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 [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on

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The Devil of Hell's Kitchen
Matthew M. Murdock
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MessageSujet: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyVen 15 Déc 2023 - 21:17

NOW THAT I WANT YOU BACK I THINK I CAN MOVE ON


Vautré dans le canapé-lit, on aurait pu dire que je fixais le plafond. Quelques dossiers d’affaires en cours, parce que j’étais clairement entrain de remettre le pied à l’étrier et le téléphone portable dans ma main droite. Impossible de me départir du sourire qui était affiché sur mon visage. Plein de joie, d’allégresse. J’avais mis pas mal de temps à me décider à lui envoyer ce message, l’idée avait parcouru un bout de chemin avant d’arriver au bout de mes dix doigts. Pas mal de temps ? Quatre jours quand même, une éternité parce qu’il s’agissait d’elle. Maintenant que c’était fait, maintenant qu’elle m’avait répondu et que je savais que j’allais la voir, quelque chose s’était réveillé dans ma poitrine. Le cœur, c’était le cœur et il était entrain de battre à un rythme plus que soutenu. Étrangement, j’avais les mains moites, tièdes et le il me semblait que mon estomac était serré, comme si j’avais faim…trop faim de la revoir.
Je laissais échapper un rire masqué dans un souffle. J’avais l’impression d’avoir plus de vingt ans de moins, d’être un gamin et de découvrir le monde. J’avais la sensation de revivre, d’être léger et d’avoir quelque chose, quelqu’un à qui m’accrocher. Cette sensation était étrange, nouvelle, difficile à contenir ou à exprimer mais, tout ce que je savais et ce dont j’étais certain, c’était que je me sentais bien.

Je portais le téléphone à mes yeux dans un geste bourré de naïveté et secouais la tête en laissant tomber la main qui le tenait sur le canapé. J’avais beau avoir des sens surdéveloppés, je ne pouvais pas lire sur les écrans. Je demandais donc dans un premier temps à l’assistant vocal de me relire une énième fois le dernier message de Felicia. Cela fait, je lui demandais de me donner l’heure exact. J’allais être en retard car il était presque vingt heures et je n’avais toujours pas enfilé mon costume. Que j’avais fait réparer d’ailleurs par un contact que je connaissais depuis plusieurs années et qui s’y connaissait plutôt en fibre de kevlar.
Lâchant un soupire à faire pâlir une soufflerie et extrayais mon corps à ce vieux canapé-lit, toujours imprégné de son odeur cela dit en passant. Toujours le sourire aux lèvres, j’allais soigneusement les dossiers que j’avais étudié pendant de longues heures et me dirigeais enfin vers cette malle, cette prison qui enfermait le diable : mon costume.

Quatre jours peut-être, mais j’avais récupéré l’intégralité de mes capacités physiques. Mon corps n’était plus cet océan de douleur, ce simulacre de momie comme elle m’avait dit. La balle qui avait perforé mon épaule était un lointain souvenir, les coupures avaient plutôt bien cicatrisées et mon dos ne me faisait plus souffrir. Alors, il me faisait toujours un peu mal mais c’était uniquement dû à l’état du matelas, pas à mes péripéties nocturnes. Je n’étais sortie en costume qu’une fois depuis ce soir-là, une seule et unique fois. Le plus surprenant dans tout cela ? Ça ne m’avait pas manqué ; la violence, les coups, la colère. Ça ne m’avait pas manqué.
Terminant d’enfiler le costume, je hochais la tête en signe d’approbation avant d’enfiler le masque. Cette petite amélioration de mon contact était parfaite car, à présent, les bâtons étaient rangés sur ma cuisse. Une sorte de système de rétention via des accroches élastiques les maintenaient directement contre ma jambe, beaucoup plus pratique. Moins contraignant en cas de chute que de les avoir dans mon dos. J’ouvrais à présent la fenêtre de l’appartement, passant les cornes sur mon front. So good to be back. Puis prenant une large inspiration, je me laissais tomber dans le vide.

Je me balançais à présent de toits en toits, de façades en façades avec une agilité déconcertante. Mes mouvements étaient fluides, gracieux et tout cela donnait l’impression qu’il s’agissait d’un ballet diablement bien réglé. Ces déplacements que j’effectuais étaient d’une remarquable précision parce que j’avais l’esprit lucide, parce que la colère ne mettait aucune essence dans le moteur. Je n’avais rien à penser, si ce n’est-elle. Pas de Stick pour venir hanter mes nuits, pas de cauchemar de cet incident, pas de visite surprise et menaçante d’Elektra. Rien que Felicia, peut-être un peu mon métier d’avocat que je faisais revenir doucement sur le devant de la scène, mais rien d’autre. Rien de négatif en tout cas et ça me faisait du bien.

J’arrivais enfin à destination, à l’adresse qu’elle m’avait laissée et je m’arrêtais en position accroupi sur le rebord d’un toit, observant la scène quelques mètres plus bas. Pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Quelqu’un devait avoir quelque chose à fêter étant donné le nombre de personnes présentes sur la terrasse. Une centaine environ à en juger par le tumulte de tous ces cœurs qui martelaient en même temps. Je grimaçais légèrement alors que ce son insupportable ce mélangeait aux tintements des verres qui s’entrechoquaient, aux rires, aux voix -toutes plus fortes les unes que les autres et, à cette horrible odeur. Mon nez se plissa sous le masque c’était…unique, uniquement répugnant. Un mélange de tabac froid suintant l’alcool hors de prix et la sueur. Sans parler du taux de phéromones qui par endroits, sur cette terrasse, était excessivement dérangeant. Je pouvais sentir ce taux par la chaleur qui se dégageaient de certains, trop proches d’un autre…même dans ce type de soirée.
En me concentrant convenablement, je parvenais à réduire le son de tout ce capharnaüm qui irritait mes tympans et, après quelques petites secondes seulement, tout cela ne devint qu’un bruit de fond. Comme lorsqu’on est dans une soirée bruyante, que l’on sort et que l’on ferme la porte derrière soi. Le bruit était maintenant étouffé, contrôlé, acceptable et me permettait d’étendre mon sens-radar sur toute la zone, car elle n’était pas là.

« Tsss… ».

Un ronchonnement, rien de plus. Est-ce que je ne m’attendais vraiment pas à ça ? Pas vraiment. Dix mètres, vingt mètres, un peu plus de trente. Là. Je relevais la tête -baissée pour mieux me concentrer et, mon regard vide et masqué se posa sur l’immeuble d’en face. Enfin, plutôt sur le gigantesque studio du bâtiment d’en face. Non vraiment, aucune surprise. D’ici, je pouvais détecter un tas de choses qui m’indiquaient que Felicia était à l’intérieur, sans forcément avoir à écouter les battements de son cœur. Lents, calmes, avec une pointe de pression nécessaire à rester sur ses gardes. J’aurais dû m’en douter, être un peu plus attentifs aux détails car elle l’avait dit : un couple d’acteurs célèbres.
Un bref sourire en coin jaillit à la commissure des mes lèvres alors que je m’élançais du rebord pour rejoindre le bâtiment où elle se trouvait. Douze secondes exactement. Le temps de courir sur le toit en étant suffisamment discret pour que cette foule ne me repère pas, puis me laisser choir, accroché le grappin à une surface dure et atterrir dans un silence de cathédrale face à l’énorme fenêtre de ce qui me semblait être le salon.

Semblait, parce la pièce était colossale, elle devait facilement faire trois fois la taille de mon appartement. Et ce n’était qu’une pièce. Je pinçais mes lèvres en chassant cette soudaine pensée qui me faisait, pendant un court instant, rêver d’un tel endroit où habiter. Ce n’était pas dans mes prix, ça ne le serait jamais. Felicia ne m’avait pas vu arriver, trop concentrée sur ce coffre-fort mural qui semblait lui donner du fil à retordre.
Je restais ainsi un certain moment, accoudé à la vitre à la regarder faire. Profitant clairement de la vue et de la position qu’elle avait adopté pour admirer, d’un point de vue absolument pas professionnel les courbes de son corps dans cette combinaison si, si…voilà. Au bout de je ne sais pas combien de temps et dans un haussement de sourcils significatif, je tapotais au carreau, toujours appuyé contre.

« C’est un Iron Moutain, certainement la dernière génération. », lançais-je d’une voix amusée, détendue, sachant qu’elle pouvait m’entendre malgré l’épaisseur des vitres. On ne blindait pas ses vitres aussi loin du sol. « Il doit te rester un, peut-être deux essais avant qu’il se verrouille complètement. », ajoutais-je sans changer ma position qui était, disons-le, plutôt suffisante.


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyVen 15 Déc 2023 - 23:34




ThunderI'm a white light that's burning
(Right across your sky)
Gonna light up the city
(And light up your night)
Like a flame that keeps burning
(Shining on bright)
I'm a flash across the sky

     Qu'y a-t-il de plus agréable que de vivre quelques heures au nez et à la barbe de ce soi disant grand monde ? Qui plus est là haut, sur l'une de leurs nombreuses tours d'ivoire, où le soleil n'a d'autre choix que de les illuminer ? Depuis hier soir après son shift au Devil's, Felicia avait installé ses quartiers dans ce penthouse, sur la dix septième de Manhattan. Tout ce quartier qui un jour, avait été entourés de bâtiments anciens et de briques, se fait à présent lacérer de ces gros immeubles blancs et propres sur lesquels trônent ces maisons suspendues où se cachent les riches, en pensant que cela va les protéger de la plèbe fourmillant des mètres plus bas.
C'est sans compter sur des gens comme la presque trop impudente et sensuelle Black Cat, qui vient de sortir tranquillement de la salle de bains du dit penthouse, serviette entourant ses cheveux blonds, et peignoir sur les épaules. Elle avait sans mal réussi à mettre les systèmes en berne qui n'étaient que de la simple détection de mouvement, un pauvre code facile à décoder vu qu'il n'y avait que le zéro de touché en passant de la poudre à empruntes. Autant dire que ceux qui se croient au dessus de tous prennent bien la confiance.
Rien de bien méchant donc, sachant qu'elle ne déplace guère de choses dans les pièces, et ne se sert que du strict minimum pour profiter de cette vie de palace. La seule chose qu'elle fait en voisine inconsidérée, c'est peut-être d'observer via ses jumelles, et les fesses bien calées dans ce canapé de terrasse, les voisins de ce grand, que dis-je, énorme penthouse en face. La musique dans les oreilles, une sucette à la fraise en bouche, Felicia Hardy alias Black Cat vit sa meilleure vie en scrutant les moindres détails de ce couple fortuné, accompagné par l'une de ses playlists d'ambiance pré casse.



    La journée passe, et Felicia en profite pour faire du yoga, pendant que d'autres se la coulent douce en se payant une trempette dans un jacuzzi. Quand eux passent au repas de midi avec un festin princier sur lequel ils arrivent tout de même à pinailler, la voleuse est en train de croquer dans une pomme verte, ses préférées. Pas les mêmes rapports à la nourriture. Quand elle passe à la mise au point de son matériel de casse en lustrant ses grappins et en vérifiant les coulisses, eux sont en train de discuter de ce qu'ils vont mettre sur leur fil instagram à l'heure de visu du plus grand nombre. Pas les mêmes priorités.
Oh elle sait qu'ils doivent sortir ce soir, mais pas quand. Donc elle surveille les faits et gestes et parfois écoute ce que son système d'écoute calée derrière une de leurs statuettes de bouledogue bien moche et l'espèce de tableau pop d'un artiste qui s'est pris pour le nouveau Andy Warhol peut lui transmettre. C'est en s'étirant jumelles en main qu'elle reçoit quelque chose qu'elle n'attendait plus. D'abord dubitative face au premier message, elle s'était souvenue de comment elle avait écrit son numéro.

— Tiens.

Elle arque les sourcils et passe sa langue sur l'intérieur de sa lèvres inférieure. Matt Murdock. Matt vient de réapparaître. Elle ne peut pas s'empêcher de sourire, même si il a mis le temps pour faire le pas. Et en plus il essaie de prendre des chemins détournés pour dire le fond de sa pensée. autant dire que Felicia Hardy a pris beaucoup, beaucoup trop de plaisir à lui envoyer ces messages. Et là il dit maintenant. Maintenant. Ses poils se hérissent et elle hésite un temps. Parce que le revoir maintenant, elle le veut et ça devient carrément une obsession. Sauf qu'elle est en train de se préparer dans cette chambre pour s'en aller piquer de l'argent. Comme une idiote trop heureuse, elle lui envoie des détails sur sa position et même la localisation. Mais pas du penthouse ciblé, celui où pour le moment elle se trouve. Juste de quoi l'obliger à un peu travailler.

— Aller chéri, la chasse au chat sera facile.

Puis elle récupère ses affaires, et remonte la fermeture éclair de sa combinaison. Il était temps d'entrer en scène.



    Vers dix neuf heures trente les VIP sont partis. Tous pimpants, tout plein de bling bling ne faisant que reluire leur méprisable égo, ils laissent le penthouse vide, cerné par deux gardes, des systèmes de laser renvoyant via appli des vidéos en direct en cas d'intrusion, et un coffre plein à craquer de bijoux prêtés par la célèbre joaillerie Van Cleef & Arpels. Musique sur les oreilles pour le moment douce à souhait comme pour mimer la souplesse et l'agilité de la voleuse chatte, Black Cat s'introduit par la terrasse qui est exempt de tout système de sécurité. Les gardes ne sont pas là, occupés à regarder sur la partie haute du penthouse un match de MMA via leur smartphone. Trop de confiance.

— I hear the birds on the summer bree-eeze, I drive fast, I am alone at midniiiight ...

Chante-t-elle doucement, alors qu'elle lance son dispositif dans la porte coulissante qu'elle vient de légèrement ouvrir. La chose rebondit comme une espèce de balle rebondissante un peu dense, juste assez pour viser son but, à savoir le bouton d'activation d'un Roomba qui une fois allumé, commence sa petite ronde d'aspiration en bon petit soldat robot. Cela permet à Felicia de vite se glisser dans la pièce, quand les systèmes de détection sont arrêtés, pour ensuite se mettre dans un des recoins non balayés par les caméras. Bien sûr, le couple voit l'alerte et se demande ce qu'il se passe. Mais ce n'est que le Roomba. Ils appellent donc les gardes qui feraient bien d'arrêter le robot. À petits pas, Felicia leur passe derrière et récupère sa balle, avant de se rendre vers le lieu où se trouve la console. Et elle désactive les systèmes principaux pendant que les deux autres zouaves se mettent à hurler face à leur petit écran.

— Débiles.

Lâche-t-elle d'un ton méprisant en haussant les épaules. Elle, elle repart à l'étage d'en dessous et sort le champagne de ce placard caché dans la cuisine. Ne reste plus que le mur de salon où le fameux coffre est caché par une peau d'antilope "vegan" hideuse. Elle détache cela discrètement et la roule avant de passer à son activité favorite : craquer un coffre. Sauf que ce modèle est dans les récents qu'elle n'a testé qu'une ou deux fois. Donc il faut qu'elle redouble de vigilance et se plonge dans ses théorèmes pratiques avec de la musique violente et rythmique. My name is Thunder est parfaite pour ça. C'est donc en trémoussant des hanches, en s'étirant pour un peu relaxer ses muscles, qu'elle se met au boulot. Concentrée, elle essaie de suivre à la sensation les cliquetis passant dans ses doigts qui sont la base nécessaire pour taper les chiffres dévoilés par les marques grasses de doigts. Mais elle n'a que trois essais pour des combinaisons de quatre chiffres. Et comment deviner, en appuyant doucement, très doucement sur les fameux chiffres.
Cliquetis un est ok, le deux aussi ... mais le trois merde. Putain mais ces coffres qui se prennent pour les successeurs du Mastermind sont vraiment des plaies je vous jure. Elle peste entre ses dents et retire un de ses écouteurs bluetooth, un peu agacée.



    Jusqu'à ce qu'elle l'entende. Penchée en avant, Felicia se redresse un peu lascivement et pivote un peu sur ses hanches pour le regarder d'un air ô combien ennuyé. Tout le long de ces mouvements, Matt, alias Daredevil, peut entendre le latex et le spandex crisser, claquer sur sa peau, et luire sous les lumières des hauteurs new yorkaise.

— Regardez qui se décide à montrer le bout de ses cornes.

S'asseyant sur le dossier du canapé pour ensuite tomber sur ses coussins, le dos sur l'assise, Felicia lève sa jambe droite et étend ses bras, profitant de cet angle pour regarder ce magnifique spécimen de diable.

— Roméo, oh mon roméo. Pourquoi es-tu Roméo ?

Son sourire s'illumine, et la voilà qui roule et se met sur le ventre, les jambes toujours en l'air, un de ses bras cette fois sous sa poitrine pour la soutenir dans sa position.

— Je sais, chéri. Je n'ai pas eu le temps de faire mes griffes sur ces systèmes. Mais si ça ne veut pas avec la manière douce, j'ai toujours un plan b.

Elle penche la tête sur le côté, et lève l'index droit. La fameuse petite griffe en adamantium brille légèrement de son métal poli. Ceci fait, elle contemple Matt. Qu'elle connait sous le nom de Matthew après quelques petites recherches.

— Tu contemples ta prise avant de lui passer les menottes Dardy ?

Felicia soupire. Qu'est-ce qu'il est sexy quand même. Il y a toujours ce côté intimidant qui transparait de son costume, flambant neuf depuis l'incident du convoi, en raison de ce rouge et de ce manque d'yeux. Et sa voix ... qu'est-ce qu'entendre sa voix lui avait manqué ...

— Ou tu es juste venu me reluquer, en sachant que mis à part deux gardes, rien ne peut t'en empêcher.

Ceci dit, et avec autant de souplesse que de dextérité, qui tout de même pousse un peu les coussins du fauteuil, Black Cat se remet sur ses deux pieds, et s'étire en regardant le coffre.

— Je dois juste arriver à ne pas riper sur les touches lorsque je tourne la roulette. En plus le code est simple, c'est la date de naissance de l'un des deux. C'est juste ... une question de timing, de toucher, et de patience ... peut-être aussi d'audition pour que tu me fasses la remarque.

Et elle réfléchit, bras croisés sous sa poitrine. Ce système n'est pas non plus la mer à boire comme elle l'a dit, mais étant donné qu'elle a réussi à riper sur le troisième chiffre, c'est qu'il y a un truc qui doit lui échapper.
So let's light up this city and make it our own
A call to the people
We'll turn up the sun
A new day is coming
We're writing our names
I'm a flash across the sky
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptySam 16 Déc 2023 - 20:41

NOW THAT I WANT YOU BACK I THINK I CAN MOVE ON


J’avais mis du temps à me décider, pas parce que j’avais douté d’elle mais parce qu’une fois de plus, j’avais hésité. La pensée de la faire souffrir, comme tous et toutes les autres m’avait assailli et j’avais douté. Quatre jours, quatre long jours à me poser des questions, à tergiverser portable en main et à trembler, à frissonner comme un adolescent devant sa première conquête. Je n’avais jamais ressenti un truc pareil, j’en était sûr et c’était l’essence même de ce qui m’aida à prendre ma décision. Matt Murdock avait le droit de vivre. Elle avait raison.
Alors au bout de ce temps, beaucoup trop long à mon goût, je lui avais envoyé ce message. J’étais parfaitement incapable de voir l’écran, même à travers mes sens, mais ce n’était pas compliqué d’apprendre à se servir d’un clavier, même tactile. Il suffisait simplement de comprendre l’agencement des touches, leur son, leur positionnement et l’affaire était réglée. Le plus dur, c’était d’envoyer le premier message, de sauter le pas, d’aller de l’avant et d’arrêter de trembloter en appuyant sur l’écran. Je n’avais pas froid, mais tout mon corps était grelotant alors que j’attendais sa réponse. TING. Je m’étais jeté sur le téléphone, littéralement jeté dessus, avide de savoir. Durant cet échange de messages, j’aurais voulu qu’elle voit mes sourires idiots.

Mon coude droit était appuyé contre la vitre et ma joue reposait contre mon poing fermé. Mon bras gauche était replié, poing appuyé contre ma hanche. Jambe droite pliée, croisant la gauche. La vue d’ici était imprenable. C’était absolument magnifique et vu la hauteur de la construction, mes sens semblaient s’étendre au-delà du possible. J’avais l’impression de tout voir, de tout entendre. Je réprimais un frisson alors qu’une faible bourrasque de vent, extrêmement frais, venait de me caresser l’échine. Je captais absolument tout ce qui se passait dans un rayon incroyable, j’avais une soudaine sensation d’omniscience, de tout voir, tout savoir en étant juste là.
En fait, je n’en avais strictement rien à faire de tout ça. Soyons franc, tous mes sens étaient braqués sur la jeune femme qui s’évertuait à ouvrir ce coffre-fort. Inconsciemment, je m’étais mordu la lèvre inférieure depuis un long moment et une grimace à la limite entre la douleur et le plaisir habitait mon visage. J’étais littéralement scotché, subjugué face à ce que je voyais.

Si l’expression n’était toujours pas bonne dans mon cas, je n’avais d’yeux que pour son corps. Pour cette silhouette moulée, dessinée dans cette combinaison beaucoup trop serrée. Les lumières de tout le quartier semblaient se reflétées sur le noir profond, miroitant de cette tenue. Ses courbes harmonieuses si bien mises en valeur par ce tissu et, cette chute de reins…bon sang. Je la suivais du regard, silencieux, hypnotisé et autour de moi, plus rien n’existait. Ma bouche s’était entrouverte et j’avais menti. Mon sens-radar ne s’était pas étendu au-delà de ses limites habituelles, il n’avait jamais été question de cette sensation d’omniscience. Je n’avais rien ressenti du tout sur ce qui se passait dans les immeubles alentours ou dans les rues en contre-bas.
Je subissais un effet-tunnel. Et il ne s’agissait pas uniquement de corps, de courbes ou je ne sais quoi, même si ce serait mentir -encore une fois, de dire que cela n’avait pas d’importance. En fait, plus rien n’existait autour de moi, car j’étais uniquement concentré sur les battements de son cœur. Chaque martèlement, chaque effort de cette pompe sanguine envoyait une vague sonique, comme une bulle d’air dans l’eau. Ce son faisait écho à celui de mon cœur et ensemble, ils me permettaient de voir Felicia. Elle apparaissait à travers mes sens, à l’image de l’indélébile empreinte qu’elle avait laissée.

Elle m’avait entendu et s’était maintenant redressée, lascivement, avec cette façon qu’elle avait de remplir le moindre de ses gestes d’une sensualité débordante. Durant cet étirement félin, mon ouïe, malgré cette fenêtre m’avait permis d’entendre sa combinaison craquer, crisser sur sa peau. L’image du collant glissant le long de ses jambes s’imprima devant mes yeux vides. Je déglutis, péniblement, silencieux et interdit à la fois ; j’étais comme paralysé.
Puis vint sa voix, cette douce intonation si bien étudiée qui résonna dans mes tympans et je ressentis à nouveau cette sensation m’envahir. J’avais brusquement froid, il me semblait que tout mon être était secoué d’un spasme interminable. Ce n’était pas dû température extérieure qui devait très certainement être en dessous de zéro, avec l’aspect thermorégulant de combinaison, ce n’était pas un problème. Non l’exacte cause se trouvait à quelques pas de moi. Si proche et si loin à la fois. Dois-je l’écouter encore ou lui répondre ?

« Porte ? ».

Mais elle ne semblait pas encline à m’ouvrir. Plutôt à jouer, à s’amuser. Je soupirais en l’écoutant, passant la langue sur mes dents, bouche entrouverte. Elle était forte, très forte. Son petit numéro sur le canapé failli m’avoir, mais il était encore trop tôt pour que je cède, pour que je lui montre que face à elle, je n’étais rien. Je la regardais donc faire, stoïque, comme taillé dans le marbre sans avoir changé de position depuis mon arrivé. Mes sens étaient en alerte maximale et je brûlais d’envie d’arracher cette vitre, de la briser pour aller la rejoindre.

« Si seulement j’en avais… ».

Des menottes. C’était un murmure, une expression refoulée de ce qu’elle était entrain de me faire ressentir. L’ascenseur. C’était exactement la même chose sauf que là, j’avais mon costume et par chance, il me donnait une certaine contenance. Mes poings étaient toujours serrés contre ma joue et ma hanche, mais ce n’était plus pour le confort de la position. C’était du contrôle, de la résistance pour ne pas céder. Je savais pertinemment que jouer à ce petit jeu avec elle était une perte de temps, elle gagnerait forcément. Elle avait gagné il y a quatre jours et j’étais d’accord avec ça.

« Incroyable, elle a tourné la roulette. », répliquais-je, moqueur. « La troisième roue a un crantage électro-magnétique à double résonnance. Si tu connaissais le code, ça ne poserait aucun problème, or, là… », ajoutais-je avec une moue dédaigneuse. « Plein d’avantages, peu d’inconvénients. La dernière roue est sur un triple crantage, simple résonnance. ».

J’avais au moins réussi à la captiver grâce à mes explications et -comme le célèbre opérateur, ce n’était pas fini. Souriant et confiant sur le fait que ce que j’avais déjà divulgué et ce qui allait suivre ferait que cette grande baie vitrée s’ouvrirait pour me laisser passer. Je m’en écartais donc en me propulsant en arrière à l’aide de mon coude, précédemment appuyé. Je tournais enfin le dos à Felicia et allait tranquillement m’asseoir sur le rebord d’un bac de fleurs. Avant-bras appuyés sur mes cuisses, mains liées et le torse penché vers l’avant, je daignais finalement relever mon visage afin de la regarder.

« Le crantage électromagnétique signifie qu’à partir du moment où tu engages le mouvement, la roue se couple à la précédente : double résonnance. Triple ? Les deux roues précédentes. », expliquais-je avec un fin sourire accroché à mes lèvres.

Je marquais un nouveau temps d’arrêt afin de me concentrer sur le coffre en lui-même, pas sur ce qu’il renfermait car cela ne m’intéressait pas, mais sur le système et les mécanismes.

« Eh. », fis-je en grimaçant. « Un seul essai en fait, le couplage est déjà activé. », dis-je en reportant mon attention sur la jeune femme. « Je t’ai expliqué ce qui allait se passer si tu te foirais ? », demandais-je dans un haussement de sourcil significatif. « Il y a une poche de mousse expansive à l’intérieur du mécanisme, en haut, à droite. Remet un coup de cran et tu n’ouvriras plus rien. ».

Pratique d’avoir un sens-radar non ? Je souriais toujours parce que je savais que c’était le seul et unique round que je gagnerais de la soirée. Mais il fallait savoir choisir ses batailles et apprécier les petites victoires. Je me relevais donc, étirant mes bras de part et d’autre de mon corps et balançais ma tête de gauche à droite afin de faire craquer mes cervicales.

« Porte ? ».


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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyDim 17 Déc 2023 - 0:22




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     Elle l'avait attendu. Ce message, cette preuve qu'en fait tout cela, n'avait pas été qu'un simple et bref moment passé entre deux adultes consentants. Le premier, elle avait regardé ses messages toutes les deux heures, restant sur le qui vive à chaque notification. Mais rien. Aucun message de Matt. Le second, elle avait regardé parfois, en étant parfois agacée, parfois en train de se dire qu'elle devrait peut-être en envoyer un. Mais elle ne l'avait pas fait car elle avait déjà fait un pas en soi, en le lui écrivant. Puis elle avait laissé tomber, pour autant se focaliser sur le boulot que les derniers préparatifs de ce petit casse. Lui en voulait-elle ? Un peu, il faut l'avouer. Mais elle ne le montrait pas. Tout du moins pas tout de suite parce qu'elle était trop heureuse de le voir là, accoudé à cette fenêtre qu'elle fait exprès de ne pas ouvrir. Dès le premier porte, Felicia s'est permise de lui jeter un petit regard en coin pendant son petit jeu de chat sur canapé. Et non, Dardy n'entrerait pas maintenant. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige se disait-elle, il resterait là en bon grand garçon responsable de ses actes.
Même si, cette autre partie de sa personne lui dit de le faire. De lui ouvrir, d'être proche de lui et de ne serait-ce que l'embrasser pour le destabiliser alors qu'il semble si stoïque. Toute sa position dit qu'il est capable de passer au travers de cette vitre. Il se montre juste assez respectueux et compréhensif envers sa personne pour ne pas "briser la glace". Cela la fait sourire, la fait frissonner à un point qu'il lui est difficile de le contenir. Et il doit l'entendre, le sentir, ce trouble qui la torture.



    Et il se moque d'elle, gentiment tout du moins. Ce n'est en rien acerbe, car il pointe juste avec amusement qu'elle a tourné la roulette pour finalement à son arrêt de rotation remarquer qu'un gros perdu lui gifle son joli minois. Felicia soupire lourdement et pose ses mains sur ses hanches, se tournant ainsi avec agacement et défi vers le Diable de Hell's Kitchen.

— Oui j'ai tourné et perdu Dardy. Merci de le souligner. Par chance, elle n'est pas russe.

Enfin, elle se décide à s'avancer vers cette vitre. À rejoindre cet homme qui arrive à mettre tout son corps, son coeur à cran, bien plus qu'elle ne veut l'avouer. Ses doigts flirtent avec sa poitrine, pour remonter peu à peu vers la zone où se trouve son coeur. Et elle le dévore de ce regard masqué par ces yeux rouges qui ne laissent en rien entrevoir la beauté de son vrai regard.

— New York perdrait facilement aux changes avec ma mort.

Oh elle l'écoute, évidemment. Elle l'écoute lui déballer de manière précise tous les éléments formant ce petit mécanisme bien capricieux qu'elle n'a eu le temps d'étudier par manque de temps ... mais aussi car l'angoisse de ne pas avoir des nouvelles d'une certaine personne avait aussi absorbé toute sa concentration et son énergie restante. Il avait toute son attention cependant, et bien plus encore. Mais elle restait toujours loin de la vitre, visiblement toujours peu encline à lui ouvrir.

— Quelle expertise Dardy. J'en viendrai presque à croire que tu es venu me voler mon job. Tu veux un bon point en guise de récompense ?

Les mains sur la vitre, Felicia le dévisage d'un sourire mutin. Car il sait qu'elle le fera, mais aussi qu'elle va trouver le moyen d'encore l'enquiquiner. Elle n'y peut rien, c'est dans sa nature d'être une chipie. D'autant plus avec un homme qui nous donne envie de marcher à quatre pattes entre ses jambes, alors qu'il se tient sur ce pauvre bac à plantes. Ses doigts se placent sur le loquet d'ouverture et là où il croira que l'ouverture est faite, il n'en est rien.

— Dis s'il te plaît.



    Durant ce laps de temps elle l'étudie. Toujours aussi puissant, ses muscles saillant sous le kevlar et ... oh tiens ! Un début de poches sur ce costume. Aurait-il enfin remarqué l'utilité de cet accessoire ! Bien entendu, alors qu'il entre enfin et s'introduit dans le penthouse, elle ne se gêne pas pour évoquer le sujet.

— Que vois-je ? Aurais-tu finalement vu l'intérêt d'avoir des poches sur ton costume ? Je suis tout bonnement impressionnée par cette évolution ! Je me demande qui en a eu l'idée, vraiment. Sûrement quelqu'un de pratique et d'intelligent.

Et elle se décale, ne lui laissant aucunement la possibilité de l'attraper ou l'étreindre, ou ne serait-ce que la tourner pour qu'ils s'embrassent. Car elle est rancunière, notre petite blonde. Et elle veut à tout prix lui faire comprendre que quatre jours sans nouvelles ont été une sacrée épreuve après tout cet étalage de sentiments. Elle avait ressenti un vide, si ce n'est un froid fait par la distance. Même si elle l'avait d'une certaine manière acceptée. Matt ne pouvait pas comme elle ne pouvait pas. C'est trop nouveau pour eux toutes ces choses. Et pourtant ...

— J'espère que tu apprécies la vue, maintenant que tu es au chaud.

Cette fois, elle se tourne vers lui, en gardant toujours ces mètres entre eux. Elle le regarde de cet air qui dit à quel point elle a eu mal, à quel point elle était en manque. Mais elle se détourne de lui pour s'avancer vers le coffre, en levant les bras et en dansant sur quelques pas de salsa. Avant de s'adosser au mur se trouvant juste à côté du coffre et de cette peau enroulée par ses soins.

— Tu veux tenter ta chance ? Je te préviens cependant que si tu l'ouvres, c'est toi qui seras responsable si quelqu'un arrive. Pas moi. Mais cela paiera sûrement les quatre jours de ghost que je me suis payée.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyDim 17 Déc 2023 - 14:28

NOW THAT I WANT YOU BACK I THINK I CAN MOVE ON


En cet instant, je n’existais que pour voir, entendre battre son cœur. Pour moi. Il ne mentait pas, j’avais passé de si longues années à m’entrainer, à décortiquer les mouvements de cet organe, que mon expertise aurait probablement fait passer un cardiologue pour un amateur. Savoir reconnaitre les changements de rythme était important, ce qui l’était plus encore c’était de savoir quand ses mouvements, quand ses battements étaient dictés par le cerveau ; par la conscience. Avec mes compétences, écouter un cœur et le comprendre, revenait à lire directement dans l’âme. Et je lisais en Felicia que son cœur battait pour moi.
Je voyais son sourire, si significatif et étincelant. Je voyais les variations de températures de son corps, à même sa peau. Je pouvais détecter que, dès qu’elle avait comprit que c’était moi derrière cette vitre, la température de son corps avait significativement augmenté. Le cœur s’était mit à battre plus rapidement, comme s’il avait cherché à pallier à ce soudain changement. J’avais vu, senti ses poils se dresser sur sa peau. J’avais ressenti ses frissonnements, parce que j’étais dans le même état.

« Tu serais surprise. », répondis-je à sa remarque sur mon expertise.

Cette fois, histoire de changer mais toujours inconsciemment, je me mordais la lèvre inférieure. J’avais très bien suivi le petit manège de ses doigts glissant sur sa combinaison, tout comme je sentais son regard pesé sur moi. Ce n’était pas un bon point que je voulais, ni prendre sa place ou je ne sais quoi d’autre. C’était elle, rien d’autre. Juste elle et sa manière d’avoir été à moi cette nuit-là, comme j’avais entièrement été à elle. Je soufflais doucement pour faire redescendre toute cette soudaine pression et…et levais les yeux au ciel, pour ainsi dire. J’avais eu raison d’attaquer en premier, car comme je m’y attendais elle était entrain de reprendre le dessus et bon sang que ça fonctionnait.

« S’il te plait. », marmonnais-je entre mes dents, suffisamment fort pour qu’elle puisse l’entendre.

À peine avait-elle déverrouillé le loquet que j’avais posé ma main sur la baie vitrée afin de l’ouvrir et d’entrer. J’avais espéré, vainement, pouvoir la prendre dans mes bras. J’aurais souhaité pouvoir sentir son corps contre le mien, son souffle dans mon cou et pouvoir tout simplement profiter, ne serait-ce qu’un court instant, de l’avoir retrouvé. Mais alors qu’elle faisait cette remarque sur ces soi-disant poches, elle s’écarta. Je restais donc dans l’encadrement de la baie vitrée, à la regarder s’éloigner de moi, ressentant une sorte de pointe au cœur. Mon estomac se noua et je tentais tant bien que mal de n’afficher aucune expression sur la partie lisible de mon visage.
C’était exactement ce qui m’avait fait hésiter. La faire souffrir. Et en ce moment, j’étais entrain de comprendre -via la manière forte, qu’elle était entrain de me faire payer ces quatre jours. Cette éternité ne l’avait pas été que pour moi il semblerait. Ma mâchoire se serra car, quelque part, ce qui était entrain de se dérouler sous mes yeux était exactement tout ce que je ne voulais plus faire. Voir une femme, qui comptais plus que tout, s’éloigner. Mon poing se serra brièvement, signe de cette rancune que je nourrissais envers moi-même et cet isolement que je m’imposais. Prenant conscience de ce geste, j’en fis volontairement de même avec l’autre, cherchant à masquer ce relent de colère par une sorte d’étirement de mes doigts.

« Techniquement… », commençais-je, reprenant un peu de contenance et de contrôle. « Ce ne sont pas des poches. C’est plus un…une pochette à deux emplacements. », ajoutais-je, sachant que ça ne la convaincrait pas.

Je secouais lentement la tête en signe d’acquiescement. Oui, j’appréciais la vue et même si je m’en étais délecté, je n’étais pas là pour ça. Je n’étais pas là pour cette combinaison ô combien affolante, ni pour ce corps qu’elle enfermait de son carcan si étroit. J’étais là pour un sourire, pour des yeux dans lesquels je voulais encore me perdre. J’étais là pour une personne qui m’avait manqué et qui m’avait marqué. J’étais là pour cette femme qui en si peu de temps avait laissé une empreinte indélébile sur mon être et m’avait fait ressentir des choses que jamais, jamais je n’avais ressenti auparavant. Et je pouvais toujours sentir à travers cette manière qu’elle avait de se tenir, de me regarder que ça ne lui convenait pas.

« Je suis là, non ? », dis-je par pur réflexe de défense.

Je regrettais aussi ces paroles, comprenant qu’elles n’étaient pas ce que Felicia attendait de moi, que ce n’était pas ce que j’attendais de moi. Toujours planté au milieu de la pièce, je la regardais appuyée contre ce mur et je mourrais d’envie de la rejoindre, de l’embrasser.

« Pardon. », ajoutais-je aussitôt en grimaçant.

Quand elle avait été si près de moi, mon esprit s’était apaisé, mes pensées s’était calmées et j’avais senti que mn cœur avait été complet. J’avançais à mon tour afin de me rapprocher du coffre, mais surtout de Felicia. Je posais une main sur la porte du coffre, suffisamment fort pour que le son provoqué par le choc se répercute à l’intérieur et me donne une image précise de l’état des mécanismes. Comme je l’avais présumé, le double crantage était enclenché et une erreur de plus aurait définitivement verrouillée le coffre. Tournant la tête vers Felicia, je faisais glisser ma main sur la troisième roue et commençait à la tourner, délicatement. J’entendais absolument tout ce qui se passait à l’intérieur de la porte et c’était un jeu d’enfant pour moi, je pouvais donc me concentrer sur quelque chose, quelqu’un de beaucoup plus important.

« Ce n’est pas ce que je voulais dire. », commençais-je, alors que derrière le masque, mes yeux vides cherchaient les siens. « J’ai douté. Pas de toi, j’ai douté de moi et…et de tout ce dont on a parlé ».

Un léger clac s’échappa de la porte du coffre alors que l’avant-dernier verrou venait tout simplement de céder. Je ne regardais pour autant pas cette porte et continuais de fixer Felicia. J’étais assez doué, assez expérimenté pour faire une confiance aveugle à ce que mes sens me laissaient voir et j’étais encore plus capable de séparer un dixième de mon attention sur le système de sécurité de ce coffre. J’avais d’ailleurs posé ma main sur la troisième roue et la faisais tournoyer rapidement, dans le sens des aiguilles d’une montre et à l’inverse à une vitesse impressionnante.        

« Si ta question est de savoir si j’ai pensé à toi durant ces quatre jours, saches que je n’ai pas arrêté ».

Un second clac retentit alors et la porte du coffre s’entrouvrit. Secouant la tête, je m’écartais lentement afin de laisser ma place à Felicia et qu’elle puisse prendre ce qu’elle était venue chercher. Je n’étais pas là pour l’arrêter et comme je lui avais dit, ce qu’elle faisait ne m’intéressait pas. Je n’avais pas menti. À côté de ce que subissait Hell’s Kitchen avec des types comme Fisk ou Saburo, ce qu’elle faisait n’avait aucune importance et quelque part, j’osais même penser qu’il y avait une sorte de justice dans ces vols. Après avoir reculé de deux pas, peut-être trois, je croisais les bras sur mon torse et me pinçais les lèvres.

« Je sais que j’aurais dû t’envoyer un message plus tôt, je le sais Fe… », repris-je en m’arrêtant juste à temps. « J’en suis désolé, vraiment. », ajoutais-je en appuyant mes propos d’un geste de la main. « Tu sais quoi ? Je vais même te faciliter les choses, parce que…parce que pour une fois, je ne vais pas me cacher derrière l’excuse de ma vie et de ce que j’ai subi. », lançais-je en passant une main dans ma barbe de trois jours. « C’est toi que je veux. Je ne veux pas me raccrocher à quelque chose, je veux m’accrocher à toi. ».

Difficile d’être plus franc, plus honnête avec elle. Mais c’était une nécessité -pour moi tout du moins, de mettre les mots sur ce que je voulais parce que je refusais de passer à côté de cette opportunité, à côté de ce qu’elle provoqué chez moi ce soir-là. Il était hors de question que je laisse Felicia filer entre mes doigts, hors de question que je ne m’accroche pas à cette fameuse main tendue.

« Est-ce que maintenant, je peux t’embrasser…s’il te plait ? ».


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyDim 17 Déc 2023 - 18:00




ThunderI'm a white light that's burning
(Right across your sky)
Gonna light up the city
(And light up your night)
Like a flame that keeps burning
(Shining on bright)
I'm a flash across the sky

     Le manque de est une sensation horrible. C'est en elle, en cette expression que l'on ressent quand dans l'absence d'une chose qui vous a fait tellement de bien, remis votre esprit comme votre corps dans un état que vous n'avez eu que dans de brefs instants de solitude, voir ... pas du tout comme cela, que le creux prend place. Et ce creux, Matt l'avait formé en elle. Oh bien entendu elle ne regrettait pas de s'être abandonné avec lui, car c'est bien lui qui l'a faite sourire alors qu'elle récupérait cette paire de clés et se rappelait comment elle les avait jetées pour être avec lui, pour faire tout ... ce qui l'avait rendue si vivante. Les couleurs, la fièvre, sa bouche, ses soupirs. Tout s'était refroidi sur son corps durant ces quatre jours et elle avait tout fait pour oublier ces morsures qui parfois venaient tel un vent glacé étirer ses pores, ou tendre un muscle. Même là, en sa présence, en se forçant à ne pas lui sauter dans les bras, elle ressentait cette morsure, sur laquelle instinctivement elle plaçait ses doigts, à l'arrière de sa nuque, sur ce muscle tenseur.
Elle avait beau avoir quelque victoires qui la contentent au plus haut point concernant ces poches ou le fait qu'elle lui ait arraché quelque notion de politesse (qui soit dit en passant lui on valu un "gentil garçon" soufflé entre ses lèvres), elle se sent secouée, agitée. Le fait qu'il lui annonce qu'il est là, lui fait froncer les sourcils. Et elle ne peut s'empêcher d'arborer ce sourire moqueur et un peu impérieux.

— J'ai remarqué, Dardy. Ce doit être un effet secondaire, mais j'ai l'impression que ce penthouse a soudainement perdu en surface.

Disait-elle sans pour autant se montrer agressive. Ce sont juste des faits, pour signifier qu'il est dans son espace, le dérange, mais elle l'accepte parce que c'est lui. Autant dire que si ça avait été un autre mec en costume moulant, elle serait déjà en train de monter tout un petit plan pour qu'il fasse des bisous avec les gardes.



    Ses excuses la prennent de court. C'est agréable à entendre, mais aussi surprenant car il y a quelques minutes il était ... redevenu Daredevil et lui donnait cette envie de le provoquer, de le mettre au pied du mur avec ses convictions. Et là, il s'excuse. Felicia s'avance alors pour le rejoindre au coffre, son corps se secouant sous tout un tas de frissons et ces perceptions de sons qu'elle n'avait jusque là pas pris le temps d'écouter. De lui, de ce coffre. Son souffle si lent, même si le timbre de sa voix laisse entrevoir ces vibrations qui lui confirment qu'il dit la vérité. Elle se rapproche encore, se penche, toujours plus dans une myriade de petits bruits de combinaison s'étirant en certains endroits, en minaudant toujours plus pour se coller à lui. Le clac du coffre la surprend alors et son corps se tend. Tout se fige et elle regard autant la ligne du dos du diable que ses doigts experts jouer de ces roulettes. Dire qu'il la fixe, alors qu'elle déglutit à sa vue, suspendue à ses lèvres, à la ligne de sa mâchoire carrée et sa bouche qui dit tous ces mots qui la happent.

— Tu as douté ... ?

Lâche-t-elle, confuse. Elle s'en mord l'intérieur de joues et attend malgré tout son explication, bien qu'un courant d'impulsivité lui dise de ne pas se laisser avoir, que ça va lui faire mal si elle ne réagit pas. Une réaction on ne peut plus normal, sachant son état, en soi. Malgré cet appel, ses doigts s'approchent de la roulette sur laquelle les doigts de Matt sont apposés. entre furieuse envie de le prendre à défaut et faire foirer ce casse, et juste parce qu'elle est subjuguée par cette délicatesse, qui lui rappelle ses mains sur ses hanches et la manière dont elle avait tellement aimé ça au point d'y aller un peu fort. Un deuxième aveu, une explication et le second clac retentit. La Chatte se ravise et se redresse, mais ce n'est que pour mieux appuyer son dos contre le mur, et glisser tout du long alors qu'elle se met en position accroupie. Lui, se redresse, grave, torturé. Elle lève la tête pour le regarder laissant les cheveux blancs de sa perruque frotter contre la surface lisse de son appui. Il  a failli dire son prénom. C'est vexant, mais en même temps, elle aime bien cette faiblesse, parce qu'elle sait dans le fond qu'il la voit au delà de ça. Comme elle le voit. Matt. Matthew. Matty, qu'il n'aime pas. Quatre jours, et déjà tout ce qu'il avait laissé en creux s'emplit d'une chaleur sans pareil sur le corps de la jeune femme. Tout son aveu la rend si ... troublée, et heureusement que le mur et sa position lui permettent de se tenir, sinon elle serait déjà en train de vaciller. Il veut s'accrocher à elle. Elle, veut rester contre lui, à lui. De réclamer sa présence, de jouer avec lui sur les mots. Mais elle a peur aussi que ce soit toujours trop rapide. Foutu cœur d'artichaud.



    Elle se redresse, enfin. Elle se redresse en lui tendant la main, pour l'inviter à la prendre, la serrer et tirer de toute la force qu'il lui siéra pour la remettre debout, l'attirer à lui. C'est un jeu en soi, mais aussi un aveu silencieux, dans lequel elle lui offre l'opportunité de s'accrocher. Et quand il l'attrape, la voleuse se laisse porter, se redresse et se déploie pour tomber tout contre lui. Sa poitrine s'écrase contre le kevlar, son visage vient flirter avec sa barbe. Chose qui d'ailleurs, ne lui échappe pas. De sa main libre, elle vient toucher sa peau et même si le gant la sépare de sa chaleur, et de la sensation des lignes sous sa pulpe, c'est comme si elle en ressentait les sensations.

— Tu t'es rasé. Ça te va bien. Même si j'aime bien aussi quand elle a un peu plus poussé.

Elle se redresse, se met même sur la pointe des pieds pour atteindre son visage, et elle en oublie le coffre à présent ouvert pour juste se focaliser entièrement sur lui, sur sa bouche, sur ce s'il te plaît. C'est la soudaine lumière d'une lampe torche et des cris rauques qui finissent par la soustraire à ce qu'elle allait faire. L'embrasser, l'embrasser avec tellement de passion qu'elle se serait fichue du fait qu'ils sont en pleine violation de domaine privé.

— BOUGEZ PAS !
— Tiens, ils ont fini de faire leur saillie sur leur match de MMA.

Elle l'embrasse, de ce petit smooch à fleur de lèvres, avant de s'écarter pour pivoter sur ses deux pieds et de suite se pencher sur l'objet de son corps de métier.

— Dommage que tu n'aies pas de menottes, tu aurais eu toutes les raisons du monde pour que je m'accroche à toi.

Clac, clac. Elle agit vite et bien, avant d'ouvrir vivement la fermeture de sa combinaison et extraire le sac bien plié qui se cachait entre son dos et ses omoplates. Ses doigts s'agitent et elle se sert dans tous ces bijoux qu'elle fait disparaître en un rien de temps. Quand à Dardy, Black Cat le laisse se débrouiller avec les gardes. C'est opportuniste et méchant mais ce n'est pas en ayant des états d'âme qu'elle pourra se faire de l'argent.

— Tout va comme tu veux pour toi, chéri ? Ou tu as besoin que je vienne te filer un coup de main, histoire de ménager ton dos.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyDim 17 Déc 2023 - 21:38

NOW THAT I WANT YOU BACK I THINK I CAN MOVE ON


Je me refusais à mettre le mot exact sur ce que je ressentais pour elle. Je me refusais à le penser, à le prononcer. Aussi étrange que cela puisse paraitre, aussi véloce, idiot et insensé que cela pouvait être, je savais très bien de quoi il s’agissait. J’avais été un homme pieux, beaucoup trop certainement. Je m’étais servi de cette foi en Lui pour parvenir à mes fins. À une époque, à mes débuts même, je me servais de Lui, de la foi que ses fidèles lui portaient pour écouter leurs prières. Une femme qui lui demandait d’intervenir pour que son mari arrête de la frapper, un gosse qui voulait que son frère lui soit rendu, un vieillard qui souhaitait qu’Il l’aide à retrouver cette fille que la ville lui avait enlevé. La liste était longue, interminable et les bancs des églises avaient fait que quelque part, j’avais été son bras armé. À Lui, qui n’avait jamais répondu à mes prières.
J’avais été un homme pieux, mais Il n’avait jamais daigné m’entendre, m’aider. Ce que j’avais subi durant mon enfance, mon adolescence, tout m’avait fait logiquement croire qu’Il m’avait tourné le dos. Ma foi en Lui m’avait pourtant poussé à croire qu’Il me mettait à l’épreuve, qu’Il voulait simplement me tester, voir si je croyais vraiment en Lui. J’avais essayé d’y croire, de me ranger de cet avis et de tout faire pour qu’Il me remarque, pour qu’Il me touche et m’aide à combattre la noirceur de mon âme. Il ne l’avait jamais fait, alors je me suis détourné.

C’était toujours plus facile de reporter la faute sur les autres, même pour moi. Je l’avais fait pendant un certain temps, je le faisais parfois encore. Si j’étais comme ça c’était parce que j’avais été seul. Si j’étais aussi violent c’était parce que Stick m’avait forcé. Si je n’avais aucune pitié, presque aucune limite c’était parce qu’Il m’avait abandonné. En réalité, les choses étaient bien différentes et tout du moins, pour Lui, je savais pourquoi Il s’était détourné. C’était ma grand-mère qui avait tenu ces propos qu’un jour mon père m’avait rapporté : Attention aux Murdock, ils sont le Diable en eux. Voilà pourquoi Il avait été sourd face à mes prières, parce que je représentais tout ce qu’Il abhorrait. Pourtant et à l’inverse de ce que devenais, je savais qu’Il avait oublié qu’avant d’être l’incarnation du mal, Lucifer avait été un ange.
Ce mot donc, que je me refusais à penser, c’était aussi parce que la dernière fois qu’il y avait eu un visage dessus -et cela avait été celui de mon père, Il n’avait pas écouté, il m’avait ignoré. Mon père était mort. Inconsciemment, je ne voulais pas avoir à souffrir une fois encore, une fois de trop parce que j’avais aimé. Pourtant, comme je lui avais si bien dit, j’étais là non ?

J’étais là pour elle, parce qu’il était temps pour moi d’avancer. Il était grand temps pour moi, pas d’oublier mon passé mais d’apprendre à vivre avec. De l’accepter et de m’en servir pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Plus de mensonges, plus de trahisons. Je n’étais pas là, parce que ce soir-là -et c’était là que résidait toute l’ironie de ma situation, sur le toit de cette église j’avais sans doute su. J’avais compris qu’elle ne ressemblait en rien à tout ce que j’avais pu imaginer, mais elle était tout ce que je voulais.
Elle m’avait montré, en si peu de temps que durant toutes ces années, je m’étais trompé, égaré. Elle m’avait -l’image était trop belle pour que j’arrête de la répéter, que je devais accepter cette main qu’elle me détendait. Alors oui, j’avais douté durant ces quatre jours, j’avais hésité, supposé et je m’étais ravisé. Parce que dans le fond, au plus profond de moi-même j’avais compris que ces doutes étaient simplement l’expression de mon passé. Je n’avais jamais douté d’elle, pas une seule seconde car j’avais ressenti ses sentiments, ses émotions à travers elle. J’avais douté de moi et de ma capacité à être à sa hauteur.

J’attrapais volontiers cette main qu’elle me tendait -encore, alors qu’elle se relevait. Elle aurait pu le faire sans moi, mais je savais que c’était une réponse à ce que j’avais exprimé plus tôt. Nous étions sur la même longueur d’ondes. J’attrapais cette main avec envie, avec désir et avec tous les sentiments que j’éprouvais à l’égard de cette femme qui était l’allégorie de mon équilibre. Je la tirais à moi, l’attirais à moi sans utiliser une once de ma force, car la volonté était commune. Je le savais car j’entendais battre son cœur et je ressentais toutes les variations de température de sa peau.
Je pouvais à présent sentir sa poitrine contre mon torse, son corps si prêt du mien et son visage à quelques centimètres du mien. J’en venais à me demander comment j’avais pu tenir durant ces quatre jours, juste en respirant les effluves de son odeur, de son parfum. Elle m’avait manqué et mon visage se déforma dans une expression de douleur à cette pensée. Son absence avait créé un vide en moi, une sensation de froid, de carence qu’elle venait tout simplement de combler. Alors que je sentais sa main gantée sur ma mâchoire, la mienne vint instinctivement se poser sur sa joue. Sous le masque, mes yeux s’étaient fermés et j’aurais voulu complètement m’abandonner à ce moment, m’abandonner à elle.

« Je voulais faire bonne impression. », répliquais-je dans un souffle.

Mes sens me permettaient de la voir et jamais l’expression que j’utilisais tant, de la discerner en plein milieu de ce monde en flammes n’avait été aussi vraie. Je ressentais une sorte d’irrésistible attraction en sachant ses lèvres si près des miennes, ma tête se penchais d’elle-même en avant sans même que j’ai souhaité me rapprocher d’elle. Je n’étais plus vraiment aux commandes de mon propre corps, c’était comme si quelque chose avait prit possession de mon être et me dictait la conduite à tenir. Je me mordais la lèvre inférieure, de regret, de remord de ne pas l’avoir appelé plus tôt. C’était une putain d’évidence et je m’y étais refusé pendant quatre longs jours.
Les gardes ? Soyons honnêtes, je ne les avais pas entendu, ni vu arrivés. Un monde en flammes, vous vous souvenez ? Mes sens ne s’étaient pas détraqués, ils s’étaient simplement concentrés sur la seule et unique chose qui avait de la valeur, de l’intérêt à mes yeux vides. Viscéralement, j’avais fermé la porte de mes sens à ce monde en flammes pour que seule la lumière qu’elle était soit présente.

Je laissais échapper un grognement, significatif de mon était d’esprit alors que ses lèvres venaient de, trop, brièvement se poser sur les miennes. J’entendais à présents les deux abrutis s’approcher de nous et j’étais agacé, irrité par ce que leur soudaine arrivée dans la pièce venait de briser.

« HEY ! Mais c’est Daredevil ! », fit l’un d’eux, surpris…et visiblement rassuré, selon les battements de son cœur. «Z'êtes là pour l’arrêter ? », demanda t’il avec une voix similaire à celle d’un gosse quémandant un jouet à ses parents. « Cooooool ! Y a moyen d’avoir un autographe, mec ? », s’enquérait le second alors qu’ils échangeaient un check. « Et j’me disais, quand elle sera attachée… ».

Mais il n’eu pas le temps de finir sa phrase. Sans me retourner, j’avais déjà dégainé l’un des deux bâtons. Dans le même mouvement, je le jetais vers l’arrière, par le bas. Le geste était précis et marqué d’une certaine colère, très certainement liée à la fin de sa phrase. Qu’il ne finirait peut-être jamais car le bâton, après avoir rebondi sur le sol, vint durement percuter sa mâchoire dans un bruit de craquement abominable. Il hurla alors que sa mâchoire, brisée, pendant lamentablement sans plus aucune jonction entre les os pour la retenir. En quelques secondes, il s’évanouit.  

« Donne moi juste trente secondes, je fais un gros effort pour me contenir là. ».

J’avais dit cela à l’adresse de Felicia tout en me retournant afin de rattraper le bâton qui après le dernier rebond dans la mâchoire de ce fi…je ne connaissais pas sa mère, retrouvait sa place dans le creux de ma main. Ces types ne devaient pas parler, ils ne devaient pas croire que je faisais équipe avec Black Cat, auquel la réputation de Daredevil en prendrait certainement un coup. Comme le dernier garde debout d’ailleurs.

« Je vais faire comme si ton copain n’avait rien dit, d’accord ? », dis-je en m’approchant du type qui était entrain de se mettre en garde, comme s’il avait eu l’ombre d’une chance.

J’esquivais simplement son jab – de piètre qualité cela dit en passant, passait sous garde -tout autant de piètre qualité et, me relevait en lui assénant un uppercut qui fit trembler une bonne partie des os de son corps. Le voilà ton autographe. Je rangeais le bâton dans l’emplacement à ma cuisse et ravalais ce début de colère que j’avais ressenti. Pour la seconde fois ce soir, je faisais craquer mes cervicales avant de me détourner des deux corps inanimés pour rejoindre Felicia qui avait était entrain de finir de remplir son sac.

« Tu n’avais pas dit qu’il y aurait du champagne ? ».  


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyLun 18 Déc 2023 - 3:08




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Gonna light up the city
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(Shining on bright)
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     Si il y a au moins un point positif à cette interruption c'est le fait indéniable qu'elle puisse reprendre le cours de son corps et de son coeur, même si les deux lui disent clairement que ce n'est pas possible, c'est un supplice. Sauf que ces deux là ne doivent pas non plus oublier qu'elle reste Black Cat, la voleuse, la saleté qui met tellement à mal les petits riches qu'ils sont obligés de recourir à des systèmes d'autant plus sophistiqués pour la mettre en défaut. Et puis, elle était là pour le bijoux de prime abord, pas pour lui. Pas ... Alors qu'elle attrape cette montre valant sans doute plus que sept salaires d'éboueurs new yorkais, ses doigts se crispent, ses yeux se ferment fortement tant elle se sent à la fois stupide et tentée par la simple vision de Dardy.
Non Matt. Elle voyait au travers du masque cet homme brun, aux cheveux doux dans lesquels mettre ses mains est son péché mignon. Le voir aussi soupirer d'aise quand elle lui gratte légèrement le cuir chevelu est un péché. Elle pèche beaucoup en fait. Elle voit son sourire, tantôt pensif dans le but de lui renvoyer la ball, tantôt emprunt de cette souffrance comme tout à l'heure, alors qu'ils s'enlaçaient après quatre jours de disette. Ensuite ce sont ses yeux, qui malgré le gris implacable de l'aveuglement, la regardent. Elle le voit et ça la déconcentre.

— Vraiment, je me demande quel est le chêne qui a pondu ces deux glands.

Marmonne-t-elle entre ses dents, en les entendant se la jouer parce que Daredevil est ici. Elle se tend cependant à la remarque du second qui sous entend des choses qui, il faut le dire, sont totalement déplacées.

— Pardon ?



    Le mot est sorti avec outrage et choc. Même si cela est en soi flatteur qu'un homme la voit attachée sur un canapé pour lui faire des choses, où est le consentement ? ! Et ça veut dire quoi cet espèce de ton graveleux, il a cru qu'il pouvait se taper un petit délire qu'il n'a jamais assumé autrement qu'en regardant des vidéos sur Pornhub ? Felicia était prête à se tourner, répliquer avec son flegme et un tantinet de respect pour sa propre personne. Mais son partenaire (on peut appeler ça un partenaire dans l'état actuel des choses ?) dégaine son bâton, qui ricoche à des endroits où elle n'aurait jamais pensé qu'un tel engin puisse ricocher. Et le pire dans tout ça, c'est que ça fait mouche, il vient de littéralement briser la mâchoire du type. Une fois son petit sac en main rempli des bijoux prêtés, Black Cat se redresse et observe le Diable en action, complètement décontenancée.
Ses joues encore chauffées par la vexation due à l'entente de ces mots la concernant, elle sent cependant que la chaleur prend de nouveau son corps sous une autre forme. Elle est ... admirative. De voir sans être cette fois sous le feu de ses coups, la précision et l'agilité de cet homme. C'est à couper le souffle. Elle n'a pas peur, loin de là et elle ne ressent pas non plus le besoin de se faire frapper de la même manière. Disons que malgré elle, ça la fait sourire. Elle en cache sa bouche ainsi que ses yeux et regarde ailleurs en sentant bien évidemment les soubresauts de ses muscles et de son sang pulser et se contracter au dessus de la ligne de ses clavicules.

— Tu sais, j'allais leur dire que tu étais là pour me coffrer. Après, vu ce qui a été dit, j'aurai pu revoir mon jugement.

Elle sent que ça pulse, ça pulse tellement comme quand elle avait fait son petit numéro dans l'ascenseur. Ça la secouerait presque aux épaules, si elle n'avait pas détourné son visage de cette vision diabolique.

— Tu n'avais pas à faire ça.



    Ce n'est pas qu'il n'avait pas à le faire. Mais plutôt qu'elle était gênée par le fait que cela lui ai fait de l'effet. Elle ne sait pas trop quoi en penser, dans une certaine mesure. Car dans la contradiction apportée par leurs costumes, Matt la protège, mais il se met aussi en porte à faux concernant son rôle de justicier.

— C'est ... sur la table de cuisine. Normalement, il n'a pas eu le temps de tiédir. Enfin sauf si le champagne a subitement attrapé un coup de chaud en étant témoin de tout cela. D'ailleurs on le prend sur place ou à emporter ?

La voleuse se tourne, dans une volée de cheveux blancs, son petit sac apposé sur son épaule droite. Son pas est léger, sautillant. Mais elle reste tout de même sur le qui vive malgré ce qu'il vient de se passer. On ne refait pas une voleuse, et encore moins un chat qui a appris à survivre au milieu des malandrins et des gens de peu de foi. D'autant plus qu'elle se sent un peu mal d'avoir fauté en se laissant subjuguer par Matt. D'ailleurs, ce n'est pas lui qu'elle sent dans son dos ? Se serait-elle arrêtée pour l'attendre ? Sans doute. Parce qu'elle veut être près de lui, plutôt que de jouer au chat et à la souris. Et parce qu'enfin, elle s'autorise à l'embrasser. Felicia se tourne pour sauter dans ses bras, imprévisible et affamée. Elle l'embrasse de cette même passion, cette même fièvre qui les avait unis quatre jours auparavant. Elle se plait à retrouver sa bouche, sa manière de l'étreindre, et de souffler contre sa peau. Puis, elle se décide à se détacher de ses lèvres pour lui parler tout bas, dans une conversation qu'elle veut plus intime.

— On peut filer à l'anglaise. Disons, sauter quelques blocs plus loin. Comme ça, ça évitera que tu aies des problèmes ...

Ainsi que la possibilité de pouvoir être tranquilles, sans que rien ne les empêche de profiter de leurs retrouvailles. Dans un coin, elle a aussi à coeur qu'il ne dérape pas plus que de raison, qu'il n'oublie pas ce pour quoi il se bat tous les jours. Ce pour quoi aussi ces deux idiots maintenant à terre ont été si prompts à lui demander son aide.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyLun 18 Déc 2023 - 11:08

NOW THAT I WANT YOU BACK I THINK I CAN MOVE ON


C’était une erreur de ma part, une grossière erreur. J’aurais pu me cacher derrière le fait que c’était parce qu’elle était là, à côté de moi et qu’en sa présence j’étais différent, mais cela aurait été un mensonge. Jamais je n’aurais dû attaquer ses deux types. Jamais. Pourquoi avais-je réagi ainsi ? En partie pour Felicia, parce que le début de phrase de ce type laissait sous-entendre quelque chose qui me dérangeait au plus haut point. Il aurait s’agit d’une autre femme qu’elle, ma réaction aurait sans doute été la même. Je savais très bien que ces deux gardes étaient juste là pour assurer la sécurité de ce penthouse. Qu’ils étaient grassement payés pour faire un travail, honnête, pour le compte des propriétaires des lieux.
Cependant, ce propos, ce questionnement avait réveillé quelque chose en moi, quelque chose de dangereux et de mauvais. Cette supposition qu’il avait lancé m’avait instantanément ramené à l’une de mes toutes premières sorties avec ce costume. Ce père qui violait sa fille. Je pouvais encore voir son visage, ou plutôt ce qu’il en restait après mon passage. Ce que ce type avait supposé m’avait fait sortir de mes gonds, m’avait rappelé pourquoi je portais ce costume. Même en sachant que Felicia n’avait pas besoin de m’aide, je ne pouvais pas laisser passer ce genre de propos. C’était à l’encontre même de mes convictions, de ce pourquoi je m’évertuais à faire respecter la loi et l’ordre à Hell’s Kitchen.

« Je sais. », répondis-je simplement à Felicia en me détournant des deux corps inanimés. « J’aurais dû le laisser finir et frapper encore plus fort. », ajoutais-je avec un visage vide de toute expression.

On y était, elle était là, elle caressait doucement les tréfonds de mon être. Cette colère qui m’habitait et ne me quittait jamais. Elle était là et elle m’avait intimé de les frapper, encore. De rattraper le corps du second garde avant qu’il ne tombe, de l’accompagner au sol et de cogner son visage jusqu’à ce que mes poings soient peints de son sang. Il y avait des choses que je ne pouvais pas laisser passer, peu importe le contexte et elle était là pour me le rappeler. Cependant, il y avait également Felicia dans cette même pièce et sa présence repoussait inexplicablement ces pulsions de violence qui m’habitaient. Je m’étais contenu, je m’étais même retenu d’en faire plus, d’aller plus loin et de laisser le diable sortir. Je jetais un dernier coup d’œil à ces corps inanimés, nourrissant quelques regrets de ne pas en avoir fait plus puis, me détournais.

« Tu serais surprise de savoir que ce n’est pas la première fois que je fais ça. ».

Ça, c’était l’endroit, ce penthouse, le coffre-fort et ce qu’il contenait. Je redoutais le moment où je devrais le faire, mais c’était quelque chose que j’acceptais parce que j’avais tout autant accepté de m’ouvrir à Felicia. Parler d’Elektra avait toujours été difficile, compliqué car elle avait laissé une marque terrible sur moi. Lorsque j’étais plus jeune, je l’avais accompagné de mon plein grès sur ces espèces de cambriolages, de violations de propriété juste parce que c’était un jeu pour elle. Je l’avais accompagné sans participer, mais j’étais tout autant coupable qu’elle, parce que je l’avais aimé, qu’elle m’avait aimé –à sa manière et que, contrairement à aujourd’hui, j’avais renié beaucoup trop de choses pour satisfaire Elektra. J’avais beaucoup trop souffert de cette relation, de ce qu’elle m’avait fait pour recommencer, pour faire la même erreur.

« Le champagne att… ».

Pas le temps de finir ma phrase qu’elle se retournait et se jetait littéralement sur moi. C’était tout ce que j’avais espéré, tout ce que j’avais désiré durant ces quatre interminables jours. Pouvoir à nouveau la sentir tout contre moi, m’enivrer de son parfum, de cet odeur si particulière, si grisante qu’elle dégageait. Et bon sang, ses lèvres, pouvoir l’embrasser à nouveau et simplement me sentir vivant, heureux. Mes bras l’enserrèrent aussitôt, avide de la garder au plus près de moi et de pouvoir la serrer contre moi. Elle m’avait manqué et elle pouvait le sentir de la manière que j’avais de l’étreindre. C’était comme si je ne voulais plus la lâcher, comme si j’avais voulu la garder ainsi, son corps contre le mien et que cela ne s’arrête jamais.
Et alors que nos lèvres se séparaient finalement, à regret, j’avais le souffle court. En l’embrassant, j’avais juste fortement inspiré, pour garder en moi toutes ces effluves qui m’apaisaient. Mon cœur me donnait l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine, qu’il allait exploser. Baissant la tête, je posais la base de mon front contre le sien afin d’éviter que les cornes ne lui fassent mal.

« Je pourrais avoir beaucoup de problèmes pour toi mais, si ça peut te rassurer, on peut partir. », dis-je en déposant un baiser qui véhiculait toute cette tendresse que j’éprouvais à son égard, sur son front. « Daredevil est un symbole et Hell’s Kitchen l’a bien compris, peu importe ce que ces deux types pourront raconter. », ajoutais-je en me détachant d’elle, sans pour autant m’éloigner mais en posant mes mains sur ses hanches. « Qui pourraient croire que Black Cat s’est faite assistée par Daredevil d’ailleurs ? ».

Cette dernière remarque avait lancé avec un sourire en coin. Personne ne croirait ces deux gars, personne. Et quand bien même, je savais pourquoi je mettais ce costume, pourquoi j’avais choisi de sacrifier la possibilité d’une paix intérieure. Il n’avait jamais été question de moi, mais de ce que Daredevil pouvait apporter à Hell’s Kitchen. J’aurais voulu lui dire à cet instant, parce que j’avais très bien compris où elle venait en venir, que je n’abandonnerai jamais ce costume, même pour elle. Que ce costume justement, était la raison pour laquelle j’étais devenu si solitaire, si seul. J’avais perdu tous ceux qui m’étaient cher parce que j’avais toujours fait passer Daredevil avant, peut-être aussi parce que j’avais toujours été incapable de fixer des limites. Comme me l’avait si bien dit Foggy, je savais quand commencer mais jamais quand m’arrêter.

« Tu connais un endroit ? », demandais-je ne m’éloignant de quelques pas afin de rejoindre la baie vitrée. « Parce qu’à la base, si mes souvenirs sont bons, le but était que tu t’excuses d’avoir écrit sur mes dossiers. Je me trompe ? », ajoutais-je en m’appuyant contre la vitre, bras et jambes croisées.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on [Terminé] Now that i want you back, i think i can move on EmptyLun 18 Déc 2023 - 19:16




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     Les doigts maculés de sang, l'air austère, Daredevil se montre implacable. C'est un diable qui donne une justice que la justice même, celle rendue dans une cour avec robes et maniérisme. Ce n'est pas par la parole que Matt la rend et en soi, elle peut comprendre son choix, en sachant maintenant son travail quand le masque ne coupe pas son visage. Parce qu'elle aussi a vécu l'injustice. La plainte, les coups, les traumatismes, le fait que l'on se soit moqué de ses alertes et suppliques quand au fait que Kevin l'ait battue, et encore aujourd'hui elle voit ces ordures pulluler car ils connaissent les bonnes personnes, les bons rouages pour s'en sortir. Alors qu'on se permet de renvoyer des femmes célibataires avec enfant dans les rues, alors qu'un mec avec une fracture de hanche soit sanctionné pour vol d'opioïdes en sachant que rien n'a été fait pour qu'il décroche. Et ces célébrités, qui comme celles de ce soir, se permettent de se payer des penthouse faisant des millions de dollars.
Sa solution, sa revanche sur cette vie, ça a été le vol. Black Fox lui a expliqué la nécessité de prendre le recul pendant quatre années, de voir qu'elle peut survivre en se jouant elle aussi de ces lois qui jamais, ne donneront gain de cause à des gens comme eux. Il lui a donné les clés, et elle les a prises. Il y aura des conséquences, des velléités qui feront qu'on la traquera pour ça. Qu'on la jugera, ou qu'on essaiera de l'utiliser pour ce talent. Le tout est de trouver l'équilibre pour qu'on ne s'oublie pas.

— Il y a beaucoup de choses que l'on ne sait pas, Dardy. Et comme on dit, une personne n'est sage que lorsqu'elle accepte de ne pas avoir la science infuse. Enfin, c'est un truc comme ça.

Non pas qu'elle se pense sage, ce qu'elle n'est définitivement pas si l'on regarde les différentes définitions que l'on donne à ce mot. Disons qu'elle accepte de ne pas tout savoir tant que ça ne met pas en danger sa vie. Et ce n'est pas en quelques jours qui se font sur une bravade qu'elle pourra tout savoir de Matt.



    Ce qui compte, c'est cette étreinte. Cette façon de prendre l'autre, et dire qu'en soi, même si ce n'était que quatre jours, et pas un mois, pas un an, pas ce qui selon d'autres serait assez raisonnable pour être comme ils sont, le manque a été évident. Sincère, dans chaque pression, chaque frisson, chaque souffle qu'ils échangent. Court, fort. Front contre front. Le froid du masque ne la gêne pas, quand il s'appose ainsi. Parce qu'il y a une considération dans le geste, au delà de l'envie. Et c'est très bien comme ça, même si c'est bref. Tout se confond, et les sépare du reste de leur vie.

— Mon dieu, je me sentirai presque comme une princesse. Une princesse des voleuses, donc.

Dit-elle d'un ton légèrement moqueur, qui couvre néanmoins l'impact qu'on les mots de cet homme sur sa personne. Encore plus quand il dépose ce baiser, et que la ligne de son nez comme de sa bouche caresse son visage.

— Les caméras d'une salle d'interrogatoire ?

Blague-t-elle en relevant ses grands yeux bleus vers son masque. Non, il a raison. Il a conscience de ce que représente son symbole, il a vécu bien des choses pour en être là aujourd'hui. Donc elle lui fait confiance sur ce point. Si conséquences il y a cependant, elle pourra toujours lui dire qu'elle l'avait prévenu et le narguer. Et là, elle ne se gênera pas pour dire, si tant est qu'il râle, que ça lui en fait une belle jambe.



    Ses sourcils s'arquent, face à sa question. Si elle connait un endroit , Elle en connait plein. Elle a tout de même vécu seize and à New York ! Et depuis elle rattrapait le temps perdu autant dans ses sorties civiles que non conventionnelles. C'est aussi ce qui lui apporte cette liberté de vie, cette envie de croquer diamants et perles, personnes, fruits et sushis. Même si le dernier peut vite vider son compte en banque parce qu'il faut l'avouer, ça coûte de plus en plus cher de manger des petites tranches de poisson. On a même plus de riz que de poisson.

— Oh chéri. Si je ne sais pas certaines choses te concernant, il en est de même pour moi. D'ailleurs ...

Felicia se penche en arrière, déployant son dos comme sa main encore libre, profitant du fait que Dardy la tienne aux hanches. Elle récupère ainsi la bouteille en l'attrapant tout juste au bouchon avant de se remettre sur ses deux pieds. Un petit manège bien sensuel juste pour le plaisir de ses "yeux". Ceci fait, elle lui présente le champagne.

— N'oublions pas cette jolie bouteille dorée de Moet et Chandon. Vu sa tête, je dirai ça vaut bien plus que mille dollars. Sinon, tu es déjà allé sur Queensboro Bridge ? Du moins sur les hauteurs. Ça fera plus que quelques blocs et je dois avouer que j'ai sans doute oublié de te préciser que les systèmes ont été ... arrêtés seulement de manière temporaire. Non pas que je te reproche de m'avoir tenue aussi longtemps. C'est toujours aussi divin. Mais disons que maintenant les caméras ...

Vont commencer à se relancer et il fallait qu'elle joue vite le jeu. Quoi de mieux que faire voler la bouteille de champagne en l'air, puis jouer d'un coup de hanches pour de nouveau se pencher en arrière, faire en sorte avec ses petits bras musclés et ses abdos d'engager un poirier et l'obliger à se pousser sous l'effet de surprise de toute cette mise en scène rocambolesque. Les caméras à détection se remettent alors en marche, et, revenant en position accroupie sur le marbre de l'évier, Felicia en profite pour sauter et attraper des mains de Dardy la bouteille. Bien évidemment, toute cette sympathique mise en mouvement a un coût qui résulte en une moins sympathique pression de ses chaussures sur les coussins de ce canapé. Et qui dit pression, dit un pied qui se coince entre deux coussin. Forcément, ce serait trop facile sinon. Malgré ce petit couac, elle reste sobre et maline, se permettant même de lui faire un petit clin d'oeil.

— Allez Dardy. Attrape moi si tu peux, que ... ta réputation n'en prenne pas un coup. J'aime quand un homme me course après avoir fait mes courses.

Et sur ces mots, elle bondit, court et profite de l'ouverture de la vitre pour s'enfuir, tant que les sirènes d'alerte se mettent en marche.
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