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 [Terminé] the den of demons

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyMar 28 Nov 2023 - 16:09


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15.12.24 AVEC @Felicia Hardy



Les liasses de billets quittent le Devil’s dans le plus grand secret, cloitrées dans des mallettes grises transportées jusqu’à une pizzeria miteuse située dans le centre-ville : Gallo, bien qu’étant un braqueur hors pair, ne se charge pas du blanchiment d’argent, n’y étant d’ailleurs nullement mené bien que cela se passe dans son restaurant. C’est donc un fastidieux manège, bien rodé et juteux, qui s’opère chaque après-midi entre les murs de l’établissement qui, depuis son ouverture, ne désemplit pas de la nuit ; pour le plus grand bonheur de ses occupants, qui s’enrichissent à vue d’oeil. « Je vais pouvoir m’acheter une sacrée voiture avec tout ça patron… » Flâne Ivan en se caressant le visage avec quelques billets sous l’oeil indifférent, mais peut-être un peu moqueur, de son patron : ce dernier, bien trop habitué aux exubérances de son homme de main, ne relève pas vraiment le geste pompeux. « Ivan. T'as pas le permis. » Arquant l’un de ses sourcils, il attend une réaction du dénommé qui, visiblement heurté d’être ainsi coupé en plein vol de son rêve cabriolet-rouge, se lève en bourgeonnant, sortant du bureau avec ses gros sabots et ses gros billets. « Eh, reviens ! J'vais t’aider à l’avoir, le permis ! » Ivan ne revient pas, mais Ezekiel et ses hommes rient de bon coeur, aux dépends du malheureux russe n’étant pas véhiculé.

Se renfonçant dans son siège en laissant échapper quelques rires, il glisse finalement une cigarette entre ses lèvres finement dessinées, entourées d’une barbe tout aussi menue : tirant quelques lattes de sa clope, il déverse la cendre dans le petit pot en verre prévu à cet effet, tandis qu’une de ses serveuses vient fléchir les genoux à côté de sa chaise pour le prévenir : « La nouvelle est arrivée. » lui dit-elle d’une voix douce, l’obligeant à d’abord froncer les sourcils, sans contrariété aucune. « La nouvelle ? La mutante qui s’ignore ? » Un petit rire, plus moqueur celui-ci, emportant de nouveau ses lèvres, il secoue légèrement le menton en se redressant sur sa chaise, gardant la cigarette coincée entre ses lèvres pour pouvoir attraper une feuille et un stylo, commençant à griffonner quelques mots sur le papier avant que Dany, la serveuse toujours à côté de lui, ne racle sa gorge. Interrompant son geste, il lève les sourcils en même temps que le menton, ne retirant même pas son tube de tabac pour articuler : « Ok. J’arrive. » Elle comprend ses dires malgré les syllabes déformées, alors elle lui adresse un sourire satisfait avant de s’en aller.

« Elle est en avance, non ? » Il dit ça mais il ne sait même plus quelle horaire il lui a donné ; les joies de la mauvaise foi diront certains. Attrapant sa canne de sa main libre, il tire une longue taffe de sa cigarette avant de l’abandonner dans le cendrier, se téléportant dans l’entrée du Devil’s, apparaissant ainsi quelques secondes après, debout, appuyé sur sa canne, vêtu d’une simple chemise blanche dont les premiers boutons sont défaits, laissant entrevoir les tatouages de son torse finement musclé, ainsi que d’un pantalon noir tombant sur ses vans ; un mélange des styles qui lui ressemble tout à fait. « Felicia. » Sobrement, il lui adresse un sourire qui se veut aimable tandis qu’il passe machinalement une main dans ses boucles brunes pour les repousser en arrière, ne la quittant pas des yeux. Il pourrait lui dire qu’elle est une mutante, mais il se garde bien, pour l’instant, de lui faire cette annonce bouleversante. Se retournant vers la serveuse l’ayant prévenue qui arrive à peine, il hausse les sourcils d’un air narquois, narguant son amie avant de déclamer, d’une voix plus énergique et à l’attention de Felicia : « Je te fais visiter ton nouveau parc d’attraction ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyMar 28 Nov 2023 - 17:12





Safety DanceWe can dance if we want to
We can leave your friends behind
'Cause your friends don't dance
And if they don't dance
Well, they're no friends of mine

     Elle est aux anges.Felicia a décroché le job. Elle décroché ce putain de job qui d'une, est mieux payé que la misère qu'on lui imposait au club de strip en devant subir des mains aux fesses non rémunérées, mais en plus, l'endroit est trop, trop classe. Et c'est aujourd'hui, le 15 Décembre 2024 qu'elle commence ! Cadeau de Noël avant l'heure, bien que cela fasse longtemps qu'elle n'en ait plus reçu et bien plus longtemps qu'elle ne croit plus à cette magie de Noël ressortie tous les ans avec des papys bedonnants et barbus ou ces téléfims pourris où une citadine découvre la magie du moment grâce au bouseux dans sa ville paumée de l'Oklahoma.
Du fric ! Elle va enfin pouvoir partir de son studio branlant avec ce fric, elle en est sûre ! Pas dans le même quartier que Lydia, cependant. Elle n'a pas envie de revoir sa geignarde et narcissique de mère au détour d'un supermarché ou qu'elle la course dans la rue en lui disant qu'elle est une méchante, vilaine et odieuse fille qui l'a abandonnée à son triste sort. Ou alors il faut qu'elle trouve une colloc ? Comme ça appartement plus grand mais on scinde le billet en deux et ça revient moins cher. En tout cas, c'est des rêves plein la tête et gonflée d'enthousiasme que la blonde se rend jusqu'au Devil's.



    Déjà, elle n'aime pas celle qui vient de l'accueillir. Elle pourrait pincer un peu plus ses lèvres en cul de poule pour faire comprendre à Feli qu'elle aussi, elle la blaire pas. Heureusement la blonde est magnanime. Tant que cette garce ne sort pas les griffes, elle n'aura pas besoin de lui envoyer dans la tronche une double dose en guise de réponse. Toute rose dans son ensemble à carreaux de Vichy, les cheveux lissés et un maquillage simple mais prônant innocence comme sensualité, Feli attend debout sur ses talons qu'on vienne la chercher. Oui, l'autre connasse la plante là, sans lui proposer une assise. Et autant dire que sous son sourire, Felicia la maudit et l'insulte copieusement.
Du coup, quand même, elle marche un peu, et s'émerveille une nouvelle fois de la déco qu'elle avait déjà pu voir durant son entretien d'embauche. C'est classe, c'est select, c'est le genre d'endroit où tout le monde a envie de se rendre. Après ce dernier point se vérifiera si le personnel suit la route. Personnel dont elle fait partie, maintenant.



     Un mauvais frisson la prend. Vous savez, ceux qui d'instinct vous disent qu'il y a anguille sous roche, ou pour citer un grand moment Star Wars "It's a trap". Sentant donc le froid la prendre de l'échine au épaules, Felicia se tourne pour voir de qui ça vient. Et waaaooouh ? C'est le patron. Chemise ouverte, canne en main qui se la joue détente, mais sans le claquettes chaussette qui casse direct le fantasme. Détail qui l'interpelle, l'autre pouffe arrive et semble défaite de voir son patron déjà là. Felicia plisse les yeux. Si elle a bien compris, c'est un bar ouvert autant aux mutants qu'aux humains c'est ça ? Du coup ça veut dire que le patron a un pouvoir qui lui permet d'arriver aussi vite ?

— Bonjour patron.

Dit-elle en arborant son plus grand sourire, même si elle ressent un peu de douleur sous sa voûte plantaire. Heureusement qu'il est arrivé vite, du coup.

— Ça dépend. Je suis du genre à aimer les manèges à sensations fortes.

Répond-elle malicieusement, avant de le suivre. Elle le laisse faire son speech, lui expliquer les détails importants. En tout cas elle le suit bien sagement en pensant à chaque instant à un seul mot : fric. fric. fric. Le fric qui va couler quand elle fera bien son travail. Le fric si on lui laisse tâter des clients fortunés. Le fric qu'elle va avoir quand elle volera subtilement des objets aux riches qui traineront ici. Mais ça, ça viendra dans un dernier temps. Il faut qu'elle fasse sa place ici avant tout.


I say, we can dance, we can dance
Everything's out of control
We can dance, we can dance
We're doing it from pole to pole
We can dance, we can dance
Everybody look at your hands
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I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyMar 28 Nov 2023 - 22:14


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Elle ne l’a pas entendu arriver : c’est l’avantage de se téléporter, être aussi discret qu’une fouine ne faisant aucun bruit — sans compter que l’image s’accorde totalement au personnage concerné. Un petit sourire ornant ses lèvres, il penche légèrement son menton sur le côté en étant malicieusement satisfait de son entrée. « Bonjour patron. » « Ezekiel. » Corrige-t-il sans colère aucune dans la voix, ayant suffisamment d’égo pour se passer du titre pompeux que lui octroie ce lieu : certains s’emploient pourtant à le nommer ainsi avec acharnement et il a arrêté de les reprendre, se disant que, peut-être, il a la gueule qui va avec.

Les deux mains appuyées sur sa canne, il intime un premier mouvement en se tournant vers le long couloir qui ouvre la porte sur les vestiaires dédiés aux clients, l’invitant à le suivre pour une visite en bonnes formes. « Ça dépend. Je suis du genre à aimer les manèges à sensations fortes. » Elle a du répondant, cela lui plaît : il lui en faudra ici. Elle ne va pas côtoyer que des clients ordinaires venus se détendre sur la piste de danse, mais bien des membres de la Pègre ; si les hauts bonnets ne siégeront pas dans la salle ouverte au public, les petites mains écumeront son bar pour vider les bouteilles. Il vaut donc mieux qu’elle soit aguerrie d’un fort tempérament pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. « Tu ne vas pas être déçue, ici. » Annonce-t-il dans un petit brin de sourire espiègle en la regardant dans les yeux, avant d’enfin entamer le chemin d’une démarche boitillante, appuyé sur sa canne ; cela l’incommode surement mais lui rajoute aussi quelque chose de magnétique, de l’avis de tous. « Ici, les vestiaires pour les clients, j’ai pas besoin d’te faire un dessin j’suppose. » Sur le pas de la porte, il tend un bras vers l’intérieur de la pièce spacieuse et carrée, composée de casiers noirs sur le long des murs ; au centre, un tapis vintage style oriental orne le sol, faisant écho au papier-peint rouge bordeaux, et une petite table ronde en bois massif, ornée d’un grand bouquet de lys blancs, siège à côté d’une porte fermée. « Bref, rien d’intéressant ici. » Faisant claquer sa langue sur son palais, il poursuit la visite en marchant vers la grande salle principale, là où elle va passer le plus clair de son temps.

« Voilà ton royaume. » La pièce est immense, d’une hauteur de plafond étonnante, décorée d’une manière tout aussi élégante et luxueuse. Le rouge est à l’honneur, dans une ambiance mi-cabaret et mi-casino, et l’agencement laisse une grande liberté de mouvement et de passage : au centre de la pièce siège l’immense bar composé d’un comptoir qui en fait entièrement le tour, en marbre noir et blanc, orné de tabourets renforcés par du cuir. Une grande piste de danse peut accueillir des fêtards infatigables, et tout autour, des tables rondes avec des chaises confortables et des banquettes en velours rouge. « C’est encore plus impressionnant que c’est bondé de monde. » Il sait se montrer rassurant, en tous cas. Fier de son établissement, il lui lance un sourire avec un haussement de sourcils avant de descendre les quelques marches qui permettent d’être dans la salle principale, en tenant sa canne dans sa main. « Donc, comme tu peux le constater, ton bar est là-bas ; il est grand mais normalement tout est organisé pour vous faciliter la vie. » Il avance en direction du comptoir, à ses côtés, tout en lui exprimant ces quelques mots. « Pour la carte, normalement, c’est la même chose qu’ailleurs. Nous avons un barman spécialisé dans la mixologie, c’est lui qui gère ses créations, mais il pourra te les apprendre si tu veux aussi t’occuper de ça. Dans un petit moment. » S’arrêtant au niveau du comptoir, il pose l’une de ses mains sur le marbre plan tout en pressant ses lèvres l’une contre l’autre avant de dire, toujours sur le même ton neutre : « Tu as des questions ? »


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Dernière édition par Ezekiel Ranevskaia le Sam 2 Déc 2023 - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyVen 1 Déc 2023 - 8:29




Safety DanceWe can dance if we want to
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     Lors de son entetien, on lui avait répété, encore répété que la clientèle serait spéciale sur bien des aspects. On lui avait même demandé comment elle réagirait en fonction de certaines situations pour tester sa capacité d'adaptabilité. Chose qui en soi ne l'a pas vraiment choquée, voir pas du tout découragée de venir ici. Comme dit, un job à côté de son autre job est le top du top. Alors un job bien payé, c'est encore mieux. Et puis, ce n'est pas comme si elle n'avait pas passé quatre ans de sa vie à faire simplement des niaiseries ou à juste se peinturlurer les ongles. Sous ce joli minois se trouve quand même l'une des voleuses montantes, et l'élève d'un des plus grands de sa catégorie, Black Cat. Alors la Pègre, les mutants, elle s'en fout un peu tant que ça ne la met pas en péril, ou dans l'obligation de sortir ses « griffes ». Son patron veut qu'elle l'appelle par son prénom aussi. Sauf que butée comme elle est, elle cherche déjà un autre moyen de le surnommer en gardant les deux pans, histoire d'équilibrer sa balance interne. Et quand elle le suit, elle ne fait guère de remarque sur sa démarche, le fait qu'il ait une canne. Aussi conne qu'elle soit par moments, Felicia sait quand donner du respect et qu'une personne, aussi boîtant soit elle peut être bien plus dangereuse qu'une faisant le saut de la biche.



     Le tour du proprio se fait sans accroche. Les vestiaires des clients ? Normal, pour déposer les affaires en consignes tout ça tout ça. Ce sera pas son rayon donc elle s'en fout, mais elle hausse tout de même les épaules pour dire que oui, elle connaît. C'est ce qui se trouve au coeur qui l'intéresse. Là où elle sera au coeur de l'action. Et que dire ... c'est toujours aussi génial qu'à sa première visite. Son coeur frémit, ses doigts tremblent sous l'excitation que lui procure ces simples faits. Son pas ralentit, ses yeux tournent et l'amènent dans leur besoin de tourner scanner l'endroit à faire tourner son corps. Du velours, du rouge, une ambiance tamisée et sensuelle qui vous donne envie de vous lover pour faire des choses peu catholiques entre deux verres et danses.

— J'imagine le chaos que ça doit être. Mais ...

Elle arrête de tourner et regarde son patron droit dans les yeux, le sourire malicieux et les yeux amoureux. Pour cet endroit évidemment.

— La vie est chaos.

Le succès arbitraire. Et la confiance ? C'est tout. Tout ce qui importe. Ça, elle n'en manque pas dans sa posture. Ils descendent dans la salle principale et de nouveau, Feli tourne. Elle tourne pour tout observer, s'imaginer monter là haut dans ce qu'elle suppose parfaitement être le coin des VIP. En hauteur sur leur tour d'ivoire à regarder la plèbe braillant sur la piste de danse. Ils en viennent au bar. La carte qu'elle devra quand même mémoriser, les petits passages qu'elle devra prendre pour ne pas se payer les coups de postérieurs de clients complètement à l'ouest. Puis ... il faut qu'on en vienne aux questions. Et là, autant dire que quand Ezekiel la regarde il pourra croire que vu son air d'idiote un peu tête en l'air elle en a zéro, mais en vrai elle en a plein.

— Alors oui. Premièrement ... vu qu'on parle de la carte. Si un client demande un truc en dehors de ce qui est proposé, je lui dis poliment avec un sourire que seul ce qui est à la carte est disponible ou, je lui dis de régler ça avec le barman au comptoir ?

Grande question ça, parce que les cons capricieux qui veulent tout ce qui ne se trouve pas sur une carte, elle en a vu. Et comme elle aussi est un agent du chaos, elle en ferait de même juste pour emmerder le barman a faire un truc où il se sent moins confortable.

— Ensuite, j'ai clairement dit que la mixologie c'est pas mon truc. Sauf si vous voulez que vos clients dérapent sur vos marches capitonnées.

Elle met un temps à poser la suite de sa phrase, pour ménager son effet. Le tout en prenant l'air le plus innocent du monde alors qu'en réalité son travail ...

— Vous avez une liste que je dois aussi mémoriser pour les clients dont je devrai vraiment m'occuper ?



    Ezekiel sait parfaitement ce qu'elle sous entend. Son job de base, ce n'est pas que serveuse. Sinon, elle serait restée sur le site de Sugar Daddy et à taper jusqu'à tard le soir la causette avec de parfaits inconnus en manque à se faire du fric. Elle a même dit sans détour durant le recrutement qu'elle pourrait ouvrir sa propre chaîne pour faire des live ... vous voyez où je veux en venir. C'est avant tout ses charmes qu'elle vend, plus que le simple job de serveuse. C'est lui qui lui rapporte le plus, avec ses extras de cadeaux venant de ses clients. Felicia passe derrière le comptoir, et elle s'impose. Ses ongles roses manucurés tapent sur la surface et elle se positionne comme si elle devenait la barmaid, la queen de cette zone.

— Je ne suis pas née pour être simple serveuse. Sinon ma mère n'aurait pas pleuré quand elle m'a donné naissance. Car elle savait que j'allais être meilleure qu'elle.

Et quand on connait le déchet qu'est sa mère, autant dire que ouais, elle a même crevé le plafond des attentes.

— Je sais que vous voulez tester les eaux, Pat'. Je ne cache pas que j'ai l'air d'une débile bien sage qui ferait la parfaite petite dinde de Noël au bras d'un riche héritier, qui lui pondrait quatre enfants en restant femme au foyer jusqu'à ce qu'il divorce pour prendre une fille plus jeune histoire de garder son image de marque de riche blanc viril et puissant.

Elle secoue la tête et se mordille la lippe inférieure un petit instant pour éviter de trop rire de sa propre autodérision. Sachant qu'en plus, elle ne fait pas dans la subtilité.

— Je vends du rêve. Et si jamais il vous prenait l'envie de vous lancer dans la politique je serai la meilleure en com'. Déjà parce que j'ai de superbes cheveux, une bouche d'enfer qui capte les écrans, mais parce que je suis, aussi, une baratineuse professionnelle.

Ses bras s'étendent et elle se penche en avant, lascive et totalement dans son élément. Sans détour, elle repose la question, une fois tous ces arguments posés sur la table, comme on balance sa main au poker.

— Donc Eze'Pater. Qu'est-ce que je devrai gérer en plus pour vos clients particuliers ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptySam 2 Déc 2023 - 15:03


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15.12.24 AVEC @Felicia Hardy



Si la décoration du Devil’s prête à l’émerveillement par son luxe et sa grandeur, le propriétaire des lieux n’ayant pas lésiné sur le prix des travaux, rares sont ceux a avoir eu une réaction aussi enjouée que Felicia : la demoiselle semble être totalement subjuguée par son lieu de travail, tournoyant sur elle-même avec un regard légèrement rêveur, comme si elle s’imaginait déjà être reine en son royaume. « J’imagine le chaos que ça doit être. Mais … » Une main appuyée sur sa canne, le dos droit, il tourne son menton en direction de la blonde en arquant l’un de ses sourcils, sa bouche formant un sourire comme première réponse à ce qui suit. « La vie est chaos. » Pouffant légèrement de rire, il maintient son expression malicieuse en lui répondant, faussement impressionné : « Tu n’avais pas mentionné que tu étais poète dans ton CV. » Enfin, il apprécie franchement son enthousiasme : ça et son tempérament de feu, qu’on pressent rien qu’en la regardant. C’est une bonne chose, elle va en avoir besoin ici.

Ils rejoignent la salle principale, dont les tables rondes, impeccables, s’étalent à perte de vues, parfois ornées de chaises en bois massif rembourrées d’un velours vif sur l’assise, en accord avec les banquettes confortables qui siègent le long des murs. Se dirigeant vers le bar, placé au centre de l’immense bière, il lui dénombre quelques éléments de gestion tout en la laissant apprivoiser son nouvel empire : derrière le bar se trouve un équipement dernier cri, avec une optimisation de l’espace. Un ilot central contient les bouteilles visibles par tous, soigneusement rangées et alignées, au-dessus des nombreux verres retournées. Au-dessus de l’ilot central, descendant du plafond haut, trône fièrement un immense lustre fait sur-mesure, qui illumine le comptoir. « Tu as des questions ? » lui demande-t-il en ayant une main posée sur le comptoir, ne s’attendant nullement à ce qui suit…

« Alors oui. Premièrement ... vu qu'on parle de la carte. Si un client demande un truc en dehors de ce qui est proposé, je lui dis poliment avec un sourire que seul ce qui est à la carte est disponible ou, je lui dis de régler ça avec le barman au comptoir ? » Arborant un visage neutre, il commence par secouer calmement son menton de gauche à droite en disant, simplement : « Tu le verras, les commandes s’enchainent trop vite pour que vous ayez le temps de faire quelque chose qui n’est pas à la carte. Donc, ici, on s’en tient à ce qui est proposé. » Il a fait un lapsus involontairement en précisant ici, car il fait inconsciemment la différence avec la salle en sous-sol secrète, qui réunit les hauts-membres de la Pègre, les politiciens corrompus, les flic tripoux et toutes les personnes qui n’ont pas intérêt à être vu ici. Mais elle n’a aucune raison de deviner tout ceci, on peut croire qu’il parle de cet établissement, tout simplement. « Ensuite, j'ai clairement dit que la mixologie c'est pas mon truc. Sauf si vous voulez que vos clients dérapent sur vos marches capitonnées. » « On va s’en passer. » Pressant ses lèvres l’une contre l’autre dans un demi-sourire, il hoche son menton de haut en bas d’un coup unique tout en ramenant sa main sur l’autre, toutes deux superposées sur sa canne, donc. « Vous avez une liste que je dois aussi mémoriser pour les clients dont je devrai vraiment m'occuper ? » Intrigué, il hausse l’un de ses sourcils en décalant son menton de quelques degrés, plus surpris que perplexe. Au moins, elle ne perd pas de temps.

Comme il n’a pas répondu à sa demande, tout en faisant glisser ses ongles vernis de rose sur le comptoir en marbre, elle poursuit sous l’oeil de son patron : « Je ne suis pas née pour être simple serveuse. Sinon ma mère n'aurait pas pleuré quand elle m'a donné naissance. Car elle savait que j'allais être meilleure qu'elle. » AH. Il lève légèrement le menton en ne sachant pas bien s’il doit se retenir de rire ou non, mais l’expression amusée de son sourire ne dénote nullement avec l’oeil espiègle qu’il pose sur elle, sans l’interrompre. Il la laisse poursuivre, ne réagissant pas vraiment à la suite du discours, jusqu’à la question finale, qui voit s’achever son attitude lascive : « Donc Eze'Pater. Qu'est-ce que je devrai gérer en plus pour vos clients particuliers ? » « Eze’Pater ? » Il fronce ses sourcils en grimaçant ouvertement, reprenant aussitôt avec une mine désavouée : « J’suis pas fan. » Mais comme ce n’est pas le sujet principal…

Il commence par prendre une fine inspiration en haussant légèrement les sourcils, remontant sa canne pour pouvoir se rapprocher du comptoir, et de Felicia par la même occasion. « On va bien s’entendre, toi et moi. » Elle parle sans ambage et sans détour, donc il ne peut qu’apprécier le personnage. « Il se peut, en effet, que nous ayons des clients… Particuliers, comme tu dis. Tu sais ce que c’est, des hommes politiques, des juges, des avocats, des notables de la ville qui ont une vie très stressante, très compliquée… » Il prend volontairement un ton dramatique, exagérée pour l’heure, tout en penchant légèrement son menton sur le côté sans la quitter des yeux. « Les pauvres, ce n’est pas facile d’avoir toutes ces responsabilités, tous ces argents dans les poches, c’est plutôt lourd. » À deux phalanges de pleurer sur leur sort, mais comme il n’a pas de mouchoir sur lui, il poursuit : « Il faudrait bien quelqu’un pour écouter leur triste vie, les consoler, leur tenir compagnie… Et pourquoi pas les aider à se vider les poches. » Le ton de sa voix se faisant bien moins attristé, il est maintenant clairement malicieux, si bien qu’il se rapproche davantage du comptoir en croisant ses avants-bras sur ce dernier, ses yeux plongés dans ceux de la belle blonde, en lui demandant, dans un souffle : « Dis-moi, Felicia, est-ce que tu te sens l’âme charitable pour les aider ? » Les manipuler, les séduire et les dépouiller serait plus exact, mais elle est suffisamment intelligente pour comprendre.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyMar 5 Déc 2023 - 16:10




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     Mettre les pieds dans le plat, c'est une spécialité. Que certains aiment prendre au "pied" de la lettre, dans des établissements disons plus spécialisés. Dans le cas de la blonde, c'est plus pour qu'Ezekiel comprenne qu'elle n'a pas froid aux yeux. Certes, elle baratine. Elle offre du réconfort en manipulant les pauvres petites âmes brisées qui se doivent de pleurer leurs problèmes dans leurs billets. Mais quand il faut se confronter à ce qu'il faut, elle est là. Elle est tellement là que sa présence s'en veut imposante, amusante et diablement tentante. Surtout avec ce petit sourire en coin qui en dit si long ... Eze'Pater se met à table donc. Bon, il aime pas le surnom mais on verra bien pour en trouver d'autres qui lui iront. Celui là elle se le gardera pour elle, vu que ça la fait rire.
C'est sa manière de trier les gens, en soi. Les surnoms qui les enquiquine, c'est ceux qu'elle aime bien, mais qui ont du pouvoir. Donc c'est mi figue mi raisin. Ceux avec des surnoms mignons, c'est ceux qu'elle aime bien et qu'elle veut fréquenter. Ceux avec les trucs genre "l'autre", "insérer objet random de la vie" c'est ceux qu'elle déteste. Enfin bref.



    La messe est dite. Le temps de la confession est venue. Ezekiel peut voir l'oeil vif, intéressé de la jeune femme à chaque parole, chaque geste, chaque arqué de sourcil briller d'un intérêt certain. Non pas qu'elle se concentrera moins sur son boulot de serveuse, mais on sent que c'est surtout ce nerf de la guerre dans lequel elle voudra et va faire ses preuves. Elle sympathise faussement, évidemment, avec les problèmes de ces gens que son patron décrit. Mais ça parait si vrai. Elle est même là à s'accouder au comptoir, se rapprocher du brun et avoir si naturelle dans sa position d'écoute, de compassion. On croirait presque qu'elle serait prête à étendre sa main pour le rassurer et lui proposer un verre pour oublier tout ça.

— Voyons. Regardez moi. Allez-y, regardez moi.

Lui dit-elle pour l'y inviter. L'inviter à se plonger dans l'innocence de son acte, de son minois. Dans la lueur lancinante de ses yeux, et l'étiré doux de ses lèvres.

— Mon âme, je vous l'ai vendue dès le moment où je suis entrée ici. Je suis votre serveuse, votre escort, ce qui vous donnera ce qui vous manque. Et je ne parle pas d'une infirmière qui vous soignera Ezekiel ...

Son ton est doux, ses paroles lentes. C'est comme si le tout invitait le brun mutant à se rouler dans du coton. Non, du coton mangeable et sucré comme la barbapapa.

— Car rien ne soignera vos blessures. Pansement, cortisone, anti anxiolytique, ce n'est pas ce que vous cherchez. Vous avez mal, mais c'est aussi votre fuel, ce qui vous permet d'être l'acharné qui d'ores et déjà, à ouvert ce bar.



    Le moment de sortir la performance est venu. La lippe s'étire finement, dans un petit mouvement non pas de pitié mais de tristesse partagée. Puis, lentement, elle se redresse, attrape un verre rangé à sa petite place toute trouvée avant le nouveau service. Elle lui sert le premier alcool qui vient, en faisant en sorte que l'attention soit captée sur elle et non sur ce qu'elle sert. Dans la gestuelle, en prenant en compte que son top peut un peu remonter si elle s'étire ne serait-ce qu'un peu. Plus de peau, plus de possibilité de fantasmes, de diriger là où l'on veut son client. Et d'ailleurs, elle fait en sorte que ça se remarque quand elle redresse sa main droite couverte de ces bracelets à cristaux pour attraper le goulot de la bouteille. En faisant en sorte d'évidemment cacher l'étiquette du dit alcool. Ainsi le client ne sait pas si celui-ci est cher (et culpabiliserait de son achat impulsif), ou cheap (ça, c'est au besoin pour arnaquer quand le patron le demande).

— Alors nous allons juste faire en sorte que ça ne soit pas insupportable, trop pesant.

Dit-elle en servant enfin le fameux alcool, qui est un Bushmill's utilisé pour des cocktails comme un whiskey in the jar. Le verre dressé, elle le prend de ses jolis doigts fins et manucurés, le lève un peu pour le faire planer puis, elle le fait de nouveau atterrir sur le comptoir, et ainsi le glisser vers Ezekiel, son regard glissant du trajet du verre, aux yeux bruns de son barbu et mystérieux patron. Et elle lui sourit, tendrement, innocemment. Chaude, sensuelle, proche mais pas trop, elle établit le lien.

— Et pour ça ... On va prendre un verre, ensemble.

Elle le regarde encore un temps, pour que le jus prenne. Pour qu'il sente qu'elle lui est dévouée corps et âme, comme la femme rencontrée un soir, après une dure journée de travail. Cette femme qui cherche l'amour, alors que lui cherche juste de la compagnie. Mais ce n'est pas grave, parce qu'il se sent aimé, compris. On veut de lui. Puis, d'un coup, Felicia se redresse, remet ses cheveux en place et se sert naturellement un verre de Bushmill's. La magie disparait.

— Je vis en milieu dangereux depuis un moment, mon cher et tendre nouveau patron nommé Ezekiel. Je sais qu'il faudra que j'ai l'estomac accroché et je ne m'en suis pas cachée. Du moment qu'on me rémunère et qu'on me protège en raison de mon travail irréprochable, je me débrouille avec le reste.

Elle repose la bouteille, une fois qu'elle s'est servie un bon verre à whisky. Oh ! elle a oublié d'ajouter un truc.

— Le coup de la bouteille, c'est un petit talent. Mais vous saviez qu'on pouvait aussi communiquer par signes ? Ils utilisent ça dans les bars à hôtesses au Japon.

Et pour y être allée au Japon, pour avoir rasé avec Black Fox pour un casse loin des USA alors que le Ronin rôdait là bas, elle en sait quelque chose. Les pauvres nanas devait vraiment utiliser le langage pour pas que leurs clients se fasse découper. Parce qu'après, sinon, c'était elles qui se faisaient découper.
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyMar 5 Déc 2023 - 22:49


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« Voyons. Regardez moi. Allez-y, regardez moi. » L’invitation est lancée, reçue et acceptée : il plonge ses yeux dans ceux de la jeune femme, devenant volontiers le témoin de son spectacle redoutable qui, il n’en doute pas, lui sert à déplumer les pigeons qui ont le malheur de fondre sous le battement de ses cils de biche.

Elle commence ainsi son petite manège de séduction, oscillant entre l’innocence feinte et la sensualité dévoilée, suggérée, supplantée derrière la lenteur de ses mots et de ses gestes, qui, il l’imagine fort bien, sera un véritable succès derrière ce comptoir qui est déjà le trône sur lequel elle règne : son empire est immense, ses soupirants sont légion. Si un petit sourire se forme sur ses lèvres, étirement discret mais emplit d’une malice qu’on ne peut cacher, il ne dit rien, gardant le silence, mesurant chacun de ses mouvements et de ses syllabes comme pour mieux visualiser sa performance. Car c’est bien un jeu d’acteur qu’il observe, et qui n’a que trop peu d’effet sur lui : il a l’impression d’être devant une scène de théâtre et, lui, ne parvient pas à oublier que l’actrice joue un rôle. Un rôle qui lui sied à la perfection, certes, mais qui n’a rien de vérité.

Lorsqu’elle achève sa prestation lascive qui, à bien des égards, est une ode à la féminité et à la sensualité, Ezekiel recule légèrement son menton en prenant une fine inspiration, concluant cette observation par : « C’est mignon. » Il repose sa canne pour s’y appuyer de sa main gauche, hochant son menton de haut en bas, plus pour lui-même vis-à-vis de ses réflexions, qu’il ne tarde pas à lui partager : « Ce sera parfait pour plumer les pigeons en mal d’amour qui viendront à ton bar. » Fronçant son nez en hochant son menton, il reprend soudainement une apparence plus sérieuse, quand il lui dit : « L’argent que tu prendras ne m’intéresse pas, garde tout. En revanche, ces hommes ont du pouvoir, de l’influence… Des informations. Ils savent des choses. Ça, ça m’intéresse. » Ses yeux pétillent lorsqu’il s’avance de nouveau vers le comptoir, lui soufflant alors une proposition qui ne peut se refuser : « Si tu m’aides à obtenir des informations, si tu m’aides à les faire chanter et plier, alors, tu seras ici comme une reine. » Il arque l’un de ses sourcils en mordant le coin de sa lèvre, ne se doutant pas du fait qu’elle sera assez intelligente pour saisir l’occasion, en or, qu’il lui fait.

Il hésite un instant, pendant qu’elle lui parle des bouteilles et du Japon, à lui montrer le sous-sol, le deuxième club, plus épuré, plus distingué, pour les gros bonnets de la Pègre… Mais, au dernier moment, il se ravise. Il a envie de lui faire confiance mais il ne la connait pas encore assez bien. « Je pense que tu es tombée sur l’endroit parfait pour toi, Felicia. » Raclant discrètement sa gorge, il s’éloigne pour s’installer dans un fauteuil confortable, son coude venant se déposer sur la table ronde qui n’est pas encore dressée. « De quoi tu as besoin ? Un chauffeur peut venir te chercher à ton adresse, et te ramener. Les rues ne sont pas sûres lorsqu’on commence et finit le boulot… J’en sais quelque chose. » Un sourire presque narquois se dessine sur ses lèvres tandis qu’il sort un paquet de clope de sa poche arrière et, glissant une cigarette entre ses lippes, l’allume rapidement pour en tirer une taffe. Si elle est vouée à rester, à rentrer dans son cercle et connaître la vérité sur le Devil’s, il veut en savoir plus sur elle, mais aussi et surtout lui montrer que elle, peut compter sur lui. « Si tu as besoin de quelque chose, fais-moi signe. On s’arrangera. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyVen 8 Déc 2023 - 17:59




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     Ce n'est pas le verre d'alcool qui la fait sourire, mais bien ce que lui propose son patron. L'argent, il s'en fiche. Cool, ça lui changera des rapias qu'elle a dû subir jusque là. Le pire ayant été celui du téléphone rose. Mais les informations ? Ce que les clients pourraient lâcher à l'envolée en étant bien trop à l'aise avec sa personne comme ... des plans spécifiques, des petits trucs pour appuyer au besoin une pression sur le truc lâché par accident ... Des discussions qui pourraient aussi aider Ezekiel à exercer de quoi ... se mettre très très bien. Elle comprend que là, elle se lance dans plus que de la simple escort. Qu'il y a un truc en plus, ici. Un truc bien plus gros que le simple fait de servir des mutants, et être la bonne âme qui fera le service auprès des hommes, des femmes aussi peut-être en mal d'écoute et de tendresse.
Ezekiel peut voir l'oeil de Felicia. Elle est curieuse, mais ne lui tire pas pour autant les vers du nez. Ou le verre, parce que vous voyez, quand il boit, le verre vient vers son nez ... enfin soit ! La blonde signe de par ce silence et ce regard en coin son contrat avec le brun. Si ces termes lui conviennent, alors oui, elle est ok. En plus ça lui permettra aussi de trouver de quoi se mettre de l'argent sous la dent pour sa Black Cat intérieure.



    Viennent les propositions qui sommes toutes, vu le quartier sont logiques. Les filles dans le Bronx ne doivent pas sortir seules. Même en rentrant dans leur appart', elles peuvent se faire bloquer leur porte et agresser. Ce ne sont pas des racontars de piliers de bar ça. On en voit dans les faits divers, ça se dit, mais jamais ça n'éclate. Car c'est le Bronx, il y a des tensions, des choses que les femmes, comme toujours dans l'histoire, ne peuvent pas dire. Buvant une nouvelle gorgée de son verre justement gagné, Felicia réfléchit. Ezekiel a raison. Toute fille, qui se dit que postuler dans un super bar en étant bien payé ne va pas avoir les à côté de "l'environnement de quartier" est sacrément idiote. Ou naïve, tout au plus.

— Je vois.

Sauf que Felicia n'est pas née de la dernière pluie. Aussi avantageuse soit cette proposition, c'est aussi un moyen pour potentiellement savoir où elle travaille. Ce pour quoi elle a élaboré un plan. Avoir la clé d'entrée pour un immeuble où on la déposera, feindre de rentrer, passer par dessus le mur de l'allée et rejoindre son immeuble deux blocs plus loin.

— Non, vraiment, vous avez raison. Je n'ai pas pensé à cette éventualité.

Dit-elle, troublée. Faussement, troublée. Elle joue la comédie. Elle a l'air vraiment agitée, hésitante. Mais elle est sûre que Ezekiel se doute que la jeune femme tait ses intentions. Chacun joue un jeu, et tant que celui-ci sera productif pour les deux parties, on est ok.

— C'est chouette de votre part de proposer ça.

Là, pour le coup, la demoiselle est sincère.

— J'ai une question encore. Je suppose qu'on est plusieurs sur ce job. On a un vestiaire pour se préparer ? Je ne demande pas une loge dédiée. Mais juste casier, miroir ...



    La serveuse et future reine (non) finit son verre. Ne donnons pas la couronne avant d'avoir claqué le feu de la rampe et les infos demandées par le boss. Revenant vers le mutant et quittant donc sa place au comptoir, elle se pose devant lui, toute guillerette, mais néanmoins pas intrusive. En bon petit chaton adorable, elle garde ses distances et le regarde avec ses grands yeux.

— Ce que je veux, c'est un boulot stable, qui ne me fasse pas me sentir désœuvrée et bonne à n'être que de la chair à canon. On sait tous comment est New York. Depuis les attaques, il y en a qui en ont profité pour faire de la spéculation. Immobilier, assurances ... enfin bref. Si j'ai quoi que ce soit à redire, je le dirai. Avec les formes. Maintenant que c'est dit, vous avez un client sur lequel vous voulez que je mette les griffes dès ce soir ?

Jamais elle n'y va par quatre chemins. Bien qu'elle dise mettre les formes pour les choses qui seront entre eux, Feli n'est pas du genre à arrondir les angles. Elle réplique. Surtout, quand elle est mise en danger ou ... quand on la confronte pour des clopinettes. Au moins, elle lui montre qu'elle est prête à mettre les pieds dans le plat, dès ce soit si il le souhaite. Pour un test, car on aime tous tester les choses. L'entretien ce n'est jamais assez. Le premier jour en étant serveuse ? Ce sera classique mais ça ne montrera qu'une seule chose : qu'elle sait servir des verres sans se prendre un client entre chaque nouveau plateau. Les mains dans le dos, elle se penche en fixant avec malice son boss pour conclure en "toute amitié" ce pacte. Voix ronronnant, chaude ... elle y met les formes;

— Tous les péchés sont pardonnés par l'absolution de l'argent. Le Vatican nous l'a appris en cours d'histoire, pas vrai ? Alors ... je serai le nouveau confessionnal de cette église de tous les diables.

Miaou dit le chat noir de Lucifer.
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptySam 9 Déc 2023 - 1:31


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Quelque chose, dans le regard de Felicia, lui fait parfaitement entendre qu’elle comprend remarquablement bien le message qu’il lui transmet : c’est comme une étincelle qui vient éclore entre sa pupille et son iris, une sorte de pétale qui s’ouvre sous l’écho d’une malice qu’il connait bien, et qu’il observe quelques secondes avec un regard amusé, mais également presque attendrit. Elle lui ressemble peut-être plus qu’il ne veut le voir, celle-là.

De sa démarche boitillante, qui ferait presque peine à voir si on ne redoutait pas l’élan de colère qui s’empare de lui sitôt qu’on ose le soumettre à quelques compassions qu’il juge infériorisantes, il part s’installer à l’une des chaises en se retenant de grimacer tant sa jambe le fait souffrir… Une raideur vient naître dans sa nuque tandis qu’il serre les mâchoires en même temps que le poing, avant de se reprendre, du mieux qu’il peut. « Je vois. » Qu’est-ce qu’elle voit, au juste ? « Non, vraiment, vous avez raison. Je n'ai pas pensé à cette éventualité. » Elle joue la comédie ; il est suffisamment bon menteur pour reconnaître ses compères. Elle est plutôt douée en la matière, d’ailleurs, mais un peu trop dans l’excès selon son avis alors, soudainement taiseux, il l’observe avec un regard nouveau, presque méfiant, analysant chacun de ses gestes agités comme s’il contemplait une scène de théâtre ayant un sens caché. Mais lequel ? « C'est chouette de votre part de proposer ça. » Les sourcils froncés, les paupières plissés, il passe distraitement son index contre sa mâchoire durant quelques secondes, le temps d’une réflexion intérieure qui signe définitivement le fait que, puisqu’elle ne lui fait pas confiance, cela sera réciproque et elle restera loin du sous-sol, puis il claque sa langue contre son palais.

« Comme tu dis. » Dit-il d’une voix distraite en reprenant sa canne pour se lever, songeant que l’entretien est fini mais… « J'ai une question encore. » Évidemment, il y a toujours une dernière question ; il lève alors un sourcil en même temps le menton pour l’écouter. « Je suppose qu'on est plusieurs sur ce job. On a un vestiaire pour se préparer ? Je ne demande pas une loge dédiée. Mais juste casier, miroir ... » Il hoche son menton de haut en bas, tendant son bras en direction d’un couloir, tout au fond de la salle, éclairé dans toute sa longueur par des néons rouges et blancs accrochés aux murs qui montrent le chemin. « Là-bas. La plus grande pièce est pour les danseuses parce qu’elles ont des costumes encombrants, la deuxième est pour vous. » Détournant le regard en sentant son portable vibrer dans sa poche, il le sort en le tenant d’une main pour découvrir le message reçu, qui se tient en quelques lignes mais qui recèle d’une importance capitale pour le business sous-terrain. Il semble satisfait de la réponse obtenue et, en verrouillant le portable qu’il glisse dans sa poche, il découvre la midinette qui s’est rapprochée de lui.

Les deux mains sur sa canne, le mutant espace ses lèvres de quelques degrés tout en se tenant droit sur ses deux jambes — bien que l’une soit éclopée. « Nous verrons quels démons nous font l’honneur de leur présence, ce soir. Je saurai te désigner ta cible le moment venu. » Un petit sourire espiègle naissant sur ses lèvres, il hausse ses sourcils  durant un court moment avant de faire quelques pas en direction des fameux vestiaires, afin de l’accompagner dans cette visite qui s’achève, tout en disant, d’un ton neutre : « Si tu fais ce qu’on attend de toi et que tu ne fais pas de problème, il n’y a pas de raison pour que les choses se passent mal. » Le message, au moins, a le mérite d’être clair.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons EmptyDim 10 Déc 2023 - 14:49




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     Il apprendra à lui faire confiance, elle en est sûre. Quand les résultats seront là, ils comprendra qu'elle sera son meilleur atout dans sa manche, parce qu'elle est comme ça Feli, elle se donne à 100%. Certains en profitent comme ses anciens boss en disant qu'elle avait qu'à ne pas être comme ça, qu'elle l'avait cherché, mais c'est eux qui au départ lui avaient dit. Use de tes charmes, fais toi la plus belle, souris ce serait gâcher. Et au final on lui avait reproché de faire ce que l'on lui avait demandé, bien entendu sans reconnaissance aucune, que ce soit morale ou pécuniaire.
Même si elle ne lui dit pas tout, et leurs regards croisés le sous entendent bien, il verra qu'elle a raison d'agir ainsi. Chacun se méfie, et c'est totalement normal, car ils ont tous les deux des passifs qui font que, on ne peut pas être transparent avec l'autre. Ça se forgera dans le mois, dans le temps, pas de problème. Elle fait même mine de ne pas avoir vu sa remise de portable dans la poche.

— Dans ce cas ... On se retrouve ce soir. Je laisse mon adresse pour votre chauffeur de suite avant que j'oublie. Pas besoin pour aujourd'hui, je me débrouille.

Prenant un stylo se trouvant dans son sac et des post it rose fluo, elle écrit son numéro ainsi que la dite adresse, qu'elle pose ensuite sur la zone où se trouve le coeur d'Ezekiel.

— Je ne vous l'ai pas dit, Ezekiel, mais je vous aime déjà.

Et elle part, toute guillerette.



    Le soir arrive. Un porte vêtement plastifié en main, Felicia était arrivée une heure en avance pour se préparer comme il se doit. L'impression du premier jour doit rester la meilleure. Même si, après cela il faudra quelle garde cette attitude. Alors il ne faut pas que ce soit "la" meilleure, évidemment, mais au moins bonne pour se faire passer pour la meilleure. Là est toute la différence. Comme vu avec son boss, elle allait non pas faire le service côté bar, mais bel et bien montrer en tant qu'escort ce qu'elle valait. Bien sûr, avec la robe qu'elle porte qui lui arrive au dessus des genoux dans la version évoquée.

— Bonsoir tout le monde !

Dit-elle en avançant comme une princesse, aux gens déjà présents, sucette à la fraise en bouche. Elle roule des hanches, se pavane comme un paon aux mille couleurs jusqu'aux vestiaires réservés aux escorts. Bon, si ça la joue comme au Japon, en bonne newbie, il va falloir qu'elle se crée des liens. Ce qu'elle fait rapidement non pas en visant les plus nulles ou les plus fortes derechef qu'elle avait scannées via les plateformes mises à disposition des clients, mais bien les intermédiaires.

— J'adore ton rouge. Ça donne envie de faire couler tes lèvres d'un baiser.

Lâche-t-elle à une des escorts. La dame se retourne, la jauge, lui lance un sourire en coin, et elles engagent la conversation, en se complimentant façon circonstances. Mais rapidement en voyant que chacune a ses petits trucs de maquillage, de comment bien se coiffer, et un petit échange sur une enfance avec des parents difficiles, elles sont déjà en train de blaguer, et de faire amie amie. Ça attire d'autres escorts qui d'habitude ont l'air tendues en raison des rivalités sous jacente. Mais le fait que Felicia soit cash et se permette même de leur dire que de toutes manières en ces lieux, devenir Beyoncé n'est pas leur destinée, elle gagne des points. Que ce soit dans le fait où certaines vont la croire faible, et d'autre vont se pousser à préférer son honnêteté.



    Il est temps de sortir, et d'aller faire le tour des tables. De saluer les clients, leur demander comment ils vont. Faire les présentations en étant la petite nouvelle, qui sourit, se montre curieuse en balayant tous ces regards posés sur elle. Et puis, on la lâche dans le grand bain pendant que certaines se jettent sur les gros clients ou leurs habitués. À sa grande surprise, l'un d'eux demande à ce que Hardy vienne en plus pour lui tenir compagnie. Elle s'installe donc, au grand dam de sa collègue qui lui jette un regard noir. C'est le choix du client, pas le sien. Ses doigts apposés sur ses clavicules, elle lui adresse un charmant sourire.

—  Je suis flattée de rejoindre votre table. Mais nous n'avons pas eu l'occasion de nous présenter convenablement. Je suis Anya.

Toute hôtesse de bar ou escort qui se respecte a un nom d'emprunt. Quand elles rentrent au bar, elles ne sont plus les filles de tous les jours. C'est une identité propre à monter, à embellir. Et donc Felicia s'appelle Anya.

—  Bien le bonsoir Anya. Vous êtes d'un charme renversant. Dommage que cette fleur épanouie cache une des parties intéressantes.
— Et elle est encore trop belle pour être coupée. Monsieur a décidé de sa boisson ?
—  Appelle moi Jack. Je suis député. Et non on voyait justement avec cette charmante demoiselle ce que je pouvais prendre pour fêter ce qui s'est passé aujourd'hui.
— Ah bon ? Racontez nous tout, Jack.

Ce cher Jack s'en donne alors à coeur joie, non content de raconter ses péripéties, et de dévoiler de plus en plus ses secrets concernant cette opé dont il a été l'un des fondateurs. Après plusieurs petits coups dans le nez et des discussions avec les filles, leurs préférences. Bien entendu, Anya joue son personnage, se fait tendre, à l'écoute de cet homme qui a besoin de décompresser et faire éclater sa joie. Elle se permet même de convenir avec sa collègue qu'elles vont boire 3 shooters chacune en son honneur. Et bien évidemment, il devra en faire de même. Ce qu'il suit avec amusement, de toutes manières il a de l'argent à faire couler ! Quand à Ezekiel, elle ne sait pas où il est. Elle le laisse faire son boulot, sa vie. De toutes manières la demoiselle fait son boulot et fait claquer l'argent ! L'info sur l'opé en cours est toute même enregistrée, même si concrètement ça ne va pas intéresser Ez'pater. Sauf si bien évidemment il le signifie.
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Dernière édition par Felicia Hardy le Lun 11 Déc 2023 - 10:15, édité 1 fois
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