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 [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light

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Disparu
Gabriela Álvarez
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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyLun 6 Déc 2021 - 23:30


Whoever you are,
Don't follow The Light
ft  Helmut Zemo

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30/06/2024 dans la nuit
Appartement de Gabriela Alvarez

De tout ce que je craignais comme possible complication de son état, il m’a celle pour laquelle à l’heure actuelle je ne peux presque ou rien faire, pas tant que la deuxième blessure ne sera pas soignée. La seringue à mes pieds aurait pu l’aider, réussir à calmer son état de détresse, stimuler la circulation et limiter l’état de choc mais tant que je n’avais pas fini mon travail …
Je joue contre le temps depuis tout à l’heure mais là c’est un lutte avec la Llorona ou quiconque le revendiquerai ce soir que je commence. Et je ne compte pas leur laisser cet homme. Pas ce soir, pas sous ma garde.
Je suis penchée au-dessus de lui, cherchant à capter son regard, à ce qu’il fixe le mien, revienne à notre monde. Il ne faut qu’il cède à la panique, à cet état de détresse que le collapsus peut créer. Ce mécanisme … censé sauver mais qui tue bien plus souvent qu’il ne le devrait…
Je capte son regard, il me voit, il revient, un semblant de sourire revient sur mon visage alors que je murmures:  

-Oui, c’est ça, je suis là, respirez doucement, n’abandonnez pas vous aussi …

Mais le combat n’est pas gagné, son pouls est encore trop rapide. Il commence tout juste à respirer plus doucement.

-Allez-y … continuez à respirer …

Mais je le vois tourner la tête, comme s’il répondait à un appel ou un signe et je suis ses yeux… qui semblent fixer le mur derrière Luna. Ma propre panthère tourne aussi la tête vers ce que mon patient fixe, voit-elle ce qui semble l’accaparer. Son regard, l’expression de celui-ci m’inquiète …

-Monsieur … ?

Est-ce qu’il a entendu un appel ? L’afflux de sang et une hyperventilation doublée à un état de choc a pu créer une illusion, lui faire revivre un souvenir, quelque chose qu’à cet instant il voit. Pendant un instant, de mon autre main alors que je garde celle dans son cou, je cherches sa veste. Une idée me passe à l’esprit, une idée qui peut être pourrait aider … Màma-Rosa me regarde faire, continuant conscieusement de compresser la plaie, m’interrogeant du regard sur ce que je suis en train de faire.
Je n’ai pas le temps, il faut que je le trouve … Et je finis par mettre la main dessus, son portefeuille. Je le sors de la veste, mais sentant son pouls s’envoler sous mes doigts, je fourre ce morceau de cuir d’un geste dans ma poche et reviens aussitôt vers lui, me penchant au-dessus de lui, tournant presque de force son visage vers lui.

-Monsieur ... ¡¿me oye?!

Son regard, l’éclat que je vois à l’intérieur … Il nous revient. le coin de mes lèvres se soulèvent alors que je le vois inspirer, je sens que son rythme tend vers la normale. La crise passe ...

-Dios Mio, puedes oírme … je murmure, respirant enfin à mon tour.

Pour un peu, je laisserai presque ma tête tomber sur son épaule mais non, je tiens, fermant juste un instant les yeux pour profondément inspiré à mon tour. J’avais presque retenu mon souffle pendant quelques instants, lorsqu’il contemplait … je ne sais toujours pas quoi… ce que son esprit et son âme lui a montré. Mais il tient, il est à nouveau avec eux. J’adresse dans un murmure un “Gracias, Dios mío” à peine audible et relève les yeux vers lui lorsqu’il tourne ses yeux vers lui. Il est déterminé.

-Très bien, c’est bientôt fini, je vous le promets.

Je repousse ses cheveux et éponge son front avec douceur alors qu’il me parle. Il est prêt mais il a besoin d’un instant malgré tout. Si j’attaque aussitôt, il va repartir en crise et je ne peux pas me le permettre. La seringue à côté de moi ne servira que si ses plaies sont pansées.

-Je dois avant tout finir de m'occuper de votre première blessure, de vous faire un vrai bandage. Ensuite je m’occuperai de la seconde balle mais pour l’instant, continuez à respirer et restez calme.

Ma main repasse sur son front assez doucement, sa température reste stable pour l’instant. Chaque fois que je touche son visage, son cou, je reste très douce dans mes gestes, très attentive. Ils ont pour but l’examen principalement ou réussir à le ramener comme avant mais également à le rassurer car il en a besoin.
J’échange un regard avec Màma-Rosa et à mon signal, nous échangeons à nouveau nos places. Je dois reprendre le soin autant, je m’attelle à finir proprement ce bandage. Les compresses prévues pour ce genre de situation sont posées et c’est avec une attention toute particulière que je finis de passer les bandes autour de ses hanches, aidée de Màma-Rosa pour le soulever légèrement. Rien que cela doit déjà lui faire serrer les dents mais vu sa blessure, je n’ai pas le choix. Le bandage fait, je me penche vers la seconde blessure. Moins grave mais elle sera toujours problématique tant que pas soignée. Mais au moins pour celle-ci, je peux me débrouiller seule.

-Cela ira plus vite, je vous le promets.


Màma-Rosa reprend d’elle-même la main de l’homme et après un regard, un échange silencieux, je commence.
Le nettoyage est plus rapide. Je suis précautionneuse quoiqu’il arrive mais je suis plus confiante sur cette blessure. Je semble aussi concentrée que la dernière fois mais je garde un soupçon d’attention pour mon ami ou lui. Je tourne par instant la tête vers lui. Il a mal, je le sais mais c’est trop de risque, surtout après un collapsus, de lui donner quoique ce soit. Je permets à Màma-Rosa d’humidifier ses lèvres mais il ne doit rien boire, ni manger pour l’instant. Cela doit être une torture pour lui, je m’en doutes mais on ne peut pas non plus prendre ce risque. Avec lui je n’en prends plus aucun.
Comme je lui ai promis, la deuxième balle sort de son corps avec bien plus de facilité. Seule, je finis son bandage et vérifie les constantes de mon patient. Pouls pour l’instant régulier, la pression assez faible compte tenu de tout ce qu’il a perdu mais visiblement encore assez pour lui permettre de tenir. C’est un pari, je ne peux pas dire le contraire mais il faut le prendre. Encore une fois, après avoir retiré mes gants pour ne pas le couvrir de sang, je lui dis, avec un grand et franc sourire :

-Comme promis, je n’ai pas abandonné et vous avez lutté avec moi, avec nous. Bon retour parmi les vivants …

Mon cœur enfin lui-même rayonne légèrement dans ma poitrine, comme s’il fête une petite victoire. C’est probablement ridicule et dans un sens bien trop . Il peut s’en sortir maintenant, et il va s’en sortir. Je me redresse, après avoir murmuré quelques mots à Màma-Rosa, je me redresse et vais vers la salle de bain.

Le visage que je vois dans la glace … est couvert de marques de sang. J’ai fais de mon mieux mais j’ai clairement plus l’air d’une serial killer que d’une soigneuse. Je me lave les mains et remonte jusqu’aux bras avant de m’asperger le visage d’eau froide pour le rincer ….
Ah … qu’est-ce que ça fait du bien, je soupire d’aise et reste quelques instant sans bouger,  laissant mon visage penché au-dessus du lavabo avant de me relancer à nouveau une giclée d’eau sur ma peau.
Il vit …
Et il vivra …
Je ne le laisserai pas mourir.
Alors que je ne sais même pas qui est cet homme allongé dans mon canapé. Ses blessures, on dirait un règlement de compte. Qu’est-ce qu’il a bien pu faire, il semble….

Ma main est tombée le long de ma jambe et soudain, je sens le portefeuille que j’ai rangé dans ma poche. J’essuie ma main et le sors doucement. Je n’ai même pas pris le temps de vérifier cela tout à l’heure, son nom. Je l’ouvre et cherche la réponse à cette question qui tourne dans mon esprit.
Helmut, il s’appelle Helmut Zemo …
Un petit sourire s’étire sur mon visage lorsque je lis sur sa carte qu’il est Baron. Je crois que si je raconterai cela à Bucky, qu’un Baron est arrivé sur mon canapé pour se faire soigner, il ne me croira pas. Et Samuel me piquerait probablement une crise, soit parce qu’il pensera que je veux le remplacer, soit parce qu’il imaginera que c'est un prétendant. Peut être que je présenterai ce Baron à mon Lord à moi …
Je range la carte dans le portefeuille et la remet dans ma poche pour enfin sortir de la salle de bain où je suis restée juste l’espace de quelques minutes, imaginant que désormais tout danger était écarté.
Si seulement.


  @Helmut Zemo   




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyMar 7 Déc 2021 - 5:21

Whoever you are,
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Gabriela Álvarez

Ils étaient là. J'en suis certain.
Ma femme, mon fils, étaient revenus pour m'emmener avec eux. En vain. .

Le regard figé vers ce coin de la pièce où j'avais vu, il y a seulement quelques minutes, ces fantômes de mon passé, je me surprends à me demander si j'avais rêvé cette rencontre. Ils paraissaient si réels, comme s'ils n'étaient jamais partis. Mon fils souriait, et l'ont pouvait voir sa dent de lait qu'il avait perdu quelques jours auparavant... Ma femme, elle, tenait affectueusement la main de notre enfant et me tendait la sienne, le sourire aux lèvres et le regard pétillant de vitalité. Les cheveux blonds de mon épouse brillaient et flottaient légèrement, alors qu'il n'y avait aucun courant d'air dans la pièce. Leurs sourires, leurs voix, ils étaient restés tel quel dans ma mémoire... Figé dans le temps, car c'était le dernier souvenir que je conservais d'eux... Quand ils étaient encore en vie.
Il m'a fallu deux jours pour retrouver leurs corps. Mon père serrait encore ma femme et mon fils dans ses bras. Ils paraissaient si... Effrayés. Leurs yeux étaient fermés et leurs visages étaient figés dans une expression terrorisé. Je les ai gardé contre moi, longtemps, fou de chagrin et de rage, comme si j'espérais capter encore en eux un peu de chaleur et de vie...
Cet horrible souvenir ne cessait de hanter mes nuits. Et voilà qu'il revenait, encore, alors que l'espoir de revoir mes proches commençait à percer dans mon esprit tourmenté.
J'ai cru devenir fou en prison. La solitude, le silence, l'étroitesse de la pièce, toutes les conditions semblaient réunies pour que je sois un jour témoin d'hallucinations, ou victime de délires en tout genre. Mais rien. J'ai attendu, tout simplement, pendant des années. Quoi exactement ? Je l'ignore. La liberté, l'espoir, la folie, la mort. Tout cela à la fois je dirais.

La voix de la jeune femme me fit ramener à la réalité et, lentement, je parviens enfin à reprendre une respiration normale. Ma femme et mon fils s'étaient évaporé, mais j'étais certain de les avoir vu, à cause du chat. Lui aussi avait tourné la tête dans leur direction. Il les avaient vu aussi, j'en suis sûr. Mon regard se porta pendant un instant sur l'étrange animal qui se léchait tranquillement les parties. Certes... J'ai l'impression de revenir de loin, surtout quand je vois le regard rassuré de Gabriela qui me sourit, parlant en espagnol et me disant ensuite, en anglais, qu'il faudra d'abord bander ma plaie avant de passer à la suivante. J'hoche la tête et la laisse faire son travail. Ses gestes sont sûrs et assurés. Je me sens de plus en plus rassuré de me savoir entre ses mains, malgré la douleur. Elle et la vieille dame me soulevèrent légèrement, ce qui me fit serrer les dents. Bon sang ce n'est pas très agréable ça... Pendant ce temps, tout comme Gabriela avant elle, la mamie épongea mon front, repoussant les mèches de cheveux trempés dans un geste presque maternel. Je laisse échapper un soupir, me laissant presque bercer par le mouvement avant de me ressaisir. Je dormirais plus tard, il y a encore tant à faire, tant à affronter.

Elle commença à soigner la deuxième plaie, celle à la cuisse. Après avoir replacé la cuillère en bois entre mes dents, je laisse la vielle dame reprendre ma main avec un regard reconnaissant. Elle ne le sait peut être pas, mais cela m'aide beaucoup, plus que la cuillère. Une fois encore, la douleur se fait de plus en plus vive. Je serre les mâchoires, ne retenant pas cette fois ci un gémissement rauque. La mamie humecta mes lèvres, à l'aide d'un tissu mouillé, et cela m'aida à rester conscient. Je me rendis compte que j'avais cruellement soif. J'avais couru pour échapper à mes bourreaux, et l'effort m'avait assoiffé, sans que je m'en rende compte sur l'instant. Une nouvelle vague de douleur me fit gémir quand Gabriela retira la balle de ma cuisse. Elle avait raison, cela a été beaucoup plus rapide.  Quelques douloureux instants plus tard, ma cuisse est elle aussi recouverte d'un épais bandage et les deux femmes lâchent un soupir soulagé. Moi, je me sens... Épuisé. Je n'ai qu'une envie à présent : dormir. La jeune fille me souhaita un bon retour parmi les vivants et, avec un pâle sourire, je lui réponds : "Merci... Infiniment..." Sur ces quelques mots, la jeune fille partit vers ce que je supposais être la salle de bain, car j'entendis un bruit d'eau s'échapper de la pièce. Le chat s'approcha et frotta son dos contre ma main, avant de s'éloigner, dérangé par l'odeur du sang. Je lève les yeux vers la vieille dame. Elle paraît encore inquiète pour moi et je lui souris, tentant de la rassurer. Je ne suis pas encore sorti d'affaire, mais je suis sur la bonne voie. Mon poignet, brisé, est immobile, déposé sur un des coussins du canapé, attendant des soins. Mais il pouvait attendre... Attendre que je dorme quelques heures, que nous nous reposons tous, car les deux femmes aussi en avait cruellement besoin.

Mon regard capta celui de la mamie et, avec un faible sourire, je lui dis, presque dans un murmure : "J'ai vu ma femme, j'ai vu mon fils, ils étaient là !" Ma main était toujours dans celle de la vielle dame et je serre doucement les doigts, dans un geste presque affectueux. Puis je sens la fatigue m'envahir à nouveau et, sans plus attendre, je ferme les yeux, pour m'endormir dans un sommeil profond.

Je sais que je rêve, il ne peux en être autrement. Quoi d'autre qu'un rêve pourrait ramener ainsi ceux qui avaient perdu la vie ? Ma femme et mon fils se tenaient devant moi, nous étions dans une grande salle blanche. Aucun meuble, aucune porte ni fenêtre, juste nous trois. Je reste un moment immobile, confus, ne sachant que faire. C'est mon garçon qui fait le premier pas et qui se jette dans mes bras, bientôt rejoins par mon épouse. Pas de mots, cela est inutile. Je les serre contre mon cœur. Respirant leur odeur,  sentant leur présence toute entière. Oui, ils étaient là cette fois. Je soulève mon garçon et l'installe dans mes bras. Il est si fort, son sourire espiègle me réchauffe le cœur. Nous allons enfin pouvoir reprendre le cours de notre vie. Tout va redevenir comme avant !
Il n'y a qu'à passer cette porte, qui vient étrangement d'apparaître. Tenant mon fils d'un bras, j'attrape la main de ma femme et, d'un bon pas, je me laisse mener, quand, soudain, j'entends qu'on m'appelle par mon prénom.

Qu'est-ce ? Je crois connaître cette voix... Je tourne la tête dans sa direction. Elle m'appelle encore. Étrange. Je dépose mon fils au sol et, après avoir assuré à ma famille que j'allais revenir, je me dirige lentement vers l'origine de cette voix. Je veux savoir à qui elle appartient, sinon je ne pourrais pas partir l'esprit tranquille.






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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyMer 8 Déc 2021 - 4:12


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Si mon sourire s’est agrandi encore en l’entendant me remercier, je me lève malgré tout pour disparaître un instant, pour respirer, pour réfléchir, pour voir mon état et me passer de l’eau sur le visage, Màma-Rosa elle reste à côté de l’homme blessé.

Je n’aurais jamais cru l’emmener un jour dans une telle situation, j’ai même réussi à la garder relativement éloignée de tout cela et pourtant je l’y ai plongé ce soir de manière brutale. Je crois qu’il me faudrait plus d’une vie pour la remercier.



Pendant les soins, elle s’est montrée plus qu’à la hauteur. Elle m’a écouté, fait attention à mes gestes, aux réactions de l’homme, à ses besoins. Elle a fait en sorte qu’il puisse être … au mieux manière de dire, malgré sa peur, malgré son appréhension. Et vu la situation, on ne peut pas dire qu’elle a la tâche la plus facile.

Lorsqu’elle se retrouve seule avec lui, elle se rapproche de lui, lui murmurant de manière à être sûre que je n’entende pas :

-Je ne sais pas ce que vous avez fait jeune homme, mais vous avez une bonne étoile malgré tout au-dessus de votre tête, pour vous avoir mis sur la route de Pequena car elle aurait pu donner sa vie pour sauver la vôtre.

Comme je l’ai fait, elle passe sa main sur le front de l’homme tandis que Luna descend pour venir le voir, ce mystérieux inconnu qui sent si fort le sang et le fer. Elle se déplace avec agilité jusqu’aux coussins et vient poser sa tête vers la main de l’homme, comme un salut puis s’éloigne, le nez pris par la force et l’acre liquide pourpre. Màma-Rosa passe une main légèrement tremblante sur le dos du félin qui finit par retourner sur son observateur, sur le rebord du canapé. Luna aime observer. Sol lui est caché et le restera tant que la situation ne sera pas plus calme.

-Luna vous aime bien, mais elle sera plus câline lorsque vous irez mieux, vous verrez…

Elle voit qu’il veut parler et se penche vers lui, pour qu’il n’ait pas à forcer, l’écoutant avec attention :

"J'ai vu ma femme, j'ai vu mon fils, ils étaient là !"

L’expression de la petite vieille se fait plus douce. Elle aussi resserre ses doigts sur ceux de l’homme en lui disant :

-Ils devaient veiller sur vous…

Vu ses mots, elle comprend, ou dû moins elle imagine qu’ils ne sont plus là. Sinon il aurait eu une réaction bien différente. Son autre main passe de son front à son coeur en ajoutant :

-Ils sont là, et le resteront jeune homme. Reposez-vous, vous le méritez.

Elle relâche doucement la main de l’homme et remet la couverture entièrement sur lui, veillant à bien le couvrir. Manquerait plus qu’il prenne froid. Elle ramasse ensuite tout ce qui traîne, les éponges, les serviettes et les linges et se redresse pour détendre son pauvre dos.
Cette phrase peut sembler cliché mais ce genre de connerie, ça fait bien longtemps qu’elle n’est plus de ce genre là mais dans un sens, elle est heureuse d’avoir été là, pour lui et pour elle. Elle en a besoin cette petite, elle a besoin d’espoir.



Lorsque je ressors de la salle de bain, je vois Màma-Rosa qui s’avance vers moi, vers la salle de bain, les bras chargés de serviettes. Mon regard se tourne vers l’homme qui a été bordé et avant que je n’ouvres la bouche :

-Il s’est endormi et tu devrais en faire de même Pequena. Tu n’as même plus besoin de maquillage pour ressembler à une Santa Muerte …

Je lâche un soupir puis doucement, me rapproche de l’homme dont je viens de découvrir le nom. Je m’agenouille à côté du canapé et prends sa main, voulant lui dire quelque chose mais je me fige aussitôt.
Son poul …
Un frisson secoue mon corps alors que je me redresse, posant mon autre main à son cou, la tête venant se poser sur sa poitrine…
Non …
Non …

Non !!!

-Màma !!

La grand mère sursaute si fort que le linge vole autour d’elle. Elle se retourne, hurlant à son tour, la main sur le coeur :

-Pequena, j’ai failli …


-Il fait un arrêt cardiaque ! je hurle, me redressant au-dessus de lui.

En un instant, je me retrouve à demi à califourchon pour avoir de la force et commencer à pratiquer un massage, les deux mains jointes, poussant avec la force du désespoir pour relancer un rythme. Il faut un rythme, il faut un rythme. C’est hors de question, je refuse cette idée, je la refuse.
Màma-Rosa revient en courant, affolée :

-Qu’est-ce que je pe…

-Seringue jaune, adrénaline, maintenant !

Elle se retourne et cherche sur la table, au milieu des produits, ce que je lui demande alors que je continue, sans m’arrêter.

-Helmut, revenez, par pitié revenez Helmut !

Les larmes me montent aux yeux. Je ne peux … Je ne pourrais pas l’accepter. Il ne doit pas mourir

-Je vous interdit de partir, vous m’entendez ! HELMUT !!!

30 pressions, et Màma a un cri de victoire, me tendant la seringue. Je l’attrape d’une main, fais une pression de l’autre, appuis sur l’injecteur et après une nouvelle pression, je frappe brutalement son torse, ciblant son cœur avec la seringue. Le produit est injecté, je retiens mon souffle, prête à enchaîner
L’adrénaline prend parfois un instant et celui-ci me semble durer une éternité. Màma-Rosa paraît ne plus respirer, on entend pas un son, pas un bruit dans l’appartement, à part le battement de mon cœur éprouvé qui résonne.
Dios Mio … entends ma prière, ne le laisse pas partir.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyMer 8 Déc 2021 - 20:08

Whoever you are,
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Est-ce vraiment un rêve ?
Ou simplement la fin ? .

Je tourne le regard vers l'origine de cette voix qui m'appelle. Je ne la reconnais pas. En revanche, j'aperçois désormais, en plus de la porte, un escalier en colimaçon, qui semble monter indéfiniment. Qu'est-ce donc ? J'avoue que je ne comprends pas tout. Ce n'était pourtant pas là tout à l' heure. La main de mon fils attrapa la mienne et la serre doucement. Je baisse les yeux vers lui. Il ne cesse de regarder l'escalier, l'air effrayé. Cela me suffit pour renoncer à l'emprunter. Pourtant, j'ai l'impression que la voix venait de là haut... Ma femme me demanda si tout allait bien. Je lui répondis que oui, sans pourtant en être certain. Cette voix m'intrigue. Et j'ai l'impression que ni mon épouse, ni mon garçon ne parviennent à l'entendre. Je leur demande confirmation et, effectivement, ils n'entendent rien du tout. Étrange... La main de mon petit serra la mienne avec force. Je compris alors ce qu'il craignait. Il ne voulait pas que je parte. Il ne voulait pas être séparé de moi, encore une fois. Je le prends dans mes bras et il attrapa mon cou entre ses frêles bras pour coller sa tempe contre la mienne. Ne t'inquiète pas mon chéri, je suis la. Je ne partirais plus.

Mais cette voix se fait de plus en plus pressante. C'est là que je la reconnais. C'est Gabriela. Je ne connais cette fille que depuis mon arrivée chez elle, presque une heure auparavant, mais sa voix est à présent gravée dans ma mémoire. Mon épouse passa doucement son bras autour de mes hanches et, tour comme moi, observa l'escalier. Je compris à son regard qu'elle se résignait à me voir repartir. Elle me dit, avec un petit sourire : Va. Il est encore trop tôt, nous t'attendrons Malgré son expression, je vis à son regard que cette décision la déchirait. Mon fils serra encore son étreinte, refusant catégoriquement de me lâcher. Je ne voulais pas les laisser. Après avoir rapproché ma femme je les garde pendant de longues secondes contre mon cœur. Pourquoi faut il se dire au revoir? Nous pourrions tout reprendre, vivre comme avant. Pourquoi se séparer à nouveau. La voix de Gabriela retentit à nouveau, plus forte, plus pressante. Je l'ignore, encore une fois, faisant durer les adieux. Mais le temps vient pour moi de partir. Je ne sais pas pourquoi je le fais, je voudrais tellement rester, mais je sens, au fond de moi, que je dois prendre cet escalier. Après avoir embrassé une dernière fois ma femme et mon fils, je les lâche et recule lentement, ne les quittant pas du regard. Je sens mes larmes dévaler mes joues. Mon pied toucha la première marche et, soudain, la pièce disparu. Ma famille s'évapora dans un dernier au revoir, me laissant seul face à l'ascension qui m'attends. Sans plus attendre, je commence à monter.

J'ai l'impression de grimper depuis une éternité quand je constate soudain une sortie. Elle est encore bien loin, mais pas inaccessible. Soudain, sans que je comprenne le pourquoi du comment, je sens une énorme pression sur ma poitrine, et je me retrouve propulsé vers le haut. Une force invisible me tire par le col, m'emmenant tout droit vers la fameuse sortie. Avant même que je puisse pousser un cri, je passais la porte et...

Et je prends une grande et douloureuse inspiration. Allongé sur le canapé sur lequel je m'étais endormi, toujours blessé, endolori, épuisé, je reviens, sans m'être rendu compte que j'étais parti, dans le monde des vivants. J'ouvre les yeux... Pour voir Gabriela a cheval sur ma poitrine, les deux mains posées sur mon cœur, prête à... Me faire un massage cardiaque ? Mon cœur s'est arrêté ? Vraiment ? Il y avait également une seringue, vide, posée à ses côtés et, étant donné la douleur sourde que je sentais sur ma peau, je pouvais deviner que son contenu est a présent dans mon organisme. Je lance un regard incrédule à la jeune femme et lui demande, tout en me sentant de plus en plus nauséeux : "Que... Que s'est il passé ? Je suis parti ?"
Je vois a son regard, bien avant qu'elle ne me réponde, que j'ai bien failli y rester. La vieille dame était aussi à mes côtés, visiblement sous le choc. Je tourne le regard vers le plafond et murmure, tout en sentant un flot de larmes envahir mes yeux :"Ce n'était pas un rêve.... "

Je parviens à les ravaler dans une profonde inspiration secouée par le chagrin. Le souvenir d'avoir pu serrer ma famille une dernière fois dans mes bras me reviens soudainement et, tout en essayant mes yeux de ma main libre, et en souriant a la jeune femme, je dis : "Merci..." C'était autant pour elle, car elle m'avait sauvé, que pour la puissance supérieure qui m'avait permis, le temps de quelques minutes, de revoir ma famille ...




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyMer 8 Déc 2021 - 22:22


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Pourquoi … pourquoi il a fallu qu’il fasse cela, qu’il me fasse une insuffisance cardiaque …
Pourquoi on me teste ainsi ?! Mes mains poussent avec violence sur sa poitrine, j’ai même peur de lui briser des côtés en faisant cela mais je continue, je n’abandonne pas, je ne peux pas … Pas deux personnes à la suite, pas aussi vite.
Je hurle, ma gorge me fait mal. Est-ce qu’il m’entends, est-ce qu’il peut m’entendre ? Cette même question tourne dans mon esprit depuis que j’ai retrouvé Ezekiel. Et la réponse à cette question me terrifie
Il faut qu’il m’entende, il faut qu’il revienne !
La seringue frappe avec brutalité sa poitrine, traverse sa peau avant que je ne la relâche, figée, attendant le verdict. La sueur perle de mon front, mes cheveux glissent le long de ma nuque et de ma gorge, arrêtant de rebondir au ryhtme du massage, je n’ai pas eu le temps de les rattacher en sortant de la salle de bain.
Tout paraît …. irréel. Le temps me semble … comme pétrifié pendant un instant, un instant durant lequel il n’y a plus aucun bruit, aucun murmure…

Pitié, pitié, pitié … revenez ….

Et il reprend une première respiration, un immense appel d’air pour remplir ses poumons vide. Màma-Rosa sursaute et retombe en arrière à nouveau, Luna fait un bond en feulant, et moi si je n’ai pu retenir un tressaillement, j’ai pu contenir ma surprise qui s’est transformé en une explosion de joie dans mon coeur, faisant apparaître un immense sourire sur mon visage encadré de lourdes boucles noirs alors que je lâche un profond, profond soupirs en fermant mes yeux. Les larmes dévalent mes joues en cascade sans que je les retienne.

"Que... Que s'est il passé ? Je suis parti ?"


Je n’arrive pas à répondre sur l’instant, hochant tout d’abord la tête en glissant l’une de mes main dans son cou pour constater son poul avant de finir par dire :

-Votre cœur …

Je m’apprête à lui faire une explication médicale mais je m’arrête, me rendant compte qu’il n’a pas besoin d’entendre cela et surtout, il est possible, qu’il ne le comprenne même pas, vu son état. J’inspire profondément avant de lui dire :

-Oui mais c’est fini, vous êtes revenu. Votre cœur est reparti, et le produit que je vous ai injecté le fait battre assez vite mais ça va passer. Tout va bien.


Màma-Rosa se redresse, assisse à côté de la salle basse et murmure :

-C’est le mien de cœur qui ne va pas tenir la cadence.

Trop tôt, trop tôt pour cette blague … Je lui lâche un petit regard et elle fait un signe en ramenant la seringue qui a glissé au sol pour la remettre sur la table. Doucement moi, je me laisse glisser pour revenir à côté de l’homme, de peur de peser sur lui, Je passe ma main sur mon visage, retire en partie larmes ainsi que sueur et repousse mes cheveux en arrière. A genoux contre le canapé, je reste penché vers lui, Je vérifie ses constantes, ses pupilles alors qu’il tourne la tête vers le plafond

"Ce n'était pas un rêve.... "

Un rêve ? De quoi parle-t-il ? J’interroge Màma-Rosa mais elle hausse les épaules. Je me retourne encore pour le voir en train de s’essuyer à son tour le visage et de me dire avec un sourire :

"Merci..."

Le mien grandit à ce moment et, par épuisement, soulagement, ou je ne sais réellement quoi, je laisse mon front tombé doucement contre le sien un instant, dans un geste simple et tendre presque, en prenant sa main dans la main. Les deux sont moites, couvertes de sueurs et de larmes mais peu importe, je la gardes dans la mienne, la serrant avec douceur :

-Je vous l’ai dit, je vous abandonnerai pas Helmut, je vous l’ai promis. Je vais vous veiller toute la nuit s’il le faut mais vous vivrez… je vous le jure.

Mon coeur a prit quoi … dix ans d’un coup entre le moment où je l’ai trouvé et maintenant ? Je suis épuisée mais je n’imagine même pas m’éloigner de cette pièce à nouveau. Màma elle a finit par se relever et se laisse tomber dans le fauteuil juste en face, à bout de force :

-Ah oui, vous nous faites pas une “jamais deux sans trois” jeune homme, sinon vous allez m’entendre….

Je romps doucement le lien entre nos deux fronts en me redressant pour le laisser respirer mais je garde pour l’instant sa main dans la mienne. Mes doigts sur son poignet sentent le rythme de son cœur et cela me rassure. Mais je dois dire que pour un peu, j’en aurais ri des bêtises de Màma-Rosa …
Jamais deux sans trois …. Si seulement cela pouvait être le signe du réveil d’Ezekiel, je crois que rien ne serait aussi doux à mon cœur.  
Je prends un linge pour éponger son front et le dégager avant de lui demander :

-Helmut ...? Qu'est-ce que vous avez vu ? Vous parliez d'un rêve, pouvez-vous m'en parler ?

Si déjà je pouvais lui demander cela, peut être qu'il finirai par m'expliquer ce qu'il lui ait arriver ... peut être.

  @Helmut Zemo   




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyJeu 9 Déc 2021 - 1:02

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Gabriela Álvarez

La Mort m'a tenu, l'espace d'un instant entre ses froides mains
Mais Gabriela a été plus forte..

La jeune fille pleurait de soulagement. J'ai du lui faire vraiment peur. Je me sens presque coupable de l'avoir mise dans cet état, même si je ne suis en rien responsable de cet arrêt cardiaque. Bon sang. Mon cœur s'est arrêté. Je suis pris d'un horrible frisson, qui me donna froid dans le dos. Mon cœur avait cessé de battre, pendant quelques instants. J'ai eu une sacré chance d'avoir Gabriela à mes côtés, car, si j'avais pu survivre à cela, qui sait quels dégâts cela aurait causé, notamment sur mon cerveau ? Mon dieu, je m'imagine, à l'état de légume, à devoir fixer le vide devant moi jusqu'à la fin de mes jours. Plutôt me mettre une balle dans la tête que de subir cela... C'est un sort horrible, et je ne souhaiterais pas ça à personne, si même à mes pires ennemis. Les Avengers ont eux ce qu'ils méritaient, et je m'estime heureux d'être parvenu à ce résultat, même si j'ai du en payer le prix.

La jeune femme, visiblement épuisée, posa son front contre le mien. D'abord surpris par ce contact, je finis par fermer les yeux. La dernière personne à avoir fait cela était mon propre fils, quelques jours avant sa mort. Je lui promettais qu'il allait voir Iron Man, et il était tellement ravi... Il avait endossé sa petite armure en carton et faisait des "pwew pwew" tout en faisant mine de voler... Non, je ne pleurerais pas ! Je pensais qu'avec le temps, les larmes s'étaient taries, mais à croire que non. Gabriela garda longuement son front contre le mien. Ce contact, simple, sincère et tellement pur, me rassura, et je sentis mon cœur ralentir la cadence. Je pris une inspiration, beaucoup plus détendu. La douleur ne m'avait pas quitté, mais je me sens... Bien. Elle me dit qu'elle m'abandonnera pas, qu'elle va me veiller toute la nuit mais que, quoi qu'il arrive, je vivrais. Je laisse échapper un petit rire et lui réponds, amusé : Ma mutuelle n'acceptera jamais de couvrir ça. Je rouvre les yeux et dis : Mama Rosa. Vous me disiez que votre Pequena aurait donné sa vie pour moi. Soyez assuré... Je reprends ma respiration, bon sang, depuis quand est aussi épuisant de parler ? Que je saurais lui rendre la pareille.

Je suis sérieux. Gabriela m'a sauvé la vie, j'ai une dette envers elle et, par ces mots, je viens de lui vouer ma fidélité, en quelques sortes. Elle a su tout mettre de côté pour sauver l'inconnu que je suis à ses yeux. Je me dois, car je suis un homme avec certaines valeurs, de la récompenser. La vieille me dit que je ne devais pas leur faire le coup du : "jamais deux sans trois". Je laisse échapper un petit rire, qui s'acheva dans une quinte de toux, avant de répondre : Je vous le jure, madame, je ne tiens pas à ...Nouvelle inspiration Subir votre courroux.
L'atmosphère s'était tellement détendue depuis mon retour parmi les vivants. Chacun se permettait de respirer, de rire un peu, de sourire. La jeune fille s'est assise par terre, et tiens ma main dans la sienne. Ce contact me fait du bien, car il me raccroche à la vie. Quand elle m'appela par mon prénom, je fus surpris. Où l'avait elle appris ? Je vis mon portefeuille sur la table, à côté de la vieille, et cela répondit à ma question. Gabriela me demanda de lui raconter le "rêve" que j'avais fait lorsque j'étais inconscient. Je ferme un moment les yeux. Suis-je prêt à parler de cela maintenant ? Je sens instantanément mes yeux se remplir de larmes. Je les ravale encore une fois et, après quelques secondes d'hésitation, je me lance : Avant toute chose, je me dois de vous dire qui je suis, Gabriela. Vous connaissez mon nom, mais pas mon histoire. Je suis Baron. Ma famille appartient à la famille royale de Sokovie, avant que mon pays ne finisse en cendres.

Me voilà lancé. Je tourne la tête vers mon portefeuille et demande : "Mama Rosa ? Pouvez vous, s'il vous plait, prendre la photo dans mon portefeuille ?" J'attends qu'elle se soit exécutée avant de reprendre :" Je suis... J'étais marié, et nous avions un enfant Carl. Je les ai tous les deux perdu lorsque les Avengers ont affronté Ultron, en 2015. Je pensais les avoir éloignés du danger... Il m'a fallu deux jours pour retrouver leurs corps dans les décombres. Mama Rosa montre la photo à Gabriela, on y voit ma femme, assise, avec notre garçon sur les genoux, et moi, avec dix ans de moins, debout à leurs côtés. On souriait tous les trois insouciants... Je reste un moment silencieux, à contempler leurs visages, avant de reprendre : Je les ai vu, pendant la première crise... Ils étaient debout, derrière Luna. Ils me demandaient de venir avec eux. Je les ai revu dans mon "rêve"... Je n'en dis pas plus, refoulant un sanglot qui monte dans ma gorge.

Je lève les yeux vers Gabriela et lui dis, dans un souffle : J'allais les suivre. Ils étaient dans mes bras, bien présents, bien vivants...





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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyVen 10 Déc 2021 - 21:06


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Il est vivant …
Il est vivant et j’ai l’impression d’être comme à mon premier jours aux urgences, la première fois que j’ai arraché un homme à la mort.
Cela fait … presque 10 ans que j’ai commencé mes études, commencé à dédié ma vie aux autres. Si je n’ai pas fini mon internat, j’ai rejoins la caserne et je n’ai jamais cessé d’aider les gens.
Mais cela fait longtemps que j’ai pas laissé les larmes couler à ce point durant des soins.
Pour Ezekiel, je n’ai rien pu faire, je n’étais pas en état. J’étais … dépassée, n’arrivant pas à imaginer qu’il meurt entre mes mains.
Pour cet homme … je suis le médecin, je suis celle qui l’a trouvé et celle qui vient de le ramener. Et mes larmes coulent, de joie, de bonheur, de soulagement.
Je peux sauver, je le peux toujours.

Il est un peu perdu, et m’observe alors que je suis au-dessus de lui. Il m’entends, je vois qu’il est à nouveau à nos côtés, avec nous. Luna d’ailleurs revient sur le dossier du canapé, au niveau de la tête de l’homme. J’ai un sourire pour elle. Elle aime rester à mes côtés… Sol lui est probablement planqué dans ma chambre mais elle, elle est là, elle ne me quitte que rarement. Face à Ezekiel, face à Bucky, face à Samuel, elle a toujours été la première à venir pour rencontrer les gens.
Après m’être laissé tomber à ses côtés, je laisse mon front contre le sien. Un geste irréfléchi, juste … une certaine communion avec cette personne que j’ai cru perdre deux fois en l’espace d’une heure. Si nous avons tous les deux les yeux clos, je sens que dans un sens qu’il le touche. Ma main dans la sienne, l’autre le long de son visage, l’adrénaline, l’effet immédiat en tout cas commence doucement à se dissiper, et son cœur se ralentit jusqu’à un rythme plus clément, qui ne le mettra pas à l’épreuve.
Lorsque je lui dis que je le veillerai, il a un petit rire qui me surprends, me faisant me redresser doucement

"Ma mutuelle n'acceptera jamais de couvrir ça."

-Tonto … je murmure, affectueusement même si je ne sais s’il comprendra que je le traite d’idiot.

Je le laisse ouvrir les yeux, que je suis au dessus de lui maintenant. Màma-Rosa elle est prête à rendre les armes et dormir. Elle cherche du regard un plaid à se mettre sur le dos, dans ce siège alors qu’il lui parle

"Mama Rosa. Vous me disiez que votre Pequena aurait donné sa vie pour moi. Soyez assuré...  Que je saurais lui rendre la pareille."

De quoi ? Mon regard se porte vers mon amie, qui fait mine de ne pas comprendre.

-Mais qu’est-ce que tu as raconté Màma-Rosa ?

-Juste la vérité Pequena, juste la vérite, me dit-elle avec un petit sourire.

Ahlalala … Mais avant que je ne puisse la gronder ou dire quoique ce soit, elle lance une pique qui fait rire Helmut … et le fait tousser. Ah mais vu son état, il faut éviter cela.

"Je vous le jure, madame, je ne tiens pas à … Subir votre courroux."

-Vous faites bien, je suis redoutable avec un rouleau à pâtisserie, le grand costaud de la dernière fois doit encore trembler …

-Màma s’il te plait ! Tu vas finir par lui faire mal s’il rit trop et je t’ai déjà dis de vouloir jouer les gardes du corps, tu vas finir par faire fuir tout le monde …

-C’est que c’est des couards et qu’ils ne te méritent pas s’ils fuient face à moi…

Et là, c’est moi qui me mets à rire un peu en repensant à cette soirée. Un rire qui finit par un sourire tendre alors que je pense à mon ami…. Il me manque tellement.
La tension semble retomber dans l’appartement contre un moment de paix, de douceur bien mérité. Je me suis assise par terre, adossée au canapé en continuant à lui tenir la main. Je sens que cela lui fait du bien et moi, ça me rassure…
Un moment de paix qui dure jusqu’à ce que j’interroge Helmut. Vu l’expression de son visage, je crois qu’il ne se rend compte que maintenant que je l’appelle depuis quelques minutes par son prénom. Bien cela veut dire qu’il reprend réellement conscience…
Mais la question … je vois qu’elle l’atteint. Est-ce que j’ai bien fais … ? Lorsqu’il tourne la tête vers la table et lorsqu’il tourne la tête vers son portefeuille, je dis, pour qu’il ne pense pas que j’ai pu vouloir faire ma curieuse :

-Pardon, je me suis permise, je voulais au moins savoir votre nom … histoire d’arrêter de vous appeler “Monsieur”, excusez-moi.

Màma-Rosa a un petit rire coincé, elle me connaît depuis plusieurs années et sait que je serais la pire gangster du monde. Il parait même que je suis une terrible menteuse … Je crois qu’elle n’a pas si tort à vrai dire.
Mais en voyant son expression, je suis inquiète, je resserre mes doigts sur les siens, m’apprêtant à lui dire qu’il n’a pas à le faire s’il ne le souhaite pas mais il se lance finalement.

“Avant toute chose, je me dois de vous dire qui je suis, Gabriela. Vous connaissez mon nom, mais pas mon histoire. Je suis Baron. Ma famille appartient à la famille royale de Sokovie, avant que mon pays ne finisse en cendres.”


-Un Baron ? Et bien voilà un beau parti …


Je sais qu’elle veut plaisanter mais je lui fais signe de se taire, sentant déjà la détresse de l’homme dans sa voix. D’ailleurs, Il lui demande quelque chose et elle s’exécute aussitôt, observant la photo qu’elle sort pendant quelques instants, un regard doux et je comprends pourquoi lorsqu’elle finit par me la tendre.

" Je suis... J'étais marié, et nous avions un enfant Carl. Je les ai tous les deux perdu lorsque les Avengers ont affronté Ultron, en 2015. Je pensais les avoir éloignés du danger... Il m'a fallu deux jours pour retrouver leurs corps dans les décombres.”

Je prends dans ma main libre la photo et la regarde, tout en écoutant Helmut parler. Je sens mon coeur se serrer. Je mets la photo de manière à ce qu’il puisse la voir également, continuant de serrer sa main valide avec un compassion et une nouvelle émotion

“Je les ai vu, pendant la première crise... Ils étaient debout, derrière Luna. Ils me demandaient de venir avec eux. Je les ai revu dans mon "rêve"...”

Lorsqu’il tourne les yeux vers moi, je sens que les miens comment à perler à nouveau et je retiens à peine un sanglot. Avec tout ce qu’il s’est passé, j’ai les nerfs à vif, plus aucune protection et aucun filtre. Màma-Rosa elle a serré le plaid autour d’elle, le regard lointain alors que pour ma part, les mots sont coincés dans ma gorge. Je n’aurais pas imaginer que l’homme face à moi..

“J'allais les suivre. Ils étaient dans mes bras, bien présents, bien vivants…”

Je sens ma gorge se serrer et mon coeur lui être comme comprimé. Je repose doucement la photo sur la table et lorsque je me retourne vers lui … je le prends dans mes bras.
Pas précipitamment non, mais avec une compassion et une empathie presque palpable. Mes bras passent l’un derrière sa tête, l’autre sous son épaule, loin de ses blessures pour pour le serrer contre moi. J’entends je crois Màma-Rosa dire quelques choses mais je ne le comprends, le serrant juste aussi fort que je le peux sans craindre de lui faire mal, ma tête vient se poser sur son épaule

-Ils ont veillé sur vous Helmut, ils étaient là pour vous et ils vivront à travers vous jusqu’à ce que vous vous retrouviez.


Ma main passe dans ses cheveux, avec douceur, et ma tête se love dans son cou, alors que je lui dis, doucement, retenant un sanglot :

-Et je veillerai sur vous pour eux, je vous le promets.

  @Helmut Zemo   




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptyVen 10 Déc 2021 - 22:23

Whoever you are,
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Gabriela Álvarez

Je n'aurais jamais cru pouvoir reparler d'eux un jour.
Les années ont beau passer, la blessure est toujours aussi vive... .

Je suis vivant, mais eux ne le sont plus depuis longtemps. Quel âge aurait il aujourd'hui ? Il aurait été un jeune homme, au lycée ou à la fac. Il aurait déjà eu une ou plusieurs petites copines et m'aurait claqué la porte au nez plus d'une fois. Sa mère lui aurait préparé son déjeuner, et elle l'aurait regardé monter dans le bus scolaire tout en le saluant... Mon fils... J'essaye d'imaginer son visage, adolescent, puis adulte, en vain. Je ne parviens qu'à visualiser son sourire d'enfant, à me souvenir de son rire, et de son euphorie lorsque son idole est passé au dessus de sa tête. Lentement, tout en pensant chacune de mes phrases, chacun de mes mots, je raconte mon histoire. Pas tout, bien entendu. Je ne tiens pas à finir sur le pas de la porte, le crâne endolori après un coup de rouleau à pâtisserie. Si ces femmes savaient que je suis l'homme qui a causé la mort du Roi du Wakanda et de tant d'autres... Elles ne me souriraient pas ainsi. Je lance un regard quelque peu nerveux vers la vieille femme. Gabriela devait être encore jeune lorsque j'ai agi, elle ne doit pas s'en rappeler. La jeunesse, après tout, n'a ni le temps ni l'envie de s'attacher à ce qui ne la concerne pas. Rosa, en revanche... C'est elle qui m'inquiète. Une retraitée a tout son temps devant elle, et je sais d'expérience, pour avoir vu ma propre grand mère le faire, que regarder les informations à la télévision est un rituel quotidien à ne pas manquer chez beaucoup de personnes âgées. Elle ne semble pas se rappeler de moi, sinon je l'aurais vite su, et je prie pour que cela continue comme ça.

Tout en parlant, je sens mon coeur se serrer. Ma famille était là, avec moi, je les ai serré dans mes bras... Je ne l'ai pas rêvé, même si, de toute évidence, tout s'est déroulé dans ma tête. A mesure que je parle, je vois l'expression de Gabriela fondre, et celle de Rosa s'attendrir. C'est là que l'ont reconnaît ceux qui ont vécu trop de malheurs dans une vie, et ceux qui commencent à peine à les accumuler. Je suis de ceux qui, au contraire, ont tout perdu, et qui n'ont plus rien d'autre qu'eux même dans la vie. Ces huit années passées en prison m'ont appris à vivre avec la solitude et à l'accepter comme une amie. J'ai décidé de ne plus m'attacher, a quiconque, car je ne veux plus souffrir d'une nouvelle et déchirante séparation. Mais c'est difficile de ne pas s'attacher à Gabriela. La jeune femme, doucement, sans gestes brusques, me prit dans ses bras. Ce contact me surpris, car plus personne ne l'avait fait depuis... Depuis le jour où j'ai perdu mes proches. L'un de mes hommes m'avait pris dans ses bras, pour m'empêcher de me tirer une balle dans le crâne. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite. Je me suis réveillé dans notre campement, tremblant de tous mes membres. J'ai passé de longues semaines plongé dans la confusion la plus totale. Puis j'ai fini par reprendre mes esprits quand je me suis rendu compte que ce n'était pas moi le responsable, mais les Avengers et leur indifférence la plus totale.

Je reviens au présent et à Gabriela qui me serre dans ses bras, caressant mes cheveux et me disant que ma famille veillait sur moi, et qu'elle le ferait également. Je sens ma bouche se tordre sous le chagrin. Comment peut on être aussi gentil, sans rien attendre en retour ? Mon bras valide se posa sur le dos de la jeune femme et, à mon tour, je la serre de mes maigres forces. Ce contact me permets de garder les pieds sur terre, et il me console, même si aucune larme ne coule, même s'il n'y a aucun sanglot, aucun cri. Ma peine et ma souffrance, depuis neuf ans, ne se manifestent que par un terrible silence. Un silence qui m'accompagne, me nourrit, me fait vivre, tout simplement. Mais ce contact, si pur, si innocent, me fait également prendre conscience que cela m'avait terriblement manqué. Je dois me ressaisir, arrêter de vivre dans l'ombre et redevenir l'homme que j'étais... Même s'il reste une ombre au tableau : les Avengers.

Je dois achever ce que j'ai commencé. Tout d'abord, je dois anéantir définitivement le programme Soldat de l'Hiver, et, ensuite, rappeler aux Avengers que, même s'ils sont tout puissant, ils restent très vulnérables. D'autant plus qu'ils ont perdu deux de leurs piliers : Iron Man et Captain America. Ils vont mettre du temps pour se relever, c'est le moment idéal pour frapper. Mes yeux grands ouverts, pendant tout ce temps perdu dans mes pensées, fixaient le plafond avec détermination, sans que je m'en rende compte. Je cligne des yeux et reviens vers les deux femmes qui, je le sens, sont épuisées. Je souffle a l'oreille de Gabriela : "Allez dormir. Reposez vous, vous en avez besoin." Je sens qu'elle est sur le point de s'endormir dans mon bras. Cela ne me dérangerait pas. Combien de fois ai je tenu ma femme endormie contre moi ? Mais elle a sûrement besoin d'un matelas pour un sommeil réparateur. Moi même je me sens somnoler, mais j'ai peur de me rendormir. Et si je faisais un nouvel arrêt cardiaque ? Je dois rester éveillé, m'occuper l'esprit. Mais les deux femmes sont épuisées, donc elles ne feront pas de bonnes compagnes de discussion, mieux vaut leur donner congé.

Je pose doucement ma main libre sur la tête de Gabriela et lui souffle, encore une fois : "Merci pour tout, sincèrement." En espérant que je ne me fasse pas tirer comme un lapin en sortant de cet immeuble, une fois que je serais guéri. Gabriela serait sûrement très déçue





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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptySam 11 Déc 2021 - 3:12


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On me dit souvent que je suis impulsive, que parfois, il faudrait que je réfléchisse avant d’agir mais pourtant non, ce n’est pas cela. C’est juste que je ne m'interdit pas d’être proche des autres, de venir à leur contact. Et c’est ce que je fais, avec Zemo.
Son histoire … si je n’ai plus de père et qu’on ne sait où se trouve ma mère, je n’ai pas connu une telle histoire, une telle peine. J’ai connu des deuils, des épreuves mais rien d’aussi … horribles. Rien que d’imaginer sa douleur, cela me comprime la poitrine, m'oppresse. D’imaginer son état lorsqu’il les a trouvés … Les larmes perlent d'elles-mêmes à mon regard, venant s’accrocher à mes cils en grappe jusqu’à couler dans les sillons déjà présents sur mon visage lorsque je cligne des yeux.
Alors je le prends dans mes bras, le serrant contre moi, la tête presque lovée dans son cou. J’ai quelques tremblements, un petit hoquet de sanglot mais également une douceur et une empathie que je tente de lui transmettre par ce contact. Et également une joie, celui qu’il se soit accroché, qu’il soit resté parmi nous que je tente de lui faire ressentir par ce contact.
Si je pouvais soigner ainsi, par ce genre de contact si doux, si simple pourtant plein d’amour … si seulement c’était aussi simple.
Mais j’y crois, aux vertus d’un tel contact. Je le serre tout contre moi, tremblant par instants. A travers cette étreinte, je ressens les battements de son cœur et sa chaleur. Cela me rassure dans un sens, me fait du bien. Je ne laisserai pas son coeur s’arrêter de nouveau… Il doit vivre, il vivra.
Je sens son bras se poser sur moi, et de sentir qu’il me rends cette étreinte comme il le peut fait disparaître peu à peu toute cette noirceur qui m'oppresse l’instant d’avant.
Je reste ainsi contre lui, profitant de cette étreinte, étant juste … bien contre lui. J’écoute son coeur battre et cela me berce un peu. J’suis si fatiguée ? Oui, sûrement. Màma-Rosa nous couve du regard et remet le plaid sur elle. Elle aussi est épuisée et moi … pour un peu, je pourrais m’endormir comme ça, contre lui, dans cette position assez improbable Si on pouvait se serrer un peu sur le canapé, il était hors de question que je le pousse pour m’installer . Il
Les secondes passent sans que je me rende compte. Je continue à passer avec douceur mes mains dans ses cheveux, le serrant toujours avec tendresse. Je sens qu’au fond, nous en avions tous les deux besoin, de cela.
J’ai un très léger sursaut quand j’entends sa voix à mon oreille.

"Allez dormir. Reposez vous, vous en avez besoin."

-Hmmm ?

Je fais un petit bruit, en me redressant légèrement pour le voir et tourner également la tête. Sur les genoux de Màma-Rosa, un petit nouveau vient d'apparaître. Un gros chat au pelage roux angora, Sòl est sorti de sa cachette pour venir quémander des caresses. Et la petite grand-mère s’est installée, semblant prête à s’endormir ainsi. J’ai un sourire, il est probable que je la pousse à aller dormir dans ma chambre, pour une fois que mon lit a été épargné par le sang. Par contre, moi … Il est peu probable que je ne dorme pas bien cette nuit, je vais probablement prendre l’espèce de gros coussin, l’équivalent d’un fat boy pour dormir à côté de lui.
Je retourne les yeux vers mon patient et vois à la fois sa fatigue mais également une certaine appréhension. Il s'inquiète. je sens sa main sur ma tête et cela m’arrache un sourire un peu endormi alors qu’il me parle

"Merci pour tout, sincèrement."


Un sourire naît sur mon visage et je lui dis doucement, en reposant un instant mon front contre le sien :

-De nada Helmut.


Le combo de ma langue natal et de mon accent lorsque je prononce son nom me donne un léger petit rire alors que doucement, je sors de ses bras et repose le couverture sur lui :

-Mais il faut que je vous bande le poignet et vous mette une attelle, pour protéger votre blessure. Et si Màma-Rosa doit se reposer, il est hors de question que je quitte votre chevet.

Je me relève en m’aidant de la table … Bon ok, j’suis bien attaquée aussi, je peux pas dire le contraire mais je ne peux revenir sur mes mots :

-Je vous l’ai dit, Je vais vous veiller toute la nuit s’il le faut. Et je ne dis jamais ce genre de choses dans le vent.

Je lui souris une nouvelle fois puis je m’approche de Màma-Rosa, pour la secouer un peu :

-Màma … viens, tu seras mieux dans mon lit. Ici tu vas te faire mal.

-Mais laisse-moi, je vais veiller aussi sur vous deux ce soir…

-Màma …

-Quoi Pequena ? Tu vas pas me mettre au lit quand même jeune fille. C’est moi qui devrait te coller au dodo Pequena

-Màma… si tu dors ici, tu vas te bloquer le dos et tu ne pourras pas te relever demain matin.

Elle grommelle, gronde et doucement, avec mon aide, se redresse avec le petit chat dans les bras et lance à Helmut, à moitié pour rire :

-Vous, soyez un gentleman sinon vous aurez de mes nouvelles, blessé ou pas !

Et elle disparaît, quelques instants après et je pousse la porte au trois quart pour lui laisser un peu d’intimité. J’éteins les grandes lumières, ne laissant que celle autour de Zemo et de la table du salon puis je fais un aller-retour pour aller chercher ce qu’il faut pour son poignet. Je m’installe sur le bord du canapé et tends ma main vers lui, attendant qu’il me donne la sienne.

-Si mi barón me lo permite

Je lui dis avec un petit sourire, me demandant s’il me comprendrait.

  @Helmut Zemo   




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MessageSujet: Re: [Terminé] Whoever you are, don't follow The Light [Terminé] Whoever you are,  don't follow The Light - Page 2 EmptySam 11 Déc 2021 - 22:07

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Je pourrais rester ainsi indéfiniment...
Car je ne suis pas sûr que cela se reproduise un jour. .

Je suis un solitaire. Cela ne date pas d'hier, depuis mon enfance en fait. Je me rappelle que, âge de 7 ans, je préférais lire un livre devant un feu de cheminée plutôt que de jouer dans la neige avec mes camarades de classe. J'aime le confort, la chaleur, la tranquilité. Adolescent, j'ai connu un changement qui fut hélas éphémère. J'avais un groupe d'amis avec qui je sortais tard le soir et c'est en étant avec eux que j'ai rencontré celle qui sera mon épouse. A ses côtés, j'ai découvert ce que l'expression : se sentir vivant, signifiait. J'ai vécu à ses côtés les meilleures années de ma vie, et la naissance de Carl était pour moi le signe que l'avenir s'annonçait radieux... Maintenant qu'ils ne sont plus là, je suis redevenu un homme plus effacé, solitaire et, en plus de cela, je dois l'avouer, pas facile à vivre. Je n'ai pas la langue dans ma poche et j'ai l'habitude de dire ce que je pense, ce qui m'a attiré de nombreux problèmes par le passé. Or, aujourd'hui, dans les bras de cette jeune fille que je ne connais pas, je me demande si je ne devrais pas me remettre en question, reprendre tout de zéro et faire de Zemo un homme nouveau. Je suis riche, je pourrais faire le bien autour de moi, plutôt que de laisser cet argent pourrir dans des coffres blindés ou dans des banques... Mais est ce que j'en ai envie.

Je me souffle alors, comme pour me donner bonne conscience, que je pourrais toujours commencer à me montrer bon envers le genre humain quand j'en aurais fini avec mes projets. Mais rien ne m'empêchait de tester ça avec une seule personne, voire deux. Je fais donc mine de m'inquiéter pour Gabriela qui, visiblement est toute aussi épuisée que moi, ou que Rosa. Un regard vers la vieille m'informe qu'elle est sur le point de commencer sa nuit, avec un chat que je n'avais pas encore vu sur les genoux. Bon sang, deux chats. Je jette un rapide coup d'œil autour de moi et note qu'il n'y a aucune trace de présence masculine dans l'appartement. La jeune fille est certainement célibataire et les deux félins sont là pour combler le manque d'affection. Je pose donc mon bras sur le dos de la jeune fille et lui rends son étreinte, du mieux que je peux.  Je suis faible, très faible, mais je parviens à y mettre suffisamment de forces pour l'aider à se détendre elle aussi. Son visage est dans mon cou, je sens sa chaude respiration contre ma peau, et cela me rappelle tant de souvenirs... Je me détends.... Lentement.

Je lui murmure à l'oreille d'aller se reposer, puis je la remercie encore une fois. Elle fut un moment surprise, avant de reposer son front contre le mien. Elle me parla en espagnol, avec un fort accent lorsqu'elle prononça mon prénom. Cela me fit sourire, et je la regarde se lever pour aider la mamie à aller se coucher. Cette dernière m'ordonna de me comporter en gentleman avec la petite et je lui réponds, avec un sourire : "Soyez sans crainte Mama" La jeune fille revint avec de quoi soigner mon poignet et elle me demanda, en espagnol, de lui donner mon membre blessé. Je lui réponds, tout en lui donnant mon bras avec une grimace : "Du hast die Erlaubnis, Mädchen" Je souris, amusé. Si elle continue à me parler en espagnol, je lui répondrais en allemand. Je ne parle pas assez sa langue pour me permettre de converser avec elle de cette manière, mais rien ne m'empêche de la taquiner avec l'une de celles que je connais bien.

Le soin fut douloureux, mais beaucoup plus facile à supporter que je ne le pensais. Elle appliqua un bandage sur mon poignet et posa une attelle qui immobilisa mes os, le temps d'avoir un soin plus adapté. Mais cela suffira. Je lui souris en guise de remerciement. Je comprends ensuite, lorsqu'elle va chercher un coussin, qu'elle compte vraiment dormir à mon chevet. Je me sens soudain un peu coupable de la laisser dormir par terre après tout ce qu'elle a fait pour moi. Je lui dis alors : "Attendez, vous n'allez pas dormir par terre quand même !" Je rassemble mes maigres forces pour me tourner sur le côté, lui faisant face. Mes blessures me font mal, mais ne saignent pas. C'est bon signe. Mon mouvement permet de laisser une place, pas très grande certes, mais qui pourra lui permettre de s'allonger un peu sur quelque chose de confortable. J'ai suffisamment dormi par terre lorsque je commandais l'EKO Scorpion pour savoir que ce n'est pas agréable...




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