"C'est aimable à vous mais j'ai ce dont j'ai besoin. En ce qui vous concerne, nous commenceront par des boutiques pour vous directement. En ce qui concerne vos bébés, il est un peu tôt pour avoir une estimation de leur taille et leur poids, vous risquez d'acheter quelque chose qui ne vous servira pas.
Et pour le peu que je sais de votre entourage, je peux vous dire que vous aurez très probablement des cadeaux qui consisteront la plupart du temps en des vêtements pour bébé, des couches et autres commodités du genre. Croyez-moi, lorsque mon épouse est tombée enceinte de mon fils, sa famille et la mienne nous ont offert tant de vêtements pour bébé que nous avons été contraints de les revendre. Ce qui, à l'époque, était plutôt bienvenue étant donné nos moyens.
Ce qui me fait songer, j'ignore totalement quel est votre budget, peut-être devrions-nous en discuter au préalable ?"
Son rôle temporaire de mentor paternel ravivait de nombreux souvenir chez Joseph qui, pour une fois, ne les laissait pas s'assombrir par le songe d'un passé révolu. Au contraire, ils avaient tendance à l'égayer et se sentait un vrai devoir de l'aider à se préparer en minimisant le stress qu'elle aurait inévitablement.
Tandis qu'il parlait, et face à la visible indécision de Miss Raven, il avait pris la place de meneur de leur petite expédition et, survolant d'un œil averti les enseignes alentours, jugea que la galerie marchande voisine serait un meilleur choix que l'actuelle. Le hasard lui donna d'ailleurs raison car ladite galerie comportait trois enseignes de vêtements, dont une spécialisée pour femmes. Enfin, c'était plus du à ses capacités d'observation qu'au hasard. En effet, il avait pu constater que les personnes allant et venant de cette galerie étaient principalement des femmes, le plus souvent avec des sacs de vêtements. Une piste facile à remonter, en somme.
C'est donc face au choix triple de magasin que Joseph s'arrêta sur sa dernière phrase, regardant la jeune femme. Selon ce qu'elle avait en tête, l'une des enseigne pouvait être à bannir, soit par manque de budget, soit par manque de qualité.
Mettez-vous à l'aise, vous êtes entre de bonnes mains désormais
Bad day ? Coffee. Good day ? Coffee Happy ? Coffee Inspired ? Coffee Pregnant ? No coffee
Par moi, nous allions donc commencer par moi. Oui c’était plus logique. Et après tout je n’achetais que très rarement des vêtements. L’avantage de ma mutation. Je n’étais pas vraiment une ruine en vêtement. Enfin tout dépendait de mes humeurs. J’appréciais également d’avoir des vêtements sur moi, surtout lorsqu’il s’agissait de sentir le toucher des matières nobles sur ma peau, alors que mes vêtements tombaient un par un…
Non il fallait absolument que je pense à autre chose ou bien j’allais encore me laisser envahir par des pulsions que je ne pouvais assouvir à l’instant T. Et encore moins en ta présence. Seigneur dieu non. Je ne te voyais pas comme un amant, mais beaucoup plus comme une figure paternelle dont j’avais cruellement manqué durant mon enfance après que ma mutation ne prenne le dessus et ne me transforme en une chose qui n’était pas humaine, ou bien normale.
- Oui je suppose que j’aurai quelques présents. J’ai entendu certains parler d’une babyshower … J’ai vu cela dans les films mais je ne suis pas vraiment familière avec le concept de fêter ce genre de chose. Tant de choses peuvent arriver pendant une grossesse… Mais je prends en note tous vos bons conseils.
Je me laissais entrainer sur la route des magasins que tu avais visiblement sélectionnés pour moi. A croire que tu y avais déjà réfléchi auparavant, ce qui, je devais le reconnaitre était un peu étrange. A moins que tu ne te laisses guider par ton instinct et que cela semble être naturel ou presque.
- Oh, je n’ai pas de limite de budget, je veux dire que …
Que tu utilises l’argent de ton frère Raven ? Oui.
- Je n’ai pas de problème financier nous pouvons nous rendre dans des vêtements qui ne sont pas premiers prix. J’apprécie les … matières nobles et agréable à porter…
Ajoutais-je avec un doux sourire alors que mon regard vagabondait sur les passantes, certains s’arrêtant sur nous, beaucoup devaient te prendre pour mon père … Même si en réalité j’étais née bien avant toi.
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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
La réponse satisfit Joseph qui élimina donc de sa pensée l'enseigne de droite qui affichait de nombreux prix très bas, mais à la qualité moindre, pour se diriger plus vers l'enseigne de plus haute qualité, tout de suite à leur gauche. Sans être du luxe, loin s'en fallait, c'était un magasin vendant beaucoup de vêtements d'excellente qualité et en accord avec la mode, mais à des prix nettement au dessus du standard du marché.
Accompagnant la jeune femme par le bras, Joseph guettait ses expressions pour s'assurer qu'elle soit à l'aise et que les prix ne l'effrayaient pas. Ils n'eurent guère de difficultés à trouver les rayons pour femmes qui occupaient aisément les deux tiers du magasin, le tiers restant étant lui-même divisé en deux parties, une pour homme et une pour enfant et adolescent. L'endroit était vaste et proposait un large choix, et la fréquentation à cette heure de la journée était plutôt raisonnable, même si elle serait probablement bien plus importante dans l'après-midi.
Joseph n'eut pas plus de difficultés à mener sa protégée vers les rayons de vêtements de grossesse. Il fut assez surpris de voir combien ce genre d'endroit avait changé depuis son époque. Il se souvenait d'un petit rayon avec trois ou quatre types de vêtements déclinés en différents coloris. Ici, il s'agissait de deux rayons complets avec un grand choix de formes et de coloris, et même un étiquetage en fonction de la période de gestation. Choisir allait sans doute être encore plus facile qu'avec Clara…
"Eh bien, je pense que nous pouvons commencer ici. Je peux vous conseiller les robes, qui adouciront votre ventre rond, mais il y a visiblement plein d'autres choix. On devrait commencer par la partie 6 mois de grossesse. Avec des jumeaux, votre ventre gonflera bien plus qu'avec un seul enfant."
Déjà il la guidait vers l'endroit en question, espérant lui permettre de passer au dessus de sa gêne pour choisir quelque chose qui lui plairait, tout en restant particulièrement alerte à tous ses changements d'expression et d'humeur, dans le but de la mettre le plus à l'aise possible. Ce genre d'habitude était déjà ancré de longue date dans sa psyché, mais cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas utilisée pour autre chose que le travail. Et c'était plaisant.
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Pour une fois je me laissais porter. Je ne prenais pas de décision. On ne comptait par sur moi pour résoudre un problème improbable et insolvable. J’allais juste prendre du temps pour moi, avec un ami. Nous allions faire du shopping. J’allais faire du shopping pour femme enceinte. C’était une première pour moi. Etant donné que tous les vêtements que j’avais jusqu’à maintenant je ne rentrais plus dedans, ou qu’ils étaient tout simplement crée de ma griffe. Comme ce que je portais à l’instant même. A part le trench que je portais, qui était un vêtement ample que je mettais avant ….
Mon regard tout comme mon attention papillonnait un peu partout. J’avais vu quelques pièces sympathiques en passant dans les rayons mais ils ne m’étaient pas destinés. Mais je pourrais peut-être les modifier personnellement et rajouter du tissu pour rentrer dedans. Je notais l’idée quelque part dans ma tête. Et lorsque nous arrivions dans le rayon femme enceinte j’hochais la tête lentement. C’était loin d’être laid, et je voyais déjà une pièce qui me faisait envie, mais je ne dis rien.
- Je ne sais pas trop dans quoi je loge, tous mes vêtements sont … ils se sont pas réels dirons nous. Il faudrait peut-être aussi que j’essaye du 7 mois car, je dois déjà être à 4 ou 5 mois…
Je relâchais ton bras, pour ouvrir mon trench, et me mettre de profil, pour souligner mon ventre en le tenant par le bas comme j’avais vu faire des femmes sur Instagram.
- Il parait qu’on doit faire comme ça pour montrer qu’on est bien enceinte.
J’haussais alors les épaules en riant légèrement alors que j’avançais de quelques pas dans le rayon, observant les vêtements, ceintre par ceintre.
- Si vous voyez des choses que vous aimez je peux les essayer ne vous gênez pas pour moi Professeur Joseph !
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Joseph notait sans peine l'indécision de son amie mais également le fait qu'elle se détendait, ce qui accomplissait un des objectifs qu'il s'était secrètement fixé : mettre la jeune femme à l'aise avec sa condition. Il ignorait qu'il y avait un quelconque geste à faire pour montrer qu'elle était enceinte, mais il devait s'agir d'une de ces traditions modernes apportées par les nouvelles générations.
Voyant qu'elle faisait guère le premier pas pour choisir, le vieil homme prit les devants et commença à sélectionner quelques robes. Si l'on pouvait croire qu'à son âge il resterait sur les classiques de ces jeunes années, il se montra étonnamment juste sur la mode moderne et fit même preuve de goût. Après tout, ils voyait toutes sortes de personnes dans son cabinet, ce qui lui avait permis de rester à peu près à jour concernant les modes actuelles, qu'il y comprenne quelque chose ou non.
C'est donc un choix de trois robes, deux hauts et deux pantalons qu'il fit pour elle, en choisissant parmi eux la tenue sur laquelle le regard de Miss Raven s'était attardé le plus longtemps. Il avait pris 6 et 7 mois pour qu'elle puisse faire des essayages, et la mena directement aux cabines d'essayage, où il attendit patiemment qu'elle puisse faire tous les essais qu'elle souhaitait.
HRP:
Alors moi je suis une quiche en termes de mode et de choix de vêtements, donc je te laisse agrémenter comme tu le souhaite, Papy Jo vise relativement juste
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Rapidement tes bras furent remplis de plusieurs tenues que tu me proposais d’essayer. Dans mes propres bras je mettais la fameuse tenue que j’avais repérée. Et un manteau violet. J’avais de quoi faire ! J’allais essayer de me dépêcher pour que tu ne t’ennuies pas trop. Et je me doutais que tu devais avoir un emploi du temps chargé. Tu étais actif, et malgré tes cheveux délicieusement poivre et sel, tu n’étais pas encore à la retraite.
C’était sans doute plus facile de faire son dernier trimestre en été plutôt qu’en hiver comme moi niveau vêtements. Même si je ne pouvais pas vraiment me plaindre de trouver des choses qui ne m’allait pas. J’étais peut-être une des rares femmes au monde à pouvoir porter absolument ce que je voulais, du sur mesure, conçu pour les courbes de mon corps.
Arrivée devant les cabines, je pris tout ton butin pour pénétrer dans une cabine, tirant le rideau vers moi puis j’effectuais un premier changement pour une tenue simple, enfin tout était relatif mais je passais un des jeans de Joseph, avec un haut marinière et le fameux manteau veste violet clair tirant vers le lavande.
- Je sors !
Tirant le rideau, je montrais ma tenue à Joseph, sortant sans aucun complexe de la cabine. Je tournais sur moi-même plusieurs fois, m’observant dans les différents miroirs pour être sure du rendu.
- Alors ? Qu’en pensez vous ?
Glissant les mains dans les poches je te souriais. Avec un tel haut, un tel motif mon ventre paraissait légèrement plus gros qu’il ne devait l’être. Puis, après le verdict, je fis de même avec différentes tenues que tu avais choisies pour moi, te demandant à chaque fois ton avis. Tu étais un homme de gout, et rien que de savoir que quelqu’un choisissait des vêtements pour moi, tu ne pouvais pas imaginer le plaisir que tu me faisais. Personne ne m’en offrait jamais. A quoi bon offrir des vêtements à quelqu’un qui pouvait tous les avoir ? Et bien justement. Même si tu n’allais rien m’offrir, évidemment, mais c’était le geste qui comptait, d’avoir proposé et d’être venu avec moi.
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L'essayage se déroula plus vite que Joseph ne l'aurait cru. Il s'était préparé à quelque chose de plus long, imaginant que Miss Raven était assez coquette pour prendre son temps. Pourtant, elle n'avait pas l'air de s'ennuyer et semblait vraiment profiter de ce moment privilégié, ce qui contredisait un peu sa première observation.
Pour tout dire, le vieil homme profitait aussi de cet instant de bonne humeur qu'il partageait avec elle : la voir ainsi resplendissante après avoir vu combien sa situation lui pesait sur le moral lui donnait du baume au cœur, il se sentait vraiment comme un père qui allait être grand-père. Même s'il n'aurait jamais cette occasion, en réalité.
Peu importait. Il s'agissait d'être sûr qu'elle obtienne ce qu'elle voulait. Joseph commenta chacune des tenues qu'elle lui présenta avec une certaine acuité issue de ses divers patients et un peu de goût personnel. Il l'invita aussi à plusieurs reprises à essayer plusieurs coloris. D'ailleurs, il la conseilla grandement sur les couleurs et les motifs qui pouvaient amoindrir ou au contraire augmenter ses rondeurs, en expliquant qu'en fonction des périodes, elle préférera paraître plus minces tandis qu'à d'autres elle voudra montrer fièrement sa grossesse. Ainsi, rien ne l'empêcherait de sortir selon son humeur.
Tandis qu'ils choisissaient quelques robes, Joseph en vint à poser une question quelque peu terre-à-terre mais qui avait, médicalement parlant, de l'importance. Il veilla cependant à ne pas parler trop fort pour qu'ils ne puissent pas être entendus :
"Je songe à une chose, Miss Raven, vous métamorphosez-vous encore depuis que vous êtes enceinte ? Cela pourrait s'avérer dangereux pour les fœtus, non ?"
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Au final, la situation était plaisante, et je me sentais, miraculeusement d’ailleurs, à l’aise en ta présence. Tu étais bienveillant et tu cherchais toujours à faire de remarques constructives en fonction de tes gouts, t’adaptant aussi surement légèrement aux miens.
Alors que nous étions en quête de quelques robes supplémentaires, les dernières surement à essayer car mon sac le tas des vêtements que j’allais acheter était déjà fort impressionnant, ta question posée en tout discrétion, me fit me mordre la lèvre inférieure comme par reflexe.
- Hum …
Je fis mine de regarder un modèle proposé derrière moi pour m’assurer moi aussi que personne ne se trouvait dans les parages et ne pouvait nous entendre. Une fois nos arrières vérifiées, je continuais de passer en revue les pièces comme si ne rien n’était alors que je t’adressais la parole, d’une voix claire mais peu forte.
- Je mute mais seulement en utilisant des formes où la taille des bébés passe. Je choisis des hommes corpulents, des femmes avec des formes, des femmes enceintes, et des animaux de grande taille ou disons de taille moyenne. Adieu la souris et l’aigle. Je ressens la taille qu’ils font et je ne mute pas à cet endroit-là. C’est un peu compliqué à expliquer … Vous voyez ?
Je fis une petite grimace comme si je n’avais rien trouvé qui me plaisait dans ce rayon, alors que je me regardais un court instant dans le miroir qui offrait notre reflet. On aurait dit un père avec sa fille, et cela me rendait nostalgique et heureuse à la fois. Un sourire apparu sur mon visage.
- Je crois que nous allons pouvoir passer en caisse j’ai déjà de quoi bien remplir mon armoire non ?
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La réponse de Miss Raven était suffisante pour Joseph. Elle était prudente, c'était tout ce qui comptait. Il était certain que si, par mégarde, elle devait rencontrer des complications, elle ne se le pardonnerai jamais. Mieux valait prévenir que guérir, d'autant plus qu'il était désormais trop impliqué sentimentalement avec elle pour pouvoir lui assurer un suivi fiable si ce genre de malheur devait arriver.
Il n'insista donc pas sur le sujet, l'estimant clos, et suivit le mouvement lorsque la jeune femme décida qu'il était temps de mettre fin à leurs petites emplettes. Il fallait dire qu'elle n'exagérait qu'à peine : ils avaient trouvé de quoi l'habiller pour un bon moment, elle n'aurait pas besoin de se préoccuper de ça pendant longtemps.
"Allons-y alors."
Il s'attela à porter au moins une partie des achats de Miss Raven, désireux qu'elle n'ait qu'un minimum de choses à porter. Il ne s'agissait pas de la fatiguer plus que de raisons, et malgré son âge, Joseph était encore capable de ça. Après qu'ils eurent payé leurs achats, il se retrouvèrent de nouveau dehors.
"Voilà deux heures qui furent bien remplies. Que voulez-vous faire d'autre ensuite ?"
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Visiblement ma réponse concernant mes transformations, ou plutôt mes mutations devais te satisfaire car tu ne posas pas plus de questions. Pourtant je me serais attendue à ce que tu en poses beaucoup plus que cela. Mais peut-être qu’après tout tu n’étais pas de nature curieuse. Pas comme moi. C’était une possibilité après tout. J’avais l’impression que tu en connaissais beaucoup plus sur moi que l’inverse.
Mais je sentais bien que plusieurs sujets étaient assez délicats à aborder pour toi. Et … cela ne devait pas être évident pour un psychologue de se confier de la sorte. Tu devais être tellement habitué à écouter les autres que personne ne devait t’écouter toi. Et cette situation me faisais de la peine.
Alors que je me laissais happer par mes pensées, je retournais en cabine pour me changer et ressortir avec les bras chargés de vêtements.
- Cela fait vraiment bizarre d’acheter autant de vêtements d’un coup, je n’ai … pas l’habitude.
Puis nous passions en caisse dans le plus grand des calmes. La vendeuse nous adressa un petit sourire chaleureux, elle devait penser que tu étais mon père, alors qu’en réalité j’étais née bien avant toi. Je payais mes achats et tu t’empressas de prendre mes paquets alors que je laissais un petit rire s’échapper de ma bouche.
- Vous savez Professeur, je peux tout à fait porter mes achats, je ne suis qu’enceinte pas … estropiée.
Je glissais une main contre ma nuque avec un petit sourire gêné, alors que nous sortions du magasin avec de nombreux sacs. J’haussais les épaules alors que je sortais mon téléphone pour vérifier l’heure.
- Déjà deux heures ? Le temps passe vite. Je dois être rentrée pour l’Institut pour le début d’après midi … Je suis vraiment désolée il ne me reste que peu de temps … Vous voulez bien m’accompagner jusqu’au métro ? Je dois prendre un train pour rentrer.
Une petite grimace passa sur mon visage, j’aurai bien voulu prolonger notre rendez-vous mais je ne m’’étais pas attendu à aller faire les boutiques avec toi. J’avais mal géré mon emploi du temps, et je le savais.
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