Ceci n'est pas un simple cameo, c'est un cameo-combo !
C’est là que soudainement, un bruit de vitre brisée retentit, suivi d’une alarme et de quelques cris d’hommes assez énervés. La raison ? Moi. Enfin, pas totalement ma faute, mais disons que j’étais pas vraiment innocent sur ce coup-là. Ah, et la vitrine en question était celle d’une boutique de mariage, vous savez avec tous ces trucs en exposition, tout ça. Je m’éloigne du sujet.
Donc, je venais de passer à travers la vitre de ladite boutique, totalement contre mon gré, projeté par un des gorilles qui étaient désormais à ma poursuite. À présent, je courais tant bien que mal, le poil luisant de transpiration et autres liquides sous le soleil d’été, le tout vêtu d’un superbe robe de demoiselle d’honneur blanche et or… Je ne sais même plus comment j’en étais arrivé là.
Les gorilles qui me poursuivaient étaient les vigiles de la boutique et n’étaient pas vraiment d’humeur à discuter. ‘faut dire que je trimballais dans mes bras, en utilisant la robe comme pochon, un paquet de parures et autres bijoux. Sauf que ça pesait un âne mort et qu’à ce rythme-là, j’allais passer un sale quart d’heure. Finalement, je lâchais les bijoux et, parce que visiblement le Cosmos avait décidé de s’amuser ce jour-là, je trébuchais sur les replis de la robe dont le bas tournait au vert à force d’être traînée dans l’herbe.
Heureusement, ma bonne étoile me sortit lorsque…
T'embête pas à lire tout ça, c'est juste les trucs administratifs de base. Allez, signe en bas !
Greasy était partit tôt du Milano ce matin, prétextant un ravitaillement en coca. Il faut dire que la consommation de la belette était au moins dix fois supérieur a celle de Groot! sauf qu'il n'était toujours pas rentré, et la fin de l'après midi venu, Rocket finit par laisser libre court a son inquiétude, partant a la recherche de son vieil ami.
Sachant a peu près ou il allait faire les courses, Rocket s'y rendit et finit par retrouver la piste de Greasy, au milieu d'un sacré grabuge... Dans quel pétrin il s'était encore fourré celui la ?!
Rocket ne tarda pas a le savoir, car il vit son vieil ami apparaitre sous ses yeux, affublé d'une robe blanche et dorée destinée a une demoiselle d'honneur. Et ce n'était pas tout! il se faisait coursé par deux vigiles aux allures de gorilles. Le gardien atterrit avec agilité devant son camarade pour le rattraper avant qu'il ne tombe et sans lui demander son avis, il le prit dans ses bras pour le soulever et commencer a fuir la zone, tout en le portant... comme une mariée:
"Tu as perdu un paris idiot ou quoi?! ... Non en fait, je préfère ne rien savoir. Accroche toi, Princesse!"
Sans crier gare, Rocket bondit du sol pour arriver sur le capot d'une voiture, puis sur le toit de celle ci, il bondit ensuite sur les suivantes de la file, toutes arrêtés a un feu rouge. Arrivé devant une balustrade, il lança Greasy en l'air a la force des bras avant de franchir l'obstacle, ou il rattrapa son ami au vol pour continuer de courir d'un bout a l'autre du parc, passant devant le duo sans leurs prêter attention.
Rocket s'arrêta un instant contre un mur, le temps de hisser Greasy sur son dos et escalada la goutière pour continuer sa fuite en disparaissant sur les toits de la ville
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Les Gardiens de la Galaxie
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
J'avais jamais été très doué pour les rapports sociaux. Je n'avais jamais été le genre d'homme à être entouré d'une grande bande de potes. Mes proches, c'étaient mes coéquipiers, les Avengers et certains collègues du S.H.I.E.L.D.. Mes véritables amis se comptaient sur les doigts d'une main… et j'en avais perdu au fil des années. Ma dernière "virée entre potes" datait de six mois, pour voir un ami de ma femme en visite à New-York, et si on avait passé une bonne journée, j'étais tout de même resté sur mes gardes tout du long, par crainte qu'il nous arrive quelque chose.
Depuis la mort de Natasha, je mettais encore plus de distance entre les gens et moi. Le basculement de Wanda n'avait pas arrangé les choses. C'est sans doute pour ça que j'avais repoussé la gentille infirmière, sans vraiment m'en rendre compte. Elle avait raison, j'étais un solitaire, et pas la personne la plus joyeuse à fréquenter. Quand elle me tendit la main pour la seconde fois, cette fois pour me proposer son amitié, je lui adressai un léger sourire et lui serrai la main. Je ne voulais pas la vexer en refusant encore sa main tendue, mais je ne voulais pas non plus lui donner de faux espoirs.
« Ecoutez, je… J'apprécie la proposition, vraiment. Et si j'avais une vie normale, j'aurais pas hésité une seconde. On aurait pu se caler une sortie au ciné, ou une partie de golf… Mais la vie de "héros" implique des sacrifices. »
Je reposai ma main sur ma cuisse, tandis que mon regard se posait sur le sombre tatouage qui ornait mon bras gauche du poignet jusqu'à l'épaule. Mon visage s'assombrit alors que je me confiais à elle :
« J'ai vu ma meilleure amie mourir sous mes yeux, et j'ai pas pu l'en empêcher… »
La meilleure façon de protéger mes proches était de les tenir loin de moi. C'était dur à encaisser, et ça me pesait parfois, mais c'est un choix que j'avais fait depuis longtemps, et je vivais avec. Il m'était cependant impossible d'avouer à quel point ma famille me manquait… A quel point je ressentais cruellement l'absence de Natasha.
Des cris et une certaine agitation me firent relever le nez. Le spectacle absurde qui se déroulait devant nos yeux me laissa interdit quelques instants. Bouche bée, j'observai un raton laveur - que je connaissais très bien - passer en courant devant nous, en portant dans ses bras une belette habillée pour une grande occasion. Oula… J'avais loupé un épisode… Je les regardai traverser le parc pour ensuite disparaître sur les toits, avant de demander à miss Dulac :
« Je rêve ou on vient de voir passer un raton laveur et une belette en robe de mariée ? »
Clint accepta finalement la main tendue de la jeune femme, mais elle ne le sentait vraiment pas convaincu, elle avait plutôt l’impression qu’il avait accepté plus par courtoisie, pour ne pas la froisser, un peu comme on accepte à contre coeur un calumet de la paix. Et les mots qu’il prononça lui confirmèrent sa première impression.
Elle comprenait ses arguments. Elle se doutait que les Avengers devaient avoir un certains nombre d’ennemies, certains particulièrement tenaces et prêt à tout pour se venger ou tenter de les diviser. Après, tout, d’après ce que certaines rumeurs disaient, c’était ce qui s’était passé quelques années plus tôt, quand leur équipe avait volé en éclat. Mais elle avait surtout l’impression que c’était surtout lui qu’il voulait protéger. Il ne supportait plus de voir des amis, des proches, souffrir à cause de lui.
Il lâcha sa main pour reposer la sienne sur sa jambe et se rembrunit en regardant le sombre tatouage qui recouvrait son bras avant de lui expliquait qu’il avait vu sa meilleure ami mourir sans qu’il ne puisse rien faire pour l’aider. Azilys baissa les yeux. Elle avait entendu parler du sacrifice de Natasha qui avait contribué a ramener ceux qui avaient été éclipsés. Elle regrettait les paroles qu’elle avait adressé à Clint quelques minutes plus tôt. Lui proposer son amitié, alors qu’il était encore en plein deuil d’une amie si chère, c’était d’une maladresse crasse. Elle se serait donné des baffes. Elle baissa les yeux sur ses mains, sentant ses joues s’échauffer un peu sous la honte.
« Je suis désolée. » marmonna-t-elle, d’un ton coupable. Elle garda le silence quelques instant, ne sachant pas trop comment rattraper sa bévue. Finalement, elle ramena son regard sur son compagnon, effleurant sa main du bout de ses doigts, d’un geste aussi léger qu’un courant d’air, autant dans un geste d’excuse et de réconfort que pour attirer son attention.
« Clint, je travaille dans un hôpital, tous les jours je vois la mort à l’œuvre. Tout les jours, je vois des malades et des accidentés partir sous les yeux impuissants de leurs proches, et malgré tout ce que nous pouvons faire pour eux. Vous dites que c’est dangereux pour vos proches de vous côtoyer, je comprend parfaitement votre point de vu, et je le respecte. » Elle lui offrit un sourire plus large, vaguement attendrit.
Elle aurait voulu lui expliquer son propre point de vu, que pour elle la mort faisait partie intégrante de la vie, qu’on devait tous y passer un jour ou l’autre, et que quand l’heure était venue, c’était ainsi, et que d’une façon ou d’une autre, la mort arrivait toujours à récupérer son due, mais elle doutait qu’il serait très réceptif à ses arguments. Elle ne savait pas trop ce qu’elle devait faire maintenant, rester encore un peu avec lui, en relançant la conversation sur un sujet plus léger, ou alors, prendre congé, poliment cette fois, et rentrer chez elle avec le sentiment d’avoir échouer à l’aider lui aussi.
Son regard balayait le sentier devant eux, comme si elle espérait y trouver la réponse à son dilemme lorsqu’un mouvement rose et froufroutant attira son attention, la laissant bouche bée, avant de se frotter les yeux, craignant une hallucination. Mais non, quand elle rouvrit les yeux, l’étrange équipage était toujours là, il s’était même rapproché et passa rapidement devant le banc pour disparaître au détour du chemin, laissant la jeune femme sans voix. Elle tourna son regard ahuri vers Clint, qui ne semblait pas moins surprit qu’elle, et qui visiblement pensait lui aussi avoir été victime d’une hallucination.
Elle pinça les lèvres, haussant les sourcils avant de répondre.
« Avec toute cette tulle, j’ai pas bien vu, mais, j’aurais plutôt pensé à un rat... » répondit-elle d’un ton incrédule, doutant encore de ce que ses yeux lui avait montré, avant que son cerveau n’arrive enfin a intégrer cette vision. Mais ne sachant pas comment il devait la traiter, il provoqua un fou-rire.
Elle essayait de se retenir, mais plus elle luttait, plus elle sentait l’envie de rire devenir plus impérieuse. Finalement, son regard toujours planté dans celui de Clint elle ne put se retenir de pouffer. La seconde suivante, elle pleurait de rire et se tenait les côtes en essayant de reprendre son souffle.
Elle qui cherchait une diversion à leur conversation douloureuse, elle était servie.
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
C'était rare que je me confie sur ma vie personnelle et mes sentiments, encore plus que je parle de Natasha. Plusieurs personnes me l'avaient reproché d'ailleurs, affirmant que si je gardais tout ça en moi, ça allait finir par me ronger. C'était déjà le cas, et j'étais habitué à ressentir ce vide en moi. Depuis quelques mois, on m'avait plus ou moins imposé des visites régulières chez un psy du S.H.I.E.L.D. et ça me faisait du bien, mais c'était pas suffisant. J'avais beaucoup trop de cicatrices. Mais je vivais avec, pas le choix !
La charmante infirmière avait l'air de comprendre. Je fus soulagé lorsque je l'entendis dire d'une voix coupable qu'elle était désolée. J'avais eu peur qu'elle réagisse mal, alors que je ne voulais que son bien. Mais elle comprenait, et mieux encore, elle respectait mon point de vue. Ses mots et son sourire m'apportèrent un peu de réconfort, et je lui souris à mon tour. Une personne comme elle dans ma vie m'aurait certainement fait beaucoup de bien. Mais je ne pouvais pas lui faire courir ce risque.
Puis survint la distraction offerte par Rocket et sa compagne que je ne connaissais pas. Qu'est-ce que c'était que ce délire, sérieusement ? L'infirmière sembla aussi surprise que moi, et me répondit sur le même ton incrédule. Un rat ? Oh non, Rocket, quand même pas… Je veux bien qu'on se sente seul quand on voyage dans la galaxie et qu'il en avait marre de tenir la chandelle pour ses couples d'amis, mais… non…
Entre l'infirmière et moi, il se produisit alors quelque chose d'inattendu et d'un peu magique. Nos regards se croisèrent, un sourire naquit sur nos lèvres, qui se transforma rapidement en pouffement, puis en rire partagé. J'éclatai de rire une demi-seconde après elle, d'un rire franc et sincère, que je mis du temps à calmer. Les larmes nous montèrent aux yeux et ce fut difficile de reprendre notre souffle, car à chaque fois qu'on se regardait, on repartait de plus belle. Je finis par en avoir mal aux côtes. Lorsqu'enfin on parvint à reprendre le contrôle, je dis d'une voix encore étranglée par le rire :
« Attendez… Faut que j'envoie un message… »
Je sortis mon téléphone et pianotai rapidement dessus, pour envoyer un sms à Rocket. Je n'avais pas révélé à miss Dulac que je connaissais le raton-laveur fiancé, je préférais laisser le mystère sur la situation insolite, mais de mon côté je voulais comprendre ce que je venais de voir. Avec le recul, je me maudissais de n'avoir pas été plus réactif et de ne pas avoir filmé la scène. Il y aurait eu de quoi rire un bon coup ce soir au QG. Puis je lâchai un soupir de soulagement et de contentement, avant de dire à ma complice de fou-rire :
« J'avais pas ri comme ça depuis une éternité. Merci. »
Un fou rire comme celui là, il y avait bien longtemps qu’elle n’en avait pas eu, surtout avec quelqu’un qu’elle venait de rencontrer, et après une conversation aussi lourdes que celle qu’ils venaient d’avoir. Mais honnêtement, devant le spectacle qui venait de se jouer devant leurs yeux, comment ne pas être victime de ce genre de choses. Même si New York était le théâtre de choses bien étranges depuis ces dernières années, personne n’était prêt à voir un raton-laveur cavaler dans les allées de Central-Parc en portant dans ses bras un belette, ou un rat, les avis étaient partagés, en robe de soirée.
Rien que d’y repenser, elle sentait frémir sa poitrine et devait lutter de toute ses forces pour contrôler le rire qui ne demandait qu’à s’exprimer à nouveau. Heureusement, Clint avait réussit à se calmer, parce qu’elle était sûre qu’elle n’aurait pas pu résister. Elle essuya les larmes qui avait coulées sur ses joues quand il sortit son téléphone, lui précisant qu’il devait envoyer un message.
Elle se demanda un instant s’il avait pu filmer la scène et voulait la partager avec quelqu’un avant de se rappeler qu’il venait juste de sortir son téléphone, et que de toute façon, vu la stupeur suivit du fou-rire, il aurait eu du mal à capter l’évènement. Elle ne savait pas si elle regrettait que le spectacle n’ai pas été immortalisé ou si elle trouvait ça plus prudent. Si elle retombait au détour du net sur une vidéo, elle était presque sure qu’elle serait à nouveau victime d’un fou-rire et ce ne serait probablement pas très prudent pour sa cage thoracique. Elle avait tellement mal aux cotes, qu’elle se demandait si elle ne s’en était pas fêlée une ou deux.
Le calme revenu, et son message envoyé, l’archer se tourna vers elle avec un soupir bienheureux, la remerciant de ce moment d’amusement partagé. Oui, il était clair que ça devait faire longtemps que ça ne lui était pas arrivé, et que ça lui avait fait un bien fou. Son visage était plus serein, il avait perdu son air tendu et vigilant. Un reste de sourire l’illuminait encore, soulignant son regard encore pétillant de quelques rides d’expression. Ça lui allait bien. Et elle aurait été ravie d’en être la cause, mais son honnêteté ne le lui permettait pas. Il fallait rendre à César ce qui appartenait à César.
« Moi non plus. » répondit-elle avec le même genre de soupir que Clint. « C’est le raton-laveur qu’il faudrait remercier, mais je crains qu’à la vitesse où il courait, il ne soit déjà loin. »
Même si, comme tout le monde, elle savait qu’un raton-laveur génétiquement modifié collaborait avec les Avengers, et que ce genre de bestiole ne devait pas courir les rues, elle n’imagina pas une seule seconde qu’il put s’agir du même.
« Dommage... » soupira-t-elle avec un sourire qui tremblait du rire qu’elle retenait « ça aurait été bien de garder une trace de cet évènement. Je me le serai repassé les soirs de déprime. Je suis sure que le visionnage de ce film pourrait être prescrit comme antidépresseur. » plaisanta-t-elle. Elle resta pensive un instant avant de reprendre « Qui sait, peut-être que quelqu’un a eu plus de présence d’esprit que nous, où alors aura saisit la scène par accident et la publiera sur le net ? » espéra-t-elle d’un ton rêveur.
Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
Bon sang que ce fou rire m'avait fait du bien ! Et cette journée aussi. Pendant quelques minutes, pendant quelques heures, j'avais pu laisser un peu de côté tous mes soucis, mes responsabilités, les durs moments passés et à venir… Grâce à cette charmante infirmière, pendant quelques minutes, j'avais pu me sentir… normal. Et cette petite bulle de normalité avait été très agréable.
Le raton-laveur était déjà loin, oui, probablement, mais pour ma part j'aurais l'occasion de le revoir, et je ne le louperais pas. J'étais impatient de voir sa tête, et d'avoir sa réponse à mon message. Et tout comme miss Dulac, j'espérais que quelqu'un avait pu filmer la scène. Si c'était le cas, je saurais retrouver les preuves et saurais les ressortir au moment opportun. Souriant de plus belle, je répondis à l'infirmière :
« Espérons-le. New-York est une ville formidable… »
Je poussai un nouveau soupir de bien-être, avant de regarder ma montre. La journée avait filé à une vitesse… Il était temps pour moi de rentrer au QG, de m'informer sur les évènements de la journée s'il y en avait eu. Peut-être que je pourrai aussi passer un appel rapide à Laura… Je récupérai mon sac de fringues et me levai, avant de me tourner vers l'infirmière pour lui dire, avec un sourire aux lèvres qui paraissait presque désolé :
« Va falloir que j'rentre… J'ai passé une très bonne journée, en grande partie grâce à vous. »
Je tendis le bras pour lui serrer la main une dernière fois, cette fois pour lui dire au revoir, et la remercier encore.
« Vous êtes une fille super, miss Dulac. Je vous souhaite d'avoir une belle vie. »
Elle lui rendit son sourire, avant de détourner le regard lorsqu’il regarda sa montre avec un soupir, lui confirmant ce qu’elle avait deviné, à savoir qu’il était l’heure pour lui de prendre congé. Elle sourit, en se sentant rosir légèrement.
« Si j’ai pu rendre votre journée agréable, j’en suis heureuse. » répondit-elle « Tout comme j’ai été ravi de faire votre connaissance. » conclut-elle en serrant la main qu’il lui tendit.
Sa dernière remarque la fit rougir jusqu’à la racine des cheveux. C’était un beau compliment de la part d’un type comme lui.
« Vous êtes quelqu’un de bien vous aussi, essayez de ne pas l’oublier. » répondit-elle d’un ton doux « Vous aussi je vous souhaite d’avoir une belle vie. Vous le méritez amplement. » conclut-elle avant de le regarder s’éloigner.
Elle se demanda si elle aurait l'occasion de le croiser à nouveau un jour, et si il aurait l'idée de lui envoyer la vidéo au cas où il en trouverait une, mais elle en doutait. Il lui avait bien fait comprendre que ce faire des amis n'était pas dans ses projets immédiats.
Elle ne connaissait de lui que ce qu’elle avait entendu à la télé ou dans les journaux, il lui avait toujours semblé un peu froid sur les photos qui étaient publiées. Elle ne s’attendait pas à découvrir en discutant avec lui un homme généreux et sensible, mais bien trop triste. Elle espérait vraiment qu’il ferait la paix avec lui même, qu’il s’autoriserait à vivre enfin sa vie.
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