Mais qu'est-ce qui le faisait vriller, cette satanée belette, ses moustaches avaient à peine frétillé quand il avait avalé son shot. Il a bien la truffe humide, mais c'est juste le ton voix qui trahit la brulure de sa trachée quand il a du avaler son poison. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il allait resservir les shots. Je savais pas comment j'allais réagir, mais je craignais déjà la sensation intense qu'avait laissé la première fournée.
- Y a pas à dire, ça secoue bien ton truc.
Comme au premier tour, je vais m'enfiler la shot en premier. C'est pas de gaité de cœur. Je pense à la sensation de brulure encore présente dans ma gorge et dans mon estomac. Je regarde donc mon shot. Je sais que j'vais dérouiller, parce que la deuxième fois, je peux parier que ça va encore plus faire mal que la première. Et là, il faut se préparer psychologiquement. Je respire profondément deux fois. Je bloque, le shot dans mes mains. Je sens bien les regards tournés vers moi. J'ai pas la pression du tout...
Bon, je veux pas paraître pour un dégonflé, mais j'avoue que là, j'ai pas trop envie d'avaler se tord boyau qui enflamme la gorge et qui vous pique le nez et les yeux. Je sais pas ce que ça va donner mais quand faut y aller, faut y aller ! Et après encore une profonde inspiration qui m'enflamme les bronche, je me jette à l'eau. Et je ferme les yeux fort avant de m'enfiler le liquide.
Arg ! C'est encore pire que le première fois. Je serre les dents er respire au travers d'elle mais la sensation est horriblement pénible. Je grogne pour ne pas tousser. Mais la sensation est de la lave qui glisse le long de la gorge et brule ma bouche, la langue... Je tiens bon, mais je sens Greasy, à mes côtés qui souffle sur mon nez pour me déconcentrer. L'air qui glisse dans mes narines me chatouille. Je maudit la belette et je me pince le nez pour ne pas éternuer. Je continue de respirer entre mes dents le temps que la sensation s'estompe.
Il a osé ? Sérieusement. Quel fourbe. Mais je ne lui donnerais pas l'espace d'une raison de se foutre de moi. Je commence enfin à sentir mes poumons de nouveau. La gorge me brule, mais le sensation passe enfin et un hoquet plus tard, je peux enfin rouvrir les yeux pour fusiller du regard l'ennemi belette numéro un. Et quand j'arrive à sortie un son, il semble à moitié étouffé et presque muet.
- Ben on dirait... [respire bryamment] que t'es pas arrivé à tes fins !
Je me tiens la poitrine et la gorge. J'attend plus qu'un truc à manger pour calmer le feu. Parce que là, ça brûle. Et ça met plus de temps à s'estomper.
- C'est de la lave ce truc !
Les yeux rougit et la trachée en feu, j'attend maintenant de voir ce que donnera la suite et j'espère secrètement que la belette s'étouffe avec son poison !
la première partie du concoure avait été douloureuse mais pas insurmontable. Quelques larmes, la gorge en feu et la goutte au museau, rien de dramatique. C'était le moment de passer au second round, mais ca n'allait pas être la même affaire!
A peine le deuxième shoot avalé, Rocket grimaça. C'était infecte! En sauce sur un aliment, c'était sûrement appréciable, mais a boire comme ca cul sec, c'était plutôt tout comme avaler un torrent de lave en fusion! Cela devait se voire d'ailleurs, puisque Rocket porta la main a son museau pour tousser bruyamment, même si cela n'apaisa pas la sensation, loin de la.
Il lui fallut de longs instant pour reprendre a peu près ses esprit et il pensa pendant un instant que le breuvage était pas mal passé, avant d'avoir l'effet a retardement. Ce n'était qu'une courte trêve! Cette fois, c'est son estomac qui s'y mettait, cherchant a évacuer la mixture indésirable. Après la toux, les nausées.
Alors qu'il avait espérer que les ruades de son estomacs n'était que passagère, il porta a nouveau la main a sa bouche en s'appuyant sur la table, laissant même de légère traces de griffes sur celle ci tant il luttait pour éviter le passage en urgence aux toilettes. Coup de chance, il n'eu pas a en arriver la. Au bout de quelques instants, les nausées avaient finit par se calmer. Il ne lui restait a présent que la bouche, la langue et la gorge en feu, mais il s'en était fallut de peu pour que le challange finisse en indigestion pour lui. Rocket avait tenu! Difficilement certes, mais il n'avait pas trop perdu la face devant ses compagnons. Pour ce qui était de la victoire en revanche, c'est Greasy qui l'emportait haut la main!
C’est qu’y t’naient bien les asticots ! Rocket avait l’air de vouloir virer ses tripes à la main et Quill tenait un poil trop bien à mon goût. D’ailleurs, histoire de jouer un peu, j’m’étais amusé à lui souffler mon haleine bien chargée à la gueule, mais y t’nait bon c’con ! J’dois dire que j’commençais à l’respecter, même s’il était plus rouge qu’les piments qu’j’avais collé (entre autres) là d’dans. J’me marrais bien mais mon tour arrivait, l’allait falloir assurer !
Un shot rempli, un shot vidé. Pas question d’jouer les fiottes qui hésitent ! C’était instantanément avalé et aussitôt brûlé ! Oh putain c’était l’enfer dans ma gueule, j’contrôlais d’justesse ma salive qui voulait s’barrer en mode chien enragé. R’marquez qu’ça peut avoir un certain style, mais là y s’agissait d’montrer qui était l’patron ! C’tait mon Crazy Chilli Pepper ! Pas question d’me faire ramasser à domicile ! J’me concentrait sur ma gueule, pas celle des aut’s, ça m’avait joué des tours la dernière fois.
On s’concentre sur la sensation, ça brûle, ça coule, et j’avais si chaud qu’si j’pouvais transpirer j’srais couvert de sueur. À la place, c’est juste mon poil qui s’dressa mais j’faisais bonne figure. J’montrais que j’gérais, j’faisais même pas bouger mes moustaches et j’affichais un sourire victorieux à m’zure que j’sentais la brûlure d’venir plus supportable. J’avais envie d’gueule "c’est qui l’patron ?!", mais ça m’aurai fait perdre instantanément. À la place, j’montrais mes dents, humidifiées par ma salive incontrôlable, qui du coup luisaient bien à la lumière.
"Hé hé hé" articulais-je d’un air conquérant, "À moi la victoire mes agneaux, j’tiens mieux qu’vous deux réunis."
Bon j’en chiais bien comme il faut, mais la victoire avait tellement bon goût qu’ça adoucissait la sensation d’avoir ingurgité du napalm.
"Bon allez j’suis pas chien, z’avez bien t’nu, j’vais vous donner deux-trois trucs pour mettre fin à c’te souffrance"
Okay j’en avais b’soin autant qu’eux, mais eh, j’allais pas l’avouer nan pu, ‘faut pas déconner. J’allais dans la cuisine et sortais mes armes anti brûlure : lait, pain, miel et un p’tit composé d’ma création à base d’anti-inflammatoires et d’tous les trucs que j’avais dit avant. C’était un peu visqueux mais ça f’sait un bien fou, même si bon, rien n’pouvait faire évacuer total’ment l’enfer qu’déclenchais mon désormais étiqu’té "Crazy Red Hell", ma première production officielle, le genre que tu vends aux plus hardcores seul’ment. Pas d’quoi faire un gros chiffre, mais d’quoi faire de bonnes blagues.
HRP:
Lancer de dés :
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
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