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 Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson

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Lucy Orchent
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MessageSujet: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyLun 26 Fév 2024 - 12:30




Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude,
ma chère Watson

Vendredi 07 Février 2025
11:29am

En plus d’être mon ami et mon garde du corps, Nathan est sensé être mon entraineur. "Sensé", c’est lui qui le dit. Selon lui, je me débrouille trop souvent pour éviter la séance de cardio, autrefois de 12pm à 01pm mais désormais de 11:30am à 12:30pm. C’est vrai que je fais régulièrement des rendez-vous pour le repas du midi aux horaires où les autres le prennent. Ce qui a motivé le changement d’horaire d’ailleurs, que j’ai au moins trente minutes de cardio avant. Enfin, s’il n’y a pas de temps de trajet nécessaire à aller au lieu de rendez-vous. Pour éviter le problème aujourd’hui, j’ai décidé de faire le rendez-vous dès 11:30am ! Pas comme si on allait avoir encore deux séances d’entrainement d’une heure dans la journée, pour les katas et pour les mises en situation, de 02 à 03pm puis de 04:30 à 05:30pm. Sachant qu’il y a aussi les entrainements avec la task force Gardiens de la Galaxie, Avengers et moi pour préparer l’opération d’infiltration et de récupération des données auprès d’OrgoCorp qui aura lieu dans dix jours ; même s’ils ne sont pas quotidiens et heureusement pour moi. Je ne suis pas encore très professionnelle dans le domaine du super-héroïsme et j’essaie de conjuguer cela avec mes autres métiers, projets et passions. Merci ma Chance, j’apprends vite. Et sur le tas aussi mais je préfère le faire à ma manière, notamment lorsque l’essai-erreur qu’elle implique n’impose pas de conséquences dramatiques. Pas en mission, quoi.

Merci ma Chance, ma vie continue d’inclure des gens qui n’ont rien à voir avec le super-héroïsme. Peter Parker en est un et les nouvelles échangées irrégulièrement, mais tout de même, m’ont appris qu’il y avait le retour d’une amie à lui depuis la semaine dernière ; ou celle d’avant, je sais plus. Je suis une habituée du réseautage, même au-dehors des diners mondains et des rallyes dansants, et suis d’autant plus intéressée puisque la demoiselle est en étude en ingénierie électrique et informatique à Tandon. Les études universitaires non-publiées et moi se télescopant, cela m’a permis de découvrir que Tandon était le nouveau nom de l’Institut polytechnique de l’université de New York ; que je ne connaissais pas même sous son ancienne appellation. L’école Tandon d’Ingénierie de l’Université de New York, ça me plait ! Tant qu’on me demande pas d’y passer un diplôme, s’entend. Ingénierie électrique et informatique, ça me plait aussi ! Là j’ai lu pas mal de publications et fais mes propres bidouillages ; en plus d’envoyer les plans à des équipes d’ingénieurs de Tec-Novita, amenant à la création des @robeez qui sont considérées comme mon pouvoir super-héroïque ; des robots-abeilles avec dard-seringues pilotés par IA. Ça et le Facteur Guérisseur Synthétique, qui tient de l’ingénierie biologique de son côté, sont les deux inventions qu’on peut m’attribuée si on me connait suffisamment ; là où la plupart des gens se contente de considérer que j’ai suffisamment d’argent pour me les payer et ça me convient très bien. Sous-estimez-moi, c’est un avantage me concernant. L’Art de la Guerre, tel qu’étudié auprès du livre de Sun Tzu, approche le conflit par la duperie et ça me convient très bien. Je suis et reste, primordialement, une organisatrice de spectacle et de festivité qui se montre comme artiste performeuse lors desdits spectacles et festivités. Magie-magie !

L’horaire et les raisons étant établies, il a fallu décider du lieu de rendez-vous. Un restaurant, pour changer, que j’ai voulu le plus proche possible de Columbia University, pour changer sans ironie cette fois, avant qu’Enzo, mon ami, assistant et avocat, me face remarquer que la demoiselle n’étudiait pas à Columbia. Certes. C’est original. Du coup le restaurant le plus proche d’après Google Maps… est sur place et noté 3,3 étoiles. C’est une blague ? Sachant que Starbucks ça ne compte pas. Lui, c’est une blague. Dézoomons pour voir les alentours. C’est une blague ? Y’en a un qui s’appelle le Célestine… Après un soupire triste, j’ai vu qu’il y en avait un qui se nommait le Sophie’s Cuban Cuisine et je me le suis noté sur téléphone afin d’en parler à Sophia. Puis je suis revenue sur le restaurant avec vue sur le détroit servant des plats méditerranéens/moyen-orientaux au feu de bois, du vin et des cocktails. 4,3 c’est peu mais le cadre a l’air sympathique et ma Chance s’est impliquée donc c’est là-bas que l’on va aller. En plus, il n’y a que le vendredi, le samedi et le dimanche qu’il ouvre au 11am. Merci ma Chance et c’est bon, on y va ! Temps de trajet estimé entre l’école d’ingé et le restaurant : 5min en voiture, 13 en transport en commun, 17 à pied et 4 en vélo. Bon ben on propose de passer chercher la réseautée à son école puisque c’est le moyen le plus rapide et de la rencontrer et qu’elle se rende au restaurant.

En résumé : rendez-vous devant l’école sur Jay Street. Cherchez le mec en costard qui descend du bus blanc. Ceci n’est pas une blague.

Et, en effet, trois minutes avant le rendez-vous et donc une minute le temps que l’on se gare au-delà de la piste cyclable, c’est un bel autocar d’une douzaine de mètres de long, blanc comme neige avec pour contraste le noir de ses vitres teintées, qui attend avec sa porte d’embarquement ouverte. A côté de celle-ci et droit comme un I, un jeune homme dont le costume gris est visible sous une veste attend simplement. Sa courte pilosité brune, cheveux comme barbe, encadre son visage et ses lèvres alors qu’il observe les étudiants sortir de cours de ses yeux bleus. Il est d’une bonne taille et ses habits ne sauraient cacher sa carrure, même s’il ne dépasse une Michelle Jones-Watson sans talons que d’une demi-douzaine de centimètres. A voir si elle est du genre à en mettre ou non.

Je le verrais lorsque notre invitée l’aura été, invitée, à se joindre à nous. Nathan la salue poliment d’un "Mademoiselle Jones-Waston ? Nathan Shepard, enchanté. Si vous voulez bien monter." qui devrait mener la concernée à gravir l’escalier en L au milieu duquel, à la place du conducteur, se trouve un trentenaire en costume trois pièces noirs et dont les cheveux bruns mi-long lui encadre un visage au nez proéminent et à la mâchoire forte. Lui a la cravate.

« Enzo Lombardi, se présente-t-il avec un léger penchement du visage et du buste ainsi qu’un encore plus léger accent italien qui font parti de sa classe anglaise au charme italien. Avocat et agent de mademoiselle. Ainsi que conducteur, à l’occasion. »

Si tu ne l’as pas déjà fait en rentrant, tu pourras m’apercevoir sur le siège passager au-dessus de l’escalier à te suivre des yeux comme un chat. Je suis la plus petite du lot mais je ne suis pas loin derrière toi non plus, surtout qu’avec des talons j’atteins… ben ta taille, en fait. Et j’en ai des talons, même si tu ne peux le voir de suite ; des escarpins noirs. 6cm. De quoi m’emmener au mètre quatre-vingt et à la demi-douzaine de centimètres de moins que ma paire de deux. Outre mon visage sculptural dont le fond de teint habituel s’accompagne de fard à paupière et de mascara. Mes bras nus reposent sur l’autre garde-folle, le premier étant Nathan, alors que mes cheveux coulent sous l’effet de la gravité et caressent le haut d’une polaire noire brodée de pétales de perles blanches ainsi que celui d’une veste blanche portée en cape. Mes yeux d’un vert d’eau à moitié plein, pétillants, te détaillent alors que tu peux en faire de même. Lorsque je me lève, chose qui arrive pour te faire face si tu arrives en haut de l’escalier, tu peux constater que j’ai également une jupe blanche assortie à la veste ; dans le matériaux comme la couleur.

« Bonjour et bonne année, souris-je d’une voix mélodieuse légèrement grave tout en te tendant la main droite pour une poigne énergique. Lucy Orchent, mais vous pouvez m’appeler Lucky. »

Mon accent est assez léger sauf pour le "Lucky" qui est, pour le coup, 100% français. Et je l’assume !

« Après vous, continues-je en tendant la main gauche vers l’arrière de mon véhicule et la salle principale qui s’y trouve. Faites comme chez moi. »

Après tout, cela l’est. La pièce principale est longue et parcourue de rouge, pour les cuirs et les plafonniers, de bois, pour le mobilier et les murs, et de bronzes, pour les luminaires muraux, les boutons, les poignées et les cadres. Après une commode et un guéridon, deux canapés s’avancent et encadre une moquette sombre et liserée. Celle-ci cède ensuite la place à du carrelage face à un coin cuisine puis une pièce séparée et un autre coin salle à manger pour deux personnes, dont la table supporte une bière côté canapé, puis un placard pour le frigo.

« Asseyez-vous, je vous en prie, dis-je avant de prendre place sur le canapé en face de celui choisi puis de croiser les jambes et de joindre les mains sur mon genou haut. Que souhaitez-vous à boire ? Nous devons avoir de la limonade, du Coca, du jus d’orange, de l’eau ainsi que la possibilité de faire du thé et du chocolat chaud. »

Il me semble que c’est ce que l’on a transvasé de la maison newyorkaise au bus pour cette occasion, les alcools n’étant pas forcément une bonne idée pour les mineurs ; qui n’ont pas le droit d’en acheter ou d’en commander mais peuvent en consommer dans un lieu privé et avec l’autorisation d’un responsable légal, si je me souviens correctement de ce point législatif. J’avais regardé APRES que Peter nous ait fait sa dégustation des alcools et sa fin de soirée aux WC durant mon Challoween.

Selon la réponse fournie, Nathan s’en va chercher la boisson demandée dans le frigo avant de récupérer un verre au-dessus du coin cuisine puis préparer à l’aide du four-micro-onde et enfin d’amener la commande à la commanditaire. Celle-ci, la commande pas la commanditaire, s’accompagnant d’un chocolat chaud me concernant. Une fois cela terminé, il range le tout puis lève un pouce à destination d’Enzo qui nous voit dans le rétroviseur intérieur. Mon ami debout change cet état de fait, s’asseyant dos à la table afin de continuer à observer. Il récupère la bière posée là en prévision puis reste silencieux alors que le bus comme la conversation redémarrent. Il n’est pas particulièrement stressé : ma veste n’a pas beepée.

« Je ne dis pas cela pour vous mettre la pression mais P² c’est enjoué lorsqu’il a parlé de vous. "Une fille super douée et que j’'apprécierais", ce sont ces mots. Génie électrique et informatique, hein ? »


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Dernière édition par Lucy Orchent le Mar 27 Fév 2024 - 17:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyLun 26 Fév 2024 - 19:19

Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson
FEB 07 2025
ft. @Lucy Orchent

Le semestre de printemps est entamé. Je me suis quelque peu, comment dire, perdue dans les couloirs de l'université. Comme je suis prévoyante, j'arrivais plus tôt le matin pour chercher, un latte à la main, mes salles de la journée. Être nouvelle n'est pas une excuse pour arriver en retard en cours, en tous cas d'après moi. Certes, le campus est plus petit que celui du MIT, mais l'organisation est différente. Heureusement que j'ai été au week-end d'orientation ...

Me voilà donc, deux semaines plus tard. Ce matin, je me sens sereine quant à ma journée de cours. C'est autre chose qui me tracasse. Et c'est, évidemment, cela qui me fait crier dans la maison. « M'man ! Tu saurais pas où j'ai rangé mon trench l'année dernière ? » D'après elle, il est à sa place, dans mon armoire, et c'est bien entendu là que je le trouve. Je soupire en rejetant ma tête en arrière.

C'est Peter qui m'a obtenu ce déjeuner. Apparemment, c'est une femme exceptionnelle qui avait hâte de me rencontrer. Même si ça me flatte, j'imagine facilement que cette dernière partie a été plus qu'exagérée. Cependant, je connais son nom : Lucy Orchent. Des entreprises Orchent. D'après Pete, elle sait de quoi elle parle, et je veux bien le croire quand il me dit ça.

Enfin, quoiqu'il en soit, j'ai reçu un message plutôt explicite, pour m'inviter à manger ce midi. J'ai jamais, genre, rencontré quelqu'un d'important. Et connaissant Peter, il m'aura survendue c'est sûr. Ce qui m'amène à la raison pour laquelle je me regarde dans le miroir, tentant de dompter ma chevelure. C'est que je veux faire bonne impression quand même.

Je soupire en tirant sur mon pseudo-chignon, essayant tant bien que mal d'aplatir les cheveux sur mon crâne. Je n'ai que des cours théoriques aujourd'hui, comme la plupart des jours d'ailleurs vu que c'est un peu ma spécialité. Pour ne pas ressembler à une adolescente perdue face à cette femme influente, j'ai donc décidé de faire, un peu, attention à mes fringues.

C'est pour ça que je cherchais mon trench ! C'est le seul truc un peu habillé que j'aie. Bon, certes, il est à carreaux gris et marron, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, aussi. Une fois ma coiffure à peu près acceptable, je lance un dernier regard dans le miroir en jetant mon sac sur mon épaule. Ma montre bipe, me signifiant qu'il est vraiment l'heure de partir si je veux pouvoir passer au Starbucks avant les cours. J'embrasse ma mère et fais un signe de tête à mon père en prenant un pancake d'une main et mes clefs de l'autre. « M'attendez pas pour manger, je vois peut-être Peter et Ned ! » Je m'entoure d'une écharpe et enfonce mon bonnet sur ma tête en passant la porte.

J'ai profité de l'heure de 09:30 à 10:30 am pour m'avancer un peu, passer au labo tester un truc, avant mon deuxième cours de la matinée. J'ai aussi mangé un muffin parce que mon ventre fait des siennes. Je comprends pas pourquoi je suis si anxieuse de rencontrer Ms. Orchent. Enfin si, je sais. Je veux pas faire passer Peter pour un menteur, ni pour un imbécile, donc je veux que cette rencontre se passe bien. Voilà, c'est ça.

A 11:30 am, je sors de la salle et me dirige vers l'extérieur où je dois, apparemment, chercher un bus blanc et un homme en costume. J'avoue, je me demande si on se moque de moi, avant de repérer, assez aisément il faut le dire, le fameux bus blanc. Okay, donc ça c'est fait. Je m'approche et suis saluée par, effectivement, un homme en costume, qui m'invite à entrer.« Euh, enchantée, Monsieur Shepard. Merci. » J'ai l'impression d'être recrutée par le gouvernement. Comme dans les films, où la jeune héroïne se fait conduire à bord d'un engin improbable.

Je suis l'homme à l'intérieur. Je capte quelques regards inquiets d'autres étudiants, qui continuent malgré tout leur route. Tant mieux. Je suis saluée par un autre homme alors que j'enlève mon bonnet, bonnes manières obligent. « Ravie de vous rencontrer. Merci. » Ca m'étonne vachement de savoir que mon petit ami, Spider-Man, l'araignée sympa du quartier, connait une femme de ce, standing.

Je tourne la tête et je vois la jeune femme. Son charisme m'oblige à m'arrêter un instant pour la regarder. Si ma mère est forcément la femme la plus belle du monde, Ms. Orchent doit sans doute avoir la deuxième place. Et tout ça en n'étant évidemment pas objective. Je finis par m'avancer, une main en avant pour serrer la sienne tendue vers moi. Je sens qu'elle fait ça souvent, alors que moi j'ai dû serrer quoi, quatre mains à tout casser dans ma vie. « Merci beaucoup. Tous mes vœux pour cette année, Ms. Orchent. Pardon. Lucky. » Je suis son geste pour passer, je sais, pas, au salon ?

Je retiens difficilement un sourire lorsqu'elle m'invite à faire comme chez elle. « Michelle Jones. Appelez-moi MJ. » C'est un peu trop injonctif. « Enfin, si vous voulez. » Super, super première impression MJ.

Je ne peux pas, et je dis bien ne peux pas, empêcher mon regard de se balader dans cette maison sur roues. Je sais pas si je suis impressionnée parce que quand même ça a de la gueule faut pas mentir, ou si je suis un peu dégoûtée parce qu'il y a des gens qui vivent dans la rue avec ce froid et qu'au moins quinze pourraient tenir ici.

Je défais les boutons de mon manteau et l'ôte, révélant mon choix vestimentaire pour la journée, à savoir un tee-shirt blanc avec une image de suffragette, un pantalon en jean noir et une paire de Dr. Marteen's qui m'empêchent d'avoir froid et de glisser sur le verglas le matin. Je pose mon manteau et mon bonnet à côté de moi, sur mon sac à dos, avant de m'asseoir et de voir la femme, Lucky, s'asseoir face à moi et me proposer à boire. « Euh, de l'eau, ce sera parfait, merci. » Quoi, je suis pas très soda. J'ai souvent ma dose de sucre avec mon latte matinal.

Je fais un signe de tête de remerciement à Mr. Shepard lorsqu'il me donne la bouteille d'eau la plus chère que j'aie jamais tenue en main ainsi qu'un verre. Je fais la lady et me sers un fond alors que je sens la maison mobile se mettre en branle et démarrer. Je ne sais rien de l'endroit où nous allons. Une envie difficile à réprimer d'envoyer un message à Peter pour lui demander dans quoi il m'a embarquée.

Et comme prévu, il m'a survendue. Cette femme est impressionnante de connaissances et de compétences, et il n'a pas mâché ses mots. « Oh, euh, vous m'en voyez ravie. Je, euh, oui, génie mécanique et informatique. Je suis bien moins douée que Peter quand il s'agit de mettre les mains dans le cambouis, mais bon je me débrouille. Plutôt bien, même. » Je ne suis pas quelqu'un d'humble. Je n'ai pas à l'être.

Je prends une gorgée d'eau. « Il m'a dit que vous êtes la raison pour laquelle il peut suivre ses cours à Columbia. Il est très reconnaissant, Ms. Orchent. Lucky, pardon. » Je lui fais un sourire d'excuse alors que je me reprends pour la deuxième fois.

Je remets ma coiffure en place alors que je continue. « J'ai aussi décidé de minorer en sciences et féminisme. Vous comme moi savons à quel point c'est important de faire entendre nos voix dans ce milieu. » Hop, sans rien dire, je lui montre que je sais quand même qui elle est. Je me suis renseignée, j'ai été briefée, je suis venue préparée.






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Dernière édition par Michelle Jones-Watson le Sam 9 Mar 2024 - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyMer 28 Fév 2024 - 14:28




Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude,
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Si je ne suis pas certaine de ce qui est le plus acceptable entre ton trench-coat à carreaux gris et marron et ta coiffure, ton sac étant hors catégorie et ton bonnet pouvant aller si bien utilisé, je sais que te voir gravir les marches de mon bus est quelque chose d’amusant. Tu es polie, oui, et un poil nerveuse, aussi, mais c’est autre chose. Je suis pas petite mais tu es encore plus grande et je m’en rends compte marche après marche ! Tu l’es plus que P² d’ailleurs, puisqu’il fait ma taille sans talon et que je fais ta taille avec. Une victoire pour le féminisme. Et pour toi, tu as une bonne taille de mannequin. Manque le reste, ce qui n’est pas un reproche.

Le mannequinat est un métier que j’ai étudié tant pour la démarche que la culture de l’aura qui se dégage de ces gens. Je me souviens avoir discuté avec mon ex, créatrice de mode, qu’un bon mannequin se remarquait par les réactions des autres à son entrée en scène. Cela fait plaisir de voir que mes exercices en la matière font effet sur toi ! Promis, je vais essayer de ne pas trop casser la dignité royale par gentillesse enfantine mais généralement elles se mixent bien. Pas pour rien que mon personnage préféré de La Princesse et la Grenouille c’est Charlotte Lebœuf. Merci la Chance de tous ceux qui me côtoient, je suis plus chat que chien donc je n’en suis pas au point de Lebœuf !

Après, je n’ai pas besoin de te sauter tout autour pour te faire la fête : une simple poignée de main a l’air d’être la tienne. Ta fête. Tu es comme un poisson dans l’huile, là, non ?

« Merci beaucoup, me dis-tu en une amélioration de ta formule par rapport à mes deux deux, qui ne valent pas l’as que je suis mais que je n’ai jamais été sinon ça ferait As Been… Tous mes vœux pour cette année, Ms. Orchent. Pardon. Lucky. »

Peut-être que la familiarité n’était pas un bon plan. C’est un principe de physique applicable à tous les domaines : quand on tente de faire quelque chose, on entraine une résistance d’une puissance similaire à notre effort. J’ai tenté de te mettre à l’aise et c’est un échec cosmique ; +/- le "s", d’ailleurs.

Je prends tes vœux comme je te guide toi, avec le sourire et un geste de la main, et mon contentement augmente du fait que ton propre sourire ne semble pas fait que de nervosité ! Mieux vaut un petit quelque chose qu’un grand rien et c’est un bon commencement. D’ailleurs, après la présentation complète, tu me proposes les initiales. "Enfin, si je veux". Petit plissement des paupières pour réfléchir sans rien perdre de mon contentement. Ni du suspens. A dire vrai, je réfléchis moins sur le fait de t’appeler "MJ" qu’à toutes les autres significations de ces deux lettres, qu’elles aient de la pertinence dans la situation ou pas ; sachant qu’on est à un bon 99,99% d’impertinence.

« Mes usages les plus courant de MJ sont "Maître/Maîtresse du Jeu" et "Meneur/Meneuse de Jeu" or tu n’en mènes pas large actuellement… mais c’est d’accord. »

Est-ce que l’humour t’aide à te mettre à l’aise ? J’espère car je tente cette approche. Au moins jusqu’à ce que tu commences à le faire, te mettre à l’aise, en enlevant ton manteau. Oh ma Chance, et dire que j’étais perplexe quant à l’acceptable du trench-coat ! Le jeans et les chaussures hautes de cuir ça va mais le t-shirt non. M’enfin je sais ce que je dis : juger c’est mal, ne pas juger c’est dur.

« Euh, réfléchis-tu face au choix des boissons, de l'eau, ce sera parfait, merci.

- Plate ou pétillante,
demande-je immédiatement, pour guider mon ami militaire dans son service civil. L’eau évidemment. »

Pas le chocolat chaud, même s’il signifie que je tiens toujours la palme de l’attachiante de service ; civil comme militaire, y’a pas de souci tant qu’on ne m’oblige pas à faire le second. Je ne suis ni Nathan, qui n’a pas le choix, ni ma sœur, qui cherchait du défi. Je suis bien comme je suis. Miaou.

Nathan qui fait le service sans grande conviction mais t’accorde tout de même un sourire lorsque tu le remercie de la tête. Après, il reprend du poil de la bête à défaut d’avoir des masses de poils : l’effet bibine. Et surveillance. S’il le fait de son appellation d’entraineur, celle de garde-du-corps est également discutable. C’est compliqué et depuis un moment. De plus, ce n’est pas le sujet de l’actuel, de moment.

Celui-là, c’est toi.

Je souris sincèrement puisque, malgré les hésitations, je pense t’en voir ravie au-delà de la simple formule de politesse. J’ai peut-être tort cependant. Comme avec tes ingénieries : génie mécanique et informatique, non électrique et informatique. Légère différence sur les applications même si, au final, les ingénieries sont comme les sciences : pour que ça marche, il faut beaucoup de domaines différents. Après, je préfère la mécanique à l’électrique puisque je serais plus à même d’apporter si besoin est ; mon électrique reste au niveau de la physique et des besoins de ma systémique et de mon électronique, je ne suis pas particulièrement spécialisée en électrique elle-même. Sachant que je ne suis pas experte dans aucun des domaines de toute façon.

Pourquoi est-ce que, lorsque tu me dis que "tu es bien moins douée que Peter quand il s’agit de mettre les mains dans le cambouis", je t’imagine le regarde faire du haut de toute votre différence de taille ? Peut-être parce que c’est ce qui m’a le plus frappé chez toi, et heureusement : je suis douillette. Je te souris avec un peu plus de douceur lorsqu’il est question que tu te "débrouilles. Plutôt bien, même". Là, on sort de la timidité !

« Il m'a dit que vous êtes la raison pour laquelle il peut suivre ses cours à Columbia, reprends-tu alors que je tiens mon mug entre les deux mains, posé sur mon genou haut, et que mon sourire ajoute de la fierté à sa douceur. Il est très reconnaissant, Ms. Orchent. Lucky, pardon. »

Je retiens un petit rire attendri et m’apprête à répondre quelque chose avant de m’interrompre : tu n’as pas fini et tu as cette remise en place de cheveux de gêne ou de charme qui me laisse percevoir qu’il vaut mieux attendre, histoire que tu sois à l’aise. Parler de tes passions devrait t’aider mais tu dois pouvoir tenir deux sujets à la fois, si l’un est concis.

Le fait de minorer en sciences me semble la base, ne serait-ce que du fait de l’importance de la physique dans tout type d’ingénierie et donc de l’utilité des autres domaines pour pouvoir penser créativement dans les domaines de spécialité. Le féminisme est plus un choix émotionnel qui fait tache sur un t-shirt blanc mais peut se comprendre pour une femme aussi grande que toi ; la taille, attribut masculin, peut avoir apporté quelques soucis durant ton adolescence selon à quelle âge tu as dépassé les autres et donc t’avoir accompagné dans le développement de revendications féministes. Evidemment, ce n’est qu’un facteur parmi d’autres et cela ne saurait être le seul.

Je soupire avec accord lorsque tu parles de savoir "à quel point c’est important de faire entendre nos voix dans ce milieu".

« Je ne suis ni une académique ni une scientifique et on me l’a fait plus comprendre que le fait que je sois une femme, dis-je sans réel soucis avant de lever les épaules. Après, je me doute que c’est plus dur pour nous que pour les hommes d’y percer. »

Je me penche en avant, pliant mes coudes qui me servent d’appui.

« Mais nous sommes d’accord, continue-je avec connivence, le meilleur moyen pour que le monde nous entende c’est de parler plus fort. »

Et d’avoir l’argent mais ça c’est pas une question de sexe ou de genre. Du coup, hors sujet ! Comme quoi je n’en fais pas tout le temps.

« D’ailleurs, histoire de nous entendre entre nous, si c’est plus facile pour vous de m’appeler Miss Orchent, allez-y, encourage-je rien perdre de ma connivence. Evitez juste "Madame". Ça, c’est ma mère ! »

Je me relève de façon cavalière, avec le bon placement du bassin et du buste, fière de ma conclusion.

« La mineure de féminisme vous aide à faire face au machisme ou vous faut-il une nouvelle partenaire de réflexion ? Voir un partenaire d’exercice : Nathan n’y croit pas mais à l’expérience de l’armée pour avoir le sens de l’humour sexiste comme il l’aime. »

A son implication, mon ami lève sa bière avec le sourire pour trinquer cordialement.

« Toujours un plaisir de rappeler pourquoi y’a pas qu’en sport qu’on est le sexe fort. »



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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyLun 4 Mar 2024 - 11:50

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Le visage de mon interlocutrice, contrairement au mien, est impassible. Elle dégage cette classe, cette prestance, qui me manque cruellement. Cependant, et c'est vrai, j'avais jamais réellement fait le rapprochement entre mon surnom, et le Dungeon Master des parties de jeu de rôle qui pourtant me plaisent tant. Avec un sourire, j'accueille cette comparaison. Sourire qui se fane un peu lorsque Lucky souligne que je n'ai pas l'air à l'aise. Ah bon.

Je sens que je fais tâche dans cet endroit luxueux, face à cette femme digne, moi qui me bats contre ma tendance à me tenir voûtée, les expériences au labo sont à blâmer, pour paraître un minimum présentable. J'ai même le choix du type d'eau ? Qu'elle ne me demande pas le PH que je souhaite après, s'il vous plaît. « Je prendrai de l'eau pétillante, merci. » Son sourire m'emplit de joie. Allez savoir pourquoi. Sans doute ses perles parfaitement blanches. Quelle superficialité, MJ.

De toute évidence, et ça je le savais pas donc j'ai mis les deux pieds dans le plat et jusqu'aux genoux, elle n'est pas appréciée à sa juste valeur dans son milieu. Sans doute parce qu'elle n'a, de ce que j'ai pu lire, pas réellement de PhD. Je ne peux pas m'empêcher de hausser les sourcils de surprise, malgré tout. « Sauf votre respect, il me semble pourtant que vous n'avez plus rien à prouver. » Sincèrement, je sais pas ce qui est le pire : être disqualifiée parce qu'on est une femme ou parce qu'on n'a pas de diplôme malgré une connaissance et une compétence manifestes. Ca me mettrait presque hors de moi si j'étais pas dans une situation anxiogène.

Lorsque la jeune femme s'approche de moi, je me sens comme attirée et ne peux pas m'empêcher de m'avancer également. Sa remarque me fait sourire plus que de raison. C'est presque mot pour mot ce que j'ai dit à un camarade à Boston qui ne comprenait pas pourquoi je haussais la voix pour présenter mes idées en travail de groupe. « Ca se montre efficace, sur le court terme. » Rien n'est moins sûr pour ce qui est du long terme. Accusations d'hystérie, par exemple. Demandes insistantes pour savoir si on est "dans cette période du mois". Non, si tu m'énerves John, c'est à tout moment du mois, pas seulement pendant mes menstruations, puisque c'est comme ça que ça s'appelle.

J'arriverais, à l'appeler Lucky devant elle, je veux dire. Juste c'est pas très organique chez moi, encore. Ca viendra. Plus on se connaitra et plus ce sera simple.

Je la regarde se redresser et me proposer de discuter féminisme. « On a toujours des choses à dire. Trop de problèmes et pas assez de solutions. » Je hausse les épaules et hausse les sourcils de surprise pour la deuxième fois. Elle me propose de m'entraîner avec le monsieur là ? M'entraîner c'est-à-dire ? Au combat ou pour des joutes verbales ? « Je vous promets que mon esprit est plus aiguisé, d'habitude. » Je suis pas sûre que ce soit nécessaire, mais c'est déjà sorti.

Je prends une gorgée d'eau pour me remettre de mes propres bêtises. « Sciences et féminisme, c'est en fait une seule, disons, matière. L'idée c'est de mettre en relation la femme et la science. On parle de femmes comme Madame Curie ou Bertha Benz. » Finalement, cette rencontre entre parfaitement dans mon cheminement de pensée. Comme Mesdames Curie et Benz, Miss Orchent est laissée de côté. Je suis sûre que si c'était un homme sans diplôme, on lui dirait qu'il est brillant.

Mais c'est une femme, alors on l'enfonce. « On pourrait même parler de vous. Vous êtes aussi en train de redéfinir les contours de l'ingénierie. » Ce n'est pas un compliment, c'est un fait.

J'entends mon ventre gargouiller. Mes réserves de sucre rapide sont écoulées. Je n'ose trop rien dire et tente de dissimuler le bruit du mieux que je peux.






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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyMar 5 Mar 2024 - 15:49




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MJ, tu sais ce qui est le plus beau dans mon association d’idées humoristique et translangagière avec le but de te détendre un peu par l’humour ? C’est que j’arrive à faire que ça marche et à me marcher sur les pieds dans la même phrase ! C’est ça, le Talent. Avec une majuscule. Je ne m’en excuse pas cependant : tel le chat qui s’est frotté contre le pot de fleurs, je constate que je l’ai fait tomber et vais donc en chercher un autre. Le principal c’était l’intention. Non, ce n’est pas une question.

Tout comme je dois faire l’effort, et je le marque à l’oral pour moi-même, qu’il s’agisse de l’eau qui doit être pétillante. Pas du chocolat chaud, cette information est pour Nathan, ni moi, cette information est pour moi. Je suis déjà secouée donc si je deviens pétillante ça va exploser ! Ou alors on pourra me sabrer. Ça dépend si tu es plus soda ou champagne. Pour l’instant tu es plus… en cours de détente. Heureusement que je ne suis pas du genre à presser la détente, au grand damne d’un garde du corps qui veut que j’utilise des armes à feu, hein ?

Enfin Bref, je vise trop loin là.

Sauf mon respect, généralement c’est une bonne introduction pour quelque chose qui essaie de passer outre, il te semble que je n’ai plus rien à prouver… je m’arrête un instant pour plisser les paupières de réflexion alors que je te regarde. J’aime qu’on me complimente et j’aime réfléchir aux choses donc je prends et le compliment et le temps de la réflexion. J’ai à prouver. Tout. Toujours. Partout. Quiconque de plus vieux et/ou expérimenté que moi dans un domaine me le demande, avec quelques-uns qui sont prêts à m’offrir la chance de le faire. J’accepte les critiques et je fais le tri pour trouver les constructives à prendre en compte et les autres à oublier. Parallèlement, je pense que je suis suffisamment impressionnante vis-à-vis de mon ratio âge/accomplissement pour effectivement donner cette impression d’expérience face à quelqu’un de plus jeune. Faire ses preuves est dans le regard de l’autre autant que dans le nôtre et je pense qu’on est sur une réflexion qui pourrait être aussi longue qu’intéressante mais qui ne changerait rien à ce fait. Du coup, je ne m’attarde pas.

J’ai mieux à faire et que me pencher vers toi te fasse te pencher aussi accroit grandement mon sourire. Je t’aime définitivement bien, même si ça fait cinq minutes qu’on s’est rencontrées. Ce qui est une bonne partie du trajet en bus quand on y pense ! Et oui, parler plus fort pour se faire entendre se montre efficace sur le court-terme ; j’acquiesce avec énergie.

« On a toujours des choses à dire, est une conclusion sur le féminisme qui accroit mon sourire et me fait commencer à acquiescer ; sachant que cela s’applique à la suite de la phrase comme aux sujets de façon générale. Trop de problèmes et pas assez de solutions. »

C’est un bon résumé de tout ce qui implique les espèces "intelligentes", conscientes d’elles-mêmes, mais c’est aussi ce qui permet d’exercer son intelligence à la résolution de problèmes en créant de nouveaux et donc alimentant cet ouroboros de l’existence. D’où l’importance des partenaires de jeu, euh de résolution de problèmes, que l’on a avec soi. Comme le Nathan prêt à participer ! Pourquoi ces doutes ? Il est plus méchant qu’il en a l’air mais comme je lui trouve un air profondément gentil c’est pas dur. Et il va pas être méchant avec toi. T’inquiètes.

« Je vous promets que mon esprit est plus aiguisé, d'habitude.

- Sans souci.
»

Il te répond à ce qui ressemble à un "non" avec un hochement de tête compréhensif avant de me jeter un regard amusé, auquel je réponds par un doux haussement d’une unique épaule, et de boire une gorgée de sa bière. Geste que tu as toi-même entrepris avec ton eau pétillante et que me fait avoir un instant de fierté totalement inutile à ne pas faire comme tout le monde et à ne pas boire mon chocolat chaud. La pertinence reste à trouver mais je fais ce que je veux.

« Sciences et féminisme, c'est en fait une seule, disons, matière, m’expliques-tu ensuite en me faisant comprendre une mécompréhension qui me fige un instant ; jusqu’à ce que l’instant et la compréhension de l’incompréhension passent. L'idée c'est de mettre en relation la femme et la science. On parle de femmes comme Madame Curie ou Bertha Benz. »

Marie Curie, le radium et le polonium jusqu’au prix Nobel ; et il me semble que c’est la première femme à l’avoir eu mais j’ai un doute.
Bertha Benz, j’ai juste un doute. Il va falloir que je me renseigne pour trouver ce qu’elle a trouvé. Par déduction je sais qu’elle n’a pas eu de grande reconnaissance scientifique, sinon elle aurait le Madame comme sa consœur, mais ça ne m’éclaire par vraiment. Après, je ne m’en inquiète pas : je sais que je n’ai pas la lumière à tous les étages et je me demande toujours si l’araignée que j’ai au plafond est éclairée ou non.

"On pourrait même parler de moi" est une déclaration où mon égocentrisme bien placé m’encourage à déclarer "oui" avant la fin de la phrase mais je me retiens dignement de répondre en acquiesçant avant que celle-ci, la phrase, ne raccroche celle-là, la déclaration, dans le contexte actuel : les femmes de science, ce que je ne suis pas.

"Je suis en train de redéfinir les contours de l’ingénierie".

Deux choses.
D’abord, Merci.
Ensuite, Ah Bon ?

J’ai le port cavalier et m’apprête à lever le petit doigt pour boire un coup de chocolat chaud quand j’ai l’impression que tu essais de cacher quelque chose, ce qui se voit plus que la chose elle-même. Du coup je fais quoi, je continue ma fierté digne ou…

« Ça va, demande-je donc simplement alors que le bus entreprend de ralentir pour se garer. On arrive, tenez encore un peu. »

Tout l’avantage du chocolat chaud : c’est bon et ça apporte des sucres rapides ! Bon, je dis pas que j’aurais pas l’air d’une hyperactive même sans mais ça aide de l’avoir avec. Et puis hyperactive, il ne faut pas exagérer : c’est surtout dans ma tête que ça se passe. Et sur mon emploi du temps. Je suis une fausse calme mais j’imite bien le calme quand même, tel le chat qui a ses quart d’heure de folie mais reste chage tout le reste du temps.

« Je ne sais pas si j’ai vraiment un impact sur l’ingénierie, avoue-je sans que cela ne me pose aucun problème de le reconnaitre puisque je fais ce que je fais et je laisse les autres en parler, mais ma sœur m’a dit que les sciences étaient un puzzle et l’ingénierie la manière de créer son puzzle avec elles. »

Je ne m’arrête pas sur le mélange de tristesse et de joie que le souvenir me procure, à l’inverse d’Enzo qui arrête la Lucky Mobile pour qu’elle devienne une Luck Immobile.

« J’ai toujours vu les choses ainsi et été encouragée à essayer de les comprendre. Mon professeur me disait que l’intelligence c’est d’aller chercher de nouveaux savoirs et d’utiliser ceux qu’on a déjà pour les comprendre. »

Je lève ma tasse sans m’arrêter de parler.

« Sachant que le savoir suit le théorème du gruyère, introduis-je avant de ralentir pour être sure que tu suis : plus on a de gruyère et plus il y a de trous… or plus il y a de trous et moins on a de gruyère… donc plus on a de gruyère et moins on a de gruyère.

- Le paradoxe de l’infini,
intervient Enzo en se levant de son siège pour venir nous signaler qu’on l’ignore royalement, plus on se renseigne sur un sujet et plus on découvre qu’il est vaste, donc qu’on en sait peu sur lui.

- Voilà,
approuve-je avec un acquiescement satisfait et légèrement espiègle qui se ponctue à une levée de tasse pour un toast. A l’apprentissage et aux hors sujets. »

Nathan pouffe tandis qu’Enzo lève un sourcil, absolument pas décontenancé.

« A la Lucky qui va se brûler pour finir son chocolat chaud puisqu’on est arrivés, m’interroge-t-il en haussant les épaules alors que Nathan lève sa bière un peu plus haut ; le lui !

- Pari tenu, dis-je avant de porter mon chocolat à mes lèvres pour en boire une gorgée, le toast que j’espère bien que tu fais dans mon camp et non de celui des deux The masculés, puis de rabaisser la tasse et de me lever avec toute la dignité du monde afin d’aller la poser dans le micro-ondes. Voilà, prêt pour tout à l’heure.

- Je pari que tu vas l’oublier.

- Moi aussi.

- De quoi,
plaisante-je alors que je me dirige vers toi pour t’inviter à sortir d’un geste de main pour te récupérer la boisson et la tendre à mon avocat auquel je souris. Voilà, merci. »

La mission brillamment déléguée, je laisse le missionné se pousser pour s’en aller déposer les trucs au seul qu’est bien occupé à vider sa bouteille de bière puis j’entreprends de mener la marche en espérant bien que tu la suives le temps que les deux deux entreprennent de le faire aussi ! C’est à eux de la fermer, la marche comme la Lucky Mobile voire plus si affinité, après tout.

Je suis prête à te tendre la main pour t’aider à franchir le dernier palier du bus, même si c’est moi qui ait les talons complexifiant cette étape à laquelle je suis habituée, puis j’entreprends de mener l’avancée en me souvenant de ce que j’ai vu sur la carte : traverser la John Street côté fleuve et chercher  la baie vitrée qui s’accompagne d’une porte d’entrée vers le restaurant.

Il faut peut-être dix mètres pour qu’on arrive à un petit escalier extérieur donnant sur une porte vitrée à double battant et sur le bar lui-même. Il n’y a pas de terrasse en cette saison et c’est à toi que je laisse le soin de juger si c’est dommage ou non. D’ailleurs, en parlant de laisser le soin, je m’arrête en bas des escaliers et pratique une technique féline incroyablement efficace : regarder la porte et regarder quelqu’un d’autre pour qu’il l’ouvre. Nathan ???

Merci !

Mon homme à tout faire rajoutant "portier" à la liste, j’entre dans la salle boisée depuis le sol jusqu’au plafond ; il y a même une armoire à bois, ce qui me fait sourire. Merci ma Chance, le décor a l’air fort sympathique. C’est avec tout autant de sympathie que je salue la serveuse qui nous approche avant d’expliquer que j’ai deux réservations pour deux personnes chacune, au plus proche des vitres il va de soi.


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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyJeu 7 Mar 2024 - 21:10

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De toute évidence, j'ai bien moins caché ma faim que je l'espérais. Peu importe, après tout ça reste un besoin vital que celui de manger. Surtout en plein milieu d'une journée de cours, pendant laquelle mon cerveau utilise du sucre pour, ben, fonctionner. Je fais un sourire et un signe de tête à la jeune femme face à moi, pour la remercier de ne pas s'étendre sur le sujet.

Elle me parle de sa sœur. Oui, j'ai lu un truc là-dessus, les deux Orchent qui semblent travailler ensemble ? N'en sachant pas plus, et étant moi-même fille unique, je ne relève pas l'allusion à sa relation avec celle qui partage l'héritage familial. Ceci étant, Lucky semble être bien plus humble que ce que je ne l'aurais imaginé en la voyant flamboyante comme elle l'est.

La vision de sa sœur me paraît très juste, en effet, même si je ne l'aurais jamais aussi bien tourné, bien sûr. Enfin, peut-être dans plusieurs années, mais pas aujourd'hui. J'acquiesce d'un signe de tête tout écoutant ce qu'a à dire mon interlocutrice. Elle a donc, d'une certaine manière, suivi un cursus. Comme Peter, Ned et moi, Lucky semble avoir à cœur de comprendre les choses. Elle lui est peut-être plus compliqué de se focaliser sur un sujet, ce qui expliquerait, en fait, son manque de diplôme.

Je n'ouvre même pas la bouche pour parler, alors qu'elle a l'air emportée par la métaphore du gruyère, qui me fait sourire parce que, encore une fois, c'est très bien dit. Je sais que je ne sais rien. Heureux ceux qui ont l'esprit simple et ignorant. En fait, c'est innocent, ce que dit Matthieu, mais bon. « Ouais, comme la compétence, c'est de reconnaître les domaines dans lesquels on n'est pas compétent et s'adresser à ceux qui le sont. » C'est exactement la raison pour laquelle il y a des théoriciens et des expérimentateurs.

Je souris au toast proposé par mon hôte et lève mon verre. « Et à ceux qui n'aiment ni l'un, ni les autres. » J'étais très anxieuse en arrivant, mais elle a su me mettre à l'aise, et ce malgré les deux marmules qui nous accompagnent.

Nous sommes arrivés au restaurant, et une part de moi en est heureuse, même si notre échange était intéressant, et sans doute pas terminé. Je regarde le petit jeu auquel se livre Lucky. Ses deux, comment, sbires, et elle ont l'air de bien s'entendre. Je sais pas à quel point ils sont proches et sincèrement c'est pas mon affaire, mais ça fait plaisir de voir qu'elle n'entre pas dans le stéréotype du boss.

Je le suis et me dis que j'aurais peut-être dû passer devant pour l'aider à descendre du bus. Un peu surprise, mais pas tant que ça, par la grâce avec laquelle elle effectue la cascade, vraiment, si je devais faire pareil ce serait une véritable cascade, je descends à mon tour en posant le plus délicatement possible ma main sur la sienne tendue, sans m'y appuyer mais en la remerciant d'un nouveau signe de tête.

En arrivant devant la porte, je retiens un sourire en voyant mon hôtesse s'arrêter et attendre que l'un des hommes lui ouvre. J'allais me diriger pour le faire moi-même mais Nathan m'a dépassée. J'entre à la suite de la jeune femme et l'écoute donner ses réservations.

Je suis l'homme qui nous mène à notre table et m'installe là où il m'y invite. Je prends la carte tendue avec un sourire. « Merci. » Je vois pas trop quoi dire d'autre. Une fois la jeune femme assise face à moi, j'ouvre la carte. Je suis un peu étonnée qu'une femme de son standing se retrouve à déjeuner dans un endroit comme celui-ci, même si je suis aussi très soulagée qu'elle ne m'ait pas emmenée dans un endroit luxueux. Déjà parce que ma tenue ne s'y serait pas prêtée, et que c'est pas du tout mon ambiance.

Je lève les yeux de la carte et regarde la jeune femme. « Pardon, je repense à ce que vous disiez tout à l'heure. » Sois plus spécifique MJ. On a beaucoup parlé, si on considère le temps relativement court qu'on a passé dans le bus. « Vous pouvez réellement être une inspiration. Si on considère que vous n'êtes ni une académique ni une scientifique, pour reprendre vos propres mots. » Je secoue la tête et pose le menu sur la table. « Les @robeez sont une prouesse technologique. Et je sais, j'ai vu sur votre page Wikipédia, le mérite revient aussi aux équipes tout ça, et bien sûr ! Je vais pas cracher sur les scientifiques qui travaillent avec vous, c'est ce que je veux faire de ma vie. » Respire MJ, pas la peine de s'emballer. Ouh, trop tard. « Mais je peux pas croire que vous n'avez rien à voir avec leur développement. » Je m'appuie sur mon dossier. « A moins que vous m'assuriez que vous n'êtes que la consultante communication ou quelque chose du genre. Ce que j'aurais du mal à croire. » Je lui fais un sourire, parce que je ne suis pas énervée, juste emballée par sa carrière.






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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyDim 10 Mar 2024 - 22:29




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« Ouais, confirmes-tu soit pour la définition de l’intelligence soit pour le théorème du gruyère comme métaphore enfantine du paradoxe de l’infini, comme la compétence, c'est de reconnaître les domaines dans lesquels on n'est pas compétent et s'adresser à ceux qui le sont. »

Tu me mets des étoiles dans les yeux avec cette déclaration ! Ma lèvre supérieure se retire de la scène de ma lève inférieure comme si elle était le rideau du spectacle de mes dents et je t’offre mon beau sourire enfantin. Nous sommes totalement d’accord !

Par contre, pour le toast "à ceux qui n’aiment ni l’un ni les autres", tu me fais bugger : tu n’aimes pas l’apprentissage ?! Les hors sujets je veux bien et le fait que je me brûle je veux bien que tu n’aimes pas car c’est partagé et plutôt deux fois qu’une, voire quatre fois que deux puisqu’on est déjà deux, mais l’apprentissage ? C’est l’une des choses les plus tristes qui soit, je trouve, que de ne pas aimer apprendre. Et c’est d’autant plus surprenant venant d’une personne en étude supérieure comme en ingénierie ! Tous les goûts sont dans la nature et c’est pour cela que, contrairement à la nature, les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas. Sauf pour les daltoniens.

J’ai bien envie d’en discuter quand même mais il y a plus pressant à faire. Aller au restaurant, nommément. Un clignement d’yeux lent est ma réponse à ton signe de tête puis c’est parti mon kiri puisque je suis une lady. Bon j’ai pas de kiri non plus mais niveau probabilité je m’en sors mieux. Et je m’en sors toujours, merci ma Chance.

Le fait d’avoir réservé deux tables laisse perplexe mais c’est car je ne suis pas certaine de les mettre à côté. Donc il fallait bien deux tables séparées plutôt qu’une table de quatre. Nathan et Enzo sont habitués, ce n’est pas la première fois que je leur fais ce genre de coup, et ils étaient au courant avant que tu ne le sois techniquement. Puis ils sont à côté et suffisamment fort pour déplacer leur table au besoin donc je ne m’inquiète pas. Ils n’ont pas forcément à s’incruster et à subir les discussions qui ne les concernent pas.

Je récupère la carte avec un nouveau clignement d’yeux en guise de remerciement mais, comme toi, j’y ajoute la voix afin que cela soit plus compréhensible. Je pose ma longue veste blanche sur l’intérieur du dossier afin qu’elle contribue à rembourrer le siège lorsque je m’assieds sur eux deux. Je tourne la tête d’un côté pour me passer la main opposée dans les cheveux avant de me résoudre à poser la carte pour ramener toute ma crinière en arrière. Ainsi apprêtée, je peux récupérer les propositions de repas.

Un seul haut-bas-haut sur les choix et j’ai fait les miens. De quoi me permettre de te regarder pleinement du haut de ton rempart alors que tu t’excuses, m’amenant à plisser les yeux de suspicion sur le pourquoi de cela. Tu repenses à ce que je disais tout à l’heure. Je pince les lèves de perplexité en acquiesçant de politesse parce que, très sincèrement, ça ne m’aide pas !

Mon visage s’adoucit et se part d’un sourire tendre lorsqu’il est question de pouvoir "réellement être une inspiration". J’en prends une discrète via mon nez alors que tu continues de me complimenter par le raisonnement. J’ai déjà pensé en quoi je pouvais effectivement être impressionnante de par mon âge et mon bagage. J’acquiesce au soulignement du fait que n’être ni académique ni scientifique provient de mes propres mots. C’est vrai.

Mes sourcils se lèvent de surprise sans ternir mon sourire lorsque tu délaisses complètement l’objet des prochains instants pour te concentrer sur le passé que tu rappelles à mon bon souvenir. L’évocation des @robeez s’accompagne chez moi d’une inspiration plus marquée que précédemment, gonflant mes narines, et je pose les mains l’une sur l’autre en continuant de t’écouter.

L’évocation de ma page wikipedia m’amuse légèrement et me contente tout autant. Elle s’accompagne d’un acquiescement et d’un clignement d’yeux lorsqu’il s’agit de partager le mérite. "Mais". C’est le genre de phrase qui s’accompagne d’un "mais". A ta décharge, il met du temps à arriver. Par empathie. Par protection. Parce que les équipes scientifiques sont les équipes dont tu veux faire partie.

Mais tu ne peux pas croire que je n’ai rien à voir avec leur développement. Cela te désengage de la conversation : tu t’appuis sur le dossier de ton siège. Tu t’éloignes de moi. Tu m’offres une porte de sortie engageant la confiance que tu peux avoir en moi et c’est à ce moment-là que je détourne légèrement le visage vers la vitre à côté de laquelle nous nous trouvons et le faible reflet de moi qu’elle donne à cette heure approchant le midi.

Merci ma Chance, mes yeux d’un vert d’eau à moitié plein reviennent sur ton sourire lorsque tu me l’offre. Tu as choisi tes mots avec soin et je l’ai pleinement perçu : je n’ai communiquée l’existence des @robeez que lors de mon coming-out super-héroïque, quand bien même elles avaient été découvertes par le grand public deux mois plus tôt lorsqu’elles sont intervenues pour protéger les citoyens essayant d’évacuer le zoo de Central Park des animaux essayant d’en faire de même et avec tout autant de panique. Il n’y a donc pas eu réellement de communication à leur propos. J’aurais pu être consultante pour le Facteur Guérisseur Synthétique, apparu encore un mois plus tôt lorsque je suis allée rencontrer des victimes des Attentats des Masques afin de leur proposer d’être employées par Tec-Novita comme sujet-tests. Cela étant, je comprends pourquoi tu es plus fascinée par les @robeez que le FGS : l’ingénierie des systèmes t’es plus compréhensible, du fait de tes mécaniques et informatiques, que l’ingénierie biologique. Tu perçois mieux à quel point les @robeez sont avancées que le FGS. Ce qui n’est pas un reproche. Reste à déterminer si je t’en parle ou pas. J’ai été avare de détails et, si j’aime ma page Wikipédia, je n’aimerais pas que ce que je te dis s’y retrouve. Il y a une raison pour laquelle je l’édite et supprime toute section "pouvoirs" qui s’y développe.

« Les croquis des @robeez étaient en avance sur leur temps lorsque je les ai fait pour la première fois, assume-je avec douceur afin de me donner le temps de réflexion. Les difficultés étaient doubles : à l’époque, les pièces étaient plus difficiles à miniaturiser qu’aujourd’hui. Et j’avais la crainte que, vendues au grand public, elles puissent être détournées de leur utilisation première. »

Je lève mon index gauche afin de me gratter la chevelure au-dessus de l’oreille pendant une seconde ou deux.

« Elles ne sont plus une telle prouesse technologique que cela, aujourd’hui. Il y a même des robots polinisateurs bien plus performants. Notamment car ils se passent du biomimétisme qui m’a aidé à concevoir mes @robeez. »

Je croise mes doigts sur le menu plié devant moi, formant un petit rempart.

« Leur IA, et je parle bien d’IA et non d’IU, est plus dans l’air du temps. Et, elle, je suis la seule à assurer un suivi régulier. »

M’appuyant sur mes avant-bras posés sur la table, je me penche en avant avec douceur pour te fixer dans les yeux.

« J’espère et j’aspire à être une inspiration. Un exemple positif. Si je le suis pour vous, c’est le plus beau compliment que vous puissiez me faire. Merci. »

J’aime être admirée et mise en valeur mais je l’aime d’autant plus lorsque cela s’accompagne du fait d’élever les autres à mon niveau, non qu’ils se rabaissent eux-mêmes ou, pire, que je les rabaisse moi.



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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyDim 7 Avr 2024 - 15:53

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Cette conversation est tellement intéressante que j'en ai oublié ma faim. Je délaisse totalement le menu au profit des quelques informations, de ce qu'elle veut bien me partager. Je sens bien qu'elle choisit ses mots précisément, sans doute par crainte que ses paroles soient détournées et répétées. Ce qui n'arrivera pas, bien sûr. Même si je parlerai à Peter, je le sais d'avance, en termes très élogieux de cette femme.

J'écoute attentivement chacune de ses paroles, les gravant dans mon esprit. Elle est une vraie inspiration pour moi, en tous cas elle fait partie des femmes auxquelles je veux ressembler. Pas physiquement, hein, vous me choperez pas à porter des talons comme elle ou des robes aussi serrées. Voire des robes tout court, c'est assez rare.

Par contre, je souhaite conserver chacun de nos échanges dans la base de donnée qu'est mon cerveau. Quitte à coucher tout cela sur papier en rentrant, ou pendant les cours ... En tous cas, je souris en coin lorsqu'elle avoue à demi-mot que ses créations étaient en avance. Sans les compétences et les gens qui savent, bien sûr que les choses sont plus compliquées. Et encore, Lucie Orchent a quand même su mettre au point de vraies innovations "sans être une académique ou une scientifique".

Alors qu'elle me parle de l'IA des @robeez, je claque des doigts et m'approche à nouveau, posant mes coudes sur la table. Au diable les conventions, je suis toute excitée. « Je savais bien que vous n'étiez pas qu'un beau visage pour la comm. » Avec un sourire, j'accueille ses nouvelles paroles. « Je suis sûre que je ne suis pas la seule, Lucky. » Hey, j'ai réussi ! Je l'ai appelée Lucky !

Je finis par me redresser, après avoir apprécié la beauté de ses yeux dans les miens, après avoir tenté de lui transmettre tout ce que je pense de positif à son sujet par le regard. « Je suis désolée, je suis pas aussi frénétique d'habitude. » Je refais mon chignon, sans raison particulière, juste pour gagner un peu de temps et faire baisser ma nervosité. « Je suis même assez taciturne, d'ordinaire. » Je sors un petit flacon de gel hydroalcoolique que j'étale sur mes mains. « C'était assez inespéré de pouvoir rencontrer quelqu'un comme vous, à vrai dire. » Un nouveau sourire.

Ce serait le pied de bosser pour elle, sérieux. Je jette un œil à ses deux gardes du corps avant de reposer les yeux sur elle. « J'aimerais beaucoup visiter vos locaux, un jour, si vous le permettez. Les labos de Tandon ne sont pas ceux du MIT. » Evidemment, je me contenterai des zones non restreintes, mais voir ses employés au travail serait une source d'inspiration, tout comme elle.






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MessageSujet: Re: Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude, ma chère Watson EmptyLun 22 Avr 2024 - 18:43




Elémentaire, ou supérieur considérant votre niveau d’étude,
ma chère Watson

L’intérêt pour moi fait s’écrouler le rempart de ton menu, on dirait. En espérant que tu ne te stresses pas trop lorsqu’une serveuse viendra nous demander nos commandes. Et que je n’ai pas oublié ce que je voulais prendre de mon côté, aussi. J’ignore ce qui est le plus probable.

Je vois parfaitement le claquement de doigts d’un euréka qui te ramène vers moi. L’effet IA, surement. La seconde confirmation que je ne suis pas "qu’un beau visage pour la comm" ; je pouffe, sachant que je suis effectivement égérie pour OBIF histoire d’essayer d’enterrer la hache de guerre avec certains de ses membres mais que ce n’est pas lié à mes inventions du coup. Puis l’IA est bien plus récente que les @robeez, je n’en aurais pas eu besoin si je les avais terminées avec l’objectif de commercialisation il y a des années.

Tu es sûre que tu n’es pas la seule Lucky ? Chanceuse ? Mon sourire s’immobilise le temps que je remette les pièces du puzzle en place. Ensuite, il s’agrandit : tu m’as appelée Lucky et tu es sûr de ne pas être la seule que j’inspire. Ça y est, je te suis !

« Je suis désolée, me dis-tu lorsque tu finis par fuir mon regard et m’amenant donc à pencher la tête sur le côté de perplexité, je suis pas aussi frénétique d'habitude. »

T’occuperais-tu les mains pour te distraire de ta gêne auto-infligée ?

« Je suis même assez taciturne, d'ordinaire.

- C’est donc tant mieux que tu sois frénétique : je parle déjà beaucoup alors si tu parlais moins…
»

Un petit clin d’œil pour ponctuer ma phrase avant que tu ne me parles du fait que ce soit inespéré de pouvoir rencontrer "quelqu’un comme moi". J’inspire brièvement sans perdre mon sourire : j’ai toujours aimé rencontrer les gens, je le faisais déjà avec mon spectacle et la tradition du numéro chance permettant de me croiser après chaque séance de celui-ci. Culture de banquière : on aime aller vers les autres et les aider en finançant notre vie là-dessus. Bon, y’en a beaucoup qui se contentent de la culture de l’argent mais ce n’est pas vraiment mon cas. Quoi que, l’optimisation fiscale fait pleinement partie de ma culture en vraie. Ma nationalité c’est riche.

« Mes locaux de développement, demande-je à confirmer avec intérêt après que le souhait de les visiter ait été formulé. Ils ne sont pas réellement à moi, on me le rappelle régulièrement, mais je pourrais faire la demande. J’espère juste que vous parlez un peu l’italien. »

Les labos de Tandon ne sont pas ceux du MIT. Je ne peux que te croire : je ne les connais pas. Est-ce que les labos de Tec-Novita sont ceux de Tandon ou du MIT ? Aucune idée non plus ! Ils n’étaient pas ceux de Rowles cependant et c’est tant mieux : pas d’expérience secrète sur des mutants pour essayer de créer une drogue transformant les humains en mutants et les mutants en bombe à retardement. Je ne suis pas toute blanche car je ne suis ni albinos ni leucique mais j’aime beaucoup cette couleur et sa symbolique donc je tâche de la mériter sans la tâcher.

« Avez-vous choisi, interroge la serveuse en s’arrêtant auprès de nous.

- Bien sûr, lui réponds-je avec un sourire avant de me figer. Juste que j’ai oublié. »

Un petit aller-retour sur le menu et c’est bon

« Crudités de saison, œufs à la norvégienne, un verre de chardonnay et panna cotta, s’il vous plait. »

Ma commande prise, je te tends une main pour te prendre le menu et pouvoir les donner à la serveuse avant de la ramener, la main pas la serveuse, dans l’anticipation que tu n’ais pas fini ton choix. D’autant que je veux savoir ce que tu manges : on peut déduire beaucoup de choses sur le régime alimentaire de quelqu’un. Je suis pas des masses versées dans le domaine mais je sais qu’on peut toujours tout interpréter. Je suis douée pour ça. De travers comme tout droit.

« Allora, me la ramène-je une fois les menus ramenés à la serveuse et celle-ci repartie pour la table de deux d’à côté, parla un po di italiano ? »



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