Le printemps était capricieux cette année. Moi de mai entamé, première grosse pluie de la saison, et il fallait que ce soit ce soir. Heureusement, le vent n’était pas de la partie, mais malgré son parapluie, le bas du pantalon du Pr. Rowles était déjà trempé, l’humidité pénétrait dans ses chaussures peu adaptées à ce genre de mauvais temps. La pluie et la nuit nimbait Claremont Park d’une obscurité inquiétante, à plus forte raison que l’éclairage public dans ce secteur du Bronx était peu entretenu. Tâchant de se mettre à l’abri d’un arbre dont les feuilles ne cessaient de déverser les trombes d’eau qui les secouaient, le vieil homme regarda sa montre. 10:54 PM. Il était en avance, comme d’habitude.
Quelques personnes passèrent en courant au travers du parc, comme s’ils essayaient d’esquiver la pluie qui les avait déjà trempés jusqu’aux os. Non loin de là, on pouvait entendre les échos d’une boîte de nuit bruyante, quelques klaxons de travailleurs tardifs ou de quelques ivrognes précoces. Rares étaient ceux qui sortaient sous ce temps. À bien y réfléchir, Dieu était peut-être de son côté aujourd’hui : sortir dans cet endroit en pleine nuit, pour une personne comme lui, n’était pas vraiment éloigné d’une tentative de suicide.
Rowles regarda à nouveau sa montre. 10:56 PM. Il avait l’impression que le temps tournait au ralenti. Pourtant, il en manquait. Sortant son téléphone, il relut le mail paniqué que lui avait transmis Mrs. Jàquez, la mère du jeune Elenio, un de ses patients. L’adolescent avait disparu depuis 2 jours, la police ne faisait rien, estimant qu’il s’agissait d’une simple fugue. Mais sa mère, tout comme le psychologue, savaient que ce n’était pas aussi simple. Le jeune Elenio était un enfant à l’avenir prometteur, mais sa confrontation avec un mutant télékinésiste complètement fou l’avait profondément traumatisé. Il sortait à peine de chez lui. Sauf pour faire des courses. Ou se piquer.
10:57 PM. Rowles savait où il était. Le jeune homme lui avait parlé de ses connaissances. Il l’avait découragé de les revoir, mais comme tout enfant de cet âge, et surtout dans cette condition, il n’avait pas écouté. C’était risqué d’y aller seul. Surtout en ce moment. Le journal parlait presque tous les jours de la violence grandissante du Bronx. Il devait être accompagné par quelqu’un à qui on ne chercherait pas à faire d’histoires. Quelqu’un de fiable.
Le professeur avait du mal à croire qu’il en était venu à engager un mercenaire. Un ex-criminel, de surcroît. Mais ses recherches rapides lui avaient démontré qu’il était fiable et efficace. Et cher, s’il en croyait son court échange téléphonique avec lui. Une mission d’escorte, ennuis fortement possibles à la clé. Rowles n’aimait pas encourager ce genre de profession. Mais dans l’urgence de la situation, c’était le meilleur recours. 10:58 PM. Il n’allait plus tarder…
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Une excursion risquéeOn est le 8 mai et je n'aurais jamais cru avoir un jour un rendez-vous avec un psy. Il m’avait donné rendez-vous dans un parc à 11:00 PM. Après quelques recherches j’ai appris qu’il n’était pas seulement mais psy pour mutant et gens à pouvoir. Je ne savais pas que ce genre de métier existait mais en voyant certaines personnes douées de pouvoirs, je comprenais pourquoi il existait.
J’étais arrivée vers 10:50 PM pour le voir arriver et je n’y manquais pas. Un homme d’une cinquantaine d’années arrive et se met sous un arbre pour essayer de se protéger de la pluie. Il avait l’air paniqué et impatient que j’arrive. Il alternait entre sa montre et son téléphone. Je commença a avancer pour sortir du noir et m’approcher du psy.
“Dites moi professeur Rowles, c’est comme ça qu’on vous appelle, non? Pourquoi quelqu’un comme vous aurait-il besoin de quelqu’un comme moi?”
Je m’approcha de lui doucement le regard sur lui, il n’avait pas l’air dangereux et j’étais de toute façon préparé à toute réaction de sa part. La pluie battait sur moi mais j’y ne faisait pas attention était concentré sur l’homme qui venait chercher mes services pour je ne sais quoi.:copyright:️ 2981 12289 0
Le stress de la situation, et surtout celui de la météo déplorable, avait empêché Rowles de remarquer la présence de son « employé temporaire ». Il eut un léger tressaillement lorsqu’il sortit du noir, croyant d’abord avoir affaire à un de ces criminels noitoires du Bronx. Mais il n’en était rien. L’attitude de cet homme n’avait rien de celle d’un égorgeur des bas-fonds. Il se tenait droit sous la pluie, dans la pénombre du parc, comme si les éléments n’avaient aucune emprise sur lui. Il le regardait droit dans les yeux avec assurance. Même s’il ne faisait preuve d’aucune agressivité, tous ses signes corporels indiquaient la même chose : c’était un professionnel. Un homme froid. Un homme dangereux. Mais surtout un homme dont Rowles avait besoin ce soir-là.
« C’est bien moi », répondit-il assez fort pour couvrir le son de la pluie battante, « Et si cela peut vous rassurer, ce n’est pas de gaieté de cœur que je viens me promener ici à cette heure. »
Le psychologue tendit son téléphone au mercenaire, ouvert sur la photo d’un jeune homme d’une quinzaine d’années, au style mexicain, cheveux noirs très courts et un tatouage de crâne sur le bras droit. Il portait une tenue de sport comme on en trouve dans les lycées, une casquette de base-ball sur la tête et prenant la pose en était accroupi. L’adolescent était assez musclé et, même s’il souriait sur la photo, on sentait malgré tout une agressivité latente dans son attitude. La qualité de ses vêtements (et de la photo) indiquait clairement que c’était un gamin de famille pauvre.
« Il s’appelle Elenio Jàquez, il va avoir 16 ans. Son père est mort lors d’un braquage par un gang de mutants, il y a moins d’un an, il a assisté à toute la scène. Je l’ai pris en charge il y a plusieurs mois, il peut se montrer violent et s’est lié à des dealers de drogue dans le quartier. Il a disparu il y a deux jours sans donner de nouvelles.
Je pense savoir où il se trouve, et je veux l’en faire sortir. Mais ça demande d’aller sur le territoire du gang des 11th Street, l’endroit est probablement gardé. J’ai besoin de vous pour m’escorter et m’aider à mettre le jeune Jàquez en sécurité. Vous connaissez mieux les risques et les conséquences que moi en cas d’affrontement, je vous laisse juge de la méthode à employer.
Je préfère cependant vous signaler qu’au possible, je préférerai éviter les meurtres. »
Le professeur conclut accidentellement son briefing par un éternuement. L’eau avait désormais pénétré dans ses chaussures de ville et il sentait le froid envahir le bas de son corps. L’humidité de l’air avait fini par boucher son nez. Il sortit un mouchoir de la poche intérieur de sa veste et se moucha tout en écoutant la réponse du mercenaire.
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Une excursion risquéeLe psychologue répondit que c’était bien lui et que si ça pouvait me rassurer, il ne se baladait pas à cette heure-ci par pur gaité. Il me tendit son téléphone ou se trouvait dessus une photo d’un gamin. Ce gamin ressemblait a tout les autres, c’est-a-dire une tenue de sport, une casquette et prenait une pose accroupie. Le psychologue me parla de lui disant qu’il s’appelait Elenio Jàquez et qu’il venait d’avoir 16 ans. Je l’écouta attentivement alors qu’il me parlait de lui et de ce qui lui étaient arrivés.
Un jeune garçon embarqué dans un gang de dealers ce n’était pas bon et dangereux. Il me dit qu’il préférerait que cela se passe sans tueries.Je releva les yeux vers lui en les faisant tourner au jaunes.
“Premièrement il va me falloir aller chez lui pour recueillir informations et odeurs. Ensuite l’escort est possible mais dans ce cas la il faudra écouter ce que je vous dis et me faire confiance. Pour ce qui est des tueries malheureusement vu le contexte et il se trouve, ils ne seront pas possible d’éviter mais de toute façon les membres du gang mérite de mourir. Vous avez dû faire des recherches et sachez alors que je suis un professionnel et que je n’ai jamais raté un contrat alors je sais comment procéder.”
Il fallait dire que le professeur avait une affaire intéressante et qui me tient à cœur. S’en prendre a des gamins est inhumain et je ne laisserai pas ça passer.:copyright:️ 2981 12289 0
Si la surprise de Rowles ne se dévoila pas sur son visage habitué à feindre la neutralité, elle fit pourtant un véritable éclat dans son esprit. Un mutant. Le professeur commençait à se demander si Dieu expérimentait son sens de l’ironie sur lui. Enfin, c’était une assez bonne nouvelle, ça ne faisait qu’augmenter leurs chances de réussite. Son interlocuteur tenait à marquer sa position d’autorité dans cette situation. Il ne pouvait ni ne voulait la lui refuser de toutes façons. S’il avait recruté un homme comme lui, c’était aussi avec ce genre de défaut. Et si ses mutations lui permettaient effectivement de retrouver l’enfant à l’odeur, même sous cette pluie battante qui égarerait même un chien, alors c’était bon à prendre.
« Vos conditions me conviennent, de toutes façons j’ai besoin de votre professionnalisme. Cependant, lorsque nous trouverons Elenio, je vous demanderai de me laisser agir selon ma propre profession, pour son bien. »
Il était difficile de savoir ce qu’il y avait dans la tête d’un homme qui était payé pour tuer. Certains le faisaient par obligation, d’autres par plaisir, d’autres encore parce qu’ils n’avaient rien connu d’autre. Ce n’étaient pas nécessairement des gens dénués d’empathie, ou incapable de compassion, mais leur sens des valeurs était souvent différent du commun des mortels. Il se demandait dans quelle catégorie se rangeait ce Luke Hunt, dont l’efficacité n’était plus à prouver. Éprouvait-il de la compassion derrière son masque sec et quelques peu bourru ?
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Une excursion risquéeLe professeur ne fut pas surpris de voir mes yeux jaunes, ce qui prouvait qu’il était soit habitué a voir des mutants soit il en était un lui-même. Il me dit que mes conditions lui convenaient et qu’il avait de toute façon besoin de mon professionnalisme. Il ajouta que lorsque le petit Elenio sera retrouvé il faudra lui laisser agir selon sa profession.
“Je suis ravie de savoir que mes conditions vous vont et c’est évident que je vous laisserais agir selon votre profession. J’aurai besoin de savoir cependant si Elenio est un mutant et quels sont ses pouvoirs. Si ce jeune garçon devient violent et incontrôlable, il faut que je sache comment réagir et comment le neutraliser de façon non létale bien sûr.”
Je restais là sous la pluie battante en écoutant la réponse du psychologue qui n’avait pas l’air très à l'aise près de moi. C’était compréhensible étant donnée que je suis un tueur mais il me regardait comme un être humain et non une bête malgré mes yeux jaunes.
“Vous savez j’ai beau être un tueur et avoir la réputation d’être efficace, il faut que vous sachiez que je ne tue que les tueurs et les criminels. Ce jeune garçon a été entraîné dans des affaires qui le dépassent et il ne mérite pas de mourir. Sauver ce garçon de son avenir tout tracé me tient à coeur et je m’en fout que vous ne croyez pas.":copyright:️ 2981 12289 0
Cette fois, le psychologue eut plus de difficultés à masquer sa surprise. Décontenancé par la franchise inattendue du tueur à gages, il fut coupé dans ses réflexions. Son visage était lisible pour le psychologue, malgré l’obscurité, et il n’y voyait ni malice ni mensonge. Rowles dut se discipliner mentalement pour ne pas laisser ses habituelles errances professionnelles le pousser à détailler plus le caractère du mercenaire : il y avait urgence.
« Votre franchise vous honore, autant qu’elle surprend. Mais je suis ravi que nous soyons sur la même longueur d’ondes. Commençons sans tarder. Vous disiez avoir besoin de passer chez lui, allons-y sans tarder. C’est à quelques rues d’ici. »
Joignant le geste à la parole, Rowles prit les devants, pressé tant par l’urgence de la situation que par celle de trouver un abri pour enfin vider l’eau qui envahissait ses chaussures et glaçait désormais ses orteils. Il sortit un mouchoir de sa veste et se moucha bruyamment tout en guidant Mr. Hunt. Après quoi, il lui donna les détails qu’il avait requis plus tôt :
« Elenio n’est pas un mutant. Il n’a aucun pouvoir. Toutefois, les événements récents l’ont profondément choqué et il peut se montrer violent, surtout pris en flagrant délit de consommation de drogue. Oh, et avant de rencontrer Mrs. Jàquez, officiellement, vous êtes un privé que j’ai engagé pour retrouver sa trace. Je préfère lui éviter des émotions supplémentaires. »
Ils se marchaient désormais d’un pas rapide sur le trottoir de la grande rue qui bordait la partie est du parc, puis bifurquèrent dans de petites ruelles résidentielles mal éclairées, probablement mal fréquentées, et qui malgré la pluie battante dégageait une forte odeur d’urine et de tabac. Les quelques personnes qu’ils croisèrent étaient soi des sans-abris préférant éviter les ennuis en les contournant soigneusement, soit des petites frappes qui gardaient une distance respectable en fixant Hunt du regard d’un air méfiant. Ils n’attaqueraient pas, mais ils étaient prêts à se défendre.
La pluie se décida enfin à faiblir son débit lorsqu’ils arrivèrent sur le perron d’un immeuble miteux. L’interphone ne fonctionnait pas, les tags couvraient autant les murs extérieurs qu’intérieurs et le seul néon qui éclairait le couloir d’entré s’éteignait par intermittences, accompagné d’un grésillement très désagréable. L’odeur de l’endroit n’était guère plus accueillante que celle de la rue mais on pouvait noter la présence de quelques senteurs ménagères, dans un effort désespéré de rendre l’endroit plus accueillant.
Au troisième étage, sans ascenseur, se trouvait enfin le petit appartement de Mrs. Jàquez, auquel Rowles frappa doucement pour annoncer sa présence. Une femme tout aussi mexicaine que son fils ouvrit la porte d’un seul coup quelques secondes plus tard, espérant vainement de voir son fils rentrer. Elle ne put cacher sa déception en voyant Rowles, chose qu’il constata et enchaina aussitôt.
« Navré Mrs. Jàquez, je n’ai pas encore retrouvé votre fils. Mais j’ai amené avec moi Mr. Chase, qui va m’aider à le chercher. »
C’était un mensonge et Rowles avait annoncé le premier nom de famille crédible qui pouvait coller avec l’apparence clairement caucasienne du tueur à gages. Il espérait seulement que ce dernier allait suivre le mouvement.
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Une excursion risquéeLe professeur me dit que ma franchise le surprenait et qu’il était ravi de savoir que nous étions sur la même longueur d’ondes. Il m’invita à le suivre pour aller chez la mère du jeune enfant. Sur le chemin il me dit que ce n’était pas un mutant mais qu’il pouvait se montrer violent surtout si on le prend en train de se droguer. Il me dit également que je serais un particulier engagé pour retrouver l’enfant qui n’était pas faux en soi.
“C’est bien si n’est pas un mutant, il sera plus facile à emmener et neutraliser s' il joue les violents. Et je comprends totalement pour la mère du petit, elle risque de ne pas apprécier si on lui dit que je suis un tueur.”
Je suivis ensuite Mr.Rowles qui passait par des rues que l’on pouvait qualifier de peu fréquentable. Il y résidait une odeur horrible et des gamins prêts à se battre. Je marchais derrière Rowles quand je vit un jeune homme me fixer de l’autre côté de la route pied de biche. Je m’arrêta et le regardais en faisant sortir yeux et crocs avant de grogner sur lui, ce qui le fit s’enfuir à toute jambe. Je rattrapa le professeur et monta les 3 étages qui nous séparaient de l’appartement de la mère.
Il toqua calmement et une femme qui sentait la peur et l’angoisse ouvrit, Mr.Rowles enchaina en disant qu’il était navré de pas avoir retrouver Elenio mais qu’il avait amené Mr.Chase pour l’aider. Je tendis ma main armé de mon plus beau et chaleureux sourire.
“Bonjour madame Mrs.Jàquez, je m’appelle John Chase et je suis détective professionnel. Je comprends ce que vous vivez et je suis là pour le retrouver. J’aurais besoin pour cela de rentrer et de pouvoir faire le tour de chez vous. Acceptez-vous?":copyright:️ 2981 12289 0
Il fut assez facile de sentir la réticence de la quadragénaire lorsqu’elle serra timidement la main de John Case qu’elle ne connaissait pas, et ce même s’il avait une attitude irréprochable. Dans ce genre de quartier, les hommes blancs étaient plus vus comme des persécuteurs que comme des personnes de confiance. Toutefois, sa peur pour son fils, aidé par un sourire encourageant de Rowles, surclassa sa méfiance habituelle pour laisser entrer cet inconnu chez elle.
L’intérieur de l’appartement était exigu, bien qu’il ne soit meublé que du strict minimum. Un séjour-cuisine avec une table et un vaisselier, quelques photos sur les murs, et deux fenêtres aux volets branlants. L’endroit était vieux, le plancher craquait, on entendait les voisins parler et crier comme s’ils étaient dans la même pièce, mais on pouvait constater qu’il y avait un réel effort pour tenter de rendre ce clapier propre.
Le séjour donnait sur un minuscule couloir au bout duquel on apercevait une vague salle de bains, avec deux portes sur les côtés. Ouvrant la porte la plus au fond, Mrs. Jàquez les fit tous deux entrer dans la chambre de son fils, qui n’avait visiblement pas le goût de sa mère pour le rangement. La pièce, très petite, ne contenait qu’un lit et une armoire à vêtements. Pour ce dernier meuble, on se demandait s’il servait vraiment étant donné que la plupart des vêtements qu’il aurait du contenir se trouvaient éparpillés dans toute la pièce. L’odeur était forte ici, un mélange de sueur, de crasse et autres fluides corporels. En somme, rien de spécialement surprenant pour un gamin des bas quartiers, même si sa mère évitait désormais le regard des deux hommes pour masquer sa honte.
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Une excursion risquéeMême si la mère était réticente, elle nous laissa entrer chez elle. L’appartement était remplie du stricte minimum pour une femme et son enfant, l’endroit était assez miteux mais il correspondait au revenue financier de la mère. Elle nous conduisait à la chambre du garçon, chambre assez mal rangée avec de nombreuses affaires traînant sur le sol. On entendait les voisins hurler et parler comme s' ils se trouvaient juste à côté de nous et tout l’appartement craquait.
Dans la chambre du petit, il n’y avait qu'une armoire et un lit. Sans même utiliser mon odorat, je pouvais sentir tout un tas d'odeurs, rien d’étonnant vu le lieu ou on était. Une chambre de gamin n’est que très souvent le lieu le mieux ranger de la maison. On voyait la mère détourner le regard comme par honte.
"Madame, est ce que vous pourriez aller nous chercher à boire s’il vous plaît?”
La mère tourna les talons et se dirigea vers la cuisine. A peine partit je sortis mes yeux jaunes et commença a avancer dans la chambre cherchant une odeur pouvant être exploiter. Je pris toute affaire me passant sous la main pour essayer de trouver et je finis par trouver sur un t-shirt qui était sur son lit.
“J’ai son odeur c’est bon je le retrouverais.”
Je posa le t-shirt, rangea mes yeux et me dirigea vers la sortie de la chambre. Je me dirigea vers la cuisine, tout en cherchant dans ma veste l’argent que j’avais pris en sortant de l’expo. J’arrivais devant la mère et posa les cinquante milles dollars sur le table.
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