ça suffit !

Elle reste sans voix et j’ajoute, la voix plus froide, plus déterminé :

-Je ne le laisserais pas mourir ici, avec ou sans ton aide…

Son visage se décompose et mon regard revient vers l’homme que je tiens à moitié contre moi, parlant très doucement en anglais :

-Vous êtes gravement blessé monsieur, vous avez perdu beaucoup de sang, et vous avez de la fièvre. Je …

Je regarde son visage … Il a mal, il a peur, mais il a réussi à se redresser pour nous empêcher de les appeler … J’ai déjà vu ça, autrefois, dans le Bronx et si souvent à l'hôpital…  

-Il faut que je vous transporte chez moi, je peux vous aider, je suis inter… infirmière, mais je ne peux pas vous soigner ici. Je vais…


Très doucement, je commence à passer mes bras sous les siens, prête à le redresser pour l’amener comme je le peux jusqu’à … au moins mon canapé, le lit sera trop loin. Et la table me permettra de faire ses soins.

-Il faut que je vous porte. Essayez de m’aider, ça va être douloureux, très douloureux mais faites moi confiance et tenez bon…

Je commence à le redresser tout doucement, serrant les dents d’avance. Il a une bonne carrure, j’ai beau être sportive, ça va être complexe.
Si Màma-Rosa a ramassé son téléphone portable et me fixe depuis ce moment-là, en me voyant prête à aller jusqu’au bout, elle a ... comme un soupir avant de se relever et d'ouvrir ma porte.

-Qu’est-ce que tu ne me feras pas faire Pequena … me dit-elle alors qu’elle me rejoint.

Un léger sourire se dessine sur mon visage. Sans elle, cela aurait été suicidaire, avec elle, cela va rester … compliqué. Elle n’a pas ma force et l’homme est quand même bien bâti … Mais au moins, cela devient possible.
Màma-Rosa prends place pour le soutenir sous une de ses épaules et lui dit, dans un sokovien haché au couteau avec l’accent le plus espagnol qu’on puisse avoir :

-Allez joli-c... coeur, toi serrer dentier et confiance en … -Mierda- … nous ?

Je la fixe, n’ayant rien compris à par son juron et je n’ose même pas demander ce qu’elle a pu lui dire. Je fais signe à mon amie, à l’homme et après un décompte, je mène le mouvement pour le soulever dans le périlleux voyage jusqu’au canapé. Pourvu qu’il tienne. Par pitié mon Dieu, laisse-moi secourir celui-ci.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyMar 30 Nov - 17:44

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La situation aurait franchement pu être comique...
Si je n'étais pas en train de mourir. .

La jeune femme m'aida à amortir ma chute. Sa main rejoignit la mienne pour comprimer ma blessure la plus grave, tandis que, dans le même temps, elle soutient ma tête pour m'éviter, en plus du reste, un traumatisme crânien. Je l'entends parler à la bonne femme qui, visiblement, a eu la peur de sa vie. Je la vois, assise sur son gros derrière, la main sur son cœur, disant à la jeune femme d'appeler la police. Aussitôt, je ressentis une sévère crainte qui me força, l'espace de quelques secondes, à me débattre. Non, pas la police ! Plutôt mourir ! Mais la jeune fille est plus réactive et comprends pourquoi je ne veux pas qu'ils appellent les secours. Elle s'imposa, disant à l'espagnole qu'elle me soignerait, envers et contre tout. Envers et contre tous. Je lâche un petit soupir soulagé... Qui fut de courte durée, car elle me dit ensuite qu'elle était une infirmière. C'est toujours utile, mais, contrairement à un médecin, cela ne garantira pas ma survie.

J'hoche doucement la tête, pour lui faire comprendre que j'avais compris ce qu'elle me disait. Elle me parlait avec un anglais lent, simple et si; en temps normal je lui en aurais voulu pour ça, car je parle couramment sa langue; je lui en était au contraire reconnaissant. Mon cerveau fatigué et ivre de douleur parvenait difficilement à traduire ce qu'il entendait et, plus elle parlait lentement, mieux il assimilait . Je lui fis un petit sourire, essayant de la rassurer, même si mon état était plus que préoccupant. Elle en était consciente et me regardait avec désapprobation depuis ma petite accrobatie. Mon regard se porta à l'endroit que je venais de quitter. J'ai visiblement perdu beaucoup trop de sang, et ce dernier continue de se déverser lentement sur le sol que j'occupe maintenant. La jeune femme passa ses bras sous mes aisselles pour m'aider à me redresser. Avec ma jambe valide, au prix d'un effort qui me fit tourner la tête, je parviens à l'aider. De ma main blessée, je tente d'attraper la rambarde de l'escalier, afin de me relever, mais j'avais complétement oublié que mon poignet était hors d'usage. Avec un grognement je le ramène contre ma poitrine, le contraignant à une immobilité totale.

La jeune femme me dit qu'elle allait essayer de me redresser, pour m'emmener jusqu'à chez elle. Elle me prévient que ça allait être très douloureux. Tout en serrant les dents, j'hoche doucement la tête. La douleur est une vieille amie, après tout, je devrais pouvoir le faire sans tomber de nouveau inconscient. Elle commença a me soulever, et, de ma jambe valide, je l'aide au mieux. Après quelques secondes d'effort, des étoiles apparaissent devant mes yeux. Je les ignore, ne me concentrant que sur ma jambe et la douleur.  Je ne dois pas tomber,  ni abandonner, sinon c'est la fin. Je ne suis libre que depuis quelques jours, il serait idiot de mourir maintenant, alors que j'ai tant à faire. La bonne femme se décida enfin à bouger et, après avoir ouvert la porte de l'appartement, se glissa sous mon autre épaule, aidant son amie à soutenir mon poids. Elle me dit, dans un affreux Sokovien, que je devais serrer le dentier (?) et lui faire confiance. Je lui souris, malgré la douleur et le fait que mes yeux voyaient flou et lui répondit, avec le peu d'espagnol que je connaissais, avec un horrible accent germanique : "Recuérdame enviarte una botella de vodka" Je n'étais absolument pas sûr qu'elle me comprenne, comme je le disais, mon cerveau tourne au ralenti.

Quelques longues et sanglantes minutes plus tard, je me retrouve allongé sur un canapé.Je pense que j'ai du dormir quelques minutes, car quand je rouvre les yeux, elles ne sont plus là. La jeune revient avec du matériel médicale tandis que son amie espagnole entre avec une bassine d'eau. Je sens qu'on retire ma veste, qu'on baisse mon pantalon et qu'on relève mon pull. Je n'ai pas la force de protester, ni de jouer la pudeur. Je ne peux que prier qu'elle parvienne à me sauver la vie. Je demande à la jeune fille, tout en luttant pour ne pas m'évanouir : Vous arriverez à retirer les balles ?"

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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyJeu 2 Déc - 2:53


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Il a peur, et panique. A ses côtés, je tente de le contrôler, en faisant attention qu’il n’aggrave surtout pas ses blessures. Cela me demande quelques instants avant qu’il ne se calme. Il hoche même la tête, lorsque je lui parle. Bien, il me comprend, cela me rassure. Maintenant il faut le porter et déjà j’appréhende…
Il tente de me sourire et même si j’aurais aimé croire que cela allait, je vois au travers. Je sais qu’il s’est fait mal avec sa cabriole, je sais qu’il est dans un état grave. Je tente de lui rendre la même expression mais je suis inquiète, réellement.
Il m’aide au mieux de ses capacités même au-delà je pourrais dire …

-Ne forcez pas, je suis là …

Je le soutiens quand je sens que son esprit lui tourne. Heureusement que je viens de lui dire de ne pas forcer.

-S’il vous plaît, faites attenti…


Et avant que je ne finisse ma phrase, il tente de tenir la rambarde avec son poignet que je supposais briser et dont j’ai maintenant la certitude qu’il l’est

-Monsieur ! Par pitié faites attention !

Ma voix est inquiète dans ce léger éclat. Je le soutiens plus, qu’il ne pousse pas ses efforts. S’il continue, cela reste de mal se finir avant même que nous puissions entrer dans l’appartement.
Il est comme je le crains assez lourd et c’est difficilement que j’arrive à le garder debout jusqu’à ce qu’enfin Màma-Rosa ne vienne en renfort et tente de le … rassurer ? Je ne sais pas ce qu’elle lui dit mais il se mets à sourire et nous surprends toutes les deux en parlant espagnol :

"Recuérdame enviarte una botella de vodka"


Un sourire soulagée et amusée passe sur mes lèvres alors que Màma-Rosa elle se mets à rire, surement un peu nerveusement :

-Avec plaisir jeune homme !

Jeune … tout est relatif. Il était plus vieux que moi. La Quarantaine ? Peut-être la dizaine au-dessus mais difficile à dire vu son état. Màma-Rosa, elle, est proche des 70ans …. presque 80 je crois. Notre trio est assez drôle dans un sens, il l’aurait été dans une autre situation en tout cas.

On finit par le déposer le plus doucement possible dans mon canapé. Il est encore conscient à ce moment-là mais je sens que la situation est de plus en plus grave…
Je pose l’une de mes mains dans son cou, pour prendre son pouls, et de l’autre, je repousse ses cheveux trempés de son front. Il est brûlant …

-Pequeña … ?

-Il me faut de l’eau chaude, des serviettes et au plus vite Màma-Rosa, je lui lance.

Mon ton est ferme. Nous devons nous dépêcher. Il est en train de partir. Je le fixe et lui dis en finissant de repousser sa tignasse, je lui dis :

-Tenez bon, je vais vous aider, je vous promets … Je reviens tout de suite.


Il faut que j’aille chercher ce qu’il faut. Je me relève et je vais à la salle de bain, là où se trouve tout mon matériel. Je farfouille, cherche et prends plein de choses. Je reviens alors avec un plateau débordant de compresse, d’outils et de tout ce dont j’ai besoin pour les blessures que j’ai pu identifier. Il est encore conscient. Je m’installe sur le rebord du canapé, à côté de lui tandis que le plateau trouve sa place sur la table. Ma main monte vers lui, vers son visage alors que je fixe ses yeux. Il faiblit, je dois faire vite

-Màma ! J’ai besoin de ses serviettes maintenant !

La petite grand-mère sort de ma salle de bain, portant un assortiment de toutes les tailles.

-Tu n’as que des blanches, ça va les tâc …


-C’est pas important enfin ! Amène-les tout de suite !


Elle s’exécute alors que je me nettoie les mains. Je me rapproche de l’homme et avec l’aide de la petite vieille, je commence à retirer déjà la veste de l’homme puis remonter son pull ainsi que baisser légèrement son pantalon pour voir la plaie de la hanche, celle qui m’inquiète le plus. Bien… Déjà il est allongé, le sang ne s’écoule plus car la balle ne s'est pas ressortie et celle-ci vu la position allongée fait légèrement barrage. Cela nous fait gagner du temps …
Compresse, j’ai, sérum physiologique, outils, pince … mais qu’elle…
Je lâche un juron et cours dans la salle de bain pour prendre une boite de gants. Le temps m’est compté et je fais ce genre d’erreur ? Depuis Ezekiel, j’ai l’impression que cela … a dans un sens brisé quelque chose. Ma confiance a ma capacité à protéger les miens, sauver les gens … peut être.
Lorsque je reviens, Màma-Rosa est en train de finir de lui baisser son pantalon … Et je la fixe, interloqué :

-Mais qu’est-ce que tu fais ?!

-Bah tu ne voulais pas voir ses blessures ?


-Une à la fois enfin ! Je ne voulais pas… Enfin laisse, va prendre la couverture dans ma chambre s’il te plait, il est gelée, il lui faut de la chaleur.

Elle s’enfuit, rouge pivoine. Je m’installe à nouveau à ses côtés, préparant le matériel,  passant mes gants. Il faut que j’avance, c’est vital.
Je me retourne vers lui lorsqu’il me parle, dans un anglais légèrement plus assuré que plus tôt.

“Vous arriverez à retirer les balles ?"

Question légitime à me poser il est vrai. Je lui offre un sourire, sincère et que j’espère dans un sens rassurant avant de lui répondre :

-Je suis interne en médecine et vous ne serez pas le premier dont je dois m’occuper avec ce genre de blessures… L’expérience du Bronx pourrait-on dire …


Est-ce que c’est vraiment rassurant ? Peut-être pas tant. Je rajoute :

-Votre état m’inquiète, les balles ne sont pas ressorties mais surtout, vous êtes faible, très faible. Il se pourrait que vous surviviez à l’extraction mais qu’après ce ne soit une infection ou la fièvre qui vous emporte… Cependant, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous en tiriez, croyez moi.

Peut être que de savoir qui je suis l’aidera, dans un sens. Ma main se porte par réflexe autour de mon cou mais la croix que j’y porte d’ordinaire est actuellement au cou d’un autre. J’ai quelques mots à l’esprit, une prière silencieuse avant que je ne n’ajoute en prenant mes outils :

- Au fait, mon nom est Gabriela …

Màma-Rosa revient à ce moment là, la fine couverture dans les bras, qu’elle dépose autour des blessures selon mes instructions pour le couvrir et elle entreprends ensuite, tant que sa résistance aux soins et au sang lui permet, d’éponger le front de mon patient du jours et de rester à ses côtés.
Une invité de plus s’ajoute. Sur le dossier du canapé, une ombre aux yeux verts est montée sans un bruit, Luna est venue voir ce qui provoque tout ce grabuge. Elle est hors d’atteinte de l’homme mais le fixe, spectatrice silencieuse de son martyre.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyJeu 2 Déc - 14:26

Whoever you are,
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Gabriela Álvarez

Voilà qu'à présent je dois offrir une bouteille de vodka à cette vieille dame.
Mais, en y réfléchissant c'est pas cher payé pour ma survie. .

Allongé sur ce canapé, je me sens étrangement... Bien. Enfin, j'ai toujours affreusement mal, froid et chaud à la fois, mais je me sens soudain baigné dans une étrange quiétude. Je me dis que, peu importe ce qui arrivera, que je vive ou que je meure, cela n'a plus d'importance. La jeune fille repousse gentiment les mèches de cheveux trempés qui collent à mon front tout aussi imbibé de sueur. Elle me parle, me rassure, tout en veillant à ce que son matériel soit prêt pour les soins. Je cligne des yeux, de plus en plus lentement. A chaque fois que mes paupières se ferment, elles restent ainsi quelques secondes, avant de se rouvrir lentement. J'ai tellement envie de dormir, je suis tellement fatigué... Mais je sais, au fond de moi, que dormir signifiera mourir. Elle demanda à la vieille d'aller chercher de l'eau chaude et des serviettes, ce qu'elle dit a toute vitesse. Malgré mon état vaseux, je constate qu'elle va bien vite pour son âge. La jeune fille revint vers moi et je remarque immédiatement l'inquiétude sur son visage. Je me sens... Faible. L'exercice imposé par le trajet hall-canapé a du me rendre exsangue. Je les sens relever doucement et avec prudence mon pull et ouvrir puis baisser légèrement mon pantalon. Aussitôt je sens un air froid très désagréable sur la peau de mon ventre et je frissonne. Je connais le froid, j'ai déjà été en Russie, mais il n'était pas aussi insupportable que celui qui m'assaille en ce moment.

J'ai de plus en plus de mal à suivre les mouvements des deux femmes. Je sens que la vieille achève de baisser mon pantalon, et j'entends la voix furieuse de la jeune fille qui demanda à ce que soient apportées des couvertures. Tant de précipitations, tant de bruit, cela me donna mal au crâne. Bien joué les filles... Je ne peux pas leur en vouloir, elles sont inquiètes pour moi. Je demande à la jeune fille, qui se penche de nouveau vers moi, si elle parviendra à retirer les balles de mes blessures. Ce qu'elle me dit ne me rassura pas, bien au contraire. Elle n'était pas infirmière, mais une simple interne en médecine. Elle m'avoua qu'elle avait déjà fait ça, dans le Bronx. J'hoche la tête, me disant qu'après tout je n'ai plus le choix. Si elle ne le fait pas, c'en est fini du Baron Helmut Zemo. Elle me dit que je suis très faible, trop faible. J'ai de fortes chances d'y rester. Si l'extraction ne me tue pas, la fièvre ou l'infection le fera peut être. Je fixe un moment le plafond, a la fois ivre de douleur et confus. Je viens de prendre conscience de la gravité de ma situatuon, et ça m'attriste. J'ai toujours pensé que je partirais soit dans mon sommeil, soit tué sur le coup, mais je ne m'attendais pas à souffrir autant.
L'arrivée des couvertures me sortit de mes moroses pensées.

La vieille dame déposa les chaudes couvertures autour de mes blessures et, instantanément, je me sens mieux. Cela me rappelle mes hivers passés chez ma grand mère. Enroulé dans une couverture devant un feu de cheminée, un livre sur les genoux et une tasse de chocolat entre les mains... C'était le bon temps. La mamie épongea mon front, et la jeune fille prépara ses outils. D'une voix faible, balbutiante, je demande : "Pouvez vous.... Me... Quelque chose à mordre, s'il vous plaît ?"
Je ne tiens pas à me couper la langue sous le coup de la douleur. La vieille dame m'apporta une cuillère en bois et, avec un regard reconnaissant, je la prends entre mes dents. C'est alors que la jeune fille commença à nettoyer ma blessure à la hanche. La douleur m'assaille aussitôt, et, instinctivement, ma main valide vient prendre celle de la vieille dame. Je ne la serre pas, car je ne veux pas lui faire mal. Je mets toute ma souffrance dans ma mâchoire, sur la cuillère en bois.
Mais ce n'était rien comparé à ce qui allait suivre.
Lentement, les outils écartent les lèvres de la plaie et pénètrent à l'intérieur, ne pouvant retenir un gémissement, je ferme les yeux et mords de toute mes forces, qui étaient déjà bien maigres, la cuillère. Mes doigts se referment sur la main de la vieille dame, sans plus de forces que celles d'un petit enfant.

L'extraction de la balle me parut durer une éternité. Elle n'avait pas encore fini que je lâchais la cuillère, épuisé. Des étoiles dansaient devant mes yeux et je vois de plus en plus trouble. Mes doigts relâchent lentement leur légère emprise. J'ai soudain l'impression d'être allongé sur un être froid, qui, lentement, m'enserre de ses bras et de ses jambes glacés. Je sens la main de cette créature invisible remonter vers ma gorge et l'enserrer doucement, m'empêchant de respirer. Malgré le fait que je voie trouble, je lance un regard apeuré à ma sauveuse. Aidez moi ! J'étouffe !

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Disparu
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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyDim 5 Déc - 22:22


Whoever you are,
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ft  Helmut Zemo

Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Musique d'ambiance



30/06/2024 dans la nuit
Appartement de Gabriela Alvarez

Je me suis toujours sentie très proche de ceux dont je m’occupe, que ce soit mes proches, mes patients à l'hôpital ou même lui à cet instant. Alors que je suis penchée au-dessus de lui, à repousser ses cheveux tout en constatant sa fièvre, je ne peux m’empêcher de le rassurer du mieux que je peux. Il faut qu’il tienne, il le faut. Parce que je ne peux pas accepter un nouvel échec, je ne le peux pas.
Il est de plus en plus fatigué et je le vois, le temps est compté. Je stresse à moitié Màma-Rosa qui se perds dans mes demandes, et j’en oublie moi-même les basiques.
Il faut que je respire, si je panique, il le fera aussi et tout sera perdu.
Mais mon assistante est là pour moi, pour lui aussi. Après avoir posé la fine couverture sur lui, elle s’occupe de son front avant de presque courir prendre ce qu’il lui a demandé mais sur mes conseils, elle revient avec un instrument plus large qu’il ne risque pas de briser et surtout de s’étrangler avec.
Moi je commence mon œuvre, me concentrant entièrement sur cela pour le faire souffrir le moins possible. Car cela peut être une question d’heure…
Je sens son corps tressaillir dès le premier soin, et si mon cœur se serre à l’idée de la douleur que je suis en train de lui infliger, mon esprit reste concentré. Si je m’éparpille, je risque de le tuer, tout simplement.
Je vois du coin de l'œil que Màma-Rosa bien qu’hésitante à l’idée qu’il lui broie finit lui donne sa main en me jetant des regards effrayée. Elle n’a jamais vu cette partie de mon travail et elle-même m’a dit un jour qu’elle ne pourrait jamais faire cela, ayant un certain mal-être face à la douleur des autres et au sang. Pour le coup, elle prens la réalité de ma vie de plein fouet.

Je suis aussi minutieuse qu’il est possible, nettoyant à chaque instant sa plaie, faisant étape par étape. Je perçois son cri étouffé lorsque je commence à sortir la balle de sa plaie :

-Tenez bon, je l’ai presque.

Il faut qu’il garde conscience et surtout qu’il ne lâche rien. Je ne lui mens pas, je suis sur le point de l’avoir, elle est loin mais pas inatteignable.
Cependant, alors que toute ma concentration est portée sur ce bout de métal que je suis en train de sortir, de l’autre côté, Màma-Rosa voit la cuillère en bois tombée au sol et sent que l’homme relâche presque sa main, semble sans force. Elle tourne sa tête vers le visage du patient et se décompose en le voyant :

-Pequena …

Mais je ne l’entends pas. Je l’ai presque sortie, je dois faire attention, elle est presque …

-Pequena !!

Je tourne la tête et cette fois, la muraille que ma concentration avait bâtie s’effondre face au regard de Màma-Rosa mais surtout de l’homme…
Non non, il ne faut pas … pitié pas ça.

-Oh non …  

D’un geste presque précipité, je finis de sortir la balle, jette presque le projectile dans le bol prévu derrière et sans laisser le temps du repos que j’espérais pouvoir accorder à mon patient, j’applique aussitôt et presse presque avec violence le bandage contre la plaie.

-Màma-Rosa, prends ma place, compresse aussi fort que tu peux !  

La petite vieille s’exécute et ses mains appuient sur le bandage avec la force du désespoir, son regard allant de moi à l’homme.
Car ce qu’il ne voit pas, c’est à quel point sa peau est devenue pâle, presque blanche par endroit au point qu’on distingue ses veines, ses lèvres qui ont pris une teinte bleutée. J’attrape son poignet, son poul est rapide, trop rapide … Non non non, il ne peut pas me faire ça, c’était presque le pire qu’il puisse me faire …

-Qu’est-ce qu’il se passe Pequena ?!

-Il fait un collapsus, il faut …


-Un quoi ?!

Màma-Rosa panique, deuxième de mes craintes mais pour l’instant, elle ne relâche pas la pression sur sa plaie. Mais elle veut comprendre, elle a peur, elle est terrifiée alors qu’elle sent que l’homme semble partir sous nos mains. Moi, je tourne le visage de l’homme vers moi alors que je lui parle, tout en cherchant de l’autre main ce qu’il faut sur le plateau.

-Monsieur ? Monsieur ! Vous faites un collapsus. Votre corps tente de survivre en concentrant votre sang vers les organes vitaux pour vous protéger. Il ne faut pas que paniquiez, votre cœur est en train de s’emballer, votre respiration aussi. Regardez-moi, et respirez comme je le fais….


J’ai réussi à saisir ce que je cherchais sur le plateau à savoir une seringue mais il est trop tôt pour utiliser cela. Tant que je n’ai pas réussi à m’occuper de la deuxième blessure, cela pourrait le tuer si je devais lui injecter. Je dépose la seringue à côté de moi et après avoir remis au mieux la couette sur lui pour prévenir le choc thermique, je ramène ma main sur son buste et en suivant une respiration que j’accentue, je pousse par instant sur sur ses poumons avec douceur pour lui donner le rythme d’expulsion de l’air. Mon autre main reste sur son visage, proche de son cou pour pouvoir contrôler son pouls. Je continue à le guider, essayant non seulement de le rassurer lui mais également Màma-Rosa qui tremble à côté, perdue et complètement dépassée par la tournure des évènements, même si elle tente pour m’aider moi ainsi que l’homme de copier ma respiration.

-Doucement, il faut que vous respirez doucement … profondément. Je ne vous abandonne pas, je suis là, vous n’êtes pas seul, vous m’entendez, je n’abandonnerai pas.

Màma-Rosa me fixe, narrivant pas à prononcer un mot, je sais ce qu’elle pense mais je suis heureuse qu’elle n’en dise rien car je sais qu’il n’est pas Ezekiel, mais je lutterais autant qu’il faut pour le sauver, qui qu’il soit.
Je prends le temps, ne lâchant ni son regard, lui souriant doucement lorsque je sens que progressivement que la crise passe. Dios Mio … tu me mets à rude épreuve.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light EmptyLun 6 Déc - 0:11

Whoever you are,
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Gabriela Álvarez

Quel idiot...
Mais pourquoi ai je été nager dans ce lac ?  .

Mes bras d'enfants peinaient à battre l'écume. L'eau glacée s'engouffrait dans ma bouche, étouffant mes cris. Sur la berge, j'aperçois mon père, occupé à ranger la voiture. Il m'avait dit de ne pas aller dans le lac, ce n'était qu'une balle, après tout. Mais je voulais absolument la récupérer, c'était celle que grand père m'avait donné pour mon anniversaire. Elle était magnifique avec son cuir qui brillait comme un soleil sous la lumière... Je n'ai pas écouté mon père. Je suis allé dans le lac, et j'en payais maintenant le prix. L'eau était beaucoup trop froide, et, lentement, elle me tirait vers le fond.

Une main sur ma poitrine, chaude, rassurante, qui appuyait doucement sur mes poumons. J'ouvre les yeux. J'ai maintenant 46 ans, je suis blessé à mort, allongé sur un canapé. La douleur m'assaille de toutes parts, j'ai du mal à respirer. La jeune femme qui me fait face prends mon pouls, tout en essayant de me rassurer. Je l'entends me dire que mon cœur est en train de s'emballer, que je dois respirer lentement et ne pas céder à la panique. J'essaye de me calmer, mais comment respirer alors qu'ai l'impression de ne pas y arriver. Une autre main, beaucoup plus froide, enserre toujours ma gorge. Lentement, après une longue minute passée à essayer de comprendre comment faire pour respirer à nouveau, je parviens à expirer, puis à inspirer, lentement. Oui, c'est cela, nous y arrivons. La jeune femme me dit qu'elle n'allait pas m'abandonner, et cela suffit pour me rassurer.

Arrête !

Je tourne la tête vers l'origine de cette voix. Derrière le chat noir, debout, main dans la main, se tiennent ma femme et mon garçon. Après un regard surpris vers la jeune interne, je comprends que je suis le seul à les voir. Suis je en aussi mauvais état, pour être victime de telles hallucinations ? Je retourne la tête vers ma famille. "Mon chéri, il est temps d'y aller. " "Oui papa ! Viens ! Papy a fait du goulash !" "Nous t'attendons depuis trop longtemps !" Je secoue la tête, reperdant le contrôle de moi. Ce n'est pas possible. Ils ne peuvent pas être là. Retenant un sanglot, je tente de reprendre le fil, de retrouver une respiration normale. J'entends mon cœur s'affoler dangereusement comme s'il se trouvait dans ma tête, alors qu'il est bel et bien dans ma poitrine , battant à tout rompre.

Non, je ne dois pas abandonner. Gabriela ne le fera pas, en tout cas, il est de mon devoir de ne pas lâcher prise. J'ai encore tant à voir. Après un dernier regard vers ma famille, je tourne la tête vers le monde des vivants. La vieille dame appuie sur ma plaie, désormais débarrassée de la balle, et limite le flot de sang. Je prends une grande inspiration et, lentement, souffle par le nez, sentant comme un poids s'envoler. La main glacée ne me tiens plus par la gorge, mais je sens toujours la présence de cet être invisible, pas loin. Il n'est plus auprès de moi, mais il attends, sans doute certain que je ne survivrais pas à l'extraction de la deuxième balle.  Mon regard commença lentement à retrouver un semblant de netteté, tandis que la douleur se faisait plus supportable, sans pour autant s'évaporer totalement. Je lâche un soupir. Bon sang. J'ai l'impression d'avoir échapper au pire, alors qu'il est sans doute encore devant moi. Les fantômes de mon passé se sont évaporés, mais j'entends encore dans ma tête le rire de mon garçon, et cela manqua de me faire fondre en larmes.

Je serre les dents, tentant de rester le plus calme possible. Ce n'est surtout pas le moment de céder à mes émotions. Mon cœur a besoin de calme, surtout qu'il a encore une épreuve à affronter. Je tourne le regard vers Gabriela et lui souffle, d'une voix faible : Finissons en. Enlevez la deuxième. De ma main libre, je parviens à rattraper la cuillère, que j'avais lâché sous le coup de la crise, et la replace entre mes dents. J'aurais bien aimé être endormi pour la suite, mais qui sait si je me réveillerais ? Non. Je dois être fort. Je dois montrer à mon fils que son père n'abandonnera pas. Si je dois mourir aujourd'hui, ce sera en me battant, le sourire aux lèvres et la tête haute !



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