-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 What If… Venom and Lucky bonded together ?

Aller en bas 
Auteur & Message

The Lucky One
Lucy Orchent
Lucy Orchent
The Lucky One

Messages : 1138

Feuille de personnage
Pouvoirs:

What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? EmptyJeu 22 Fév 2024 - 16:37




What If… Venom and Lucky bonded together ?

« Lucy ! »

La main d’Enzo me réveille tout autant que sa voix. Mon avocat et ami a le visage entouré de pilosité brune, mi-longue pour la chevelure et de quelques jours pour la barbe et la moustache. Il semble plus grand que d’ordinaire alors qu’il se penche sur moi, le regard aussi brun qu’inquiet.

« Quoi ? »

Je tâche de ne pas lui bailler à la figure puisqu’il est inquiet mais je me réveille ; enfin, il me réveille. Enfin Bref, c’est un travail en cours. Il est en caleçon mais ce n’est en rien inhabituel, dévoilant sa carrure svelte à la lumière en douche provenant des plafonniers incrustés. Ceux-ci illuminent une pièce carrée aux murs de bois. Trois sont perpendiculaires à tout autant d’accroches murales et de lits, avec à leurs deux angles des guéridons supportant des ordinateurs, tandis que le dernier contient une porte ouverte vers l’extérieur. Je regarde le lit du fond, par-delà mon ami, et y vois que le holster ne pendouille plus sur l’accroche murale. Mes paupières se plissent et mon visage sculptural se crispe.

« Le bus vient d’être secoué, on aurait dit une explosion, m’explique Enzo alors qu’il se relève et me laisse la place d’en faire autant, me rappelant la mauvaise expérience d’un bon restaurant newyorkais. Nathan est à l’avant. »

Je pivote sur les fesses pour poser les pieds sur la moquette avant de tendre un bras pour récupérer ma robe de chambre. Je me lève pour passer celle-ci autour de ma chemise de nuit, la laissant ouverte afin de chasser plus facilement mes cheveux roux bien en pagaille. Mes idées ne sont pas plus ordonnées puisque je réfléchis à la dernière explosion vécue comme à ce qui pourrait ainsi nous secouer désormais que nous nous sommes "perdus" dans l’un des emplacements de camping du Great Santanoni Camp, sur la rive du Newcomb Lake et à plusieurs kilomètres au nord de Newcomb dans la réserve naturelle sauvage de High Peaks, dans le nord de New York.

Je marche en suite d’Enzo alors qu’il traverse une seconde pièce où les murs sont totalement couverts d’armoires de bois dont les sommets ne laissent filtrer aucune lumière extérieure ; nous sommes donc de nuit. L’une d’elle est reliée à la ventilation par un tuyau et celui-ci vibre. En bout de ce couloir se trouve une nouvelle porte, ouverte également.

Je la franchis en suite d’Enzo et grimace légèrement à la température du carrelage. Celui-ci s’étend devant les coins salle de bain et cuisine, à ma droite, ainsi que jusqu’à l’un des deux canapés de cuir rouge qui occupent une bonne partie de la longueur de ce séjour. Je n’ai pas posé le pied sur la moquette aux leurs, de pieds, que je réalise que la Lucky Mobile, nom donné à mon bus de tournée, a commencé à ronronner. Son moteur est allumé.

La porte coulissante est ouverte et, dans la nuit, les phares du véhicule éclairent les arbres qui nous entourent comme le lac qui nous fait face. Non, pas que les phares : la presqu’ile en face de nous, à genre 500m, commence à être parcourue de braises. Alors que l’on approche, une silhouette d’une taille similaire à Enzo mais avec plusieurs fois plus de muscles, parfaitement visibles puisqu’elle aussi en caleçon, quitte le confortable de conducteur afin de s’engager dans l’escalier au pied du passager. Enzo s’en va s’installer dans le premier, préchauffé à l’instar du véhicule, tandis que je récupère le téléphone que Nathan me tend d’une main, l’autre accrochée à son Glock.

« J’ai envoyé un groupe en éclaireur, explique l’ancien militaire qui me sert actuellement de garde du corps alors que je regarde le téléphone où l’une des caméras d’@robeez dévoile le début d’incendie en forme de goute que j’ai vu précédemment. On dirait un impact de météore.

- Je vois ça,
confirme-je alors que je ferme la fenêtre d’observation pour avoir la carte tactique, laquelle me montre un déploiement en périmètre de sécurité des @robeez en plus du petit groupe s’étant élevé dans le ciel pour augmenter sa portée de vue nocturne. Tu penses que c’est dangereux ?

- Toujours.

- Mieux vaut être prêt au pire,
commente Enzo avec pragmatisme alors qu’il active les caméras de recul, au moins on n’est pas déçu quoi qu’il arrive.

- Zo, tu restes là au cas où il faille partir,
explique-je froidement. Jo, on va voir les gens. »

La porte s’ouvre sur une température estivale nocturne, de quoi nous faire frissonner, puis on contourne la Lucky Mobile afin de se rendre vers le manoir à l’extérieur de pierres et de bois qui constituent le bâtiment principal du camping. Alors que Nathan coure sans de déconcentrer vers le bâtiment où locataires comme personnels doivent regarder ce qui se passe aux fenêtres, je m’arrête un instant après avoir marché sur une coque de châtaigne pour couiner. Ça m’apprendra à ne pas prendre de chaussure, ça.

Après l’avoir frottée de ma main libre, je repose ma voute plantaire dans le sol d’été et m’accorde un instant pour regarder à nouveau, à travers l’écran du téléphone, les images transmises par les @robeez du site d’impact. Je ne m’attends pas à y voir grand-chose mais sait-on jamais : I’m the Lucky One !


Hors Jeu:


The Lucky One
Revenir en haut Aller en bas

Super Vilain
Edward Brock
Edward Brock
Super Vilain

Messages : 13

What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: Re: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? EmptySam 2 Mar 2024 - 15:32

What If… Venom and Lucky bonded together ?

Great Camp Santanoni

Lucy Orchent
Venom

Un éclaireur selon certains, un exil selon d’autres, en tout cas, je ne suis plus le bienvenu sur Klyntar. On me dit rebelle, proche de la corruption, potentiel destructeur. D’autres me nomment faible, inutile, comme Riot ou Carnage. Je vais subir le même sort qu’eux, à savoir l’exil. Pourquoi pas après tout ? On s’ennuie sur Klyntar… La recherche d’agents du Cosmos ne va nulle part, et dans quel but ? De toute manière, le Haut Conseil pense que je ne serai pas un bon Symbiote, et cela résultera en un être brutal, sauvage, vicieux ou encore meurtrier. Ils ne veulent donc pas prendre ce risque. Ils m’ont banni. Mis dans ce météore, cet amas de roches, dont l’objectif est qu’il atteigne une planète qui est connue pour être sans vie. Sur laquelle je mourrais probablement d’ennui avant que mon énergie vitale ne se dissolve totalement. Le météore secoue beaucoup plus ce que j’avais imaginé. Autant le voyage que la destination sont désagréables. J’ai l’impression qu’on va quand même beaucoup plus vite que prévu. Étant amorphe, je ne saurais pas dire si je suis à l’endroit ou à l’envers, mais je bouge dans tous les sens. Est-ce que j’arrive ? Le voyage m’a semblé bien plus rapide que prévu. Et là un énorme crash, et le noir complet.

Où suis-je ? Il n’y a pas trop de luminosité. Mais quelque chose cloche, je sens, je ressens quelque chose. Je sens de la vie. Ma trajectoire avait-elle dévié ? Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? Aucune idée. La forme visqueuse que je suis rampe tout doucement en dehors du météore qui vient de s’écraser. Je ressens du mouvement autour de moi, je ressens leurs vibrations sur le sol. Cela semble néanmoins assez loin. Cela me semble une éternité mais je suis animé par ce besoin d’aller à la rencontre de cette forme de vie qui m’est encore inconnue. Puis-je mourir ? Sont-ils assez puissants pour me faire disparaître ? En l’état, je ne suis que ce résidu aveugle, sourd, muet, amorphe, je ne suis puissant que par ma connexion avec un hôte. Encore faut il que j’ai le temps de me lier. Je perçois des petites vibrations proches de moi, mais sans percevoir un attrait pour eux. Serait-il possible qu’il y ait plusieurs types d’espèces sur cette planète où je suis atterri ? Y-a-t-il donc un système de chaîne alimentaire ? Les vibrations se font encore plus forte et mon corps se dirige vers une petite secousse. Je me pose là où j’ai cru ressentir une vibration et je sens que je suis sur un habitant de cette planète. Sans lui laisser le temps, je maintiens ma prise sur le probable hôte avant de m’introduire dans son corps.

J’accède directement à son corps, à son esprit, à son cerveau. On est sur Terre, très bien. Cela avait été mentionné sur Klyntar comme source potentielle de guerriers du Cosmos. Mais cela avait été rapidement écarté car les humains étaient réputés comme fourbes, faibles mentalement, parfois égoïste, donc en proie à la corruption. Et je comprends maintenant pourquoi. Je découvre, au travers de cette personne tout ce qu’elle a vécu, ses traumatismes, ses vices, ses joies. J’emmagasine toute sa connaissance. Une femme, fortunée. Des origines en Suisse, pays réputé pour ses montres, son chocolat, son fromage et ses montagnes d’après ce que je vois. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve le chocolat intriguant. J’aimerais bien y goûter, tiens. Lucy Orchent de son prénom. Elle semble intelligente, elle semble reconnue. Je m’arrête pendant quelques secondes de sonder sa mémoire. Je me rends compte que je peux voir désormais, au travers de ses yeux, je peux observer la planète Terre sur laquelle je viens d’arriver. Il fait nuit, le météore est en train de créer un incendie. On est au Great Santanoni Camp d’après ce que me dit son esprit, aux Etats-Unis.

Je ressens quelque chose, une sorte de force, un sentiment que je ne peux pas réprimer. Ce sentiment, il est fondamentalement mauvais, il me dit que je suis maintenant libre, que je peux laisser éclater ma vraie nature. Que je peux faire tout ce que je veux. Que je suis puissant. Mais quelque chose résiste. Il s’agit de l’hôte, elle résiste. Elle ne semble pas céder, elle ne semble pas vouloir se faire corrompre. Je n’arrive pas à prendre le contrôle. Selon les anciens de Klyntar, seul un hôte avec des idéaux moraux et physiques peut empêcher la transformation d’un Symbiote en une machine à tuer. Elle lutte. Elle est donc proche de cet idéal. Elle est forte mentalement. Il est maintenant temps de faire les présentations.

« Bonjour, Lucy ! » lui dis-je, intérieurement.

Revenir en haut Aller en bas

The Lucky One
Lucy Orchent
Lucy Orchent
The Lucky One

Messages : 1138

Feuille de personnage
Pouvoirs:

What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: Re: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? EmptyDim 3 Mar 2024 - 10:21




What If… Venom and Lucky bonded together ?

La patrouille d’@robeez envoyée par Nathan au plus prêt du site de crash me retransmet des images rendues indéchiffrables par les flammes et les ombres accrues qu’elles projettent dans la nuit. J’espérais percevoir quelque chose et ma Chance ne me déçoit pas ; elle le fait juste avec son sens de l’humour habituel.

Combien de secondes ai-je pris à observer ?
Combien de secondes ai-je pu prendre à observer ?
Avant que je ne trouve quelque chose ?
Avant que quelque chose ne me trouve ?

Je sursaute alors qu’un contact visqueux se fait contre ma jambe nue.
Je tourne la lumière du téléphone vers le bas pour découvrir une sorte de slime noir et huilleux où se reflète l’éclairage environnant et dont le contact est bien plus doux que le marécageux de ceux que j’ai déjà pu rencontrer.

Ce qui ne m’empêche pas de crier, hein ? Nan parce que c’est pas le genre de surprise que j’aime, ça.

D’autant que ça fait réagir le truc : il me saute dessus.

Je fais quelques pas en arrière après avoir lâché mon téléphone en un réflexe de fuite, mon cœur battant à tout rompre. Mes mains tâchent de chasser toute chose de mon ventre et de mes jambes, sans pour autant parvenir à retrouver le contact de la substance manifestement vivante.

« Slime, hurle-je à l’intention d’un Nathan qui doit être ressorti de la maison ou en train de le faire ainsi qu’à un Enzo qui ne doit pas forcément m’entendre dans sa marche arrière. Noir. Au sol ! »

Les probabilités qu’il s’agisse de la même espèce que j’ai croisé et taché de recueillir via le SHIELD pour l’éduquer sont minces ; pas la même consistance et il ne me semble jamais en avoir vu un noir, bien qu’ils puissent changer de couleur pour exprimer leurs émotions. Dans le doute, on va partir du principe que j’ai fait une rencontre avec un extraterrestre ; chose n’étant pas mutuellement exclusive avec le point précédent puisque la nature des Slimes reste mystérieuse. Probablement une superbactérie. Mais une superbactérie dont le contact reste extérieur. Ici…

Je suis prise d’un mélange de frisson et de convulsion alors que je tâche de me redresser et de me calmer à une idée à la fois fascinante et révulsante.

« Où, crie Nathan alors qu’il reste sur  le palier afin de bénéficier de la lumière de l’entrée de la barraque pour éclairer le sol l’environnant, qu’il parcourt du regard comme du canon de son arme, sans que je sache s’il peut voir la pâleur qui me prend d’un coup.

- Soit j’ai réussi à le virer de moi, lui réponds-je jusqu’à ce que ma gorge se serre au point que je n’arrive plus à prononcer les mots, mes mains tremblant comme des feuilles et le reste de mon corps alors que je vais chercher mon téléphone pour y voir plus clair.

(Bonjour, Lucy !)

Je refais un bond d’esquive féline en repoussant un cri de demoiselle en détresse et en refaisant tomber mon téléphone alors qu’une seconde voix intérieure se fait entendre dans ma tête. "Nom de Dieu de Bordel de Merde de Fils de Pute d’Enculé de sa Mère" et ça ne compte pas comme un gros mot parce que c’est une citation cinématographique, j’aurais jamais pensé penser cela un jour mais j’espère que c’est seulement un télépathe qui me contact mentalement et me viole juste l’esprit parce que sinon je crois que j’ai un extraterrestre qui a fait carton plein pour vivre dedans sauf que ben le carton c’est moi !

Je secoue les mains de part et d’autre de moi, comme si je m’étais brulée et que cela allait changer quoi que ce soit.

« Oui, non, j’l’ai dans le fion, signale-je en un début de panique, et probablement dans le reste du corps aussi car j’l’ai dans la tête ! »

Je suis pas la dernière à vouloir faire mumuse avec les pouvoirs des autres mais il y a une notion très importante chez moi : le consentement. Et là j’ai pas consenti !

Autant que mes tremblements de terreur naissante me le permettent, je tends une main vers Nathan pour lui interdire d’approcher comme de tirer ; après tout il me pointe clairement de l’arme. Je porte l’autre main à ma tempe même si j’ai zéro idée de la pertinence de ce geste et que je tremble beaucoup trop pour réellement réussir à toucher ladite tempe ; disons que mes doigts vont du sourcil jusqu’à l’oreille, selon l’instant.

« Bonjour à vous, dis-je en parlant fort pour que Nathan entende comme parce que je suis incapable de faire autrement actuellement,  ne sachant pas encore comment m’enfuir de quelque chose que je suppose bien en moi ; sans m’avoir déformée le moins du monde d’ailleurs puisque, quand je les ai touchés, mon ventre et mes jambes étaient parfaitement normaux extérieurement. Excusez-moi de l’impolitesse mais vous me prenez un peu tout court, euh de court. Si vous êtes bien arrivé(e) avec le crash-landing un peu plus loin, je suppose que je suis votre crash-test, pardon votre premier contact, sur Terre. Du coup ici, on tend à laisser un espace vital avec les gens qu’on ne connait pas. Sauf que vous me connaissez… sinon vous m’auriez pas appelée par mon prénom. Le vôtre c’est quoi ? Et vous êtes quoi au juste ? Moi je suis effrayée. Et humaine. D’où que je parle comme je pense. Désolée. Ou pas. On va tâcher de voir en cette maladresse de la gentillesse, hein ? Euh, n’est-ce pas ? Vous êtes en moi pas vrai ? Normalement ça ne se fait pas mais on va dire que c’est une maladresse et que vous ne saviez pas. Ainsi que tâcher d’y voir de la gentillesse comme dit précédemment, hein ? Si vous savez mon nom, vous savez que je suis gentille. C’est pas marqué dessus comme Innocente mais c’est le cas. Dans les deux sens du terme parfois. Vous arriveriez à ressortir pour qu’on puisse communiquer comme deux individus bien séparés ? S’il-vous-plait parce que moi c’est le cas. »

Je prends une grande inspiration nasale en plaçant mes mains sur mon ventre pour tâcher de reprendre le contrôle de mon souffle.

« Oui, désolée, je vais vous laisser parler quand même. C’est promis. »



The Lucky One
Revenir en haut Aller en bas

Super Vilain
Edward Brock
Edward Brock
Super Vilain

Messages : 13

What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: Re: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? EmptySam 16 Mar 2024 - 11:57

What If… Venom and Lucky bonded together ?

Great Camp Santanoni - « Il semblerait que ta chance t’a quittée, Lucky »

Lucy Orchent
Venom

Elle ressent de la panique, de la terreur. Quelle douce sensation que celle-ci. Ce trouble parcourt son corps dans son entièreté et je me nourris de cette dernière. Il semble que les humains ont la caféine ou la théine, je fonctionne à la peur, c’est mon carburant. Je vois passer des souvenirs, je les analyse. Le Slime, quel nom bizarre. Cela n’a pas l’air d’être un Symbiote. Elle crie, à plein poumon. Son langage est fleuri, synonyme de peur intense. Elle perd en lucidité. Je ne peux retenir un rire lorsqu’elle explique à son ami, Nathan, que je suis dans son postérieur. Rire qui doit sûrement raisonner dans son esprit et ne pas aider à la calmer. Par contre, qu’elle ne se mette pas à croire que je suis rentré par cet endroit.

« Oh, je ne suis pas rentré par là, c’est dégueulasse, jamais de la vie ! Baaaaah ! Vous les humains, vous êtes sacrément étranges … »

Elle refuse à son ami de s’approcher. Bonne idée. S’il vient, j’aurais insisté pour prendre le contrôle et lui faire exploser la cervelle. Pas certain qu’elle apprécie la cervelle de son proche comme premier repas. Elle fait peut-être aussi la difficile : il me semble voir dans son esprit qu’un candidat a gagné une épreuve d’une émission de cuisine en faisant à manger une cervelle d’agneau. Vraiment singuliers ces humains. Elle se met à parler, j’imagine, à mon égard. Elle me rend tout d’abord la politesse. On retrouve bien là les bonnes manières de la haute société, en toute circonstance, il faut garder son élégance et ses manières. Elle me reproche de m’être introduite sans lui demander son accord. Elle me harcèle ensuite de plein de questions. Qui suis-je ? Pourquoi suis-je dans son esprit, son corps ? Elle tente également de me faire sortir pour qu’on puisse discuter. Pourquoi pas, après tout ? On va la prendre au mot.

Sans plus attendre, je fis émerger de son corps un gros tentacule depuis le milieu de son dos. Je le fis se mouvoir jusqu’à ce qu’il se positionne en face de son visage, à une dizaine de centimètres de ce dernier. Je modelai ensuite ce tentacule pour qu’il prenne l’apparence d’un visage. Ce qui est avantageux quand on a élu domicile dans un humain, c’est qu’on peut bénéficier de son esprit, mais aussi de ses sens. Je peux donc me voir et admirer mon travail de création de visage. Pas humain du tout, mais plutôt bien pour ce que je veux faire. Un visage noir, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. De grands yeux, allongés verticalement. Enfin ce ne sont pas des vrais yeux, car je ne sais pas les faire sur commande. C’est simplement deux trous qui prennent la place de ce qu’auraient pu être mes yeux. Un peu d’espace laissé pour ce qui aurait pu prendre la place de la bouche. Globalement, cela ressemble à un visage, sans en être un. Cela lui permettra d’associer ma présence à quelque chose.

« Tu parles trop, beaucoup trop ! » dis-je d’un ton agacé, avant de reprendre d’un ton beaucoup plus menaçant, sec et froid. « N’oublie pas que tu n’es pas en position de force. Je t’ai trouvé, pas l’inverse. »

Je ne me suis pas encore lancé dans mon festin des humains à proximité, parce que la situation m’amuse et parce qu'elle me résiste encore un peu. Mais qu’elle ne pense pas qu’elle peut me plier à sa volonté.

« Tu poses trop de question, mais on peut discuter avec de passer au repas, si tu préfères… Je suis Venom, un Symbiote de la planète Klyntar. Nous sommes des êtres pacifiques qui sont en harmonie avec le cosmos. Nous recherchons des hôtes pour devenir des guerriers du cosmos. Mais ça, c'est la théorie. La pratique, c’est que j’ai été banni parce que je suis une brebis galeuse. On me reproche d’avoir des instincts destructeurs. Ils pensaient m’exiler sur une planète sur laquelle je serais mort. Mais je suis arrivé ici, sur Terre, et j’ai désormais une ribambelle d’hôtes à ma disposition. Et beaucoup de nourriture. »

Je fis bouger mon visage tentaculaire et m’approchai à quelques millimètres de son visage, un sourire foncièrement mauvais sur ce le trou qui s’apparente à ma bouche.

« J’ai faim maintenant, tu veux qu’on commence par qui ? Nathan ? Enzo ? Les gens à l’intérieur ? Oui, je ne te l’ai pas précisé, mais pour me nourrir et pour rester en vie, j’ai besoin de manger, beaucoup. Et ces nutriments, ils sont dans vos organes. Après si tu refuses, je peux toujours tenter de te dévorer de l’intérieur hein. Est-ce que je peux faire ça, hum ? »

Retournant à l’état de présence dans son esprit, je ne manquai pas d’ancrer la peur en elle :

« Il semblerait que ta chance t’a quittée, Lucky … Alors par qui on commence ? Si tu ne choisis pas, je choisirai pour toi … »

Encore quelques secondes et son esprit sera tellement effrayé et affaibli que je pourrai prendre contrôle de son corps.

Revenir en haut Aller en bas

The Lucky One
Lucy Orchent
Lucy Orchent
The Lucky One

Messages : 1138

Feuille de personnage
Pouvoirs:

What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: Re: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? EmptySam 16 Mar 2024 - 14:52




What If… Venom and Lucky bonded together ?

« Oui, non, j’l’ai dans le fion et probablement dans le reste du corps aussi car j’l’ai dans la tête ! »

(Oh, je ne suis pas rentré par là, c’est dégueulasse, jamais de la vie ! Baaaaah ! Vous les humains, vous êtes sacrément étranges…)

Je n’ai pas réagi tout de suite à ce commentaire, la panique m’accaparant beaucoup de mon attention et de mon action. Cependant, j’y repense alors que je m’occupe à me calmer après le monologue paniqué qui s’en est suivi. D’une, l’extraterrestre n’est pas dans mes pensées sans quoi il aurait su que je savais qu’il est rentré par mes jambes et que je signifiais par ma phrase tant une expression que le fait qu’il soit dans mon corps et dans ma tête ; ce qui aide à l’avoir dans le fion, pour rester polie. D’autant que je n’ai pas vu toute la taille de l’organisme mais il me semblait déjà improbable qu’il se répartisse uniquement dans mes jambes ; j’avais misé mon ventre également, celui-là même que j’accompagne de mes mains actuellement pour contrôler ma respiration et donc ma panique, mais le fait que sa voix intérieure raisonne dans mon crâne signifie qu’il était aussi dans celui-ci et donc selon toute probabilité équitablement réparti dans tout mon corps. Sans que celui-ci en garde trace, d’ailleurs, ce qui est impressionnant. Parallèlement, le fait que l’extraterrestre partage des conceptions humaines sur le propre et le sale, d’où son "dégueulasse" à l’idée de se trouver dans mes intestins alors qu’il doit y être comme dans le reste, est un indice probablement important. Juste que je sais pas quoi en faire actuellement et que de toute façon j’ai plus urgent à m’occuper.

Cela commence par un frisson dans le dos. La réaction de Nathan me fait hésiter entre me tourner pour essayer de voir et me figer pour ne pas le voir. Pas le choix de toute façon, j’ai demandé à ce que l’extraterrestre sorte et il obtempère ; chose encourageante s’il en est, d’ailleurs ! Je retrouve cette force douce et huileuse, laquelle forme un tentacule semi-liquide et somme toute proche d’un Slime qui s’en vient jusqu’à moi sans trop me déséquilibrer d’ailleurs. Je tremble à nouveau mais moins qu’avant, ce qui n’est objectivement pas dur, tandis que mon contrôle de mon souffle tâche de ne pas passer à l’accouchement avec le petit chien. Je suis un chat, nanméoh !

Le tentacule s’en vient jusqu’à me faire face sans respecter du tout l’espace personnel demandé, même si une créature à l’intérieur de mon corps doit considérer qu’une dizaine de centimètres entre nous peut correspondre à cette demande je l’admets, puis prend un visage qui n’est clairement pas une tête de porte-bonheur ! Ce que je suppose être des yeux me rappelle grandement ces des orques, les mammifères marins, tandis que les dents longues et effilées me font me sentir comme le Petit Chaperon Rouge face au Grand Méchant Loup ! Bon, on tâchera de pas finir comme la grand-mère du conte histoire d’un jour pouvoir être soi-même une grand-mère, d’accord ? Question rhétorique, en fait.

« Tu parles trop, me reproche avec agacement la créature dont la voix me rappelle celle de Clint Eastwood dans les western, puisqu’elle parle entre ses dents, et termine de me faire amener mes mains devant ma bouche en une interdiction terrifiée, beaucoup trop ! »

J’en suis désolée mais mes mains m’empêchent de le dire alors j’acquiesce juste avec panique. D’autant que la suite est pire encore qu’un constat somme toute relativement raisonnable : je miaule beaucoup. Non, je ne suis pas en position de force : cela m’est très souvent arrivée à mes débuts à New York et cette sensation d’impuissance ne m’avait vraiment pas manquée ; surtout que je ne vois pas encore comment je peux m’en sortir. C’est pire que tout ce qui m’est arrivée jusqu’ici.

Tu m’as trouvée, pas l’inverse. Oui, merci…

Je pose trop de questions… encore une preuve que tu n’entends pas mes pensées alors. "Mais on peut discuter" commence à faire poindre du soulagement "avant de passer au repas" ne me choque pas particulièrement : c’est dans les règles d’hospitalité que d’offrir à boire et à manger et j’en suis une habituée, même si je me demande si je vais devoir manger pour te faire plaisir. J’aurais déjà pas imaginé "manger pour deux" en parlant d’un enfant alors d’un extraterrestre… mais ça me va hein ? Surtout si tu peux appliquer le fait de m’empêcher de grossir malgré l’absorption de matière supplémentaire. Manger ce qu’on veut et garder la ligne, j’approuve.

Ce sont peut-être des pensées hors sujet mais elles m’aident à moins trembler. Sachant que la suite de ton discourt y contribue également. Venom, okay c’est un nom venimeux et ça n’augure rien de bon mais c’est après que j’apprécie plus. Symbiote, ça c’est une bonne nouvelle : la symbiose est une association intime et durable entre deux organismes. Intime, j’ai déjà constaté. Durable, je préfère. Reste plus qu’à souhaiter qu’elle soit mutualiste, afin que l’on en retire tous les deux des bénéficies, voire commensaliste, j’accepterais n’avoir aucun bénéficie pour aucune contrainte autre que te nourrir même si c’est gonflé quand même… bref, tant qu’on évite le parasitaire où tu me nuis, j’accepterais. Pas de gaité de cœur mais j’ai pas le choix. Sachant que le fait d’être des "êtres pacifiques qui sont en harmonie avec le cosmos et cherchent des hôtes pour devenir des guerriers du cosmos" me laisse sacrément penser à du mutualiste. La symbiose comme solution au Paradoxe de Fermis ne me semble pas stupide et je serais flattée d’avoir été choisie dans ce genre de mission si on me l’avait proposée de façon civilisée.

« Mais ça, c'est la théorie. »

C’est bien la théorie. J’aime la théorie.

« La pratique, c’est que j’ai été banni parce que je suis une brebis galeuse. »

C’est bien les brebis galeuses. J’aime soigner les brebis galeuses.

« On me reproche d’avoir des instincts destructeurs. »

C’est moins bien les instincts destructeurs. Je n’aime pas les instincts destructeurs. J’en ai et je les sublime d’ailleurs, si jamais tu veux des conseils.

« Ils pensaient m’exiler sur une planète sur laquelle je serais mort. »

C’est pas bien pour toi mais je commence à sérieusement craindre que ça soit mieux pour les autres. Enfin, si je m’exprime en euphémisme. Parce qu’on va pas se mentir, je suis suffisamment pâle pour être confondue avec une dame blanche actuellement.

« Mais je suis arrivé ici, sur Terre, et j’ai désormais une ribambelle d’hôtes à ma disposition. »

C’est moins bien pour moi ça. D’une c’est vexant, je ne suis qu’une quantité remplaçable, et de deux c’est blessant, probablement au sens propre du terme. J’ai peur.

« Et beaucoup de nourriture. »

J’ai un mouvement de recul réflexe alors que ton visage s’approche du mien pour que je ne puisse plus voir que lui. Je suis en apnée tandis que je n’arrive pas à comprendre si je suis la nourriture ou si tu vas dévorer les autres devant moi. Jusqu’à ce que tu me le dises.

Les larmes commencent à me couler sur les joues alors que tu me demandes de faire un choix. Mon ami le plus proche qui m’a sauvé la vie et que j’ai accompagné lorsqu’il était, lui aussi, une brebis galeuse au sein des rallyes dansants de notre enfance. Mon second ami le plus proche qui m’a toujours conseillé et que j’ai aidé à s’intégrer lorsqu’il était un nouveau au sein de notre cercle de bonnes gens liés à l’Empire Orchent. Des inconnus qui ne me sont pas liés mais ne sont pas une réponse acceptable non plus à mes yeux. Ils seraient la facilité mais je tiens à rester gentille, qu’importe que ce chemin soit le plus dur de tous.

Je me doute que tu doives te nourrir pour rester en vie, Venom. Tu es un organisme.
Je me doute que tu doives te nourrir à travers moi pour rester en vie, Venom. Tu es un symbiote.

Je comprends que tu sois carnivore Venom. C’est le cas de beaucoup d’êtres vivants.
Je ne veux pas que tu me pousses au cannibalisme, non par écœurement du cannibalisme mais par refus de manger des humains non consentants. Je n’ai aucun souci avec les animaux, et encore pas tous, mais les gens sont ma limite. Tuer est ma limite.

Tu crois que tu me motives en me menaçant de me manger moi ? De tenter de me manger moi ?
Tu crois que tu me fais du suspens en me menaçant de me manger moi ? De tenter de me manger moi ?

Je sens ton corps se rétracter dans le mien. Ton visage s’éloigne jusqu’à disparaitre dans mon dos. Je n’en frissonne même pas. Je regarde le vide que tu as laissé derrière toi, face à moi. Je le regarde avec absence alors que les larmes coulent de mes yeux à mes doigts, ceux-ci toujours sur ma bouche.

(Il semblerait que ta chance t’a quittée, Lucky… Alors par qui on commence ? Si tu ne choisis pas, je choisirai pour toi…)

Mes mains quittent mes lèvres pour pendre à mes côtés alors que je renifle un grand coup, fort peu élégant.

Mes paupières se ferment alors que mon visage se tourne vers le ciel, un instant.

Ma bonne étoile n’est pas filante.

Elle m’a plus d’une fois appris que c’est dans les moments les plus noirs qu’elle brille le plus fort.

Trop de Chance peut ressembler à de la malchance. Cela ne se dévoile comme de la Chance que parce qu’on se sort de cette malchance, d’ailleurs.

I’m the Lucky One.

« Je choisis que tu me manges moi, réponds-je fortement, pour que Nathan m’entende, avant de rouvrir des yeux où les étoiles se reflètent dans les larmes en une vision que j’imagine être celle ayant inspiré à van Gogh La Nuit étoilée. Et, en guise de dernière volonté, je souhaite pouvoir marcher loin de mes proches. Afin qu’ils ne voient pas cela. Afin d’être sûre que tu ne les dévoreras pas une fois que tu en auras fini avec moi. »

Je ne veux pas mourir. Mais je veux encore moins que mes proches meurent. Rocket m’a fait réaliser que l’on ne peut pas attendre que les autres se calment s’ils risquent de nous blesser. Qu’il faut se défendre. Je vais défendre les autres, d’abord, tout en essayant de me sauver moi. Chaque chose en son temps.

Mon visage se penche en avant pour faire couler les larmes sur mes joues et regarder Nathan. Son arme est baissée. Ses mains sont baissées. Ses bras sont baissés. Ses épaules sont baissées. Ses lèvres sont baissées. Je ne sais pas si je l’ai déjà vu aussi triste alors que, lèvres pincées et scellées par mes larmes, j’acquiesce tout simplement. Malgré la crispation d’une colère motivée par la fierté de cacher sa tristesse, il acquiesce à son tour. Nous avons tout dit.

Gorge serrée et mains se joignant au niveau d’un cœur qui en fait de même, je me détourne de ma vie et je fais face aux bois.
Un pied nu après l’autre, j’avance.

Est-ce ma dernière procession ? Je vais faire de mon mieux pour l’éviter. Je m’y prépare cependant. Protéger les autres.

Ma marche est moins rapide qu’à mon habitude. Le mal au cœur comme les pieds nus me ralentissent.

« Je sais que je parle trop mais je vais le faire une dernière fois, te dis-je avec appréhension. J’ignore à quel point tu me connais mais cela ne t’étonnera pas, n’est-ce pas ? Pas venant de moi. »

Gagner du temps avant d’être mangée.
Gagner du temps pour l’éloigner des autres.
Gagner du temps pour ne pas être mangée.

« J’essaierais bien de négocier que tu m’épargnes. Après tout, tu dois savoir que je suis amie avec les Avengers, vainqueurs de Thanos et restaurateurs de la moitié de la vie dans l’univers, ainsi que le SHIELD, qui espionne tout le monde sur cette planète pour leur protection. Sans parler des Gardiens de la Galaxie, protecteurs interplanétaires. Tu sais que me tuer amènera le fait qu’ils te traqueront tous, que ce soit pour exercer sur toi leur vengeance ou pour protéger les autres êtres humains, comme les extraterrestres que l’on a accueillis, de toi. Tu sais que tu t’apprêtes à devenir ici la même brebis galeuse que tu l’étais sur Klyntar… »

Je grimace. Tant pour moi que pour lui. Je ne le menace pas. J’apporte un argument. Je mets en évidence des faits. Il est parfaitement possible que Venom soit attiré à l’idée que les Avengers le pourchassent afin de parasiter l’un d’eux. Il est tout aussi possible qu’il se pense tout puissant, atteint de ce qu’on appellerait sur Terre une maladie mentale. C’est à lui de savoir, pas à moi.

« Est-ce que c’est ce que tu veux, Venom ? N’être qu’une brebis galeuse ? N’être qu’un animal existant par ses instincts qui, non content de l’obliger à détruire les autres, détruisent aussi tout ce qu’il pourrait être d’autre ? »

C’est à toi de savoir, Venom, pas à moi. Moi, j’ai juste peur de ce que tu me répondras. Ainsi qu’un peu de tristesse, aussi.

« Est-ce là ton choix que de renoncer à tout choix que tu pourrais faire quant à ton avenir ? Tu me connais. Peut-être que tu peux voir à quel point je trouve ce monde beau. Peut-être que tu pourrais le trouver beau, toi aussi ? Je pourrais essayer de te le faire voir ainsi. »

Ma tristesse provient moins du fait que me tuer c’est abandonner la vie pour la survie que du fait que je risque de mourir mais tout de même du premier.

« Les tiens t’ont condamné à mourir pour tes instincts. Ceux-ci te poussent à survivre, Venom. N’as-tu pas envie d’essayer de vivre ? »

Nous arrivons à une clairière, Venom. Un peu plus d’une centaine de mètres de long pour une centaine de mètres de large avec, à une dizaine de mètres de nous, un étang qui forme un œil tourné vers le ciel au centre de cette paupière boisée. Les arbres se tiennent à nos côtés et l’herbe se tient sous nos pieds jusqu’aux rives d’un miroir du ciel, tout aussi constellé de lumière que les étendues qui dépassent la canopée. Il y a même un orignal pour boire, levant sa majestueuse tête lorsqu’il me voit. Il n’a pas peur. Il fait probablement entre 500 et 700kg avec une taille de plus de deux mètres au garrot, je ne cherche pas à cacher mon mètre soixante quatorze et mes cinquante-quatre kilos plus les tiens.

Je remercie silencieusement ma Chance pour la présence de cette clairière comme de cette alternative à me manger moi. Reste que, comme le disant mon épitaphe "Comme disait Berlioz, le compositeur pas l’aristochat : "La chance d’avoir du talent ne suffit pas, Il faut encore le talent d’avoir de la chance"." J’ai la Chance. Reste à voir pour le talent.

Je franchis les dix mètres qui me séparent de l’eau afin de regarder mon reflet une dernière fois. J’ai peut-être les pieds sales et douloureux, la chemise de nuit et le peignoir incapables de me protéger du froid ou de cacher les tétons qui pointent ainsi que les frissons de froid et de peur mais je reste moi. J’ai les mains s’enserrant l’une contre l’autre comme si elles serraient un cœur l’étant autant que l’est ma gorge.

J’attends ton verdict.



The Lucky One
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty
MessageSujet: Re: What If… Venom and Lucky bonded together ? What If… Venom and Lucky bonded together ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
What If… Venom and Lucky bonded together ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel World :: Earth and beyond :: RP alternatifs-
Sauter vers: