[Terminé] Quand deux légendes se rencontrent

UN JOLI TITRE SYMPATHIQUE

ft. @Morgan Morbius

Je comprenais son désarroi, sa peur et son empressement. Sa vie allait s'éteindre et il pouvait peut-être se sauver. Mais le désespoir était souvent la source de précipitation et c'est visiblement ce qui avait conduit à sa condition et aux événements fâcheux qui en étaient résulté.

Je suis sans la moindre hésitation. Je n'ai pas peur de lui. Le devrais-je, peut-être, mais en fait il me paraît tellement sympathique que je ne vois pas de raison de le craindre. Et le SHIELD n'aurait pas offert de lui faire confiance s'il n'en démontrait pas des raisons valables.

Le ciel était plutôt clair, rempli par les étoiles scintillantes qu'on ne voyaient pas forcément en ville. Un clair de lune illuminait un peu le parc. Mais il faisait sombre. Je suivais toujours Morgan qui m'invitait vers un endroit précis. Je ne voyais pas du tout ce qu'il souhaitait me montrer. Mais je lui faisait confiance. Je me demandais seulement ce qu'il tenait à me montrer.

- Je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir des chauve-souris par ici.

Il avait appelé, si on pouvait dire cela comme ça, mais il tenait ce petit animal qu'il manipulait si délicatement. Elle semblait docile et s'était dirigé vers lui comme s'il avait émit un son qu'on aurait pas entendu. C'était impressionnant de voir qu'elle était venu à lui comme une amie, un animal apprivoisé.

- C'est comme si vous l'aviez appelé et qu'elle serait venu à vous...

Mais elle semblait être venu comme si elle avait reconnu son maître. Et si elle le voyait comme un des leurs... Se pourrait-il qu'il puisse communiquer avec elle, comprendre ces animaux ? Possible, mais c'était fascinant et c'était même attendrissant de le voir avec cette petite créature.

- Comment avez-vous fait ?

malice

UN JOLI TITRE SYMPATHIQUE

ft. @Morgan Morbius

Difficile de croire que cet homme avait des amis de l'ombre aussi petite et aussi mal aimées. Les chauve-souris n'était pas les animaux les plus appréciés des gens et à tort. Elles pouvaient se montrées bien utiles. Pour cela, il suffisait de se soucier d'elles comme de n'importe quelle autre créature. Et celle-ci semblait en confiance, semblant scruter tout autour d'elle. Elle avait un petit minois si mignon. Je devais avouer que la curiosité l'avait importer cette fois et que je ne le regrettais pas. Les chauve-souris étaient des animaux taciturnes, peu enclin à faire ami-ami avec l'humain. Et comme elles vivaient la nuit, elles se cachaient partout. Il était facile de trouver des endroits sombre dans New York. Cela paraissait donc plausible qu'il y en ait des tas dans la ville.

D'ailleurs, comme pour me prouver qu'elles peuvent faire confiance. Il attrapa doucement mon bras, ma main se retrouvant près de la sienne. Et il déposait le petit animal qui se laissait manipuler avec délicatesse. Elle n'était pas très lourde et semblait me faire confiance. C'était une sensation vraiment étrange, mais très délicate et surprenant. J'appréciais ce moment unique.

Mais cela ne dura pas très longtemps. On revenait chercher Morgan. Le travail l'attendait. Il avait pris davantage qu'il n'aurait du. Il était temps pour lui qu'il retourne à ses recherches. Alors il me tend la main, opposée à celle qui tient encore la petite chauve-souris qui semble ne pas se soucier du fait que je sois un humain. Et je salue donc Morgan qui regrette écourter le moment partagé. Je devais avouer que j'avais fait des découvertes surprenantes et que j'avais appris à connaître celui que beaucoup redoutaient. Je voulais vraiment avoir la chance de parle de nouveau avec lui.

- Je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir des chauve-souris par ici.

Il avait appelé, si on pouvait dire cela comme ça, mais il tenait ce petit animal qu'il manipulait si délicatement. Elle semblait docile et s'était dirigé vers lui comme s'il avait émit un son qu'on aurait pas entendu. C'était impressionnant de voir qu'elle était venu à lui comme une amie, un animal apprivoisé.

- Vous savez où me trouver.

En étant souvent au complexe, il ne serait pas difficile de se retrouver de nouveau dans la même pièce. Je ne doutais pas qu'on se reverrait bientôt. Je le regardait s'éloigner et revenait à la petite chose qui se tenait encore sur mon doigt. Elle semblait avoir confiance en moi, voyant ou plutôt sentant que je ne lui voulais aucun mal. Je la regardais un dernier moment avant de tendre le bras et laisser enfin reprendre son envol presque à contrecœur.

J'avais fait plus qu'une rencontre, j'avais découvert une partie de sa vision, de son monde, de sa nouvelle perspective. Et même s'il avait pu faire du mal, je comprenais sa position et voulais lui donner sa chance, lui tendre la main là où beaucoup aurait préféré le voir finir ses jours dans les fins fond d'une cellule. Il avait tant à offrir. J'espérais vraiment avoir la chance de pouvoir encore converser avec cet homme d'exception.

malice