The surprise of the day.Luke Hunt & Jean Grey D’habitude les vols et braquages en tout genre ne m'intéressent pas mais la c’est différent. Celui qui commet ces vols tue les gens présent dans le lieu du braquage et ça c’est tout de suite plus intéressant. Je l’ai localisé et suivi pendant plusieurs jours avant de l'intercepter dans une petite rue de Staten Island.
C’est vrai que j’aurais pu faire plus discret car je décide de m’en occuper au grand jour. Le combat ne dure pas longtemps étant donné que c’est juste un petit tueur de rien du tout . En quelques secondes, je lui tranche le ventre et la gorge. J’ai accompli le contrat et je peux retourner chez moi.
Alors que je m’apprêtais à partir, j'entendis une voix derrière moi me disant de ne pas bouger. Je me retourne prêt à me battre quand d’un coup je vois une jeune fille rousse. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à tomber sur une jeune fille. Elle ressemblait plus à une étudiante qu'une super héroïne mais j’avais appris à ne pas me fier aux apparences.
“Qu’est ce qu’il y a gamine? Qu’est ce que tu me veux?"
J'espérais qu’elle ne voulait pas se battre car je n’avais aucune envie de m’en prendre à une gamine et je ne savais même pas à quel équipe elle appartenait. Blessé une gamine ne faisait pas partie du plan de ma journée.:copyright: Justayne
Voilà trois heures qu'elle arpentait inlassablement les dédales de la ville, sans succès. N'ayant que trop peu d'informations en sa possession pour trouver la dénommée Alice, sa quête n'avait eu que trop peu de chance d'aboutir mais elle avait naïvement compté sur la chance qui, aujourd'hui, ne semblait pas vouloir lui sourire. Quelque peu essoufflée, ayant mal aux jambes et aux pieds, la mutante s'était finalement arrêtée près d'un banc afin de soulager ses genoux douloureux, soufflant à la fois de déception, de frustration et de fatigue. Un rapide coup d'oeil à la montre encerclant son poignet, elle était en train de se raisonner à rentrer à l'Institut lorsqu'une voix déchirante avait hurlé, la faisant sursauter ; mais cette voix avait-elle réellement hurlé ? Autour d'elle, les passants continuaient d'avancer sans même se retourner, sans même chercher la source de ce cri, comme s'il n'avait jamais existé. Les sourcils froncés, Jean s'était levée du banc pour faire quelque pas sur le trottoir, cherchant la malheureuse personne qui avait poussé ce cri de douleur, mais la voix s'était tue. Suivant son instinct, ses pas la conduisirent dans une petite rue isolée, où une grande silhouette massive s'éloignait. Laissant derrière elle, comme un pantin désarticulé, un homme gisant dans son propre sang, venant à peine d'éteindre son dernier souffle de vie.
« Qu'est-ce que vous avez fait... Arrêtez ! »
Puisqu'elle ne percevait nullement l'esprit de la victime, Jean avait compris qu'il était bien trop tard pour la secourir ; quoiqu'ayant déjà été confrontée à la mort, parfois même sans s'en souvenir, la mutante en était encore grandement ébranlée. Sans qu'elle ne puisse le contrôler, et alors qu'elle essayait tant bien que mal de conserver le calme qui l'avait habitée quelques secondes auparavant, son corps se mit à trembler avec grande nervosité. respire, respire, respire, respire, RESPIRE... Ses sourcils se froncèrent davantage tandis qu'elle se rapprochait de l'homme abattu, alors qu'elle savait que tout espoir de le sauver était vain. Un regard emplit de compassion se posant sur la victime, elle leva des yeux plus sévères sur celui qu'elle désignait comme un meurtrier et, bien qu'elle n'était point belliqueuse dans l'âme, s'il fallait qu'elle se défende contre lui, elle le ferait sans hésiter.
« Vous tuez un homme sans défense et vous espérez partir sans en être inquiété ? »
Si Luke avait bien entendu la voix de Jean, celle-ci n'avait cependant pas ouvert la bouche : les mots de l'adolescente avaient résonné dans sa tête, et seulement dans sa tête. Prenant appuie sur ses genoux, elle s'était levée sans geste virulent bien que, les objets abandonnés autour d'eux commencèrent à tressauter sous sa volonté, comme un premier avertissement.
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
The surprise of the day.Luke Hunt & Jean Grey La jeune fille se rapprocha et se mit à côté du cadavre comme pour vérifier qu’il était bien mort. Peu après elle leva les yeux vers moi, ses yeux étaient remplis de colère et elle avait l’air décidé à se battre contre moi. Alors que je la regardais, elle me parla sans ouvrir la bouche. Elle avait parlé dans ma tête, je ne savais pas comment elle avait fait mais elle pouvait alors être dangereuse.
“Je ne sais pas comment vous avez fait mais ne recommencez pas? Ça peut être dangereux et effrayant de fouiller dans ma tête. Alors je vous déconseille de le faire.”
Je regarde autour d’elle et voit que les objets commencent à bouger et sursauter comme si elle les manipulaient. Je ne savais pas si elle allait les utiliser contre moi ou si c’était juste pour faire peur mais je devais me préparer. Je m’approcha d’elle en sortant griffes, crocs et yeux jaunes pour essayer de la dissuader de faire quelque chose de stupide.
“Je ne veux pas me battre avec toi mais si tu insistes je n'hésiterai pas même si tu es une gamine. Oui je comptais partir sans m'inquiéter car j’ai fais quelque chose de juste.”
Je détestais les gamins qui se mêlait de choses qui ne les regardaient pas. Elle ne connaissait pas les raisons de mon acte mais venait me faire la leçon comme si elle en avait le droit.:copyright: Justayne
Bien qu'ayant défait Apocalypse, Jean n'avait rien d'une guerrière. Elle n'était pas taillée pour les duels, les combats, elle n'avait pas le coeur assez solide pour voir la mort en face, ni pour défier un homme qui venait d'en tuer un autre et qui n'en éprouvait aucune culpabilité, mais maintenant qu'elle se retrouvait face à Luke, il lui apparaissait comme difficile de revenir sur ses pas. Si celui-ci ne semblait pas avoir compris qu'elle était télépathe, au moins prenait-il sa mise en garde au sérieux ; s'il ne l'avait pas clairement énoncé à voix haute, Jean avait décelé cette pensée prudente, qu'il était en effet sage de respecter. Lorsqu'il conseilla de ne point arpenter son esprit, car ce dernier devait être jonché de cadavres et de sang versé, elle ne put réprimer une grimace désabusée, qui avait durement froncé ses sourcils tandis qu'elle lui répondait, d'une voix curieusement austère.
« Qu'est-ce qui pourrait être encore plus effrayant que ça ? »
Demanda-t-elle en lançant un bref regard au cadavre qui était mollement appuyé contre un conteneur encombré, et qui baignait dans son propre sang. Tandis qu'elle reposait son regard sur l'étranger sans véritablement espérer de réponse de sa part, elle le vit s'approcher en dévoilant ses griffes, ses crocs et ses yeux jaunes, qui luisaient comme une menace silencieuse qui lui fit, un instant, regretter sa présence en ces lieux. Connaissant ses pouvoirs instables, elle n'était pas tout à fait sûre de faire le poids face à lui, et quand bien même elle le pouvait, en avait-elle réellement envie ? Répondre à la violence par la violence ne lui semblait pas être la solution, mais maintenant qu'elle se retrouvait face à une créature d'une nature toute particulière, l'idée de le traîner jusque devant des policiers lui paraissait bien utopique. Ne laissant rien paraître de ses dilemmes intérieurs, elle releva seulement l'une de ses mains pour étendre son bras devant elle, usant alors de son bouclier télékinésique pour empêcher l'inconnu d'avancer davantage vers elle : cette capacité n'étant pas encore pleinement développée chez elle, Luke devait sentir comme des rafales de vent qui le maintenaient à une certaine distance de la mutante, sans toutefois lui imposer une quelconque douleur. Si ce bouclier ne la protégerait pas longtemps, au moins, faisait-il illusion pour l'instant.
« Et moi je te déconseille d'approcher la "gamine" que je suis, comme tu dis. »
Intriguée par les derniers mots prononcés par Luke, elle avait lancé un nouveau regard à la victime avant de reposer ses yeux bleus sur lui, reprenant alors la parole pour lui demander :
THE FIRE FINDS A HOME IN ME ᭸ clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
Dernière édition par Jean Grey le Dim 21 Mar 2021 - 21:29, édité 1 fois
The surprise of the day.Luke Hunt & Jean Grey Elle me demandai ce qui pourrait être plus effrayant que le cadavre qui baignait dans son sang juste à côté. Elle ne se rendait pas compte de ce qui se trouvait dans ma tête. Il fallait avouer que le cadavre faisait peur mais j’avais vu bien pire.
“Écoute je te déconseille juste car je ne possède pas qu’un seul esprit en moi. Si tu as du courage, tu peux regarder à l'intérieur de ma tête mais je t’aurais déconseillé.”
Alors que je m'approchais d'elle, je sentais une sorte de bouclier m’empêcher de passer. Elle me bloquait avec ses pouvoirs, malin vu comment je la regardais en s'avançant vers elle. Sans m’en rendre compte j’avais eu l’air plus menaçant que prévu et ça à cause de l’animal. Il sentait la colère et en profitait.
“Je suis désolé mais à mes yeux tu es une gamine, je suis bien plus vieux que tu pourrais l’imaginer.”
Elle me demanda ce qui justifiait ce que j’avais fait et c’était une bonne question de son point de vue étant donné qu’elle ne connaissait pas tout l’histoire.
“Tu veux le savoir. Ce mec a tué tous les gens qui travaillaient dans les banques qu’il braquait, il en a braqué plus de 4. Il fallait l’arrêter. Je sais que mes méthodes peuvent laisser a désirer mais je fais comme ça depuis plus de 30 ans et je ne changerais pas maintenant.”
Je rangea griffes et crocs en laissant tout de même mes yeux pour lui faire comprendre que je ne baissais pas la garde.:copyright: Justayne
Irrémédiablement, un pli d'incompréhension s'était formé entre ses deux sourcils lorsqu'il avait évoqué la multiplicité de son esprit, car elle n'en percevait qu'un seul. Ses pouvoirs n'étant pas aussi développés qu'elle le voudrait, Jean essayait tant bien que mal de ne pas se laisser déconcentrée par la nature de l'homme qui se tenait devant elle, et dont elle ne parvenait pas à percer les secrets. Quelque peu perturbés par cette révélation, ou plutôt par ce mystère insondable, les sens de la jeune mutante redoublèrent de vigilance et elle resta ainsi muette, jusqu'à ce qu'il proclame la vérité concernant sa victime, dont les méfaits sonnèrent comme une fatalité bien malheureuse à ses oreilles. Il s'agissait ici d'un cercle de violence qui défendait une logique bien cruelle, qu'elle n'était pas capable d'approuver : la violence engendre la violence. Il avait tué, il venait d'être assassiné. Morne destin pour une triste fin.
Voyant qu'il tentait de calmer la situation en dissimulant ses griffes et ses crocs, de même sorte qu'on hisse un drapeau blanc sur un champ de bataille, Jean avait abaissé sa main en cessant ainsi d'entraver son chemin, même si elle n'était pas encore pleinement en confiance en sa présence. Bien qu'il aurait pu s'agir d'un odieux piège visant à détourner son attention pour l'attaquer sans difficulté, la rouquine était dotée d'une nature bien trop altruiste et humaniste pour y penser ; sans nul doute, l'inconnu songeait qu'il établissait un jugement amplement mérité par ses victimes, sans même se rendre compte que peu de choses le différencier d'eux, désormais. Faisant un pas vers Luke, comme un symbole d'apaisement, Jean avait posé un regard assagi sur son visage, faisant alors entendre sa voix même si ses mots ne trouveraient sans doute pas écho dans son esprit.
« Était-ce vraiment la solution ? La seule solution pour l'empêcher de nuire ? "Je sais que mes méthodes peuvent laisser a désirer" alors, pourquoi continuer sur cette voie ? »
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The surprise of the day.Luke Hunt & Jean Grey La jeune femme avait arrêté de maintenir son espèce de bouclier contre moi et avait même baissée sa main. Elle fit un pas vers moi avant de regarder le mec que je venais de tuer. Elle me demanda si c’était vraiment la solution que de tuer et pourquoi est-ce que je continuais sur cette voie si je savais que mes méthodes n'étaient pas super légale.
“Je continue sur cette voie car je connais les conséquences de quand on épargne. J’ai plus de 100 ans et j’ai vu plus de choses que j’aurais aimé voir. Pour certain seul mourir peut les arrêter."
Je m'avançai vers elle en pointant le cadavre qui se trouvait par terre baignant dans son sang. “Comme tu me l’a demandé, oui c’est la seule solution pour l’empêcher de nuire. mais ça ne fait pas de moi un monstre pour autant. Tu ne dis rien au Avengers qui ont tué tous les ennemis qu’ils ont affronté. Je fais juste mon métier.”
En regardant mes bras, je remarquai que j’avais du sang sur la manche et sur ma veste. En m’examinant je remarqua que celui que j’avais tué avait réussi à me poignarder avec un couteau. Je retire le couteau qui s’était enfoncé avec une certaine profondeur et la blessure se referma très rapidement. Je me tournais vers la jeune femme.
S'il ne lui apparaissait plus comme une menace évidente pour sa survie, Jean ne pouvait s'empêcher de rester sur ses gardes, à l'affût du moindre geste suspect. Elle ne pouvait décemment pas faire confiance à un homme qui venait d'en tuer un autre juste sous ses yeux, quand bien même son discours révélait une grande part de vérité, à laquelle elle n'avait jamais songé : était-il davantage un criminel que ceux que l'on acclame comme des héros, pour des actes semblables en tous points ? Quelque peu décontenancée par la véracité indéniable que l'on soumettait à son esprit, la jeune fille resta silencieuse, ostensiblement sujette à des questionnements intérieurs qu'elle se gardait bien de partager à voix haute. Alors qu'elle s'apprêtait à repartir, emportant toutes ces interrogations tortueuses avec elle, Jean vit que l'inconnu était blessé, mais le temps qu'elle se rapproche davantage de lui en écarquillant les yeux, la plaie s'était pleinement refermée, sans même laisser la trace d'une quelconque cicatrice.
« Votre blessure, elle... »
N'ayant guère le temps de finir sa phrase, le cri strident des sirènes de police s'éleva dans les airs, se rapprochant progressivement de la ruelle isolée dans laquelle ils se trouvaient. Se retournant instinctivement vers la source de ce bruit, elle fit quelques pas en arrière pour s'éloigner du cadavre, comme pour manifester physiquement son innocence. Sentant que l'anxiété montait graduellement dans son corps, partant du ventre pour envahir jusqu'à sa gorge, elle se retourna vers Luke sans savoir comment réagir, attendant une quelconque réaction de sa part.
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The surprise of the day.Luke Hunt & Jean Grey Lors de la guérison de ma vilaine blessure, la jeune femme fut extrêment surpris. Avant qu’elle n’ai le temps de finir sa phrase, j’entendais les sirènes de police se rapprocher et la femme l’avait aussi entendu. Elle avait l’air complètement paniquée et se retourna vers moi comme si elle attendait quelque réaction de ma part.
“Tu a l’air surpris d’entendre la police, c’est la première fois que tu comptes faire face à la police?”
La police s'approchait de plus en plus et je fît quelque chose que je n’aurais même pas pensé avant. Je me rapprocha de cette jeune femme, je l’attrapa par la taille et avant qu’elle n’ai le temps de comprendre, je sauta sur les mur qui faisaient face dans la ruelle et grimpa sur le toit la jeune femme dans les bras.
“Avant que tu ne me demande ou ne m’engueule, je t’ai emmené sur le toit parce que la police ne t’aurait pas cru et tu aurais eu des problèmes. C’est moi qui l’ai tué et tu ne mériterais pas de payer pour mes actes, ce qui ne veut pas dire que je compte me rendre.”
Les voitures de police s’arrêtèrent dans la ruelle regardant le cadavre que j’avais tué plus tôt. Les policiers quadrillent toute la zone et si on ne décampent pas tout de suite, ils vont nous trouver.
“Écoute si tu veux ne pas te faire arrêter tu me suis. On va aller assez loin pour ne plus être dans leurs champs de vision.":copyright: Justayne
Autrement déboussolée par le vacarme assourdissant des sirènes emplissant ses oreilles, la jeune femme s'était tout à coup sentie comme un lapin cruellement prisonnier d'un clapier ; les murs étroits de la ruelle sombre, où le sang avait été versé, semblaient se refermer sur elle en sonnant un sort funeste, auquel elle ne pourrait peut-être pas échapper. Si Jean s'était retournée vers l'inconnu en lui lançant un regard presque réprobateur, elle ne pouvait cependant pas le nier : il avait raison, qui pourrait la croire ? Pour peu que les policiers dépêchés sur les lieux aient quelconque grief envers les mutants, elle se retrouvait dans une situation peu enviable, qui mettrait à mal l'équilibre qu'elle s'efforçait tant de conserver. Ses pensées désorganisées commençaient à s'agiter dans tous les sens, l'empêchant de réfléchir correctement, si bien qu'elle apporta brièvement une main tremblante jusqu'à son front pâle.
« Je n'ai pas l'habitude de... »
Un sursaut de surprise éteignit ses derniers mots au fond de sa gorge lorsqu'elle fut emportée dans les airs, ses doigts se raccrochant alors instinctivement aux épaules de l'homme qui la portait avec une facilité et une agilité étonnante, bien qu'elle n'était pas tout à fait en mesure de s'en étonner pleinement pour l'heure. Quoique quelque peu blafarde, elle jeta une œillade inquiète en contre-bas du toit, apercevant alors les lumières rougeâtres et bleutées qui tournoyaient au-dessus des voitures de police, avant de reposer ses yeux d'azur sur le visage de l'étranger, qui venait de la sauver. En dépit du fait que ses agissements étaient discutables, il était indéniable qu'il venait de lui éviter d'être traitée en criminelle, alors qu'il aurait pu prendre la fuite tout seul au lieu de s'encombrer avec elle. L'observant quelques secondes, elle avait pressé ses lèvres l'une contre l'autre avant de lui répondre enfin, d'une voix qui se voulait calme.
« Je n'avais pas l'intention de m'énerver... Merci. Merci beaucoup. »
Si remercier un meurtrier semblait quelque peu saugrenu, la priorité était désormais de fuir les lieux du crime pour ne pas être repérés par les forces de l'ordre. Comprenant que la situation exigeait qu'elle reste lucide et qu'elle ne se laisse pas envahir par une quelconque anxiété, Jean avait tant bien que mal essayé de faire taire ses angoisses, tandis que l'une de sa main tirait nerveusement sur la manche de son pull. Après une demi-seconde de réflexion, elle avait finalement levé ses cils noirs vers l'inconnu, l'air décidée.
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