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 Une vie à deux...[-18]

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Super Vilain
Helmut Zemo
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MessageSujet: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyDim 11 Sep 2022 - 2:10



Une vie à deux...

feat  @Azilys Dulac

1ère partie : Chez Azilys

Qu'il est doux et plaisant de se sentir entier !

Debout, faisant face à la fenêtre, je savoure la lumière du soleil qui caresse la peau de mon torse. Je fais jouer tous mes muscles, de ma nuque jusqu'à mes orteils, jouissant de ces sensations perdues depuis plusieurs semaines. Je suis vivant ! Je suis guéri ! Je suis en bonne santé ! Mes os et mes muscles se fatiguèrent bien vite de cet exercice prématuré, mais je me sens aussi bien qu'après un jogging matinal. Je décide alors d'aller prendre une vrai douche, afin de débarrasser mon corps de tous les miasmes de la convalescence. J'ai une surprise à préparer, mais j'ai encore quelques heures devant moi.

Je sors à peine de la douche quand j'entends la voix d'Oeznik qui m'appelle. Il vient de rentrer des courses et a sans doute attendu quelques minutes non loin de l'immeuble avant d'entrer. Depuis que la rencontre entre ma compagne et cet agent du SHIELD, Baskerville, je lui ai demandé de se montrer prudent. Heureusement, mon nouvel "ami" le Roi des Ombres, s'occupera de son cas et je n'aurais sans doute plus à craindre de lui. Souriant, vêtu d'une simple serviette que j'ai passé autour de ma taille, je le rejoins dans le salon. Son hurlement de stupeur me fit d'abord rire, puis je fus obligé de l'aider à s'asseoir, car il perdait pied. Nota Bene, ne plus jamais faire de surprises à mon majordome.

Je le laisse se reposer quelques minutes et en profite pour finir ma toilette. Je reviens ensuite, plateau avec deux tasses de thé en main, et m'assoie à ses côtés, le Baron servant son propre majordome, et lui explique ce qu'il s'est passé. Il m'écoute longuement, et si je vois qu'il ne me croit pas au début, il est bien forcé d'accepter la réalité, surtout lorsqu'il toucha mon poignet aux os ressoudés, alors que le matin même il était encore en miettes. Après une bonne tasse de thé, durant laquelle Oeznik savoura une discussion pleine et vivace avec son maitre, il accepta enfin de m'aider à préparer une surprise pour ma compagne. Il repassa un superbe costume bleu marine qu'il avait ramené de Novi Grad et, pendant ce temps, je prépare le plat que j'avais fait lors de notre premier rendez vous galant. L'odeur de chou ne tarda pas à envahir de nouveau la cuisine et c'est avec satisfaction que je file me préparer. Oeznik a pour mission de mettre la table, et d'aller ensuite se reposer dans son hôtel. Il en a bien besoin après toutes ces émotions fortes.

Cela fera quasiment deux soirées surprises en peu de temps pour Lys, mais celle ci sera mémorable, car je ne suis plus un invalide. Debout dans le salon, les mains dans le dos, j'observe l'extérieur, attendant l'arrivée de ma promise. Je crains autant que j'attends sa réaction. Mais je sais qu'elle ne sera pas déçue, ce soir, elle aura un Baron pour elle toute seule.

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Dernière édition par Helmut Zemo le Mer 8 Mar 2023 - 0:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyMer 21 Sep 2022 - 18:27

Si le matin, au réveil, Lys s’était amusée de sa rencontre onirique et de l’idée de ne pas être toujours seule dans sa tête, au sens propre du terme, au fil de la journée, l’ombre d’un trouble s’était invitée. Maintenant qu’elle était seule, elle se demandait si elle ne s’était pas laissée abusée par son visiteur nocturne. Après tout, il lui avait bien fait comprendre que quand il était en elle, ils ne faisaient qu’un, qu’il partageait ses pensées, même celles dont elle même n’avait pas conscience, ses émotions et ses ressentis, alors pourquoi n’aurait-il pas agit sur elle pour qu’elle accepte plus facilement cette intrusion. Elle en venait à se dire que ce n’était pas elle qui s’était amusée de la situation, mais lui qui avait crée cette impression.

Même le travail ne parvint pas vraiment à la distraire de ses pensées. En principe, quand elle était à l’hôpital, ses petits tracas personnels restaient à la porte. Il y avait tellement à faire, tellement de gens bien plus malchanceux qu’elle. Mais ce jour-là, elle avait même du mal à se concentrer sur ce qu’elle faisait. Elle était distraite, ce qui ne lui ressemblait vraiment pas, au point que même ses collègues les moins proches s’étaient inquiétés de sa santé. Elle avait prétexté un reste de fatigue de sa maladie (imaginaire). Que pouvait-elle leur dire d’autre ? Qu’elle hébergeait chez elle un criminel en fuite gravement blessé, et sous son crâne l’esprit d’un ancien dieu ? Autant se passer elle même la camisole et s’enfermer dans une des chambre du secteur psy.

Elle ressassait tout ça ce soir là, en rentrant, tellement perdue dans ses pensées qu’elle en oubliait même la peur d’être suivie qui l’avait tenaillée depuis sa rencontre avec l’agent du SHIELD, tellement distraite qu’elle manqua se faire renverser en traversant la rue, s’attirant un coup de klaxon rageux et une volée de noms d’oiseaux bien mérité.

Arrivé en face de son immeuble, elle leva les yeux vers les fenêtres de son appartement et fronça un peu les sourcils. Il lui semblait apercevoir une silhouette derrière la vitre, une silhouette qui ne ressemblait pas à celle d’Oeznik. Depuis le temps, elle avait apprit à la reconnaître que ce soit derrière sa vitre quand il guettait la rue ou au coin d’un trottoir quand il s’assurait de ne pas avoir été suivit. Un rayon de soleil se reflétant dans les vitre l’éblouit et l’obligea à fermer les paupières. Elle secoua un peu la tête, attendant que ses iris sensibles se remette de cette agression en se disant qu’elle était en train de tourner totalement parano. Ceci étant dit avec les rencontres qu’elle avaient faites ces dernières semaines, un peu de parano ne pouvait pas être de trop.

Elle arriva dans le couloir de son étage sans même se rappeler d’avoir quitté le trottoir d’en face, un léger sourire flottant sur ses lèvres sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi avant de prendre conscience de l’odeur qui émanait de son appartement. Un odeur de choux et d’épices qui agissait sur elle comme un baume apaisant, réveillant en elle la sensation de sécurité et de tendresse qu’elle éprouvait la première fois qu’elle l’avait sentie. A nouveau elle sourit, mais plus franchement, secouant un peu la tête, notant mentalement de remercier Oeznik. Il ne pouvait pas savoir ce que ce fumet représentait pour elle, ni à quel point elle en avait besoin ce soir là.

Ses clefs tintèrent dans le saladier qui lui servait de vide poche, ses chaussures gisaient, abandonnée sous le porte-manteau et elle s’avançait d’un pas léger dans le petit couloir de son entrée lorsqu’elle se figea, tendue et vigilante. Quelque chose n’allait pas ! Instinctivement, elle ferma les mains et frotta le bout de ses doigts dans ses paumes, comme pour s’échauffer, en faisant les deux derniers pas qui l’amènerai au bout du couloir. Elle nota plusieurs anomalies… l’absence d’Oeznik d’abord. En principe quand elle rentrait à cette heure là, il était encore là, à s’activer devant ses fourneaux, et surtout le canapé replié.

La foudre s’abattit sur elle, et tout son être se fissura. Il était parti.

Un mouvement à la périphérie de sa vision la fit se tourner brusquement, prête à faire s’abattre sur l’intrus une pluie d’objets divers et variés, et la stupeur la cloua sur place, yeux écarquillés, bouche bée. Lentement elle se détendit, laissant ses épaules retomber, pendant qu’elle observait le phénomène incrédule. Dos à la fenêtre, dans un costume bleu nuit mettant en valeur sa carnation et le velours de ses yeux sombres se tenait Helmut. Debout.

Elle tendit le menton, sourcils relevés et bouche entrouverte, pendant que ses mains, présentant leurs paumes, exprimaient l’incompréhension et toutes les questions que ses cordes vocales ne pouvaient exprimer.
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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyLun 10 Oct 2022 - 2:00



Une vie à deux...

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1ère partie : Chez Azilys

Debout face à ma compagne, je la regarde, impassible. Vêtu d'un superbe costume, tout juste lavé et repassé par les mains fantastiques de mon majordome, je me sens pourtant comme un adolescent à son premier rendez vous. C'est loin d'être le premier, cela fait plusieurs semaines que je vis chez Azilys, alors que j'étais blessé et en convalescence. Nous avons eu le temps de nous habituer l'un à l'autre, même si Azilys passait ses journées au travail et qu'elle rentrait épuisée. Je sais que la présence d'Oeznik lui a été profitable, car elle a pu se reposer sans avoir à faire office de garde malade, mais il nous ôtait toute intimité. En sa présence, je retenais mes gestes et mes paroles à l'encontre de ma compagne, n'osant que quelques rares regards frustrés et chargés de désir. Nous avons été patients, et malgré quelques rares et vaines tentatives, la douleur me rendait aussi inutile et faible qu'un nouveau né. J'étais dépendant, et cela me rendait malade. Je ne pouvais bouger qu'un seul bras, c'en était décevant.

Mais c'est terminé désormais, car l'ombre m'a guéri, et me voilà debout sur mes jambes, aussi fort que le jour de mes vingt ans. Je regarde ma compagne qui vient d'entrer. Son regard se porte d'abord sur le canapé replié, puis vers la cuisine où elle nota visiblement l'absence d'Oeznik. Elle me vit ensuite et se figea. Elle tendit le menton, bouche entrouverte, incapable de prononcer le moindre mot. Elle tendit les mains, présentant ses paumes dans une tentative désespérée d'exprimer sa confusion. Je m'avance alors vers elle, marchant d'un pas sur et décidé et, une fois devant elle, je prends ses mains entre les siennes. Je lui souffle alors, en esquissant un petit sourire : C'est incroyable ma chérie. Il y a eu un miracle, un véritable ange tombé du ciel... Sous la forme d'une ombre. Elle m'a guéri, m'a redonné mes jambes et mon bras, ainsi que l'espoir que tout peut encore continuer.

J'avais heureusement laissé mon téléphone portable dans la chambre, respectant ainsi la volonté du roi des ombres qui ne voulait pas être découvert. Je souris et dépose un baiser sur le front de ma compagne pour la rassurer et je lui souffle également : Ne t'inquiète pas, aussi effrayant soit il, il sera un ami précieux pour nous. Il va également éloigner l'agent Baskerville, veiller à ce qu'il ne nous embête plus.

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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyJeu 13 Oct 2022 - 10:19

La jeune femme resta immobile, figée par la stupeur. Elle cligna des yeux lorsque le Sokovien s’approcha d’elle d’un pas assuré pour venir saisir ses mains. La surprise le disputait à l’incompréhension dans son esprit. Hier encore, il était incapable de se déplacer sans l’aide de son fauteuil roulant et encore avec l’aide d’Oeznik ou d’elle. Avait-il joué la comédie ? Ses blessures était-elle moins graves que ce qu’il lui avait laissé croire ? Mais dans quel but ? Se trouver un refuge pour se poser quelques temps ? Et maintenant que sa tanière était éventée, que le SHIELD la surveillait, qu’elle n’était plus sure, il se remettait sur pied par miracle pour mieux prendre sa fuite ?

Non, ce n’était pas logique. Si tel était le cas, il n’aurait pas eu besoin de lui jouer la grande scène de la guérison miraculeuse, il aurait juste pris ses cliques et ses claques et disparu. Et puis elle était bien placée pour savoir que ses blessures n’étaient pas feintes. Elle avait senti les os brisés sous ses doigts quand elle l’avait soigné, elle avait vu la douleur sur les traits tendus de son visage, la frustration et la colère contre son corps défaillant lors de leur tentative d’étreinte interrompu par la douleur et la fatigue.

Et puis, elle refusait d’envisager l’idée qu’il ait pu l’utiliser en lui laissant croire qu’il ressentait la même chose qu’elle. Elle ne voulait pas croire qu’il ne soit pas honnête avec elle. Elle ne le pouvait pas, tout simplement parce que si c’était le cas, elle savait qu’elle ne s’en remettrait pas. Elle ne se pardonnerait jamais d’avoir été assez naïve pour penser que cet homme avait pu l’aimer. Ça la briserait.

Au milieu du tourbillon de question qui s’agitait sous sa chevelure rousse, elle perçu les mots qu’il prononçait. Un miracle ? Un ange tombé du ciel ? Une ombre ? Elle revint à la réalité, et se rappela les derniers mots qu’elle avait échangés avec celui qui avait partagé ses rêves. Il s’était présenté comme le Roi des Ombres, et il lui avait dit qu’il visiterait Helmut, qu’il le guérirait. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’avait pas perdu de temps pour tenir sa promesse.

Helmut semblait particulièrement heureux de ce nouvel allié. Elle se demanda si elle devait lui dire qu’elle l’avait rencontré la nuit précédente, mais quelque chose la retenait de le faire. Tout allait trop vite, tout était trop improbable et fantastique pour qu’elle arrive à avoir une pensée cohérente et raisonnable. Elle eut quand même une pensée pour le pauvre agent du Shield. Quelque chose lui disait que son hôte mental pouvait faire quelques dégâts dans un esprit s’il le décidait… A moins qu’il ne joue sur les deux tableaux. L’espace d’une seconde elle l’imagina marionnettiste, tirant les ficelles qui les faisaient tous danser pour servir ses intérêts… Grosse araignée au centre de sa toile, regardant ses proies s’engluer toujours un peu plus dans la soie en se débattant. Elle eut un frisson.

Quoi qu’il en soit, elle sourit, et libéra une de ses mains qu'elle fit glisser le long de la manche de la veste, s’attardant un peu sur le poignet encore brisé la veille, caresser son épaule, redescendre le long de son flanc, avant de venir la poser tendrement sur la joue du baron. Comme si elle avait besoin de ce contact physique pour s’assurer que ce qu’elle vivait était réel.

Toujours sans un mot, rassuré par son exploration, elle se jeta littéralement à son cou, posant une main sur sa nuque, emmêlant ses doigts dans ses cheveux, enroulant l’autre bras autour de son torse pour lui arracher un baiser passionné, comme si elle craignait que d’un instant à l’autre le miracle cesse.

Il serait temps plus tard d’envisager les tenant et les aboutissants de leur rencontre avec cette entité, il serait temps plus tard d’envisager son départ inévitable, maintenant qu’il était remis sur pied. Il serait temps plus tard de penser aux choses désagréables. Pour le moment, elle voulait profiter de l’instant présent, rattraper le temps perdu, enterrer la frustrations de ses dernières semaines.

Et malgré les doutes qui l’agitaient sur les motivations de leur bienfaiteur, alors qu’Helmut répondait à son baiser, la serrant contre lui de ses bras ayant retrouvés leur force et leur vigueur, elle envoya une pensée chargée de reconnaissance à son reflet dans la vitre de la fenêtre.
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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyDim 6 Nov 2022 - 1:32



Une vie à deux...

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1ère partie : Chez Azilys

Qui pourrait croire à un tel miracle ? Cela ne pourrait sortir que d'un conte, ou de ces romans fantastiques que lisent les adolescents. Le héros blessé à mort guéri par le pouvoir de l'amour et j'en passe... Sauf que ce n'est pas ça qui a ressoudé mes os. C'est le pouvoir plus effrayant, plus sinistre, de celui qui se fait appeler le Roi des Ombres, et qui, dorénavant, pourra se vanter de posséder le respect et la reconnaissance éternelle du Baron Zemo. Je sens que, d'une certaine façon, lui et moi trouverons chacun ce que nous recherchons grâce à cette... "Alliance". J'ai accepté de lui prêter mon corps quand il le souhaiterais et, en échange, il m'a rendu ma santé et se chargera d'éloigner l'agent Baskerville de moi. Ce n'est que partie remise, cependant. Ce salaud a beau être père de famille, d'après ce que j'ai pu apprendre en fouillant les réseaux sociaux, mais cela ne m'empêchera pas de lui mettre une balle dans le crâne dés que j'en aurais l'occasion. C'est un agent du SHIELD, et donc, à mes yeux, une grande menace pour ma sécurité. Il risquerait de ruiner tous mes plans s'il venait à se mettre sur mon chemin.

Pour l'heure, il y a plus important à mes yeux. Lys, ma douce Lys. Alors qu'elle serre mes mains dans les siennes, alors que ses yeux glissent sur mon visage, l'air à la fois surpris et confus, je me demande à quoi elle peut bien penser. Elle a l'air d'être en plein débat intérieur. Je la laisse faire, me contentant de lui sourire et de la regarder. Je dois me retenir pour ne pas la prendre dans mes bras et l'emmener tout de suite dans la chambre. Cela aurait été inconvenant et indigne d'un Baron. Je me dois d'être un gentleman avant tout. Heureusement, les Sarmales sont déjà sorties du four, nous avons tout notre temps, et, je l'avoue, je ne suis pas pressé de m'attabler pour les déguster.

Elle sourit, et libéra une de ses mains pour la poser sur mon poignée, tâtant doucement l'os ressoudé, puis elle remonta le long de mon bras et ensuite se déposa sur ma joue. Je souris à mon tour, et pose ma main libérée sur la sienne, pour la rassurer, lui dire sans un mot que ce contact est réel, qu'elle ne rêve pas. Cela du lui suffire car elle se jeta à mon coup, enroulant ma nuque avec l'un de ses bras, les doigts dans mes cheveux, et l'autre autour de ma poitrine. Ses lèvres rencontrèrent les miennes avec une certaine sauvagerie qui m'arracha un rire amusé. Sans la faire plus attendre, je réponds à son baiser, ouvrant les lèvres, jouant avec sa langue. Nous aurons le temps de discuter de tout cela, d'évoquer le Roi des Ombres et son pouvoir, de parler de notre avenir à deux, et de mes projets à venir.

Pour le moment, il y a plus important.

Répondant enfin à cet instinct primaire qui me harcèle depuis des semaines, je soulève la jeune femme, la portant telle une jeune mariée, sans cesser de l'embrasser, et je l'emmène dans la chambre. Le temps va enfin pouvoir s'arrêter pour nous, et nous pourrons enfin nous retrouver. Le jeune couple que nous sommes, union encore fragile et naissante, va pouvoir connaitre un nouveau départ qui, je l'espère, nous aidera à avancer.


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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyVen 11 Nov 2022 - 14:41

Peu importait le pourquoi du comment, les répercussions éventuelles, les complications. Lorsqu’elle sentit la grande main élégante du Baron se poser sur la sienne, alors qu’elle se noyait dans son regard d’ombre, elle perdit tout contrôle. Il y avait bien trop longtemps que la passion avait été frustrée par les circonstances.

Il répondit à son baiser quelque peu brutal par un petit rire, avant de laisser libre court au soulagement de sa propre frustration. Elle se demanda un instant si les Sarmales pouvaient se manger froids, s’ils pouvaient éventuellement se réchauffer. Elle s’en voulait un peu de gâcher le repas qu’il avait pris la peine de préparer pour eux, mais elle souffrait d’un autre genre de faim.

Lui aussi visiblement. Elle rit contre ses lèvres et s’accrocha un peu plus fermement à son cou lorsqu’il la souleva, la portant jusque dans la chambre, sans interrompre les baisers, au risque de bousculer quelques bibelots. Elle se laissa faire, le cœur battant la chamade, impatiente déjà d’enfin pouvoir savourer l’intimité et la tendresse qui leur avait été refusées les semaines précédentes.

L’obscurité avait envahi la chambre, à peine nuancé par le timide trait de lumière qui s’infiltrait de la pièce d’à coté par la porte entrebâillée, lorsque leur passion fut rassasiée. Blottie contre lui, au milieu des draps froissés, Lys savourait le bonheur simple de tous les amoureux, celui de sentir la peau de son aimé contre la sienne, d’écouter battre son cœur, sous son oreille posé sur sa poitrine, dans l’intimité sécurisante qui autorise à penser que le monde n’existe plus, que personne n’a jamais vécu une histoire aussi forte et belle.

Mais, peu à peu, la réalité finit toujours par reprendre ses droits, et avec elle la valse des incertitudes et des questions. Si elle n’était pas assez naïve pour penser qu’elle était la seule à vivre une histoire aussi forte et belle, elle ne l’était pas non plus assez pour penser qu’elle était « normale ».

Au cours des dernières heures, il lui avait prouvé, de façon particulièrement délicieuse, qu’il avait retrouvé toute ses facultés, mais maintenant que la magie des retrouvailles s’affadissait avec le retour de la réalité, son inquiétude sur l’avenir de leur relation revenait empoisonner ses pensées. Combien de fois, en le regardant dormir, assommé par les anti-douleur, s’était-elle sentit déchirée entre l’impatience de le voir guérit et l’inquiétude de le voir reprendre son envol.

Elle s’était toujours rassurée en se disant qu’elle aurait le temps de se faire à l’idée, que sa guérison serait progressive, leur laissant le temps de se faire à l’idée, de prendre de nouvelles habitudes, d’en discuter. Mais, ce n’était pas le cas. Ce matin encore, il ne pouvait pas faire un pas, ce soir, plus rien ne l’empêchait de s’envoler pour reprendre le cours de sa vie et la gestion de ses « affaires ».

Il jouait distraitement avec une boucle de sa chevelure, elle bougea, s’allongeant sur le ventre, le menton posé sur la poitrine de son amant, le regardant comme si elle cherchait à graver son visage sur sa rétine à tout jamais. Elle hésita un peu. Elle n’avait pas envie de briser les derniers instants de quiétude et d’insouciance, mais elle ressentait une certaine urgence.

Sans vraiment se l’avouer, elle craignait de s’endormir dans la naïveté de son amour pour se réveiller le lendemain, seule, l’oiseau migrateur déjà envolé.

Elle fit glisser son menton sur sa poitrine pour déposer un baiser sur son torse, comme une excuse anticipé pour ce qu’elle s’apprêtait à faire, puis, s’allongea sur le coté, le coude planté dans le matelas, le menton planté dans la paume de sa main.

« Maintenant que tu es remis sur pied, tu vas faire quoi ? » demanda-t-elle d’un ton qu’elle s’efforça de garder léger, même si la question qu'elle retenait et qui lui serrait de plus en plus le coeur était "Tu pars quand ?".
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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptySam 3 Déc 2022 - 1:55



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1ère partie : Chez Azilys

L'obscurité avait envahi la chambre depuis plusieurs minutes. La seule lumière qui osait venir caresser drap et peaux venait du salon, par le biais de la porte entrebâillée.

Allongé contre ma compagne, je joue distraitement avec une mèche de ses cheveux roux, savourant leur odeur et leur douceur, me délectant de cette sensation si douce qui ne surgit qu'après l'amour. Le silence, seulement interrompu par quelques mouvements de draps et par notre respiration encore haletante, parvient cependant à s'imposer, donnant à l'instant un gout de douceur et de sérénité. Je n'ai guère pu attendre. A peine entré dans la chambre, j'ai laissé s'exprimer mon désir et ma frustration qui s'accumulaient depuis des semaines. Maintenant que je suis guéri, plus rien ne m'arrêtera, que ce soit en affaires ou en amour. Perdu dans mes pensées, j'enroule doucement sa mèche de cheveu autour de mon doigt, m'amusant à la voir boucler puis retomber sur sa tête.

Je sens sa respiration contre ma poitrine, et je devine à son silence qu'elle aussi est perdue dans ses pensées. J'incline la tête, essayant d'apercevoir ses yeux, d'accrocher son regard. Elle bougea, s'allongea sur le ventre et déposa son menton sur ma poitrine, me regardant de ses grands yeux de chouette. Je souris et penche la tête sur le côté, essayant de me demander le sujet de ses pensées. Elle me fixe ardemment, comme si elle cherchait à graver ce souvenir dans sa mémoire. J'aurais bien une idée un peu... Folle, afin de l'y aider. Mais elle me devança et pris la parole.

Elle déposa d'abord un baiser sur ma poitrine puis se rallongea à mes côtés, le menton dans sa paume et elle me demanda ce que je comptais faire, maintenant que je suis sur pied. Je m'y attendais. Azilys semble inquiète depuis plusieurs jours. Je pensais que cela était du à mes blessures, mais je me suis rendu compte que cela avait commencé le jour de la visite de Loki. Voilà donc ses craintes : me voir partir, me voir m'éloigner d'elle et risquer de me blesser encore... Enfin c'est ce que je devine, ce que je crois déduire... C'est ce que me soufflent ses grands yeux clairs.

Je me tourne à mon tour vers elle, adoptant la même position pour pouvoir la regarder dans les yeux. Je souris et lui réponds : Et bien... Si tu veux toujours de moi, je resterais quelques jours... Le temps de trouver un appartement à l'abri des regards du SHIELD. J'ai quelques contacts à Madripoor qui pourraient me renseigner. C'est l'avantage d'avoir le bras long, et des amis qui ont des yeux partout. Je reprends ensuite, perdant mon sourire dans un soupir : Ensuite... Je vais éloigner Baskerville de toi, l'attirer loin et lever les soupçons sur toi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi. Et enfin.... Je me rallonge sur le dos, rompant l'échange de regard et soupirant doucement : Je vais reprendre ce que j'ai commencé.

Mon projet... Ce rêve de voir un monde sans injustice, sans héros presque divins, sans SHIELD, sans mensonges. Je dis à ma compagne, dans un souffle : Tu ne seras pas mêlée, loin de là. Loki connait peut être ton nom et sait ce que tu représente pour moi, mais il ne t'approchera plus, ni lui, ni les autres. Je te le promets...

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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyVen 9 Déc 2022 - 23:16

J’ai toujours été trop impatiente, et beaucoup trop curieuse. Pourtant je le sais depuis longtemps qu’il ne faut pas poser de questions si on ne veut pas entendre les réponses, surtout quand on les connaît déjà et qu’on ne cherche qu’une confirmation.

Le moment était doux, hors du temps comme peuvent l’être ces instants suspendus, lorsque la brûlure de la passion apaisée laisse place aux sentiments plus mesurés, plus tendres. Pourquoi a-t-il fallu que je le brise par cette question. Pourquoi n’ai-je pas attendu le matin. Une nuit entre tes bras.  Mais je me connais, je n’aurais cessé de me torturer l’esprit, j’aurais probablement même eu peur de  me laisser aller au sommeil, de peur que tu en profites pour t’envoler.

J’aime ton visage juste après la passion, quand tu laisses tomber ton masque d’impassibilité, laissant apparaître un sourire distrait, tes lèvres détendues plus charnus, les fossettes qui s’autorisent à se creuser, tes cheveux décoiffés qui viennent dessiner des arabesques sur ton front. Mais je n’ai pas pu résister à te demander ce que tu envisageais, même si je le sais déjà. Avant même que tu ouvres la bouche, je suis déjà le fil de tes réflexions au travers de ta physionomie qui se transforme, ton regard, tendre et doux qui reprend peu à peu sa dureté d’obsidienne, tes lèvres qui s’étrécissent au fur et à mesure que tu renfiles ton armure. Je sais déjà ce que tu vas me dire, mes tes mots se fichent dans mon cœur, comme autant d’esquilles glacés. Je m’en veux de n’avoir pas laissé un peu plus de temps à la tendresse.

Je te laisse parler, je sais que rien de ce que je pourrais dire n’arriverait à percer la muraille de haine qui protège tes idées de vengeance. Je t’écoute m’expliquer tes projets pour les prochains jours, je t’écoute m’assurer que tu vas t’occuper de cet agent du SHIELD, que mon nom ne sera pas associé au tient, que tu fera ce qu’il faut pour me garder dans l’ombre, loin des soupçons et du danger. Au fil de tes mots, tu changes de position, je ne sais même pas si tu es conscient de la distance que tu instaure déjà entre nous. Comme si tu pouvais me protéger. Comme si je ne serait pas concernée de prés ou de loin par les décisions que tu prendras.

Finalement, je me rends compte que c’est aussi bien que tu te passionnes pour le plafond, ça évite que tu puisses deviner sur mes propres traits les sentiments que tes mots et ton langage corporel m’inspirent.

Une fois, j’ai lu une phrase qui se voulait humoristique, et qui, d'ailleurs, m’avait fait rire « Un concerné n’est pas obligatoirement un imbécile encerclé ». Maintenant elle m’amuse beaucoup moins. Même si j’aime à penser que je ne suis pas si bête, il n’en demeure pas moins que je me sens cernée par toutes les personnes qui gravitent autour de toi, que ce soit tes ennemies ou tes alliés. Chacun d’eux pourrait avoir des raisons de s’en prendre à moi pour tenter de t’atteindre. Et quoi que tu en penses, tu ne pourras pas garder mon identité secrète bien longtemps. Je ne parle pas de ceux qui ont défilé dans mon appartement pendant ta convalescence, ni même de cet agent du SHIELD. Je parle de tous les autres. Tous ceux qui ont envers toi la même rancune que toi envers eux, qui comme toi n’hésiterons pas à faire des dommages collatéraux, qui comme toi ont des moyens.

Tu as parlé de Madripoor tout à l’heure, évoquant ton réseau, les personnes qui peuvent te renseigner, t’aider à trouver un logement sûr. Penses-tu vraiment que tes adversaires n’ont pas les mêmes ressources ?

Le fait que tu te sois allongé sur le dos, les yeux rivés vers le plafond pour ne pas soutenir mon regard me laisse à penser que tu n’es pas dupes. Je ne sais pas trop si c’est toi que tu essais de convaincre que tu pourras me garder à l’abri des conséquences de ta courses vengeresse ou si c’est moi. Je me demande aussi si tu sais encore de quoi tu cherches à te venger. La vengeance de tes proches à été un succès, tu as réussis à diviser les Avengers. Maintenant tu cherches à te venger d’avoir été pris et emprisonné pour tes actes. C’est une course sans fin, une vendetta comme on en voit parfois entre certaines anciennes familles, en guerre depuis toujours, même si plus personne ne sait quel était l’outrage initial, ni même qui l’a provoqué.

Pourtant, je sais que tu es sincère, que tu n’as pas l’intention de m’attirer des ennuis, et je suis bien certaine que s’il devait m’arriver quelque chose, tu ne m’oublierais jamais, mon nom viendrait rallonger la liste de tes motifs de vengeance. Cette pensée me rend triste. Malgré tout je n’envisage pas de pouvoir ne plus t’aimer, et la distance que tu crée entre nous, même si nos peaux se touchent encore provoque en moi un sentiment de manque. En réaction, je me pelotonne un peu plus contre toi, fait jouer mes doigts sur ton torse, les laissant dessiner de complexes arabesques de la base de ton cou jusque sur ton flanc.

Je m’en veux d’avoir réveillé les ombres qui rampent dans ton coeur. Je ne veux pas que nos retrouvailles soient obscurcis par des plans sur la comète noire du futur. Il est temps que je tente de réparer ce que j’ai abîmé avec mes questions. Et je sais exactement comment m’y prendre.

Mon index vient se poser sur tes lèvres accompagné d’un « chut » à peine chuchoter pour t’intimer le silence. Mes lèvres viennent remplacer mon index dans un baiser tendre et léger que interrompre avant que tu ais le temps de l’approfondir. Mon regard se plante dans le tient, je sais le rendre autoritaire quand il le faut, mais je sais aussi y mettre des intentions bien plus affriolantes, plus adaptées à notre situation.

« Tant que tu es en pleine possession de tes moyens, j’aimerai bien en profiter quelques jours, ou tout au moins quelques heures avant que tu n’ailles à nouveau te faire abîmer. » dis-je d’un air mutin, tout en glissant une main sur ton corps pour prendre les choses en mains.
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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyDim 25 Déc 2022 - 21:00



Une vie à deux...

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1ère partie : Chez Azilys

Allongé sur le dos, je fixe le plafond, expliquant à ma compagne mes projets pour l'avenir. Je me doute bien que cela ne lui fera pas plaisir, mais je réponds sincèrement, sans mentir, sans rien lui cacher. Elle sait qui je suis après tout, et ce qu'implique d'avoir une relation avec un homme comme moi. Elle devra s'attendre à me voir absent, à n'avoir aucune nouvelle de moi pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines, et, parfois, me voir revenir avec quelques bleus ou égratignures, comme cela a été le cas il y a quelques temps. C'est ma vie, je suis comme ça. Je suis le Baron Zemo, et je me dois de rattraper le temps perdu en prison. Madripoor va devoir faire face à mon retour, et les Avengers ainsi que le SHIELD vont continuer à subir mon désir de vengeance. Tant que ces deux organisations ne seront pas anéanties, je n'estimerais pas pouvoir trouver le repos.

Azilys m'écoute, sans dire un mot. Je sens son regard sur moi, et aussi un peu sa déception. Elle devait peut être s'attendre à ce que je change d'avis, que je décide de reprendre une vie normale, caché, certes, mais une vie saine et sans rancœur ni remords. C'est impossible, j'en suis incapable. Je lui promets de tout faire pour la tenir à l'écart de tous mes problèmes et de faire en sorte qu'elle ne soit mêlée en rien de mes actions. Je lui en fais la promesse, et cela vaut pour tout. Elle ne sera pas une victime de ma vengeance, ni de leurs conséquences. Je veillerais à ce que le Shield ne s'occupe plus d'elle. Baskerville va regretter de s'être approché d'elle. Elle est ce qui est de plus cher à mon cœur, et personne ne doit la blesser, ni même la contrarier. Je suis désormais tel un chien de garde veillant sur son maitre.

Ma compagne décida de couper court à la conversation, ne répondant pas ni même ne protestant pas. Elle posa son index sur mes lèvres, intimant le silence et remplaça son doigt par ses lèvres. Elle déposa un doux baiser et planta son regard dans le mien, et je peux y lire sa détermination et... Beaucoup d'amour. Je sens alors le bas de mon ventre se tordre de désir pour elle. Elle me souffla alors, d'un air mutin, qu'elle aimerait profiter de moi quelques jours, ou au moins quelques heures, avant de retourner me faire abimer. Je lui souris et lui dis : Je vais attendre encore quelques jours avant de mettre le nez dehors. Je dois être sur que ton immeuble n'est pas surveillé, et j'ai mon meilleur élément sur le terrain... Brave Oeznik, il s'est déguisé l'autre jour en papy avec déambulateur pour parcourir tout le quartier, et ce qu'il m'a raconté m'a inquiété. La police est partout, surveillant les rues et les visages des personnes qu'ils croisaient.
Je chasse ces pensées et me laisse entrainer par ma compagne dans une nouvelle danse, lui donnant les commandes pour la mener à sa guise. J'ai encore le temps de penser à tout cela. Pour l'heure, il y a plus important.

Les heures ont encore passé, et je tiens ma compagne contre moi, le nez dans ses cheveux de feu, savourant leur odeur. J'ai alors une idée. Pourquoi ne pas disparaitre un peu, et se rapprocher de Madripoor par la même occasion ? Je pourrais ainsi ramener plus d'équipement, de véhicules, tout en laissant plus de temps à mes contacts pour trouver une base adéquate. J'en profiterais pour recruter des mercenaires dans les plus sombres ruelles de l'ancienne Sokovie, là où l'on ne m'a pas oublié. Ma compagne ne serait pas mêlée bien entendu, mais je veux lui faire découvrir mon passé, mon histoire... Je lui souffle alors, tout en embrassant sa tête : Que dirais tu de partir en voyage avec moi ? Ce ne serait l'affaire que de deux ou trois semaines... Nous pourrons faire plusieurs pays. Je te montrerais les merveilles de l'ancienne Sokovie, et te faire découvrir Singapoor ou l'Indonésie... Qu'en dis tu ?

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MessageSujet: Re: Une vie à deux...[-18] Une vie à deux...[-18] EmptyJeu 29 Déc 2022 - 23:12

La fatigue commençait à se faire sentir. Il fallait reconnaître que la soirée avait été riche en émotions. Les amants apaisés savouraient à présent la quiétude de leur tendresse. Lys blottie contre Helmut somnolait vaguement, tout en essayant de lutter contre Morphée qui tentait de l’attirer dans ses bras. Elle voulait encore retenir cette nuit. Demain, la réalité reprendrait ses droits, et ce serait le premier jour de sa nouvelle vie. Il lui avait affirmé qu’il resterait encore quelques jours, et elle avait bien l’intention de profiter de chaque minute du temps qu’il passerait auprès d’elle. Mais Morphée n’était pas du genre à lâcher sa proie. Il était presque arrivé à ses fins lorsque la voix douce d’Helmut la ramena à la la surface.

Elle soupira profondément et cligna des paupières pour tenter de se réveiller complètement. Elle n’était pas sure d’avoir bien compris ce qu’il lui disait, craignant que son endormissement n’ai déformé ses propos pour les faire correspondre à ses désirs. Elle tourna la tête, posa son menton sur sa poitrine et le regarda avec un sourcil interrogateur.

« Je ne suis pas sure d’avoir bien compris, ou tout au moins je crains d’avoir été légèrement endormie. Tu es sérieux ? Tu me proposes de partir en voyage avec toi ? » demanda-t-elle pour être sure qu’il n’y ait pas de méprise.

C’était une idée des plus séduisante, surtout proposée dans de telles circonstances. Même si la chose aurait mérité une réflexion plus approfondie, elle ne pouvait empêcher son esprit de lui fournir des images des plus alléchantes. Elle s’imaginait déjà visiter quelques villes anciennes au bras de son noble guide, de sentir le soleil indonésien caresser sa peau sur quelques plages connues de lui seul. Bien sur, ce n’était que des rêveries. Il lui était arrivé parfois de s’imaginer visitant la veille Europe, seule ou accompagnée, mais ses rêveries n’avaient jamais pu se concrétiser. Manque de temps, manque de moyens. Cette fois s’était différent. Elle n’avait qu’un mot à dire pour que le rêve devienne réalité.

« Il faudra que je vérifie si mon passeport est encore valide. » répondit-elle avec un sourire qui s’accentuait au fur et à mesure qu’elle réalisait que ce voyage était plus qu’un simple projet lointain. « Encore que… J’imagine qu’on ne me le demandera pas souvent si je voyage avec toi. » Elle imaginait assez mal Zemo se présenter au contrôle au frontière, elle était bien certaine qu’il avait tout les moyens pour passer sous les radars.

« Deux questions. On part quand ? Et que dois-je mettre dans ma valise ? » répondit-elle le cœur battant de bonheur et d’impatience.
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