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 [Terminé] the den of demons

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The Master Of Chess  Leader du Devil's Club
Ezekiel Ranevskaia
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyDim 10 Déc 2023 - 21:47


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15.12.24 AVEC @Felicia Hardy



« Je ne vous l'ai pas dit, Ezekiel, mais je vous aime déjà. » dit-elle en venant coller un post-it rose fluo contre le tissu soyeux de sa chemise, à l’endroit même où son coeur paisible émet des battements ; l’attention, le geste et les paroles lui arrachent un sourire attendrit, presqu’inconsciemment tandis que, l’observant partir de sa démarche réjouit, il finit par secouer son menton de gauche à droite en renversant sa nuque vers l’arrière.

Tandis qu’elle s’éloigne, presque comme un félin marchant du haut d’un toit, un de ses hommes arrive dans son dos en demandant, d’un ton froid et détaché : « On la suit, patron ? » Arg. Son sourire s’estompe rapidement sur ses lèvres tandis qu’il ramène sa tête à sa jute place, prenant une fine inspiration par la même occasion. Sa main, lentement, vient retirer le post-it pour lire l’adresse, inscrite avec une écriture aérienne et élégante ; il est presque déçu qu’elle n’ait pas fait des coeurs à la place des points sur les i. « Pas la peine, merci Milo. » Il ne se retourne pas vers l’homme qui, ne s’attardant pas, tourne les talons pour disparaître à son tour, le laissant seul dans cette vaste salle, presque aussi vide que lui.


— — — — — — — — — — — — — — — — — — — —


« J’le sens pas, c’est trop risqué. » La fumée des cigarettes, autour de la table de poker, s’élève au-dessus des mises qui désintéressent fortement ceux qui sont attablés, car la conversation tourne autour d’un sujet bien plus important. « Et que dit Allan ? Il est partant ? » Des hommes taillés dans des costards, certaines jeunes et d’autres possédant un âge plus avancé, se lancent des regards éparses tout en tenant quelques cartes disposées en éventail. « On l’emmerde, Allan. Ça fait un bail qu’il est dépassé par les affaires. Les mexicains ont prit le monopole depuis longtemps. » dit-il en lançant quelques jetons sur le tapis, sans vraiment se rendre compte de sa mise. Peu importe.

La salle du sous-sol est vide et, malgré la musique assourdissante au-dessus, l’on entend absolument rien du raffut provoqué par la fête et les fêtards. La salle, vide en dehors de cette attablée, est aussi grande mais agrémentée d’une luminosité plus grande, ayant des coins plus tamisés que d’autres, des tables de poker, ainsi qu’un comptoir avec un serveur — toujours le même. « Du coup, on fait quoi ? » « On peut pas lui faire confiance. Il est pas fiable. » Des soupirs se font entendre, et des regards se croisent, s’entrechoquent ; ils ne sont pas ennemis, mais ne sont pas amis pour autant. Ils gèrent le marché sous-terrain en paix, pour l’heure, mais tous savent que les couteaux se plantent facilement dans le dos, surtout lorsqu’il s’agit de récupérer un business ou un terrain.

Mais la petite réunion est rapidement interrompue quand Ivan, gêné, vient susurrer à l’oreille de son patron que leur invité d’honneur est arrivé. Ezekiel lève les yeux de ses cartes avant de reculer son menton, zieutant à gauche et à droite avec un franc sourire en disant : « Messieurs, je vais devoir m’absenter. Continuez sans moi, je vous en prie. » Il se lève de sa chaise après avoir retourné ses cartes sur le tapis, contourne la table ronde pour se diriger vers la sortie, refermant ainsi les pans de sa veste quand il croise, sur le chemin, un visage familier. Trop familier, peut-être, car celui-ci vagabonde dans ses pensées un peu trop souvent, en ce moment. « Te voilà. » Leurs corps se croisent, leurs regards s’accrochent et se dévorent en silence, mutisme alimenté par des sourires en écho, car il n’y a que de brèves paroles échangées : « Je vais croire que je t’ai manqué. » À peine le temps d’un échange, bref, égaré, le temps d’un sourire sincère qui vient fleurir sur ses lèvres avant que sa silhouette ne se dérobe dans une téléportation pour rejoindre l’étage au-dessus.

« Il est où ? » La douceur du visage de Midas n’est pas oublié mais, il ne peut pas se permettre de se laisser porter : sourcils crispés, paupières légèrement plissés, il demande à son acolyte où le nouveau procureur de New-York se trouve. On lui donne sa position, et il se trouve sans surprise dans le carré VIP. « Bien. Où est Felicia ? » « Qui ? » Évidemment, elle vient d’arriver… Un soupir d’agacement passe la barrière de ses lèvres tandis qu’il parcourt la salle du regard mais, entre la foule compacte, l’obscurité et les néons qui traversent l’immense pièce, il ne voit rien. « J’vais me débrouiller. »


Il se téléporte ainsi aux quatre coins du night-club, tombant finalement sur la belle blonde, attablée auprès d’un député. Elle a ferré un gros poisson mais il a encore mieux ; le requin. Un sourire aux lèvres, il se rapproche pour se positionner derrière son employée, une main se glissant brièvement sur son épaule pour la prévenir de sa présence. « Navré mon cher Jack, mais je vais devoir pour l’emprunter. » Oui, il parle d’elle comme si elle était un objet mais c’est le seul langage que ces hommes connaissent ; et au regard de son attitude plus tôt dans l’après-midi, la blonde doit savoir qu’il n’en est rien. Lui offrant son bras, donc, il attend qu’elle s’en saisisse et se lève pour faire quelques pas, tandis qu’il lui accorde quelques mots sur le ton de la confidence : « J’ai ta cible. Auden Mallow, nouveau procureur de New-York. » Il s’interrompt soudainement sa marche, la contournant pour se placer face à elle, en n’effleurant même pas ses côtes, par respect. « Là-bas. » Coup de menton donné en direction de l’homme qui fume un cigare en dévorant une danseuse du regard, il poursuit : « Je veux tout savoir. Ses financements, ses arrangements, ses accords avec les autres politiciens… J’veux avoir un moyen de pression s’il commence à nous faire chier. » Il quitte des yeux sa cible pour revenir vers Felicia, lui disant alors, d’un ton tout aussi sérieux mais presque doux, bien que cela sonne comme un ordre : « Ne t’isole pas avec lui… Il a très mauvaise réputation avec les femmes. » Pas question de l’infantiliser car il se doute qu’elle est capable de se débrouiller seule mais… Il veille sur ses employés. Ils sont sa famille. Et Felicia, aussi.


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Felicia Hardy
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyLun 11 Déc 2023 - 14:37

 



Safety DanceWe can dance if we want to
We can leave your friends behind
'Cause your friends don't dance
And if they don't dance
Well, they're no friends of mine

     Non sans un léger frisson, Ezekiel apparait comme par magie, et appose cette main qui n'a aucun mal à hérisser le poil de la blonde. Qui malgré cette légère attaque surprise, reste parfaitement calme dans la forme. Elle lève cependant ses grands yeux bleus vers lui, attendant ses instructions. Elle n'en prend pas ombrage, connaissant parfaitement comment les pourceaux qui les demandent les voient. Des morceaux de viande, si ce n'est des poupées gonflables dans lesquelles ... voilà hein. Felicia (Anya dans ce cas), descend ses mires vers Jack, qui est chagriné, soudain en perte d'entrain. Mais c'est le patron des lieux, et lui même si il allonge les billets il n'a pas voie au chapitre. Sauf si il veut se faire envoyer dehors avec bon coup de pied placé sur son croupion. Ezekiel parle leur langage. Elle, elle agit par apparence. Comme la corde d'un violon apposée par un violoniste, les deux accordent leur note. La blonde se redresse, se permet un dernier mot empli de chaleur envers Jack, qui lui dit qu'il fera en sorte de la garder plus longuement la prochaine fois. Felicia lui accorde alors un grand sourire en lui souhaitant une agréable soirée. Ceci fait, la blonde prend au bras Ezekiel, chose qui de suite détonne quand on sait que c'est la newbie. Pour certains ce sera normal, il la chaperonne. D'autres penseront que c'est pour sûrement la sermonner et c'est bien mérité. Mais eux connaissent l'entièreté de ce petit aparté.
Ses yeux vont et viennent durant leur petite marche entre les tables. La musique frappe, les lumières estourbissent. Les parfums multiples sur la peau ou bien dans les haleines matent le reste des sens. Mais elle l'écoute, levant même son oreille, ce qui prouve qu'elle ne joue pas la comédie. Audren Mallow, fraîchement nommé procureur de New York. Oh merde. Ça tape dur ça. Mais il y a une fenêtre d'ouverture sachant qu'il est tout nouveau. Il faudra en profiter, peut-être en parler, lui demander si il se sent bien dans ce nouveau job.



    Un coup de menton. C'est notre homme. Felicia le regarde un temps, il est trop plongé dans sa décapitation (appelons ça comme c'est) du corps de la danseuse pour ne serait-ce que remarquer le petit jeu des deux marcheurs. Rien qu'au premier coup d'œil, Felicia a le ventre qui se tord. Ce mec pue le corpo, corrompu, toutes les merdes qu'on veut. Elle est même sûre que c'est le genre qui culpabilise à mort la femme, la tape, l'humilie, après lui avoir fait croire au début d'une relation qu'il sera là pour elle, qu'il est le meilleur. Sans doute qu'il jouera même le sale con en disant que de toutes manières, si ses ex sont pas restées, c'est parce qu'elles n'ont pas vu sa valeur. Elle plancherait même qu'il en a eu plusieurs en même temps comme ça, des amies, et qu'il a dû les pousser à s'éviscérer. Chouette profil quoi. Et ça, c'est procureur. Comme quoi, elle fait bien de voler ce genre de types, en tant que Black Cat.

— Je vois le genre. Il a l'air ... charmant.

Bien qu'elle reste aimable et mignonne, Eze'pater peut sentir qu'elle n'aime déjà pas le type. Oh il est charmant pour son âge. De visu, elle comprend pourquoi les nanas tombent à ses pieds. En plus bingo, il a du pouvoir. Même la danseuse qu'il reluque a l'air de vouloir lui donner sa culotte illico. Vient ensuite un dernier échange, qui la touche. En dévisageant Ezekiel, elle lui serre un peu le bras chaleureusement, pour le détendre et le remercier de sa considération. C'est un merci silencieux.

— Noté. Je vais faire attention.

Sur ça, elle se détache de lui, sans pour autant détacher pour le moment son regard. Sa rose sous les lumières brille, un peu comme les dents qui se soulignent sous ce petit sourire plein de minauderie et de charme.



    Auden continue de boire, absorbé par un tas de pensées perverses auxquelles Felicia ne veut même pas penser. Il est seul, sans escorte. Donc il tâte la marchandise, cherche du sang sûrement frais. Ce qui tombe sous le sens vu le profil que s'est monté la blonde. Passant donc dans son dos pour faire un bref acte de présence, elle glisse ses fins doigts le long du dossier de son assise. Et, sans aucune gêne, légèrement penchée en avant, elle dévore à son tour la danseuse du regard.

—  Je comprends mieux pourquoi vous la dévorez du regard. Elle a de sacrées hanches.

Suite à cela, en étant sûre d'avoir un peu capté son attention, ce qui certainement va un peu le frustrer vu que monsieur est comme le chasseur visant sa proie au fusil, Feli pose ses fesses sur le rebord de l'assise capitonnée et le regarde en coin. Certes au dessus, mais prête à se pencher, se baisser pour être à sa hauteur. Elle ne se montre pas non plus présomptueuse, à marquer son territoire. Juste une imposition de sa présence pour titiller la virilité, laisser à sa vue, à sa manière, ses hanches. Peut-être même que ça lui donne envie d'arracher la fleur qui cache cette fine gorge.

— Je suis Anya. Une nouvelle escorte. Vous permettez que je commande un verre et que je vous rejoigne ... dans cette contemplation ... ?

Elle fait signe discrètement de manière à capter l'attention d'un serveur et attend qu'Auden donne son feu vert. Vrai homme viril doit avoir le dernier mot. Sinon lui pas content.
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I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyMar 12 Déc 2023 - 20:31


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Charmant n’est pas le mot qu’il aurait employé, mais il entend, au ton de sa voix, qu’elle sait déjà à qui elle va devoir faire face ; sans nul doute a-t-elle l’habitude et ne s’en formalise pas outre mesure, ce qui recèle quelque chose de fondamentalement triste la concernant. Néanmoins protecteur envers les siens, puisque désormais elle appartient à cette famille, il lui suggère de ne pas s’isoler avec sa cible, vu le passif de ce dernier. Elle serre son bras et ils se regardent durant quelques secondes, dévoilant, peut-être, le début d’une complicité et d’une confiance qui commence à s’établir.

Elle s’éloigne après cette mise en garde, et il glisse ses mains dans les poches de son pantalon en mordillant l’intérieur de sa joue, d’un élan de nervosité soucieux ; il n’a pas la possibilité de rester ici pour les surveiller mais, se téléportant près du comptoir dans la salle principale, il hèle l’un de ses hommes pour que celui-ci monte dans le carré VIP et, se fondant dans le décor, garde un œil sur le nouveau procureur de New-York.


(Pdv de Auden Mallow)

Le verre en main scintille sous les lumières qui traversent la pièce de tous les côtés, permettant d’éclairer son regard lubrique plongé dans la contemplation d’une danseuse à la beauté exotique, qui danse magnifiquement bien à l’autre bout de la pièce. Lui est vêtu d’un costume fait sur mesure, qui définit à merveille les contours de son corps musclé et imposant. Seul, l’homme politique, ayant semé cadavres et trahisons pour se hisser au sommet, tapote son index libre sur l’accoudoir de sa chaise, sans véritablement faire attention à son environnement tant il est obnubilé par sa danseuse, si bien qu’il ne voit pas arriver la blonde dans son dos. Elle se penche au-dessus de lui, distillant un peu de son parfum féminin à ses narines bien gourmand de ce délice, avant de lui susurrer quelques mots à l’oreille ; il est surpris, car généralement les escorts se battent pour être aux bras des hommes influents dans son genre, et elle arrive en partageant son appétit. « Pas que les hanches. » souffle-t-il avec un sourire carnassier au visage, avant de finir son verre d’une seule traite.

Il en revient à la danseuse, mais pas longtemps car la blonde s’impose à ses côtés, l’obligeant à partager son attention entre les deux femmes. Elle dit s’appeler Anya, et il penche alors son menton sur le côté avec un fin sourire aux lèvres; demandant en même temps avec un ton narquois :  « Vous êtes tous russes dans ce bordel ? » Il sous-entend, peut-être qu’il sait que ce n’est pas son vrai prénom ; il a suffisamment profité des charmes des escorts pour le savoir. Mais il s’en fiche, il n’est pas là pour la connaître ; il s’en fout de savoir ce qu’elle a en tête car ce que contient son décolleté l’intéresse beaucoup plus. « Faites donc, Anya. » Il insiste bien sur le prénom donné, et quand le serveur arrive, il lui tend également son verre vide sans lui accorder un regard — nul doute que la réaction aurait été différente si cela avait été une serveuse. « Alors, Anya… » appuyant son poing refermé contre sa tempe, il tourne son menton vers elle pour l’observer sans gêne, la détaillant du regard sans même se sentir honteux de cette démarche. « Je suis nouveau ici, aussi. Qu’est-ce que je devrais savoir, selon vous ? » Ezekiel n’est donc pas le seul à partir à la pêche aux infos.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyMer 13 Déc 2023 - 11:09

 



Safety DanceWe can dance if we want to
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     Oui ok, c'est vraiment ce genre de personnage. Beauf au possible, sûr de son pouvoir et de sa position toute fraîche, fusion entre un veau et un requin. Mais quel plaisir ! Vous êtes tous de la même famille, dit-il. Felicia arque boute alors légèrement son son sourcil droit, et étire ses lippes, tandis que les consignes sont données au serveur pour la servir et le servir. Mais surtout qu'il fasse en sorte d'apporter un alcool plus fort, tamisé dans un qui puisse contrecarrer son goût. Felicia elle, demande un Manhattan de son côté, n'y allant pas au champagne ou tout petit alcool pour donner le ton. Il faut qu'on puisse montrer de l'intérêt, pas se faire passer pour une gamine. Ceci fait, elle glisse le long de l'assise et vient s'incruster non pas sur l'assise, mais sur l'accoudoir gauche, faisant en sorte qu'il garde toute la place et elle, qu'elle puisse tirer avantage du fait de se pencher vers lui pour attirer son regard ailleurs.

— En effet, c'est là le principe d'un bordel. Tous les bâtards nous sont laissés une fois les femmes engrossées.

Elle n'y va pas avec le dos de la cuillère. D'un petit sourire innocent mais d'un regard acéré sous le bleu de son innocence, l'escort ajoute.

— Ne vous inquiétez pas, nous faisons en sorte de vérifier qui a le SIDA ou la syphilis, entre autres maladies, à l'entrée. Le monde est déjà assez contaminé comme ça, pas vrai ?

Il fallait rentrer dans son bain, un pied à la fois. Montrer que sous cet humour acerbe, on peut se montrer un peu intelligente, mais pas trop quand même, sinon il sentira l'esbrouffe. Déjà la pointe du pied, en croisant les dites jambes, c'est un bon commencement.



    Lui aussi n'y va pas avec le dos de la cuillère. Ce que Auden peut, Auden veut en fait. Il est lui aussi ici en recherche d'infos, pour sans doute faire fermer l'établissement, choper un des gros clients qui font partie de tout cette mascarade faite de réconfort après une journée pleine d'anxiété, de responsabilités, à devoir saigner à blanc la plèbe. Ils ont besoin qu'on boive leur jus qu'ils ont eu tant de mal à presser, pour voir si il est plein de goût, sinon leur confiance en eux s'en retrouvera bafouée.

— J'ai pourtant cru comprendre à votre attitude que vous n'aviez rien de nouveau, dans ce genre de bordel.

Elle le retoque gentiment, montrant qu'elle reste perspicace. Il a du coffre dans ce genre de lieu, sans doute pas le Devil's mais il a dû faire ses "lettres de noblesse" dans nombre d'établissements du genre. Le Devil's étant nouveau et ayant déjà une réputation mauvaise auprès de ses détracteurs anti mutants, a de quoi éveiller les intérêts de requins qui veulent encore plus asseoir leur domination. Surtout un proc'. Les verres arrivent, et la blonde s'empare du sien en faisant en sorte de jouer de son corps pour l'obliger soit à tourner la tête, soit ne serait-ce qu'à détourner son regard pour voir à quel point cette robe cache à peine sa poitrine nue, et que pourtant, tout arrive à rester en place en ne lui donnant que l'ombre d'un espoir.

— Laissez-moi deviner. Si vous êtes là pour la pêche aux infos et non pas pour faire ce que font la plupart des clients requérant nos services, vous êtes détective. Policier. Sans doute haut gradé.

Ses doigts pincent le pied du verre, et elle se redresse en amenant le verre à son nez pour inspirer les effluves du cocktail, avant d'en prendre une légère gorgée. Elle prend un air étonné, comme si la dégustation, lui avait donné en soi la réponse.

— Hm non. Trop distingué et capable de sociabiliser avec plus que quelques districts. Avocat majeur pour un gros cabinet ou procureur, ça vous va mieux au teint.

Oui, elle le brosse dans le sens du poil, lui fait la conversation. Sans le toucher, elle l'attire un tout petit peu, en tendant les doigts.



    Elle se tourne un peu vers lui afin de l'observer. Pour montrer qu'elle lui porte plus d'intérêt qu'à cette danseuse. Et qu'elle veut qu'il lui montre aussi de l'intérêt. De cet air si doux, si tendre dont elle a le secret, cette salve qui vous donne envie de se lover dans les bras de ce petit corps si plantureux. Qu'il se perde un instant dans ces jeux de lèvres alors qu'elle fait la moue, et ouvre un peu plus ses beaux yeux de biche en arquant les sourcils.

—  Vous ne recherchez vraiment pas de compagnie ?Je ne dis pas ça parce que vous êtes seul sur votre assise. Vous avez tous les atouts pour être un roi dont on voudrait être la maîtresse puis la reine. Mais ...

Toujours le brosser, toujours apparaître comme une femme dont il peut s'attirer les faveurs. Mais ne pas révéler ses cartes trop tôt. C'est lui qui doit plier, pas l'inverse. Et surtout, elle n'est pas du genre à être partageuse quand il s'agit d'infos qui peuvent mettre en péril sa propre position, ses propres besoins.

— ... tout a un prix pas vrai ? Même le fait d'être dominé par votre personne a un prix.

Equivoque, sensuelle. Cette petite Anya danse sans avoir besoin de bouger ses hanches pour attirer son attention. Parce que c'est dans la subtilité que l'on trouve les meilleurs arômes et ça Auden le sait en vorace qu'il est. Elle reprend une gorgée, puis tourne sa tête vers la danseuse qu'elle étudie avec une voracité sans pareil.

— Je planche sur deux heures. La première, elle vous fera prendre votre pied dans une position qui vous fait de l'effet. La seconde, vous allez lui laisser un peu de lead mais vous verrez qu'elle ne tient pas la cadence. Oh et, je suis désolée de vous l'annoncer, mais c'est du refait. Si vous aimez frapper des airbags ce sera parfait.

Puis, elle commence à décroiser les jambes d'un geste désintéressé, car cela fait bien quinze minutes qu'ils discutent, se tournent autour avec toutes ces bêtises. Contemplation de danseuse, petit verre, jeu de séduction. Et quinze minutes, c'est le réglementaire avant qu'une autre fille la remplace. Elle se penche, pour se rapprocher de son visage, capter son regard noir, fiévreux, en chasse, comme si il était le prédateur caché dans son terrier prêt à bondir sur la proie qu'elle est, qui se rapproche sans savoir dans quoi elle s'embarque.

— Je vais cependant devoir vous laisser. Ce fut une intense séance de découverte entre nouveaux.

Ce qui est faux, en soi. Elle espère qu'il exige qu'elle reste, qu'il rallonge le temps. Et ça se voit dans sa manière de le regarder. Elle veut qu'il affirme sa supériorité en tant que client, pas en tant que simple nouveau.
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyMer 13 Déc 2023 - 12:41


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(Pdv de Auden Mallow)

« En effet, c'est là le principe d'un bordel. Tous les bâtards nous sont laissés une fois les femmes engrossées. » Il arque un sourcil sans perdre son sourire, peut-être surpris du répondant de la demoiselle mais, habitué à fausser ses interlocuteurs sur ses pensées, il n’en laisse rien paraître. « Donc je suppose que vous en êtes une aussi. » Elle n’a pas froid aux yeux, intimant des rapprochements physiques qui sont suggérés mais pas imposés, et il ne se prive pas de reluquer, avec grand plaisir, la marchandise qu’elle lui met sous le nez ; après tout, c’est bien pour ça qu’elle est là, pense-t-il. « Ne vous inquiétez pas, nous faisons en sorte de vérifier qui a le SIDA ou la syphilis, entre autres maladies, à l'entrée. Le monde est déjà assez contaminé comme ça, pas vrai ? » Un éclat de rire graveleux traverse la barrière de ses lèvres tandis qu’il reprend son verre, béni d’un alcool fort auquel il est accroc depuis des années, mauvais démon accroché à sa cheville, pour en boire une gorgée. « C’est bien pour ça que je suis dans cette ville, ma chère. Pour la nettoyer de toutes les contaminations qui la gangrène. » Il serre les dents en balayant la salle du regard, apposant son verre vide sur la petite table à côté de son fauteuil, croisant ensuite les jambes en défroissant le tissu de sa veste aux boutons détachés.

« J'ai pourtant cru comprendre à votre attitude que vous n'aviez rien de nouveau, dans ce genre de bordel. » Elle a raison, il a fait ses armes dans ces endroits sordides où les femmes sont vendues comme des morceaux de viande, dansant sur des estrades pour le bon plaisir des hommes qui les dévorent du regard en ayant des pensées parfois déviantes ; même quand il était fiancé. « Qu’est-ce qui vous fait dire ça, Anya ? » Il tourne son menton pour la regarder avec un petit sourire qui n’a rien de tendre ou d’amical, mais qui attend une réponse ; il est parano, le Auden. Il sait qu’il a semé des ennemis sur son chemin, et les magouilles qui lui ont permis de se hisser au sommet n’ont rien de légales. « Laissez-moi deviner. Si vous êtes là pour la pêche aux infos et non pas pour faire ce que font la plupart des clients requérant nos services, vous êtes détective. Policier. Sans doute haut gradé. » Elle est joueuse, lui aussi. Son coude appuyé sur l’accoudoir, il glisse son pouce sous sa mâchoire et son index le long de sa joue, à l’horizontal, tout en l’écoutant. Pour toute réponse, il hoche négativement la tête et elle poursuit la devinette. « Hm non. Trop distingué et capable de sociabiliser avec plus que quelques districts. Avocat majeur pour un gros cabinet ou procureur, ça vous va mieux au teint. » « Bingo. » Il hoche son menton de haut en bas en un seul mouvement, reprenant aussitôt : « Vous feriez un bon flic, Anya. Vous avez raté votre carrière. » Difficile de dire s’il est ironique ou non, car chacune de ses syllabes est prononcée avec des relans mauvais, qui ne sont en rien améliorés avec l’alcool qu’il s’enfile cul-sec. « Un autre. » Lance-t-il au serveur qui passe, lui tendant simplement son verre sans même le regarder.

Tapotant la pulpe de ses doigts contre le tissu en cuir de son fauteuil confortable, il passe sa langue sur ses dents avant de sentir un regard appuyé ; celui de la belle blonde. Elle lui fait des yeux de biche charmeurs, auxquels il se suspend immédiatement ; elle a l’air innocente, ainsi, délicieusement fragile et naïve, contrairement à tout ce qu’elle à montrer jusqu’ici. « Vous ne recherchez vraiment pas de compagnie ?Je ne dis pas ça parce que vous êtes seul sur votre assise. Vous avez tous les atouts pour être un roi dont on voudrait être la maîtresse puis la reine. Mais ... » Mais ? Lèvres serrées dans un petit sourire, paupières plissées, il attend qu’elle poursuive, menton levé en sa direction. « ... tout a un prix pas vrai ? Même le fait d'être dominé par votre personne a un prix. » Il penche son menton sur le côté, piégé dans les grands yeux qu’elle arbore et le ton lascif de sa voix, accentué par les sous-entendus murmurés qui lui plaisent, grandement. « Tout est négociable. » Susurre-t-il à son tour d’une voix sensuel, grave et puissante, mais elle lui échappe et cela le frustre.

Elle en revient à la danseuse — qu’il avait oublié, pour la dénigrer. Cela le fait rire, d’un rire écoeurant qui résonne pendant quelques secondes avant qu’il ne demande, sans l’ombre d’une hésitation : « Dois-je comprendre que vous feriez mieux qu’elle ? Il va me falloir des preuves. » Leur rapprochement physique lui fait miroiter une nuit endiablée mais, encore une fois, la belle lui échappe. « Je vais cependant devoir vous laisser. Ce fut une intense séance de découverte entre nouveaux. » Il ne lui laisse guère le temps de s’éloigner que, déjà, son poignet féminin est pris au piège entre ses doigts, sa montre hors de prix brillant sous les projecteurs. « Revenez ici. » c’est un ordre, mais soufflé d’une voix presque douce et câline, car il est déjà sous son charme. Il se lève de sa chaise pour lui faire face et, sans avoir lâché son poignet, il demande, d’une voix grave : « On pourrait peut-être se trouver un endroit plus tranquille pour… discuter ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyMer 13 Déc 2023 - 17:27

 



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     Une âme corrompue jusqu'à la moelle, est toujours difficile à mater. Elle a érigé sa tour d'ivoire en écrasant autrui. Femmes, hommes, enfants. Qu'importe, tant que la puissance de sa noirceur et la liberté donnée à cette puissance grandisse. Tout chez ce Auden pue. Le corrompt pue. Si il a eu une femme dans sa vie, autant dire qu'elle a bien fait de se tirer. Si elle y est toujours, elle ferait mieux de se tirer. En tout cas Felicia est excitée par ce danger, ces petits jeux de minauderie dans lesquels elle l'empêtre pour son plus grand plaisir. Il la croit soumise à sa volonté de par une prise au poignet, mais c'est justement ce qu'elle attendait de lui. Alors qu'elle passait devant lui il l'avait attrapée pour affermir son autorité, exiger d'elle ce qu'il souhaitait manifestement "partager" avec la fragile et délicieuse créature qui l'avait détourné de son objectif premier. Elle tourne la tête vers lui, toujours agrippé à son trône nocturne, elle le dévisage avec une certaine attente, curiosité pour savoir ce qu'il compte faire.

— Monsieur, si vous voulez étendre votre temps, il suffit de le signifier. Ce sont les lois de l'établissement.

Rappel qu'elle n'est pas sa chose. Pas totalement. C'est le Devil's qui décide, pas lui. C'est son job qui régit si oui ou non elle doit engager ou pas, ce qui fait son corps de métier, pas lui. Sauf, si il allonge l'argent nécessaire. La voilà face à lui, la main tendue comme pour effectuer un baise main, ou bien l'inviter à danser.

— Et sachez que moi aussi, je suis du genre à vouloir faire en sorte que l'on fasse ses preuves. En parlant, en se détendant. Sinon, pourquoi je ferai ce job. D'ailleurs ...

Dès que celui-ci a indiqué qu'il voulait étendre son temps avec Anya, elle se place entre ses jambes écartées, posture du mâle viril qui assoit le poids de son monde sur une couche qui de base ne lui appartient pas.

— Avez-vous un nom ?



    À la grande surprise d'Ezekiel sûrement, Auden la garde, et ne se permet pas d'encore l'embarquer dans ce qu'il avait signifié à Felicia. Elle se montrait son égale dans la parole, et bizarrement il lui laisse même une place sur son auguste trône. Bien sûr, la demoiselle en profite alors qu'ils conversent aimablement pour apposer une main sur sa cuisse, ce qui fait d'ores et déjà réagir Marlow qui embrumé autant par l'alcool revenu remplir son verre deux fois, le parfum, la présence du corps de l'escort, ce sourire et ces yeux se noyant dans son regard de requin, se prend dans cette tourmente où il sait qu'il va à un moment reprendre les rennes.

— Vous voyez le gars, là bas ? Le quarantenaire, calvitie. C'est un collectionneur, mais je suis sûre que vous ne savez pas un truc le concernant. Et récent.

Faisant l'idiote qui lâche un petit potin qui n'est connu que de son fait (en tant que Black Cat), mais que certainement les plus proches de ses gardes savent vu le scandale qu'il a tapé après la fuite de la voleuse de son penthouse, elle monte un semi mensonge, empli d'une cinglante réalité.

— Un des membres de sa sécurité a dit qu'il n'aurait pas porté plainte pour vol. Et vous savez pourquoi ? Parce que ...

Elle se rapproche de son oreille pendant qu'Auden fixe le dit collectionneur.

— Ce qui lui a été volé, c'est une bague en diamant qui avait disparu durant l'invasion nazie. Imaginez, près de 950 000 dollars envolés pour un objet qui n'a jamais été restitué.

Apposant sur ses propres lèvres son index, dans un geste tout autant de demande de silence que de sensualité pour encore le grapiller, Felicia enfonce le clou.

— Je n'ai pas encore donné de nom. Mais tout est négociable.



    L'information est fiable, on s'entend. ce n'est en rien du bluff, mais pour Auden, le nouveau proc', il va falloir déterrer les cadavres si il veut faire les liens nécessaires et sans doute ramener à sa cause l'homme qu'il mire. Un bon potentiel financier si il en est. Et Felicia, Anya, lui tend la perche nécessaire. Sauf que comme le temps de la demoiselle, ses infos ont un coût. Et pour cela, c'est lui qui va devoir lâcher prise. Une chose vu l'alcool et les tourbillons que lui fournissent depuis maintenant une heure Anya, s'approche à grand pas.

— Je sens enfin que vous relâchez la pression. C'est bien.

Dit-elle en ayant toujours sa main apposée sur sa cuisse.

— C'est plus plaisant comme ça.

Elle joue à un jeu dangereux, elle en a conscience. Et sans doute Auden Mallow va faire preuve d'impatience en se sentant aussi couvé. Mais il sait aussi que c'est le job de la blonde de l'amener peu à peu à cet état de sérénité, et de relâchement après son travail.

— Je sens que quelque chose vous a tendu, mis sur vos gardes depuis bien avant mon arrivée. Cela vous préoccupe mais je suis là. Fermez les yeux ... inspirez. Ecoutez ma voix ...

Il peut sentir son souffle au creux de son oreille, croire que ses doigts viennent toucher son visage, alors qu'il n'en est rien. Illusion d'un drap de soie passant sur sa peau.

— Anya est là pour discuter.
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyJeu 14 Déc 2023 - 22:06


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(Pdv de Auden Mallow)

Elle lui demande d’exprimer le fait qu’il veuille qu’elle reste auprès de lui ; cela lui arrache un petit rire mauvais car, dans son esprit, c’est tout juste ce qu’il vient de faire. Il a retenu son poignet, intimant un contact physique sans son accord, imposant son choix par la force, comme il en a l’habitude et comme il l’a toujours fait, d’ailleurs. « N’est-ce pas ce que je viens de faire ? » Elle veut qu’il fasse ses preuves en parlant et il soupire, relâchant enfin son poignet en balayant les alentours d’un regard indifférent, songeant que, vraiment, la gente féminine l’agace au plus haut point. Pourquoi venir minauder devant lui si c’est pour faire la prude ensuite ? Pense-t-il tout bas, en glissant ses mains dans les poches de sa veste, reportant son attention sur elle. « Vous savez comment je m’appelle, vous n’êtes pas venue sans raison. » Elle a beau être mignonne, il n’est pas dupe à ce point : il sait très bien que sa nomination récente a été suivi de près par les mafieux car, des soupçons de magouilles ont toujours traîné dans ses pas. Rien de probant, rien de prouvé. Pas de cadavres, pas de condamnation n’est-ce pas.

Il referme sa veste en retournant s’asseoir, soupirant d’agacement avant de faire signe à la blonde de revenir s’asseoir près de lui, puisque c’est ce qu’elle attendait. Les effluves de son parfum féminin lui font tourner la tête et oublier l’agacement précédent, sans nul doute aidé par cette main posée sur sa cuisse, qui réveille quelques instincts bestiaux.

Mais alors qu’il boit un énième verre, elle se met à parler d’un homme : la quarantaine et marqué d’une calvitie ; il retient un mauvais sourire en songeant que c’est la description de l’homme moyen dans les politiques, mais se retient. L’homme en question aurait été en possession d’une bague volé, d’une valeur inestimable ; il hausse ses sourcils, impressionné par la confidence, mais ayant l’esprit trop embrumé pour réellement comprendre la gravité. Lui, ne pense qu’à une chose : « Il devrait changer de gardes du corps. » La preuve que le nouveau procureur n’est pas obnubilé par la justice mais plutôt par qui est plus fort que qui : il garde néanmoins son visage en tête, en espérant que le souvenir survive à cette beuverie.

Il relâche la pression, c’est vrai et cela se voit jusque dans sa posture : il est avachi dans son fauteuil, les yeux brumeux et le sourire niais, et les mains quelque peu baladeuses, qui s’aventure sur les cuisses et les jambes fuselées de la demoiselle qui l’accompagne. « Grâce à vous. » souffle-t-il d’une voix qui se veut suave mais qui est, en réalité, écoeurante. Cela fait une heure qu’ils discutent, et il commence à perdre patience. Alors qu’elle lui souffle à l’oreille, l’enivrant de son parfum féminin et de sa voix câline, il demande, en se redressant légèrement : « Et ensuite, pourrions-nous aller discuter ailleurs ? » Il se laisse retomber dans son fauteuil tandis qu’il émet un léger rire graveleux, et, aidé par l’alcool, il lâche enfin des bribes de vérité : « Vous savez pourquoi j’suis venu ici ? J’voulais voir de mes yeux ce bordel ! J’veux pas le fermer. Je m’en fous de qui fait quoi. Je veux ma part. » Il est là, corrompu jusqu’à l’os, sans honte et sans regret, les yeux injectés de sang et l’haleine putride. « Alors minette, tu vas aller dire à ton patron que s’il veut pas que je fasse fermer son bordel, il a intérêt à se montrer généreux avec moi. » Fier, se croyant invincible, il se risque même à quelques menaces : « Je suis sûr que la prison lui plairait. Ils adorent les mecs comme lui. » Il ne sait pas que le patron en question peut se téléporter et que, donc, l’enfermer sera aussi risible qu’inutile. Mais un nouveau rire, fort, rauque et rocailleux se fait entendre, tandis qu’il glisse un cigare entre ses lèvres et attend que la blonde vienne l’allumer, avec le briquet qu’il lui tend.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyVen 15 Déc 2023 - 10:27

 



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     Malgré toute sa confiance en ses capacités, Felicia sait qu'elle marche sur des œufs. Cet homme est rustre, habitué à ce qu'on lui donne tout sans condition. Que l'on lui lèche la main en disant oui. Sauf qu'il oublie qu'ici, il n'est pas dans un bordel. Il est dans un établissement avec un standing, une étiquette, des règles empruntées à ce qui fait vibrer chaque âme en perdition. Et lui, est une âme en perdition, comme les autres, mais il ne connait pas ces règles pour la pure et simple raison qu'il n'a jamais eu à s'en embarrasser. Dégoutant. Il faut beaucoup de volonté pour tenir face à un tel type, et c'est bien pour cela que personne n'était venu le voir. Les filles ont senti que ça puait. Qu'il puait la prétention, les problèmes. Ou Ezekiel les avaient écartées pour les protéger et laisser ainsi Felicia faire d'une certaine manière ses armes durant un bizutage.
À tout moment, si elle ne reste pas sur ses gardes, elle sent que ce mec sera violent. C'est pour cela qu'il veut à tout prix discuter ailleurs. Qu'il veut sortir de ces murs, loin des yeux de tout ceux présents dans cet établissement pour faire montre de son pouvoir. L'alcool ne fait qu'aider à exacerber ces choses, il est coincé et il doit le savoir. C'est ça qui doit le tendre, et qu'elle sent en passant sa main sur sa cuisse.
Là est tout le tour de piste de la demoiselle, qui se doute que quelque part son patron la regarde et voit comment elle cuisine à l'alcool fort ce requin. Pas sûr qu'il fasse des émules au marché de la mer vu comment sa chair est pourrie, cependant.



    Elle tient, malgré cette pestilence, car elle y est. Auden se met à table, alors qu'elle continue de l'écouter, et lui de se mettre à table. Déjà, ambitieux et pourri comme il est, elle se doutait qu'il voulait un truc au Devil's. Mallow ne s'en cache plus, saoul comme il est. Il le clame, menace, mais ce n'est pas suffisant. Si il est aussi confiant, c'est qu'il a un truc qui fait que. Et il faut cette chose pour le coiffer au poteau.

— Je n'en doute pas. Vous êtes quelqu'un d'ambitieux, de fort. Vous me l'avez prouvé sinon nous n'en serions pas là.

Quand aux remarques concernant Eze'pater, elle a du mal. La pilule est dure à avaler en raison du manque de raffinement, mais aussi de la teneur des propos. Ce mec en plus d'être macho, violent, alcoolo, est raciste et homophobe, c'est ça ? Mais bordel, c'est le bingo du texan moyen ce mec en fait ! Calme, rester calme. Ravaler sa salive, opiner du chef. Montrer de la compassion sans en faire des caisses et se mettre en danger.

— Je suppose que si vous êtes aussi confiant, c'est que vous avez quelque chose qui peut renverser la ... vapeur.

La roche du briquet claque au moment où elle se met à prononcer ce mot. Une flamme belle, qu'elle couve un peu de sa paume, qui luit alors d'orange et de rouge. Puis elle l'amène vers Auden, qui n'attend que d'elle qu'elle se plie à son exigence silencieuse de lui servir la flamme qui fera griller le papier. Si on peut considérer que le papier ... vous avez l'image ? Feli fait donc exprès de légèrement toucher d'une jambe celle du brun. Il y a aussi la proximité affolante de sa poitrine contre son bras, qui lui donnerait bien envie d'y glisser sa main. Et cette voix qui ne cesse de lentement s'instiller en lui, sans le rendre saoul, juste faible. Il ne doit pas aimer ça, d'une certaine manière, mais c'est tellement tentant, tellement doux, réconfortant. Sans les à côté de l'alcool.

— Je ne vous fait pas défaut, j'espère.



    Elle est contre lui, et elle écoute. Elle écoute pourquoi cet abruti est si sûr de lui, pourquoi il pourrait faire tomber Ezekiel. D'ailleurs, la blonde en se posant légèrement contre Auden a l'impression de remarquer sa présence, pendant un bref instant. Et il se met à table. Elle le laisse clamer à sa personne pourquoi il peut tenir d'une manière imagée le patron du Devil's par le service trois pièces, en opinant du chef, en le "comprenant". Mais ce n'est qu'une façade, une façade que lui sert Anya. Pas Felicia. Felicia elle se complait à voir ce pourceau se lécher les lèvres en pensant que tout va bien. C'est un fut à alcool fort maintenant, et il peut déraper. Maintenant qu'elle sait ce qu'elle veut, il est temps de passer au dernier acte.

— Je suppute que personne n'a pu vous résister Auden. Pas même votre femme.

Un homme comme ça, a toujours une femme dans le placard. Parfois, ils enlèvent sciemment l'alliance en venant dans ce genre de bar, parfois ils oublient qu'ils ont ce bout de métal au doigt. Et vu son rapport à l'alcool et aux femmes, il doit forcément y en avoir une dans le tas.

— Elle vous rend la vie dure ? C'est aussi pour ça que vous êtes là ou ... elle vous a tellement mise en pétard que vous n'en avez plus rien à faire.

Cependant, dans ses suppositions, Felicia Hardy ne s'attend pas à ce qu'il lui avoue. Il lui avoue sans aucun mal, et même fièrement ce qui est le pire pour une femme. Mais elle reste là, parce que ... ça lui rappelle sa propre histoire en soi. Et ça commence à remonter, la stresser. Quelque chose en elle pulse alors qu'il se montre aussi tache. Elle connait la sensation mais elle n'arrive pas à la taire, c'est viscéral protecteur, feulant. Elle l'a sa deuxième information, et elle ne peut que penser que cet homme est un putain d'enfoiré. Pardon pour le manque de censure, mais il faut dire les mots.
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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptyVen 15 Déc 2023 - 20:51


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(Pdv de Auden Mallow)

L’alcool est à la fois sa bouée de sauvetage et un boulet accroché à son pied pour le noyer : enchaîner les verres et les liqueurs le détend, l’apaise, calme la bête intérieure qui, pendant un temps, si on ne vient pas la titiller, reste sage. Mais l’alcool est aussi son pire ennemi, distillant sa langue en la rendant bien trop bavarde, une tare dont Felicia abuse avec aisance ; elle commente ses mots avec des éloges qui ne sont pas exagérés, rendant leur véracité plausible. Et il y croit, l’idiot saoul qui est avachi dans son fauteuil, et qui est encouragé par la force que lui alloue, faussement, la belle blonde qui lui tient compagnie. « Rien ni personne ne me résiste. Quand je veux quelque chose, je l’obtiens. » Il serre les mâchoires, écarquille légèrement ses yeux pour la regarder dans les yeux, en serrant légèrement le cuir du fauteuil dans ses paumes.

Il est arrivé au sommet, son costume et sa montre témoignent de la richesse qui est la sienne mais, tout comme le pouvoir, il n’en a jamais assez. S’il sent que le Devil’s voit passer beaucoup d’argent, il veut sa part. Après tout, rien n’est jamais gratuit : il peut fermer les yeux sur les actes illicites à condition d’y trouver son compte. « Pas encore. » avoue-t-il, sa main se relevant replacer une mèche blonde derrière l’oreille de la demoiselle, lui disant alors, d’une voix qui se veut tentatrice : « Mais si quelqu’un de l’intérieur veut m’aider… Je ne dis pas non. Et je promets une belle récompense pour celle qui m’aidera. » Il ne lui tend pas de piège, même si certains de ses collaborateurs, laissés sur le bord de la route, lui conseilleraient de ne pas le croire.

Elle allume sa cigarette, et la flamme qui prend de la hauteur fait briller, dans ses yeux carnassiers, une lueur malsaine. Il la dévore du regard, ses contours, ses formes et l’odeur qui émane de sa peau, mais aussi le symbole qu’elle peut représenter : une greluche à manipuler pour obtenir des informations. C’est bien la première fois que ça lui tombe dans la main ! Mais il se dit que la blonde cherche à se faire de l’argent facile, et cela tombe bien : c’est sa spécialité.

Elle est proche de lui, suffisamment proche pour que son regard flirte avec la forme de ses seins, appuyés contre son bras, mais il ne perd pas de vue son objectif. Il veut sa part de ce marché florissant. Seulement voilà, Felicia aborde un sujet sensible, qui le ferait presque désaoulé…

Sa femme. Sa putain de femme. « Je suis veuf. » Ce n’est pas une bonne nouvelle mais il le dit avec un sourire équivoque, en plissant légèrement ses paupières, comme s’il voulait qu’elle comprenne bien qu’il n’est pas là pour plaisanter, et que le sujet ne lui plait pas. En réalité, ils n’ont jamais été mariés mais seulement fiancés, car il ne lui a même pas laissé le temps de préparer le mariage avant d’essayer de la faire disparaître. « Elle ne retenait jamais les leçons que je lui donnais, cette pute. » Sa gorge sèche, il se tourne vers son verre vide et interpelle le serveur, au loin, pour en avoir un autre. Parler de Milena le perturbe, non pas parce qu’il éprouve une quelconque culpabilité mais plutôt parce que la haine qu’il éprouve à son égard est toujours aussi vivace, alors même qu’il la croit six pieds sous terre depuis des années.

Mais peut-être rendu plus agressif qu’il ne l’est déjà, le politicien attrape le poignet de la blonde pour la serrer avec plus de force que nécessaire, se redressant pour lui murmurer, avec ses élans d’alcool sur la langue, combien il aimait la cogner lorsqu’elle était encore vivante ; malheureusement pour lui, son geste n’a pas échappé à l’homme qui, chargé de les surveiller, s’est déjà rapproché d’elle pour se positionner devant eux avec un regard mauvais. Crâne rasé, tatouages apparents, taillé comme une montagne, il lui lance ces quelques mots suffisants : « Lâchez-là. Maintenant. » Auden, agressif mais pas courageux, relâche la jeune femme tandis qu’il adresse un sourire niais à celui qui ne le lâche pas du regard, lui souriant même comme pour dédramatiser la situation mais… Mike n’est pas là pour plaisanter.

Sans égard, il attrape son épaule afin de le lever du fauteuil comme s’il était une poupée de chiffon, le poussant sans ménagement vers les escaliers afin de le faire descendre ; l’obscurité, les jeux de lumière et l’alcool ne l’aidant pas à marcher droit, il rate une marche et dégringole les escaliers sous l’œil perplexe du patron, installé un peu plus loin avec les siens. Se téléportant près du point de chute, Ezekiel fronce ses sourcils en regardant tour à tour son garde-du-corps puis le politicien, ivre mort, qui git au sol dans un état de conscience précaire. « Moi, j’dis, ça mérite bien une petite photo. » Ben, quoi ? C’est important d’avoir des souvenirs.

Remarquant le téléphone du politicien, tombé de sa poche durant la chute, il fait signe à Felicia de le récupérer avant d’ordonner à ses hommes de le foutre dehors, d’un geste de la main. Tout le monde l’a vu tomber dans les escaliers, et tout le monde peut se rendre compte qu’il a bu plus que nécessaire ; pour l’heure, le nouveau procureur ne lui fait pas tellement peur alors il retourne s’asseoir, annonçant une tournée générale pour tous ses convives afin de relancer la soirée et faire oublier cet incident sans importance.


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MessageSujet: Re: [Terminé] the den of demons [Terminé] the den of demons - Page 2 EmptySam 16 Déc 2023 - 13:44




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     Le couperet tombe, et la déchiquète. De visu, Felicia sourit encore et se montre aimable. Mais intérieurement, elle n'est plus qu'une âme déchirée, qui imagine à quel point tout cela, pour cette femme dont elle ne connait pas le nom a été ... c'est ce qu'elle a failli être en soi. Si elle ne s'était pas taillé les veines, et si elle n'avait pas décidé de fuguer. Cette femme n'avait pas eu cette chance et lui, il s'en moquait. Il se moquait de la torture, des douleurs, des blasphèmes qu'il avait apposé sur une femme qui l'avait aimé coûte que coûte, jusqu'à son dernier souffle. Et là, pour la blonde, il puait plus que le corrompu, plus que l'homme tâche, il puait la mort. Ça feule en elle. Ça feule si fort, toutes dents dehors quand il se permet sans aucune délicatesse et même beaucoup trop de force de serrer le poignet de la blonde. Et il lui délivre avec toute sa pestilence à quel point il a aimé la taper. Anya a perdu un peu de son sourire et se tient prête à lutter, car elle sait ce que ce connard va faire après ça. Il va lui intimer de la suivre parce qu'il ne lui donne plus le choix.
Heureusement, les baffles et les rythmes de son cœur qui prenaient de plus en plus de corps sont interrompus par l'arrivée salvatrice d'un garde. Un garde immense, chauve, tatoué qui ne laisse rien dans son expression transparaître que cette autorité froide indiquant à Auden qu'il ferait mieux de baisser d'un cran rapidement. Il lui intime de la relâcher, ce qui heureusement vu l'état du proc et son manque de courage face à plus fort que lui en termes de physique se fait. Elle a mal, elle aura sûrement un bleu, mais au moins ça en reste là. Qui que soit son sauveur, elle le regarde embarquer ce monstre, non sans le remercier silencieusement du regard.



    Et elle les suit, sans savoir qu'en restant près d'eux le mauvais oeil qu'elle porte va frapper Auden d'une manière bien ridicule. L'alcool n'aide pas, c'est vrai. Mais le brun restait bien sur ses deux pieds en étant porté par la force de ce garde. C'est comme si soudainement il avait marché sur du savon et ... paf. Il tombe dans les escaliers, en dégringole quelques uns en se raclant le dos. Le téléphone est tombé non loin des pieds de l'escort. Et même si Ezekiel lui fait signe de le récupérer, il va sans dire que ce truc elle n'allait pas le laisser passer. Puis, elle s'avance vers son patron d'une démarche qui se veut plus assurée que la précédente car le ridicule de la situation a fait qu'elle pouvait relâcher la pression. Non sans lui faire signe de la tête pour se décaler de ce trou qui lui donne envie de lui cracher à la figure, et pour éviter les regards indiscrets, elle commence à faire son rapport.

— Il n'a rien sur le Devil's. Il essaie cependant de voir ce qui pourrait lui permettre de récupérer des parts, ce qui sommes toutes est logique vu le monde présent, et son caractère ambitieux. Il a bien évidemment essayé de me soudoyer.

Elle tend ensuite le smartphone en le tenant sur les côtés et en ne le mettant pas dans le champ de vision des autres clients, qui heureusement sont plus intéressés par leur compagnie et la vue de ce pochtron de procureur. Autant dire que ça allait jaser dans les sphères pour ce gars, si tant est qu'un courageux ou trop bavard tente de baver sur ce qu'il s'est passé ce soir.

— Il est violent, mais ça vous l'avez vu, ça se voit comme un nez rouge de clown. Ce qui est néanmoins utile à savoir c'est qu'il a eu une femme. Qu'il a battue. Et ça, il va falloir gratter son passé pour trouver les éléments nécessaires pour lui mettre la pression. Maintenant, ça vous dit un petit tour d'horizon sur son smartphone ? Ne touchez pas l'écran



    Le smartphone, quel objet magnifique. Dans un si petit rectangle technologique, les gens peuvent vaquer d'applications en applications, consulter leurs mails, se faire harceler par les groupes whatsapp liés à leur boulot. Tout se trouve dans un smartphone, même des infos, des traçabilités que l'on ne pensait pas possibles. Felicia emmène Eze vers un bout de comptoir et sort sa poudre blanche extra fine pour teint. Elle tapote le tampon d'application au dessus et après une bonne dose d'apposée, elle souffle sur l'écran, qui laisse diverses empruntes apparaître, mais surtout le tracé nécessaire au déblocage de l'écran. Ni une ni deux, elle l'ouvre devant les yeux de son patron et le lui glisse entre les mains.

— Vu son état, on a le temps avant qu'il remarque la disparition de son smartphone. Alors faites vous plaisir.

Felicia est toute jouasse de faciès, mais dans le fond elle est encore choquée des manières d'Auden. De cette histoire de femme battue à mort, et du fait qu'il voit cela comme un trophée. Tout ce qu'elle espérait à présent, c'est que Eze'pater puisse se servir comme il se doit. Les doigts de Felicia ont et viennent sur les applications, et elle ouvre les principales qui peuvent les intéresser.

— On commence par l'appli photos ? Non pas que ce soit le plus important, on va surtout voir à mon avis des dickpics, des photos de lui et de toutes les femmes avec qui il a couché et qui ont envoyé des photos intimes. Ah il a trois adresses mails liées sur son appli outlook.
I say, we can dance, we can dance
Everything's out of control
We can dance, we can dance
We're doing it from pole to pole
We can dance, we can dance
Everybody look at your hands
We can dance, we can dance
Everybody's taking the chance
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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