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 [Terminé] the den of demons

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptySam 16 Déc 2023 - 16:38


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the den of demons
15.12.24 AVEC @Felicia Hardy



Lorsqu’il tombe dans les escaliers, véritable poids mort alourdi par l’alcool, les personnes autour de lui interrompent leurs mouvements et leurs conversations, se collant à la rambarde pour éviter d’être emportées par la chute ; ceux présents dans la mezzanine VIP se penchent pour l’observer rouler comme une larve tandis que, rapidement, les fêtards en contre-bas sont alertés par cet incident qui, loin d’attiser leur compassion, provoque un éclat de rire moqueur à travers la foule.

Rapproché du politicien qui git sur le sol en état de demi-conscience, qui émet même des râles de sommeil, Ezekiel pose rapidement les yeux sur son escorte pour lui demander de récupérer le téléphone à ses pieds et qui, malgré le côté tout à fait risible de la situation, ne semble point détendue ; alors soucieux de son état, il fronce légèrement les sourcils en gardant les yeux rivés sur elle jusqu’à ce qu’elle soit à sa hauteur, la couvant presque du regard. Lorsqu’ils s’éloignent tous deux, le russe hésite à passer son bras autour de sa taille, d’un geste tout à fait chaste et même affectueux mais, d’un élan qui se veut réconfortant mais, puisqu’elle vient de subir un moment hautement désagréable avec l’énergumène trainé à l’extérieur, il s’abstient.

Respectueux, essayant de la ménager au possible, il évite tout contact physique avec la blonde, qui lui fait rapidement le récit de son périple en eaux troubles. « Il n'a rien sur le Devil's. Il essaie cependant de voir ce qui pourrait lui permettre de récupérer des parts, ce qui sommes toutes est logique vu le monde présent, et son caractère ambitieux. Il a bien évidemment essayé de me soudoyer. » Rien de surprenant, pas même la dernière phrase ; il ne lui demande pas ce qu’elle a répondu, n’ayant nullement besoin qu’elle le fasse pour savoir ce qu’elle en pense. « Il est violent, mais ça vous l'avez vu, ça se voit comme un nez rouge de clown. Ce qui est néanmoins utile à savoir c'est qu'il a eu une femme. Qu'il a battue. Et ça, il va falloir gratter son passé pour trouver les éléments nécessaires pour lui mettre la pression. » Comme son père avec sa mère, qu’il a fini par tuer alors qu’il venait de naître. Les mots font toujours écho à cette vérité douloureuse et, instinctivement, il replie ses bras comme pour se protéger, crispant ses sourcils ; heureusement, vu la situation, on peut aisément penser qu’il est simplement concentré. « Maintenant, ça vous dit un petit tour d'horizon sur son smartphone ? Ne touchez pas l'écran. » Encore un peu perturbé par les précédentes paroles, il déglutit en relevant ses yeux vers elle, finissant par acquiescer en hochant son menton de haut en bas.

Elle l’entraîne vers le bout du comptoir, plus délaissé par les clients car trop éloigné de la piste de danse, et il l’observe faire, assez impression qu’elle ait cette technique avec le maquillage ; comme quoi, ça peut servir. « Où tu as appris ça ? On dirait une espionne. » dit-il avec un bref sourire, essayant de la faire sourire à son tour en essayant, peut-être, de contrebalancer l’attitude du procureur avec la sienne.

La belle blonde, douée en la matière, déverrouille le téléphone en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ; elle maîtrise totalement le sujet, sachant même où chercher mais… Il hausse ses sourcils d’un air impressionné en lui adressant un sourire pincé, avant de balayer la salle d’un regard circulaire. Trop de monde autour d’eux, même si personne ne les regarde vraiment. « Je vais poser ma main sur ton bras, d’accord ? Pas longtemps, tu n’as rien à craindre. » Il attend patiemment qu’elle lui donne son accord et, lorsque c’est chose faite, il dépose le bout de ses doigts sur son poignet pour les téléporter dans son bureau.

La téléportation, si elle n’a plus aucun effet sur lui, est toujours une épreuve lorsqu’on la subit pour la première fois. Vertiges et nausées sont les premières sensations qui viennent ; le haut-le-coeur est si brutal que, la plupart vomissent avant même de réaliser ce qu’il s’est passé : c’est pourquoi, alors qu’ils arrivent dans la pièce qui ne possède aucune fenêtre car en sous-sol, la jeune femme se retrouve dans un fauteuil confortable, une seau entre les mains. « Fais attention au tapis. » Oui, il y tient à son tapis. « Ça va ? » Évidemment que non, ça ne va pas. Il lui adresse un sourire partagé dans une grimace tandis qu’il dépose une bouteille d’eau et des mouchoirs devant elle, avant de se saisir du téléphone, posé sur sa cuisse, pour le déposer sur son bureau ; touchant l’écran tactile pour que ce dernier ne s’éteigne pas, il commence à fouiller dans les mails en attendant que la belle blonde aille un peu mieux. Prenant place au bord de son bureau, en face de Felicia, il croise ses chevilles et applique son bras libre contre son torse, à l’horizontal, en ayant les sourcils légèrement froncés. « Il déjeune souvent avec… Ce nom me dit quelque chose. » Elle doit s’en foutre avec la nausée mais, réfléchissant à voix haute, il fixe un point invisible dans la pièce avant de revenir sur son employée : « Ça va mieux ? » Si le politicien est une tare dont il va falloir s’occuper, pour l’instant, c’est un sujet bien plus important qu’il veut aborder. Prenant place à côté d’elle, en prenant soin de ne toujours pas la toucher, il s’installe sur le fauteuil mitoyen en lui disant, d’une voix sincère et douce : « J’imagine que ça n’a pas été facile, pour toi. Merci de l’avoir fait. » Il compte bien la faire raccompagner, histoire qu’elle se sente en sécurité après avoir passée trop de temps avec cette ordure.


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptyDim 17 Déc 2023 - 22:45




Safety DanceWe can dance if we want to
We can leave your friends behind
'Cause your friends don't dance
And if they don't dance
Well, they're no friends of mine

     Elle aurait très bien pu rire de cette situation. Après tout, elle en avait été tout de même l'instigatrice. Dans un coup de maître et une intuition, Felicia avait senti le penchant pour l'alcool du proc'. En même temps, vu l'alcool qu'il buvait, son attitude et toutes ces choses qui font sa personne, ont poussé la jeune femme à l'emmener sur ce chemin. Ce qu'elle n'a cependant pas calculé ce sont les moyens qui ont fait qu'un tel individu soit à ce poste. Un poste qui est censé représenter les lois de ce pays devant des gens qui selon leurs arrestations, méritent d'être jugés. Donc Felicia n'avait pas le coeur à rire de la situation. Oh on ne va pas le cacher, dans son for intérieur en regardant Auden allongé comme un gros sac, elle y a pris du plaisir, de ces plaisirs malsains quand quelqu'un que l'on déteste se retrouve dans une situation du genre.
Mais elle était restée là, téléphone en main pendant de longues secondes à contempler d'un air grave, et quelque peu troublé le procureur, avant de se tourner vers son patron et lui offrir sur plateau d'argent une des armes qui pourraient l'aider dans son objectif premier.



    Elle avait vu le regard d'Eze'pater. Ce fameux regard qui vous couve, qui s'inquiète de votre situation. D'abord troublée face à cette légère marque d'attention, la blonde fait cependant abstraction de la chose en se montrant aussi bien acérée que professionnelle. Sommes toutes proportions gardées, étant donné qu'elle reste aussi sous son petit pseudonyme, la jeune fille qui a fait que ce soir elle est maintenant dans le grand bain.

— C'est flatteur mais on ne peut plus vrai. J'avais un sacré bon réseau de contacts quand j'étais jeune. En même temps, comment résister à pareille beauté.

Lui dit-elle en souriant en coin de ce petit air malin et coquin. C'est toujours le cas, elle a des contacts, même si ceux-ci sont moins concentrés que dans un établissement d'éducation. En tant que voleuse, il fallait bien qu'elle connaisse les petits trucs et astuces qui font que, ce qu'on voit dans les films d'action est à trente pour cent vrai. Le reste c'est juste pour les réalisateurs qui ont besoin de faire sentir qu'ils en ont entre les jambes. C'est quand même dingue que cet abruti si sûr de lui ne soit pas capable d'avoir un tant soi peu de considération pour nettoyer son smartphone. Mais bon vu Mallow, autant ne pas trop faire le tour de la question, sinon on va avoir encore de quoi vomir sur son compte.
Ezekiel la soustrait fort heureusement à ses réflexions, d'une manière tout à fait inattendue. Poser sa main sur son bras ? Felicia relève un peu le menton et le regarde de côté, prête à lui demander où il veut en venir. Sauf que ...

— P***** de m... !



    Blanche comme un linge, alors que sa peau est de base d'une carnation bien pâle, Felicia Hardy ne vient pas de faire le plus rapide grand huit du monde et pourtant, elle a l'impression de l'avoir fait. Pire encore, l'effet est doublé, voir triplé. Jamais elle n'avait fait de téléportation de sa vie il faut dire alors voir tout votre environnement disparaître, sans que vous n'ayez la possibilité d'inspirer avant la barre de lancée est horrible. Elle a juré, ça c'est sûr. Elle s'est aussi arrêtée de jurer parce que sinon, elle sentait que sa langue n'allait pas supporter le poids des mots et de ce qui a retourné son cerveau comme son estomac.
Le seau comme le fauteuil sont ses sauveurs. Et même si elle en veut que le brun ne lui ait guère laissé le choix de se préparer au voyage, elle le remercie tout de même de sa considération. Même si celle-ci concerne avant tout le sauvetage de son tapis.

—  C'est pas contre vous, mais actuellement quand vous parlez ... j'entends le son que fait Mario en se prenant un Goomba.

Et elle vomit, sans plus de prétention ni de classe. Sa tête est en train de dire coucou au seau, et de lui faire décharger aussi bien son repas d'avant boulot que l'alcool qu'elle a dû ingurgiter en tapant la causette avec le procureur. Autant dire que c'est pas beau, et que la vision lui donne un nouveau relent. Et ce n'est que quand celui-ci est passé qu'elle redresse son visage blême. Elle lève la tête et inspire, visiblement encore secouée aux tripes. Mais ça passe. Elle demande juste en levant son index à Ezekiel de lui laisser une minute. Une minute qui lui sert à récupérer dans son sac un mouchoir, pour un peu essuyer cette catastrophe.

— Je vous l'ai dit. Je suis là pour faire mon job. J'aurai ... certainement pu y aller moins franco, mais c'était soit je le mettais hors course, soit c'est moi qui allais servir de hachis parmentier à la viande chevaline. Autant dire que je n'ai pas du tout le profil pour créer un scandale sanitaire. Si il faut un scandale, je veux que ce soit quelque chose qui fasse tomber de son piédestal Taylor Swift et sa relation toxique avec les chansons sur ses ex. Oh et vous remercierez aussi votre gars. Qui est, même si il est chauve ... sacrément canon.

C'est la base de son job, de ses traumatismes passés. Elle fait avec, même si intérieurement, c'est aussi en vrac que son système digestif.

—  J'espère simplement qu'il aura oublié ma tête avec ce qu'il s'est enfilé. Parce que pour tout vous avouer, il a tout de même  réussi à me faire regretter l'existence du verbe discuter.

Elle réfléchit à présent, à la proposition de Eze. Non pas que cela l'a traumatisée, mais ... elle sent que Mallow, si tant est qu'il se rappelle d'elle, ne va pas en rester là. Il va falloir qu'elle redouble d'encore plus de vigilance en se rendant chez elle, et sûrement, sûrement trouver un autre point de chute. En évitant le Queens, évidemment. Peut-être se rapprocher du Bronx, mais pas trop. Ce qui signifie aussi qu'il va falloir qu'elle revoit ses plans.

—  Dites. C'est possible que le temps ... qu'on soit sûrs, et que je change d'appart', que ... qu'on puisse m'accompagner ?

Petit sourire, faible, presque timide. Elle ne se sent pas très fière de lui demander ça sachant le speech qu'elle s'est montée des heures avant concernant le fait de ne pas donner sa vraie adresse. Son coeur se serre, mais cette fois pas à cause de la nausée. C'est plus profond, plus ancré que ne le sera jamais un vomi. C'est une souffrance qui reste, et sur laquelle on ne peut pas vraiment poser seule de cataplasme. Et même si Felicia reste confiante et indépendante, ça, elle sait qu'elle ne peut pas l'encaisser seul.
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I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptyLun 18 Déc 2023 - 23:07


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La trouvaille, le téléphone malencontreusement échoué durant la chute du procureur dans les escaliers, est une vraie mine d’or pour celui qui se préparer à l’affronter ; il sait, bien avant l’arrivée d’Auden entre ces murs, que le nouveau procureur de la ville se traîne une réputation dès plus douteuse, ayant obtenu sa place prestigieuse grâce à des magouilles tout aussi discutables que troubles, qui font le bonheur de ses nombreux détracteurs. Mais exposer l’objet si précieux aux nez des fêtards, certes alcoolisés et totalement obnubilés par le spectacle effarant de l’homme politique s’étant emmêlé les pieds dans les escaliers pour atterrir en bas, n’est pas une idée qu’il juge judicieuse alors, prévenant seulement qu’il va poser sa main sur son bras, ils se téléportent dans son bureau, situé dans le sous-sol, afin d’y être plus tranquilles, loin des regards et des oreilles curieuses.

Si la téléportation lui est autant naturelle que respirer, ne lui provoquant même plus aucun frisson tant elle est la normalité, ce n’est pas le cas de la pauvre blonde qui, vivant sa première expérience, en ressort totalement blafarde, frileuse et fébrile ; connaissant fort bien les effets indésirables de sa mutation chez autrui, il l’installe rapidement dans un fauteuil confortable en face de son bureau, lui octroyant également un seau ainsi qu’une bouteille d’eau et des mouchoirs, avant de s’installer au bord du meuble recouvert de papiers en tous genres, les bras croisés contre son torse. «  C'est pas contre vous, mais actuellement quand vous parlez ... j'entends le son que fait Mario en se prenant un Goomba. » Il n’a  même pas le temps de lui répondre, à peine la possibilité d’émettre un petit rire amusé avant qu’elle ne régurgite dans un râle plaintif, l’obligeant à plisser l’une de ses paupières tout en grimaçant instinctivement. « Ça va aller. » dit-il d’une voix simple, comme s’il s’agissait d’une simple formalité : évidemment, pour lui, il n’y a rien de plus facile à vivre que sa téléportation puisqu’elle est la normalité.

Alors, pendant qu’elle retrouve ses esprits et un semblant de teint plus chaleureux, il prend place à côté d’elle, sur un fauteuil mitoyen, en croisant machinalement ses jambes, jugeant plus que nécessaire de lui signifier sa reconnaissance. Il s’en doute et il a pu aisément le lire sur son visage, l’entrevue avec Auden a été particulièrement difficile, même si elle ne dit pas tout. Elle a l’air d’aller mieux car, véritablement pipelette, elle parle tour à tour de viande chevaline et de Taylor Swift — il ne voit pas vraiment le rapport donc il arque l’un de ses sourcils, son index frottant légèrement la fine barbe qui recouvre son menton. « Je lui ferai passer le message. » Il n’ose pas vraiment lui dire que le chauve-canon préfère, lui aussi les chauves-canons, se disant qu’elle a eu assez de déconvenues pour ce soir.

Quelqu’un vient toquer à la porte tandis qu’elle semble perdue dans ses pensées et, la couvant toujours du regard, il lui laisse ce moment de répit bien mérité ; devinant fort bien qui se trouve derrière la porte, Ezekiel attrape le téléphone pour le porter à la jeune femme qui, cheveux bleus et maquillage outrancier, fait éclater la bulle de son chewing-gum en disant : « Je m’en occupe. » Il lui sourit simplement en lui donnant le précieux téléphone, avant de retourner à la blonde qui n’a peut-être rien perçu de cet échange, tant il fut aussi bref que discret. « Dites. C'est possible que le temps ... qu'on soit sûrs, et que je change d'appart', que ... qu'on puisse m'accompagner ? » Reprenant sa place dans le fauteuil à côté de Feli, il bascule sa nuque en sa direction tout en lui offrant un doux sourire, n’hésitant pas bien longtemps avant de lui répondre : « Je vais te raccompagner. Tu me fais confiance pour conduire, du coup… » Essayant de détendre l’atmosphère pour la belle blonde, il hausse ses sourcils à plusieurs reprises avant de se relever pour attraper ses clefs de voiture, qui laisse entrevoir une prestigieuse marque de bolide hors de prix, ainsi que sa veste en cuir.

Il pourrait se téléporter mais, au regard de la première expérience, il se doute qu’elle n’a pas envie de recommencer tout de suite… « Quand tu es prête. » dit-il en sortant son portable de sa poche pour zieuter ses messages, ne prenant pas la peine de prendre le révolver dans son tiroir puisque, il y en a déjà un dans la boîte-à-gants de sa voiture.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptyJeu 21 Déc 2023 - 17:30





Safety DanceWe can dance if we want to
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     Ce n'est pas de la paranoïa à ce stade, c'est bel et bien de l'instinct de conservation. L'instinct, face à des gens que l'on sait mauvais pour soi. qui, dans leur empreinte commune et se voulant indélébile lorsque l'un d'eux l'a déjà apposée sur un corps, fait ressortir le pire du vécu par quelqu'un. Felicia revoyait Kevin, lui qu'on appelait si facilement Ryan pour une raison qu'elle a oublié, car Kevin se devait de disparaître, quitte à ce que cela en blesse sa peau. Mais même en frottant, Felicia ne peut pas. Elle ne peut pas enlever la tâche, qui peut prendre la forme de bleus, de tensions musculaires et de terreur parcourant chaque once de son âme quand on la bat pour la battre. Et ça, ça déclenche toujours quand elle ne se retient pas ce fameux miaulement qui court en elle.
Malgré les secousses qu'impliquent cette situation, le fait qu'elle doive déménager au plus vite dans le mois qui suivra, le cap n'est pas franchi. Grâce (si l'on peut dire grâce) aux nausées produites par ce mauvais moment à passer, Felicia se prenait une claque assez violente pour que ça ne bascule pas. Et puis, la proximité de son patron avait quelque chose de rassurant, de presque paternel. Ça lui rappelait Foxy quand elle avait ses crises d'angoisses. Il restait là et il lui parlait de trucs aléatoires, et lui faisait comprendre par ses attentions qu'il ne la lâchait pas.

— Ouais, ça ... va aller.

Finit-elle par dire en écho, dans un chuchotement un peu secoué par son besoin de regagner l'entièreté de son corps, et le fait que ça lui donne le coup de boost nécessaire. Elle inspire longuement, dépose le seau à un endroit adéquat dans lequel personne ne le prendra sur ses pieds, et sort de son petit sac un paquet de mouchoirs pour essuyer autant sa bouche, qu'ensuite ses yeux avec ces papiers molletonnés.



    Trop centrée sur elle-même, la blonde n'avait pas vu ce qu'il s'était passé avec le téléphone. Un aveu de faiblesse, quand on sait la fine observatrice qu'elle peut être. Mais elle n'est malheureusement pas en état de se soucier du cas Mallow. Pour elle, elle a fait son job, et ses trippes se remettent de son premier voyage dimensionnel. Si l'on peut comparer la téléportation à ça. En tout cas, sa question n'est en rien une obligation. Elle en ressent juste le besoin au regard des événements. Le fait que son boss lui propose de lui-même de l'accompagner l'interpelle, et la rend d'une certaine manière méfiante. Ce n'est pas contre lui, mais elle en a vu d'autres avant lui. Et une voleuse se doit de faire attention avec qui elle fricote (chose assez risible quand on sait ce qui suivra un mois plus tard). Disons qu'elle est tout de même touchée, et se surprend à être étonnée et amusée par sa proposition. Cela lui redonne ces couleurs qu'elle avait un peu perdu suite à cette fâcheuse situation. D'ailleurs, elle se tourne vers lui, non sans le dévisager en arquant les sourcils et en arborant son petit sourire félin. Elle s'en presse même un peu les lippes avant de sortir avec humour ce qui suit, une main apposée sur ses clavicules :

— Mon dieu, qu'entends je ? Mon patron veut me ramener chez moi dès le premier soir ? Je n'ai pourtant pas encore vu de mes propres yeux l'ambiguïté ethnique de Dieu, ce qui m'amène à conclure que ma téléportation ne m'a pas donné un aller simple vers le paradis.

Oh elle le taquine. Il comprendra à force de la fréquenter qu'elle aime bien faire ces traits d'humours égocentriques, et donner la réplique. Ça fait partie de son charme, même si elle sert aux clients comme Mallow une vaseline parfumée, histoire que leur personnalité de merde ne se sente pas dans toute la pièce, et surtout sur elle.

— Aller, je me laisse donc conduire comme une princesse jusqu'à chez moi. Ça remontera la note sur Uber concernant les capacités de conduite.

Et la voilà qui fait son petit clin d'œil malicieux avant de se lever de son assise. Certes, elle n'est pas encore bien dans ses talons suite à tout cela, mais elle arrive à tenir en équilibre et marcher sans trop de mal. Le fait que Ezekiel l'aide aussi à se sentir mieux y fait pour beaucoup. Et avoir vomi, sur un autre registre. Tendant le bras de manière élégante malgré la perte de ses atours maquillage sur une bonne partie de ses yeux, Felicia apparaît plus juvénile, plus douce que précédemment. Et puis ces pommettes qui se lèvent quand elle sourit de cette manière si adorable ne font que renforcer ce petit côté enfantin et câlin, ce qui tranche indubitablement avec l'attitude servie jusque là à Eze.

— Je confirme que Eze'pater ça vous va bien au teint. Promis, ça restera entre nous. Et non, même si vous êtes très charmant, je ne vous prend pas pour un Sugar Daddy. Merci, en tout cas. Pour ça.

Son regard s'abaisse un peu timidement, ce qui tranche avec la force et la blague de ce qui a suivi son petit dialogue de minaudé. C'est sa manière de diluer à quel point cela la touche, qu'il lui propose cela. Elle serre un peu le bras de son patron, avant de se départir et lever son index, reculant aussi jusqu'à la porte car elle a oublié juste une chose.

— Je vais chercher mes affaires au vestiaire. On se retrouve devant votre cheval des temps modernes. Dites moi juste avant que je sorte où vous allez vous poster, histoire que je ne passe pas pour la nana qui arrive en retard à son rendez-vous.



    Elle en tremble encore, quand elle arrive aux vestiaires. Ce sont de légers frissons qu'elle se doit d'effacer en agitant un peu ses doigts pour désengourdir le tout. Mais elle y arrive avec un peu de patience, et en se déshabillant de toute cette robe, ce costume, en détachant ses cheveux lissés qui recommençaient sur certains pans de mèches à reprendre leur ondulation naturelle. Mais avec le lisseur et le spray dédié pour ça qu'elle emprunte un petit instant, elle les efface, et se met en route avec ses affaires sous le bras pour rejoindre le plus rapidement possible son patron.
Malgré la situation qui lui était apparue longue, le Devil's est toujours en train de battre la mesure de sa musique et de ses clients. Il est presque minuit selon l'horloge du téléphone de Miss Hardy, et pourtant, l'ambiance n'est pas retombée. Se faufilant de telle sorte à ne pas trop secouer les gens (même si par moments elle a donné des coups de coude et de buste), la blonde arrive à destination. Les bras tendus, exempt de tout maquillage sur sa frimousse, elle lève ses affaires et arbore un grand sourire empli de fierté et de joie.

—  Sept minutes chrono ! J'aurai pu faire cinq, mais j'ai eu du mal à passer entre les clients. Désolée pour l'attente !

C'est dingue comment elle respire la joie, alors que des minutes auparavant, elle était secouée par sa confrontation avec Mallow. C'est comme si tout avait coulé dans un gros tiré de chasse. En réalité c'est son moyen de passer à autre chose, et surtout de vivre l'instant présent avec ce qui lui est offert. Ce que lui offre son patron, dans le dit cas présent.

— J'espère que vous ne la conduisez pas en vous téléportant, parce que ça, c'est un no go ... vous avez déjà essayé de le faire ? de vous téléporter en conduisant.

Sous entendu, si vous ne l'avez pas fait vous voulez qu'on essaie ? Le pire étant qu'elle ne semble pas le moins du monde secouée par le fait qu'il ait, ce fameux pouvoir de téléportation. Est-ce de l'insouciance ou de l'idiotie ? Ni l'un ni l'autre. Parce que secrètement, Felicia sait ce que ça fait d'être différent, tout simplement. Même si à ses yeux elle n'est qu'humaine, les mutants sont des gens comme les autres. Ils ont juste un truc en plus qui fait que ! après c'est à eux de l'utiliser à bon escient, et tant que ça ne la met pas en danger, ça lui en touche une sans en toucher l'autre.
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Dernière édition par Felicia Hardy le Ven 29 Déc 2023 - 9:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptyLun 25 Déc 2023 - 22:02


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15.12.24 AVEC @Felicia Hardy



Ça va aller, dit-elle dans un murmure qui ne transmet rien d’autre que tout le contraire, mais il ne relève pas vraiment, non pas par désintérêt pour son employée mais par respect et par pudeur envers celle-ci, considérant qu’après toutes ces émotions en cascade, elle n’a nullement besoin qu’on vienne l’assaillir de questions en tous genres : elle va mal et cela se voit jusque dans la pâleur de ses traits. Rien d’inquiétant cependant, il lui faut seulement du repos et le cocon rassurant de son appartement, où elle se sentira en sécurité ; il l’espère, du moins.

Il lui laisse un instant de répit pour se remettre de ses émotions, mais use de ce court moment pour transmettre le précieux téléphone à quelqu’un d’autre, venue se présenter jusqu’à la porte de son bureau : le smartphone s’en va donc entre les mains de quelqu’un qui saura en faire bon usage, profitant de l’ivresse de son propriétaire avant qu’il ne retrouve ses esprits, mais pas son téléphone.

Après cette transaction silencieuse, rapide et discrète, Ezekiel revient auprès de la blonde pour prendre place dans le fauteuil mitoyen, afin d’écouter attentivement sa question : elle souhaite être raccompagnée, ce qui ne l’étonne pas vraiment. Compréhensif avec ce qu’elle vient de subir, il hoche son menton de haut en bas et, désirant s’échapper de son night-club, il se porte volontaire pour la reconduire jusqu’à chez elle ; considérant que cette virée lui donnera peut-être l’occasion de réfléchir. Ou il rentrera directement chez lui… Le Devil’s peut tourner sans lui pour la fin de la nuit. « Il faut croire que même les miracles existent. Ce sera ton cadeau de Noel. » Plaisante-t-il en se levant pour attraper les clefs de sa voiture, avant de se retourner vers la blonde qui reprend ses élans malicieux ; c’est le signe qu’elle va mieux, songe-t-il tout bas.

Les bras croisés contre son torse, il l’observe se relever avec plus ou moins de difficulté, avant de ranger son téléphone dans la poche arrière de son pantalon. Un petit sourire taquin aux lèvres, il se permet de lui dire, en se rapprochant d’elle pour lui souffler, d’un ton faussement sérieux : « C’est la première fois que je vais transporter un panda dans ma voiture… » Sa plaisanterie fait naître un sourire doucereux et amusé sur ses lèvres tandis qu’elle affiche une expression bien plus naturelle, vulnérable et sincère, sans artifice, sans défense et sans mensonge ; un visage qu’il lui préfère grandement.

Elle lui adresse des mots affectueux, très timides et voilés d’un humour qui semble être l’arme avec laquelle elle se défend, avec laquelle détourne les sujets sérieux qui la mettent peut-être mal-à-l’aise — les démonstrations d’affection ou de gratitude semblant en faire partie. Il garde son sourire sur ses lèvres, l’observant avec une oeillade protecteur durant quelques secondes avant de répondre, avec calme et douceur : « Je t’en prie. » Inutile d’en dire des tonnes, tous deux étant visiblement handicapés avec les émotions : l’avantage c’est qu’ils le seront ensemble, et qu’ils pourront peut-être se comprendre sans se parler.

Elle serre un peu son bras à l’aide de sa fine main aux ongles longs, et il fronce légèrement les sourcils en se demandant s’il doit l’interpréter comme de la gêne, de l’angoisse ou de la peur ? Peut-être un mélange des trois mais, avant qu’il ne puisse redire quoique ce soit, elle reprend déjà la parole, afin de savoir où il sera garé pour l’attendre ; là encore, elle use de l’humour pour diluer. Elle est donc émue mais aussi étrangement gênée qu’il se soucie assez d’elle, sans arrière pensée et sans attrait aucun, pour faire cela ? Il se murmure, sans parler, qu’elle n’a pas dû tomber sur des hommes bienveillants pour s’émouvoir d’une chose qui lui paraît tout naturelle. « Je serai juste devant, tu ne pourras pas me louper. »

Il lui adresse un petit sourire, un dernier avant de disparaître dans une nouvelle téléportation pour rejoindre son véhicule, qui ne tarde pas à apparaître dans l’allée bordant le night-club : une rutilante Audi RS6 flambant neuve, à la carrosserie parfaite sur laquelle vient se répercuter les lumières des lampadaires environnant, mettant en avant les courbes taillées au couteau du véhicule immobile, qui ne laisse rien présager de ce qui se passe à l’intérieur grâce aux vitres teintées.

Au volant de sa voiture, il l’attend : il ne s’impatiente pas vraiment car il répond à quelques SMS et mails le temps qu’elle arrive, frimousse vierge et sourire rayonnant. Est-ce le fait de quitter le Devil’s qui lui redonne tant le sourire, où a-t-elle envie de donner le change, de prouver qu’elle est bien plus forte qu’il n’y parait et qu’elle peut encaisser les chocs à venir ? Il n’est pas dans le jugement donc il l’accueille avec un franc sourire, rangeant son téléphone dans la poche de sa veste avant de gratter le coin de son oeil. « Aucun problème, ne t’inquiète pas. » Elle s’installe, et il attend qu’elle boucle sa ceinture pour lui demander, en posant sa main gauche sur le haut du volant : « Il me faut ton adresse, du coup. » Elle lui donne une adresse — sinon ils vont rester assis dans la voiture longtemps (heureusement il a des sièges chauffants), et il prend quelques secondes de réflexion pour visualiser mentalement le chemin, avant de zieuter rapidement dans le rétroviseur de sa portière pour s’engager sur la route, conduisant d’une seule main — la gauche, et du bout des doigts ou avec sa paume, parce que même sa façon de conduire est largement discutable.

Sa question lui provoquant un petit rire, il hoche son menton de gauche à droite avant de passer une vitesse et d’accélérer, slalomant entre les voitures lorsqu’il juge qu’elles ne vont pas assez vite… Ce qui arrive souvent. « J’ai déjà essayé… Ça ne marche pas. » Il n’est pas véritablement déçu — peut-être parce qu’aujourd’hui il peut s’acheter toutes les voitures qu’il veut, mais plutôt amusé qu’elle ait pensé à une chose pareille. « La voiture est trop lourde. Mais je peux le faire avec un vélo… C’est moins classe, ceci dit. » Un sourire perdurant sur ses lèvres, il roule à une certaine vitesse jusqu’à atteindre l’adresse donnée, qui n’est finalement pas très loin du Devil’s — avec sa conduite, du moins.

La voiture s’immobilise sur le bas-côté lorsqu’ils arrivent à destination et, appuyant son poignet gauche sur le volant, il tourne son menton vers la blonde pour lui dire, avec un petit sourire suave : « Je te dis à demain. » Ce n’est pas une question car il n’en doute pas : il sait qu’elle reviendra.


TROUBLE NEVER LOOKED SO DAMN FINE I came back and brought the crown with me. I might, just might kick your butt, go run amok then paint my nails. Never learned to raise my hand, was too busy raising hell.

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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 3 EmptyVen 29 Déc 2023 - 11:25




Safety DanceWe can dance if we want to
We can leave your friends behind
'Cause your friends don't dance
And if they don't dance
Well, they're no friends of mine

     Alors qu'ils s'élancent dans les rues avec ce léger sujet de discussion, Felicia se dit qu'elle pourrait vraiment aimer sa vie au Devil's. Mais elle sait aussi dans le fond que ça ne pourra pas durer. Pourquoi ? Parce qu'elle se connait et elle connait New York. Les chats de son genre ne peuvent pas rester au même endroit, car la ville ne cesse de bouger, de vous obliger à bouger. Car les gens qui l'habitent la font aussi bouger bon gré, mal gré. Et même si elle pourrait gagner la confiance de Ezekiel, des autres, quelque chose lui dit que le sentiment qu'elle ressent en cet instant aussi positif soit-il, fera qu'elle se sentira trahie d'une manière ou d'une autre. C'est bien pour cela qu'elle ne donne pas sa vraie adresse. Car elle sait dans le fond que les gens auront toujours leurs propres objectifs à cœur, et se retourneront contre elle, comme cela a déjà été le cas auparavant, au point que cela l'ait traumatisée. Felicia ne veut plus dépendre de, par peur. Une peur sommes toutes légitime qui la pousse malgré ses aspirations et ses maigres espoirs à toujours laisser cette distance qui lui permet d'avoir son filet de sécurité. C'est un moyen comme un autre de se protéger, en sachant que même si une personne dit vous apprécier, elle sera tout bonnement capable de vous planter un couteau dans le cœur dès que l'occasion se présentera. Alors oui, Le Devil's lui donne les clés, l'illusion bercée qu'elle se trouve dans une famille, à sa place. Mais sa voix intérieure, portée par celle de son mentor lui rappelle aussi qu'un voleur, qu'il soit chat ou renard, reste et restera toujours seul.



    Même si elle rit de bon coeur en imaginant Ezekiel sur ce vélo, son coeur se tord, se distance, comme tiré par la course de cette voiture. Felicia a beau être honnête, loyale, vraie, il y a toujours cette chose qui fait qu'elle semble inatteignable, avec ce pourquoi qui ne trouve jamais de réponse. Car elle ne la donne pas, ne veut pas la donner à qui que ce soit pour ne pas paraître faible, pour ne pas retomber dans cette version si brisée de sa personne. Elle veut être forte, ne pas compromettre sa paix pour le confort d'un quidam, aussi puissant soit-il. C'est ce à quoi elle pense alors que les lumières défilent, que ses doigts s'étendent dans l'air de New York et que ses cheveux se lèvent.

— Eh avec un vélo électrique dernier cri, ça peut le faire. Il y en a qui seraient refaits avec un tel pouvoir. Vous savez qu'ils revendent ça cher sur le marché chinois ?

Ses doigts s'étendent, sa nuque se déploie. Et peu à peu, elle se laisse porter par le courant créé par le roulement de cette voiture dans les rues de New York. Bordure du Queens, à Bushwick, lui avait-elle demandé. Dans la danse de son coeur et de son corps, aussi rapide soit-elle tant elle se laisse porter et vivre ne serait-ce qu'avec ce simple service que lui rend son patron, Feli s'illumine dans sa joie comme dans sa mélancolie. Être assez bonne pas pour les autres, mais surtout pour soi. Elle a fait ce qui lui a été demandé en tant qu'employée et c'est tout ce qui compte. Elle s'est prouvée à elle-même qu'elle était capable de survivre dans ce milieu, s'adapter à une situation de crise, même si elle a failli fauter. Ezekiel avait justement été là avant que ça ne dérape et en cela, jamais elle ne l'oubliera.



    Alors, quand ils arrivent enfin à destination, le vent retombe. Et avec lui, cheveux et doigts reviennent le long du corps de la jeune femme. Sa tête se tourne vers Eze'pater, qui voit d'une certaine manière sous les lueurs mordorées et orangées des lumières alentours cette légère lueur qui en dit long, comme pas assez dans ces grands yeux bleus. Il pourra y voir cette reconnaissance, cette hargne, et cette malice complice qu'elle lui offre sur un plateau d'argent, dans un silencieux dialogue pour lui dire à quel point cela lui a fait plaisir, ce moment. Même si pour lui c'était normal, sans doute un moyen détourné, ou toute autre raison n'appartenant qu'à lui, elle tient au moins au fait qu'il sache que ça, c'est vrai.

—  À demain. Et faites de beaux rêves, Eze'pater.

D'un clin d'œil à l'intention du brun, Felicia récupère son sac, la robe remise sur ce cintre et emballée dans ce plastique, ainsi que ses escarpins. Puis, elle sort de la voiture en fredonnant, sans se retourner car il n'y a pas matière à se retourner dans ce genre de moments. Il y a juste à regarder devant soi, car c'est bien par là que se trouve la vie. et plus haut, dans ce ciel sans étoile à cause de la pollution ambiante, elle sait qu'il y a là haut ses propres bijoux, ses propres diamants à récupérer. Et d'ailleurs ... il serait peut-être temps quand elle aura fait son petit détour de préparer ses prochains casses, pas vrai ? Il n'y a pas que des procureurs véreux et ignobles à flouer dans cette ville, et ça, l'ombre de Black Cat qui s'étend derrière cette chère Felicia Hardy le sait.
I say, we can dance, we can dance
Everything's out of control
We can dance, we can dance
We're doing it from pole to pole
We can dance, we can dance
Everybody look at your hands
We can dance, we can dance
Everybody's taking the chance
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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