"La meilleure défense c'est encore l'attaque, non ? À moins que ça soit le contraire." X-Men - L'affrontement final
Lynda se tenait prête à partir en mission. Elle était inquiète bien sûr, qui ne le serait pas avant de partir en mission mais une part d’elle était sereine car elle se savait bien entourée. La femme qui serait sa responsable le temps de quelques acrobaties dans le bunker semblait être quelqu’un d’expérimentée et en plus elle n’était pas humaine. Lynda supposait donc qu’elle possédait des dons qui seraient surement très précieux pour la réussite de la mission.
Avant de suivre la princesse et agente du SHIELD. Lynda eut un dernier regard pour Charles. Son regard bleu lui donna un peu plus de force et de courage pour la mission et les dangers qu’elle s’apprêtait à vivre.
Ayant un regard pour l’agent Barton qui était le chef de l’équipe d’Erik, elle comprit que l’entente ne serait pas parfaite. Elle eut un trait d’humour pour Moira, le sourire aux lèvres :
« J’espère que votre collègue a un sacré caractère parce que la coopération avec Erik risque d’être laborieuse. Mais ne vous en faites pas j’obéirais à vos ordres Madame. »
Le sérieux revint bien rapidement à l’esprit de Lynda alors qu’ils s’approchaient de la maison. Une fois en position, l’agent du SHIELD refroidit littéralement la porte sous les yeux ébahis de Lynda qui appréciait toujours de voir des démonstrations de pouvoirs quels qu’ils soient. Une fois la serrure gelée, un des hommes ne perdit pas de temps pour enfoncer la porte. Mais en une fraction de seconde, Lynda eut un mauvais pressentiment. Un regard rapide vers les fenêtres et elle remarqua qu’elles étaient en train de se fermer à une vitesse folle. Sans réfléchir, elle attrapa le bras de l’agente à ses côtés pour foncer vers l’entrée.
Elles tombèrent lourdement toutes les deux un instant juste avant que la porte ne soit condamnée par une plaque de plomb. Lynda s’en voulait légèrement d’avoir été un peu brusque mais en même temps, elles étaient passées. Avec l’homme rentré en premier, ils n’étaient désormais que trois sur cinq pour leur équipe. Des lampes chauffantes s’allumèrent dans la foulée. Lynda n’était pas dupe, elle savait que le chasseur de têtes les observait et qu’il avait truffé la maison de pièges. En plus des lampes chauffantes, la mutante remarqua les lumières vertes qui éclairées toutes les pièces. Cela devait être ça le brouilleur de pouvoir.
« On doit avancer non ? »
Lynda s’adressait à la chef d’équipe mais cette dernière semblait quelque peu souffrir de la chaleur. Lynda s’avança alors vers l’escalier doucement. Elle fut retenue par le flic qui demanda à passer devant elle. Il avait une arme à la main alors elle le laissa faire. Malheureusement il fut aussi bourrin que pour la porte. L’escalier en fondit sous ses pas et il tomba dans un trou. Les marches laissèrent leur place à un immense gouffre qui semblait infranchissable.
Lynda se tourna alors vers la princesse d’un autre monde :
« Une glissade sur un toboggan de glace c’est possible ? »
Le sourire sur mes lèvres s’accentua lorsque je vis le piège des flèches se déclencher. Une des flèches atteint même le bras de Barton. Je jubile a cet instant. S’il ne sent rien pour l’instant, les effets de poison vont s’insinué en lui doucement mais surement et bientôt Clint Barton ne sera qu’un lointain souvenir. Malgré sa blessure, Barton arrive à désactiver le reste des flèches afin qu’ils puissent passer sans encombres. Le voit alors Aemon Baskerville qui est déjà en train de s’occuper de la serrure. Je comprends alors rapidement que leur mission à eux c’est l’extraction des sujets. Je refuse qu’ils me prennent mes cobayes. J’ouvre alors la porte rapidement pour les surprendre. D’une première impulsion électromagnétique (semblable à celles de Stark), j’envoie dans les airs le mutant à cape qui se cogne contre le mur avec lourdeur mais alors que je cible une deuxième impulsion électromagnétique sur Aemon, je suis déséquilibré … Sans doute par Barton. Il est visiblement plus coriace que je l’aurais cru mais une droite de mon poing métallique devrait de mettre à terre et le sonner durant quelques instants. Le temps que je regarde où en est l’autre équipe.
L’autre équipe est toujours à l’étage. Le flic est tombé dans le trou et il ne reste donc que les deux femmes. La mutante demande alors à Moira de faire un toboggan de glace. J’espère qu’avec les lampes UV elle n’en sera pas capable. Cela me laissera le temps de me charger de son piètre mari et de ses compagnons.
Une chose est sûre, je suis prêt à m’occuper d’eux et dans mon armure, ils ne m’atteindront pas comme ça.
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Moira Lùthien Baskerville Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 7
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La mission allait démarrer. Tant mieux. plus vite ils entraient, plus sa fille avait des chances de s'en sortir. Dès qu'elle choppe Hammond, elle lui fait sa fête! A moins qu'Aemon le trouve en premier et...Elle n'aimerait pas être à la base du chasseur de tête. « J’espère que votre collègue a un sacré caractère parce que la coopération avec Erik risque d’être laborieuse. Mais ne vous en faites pas j’obéirais à vos ordres Madame. » J'ai cru comprendre. Dit-elle en se dirigeant vers le point d'entrée. Mauvaise opinion des non-mutants, n'est ce pas? Dit-elle en faisant référence au point de vue de Magneto. Alors, ça veut dire qu'il fait de ce cas, une affaire potentielle. Tant mieux. Bien sur, elle n'appréciait pas la façon dont il avait abordé Clint mais Oeil de Faucon savait se défendre seul. D'ailleurs, ne vous en faîtes guère pour Barton. Dit-elle, un sourire en coin. Il a un caractère bien trempé.
Mac Taggert, d'autres agents et elle-même arrivèrent devant la porte dont Svanhild gela la porte. Un agent répondu à sa demande et explosa la porte d'un coup de pied bien placé. Malheureusement, un piège s'activa obligeant l'homme, Linda et Lùthien d'entrer en courant pour éviter de se prendre la sécurité sur le coin de la figure. Mac Taggert l'y aida en la saisissant par le bras et elles tombèrent à terre in-extremis au moment où le rideau de métal condamna la porte. Sans surprise: il a prévu le coup, cet enfoiré! « On doit avancer non ? »
Les lampes chauffantes l'handicapaient mais elle ne paniquait pas. Elle s'y attendait. Mettre ce genre de dispositif, c'était normal comme moyen de défense contre une personne dont la force s'alimentait au travers le froid. Une lumière verdâtre illuminait la pièce. Sans doute ce qui permettait à Hammond de tenir en respect ses otages. Mais il croyait vraiment l'avoir comme ça? Elle sourit à la question de Linda et concentra son pouvoir dans ses mains. Elle était une elfe âgée de trois millénaire. Il croyait vraiment l'avoir comme ça?
Son pouvoir concentrer, elle le laissa s'échapper d'un mouvement habile du poignet et de la main. Elle ne s'en faisait pas pour le policier. Elle l'entendait crier que tout allait bien grâce à son ouïe naturellement surdéveloppée. D'ailleurs, elle n'entendu pas que ça. Magneto, Oeil de Faucon, ArgosPseudonyme de son époux. et leurs coéquipiers ont des problèmes. Dépêchons-nous. Sans autre mot, elle fit une glissade, debout, jusqu'en bas. Là, elle remarqua d'entrée de jeu Joseph Hammond habillé d'une armure. Tu te crois plus fort qu'Iron Man? Demanda-t'elle. Je ne poserais la question qu'UNE fois...Dit-elle, la voix menaçante et aussi froide que la glace. Où se trouve Earwen Baskerville? Qu'as-tu fais de ma fille?! En coup de semonce, elle envoya un pieu de glace juste à côté de la tête de métal du Chasseur de Tête pour signaler qu'elle ne plaisantait pas. Soit il lui répondait, soit c'était la mort. J'ai posé une question.
Elle regarda autour d'elle et vit l'équipe de Barton sonné. Elle le vit du coin de l'œil. Rien de casser?
Alors que je surveille les deux portes, attendant que celle menant aux cellules s'ouvre, c'est celle de gauche que je vois bouger. Je recule d'un bond et encoche une flèche. Je me retrouve face à... Iron Man ? Hammond a eu le temps d'enfiler sa fameuse armure. Connaissant bien ce type de matériel, je me dis que ça sera pas évident de le mettre à mal. Il tire une première salve sur Magneto et l'envoie valser contre le mur, avant de viser Aemon.
Mon arc me servira pas dans l'immédiat, je le transforme d'un geste en version bâton et en assène un grand coup dans son mollet pour le faire tomber. Ma frappe n'est étonnamment pas aussi précise et puissante qu'elle devrait l'être. Il est déséquilibré, mais reste bien campé sur ses pieds. Il me balance une bonne droite qui me met à terre. Je mets quelques secondes à retrouver mes esprits, et je perçois du coin de l'œil qu'Aemon a réussi à ouvrir la porte de la salle des cellules.
« Libère-les, je garde la porte. »
Aemon ne se fait pas prier. Il s'y engouffre en vitesse avant de refermer la porte derrière lui, pendant que Hammond est occupé à regarder ses écrans de surveillance. Quant à moi, je me relève et me plaque le dos contre la porte de la salle des cellules. Espérons que Magneto serve à quelque chose, qu'il m'aide à occuper Hammond le temps qu'on libère les otages. Au moins le temps qu'Aemon les sorte de leurs cages.
J'accroche mon arme de corps à corps dans mon dos et me saisis à nouveau de mon flingue... qui m'échappe des mains. Qu'est-ce que ?! Mon bras gauche me paraît très lourd tout à coup. Je tente de bouger les doigts, mais ils sont complètement engourdis. C'est pas une fracture, je ressens pas de douleur. En fait, je ne ressens rien du tout, dans tout le bras. Les muscles de mon bras ne me répondent plus. J'inspecte la blessure causée par la flèche, la renifle. Je reconnais l'odeur spécifique... du curare.
« Et merde... »
Je vois le grand sourire sadique de Hammond, qui comprend que j'ai compris. Je suis mal barré... La paralysie se répandra bientôt au reste de mon corps, allant jusqu'au cœur et aux poumons. Sans assistance médicale, j'allais tout bonnement étouffer, et mon muscle cardiaque cesserait de fonctionner.
J'entends alors la voix de Lùthien résonner dans le dos du faux Iron Man. Elle a réussi à descendre. Tout n'est pas perdu. Elle menace Hammond d'un tir de sommation, lui demandant où est sa fille. Lorsqu'elle me demande si je n'ai rien de cassé, je lui fais un signe de la main droite, indiquant que tout va bien. Bien sûr, tout ne va pas bien. Mais avec l'elfe en renfort, Hammond est cerné. Si on agit vite, on devrait pouvoir le mettre rapidement hors d'état de nuire. Resterait ensuite à trouver comment déverrouiller ses pièges et systèmes de sécurité, pour qu'on sorte de là avant que le poison ne se propage trop.
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"La meilleure défense c'est encore l'attaque, non ? À moins que ça soit le contraire." X-Men - L'affrontement final
Si elles n'étaient plus que deux à l'étage, les deux femmes savaient que dans le bunker les autres auraient surement besoin d'un coup de pouce. Baskerville créa un toboggan de glace avant de glisser comme une véritable skieuse professionnelle. Lynda quant à elle mis plus de temps à descendre, n'étant pas une grande habituée de ce genre de glissage. Heureusement en se tenant à la rampe, elle arriva en bas de l'escalier sans trop de mal.
Son regard se porta dans un premier temps sur le sosie d'IronMan, un véritable homme en armure qui malmenait les garçons. Lynda laissa sa cheffe d'équipe s'occuper de lui et elle jeta un coup d'oeil sur le reste de la pièce. Une vision d'horreur la frappa lorsqu'elle compris enfin pourquoi l'appelait-on le chasseur de têtes. En effet, il y avait sur tout un pan de mur de la pièce, des têtes humaines, sans doutes les précédentes victimes, accrochées tels des trophées avec pour seule inscription sous chaque visage, un numéro de 1 à 15. Tout cela n'auguraient rien de bon pour les autres victimes de ce fou furieux. Lorsque son regard se posa sur un visage familier, Lynda sentit un haut-le-coeur... Une infirmière de son service, mutante elle aussi, qui avait disparut depuis un moment... Lynda fut atteinte en plein cœur de la voir, ainsi sur un mur...
Lynda remarqua alors un homme allongé sur un des lits d'auscultation. Son instinct de médecin reprit le dessus alors qu'elle l'examina rapidement. Il respirait mais semblait sous sédation. Elle lui retira alors avec le plus de délicatesse possible la perfusion qui lui transmettait le calmant avant de le regarder de plus près. Remarquant un pansement sur son abdomen, elle souleva doucement pour voir une vilaine brulure. Elle aurait voulu la soigner avec ses pouvoirs mais ces derniers ne fonctionnaient pas.. Elle devrait trouver une autre solution, plus tard. Reposant le pansement, elle jeta un œil à ses coéquipiers temporaires. Ils semblaient se débrouiller avec l'homme en armure. Lynda remarqua alors qu'à l'autre bout de la pièce, à côté des fameuses têtes, il y avait un poste de commande. Parfait, si les autres l'occupait assez longtemps, elle pourrait peut-être stopper cette fichue barrière...
Arrivant devant la console, elle commença à pianoter sur le clavier enfin d'entrer dans le système. Elle n'était pas une crack de l'informatique mais Lynda se disait que cela ne devrait pas être bien compliquer... Jusqu'à ce qu'elle comprit que tout était codé. Il fallait trouver un plan B. Ils n'avaient pas le temps... Regardant autour d'elle, ses yeux se posèrent sur la lampe au dessus d'elle, celle-ci était reliée à un ensemble de câble qui descendaient jusqu'à un boitier qui semblait lui-même relié à la console. La source d'alimentation du dispositif ? Peut-être. De toute façon, si elle ne tentait rien, elle ne pourrait pas en être sûre alors. Elle attrapa un scalpel qui était sur un plateau remplis d'instruments chirurgicaux. Elle le fixa quelques secondes imaginant ce qu'il avait bien pu faire avec ça … Avant de reprendre ses esprits pour réussir à ouvrir le boitier et couper le câble à l'intérieur. Lorsqu'il fut couper, les lampes vertes s'éteignirent... La barrière n'était plus active...
Entendant la colère du chasseur de têtes, elle plongea pour se mettre à l'abri. Ses pouvoirs n'était pas offensifs alors elle n'était pas faite pour l'action... Elle était pour soigner les blessés et retrouver ses protégés.
Earwen ne saurait dire depuis combien de temps elle était ici exactement. Elle ne pouvait qu’espérer qu’on vienne enfin la chercher, elle et les autres prisonniers présents. Chacun avait sa cellule individuel mais ils n’étaient pas bien loin des uns et des autres, même si souvent, personne n’avait la force pour parler ou taper la discute pendant des heures. Et puis, il fallait oser, aussi. Mais soudainement, un jour, les lumières s’éteignirent et un bordel monstre résonna dans tout l’endroit. Encore une fois, elle ne saurait dire où elle se trouvait exactement. Est-ce que cet endroit était un bunker ? Ils étaient certainement sous terre ou bien cachés, pour que personne ne puisse rien entendre ou voir. Mais là, le bruit était beaucoup trop fort. Est-ce qu’enfin, on venait les chercher ? Est-ce que ses parents seraient là ? Elle l’espérait et le craignait à la fois. Ce fou devait sûrement être préparé à toutes éventualités et Earwen, bien entendu, ne souhaitait pas que quelque chose arrive à sa famille ou à leurs amis. Mais que pouvait-elle faire ? Rien.
Les bruits continuaient. Il y avait définitivement des gens qui venaient d’entrer. Combien étaient-ils ? Enfin, c’était pas comme si elle pouvait les aider ou autre ; elle n’avait aucuns pouvoirs. Elle avait certainement été enlevée de manière aléatoire ou alors, simplement à cause de l’origine de sa mère et du boulot de ses parents. Dans tous les cas, dans son état et sans pouvoirs, elle ne pourrait aider personne. Personne ne pouvait rien faire, de toute manière. Alors elle attendit patiemment. Ou pas. Dans tous les cas, après de longues et interminables minutes, elle entendit enfin la porte qui menait aux cellules s’ouvrir. Elle se redressa un peu, écoutant attentivement, priant pour que ce ne soit pas l’autre taré qui était de retour. Elle put entendre les cellules avant les siennes s’ouvrir. C’était bien trop silencieux. Une voix demanda alors à un prisonnier comment il allait et le souffle d’Earwen se coupa. Ils étaient là. Ils allaient enfin les sortir d’ici.
Quand sa porte s’ouvrit enfin, elle tomba sur le visage de son père. Un sourire rassuré naquit donc sur ses lèvres un peu blême alors qu’elle s’accrochait à lui pour qu’il la sorte de là. « Papa. » souffla-t-elle doucement au creux de son cou, ne voulant pas non plus que tout le monde les entendre mais ayant bel et bien ce besoin de réconfort que seul un parent pouvait apporter.
Les choses sont en train de se gâter pour moi, je le sens. Pourtant je reste serein et je garde confiance. Mon Regard sur Clint et mon sourire le laisse deviner la blessure qu’il s’est fait lui-même. Le curare est un puissant poison, dommage qu’il est touché un homme tel que Barton et non un mutant. En tout cas, il ne sortira pas vivant d’ici à moins d’un véritable miracle.
Je suis surpris par la vivacité d’Aemon qui se faufile dans la salle des sujets. La poisse, il va avoir le temps de les faire sortir pendant que je m’occupe de tout ce petit monde. Barton essaye de se relever mais alors que je m’apprête à lui assener une impulsion électromagnétique en pleine tête, histoire de le coucher pour de bon, un vent froid me glace. Re-la poisse, Baskerville est descendue plus rapidement que je ne le pensais. J’ai mal évalué son intolérance à la chaleur. Heureusement j’ai plus d’un tour dans mon sac.
Elle me somme de lui dire où est sa progéniture. Je ne suis répond pas. Je ne lui fais pas ce plaisir. A la place, je la regarde avec mépris mais lorsqu’elle lance un pieu de glace près de mon casque, mon regard devient noir et furieux. Elle veut me mettre en colère ? Soit.
« Pour information, tout le Bunker est piégé, si vous souhaitez réellement me tuer Baskerville, vous condamnez toutes les personnes ici présentes, y compris votre charmante Earwen. Une jeune demoiselle délicieuse… dommage que Smith se soit mis en travers de mon chemin afin de la protéger… »
Je lance un regard vers le corps inerte de Smith qui se trouve derrière la glacière qu’est Baskerville. J’ai volontairement provoqué Lùthien le temps nécessaire de la distraire afin d’appuyer sur un bouton de mon armure, déclenchant un piège pour elle… Mon bras se mets alors à chauffer très rapidement, devant rouge, orangé, et je projette sur elle un filet de capture mais incandescent. Le but, la ralentir car je doute que cela la retienne bien longtemps, bien que la chaleur du filet soit très fortement élevée pour un humain mais elle n’est pas humaine.
C’est à cet instant que la lumière verte du bunker s’éteint. Que se passe-t-il encore ? Je tourne les yeux vers la console des commandes et voir la femme que j’avais aperçu à l’écran. Elle a réussi à mettre à mal mon installation. De rage je lui lance une impulsion électromagnétique qu’elle semble éviter de justesse en plongeant sur le sol. Je m’avance vers elle pour un deuxième coup mais je suis retenu dans mon élan par quelque chose ou quelqu’un qui semble être derrière moi. J’attrape la personne par le col et le fait balancer par-dessus mon armure afin qu’elle atterrisse lourdement devant moi. C’était Barton. Il est suicidaire cet Avengers. Maudit Avengers. Je le regarde se fracasser sur le tableau des commandes Avec le poison dans ses veines, il ne devrait pas se relever.
Bon maintenant, il me reste miss Baskerville et l’autre qui se prend pour un héros avec sa cape et son casque. Dès qu’il apparait dans mon champ de vision, je lui lance une impulsion électromagnétique et Baskerville quant à elle n’est plus sous le filet mais elle n’est plus non plus dans la pièce. Elle est partie où cette maudite reine des neiges ?
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Clint Barton Avenger Agent du S.H.I.E.L.D. Niveau 8
Hammond annonce que tout le bunker est piégé. Je doute que ce soit du bluff, vu ce que j'ai déjà vu. On ne pourra pas sortir avant d'avoir tout désactivé. Mais avant ça, faut déjà neutraliser ce fils de pute. Il parle de Smith, en des termes narquois qui n'augurent rien de bon. Est-ce qu'il l'a buté ? Si c'est le cas, cet enfoiré va le payer cher.
Je sens que mes jambes s'alourdissent. J'essaie de faire un pas en avant, mais je m'effondre. Mes jambes ne me portent plus. Le poison agit beaucoup trop rapidement... Avec l'adrénaline, mon cœur bat plus fort, et le curare se répand très vite dans mon sang.
Hammond tend son bras mécanique vers Lùthien et projette une espèce de filet rougeoyant, sans doute un piège spécialement conçu pour l'elfe qui ne supporte pas la chaleur. La lumière verte s'éteint soudainement... Le dispositif anti-mutants est désactivé. Qui a pu faire ça ? De là où je suis, je n'ai pas de vision sur la deuxième salle. En tout cas, ça énerve le psychopathe qui remet ça avec ses rafales d'énergie. Il me tourne le dos... c'est le moment où jamais. Ma dernière action héroïque.
Si j'avais tous mes moyens, il serait déjà mort... Pour l'heure, je n'ai plus qu'un bras en état de fonctionner. Je rampe tant bien que mal sur le sol, et sors une flèche de mon carquois. Dans un effort qui me paraît surhumain, je la plante dans le bas de son armure, dans une fente au niveau du pli du genou. Agacé, il m'attrape et m'envoie valser comme une poupée de chiffons. Mais j'ai fait ce que j'avais à faire. La flèche à impulsion électromagnétique va griller tous ses circuits d'ici quelques instants.
Je m'effondre dans l'autre salle, et tombe près d'une femme. Ah oui... la mutante... C'est sans doute elle qui a désactivé le brouilleur... Je trouve la force de lui sourire. Je n'arrive plus à bouger. Je ne peux même pas parler. Bientôt mes poumons se bloqueront. Bientôt mon cœur cessera de battre. Ce n'est qu'une question de secondes...
Autour de moi, plus rien n'existe. Le silence s'abat, voilant le monde réel. Je ne pense plus au bunker, ni à Hammond, ni aux gens à sauver. Je pense à Laura. A cette heure-ci, j'aurais dû être avec elle, dans un charmant cottage romantique du Missouri, à fêter la Saint-Valentin... J'espère qu'elle comprendra. J'espère qu'elle me pardonnera.
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Lynda Mac Taggert Protecteur
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Alors que Lynda est toujours cachée comme elle le peut sous la console, elle comprend que quelqu’un s’en prend à Hammond. Intérieurement elle remercie cette personne de faire diversion afin de la protéger en quelque sorte. Même si ce n’était pas de ce but-là, cela avait l’effet escompté par Lynda. Puis alors qu’elle trouve l’instinct de se relever pour sortir de là, elle est interrompue dans son élan par quelque chose qui tombe devant elle. C’est d’ailleurs une personne. Le fameux Barton qui faisait équipe avec Erik. Il lui sourit mais il semble bien mal en point.
Lynda jette un coup d’œil vers Hammond qui a le dos tourné. Il semble chercher l’agente du SHIELD qui a le pouvoir de glace. Lynda se rue alors sur Barton. Doucement elle passe son bras sous son cou pour le redresser de le regarde mais il semble en train de partir dans l’inconscience.
« Ne vous en faites pas Barton, j’vais vous aider au mieux… »
Lynda avait chuchoté de peur qu’Hammond ne revienne. Il semblait s’acharner sur une autre porte. De toute façon, elle n’avait pas le choix. Si elle ne soignait pas cet homme, il allait mourir alors autant utiliser ses dons. Une lumière blanche sorti alors de ses mains le temps qu’elle analyse ce qu’il avait. Il avait plusieurs contusions et plaies ouvertes mais le plus important c’était le poison qui s’écoulait dans ses veines. Lynda ne pouvait pas tout soigner mais elle devait au moins soigner son empoisonnement afin qu’il reprenne conscience. En quelques secondes, cela fut chose faite. S’il avait toujours de belles blessures comme des côtes fêlées et sa blessure au bras, sa vie n’était plus en danger. Lynda se pencha alors sur Barton pour le regarder les eux alors qu’il rouvrit les siens :
« Vous m’entendez ? Barton ? Répondez-moi ? Ça va aller, vous n’allez pas mourir ce soir… »
Lynda releva les yeux vers le mur des têtes coupées et songea à Charles. Pouvait-il l’entendre ? Pouvait-il la voir ? *Charles ? Dis-moi que les protégés vont bien, qu’on ne fait pas tout ça pour rien ? Dis-moi qu’on va gagner…* Lynda regarda à nouveau Barton en lui tendant la main pour qu’il se relève. Vérifiant rapidement qu’il puisse tenir debout, elle se dirigea à nouveau vers l’homme qui était allongé.
Son état était stable mais critique. Malgré l’arrêt de la sédation, il ne montrait aucun signe de réveil… Peut-être était-il dans un coma ? Sans scanner pour vérifier c’était difficile à dire. Pourtant Lynda le sonda avec ses pouvoirs. La lumière blanche sortit à nouveau de ses mains alors qu’elle soigner au moins sa brulure sur le torse et sa blessure dans le dos mais le reste, elle ne pouvait rien faire de plus. Elle devait s’économiser au cas où il y aurait d’autres blessés…
Puis Lynda se retourna et se dirigea vers le reste du bunker. Peut-être était-ce une erreur mais elle devait continuer la mission. Elle devait trouver Charlie, Natan et Owen…
Clint lui fait signe que tout va bien. Elle serait tentée de le croire si il n'avait pas un teint à faire peur. « Pour information, tout le Bunker est piégé, si vous souhaitez réellement me tuer Baskerville, vous condamnez toutes les personnes ici présentes, y compris votre charmante Earwen. Une jeune demoiselle délicieuse… dommage que Smith se soit mis en travers de mon chemin afin de la protéger… »Je vais te faire la peau connard. ça va pas trainer! Prépare ton testament: tu vas souffrir! Vulgarité bonjour! Ceux qui la connaissaient seraient surpris si ils l'entendaient. Ce n'état pas dans les habitudes de Lùthien de laisser parler autant ses émotions. En réponse, ses pouvoirs s'étaient encore plus condensés dans son corps et "débordaient". Des plaques de glace se formaient autour d'elle et, plus précisément, à ses pieds. La salle allait être transformée en chambre froide.
Hammond la prend, malgré tout, par surprise en lui balançant un filet incandescent en pleine face. Le choc la plaque sur le sol. La chaleur lui fait mal mais ça reste supportable - elle aura des traces sur la peau pendant quelques semaines, ceci dit - et le froid polaire que sa peau dégage lui permet de faire disjoncter la fonction du dit filet; lui permettant de s'en débarrasser. Lùthien profite que ses coéquipiers - Clint! Mais quel crétin! Il trouvait pas qu'il était déjà assez amoché comme ça?! - distraie le Chasseur de Têtes pour se glisser derrière, faisant appelle à ses pouvoirs. Tu me cherches peut-être ? Dit-elle d'une voix mi polaire mi amusée en le voyant regarder autour de lui comme un suricate, une fois derrière. Sans prévenir, elle plaqua ses mains contre son casque et balança le plus de froid possible avant de l'enfermer, faisant glisser ses paumes, dans une coque de glace de la taille jusqu'au pied. C'est confortable j'espère? Dit-elle, avant qu'une voix l'interpelle. Elle se tourna. Aemon était là...Tenant leur fille dans ses bras. Earwen! Cria-t'elle, soulagée de voir sa fille unique vivante. Elle le savait! Jamais Earwen n'aurait laissé cet homme avoir cette "victoire". Lùthien se précipita sur sa fille pour la serrer dans ses bras.
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