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 [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons

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Carol Danvers
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MessageSujet: venge [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyMer 22 Nov - 9:41



deux amis, un chien et des cartons


Jeudi 08 Janvier, banlieue de Staten Island

Il n'avait pas eu forcément le temps de s'intéresser à des choses terre-à-terre. La vie avait été plutôt cruelle avec lui. Il avait du se battre tout le temps et le fait de retrouver une telle liberté l'avait sûrement effrayé. Quand on ne sait faire qu'une chose : tuer, cela doit peser. Même délivrer de son emprise, cela devait le toucher encore.

- Tu n'as pas eu l'opportunité d'apprendre non plus. Et je suis prête à parier que tu fait encore des cauchemars.

Cela pouvait paraître stupide de me lui imposer ça, mais j'avais souvent penser à une autre vie quand on m'avait effacer la mémoire. Des bribes de souvenirs que je croyais ne pas m'appartenir venait me hanter la nuit. Je pouvais comprendre que cela pouvait perturber aussi. J'avais mis du temps à recouvrer mes souvenirs. Et je ne les avais pas tous retrouver.

- Il m'a fallu du temps pour réaliser que je n'étais pas celle qu'on me faisait croire. On m'a effacé la mémoire pour mieux me contrôler et se servir de moi. Je peux comprendre ce que tu as vécu dans une certaine mesure.

Une certaine nostalgie tentait ce moment. Mais en reparlant de prendre ses marques, il comprenait. Il avait eu évidemment du mal à retourner à une vie normale. Je le comprenais. Mon appartement de New York était pourtant chaleureux, mais j'avais cette impression étrange de ne pas y être complètement chez moi.

- Je viens d'y aménager, mais j'ai toujours cette sensation étrange. Je ne sais pas si cela t'as fait ça aussi, mais comme nous avons vécu des vies très différentes de celle qu'on a, il m'a fallu un temps avant de réaliser que je pouvais vivre ma propre vie et faire ce que je voulais. Et avoir un chez moi était une chose étrange. Parce que la possession matérielle avait disparu de mes connaissances quand on m'a effacer la mémoire. C'est encore flou d'ailleurs.

C'était difficile à expliquer, mais je pensais qu'il pouvait comprendre ce que je voulais dire. Il fallait espérer que cela ne se reproduise pas dans cet endroit, mais il y aurait sûrement toujours une certaine sensation.

- Je pense qu'il te faudra du temps, peut-être moins cette fois. On finit par s'y faire, ça revient doucement.

Les cartons commençaient à diminuer. La cuisine commençait à avoir une autre figure, les bibelots agrémentant un peu cette endroit qu'il tentait de s'approprier. Bucky semblait vouloir faire une pause. Pourquoi pas ? Nous avions bien avancé après tout.

- A ta santé et à cette magnifique maison.

Le choc des bouteilles était délicat et le sourire aux lèvres, on pouvait profiter. J'avalais une large rasade et posait la bouteille pour commencer à craquer et plier les cartons vides. Il finit d'installer les babioles qui animeront sa cuisine. Il comprend le fait qu'on soit différents, ceci est aussi valable pour lui. Mais il pense que j'ai ma place parmi eux. Hors je ne suis pas réellement une Avengers, mais plus une alliée. Disons que mes attributions sont un peu plus larges que les leurs.

- C'est gentil. Mais tu sais je ne suis pas vraiment une Avengers comme vous. Je suis plus une alliée. Du moins, je me considère comme tel. C'est sûrement du au fait que je sois en charge de territoire extraterrestres aussi. On peut dire dans ce cas que je suis un peu entre une Avengers et une Gardienne de la Galaxie.

Je pensais évidemment à mes amis Gardiens en parlant de cette définition. Ce n'était pas complètement ridicule en soi. Mais le fait qu'il le pense me faisait vraiment plaisir. Et le temps est maintenant plus à la confidence. Il semble un peu nostalgique. Et je comprenais pourquoi. Même ses relations étaient compliquées.

- Nous sommes exposés, On n'est pas épargnés. Nos responsabilités font qu'on a du mal à gérer certains aspects de nos vies. Je peut comprendre que cela soit compliqué. Je suis navrée pour Wanda et pour vous deux.

C'était vraiment triste ce qui arrivait à Wanda. Mais elle avait du soutien, j'en étais certaine.

- C'est une bonne chose. Les événements récents nous ont un peu perturbés. Il a fallu du temps à tous pour nous en remettre. Je suis contente que Sam décide de reprendre le flambeau de Steve. Il a eu du mal à accepter qu'il pouvait vraiment devenir le nouveau Captain. Il aura le soutien de tous, j'en suis sûre. Tu as raison sur le fait qu'on est une famille. Tout ceci nous a tellement rapproché. Il est temps de réunir tout le monde de nouveau.

J'avais hâte de voir ce groupe de légende reprendre du poil de la bête. Même si nous avions tous pris une direction différente après la guerre contre Thanos et les pertes humaines qu'elle avait entrainée, nous avions toujours cette connexion. Elle ne devait pas mourir.

- En parlant de Sam, t'a-t-il parlé de projet en particulier ? Je veux dire, maintenant qu'il n'est plus vraiment Falcon. Cela me fait tellement bizarre de penser que Captain America ne soit plus celui qu'on ait connu. Et as-tu des nouvelles de Steve ?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptySam 25 Nov - 17:03



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« Si vous aidez les autres, vous serez aidé, vous aussi. Peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais vous serez aidé L’univers paie toujours sa dette. » George Gurdjieff



« Tu n'as pas eu l'opportunité d'apprendre non plus. Et je suis prête à parier que tu fait encore des cauchemars. » Il prend une fine inspiration en levant un regard plutôt surpris en sa direction, n’ayant pas vraiment l’habitude qu’on lui parle aussi directement de choses aussi… Personnelles. Même Raven, qu’on peut considérer à juste titre comme sa plus proche amie, ne lui parle jamais ouvertement de sujets aussi sensibles que son passé de tueur, qui le hante encore. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est plutôt directe, Carol, et qu’elle ne prend pas de pincettes, même quand elle devrait. Bien qu’il veuille sincèrement apprendre à la connaître et à l’apprécier, puisqu’après-tout ils font partie de la même famille des Avengers, Bucky essaye de ne pas relever et de ne pas s’insurger de son manque de délicatesse : reprenant le déballage des cartons, il garde le silence jusqu’à ce qu’elle évoque sa propre personne. « Il m'a fallu du temps pour réaliser que je n'étais pas celle qu'on me faisait croire. On m'a effacé la mémoire pour mieux me contrôler et se servir de moi. Je peux comprendre ce que tu as vécu dans une certaine mesure. » Certes, il ne peut pas la contredire : ils ont des ressentis similaires mais… N’étant pas tellement habitué à évoquer ainsi ses émotions les plus secrètes, il ne sait pas quoi lui répondre. Il se contente alors de presser ses lèvres l’une contre l’autre en hochant son menton de haut en bas, avant de détourner la conversation sur son appartement ; voilà un sujet moins sensible qu’il se sent plus à l’aise d’aborder.

« Je comprends totalement. » Dit-il finalement en plaçant les couverts dans un tiroir ; fourchettes avec fourchettes et couteaux avec couteaux. « Comme c’est difficile de se sentir pleinement chez soi, quelque part… » Prenant une fine inspiration, il poursuit : « En sécurité. J’avais cette sensation dans mon appartement avant que Loki débarque avec HYDRA. » Un élan de colère passe dans ses veines, visible jusque dans sa mâchoire qui se crispe, mais il tente de ne rien laisser paraître.  « J’espère, oui… Mais je me sens déjà bien, ici. C’est pour ça que j’ai signé aussi vite, je me suis tout de suite senti chez moi en passant la porte. »

La cuisine prenant le visage d’un véritable lieu occupé et vivant, le Cyborg décide de faire une pause : cela implique forcément une bière à partager entre amis. Cognant sa bière fraîche contre celle de Carol, il lui adresse un sourire complice avant de répondre, d’une voix enjouée : « Et à notre famille. » Buvant une petite gorgée de sa bière, il contemple sa pièce-à-vivre, accueillante, chaleureuse, appelant à se poser sur le canapé pour refaire le monde.

Elle reprend la parole pour corriger ses paroles : elle n’est pas totalement une Avenger, il comprend mais cela ne change pas vraiment la façon dont il la considère. « Est-ce vraiment possible d’avoir une relation, même ? Nous sommes des cibles et, de ce fait, notre entourage aussi. » Se hissant sur un des tabourets composant le comptoir, il dépose sa bière sur le marbre de son plan de travail tout en reprenant la parole pour répondre à ses questions : « Pour l’instant, rien de concret. Je pense que Sam laisse passer les fêtes avant de réunir tout le monde pour bien démarrer l’année. » Et il a raison : tout le monde a besoin de passer un peu de temps en famille ou loin des agitations avant de reprendre le travail. C’est un repos bien mérité. « Steve… » Une ombre de tristesse passe dans sa voix tandis qu’il reprend, d’un ton plus grave. « Il va bien… Il est dans une maison de retraite. Je vais le voir aussi souvent que possible, mais chaque fois c’est un peu plus difficile. Je redoute le moment où… » Même le dire est difficile. Le moment où il faudra lui dire au revoir.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyDim 26 Nov - 10:40



deux amis, un chien et des cartons


Jeudi 08 Janvier, banlieue de Staten Island

Je me disais que je pouvais quelque fois garder certains détails pour moi. Mais je n'étais pas du genre à tourner autour du pot, et je pouvais le voir à la réaction de Bucky. Alors peut-être avais-je tort de parler de chose trop personnelles, mais pour connaître les gens, il fallait les comprendre. Et nous avions passez si peu de temps ensemble que je ne pouvais pas deviner cette pudeur qu'il démontrait en parlant de son passé. Il n'était évidemment pas facile à porter, mais s'il était bien une personne qui pouvait le comprendre, dans une moindre mesure, c'était moi. On m'avait forcé à tuer un ennemi inexistant. Il m'arrivait d'en faire aussi des cauchemars en y repensant. Mais que pouvait-on y faire ? Pas grand chose si ce n'était d'apprendre à vivre avec. Mais je ne reviendrais plus sur le sujet qui semblait le gêner. Ma franchise pouvait être un atout, mais dans ce cas précis, ça ne l'était pas vraiment.

- Tu t'es trouvé vraiment un bel endroit.

Il avait simplement dit qu'il comprenait, mais je sentais une gêne alors je revenais au sujet qui nous concernait plus aujourd'hui. Cette maison était un petit bijou, une perle au milieu de la jungle urbaine de New York.

- Quand on fait ce que l'on fait, il est difficile de sentir complètement à l'abri. Les choses ont beaucoup changées. Il faut apprendre à vivre avec.

Je parlais évidemment du fait que de faire parti d'une organisation telle que le SHIELD ou être un Avengers allait avec certains aléas et le fait d'avoir une cible derrière le dos en était une. Mais nous avions appris à nous défendre et nous avions survécus. C'était un prix à payer, nous le savions tous. Mais on ne pouvais s'empêcher de vivre malgré tout et d'avancer. On ressentait d'ailleurs encore cette rancœur en Bucky quand il y pensait. Le fait d'en parler éveillait bien sûr des souvenir douloureux. Je pouvais voir qu'il se crispait et serrait les dents. Le foyer devait rester un refuge. Ce n'avait pas été le cas quand Loki avait fait intrusion chez lui pour le cueillir. Il semblait vouloir retrouver ce sentiment de sécurité en s'installant ici. Et il espérait pouvoir retrouver cette paix qu'il avait longtemps espéré.

Il venait de finir de ranger le couvert et la cuisine avait déjà un autre aspect, plus vivant, plus complète. Nous pouvions trinquer à cette nouvelle vie et ce moment de paix retrouver. Je parlais évidemment de la sienne. Il trinque en regardant autour de lui, fier de l'endroit qu'il a pu se trouver. Cela se sent, il est bien, il veut croire que cette fois, on le laissera en paix un bon moment.

- A notre famille.

Je ne faisais que répété ces mots, mais ils avaient bien plus de sens quand on y pensait, Il trinquait aussi à tout ce qu'il avait retrouver et tout ce qu'il avait toujours eu autour de lui : des gens qui pouvaient l'aider, des gens sur qui compter. Une nouvelle vie.

- Tu as raison, mais on ne peut pas s'empêcher de vivre. On fait au mieux en espérant que tout aille bien.

Il avait raison sur ce point : nous serions toujours une cible dans le viseur de quelqu'un. Cela rendait les relations plus difficiles. Comment s'entourer de gens qui pourraient être un jour en danger ? La question était légitime et cela nous forçait à éloigner certaines personnes pour ne pas les voir un jour souffrir et pour ne pas souffrir également. Je n'avais beau pas être une Avenger, je faisais parti de la famille malgré tout. Je ne pouvais pas rester en retrait alors qu'ils avaient tant besoin. Je n'aurais de plus pas pu rester sans rien faire alors que ma planète était en danger.

- Je suppose qu'il a voulu vous donner à tous le temps de souffler.

Les Avengers devaient rester un groupe soudé. Il l'était, mais les événements divers avaient fait beaucoup de mal. Beaucoup avait eu besoin de se retrouver aussi. Les intrusions et les batailles avaient affectés pas mal de monde. Je l'avais ressenti moi aussi. Mais on gardait à l'esprit qu'il ne fallait briser les liens qui nous unissaient. Cette planète aurait toujours besoin de ses héros. Et je comprenais qu'il faille le garder soudé. Si je pouvais participer, à ma manière, j'en serais ravie. J'espérais pouvoir aider à ma manière.

On ne pouvait pas évoquer les Avengers sans évoquer Steve. Depuis sa retraite, le sentiment avait été difficile à avaler. Un monde sans lui était inenvisageable et pourtant. Il avait choisi de remettre le flambeau et de faire sa vie, revenant après une belle vie passée dans un passé qu'il n'avait pas pu connaître. Il avait reprit les années volées en quelque sorte. Mais cela impliquait aussi de faire des malheureux dans cette histoire. Bucky, son meilleur ami, en était évidemment le plus touché. On ressentait la crainte de le perdre un jour.

- Je te comprend. Vous avez partagé beaucoup.

Que dire sans le torturer encore plus. Cette fois, un peu de pudeur n'était pas de trop. Je comprenais qu'il avait peur qu'on lui apprenne un jour son décès. Mais ce serait un choc pour beaucoup. Personne ne le souhaitait. Nous avions tous cru qu'il pourrait être immortel tant il avait passé les années. C'était une chose difficile à croire. J'étais la première à ne pas vouloir le voir disparaître. Mais même on s'y préparant, on redoutait ce moment et ne voulait pas qu'il arrive.

J'étais curieuse de savoir quels étaient ces plans pour l'avenir. Pas forcément personnellement, mais plus professionnellement. En temps de paix, pour un héros, qu'était-il bon de faire ?

- Quels sont tes plans pour l'avenir. Je sais que beaucoup ont trouvé une voix, mais toi, quelle voix souhaites-tu emprunter ?

Je pensais à certaines responsabilités, il pouvait y prétendre. Il me semblait qu'il avait été réhabilité. Il avait peut-être des projets, des choses qu'il pouvait faire pour aider. Plus pour garde le contact, mais aussi pour retrouver une activité quelconque. On avait besoin tous de se trouver un but à atteindre. Il y avait sûrement déjà pensé.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyDim 26 Nov - 13:09



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« Si vous aidez les autres, vous serez aidé, vous aussi. Peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais vous serez aidé L’univers paie toujours sa dette. » George Gurdjieff



Elle complimente la maison, ce qui ne peut que le faire sourire : il hoche son menton de haut en bas sans véritablement réfléchir, ne pouvant qu’approuver ses dires. « J’ai eu de la chance, en y réfléchissant. C’est le premier bien que l’agent immobilier m’a proposé et j’ai tout de suite eu le coup de coeur. » Reposant un regard plus simple sur son ami, la gêne étant passée, il lui demande alors : « Ça ne te donne pas envie de t’éloigner de la ville ? » Staten Island devient le QG des membres du S.H.I.E.L.D. et des Avengers, alors il ne serait pas étonnant qu’elle les rejoigne ; de plus, grâce à ses pouvoirs, contrairement à eux, elle ne serait pas gênée par le trafic aérien dense.

La cuisine ayant pris forme, il s’octroie une pause avec des bières ; rien de surprenant quand on le connaît. Rocket pourrait même deviner que c’est la première chose qu’il a faite en s’installant ici : mettre des bières au frigo. Trinquant avec Carol, il lui offre un sourire complice avan de boire une bonne gorgée de la sienne, leur famille est à l’honneur. « Et tout ira bien, désormais. » Il faut y croire, il n’y a pas vraiment d’autres possibilités : il ne peut décemment pas passer sa vie à regarder par-dessus son épaule, craignant pour sa vie à chaque instant. Mais si le fait d’être une potentielle cible ne le dérange pas, force est de constater qu’il craint les répercussions sur son entourage ; récemment encore, c’était sa plus grande peur. Que ses amis, les gens qu’il aime le plus, subissent les foudres d’HYDRA à cause de lui. Il pense bien évidemment à la famille de Clint qui, durant l’épisode de la Sorcière Sombre, a dû être cachée pour leur protection… Est-ce une vie ? Cela lui semble très lourd à porter.

« Sans doute, oui. » Finissant sa bière, il passe la pointe de sa langue sur ses lèvres avant de reposer la bouteille en verre vide sur le comptoir, essayant de se motiver à passer à une autre pièce. « On continue ? » Lui demande-t-il en se levant pour rejoindre la bibliothèque, composé d’un tapis rectangulaire, d’étagères à moitié vides et un fauteuil en cuir élimé, confortable pour la lecture. Alors qu’il se penche pour attraper des livres et les placer au hasard sur les étagères, il lui rétorque, à propos de Steve : « Je lui dois tout. » Il n’exagère nullement car, sans lui, il serait probablement encore un maître assassin sous HYDRA ; elle le sait, inutile de revenir là-dessus.

Elle préfère le questionner à propos de l’avenir, ce qui le fait sourire avec une certaine incertitude qui, pour une fois, n’est pas inconfortable. « Ma priorité sont les Avengers. Je vais soutenir Sam et l’appuyer autant que nécessaire, mais je n’ai rien d’autre en tête… Je laisse venir les choses. » Notamment Avec Wanda et Willow : il ignore où leur relation ira et cela n’est pas une obsession. S’ils doivent se retrouver, ils se retrouveront ; s’ils doivent rester amis, alors, ce sera très bien aussi. « Et toi ? » Demande-t-il avec un intérêt sincère, curieux de savoir si Captain Marvel est une femme qui prévoit tout ou si, comme lui, elle se laisse porter par le vent.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyLun 27 Nov - 14:17



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Jeudi 08 Janvier, banlieue de Staten Island

Le quartier était vraiment tranquille. Peut-être qu'un jour je viendrais m'y installer, mais la vie de la ville était bien plus intéressante pour moi. Et je n'avais pas le même problème que certains. J'avais des capacités qui me permettaient de me défendre. J'avais donc moins de raison de craindre des éventuelles attaques. Mais le danger était les dommages collatéraux et cela posait problème. Mais cela pouvait arriver n'importe où ailleurs selon moi.

- Je ne pense pas qu'on soit vraiment à l'abri nulle part quand on a choisi ce genre de voix. Il faut apprendre à vivre avec et se préparer.

Nous avions tous fait des choses pour nous protéger. Cela allait du service de surveillance aux joujoux high tech et à l'entourage avec des informateurs. Chacun avait sa façon de se protéger. Pour ma part, je n'avais pas vraiment besoin de me surprotéger, mais je pouvais intervenir dans certains cas pour aider un amis en danger.

- Mais sache que si tu avais besoin, on ne sait jamais, je suis là. Si tu te sentais en danger et que tu aies le temps de réagir, je peux venir aider.

Je ne voulais pas me montrer alarmiste, mais si on pouvait compter les uns sur les autres, c'était une bonne chose. Proposer de l'aide était le moins que je puisse faire. Il fallait évidemment avoir le temps de réagir et d'appeler. Si je pouvais mettre mes pouvoirs au services des autres, surtout mes amis, je devais évidemment le faire.

- Je n'ai pas grand chose à craindre à rester en ville, et je n'ai pas vraiment de famille comme chacun sait. Il n'y que vous. Donc m'éloigner du centre, je ne le souhaite pas trop. J'aime bouger et profiter, donc en centre ville, c'est animé, c'est ce que j'aime. Peut-être que lorsque j'aurais fait le tour de la ville, je déciderais de me poser dans une belle maison comme celle-là, mais pour le moment, je préfère rester en ville.

Et en étant en plein cœur de la ville, je pouvais agir certainement plus rapidement aux alentours en cas de besoin. En vivant seule, le fait de voir du monde était aussi sympathique pour moi. Nous avions tous des vies animées et compliquées. Je n'allais de plus pas m'imposer à chaque fois.

La pause se terminait et on avançait en continuant avec la bibliothèque. Et tout en déballant, on parlait de Steve. Il avait beaucoup fait pour lui, tout, selon ses dires. Il avait sûrement raison. Je ne connaissais pas les détails mais il semblait que Steve avait vraiment tout fait pour le sortir des griffes de Hydra, refusant de le tuer. Je comprenais qu'il n'aurait pas pu abandonner un ami, un frère.

- Je suppose que dans la même situation, j'aurais fait comme lui. Il ne voulait pas t'abandonner. C'est une bonne chose. Regarde où tu en es maintenant. Je suis heureuse de voir que tu aies pu t'en sortir.

C'était sincère. Bucky avait des qualités certaines et apportait beaucoup au groupe.

- Ton expérience apporte beaucoup.

Il avait des connaissances apportant des chances plus grandes de réussite quand on parlait de Hydra. Mais ce n'était pas la seule menace. Ses aptitudes et ses connaissances étaient un réel atout.

On en venait aux projets avec les Avengers. Evidemment qu'il allait soutenir maintenant Sam dans ses démarches. Si je pouvais l'aider aussi, ce serait bien volontiers. Plus nous serions à remettre les Avengers sur les rails, plus vite nous serions opérationnels. Et même si certaines missions m'amenaient à m'éloigner de la Terre, je tenait à les épauler. Ce groupe était une vraie famille avec laquelle j'étais fière de me battre.

- Je pense que c'est légitime. Les Avengers sont un atout de taille pour la planète. Si je peux vous aider dans cette tâche, j'en serais ravie. Je sais que je peux m'absenter parfois pour aller aider ailleurs dans la galaxie, mais quand je suis là, si je peux vous aider, je serais ravie de le faire.

Je pensais qu'il important de rester souder. Toute bonne volonté serait appréciée. Je trouvais l'initiative bonne. Il était temps de reprendre des activités comme avant. Les gens avaient besoin de savoir que l'avenir de la planète était entre bonnes mains.

Il voulait connaître mes projets, mais je n'allais pas lui mentir, le plus urgent était de me trouver un chez moi, mais je voyais un peu plus au jour le jour pour l'instant.

- Comme le devoir peut appeler à n'importe quel moment, j'avoue que je ne prévois pas trop à l'avance. Mais j'aimerais pouvoir me projeter. J'ai déjà pu m'installer, ce qui est une bonne chose, mais je n'ai pas de projets précis. Et j'essaye de me réinstaller sur Terre. Après une longue absence, je réapprend à connaître ma planète. Certains de mes souvenirs ne sont pas encore revenus totalement.

J'aimerais retrouver mes souvenirs, ma vie d'avant, même si je savais qu'elle ne reviendrait pas totalement. Je n'étais plus la femme que j'étais par le passé et les nouvelles responsabilités m'avaient aussi changé. Et je ne parlais pas de ma vie sentimentale qui était inexistante. Ils avaient tous plus de chance que moi sur ce point. Malgré tout je n'étais pas à plaindre.

- Et je ne parle pas du côté sentimental ! C'est le vide sidérale.

Je rirais en prononçant la dernière phrase. Mais c'était pourtant vrai. Ce n'était pas faute d'essayer, mais je n'avais pas eu encore la chance de rencontrer la bonne personne. Peut-être un jour... Mais je n'étais pas la seule dans ce cas. Notre vie était assez compliqué pour aussi nous mettre des bâtons dans les rues. Sans compter sur nos cibles gentiment attachées dans notre dos.

- Difficile d'allier vie privée avec les responsabilités qu'on a et surtout le fait qu'on soit des cibles. A moins de trouver une personne que cela n'effraye pas, cela parait compliqué.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 16:15



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« Si vous aidez les autres, vous serez aidé, vous aussi. Peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais vous serez aidé L’univers paie toujours sa dette. » George Gurdjieff



« Je ne pense pas qu'on soit vraiment à l'abri nulle part quand on a choisi ce genre de voix. Il faut apprendre à vivre avec et se préparer. » Elle n’a pas tort, il partage même son avis mais, l’entendre possède quelque chose de profondément triste. Soupirant, il pose un regard complice sur Carol avant de dire, d’une voix quelque peu affligée : « Mais n’est-ce pas lourd à porter ? Pour nous, mais aussi pour les autres. » Comment avoir une vie de famille stable ? Clint y arrive, c’est vrai, mais sa femme est une ancienne du S.H.I.E.L.D. alors cela doit aider à la compréhension, mais il n’empêche qu’il est persuadé que c’est une exception. Les autres n’ont pas tous cette chance. « Mais sache que si tu avais besoin, on ne sait jamais, je suis là. Si tu te sentais en danger et que tu aies le temps de réagir, je peux venir aider. » Il marque un léger temps d’arrêt avant de poursuivre, d’un côté touché et de l’autre un peu gêné : il préfère être celui qui sauve que celui qui est sauvé, évidemment. « Je note, merci Carol. »

La maison revient au centre des discussions, surtout par son positionnement : Carol préfère le centre-ville et il l’entend sans discorde, hochant son menton de haut en bas au fur et à mesure de son discours. « Je comprends, j’étais comme toi après mon retour du snap. C’est pour ça que je me suis installé dans le Queens. Tu es dans quel coin, toi ? » Demande-t-il en partant en direction de la bibliothèque ; ou du moins, à ce qui allait ressembler à une bibliothèque sous peu.

Parler de Steve lui provoque des sentiments contraires, beaucoup de tendresse mais également une grande peine…C’est une amitié si spéciale, plus proche du lien fraternel d’ailleurs. Il lui avait sauvé la vie, à plusieurs reprises d’ailleurs, mais Bucky est incapable de faire la même chose aujourd’hui : son ami est voué à mourir, il le sait. « C’est grâce à lui que je m’en suis sorti. » Un léger sourire aux lèvres, un sourire emplit de nostalgie, Bucky continue de placer les livres tout en écoutant son amie, qui n’est pas seulement une héroine sur Terre mais aussi dans la galaxie, et cela ne peut qu’attiser la curiosité du terrien qui, presque comme un enfant, lui demande : « Quel est l’endroit de la galaxie que tu préfères ? » Cela aide forcément à apprendre de l’autre, tout comme son choix de maison doit en révéler sur lui bien plus qu’il ne le pense.

Après avoir évoqué les projets de Bucky, ce sont ceux de Carol qui sont mis sur le tapis : l’absence de projection sur le long terme est problématique, il l’admet. Il hausse légèrement les sourcils, posant un instant ses mains sur ses hanches avant de rétorquer, presque triste pour elle : « Je comprends, ça doit être assez pénible de ne rien prévoir… » Une grimace tordant sa bouche, il reprend son manège avec les livres qui remplissent à présent une grande partie de la bibliothèque, tandis qu’elle évoque le plan sentimental de sa vie ; ou du moins, l’absence de plan sentimental. « Tu ne te sens jamais seule, du coup ? » La conversation devient plus profonde et personnelle mais cela ne le dérange pas, car c’est ainsi qu’on apprend à connaître les autres. Les connaître vraiment.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyMer 29 Nov - 15:34



deux amis, un chien et des cartons


Jeudi 08 Janvier, banlieue de Staten Island

La question du fardeau pouvait se poser. Evidemment quand on était des gens un peu hors du commun, pouvant donner notre vie pour en sauver un plus grand nombre, décidant de prendre parti pour le bien, c'était difficile. Et oui, cela pouvait paraître dur, mais quel choix faire autrement. Quand on a des pouvoirs, des capacités, on ne peut naturellement pas laisser faire certaine chose et la justice ne doit-elle pas toujours triompher ? "Mais n’est-ce pas lourd à porter ? Pour nous, mais aussi pour les autres."

- Sûrement, mais préfères-tu laisser des gens mourir quand tu peux agir ? Je suis sûre que non, alors cela va avec cette responsabilité. Je pense que tant qu'on sait qu'on a choisi le bon chemin, on peut l'accepter, même si c'est difficile parfois.

Il comprenait, j'en étais certaine. Parce que malgré ce qui nous attendait, nous avions décider d'embrasser nos responsabilités. J'aurais pu servir une tout autre cause, mais j'avais choisi de défendre le bien, comme Bucky, comme les autres. Seule ou aidée, nous avions tout de même choisi de continuer.

J'espérais qu'il comprenait que même s'il était capable de se défendre seul, s'il avait besoin d'aide, pour n'importe quelle raison, il pouvait compter sur moi comme sur les autres.

Le choix de sa maison n'était pas anodin. Prendre un peu de distance du centre était une volonté. Il souhaitait une certaine paix qu'il n'avait pas forcément en centre ville. Et avec un compagnon tel que Captain, il était évident qu'il avait besoin d'espace. Mais pour moi, qui vivait seule, c'était plus pratique de tout avoir à proximité aussi et je n'avais pas besoin de jardin.

- Je suis en plein cœur de Manhattan. Mais je ne dit pas qu'un jour, je ne ferais pas comme toi.

Peut-être que lorsque je serais plus âgée, plus sage et que j'aurais une famille ou même un compagnon à quatre pattes comme Captain, je penserais à vivre dans une belle et grande maison, mais pour le moment, je voulait profiter de la ville. Cette pensée m'accompagnait alors que je passais les volumes sortis des cartons pour que Bucky les installe dans la bibliothèque qui commençait à se remplir. Il avait beaucoup de livre.

- C'est difficile de faire un choix, mais j'avoue que Xandar est vraiment un endroit que j'aime pour sa tolérance et sa culture diversifiée. Cela me rappelle la Terre au meilleur d'elle-même.

Je levais les yeux vers lui, lui passant des ouvrages. Et je lui souriais. Mais une question évidente me venait en tête.

- As-tu eu la chance de voyager malgré tout ça ?De voir du pays ?

Avait-il pu profiter un peu. Parce que je me doutais que lorsqu'il était aux mains d'Hydra, il n'avait pas eu le loisir de visiter. Je n'avais pas eu beaucoup de temps non plus pour visiter, mais j'avais pu profiter parce que j'étais libre. Cette pensée de savoir qu'on pouvait retenir et contrôler des gens m'était insupportable. Il avait peut-être eu du mal à se réinsérer. Ce la n'avait pas du être facile. Mais j'espérais qu'il profitait pleinement de la vie nouvelle qu'il avait.

Et vint la question qui était logique. La solitude n'existait pas dans mon cas. Nous avions des amis, une famille, même si celle-ci n'était pas de notre sang. Et ce qui me réconfortait.

- Les amis, la famille, pour ceux qui en ont une, ou d'adoption. C'est important. J'ai des amis, une famille et c'est tout ce qui compte. Alors même si je peux me sentir seule parfois, j'ai la chance d'avoir des gens autour de moi. Et c'est une très bonne chose.

En continuant de passer les livres je regardais sa réaction. Un sourire aux lèvres, on se comprenait plus que je n'aurais pensé. On nous avait volé beaucoup, lui bien plus que moi, mais malgré tout, nous avions des gens qui avaient fait beaucoup pour nous. Ils comptaient pour nous et faisaient de nous ce que nous étions aussi.

- La famille et les amis, y a que ça de vrais.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyJeu 30 Nov - 13:42



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« Si vous aidez les autres, vous serez aidé, vous aussi. Peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais vous serez aidé L’univers paie toujours sa dette. » George Gurdjieff



Elle a raison, mais le fait qu’elle ait raison ne change pas la réalité des faits : la notion de super-héros va de paire avec celle de sacrifices, et ils sont plusieurs, au sein des Avengers, à pouvoir en témoigner. Natasha, Tony, Clint, Vision… Parfois, il envie ceux qui ont une vie ordinaire, qui ne se doutent pas du danger qui guette et de toutes les conséquences d’une vie de protecteur, mais il sait également qu’il ne pourrait faire autre chose, tout comme elle, il suppose. « Je sais bien, oui. » Un soupir passant la barrière de ses lèvres, il a apprécie le fait qu’elle veuille lui apporter son aide en cas de besoin : c’est une bonne chose, en ces temps parfois difficiles, il est toujours appréciable de savoir qu’on peut compter sur les autres.

Peut-être que le choix de cette maison est une façon de prendre du recul, de s’éloigner de cette agitation qui ne cesse jamais, de cette fournaise humaine qui ne désemplit pas ; il a besoin d’espaces verts, de liberté, de grands espaces. « Je suis en plein cœur de Manhattan. Mais je ne dit pas qu'un jour, je ne ferais pas comme toi. » Il laisse un petit sourire complice emplir ses lèvres tandis qu’il range les livres qu’elle lu tend, essayant de les classer par volumes pour ne pas séparer les différents tomes. C’est que, mine de rien, il en possède beaucoup, des livres. « Manhattan, ça bouge beaucoup ! Tu ne dois pas t’ennuyer. » Elle peut sortir à n’importe quelle heure et trouver un bar ouvert, alors qu’ici… Il vaut mieux ne pas trop avoir envie de sortir, mais c’est ce qu’il recherche : le calme. Juste, le calme.

Mais il est également curieux, curieux de savoir quel est l’endroit qu’elle préfère, elle qui a écumé ce monde à travers la galaxie. « C'est difficile de faire un choix, mais j'avoue que Xandar est vraiment un endroit que j'aime pour sa tolérance et sa culture diversifiée. Cela me rappelle la Terre au meilleur d'elle-même. » Il n’a jamais vu Xandar mais il veut bien la croire, alors il lui sourit, se demandant tout de même ce qu’elle sous-entend dans sa dernière phrase. « As-tu eu la chance de voyager malgré tout ça ?De voir du pays ? » Un léger rire emportant ses lèvres, il secoue son menton de gauche à droite tout en continuant de remplir ses étagères, qui commencent à être pleines. « Je n’ai jamais été dans l’espace mais j’ai été dans beaucoup de pays sur Terre, oui. »

La conversation se poursuit alors que le remplissage de la bibliothèque s’achève, et il ne peut s’empêcher d’afficher une mine désolée lorsqu’il entend qu’elle se sent seule, parfois. Cela l’attriste forcément car il éprouve de l’affection pour le petit bout de femme qu’elle est, alors il lui propose, spontanément et avec un grand sourire aux lèvres : « Tu sais où j’habite, maintenant. Chaque fois que tu te sentiras seule, n’hésite pas à venir. Tu seras toujours la bienvenue ici. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptyVen 1 Déc - 16:25



deux amis, un chien et des cartons


Jeudi 08 Janvier, banlieue de Staten Island

Nous avions choisi la voix la moins facile. On savait que cela nous vaudrait des sacrifices. Mais nous avions tout de même choisi cette voix. Cela faisait parti de nous et il ne pouvait pas en être autrement. Mais entre nous, nous avions tout de même la chance de pouvoir tout partager. Au moins, on se sentait moins seuls. C'était toujours ça. Mais les souvenirs douloureux nous accompagnaient cependant tout au long de notre vie.

Le choix de m'établir au cœur de la ville était justement parce que vivant seule, cela me permettait d'assouvir différentes envies même nocturnes. Et certaines des personnes que je connaissais habitaient encore en ville ou ses alentours directs. En vivant au centre de le ville, j'étais idéalement placée pour voir le plus de monde possible. Et la ville étant souvent mal famée dans certains quartiers, jouer les justicières pouvaient aussi me permettre de faire de l'exercice et d'aider la police. Mais ce n'était pas évidemment un job à plein temps... C'était plus un service que je rendais à la ville quand je me trouvais à proximité. Mais je savais que cela ne durerait pas. J'aurais, moi aussi envie de me poser et vivre une vie plus paisible.

Beaucoup d'être humains étaient dans le même cas que lui, l'espace étant réservé à des élites. Mais maintenant que des voyageurs venus de l'espace s'étaient établis sur Terre - Les Gardiens de la Galaxie - certains avaient pu réaliser un rêve de gosse. Mais visiblement Bucky n'avait pas encore u cette chance. J'aurais cru qu'en connaissant les Gardiens, il aurait eu la chance de pouvoir voir notre magnifique planète de là-haut.

- J'aurais pu penser que les Gardiens t'auraient proposé une virée...

C'était évident pour moi mais peut-être pas pour lui. Mais, au moins, il avait pu voir du pays. Les possibilités avaient évoluées, les temps changeaient. Mais est-ce que les gens étaient prêts pour ces changements. Pas tous hélas ! Mais je ne doutais pas qu'il puisse de nouveau faire ce qu'il aimait maintenant.

- J'ai évidemment plus voyagé dans l'espace que sur Terre. Quel est ton endroit préféré sur Terre ?

Peut-être pourrais-je m'inspirer des goûts des gens qui m'entouraient pour voir un peu plus de pays. Surtout que je n'avais pas besoin de prendre l'avion pour m'y rendre. J'avais envie de redécouvrir ma planète. Evidemment, en vivant seule, les amis se rapprochaient. Bucky me faisait comprendre que je ne l'étais pas, bien évidemment. Et quand je ressentirais un certain blues, je pourrais lui rendre visite.

- C'est très aimable à toi. Mais il faudra que tu viennes voir où je me suis installée. Le vue est spectaculaire.

La bibliothèque était bien remplie. Pas de mal de lecture. Je ne savais pas s'il avait lu tout ces ouvrages, mais je n'avais pas de mal à le croire. Je pourrais peut-être me faire conseiller.

- Tu as une sacrée collection de livres ! Les as-tu tous lu ? Si oui, il faudrait que tu me conseilles, je pourrais en lire quelques uns, le soir au coin du feu.

Je pensais à la magnifique cheminée moderne près du salon, je me voyais déjà me prélasser à lire un bon livre... Un sourire plus loin je laissais cette pensée dans un coin de ma tête.

- Elle a plus fière allure ta bibliothèque maintenant.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons [Terminé] Deux amis, un chien et des cartons - Page 2 EmptySam 2 Déc - 15:08



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« Si vous aidez les autres, vous serez aidé, vous aussi. Peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais vous serez aidé L’univers paie toujours sa dette. » George Gurdjieff



« J’aurais pu penser que les Gardiens t'auraient proposé une virée… » Il marque un temps d’arrêt en fronçant très brièvement les sourcils, réfléchissant à la raison du contraire : celle-ci est toute simple, et vient tout juste d’être discutée par les deux nouveaux amis. Tout en reprenant ses gestes mécaniques avec les livres, il annonce, d’une voix simple : « En réalité, j’ai beaucoup plus côtoyé Rocket et Groot avant les autres. Ce n’est que récemment que j’ai rencontré Peter, par exemple. » Essuyant son front avec la manche de son t-shirt, il appuie ses mains contre ses hanches en disant, avec un petit sourire : « Et pour être honnête, nous n’avons pas eu l’occasion, avec tout ce qu’il s’est passé… » Le basculement de Wanda, le Jour des Héros, l’attaque des Héritiers… Tant d’évènements qui ont bousculé la vie des deux amis, et pas de la meilleure des façons. Il faut penser que, désormais, tout cela est derrière eux.

Finissant de remplir la dernière étagère, il se recule de quelques pas pour contempler sa bibliothèque qui déborde ; il va falloir acheter d’autres étagères pour le mur vide. « J'ai évidemment plus voyagé dans l'espace que sur Terre. Quel est ton endroit préféré sur Terre ? » Là, un sourire immense envahit ses lèvres et il n’hésite pas un seul instant avant de répondre, avec une fierté immuable : « La Roumanie. Mon père est né là-bas, d’ailleurs. » Il en est extrêmement fier et cela se voit. « Tu as déjà visité ce pays ? » Si non, il faut impérativement rectifier ce manque terrible à la culture touristique de Carol et, bien sûr, il sera le guide.

En tous cas, pour l’instant, puisqu’ils sont dans la même ville, il lui dit qu’elle peut venir lorsque la solitude se fera trop présente : sa porte lui sera toujours ouverte. « Évidemment, je viendrai avec plaisir ! » Un petit sourire aux lèvres, il voit Captain qui arrive d’une démarche très tranquille et, sans s’attarder sur ce que font les humains, va jusqu’à la baie vitrée : le message est clair. Bucky se rapproche de lui pour lui ouvrir, lui permettant ainsi de sortir dans le jardin, non sans le suivre des yeux quelques secondes, juste au cas-où. On ne risque pas de lui enlever dans son jardin mais bon, les parents…

Puisque le remplissage de la bibliothèque est achevé, ils peuvent tous deux la contempler : c’est vrai qu’il en a une sacrée collection, surtout que la plupart sont anciens, avec des reliures de prestige. « Tous, oui.  Certains proviennent du Wakanda, j’ai eu la chance de pouvoir les ramener après mon séjour là-bas… » Il y a longtemps… Si longtemps. « Tu peux en prendre quelques uns, si tu veux ! » Il s’approche de la bibliothèque pour lui confier un livre de Tolkien, Le Hobbit, dans sa version originale de 1937. « Tiens, essaie celui-là. » Un petit sourire aux lèvres, il se recule de nouveau pour contempler sa bibliothèque, en hochant son menton de haut en bas : « En effet. Je vais installer d’autres étagères ici » donnant un coup de menton en direction du mur vide, il poursuit : « En tous cas, merci de m’avoir aidé. C’était vraiment sympa. »


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