"J'ai toujours confondu la vie Avec les bandes dessinées J'ai comme des envies de métamorphoses Je sens quelque chose Qui m'attire, qui m'attire, qui m'attire vers le haut " Balavoine
Ne montre pas que cela te touche, ne montre pas que cela te touche. Je me répétais ce message en boucle dans ma tête mais c’était peine perdue. Cela me touchait et cela se voyait. Certes j’avais la capacité à le camoufler mais je n’en avais pas envie. Pas maintenant. Pas cette fois.
- Non je ne peux pas te reprocher quoi que ce soit Peter .. Je … Je suis seulement assez émotive…
Je levais la tête en l’air pour retenir mes larmes. Je n’avais pas le droit de pleurer devant toi alors que je venais de t’annoncer que tu étais le père potentiel des enfants que je portais. J’avais décidé de me laisser faire, pour une fois. De ne ps faire la femme forte et sans peur. J’avais besoin d’affection, j’avais besoin d’amour, et cruellement besoin de tendresse et tu répondais à mon besoin. Je vins alors, sur ton invitation m’assoir sur tes genoux pour me blottir contre toi. Je savais qu’en temps normal je pesais un certain poids. Mais avec les jumeaux c’était pire. Mais peut-importait pour le moment je ne me posais pas la question.
Ma tête se releva, mon visage porté par ta main. Je t’observais longuement, sans rien dire, après tout nous n’avions pas vraiment besoin de parler si ? J’obéissais à ce que tu me disais. Je te regardais. Muette. Je ne devais pas retomber, pas recraquer. Nous étions amis. Mes yeux allaient jusqu’à tes lèvres, puis je vins poser la tête contre ton cou, passant un bras au-dessus de tes épaules pour te câliner, essayant de me faire la plus petite possible dans tes bras. Les preuves d’affection que je recevais étaient très rares. Il fallait que j’en profite. Depuis que j’avais mon gros ventre personne ne me cajolais de la sorte. En temps normal peu de personne osait me toucher, alors avec mon ventre … Tu n’étais pas des plus démonstratif en temps normal, mais ensemble, nous faisions tomber nos barrières respectives.
- Merci d'être là ... Merci d'être toi ...
Murmurais-je le visage à demi enfoui dans ton cou inspirant lentement ton odeur qui avait le doux parfum du réconfort.
belle âme
Undisclosed
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"Have you ever looked at a tiger and thought you ought to cover it up? You are an exquisite creature, Raven. All your life the world has tried to tame you. It’s time for you to be free."
Comme je me sentais bien à ce moment précis. L'odeur de ses cheveux était un souvenir dont je ne m'étais jamais vraiment défait. Je savais qu'elle avait besoin de quelqu'un. Elle devait se sentir terriblement seule. Elle voulait faire la fille forte, mais elle ne l'était tant que ça. J'avais vu sa vulnérabilité. Je voulais croire qu'il restait quelque chose entre nous, quelque chose de spécial. Il demeurerait toujours cette complicité qui nous avait réunis.
Je m'éloignais presque à regret pour la regarder de nouveau. Je passais alors une main sur sa joue.
- Tu m'avais manqué. Il y a toujours eu quelque chose de spécial entre nous. C'est pour ça que tu peux compter sur moi. Les autres aussi seront là pour toi. Tu n'auras qu'à demander.
Je lui souriais et glissais mon pouce sur sa joue avant d'enfin la retirer. Je la sentais rassurée. Elle devait se sentir terriblement seule. Je pouvais ressentir sa détresse. Elle avait déjà vécu des choses difficiles, mais cette épreuve était compliquée. Elle devait se sentir soutenu pour pouvoir faire les choix qui s'imposaient. Seuls, on pouvait faire des choix malheureux. Je ne lui souhaitais rien d'autre que d'être heureuse. Si je pouvais y contribuer d'une quelconque manière, je devais le faire.
- Je suis sûr que les autres seront heureux de pouvoir t'aider aussi. Tu vas avoir besoin de beaucoup d'aide. La préparation demande de l'énergie et seule, tu n'arriveras à rien. J'espère seulement qu'Erik, puisqu'il s'agit de lui, te viendra en aide aussi. Au moins jusqu'à ce que tu saches qui de nous deux est le père. Sinon, tu sais à qui demander.
Peu m'importait de savoir ce que l'autre ferait ou non, mais je voulais être là pour elle. Il était hors de question de la laisser traverser cette épreuve toute seule. Mais maintenant, il était temps de passer à un autre sujet. L'atmosphère était plus détendue et je voulais profiter de sa visite pour parler. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu. Elle devait avoir des foules de choses à raconter.
- Mais si tu me racontais tout ce que j'ai manqué...
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LLes yeux clos je restais tout contre toi pendant un long moment. J’aimais te sentir contre moi. Me sentir entourée. Me sentir aimée. Ne pas être seule. Erik avait eu une réaction tellement hostile, tellement différente de la tienne, que pour une fois, j’appréciais cet instant de douceur que tu m’offrais et je n’allais certainement pas le refuser. J’étais définitivement trop en manque d’amour pour refuser celui que l’on m’offrait. Mais la magie ne pouvait durer qu’un temps. Tu t’éloignas de moi, posant ta main sur ton visage. Mes yeux se posèrent dans les tiens alors que j’hochais la tête lentement à tes dires.
- Tu m’as manqué aussi Peter. Merci pour tout …
Mes paroles étaient sincères et je ne savais pas vraiment t’exprimer ma reconnaissance face à ton attitude, d’une maturité surprenante. Je m’étais attendue à de la colère, du dégout, des reproches, mais je n’avais rien eu de tout cela, au contraire. Tu avais preuve de compassion, d’altruisme et d’amitié.
- Je … Je …. Pouvoir compter sur les gardiens compte beaucoup à mes yeux.
Je comprenais bien qu’il était temps pour moi de me lever et de quitter tes bras même si je ne le voulais il le fallait je n’allais pas abuser de ta gentillesse plus longtemps. Mais, avant de quitter l’accueil de tes bras, je vins déposer un petit baiser sur ta joue, ma manière à moi de te remercier.
- Oh … Et bien … Il y a eu des petits problèmes avec Wanda mais elle est revenue à elle, et la rentrée à l’Institut qui fut mouvementée. Plein de nouveaux visages, aussi bien chez les élèves que chez les professeurs et le personnel, et … J’ai eu quelques déboires avec quelques-unes d’entre elles … Des télépathes qui ne connaissent pas le sens du mot vie privée. Et toi ? Que t’as appris ta quête de ton passé ?
Finis-je par demander en me permettant de m’assoir en tailleur sur le canapé, après avoir retiré mes chaussures, mais sur le côté pour pouvoir te regarder tout en parlant.
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Ce moment de rapprochement avait fait un bien fou à chacun de nous. Nous étions proches, c'était indéniable. Je voulais rester proche d'elle parce que j'aimais sa compagnie. Elle était si douce, si plaisante. Cela me faisait toujours plaisir de la voir et de parler avec elle. Elle me tenait au courant de ce qui se passait dans sa vie, en bien ou en mal. Je pensais que la soutenir était important compte tenu de ce que nous avions partagé. C'était une bonne chose de pouvoir rester proches.
Elle finissait par embrasser ma joue et aller s'installer sur la banquette, près de mois. elle s'installait confortablement, mais se penchait de façon à me voir. Elle me racontait les déboires de Wanda. Il semblait qu'elle commençait à reprendre de sa personnalité, mais cela n'avait pas été fait sans dommages. Et à l'institut, elle semblait ne plus reconnaître les lieux tant les choses avaient changées. Elle semblaient de plus avoir un peu de mal avec certains élèves. La vie de professeur était bien plus difficile pour une mutante qu'il n'y paraissait.
Elle voulait savoir ce qui m'était arrivé durant ma quête familiale. J'avais vu beaucoup de choses, mais le goût que m'avait laissé la visite sur la tombe de ma mère avait été terriblement difficile.
- J'imaginais que ce serait plus facile. Mais je n'ai pas pu affronter vraiment mes sentiments. Le pire a été la visite sur la tombe de ma mère. Elle m'a laissé un souvenir très fort, mais aussi très désagréables, beaucoup de mauvais souvenirs, tu t'en doutes...
J'avais donc fuit et m'était renfermé sur moi même, enchainant les aller et retour dans la galaxie et revenant sur Terre pour de courtes période, mais en laissant une distance certaine avec les gens qui aurait pourtant pu m'aider.
- J'ai du faire une sorte de dénie et j'ai évité tout le monde, refusant de parler même simplement avec les gens qui m'entouraient. J'ai eu un mauvais passage et cela m'a coûté beaucoup. J'ai faillit même perdre mes amis Gardiens. Et puis je me suis dit qu'il fallait que je me reprenne en main.
Je savais qu'il y avait encore du travail, mais en parlant un peu et en demandant conseils, cela permettrait de renouer et revenir doucement auprès de ceux que j'avais abandonné. J'avais compris que je devais changer mon caractère et ma façon de penser pour avancer et pouvoir retrouver ceux qui comptaient pour moi.
- D'ailleurs, toi qui as toujours su lire en moi, tu as peut-être un conseil à me donner pour me rapprocher des autres ? Je sais que j'ai pas assuré avec Rocket, il doit m'en vouloir à mort. Mais il est plus difficile à convaincre que les autres, tu le connais. Et je me demande comment je dois faire pour me rapprocher de lui. Parce que je sais qu'avec les autres se sera bien plus facile.
Le caractère de Rocket étant le plus difficile à comprendre, il allait falloir la jouer fine et trouver la bonne manière de renouer tout en calmant sa colère refoulée. Parce que j'allais en prendre pour mon grade, c'était certain. Il n'allait pas m'accueillir à bras ouverts. Il fallait trouver une approche appropriée et ce ne serait pas chose facile.
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La vie de Peter n’avait pas été facile et il avait cruellement manqué d’une présence maternelle durant son enfance. Ou du moins à partir du moment où il avait été enlevé par des ravageurs et qu’il avait grandit hors de la Terre. Je pouvais comprendre. Perdre ses parents n’était pas une chose facile. Les miens étaient morts depuis longtemps, et je n’avais pas versé une seule larme en l’apprenant. Ils étaient des monstres. Ils ne méritaient pas que je ressente de la peine pour eux. Mais pour toi c’était autre chose ..
Je me taisais pour t’écouter me raconter ce que tu avais fait et j’hochais la tête lentement, tout en me penchant légèrement sur le canapé pour venir me mettre dans une position plus confortable pour moi en raison de mon ventre et éviter de trop m’appuyer dessus.
- Je comprends … Et je suis contente que tu te sois repris en main. Te voir à nouveau habiter ce vaisseau me fait chaud au cœur.
Evidemment nous avions eut quelques histoires au sein de ce vaisseau, d’où mon attachement tout particulier pour le bâtiment sur lequel nous étions.
- Tu nous avais manqué. Sache-le.
Mon regard bleuté se posa sur toi et tu pouvais y lire une sincérité sans faille. Je ne mentais pas. Tu nous avais vraiment manqué. Tu étais en quelque sorte le chef de cette équipe. Certes Rocket avait prit ce rôle de père au sérieux et avait pallier ton absence du mieux qu’il pouvait mais je comprenais qu’il puisse être blessé par ton absence.
Je restais silencieuse un petit instant réfléchissant à ta demande en ramenant mes jambes vers mon ventre et une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Pour Rocket je pense que tu dois miser sur l’honnêteté et l’écoute. Il aura peut-être des choses à te dire qui ne te plairont pas mais laisse lui l’occasion d’exprimer ses sentiments. Il a trop longtemps gardé pour lui ce qu’il ressentait. Il doit pouvoir se sentir en sécurité et en confiance pour te parler.
J’espérais que j’avais raison et qu’effectivement c’était cela dont Rocket avait besoin, ce n’était pas évident de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre.
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Je sentais que pour une fois, il fallait que je tienne compte de l'avis de ceux qui avait vu et fréquenté Rocket durant mon absence pour le retrouver au mieux. Je n'avais eu le courage de l'affronter vraiment encore, et avec son absence, cela me donnait du temps d'y penser. Tous les conseils étaient bons à prendre. Je ne pouvais plus me permettre de reculer. Sinon, les choses ne s'arrangeraient plus aussi facilement. J'avais appris pour ses mésaventures. Il n'avait pas eu la vie facile. Mais Raven avait raison sur un point, les choses ne pouvaient que s'arranger si je le laissais parler et que j'encaissais sa rancœur sans rien dire et lui parler de façon calme et posée. Les sentiments étaient une choses bien difficile à montrer chez Rocket, mais il savait les montrer aux bonnes personnes. J'avais toujours su, malgré nos petites querelles, le faire parler plus ou moins.
Cela faisait plaisir de retrouver mes vieilles habitudes dans le vaisseau et les souvenirs oubliés. Et de voir Raven, assise là était le plus beau des souvenirs qui pouvait me revenir en mémoire. Je savais qu'elle était sincère. Je l'avais toujours su. Et je n'aurais jamais pu ne pas l'être avec elle. Avec les gens qui comptaient pour moi, je montrais mon vrai visage. Je ne me cachais pas derrière mes incertitudes et mes doutes. J'étais un être compliqué, tout comme Rocket, mais ces similitudes nous avaient rapproché.
Raven savait écouté et s'était un réel bonheur de pouvoir compter sur elle. C'était la principale raison qui faisait que je ne pouvais pas la laisser dans un moment où elle en avait le plus besoin. Elle aurait toujours mon soutien indéfectible. Peu m'importait de savoir les tenants et les aboutissants. Elle avait besoin de moi, de nous, alors il n'y avait pas de questions à se poser, il fallait l'aider, la soutenir. Au moins le choix, quand elle saurait pour la paternité, serait moins difficile et lourd de conséquences.
Je voulais savoir un peu si elle pouvait m'en dire plus sur la réaction de l'autre père potentiel. Autant je ne l'appréciais pas spécialement, parce qu'on m'en avait dit des choses plutôt troublantes, autant je voulais savoir ce qu'il comptait faire dans le cas où il apprendrait qu'il était le père.
- Tu vas trouver peut-être ma question indiscrète, mais si tu ne souhaites pas y répondre, tu n'y répondras pas. Mais comment Erik a-t-il pris la nouvelle ?
Connaissant le personnage, je doutais qu'il ait pris aussi bien la nouvelle que moi. Mais je voulais savoir ce qu'il lui avait dit et surtout ce qu'il comptait faire. Parce que si il devait la laisser se débrouiller avec ces enfants, et bien, elle aurait besoin d'aide, là encore. Et même si je ne prétendais pas être le mien placé pour devenir père, et bien, je pourrais au moins l'aider pour qu'elle n'ai pas à affronter tout ça seule...
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Un sourire apparu sur mon visage et je te lançais un regard qui voulait dire. Tu verras ça va aller. Vous êtes amis. Et en mon fort intérieur je me disais que si tu avais pu le pardonner qu’il ait fricotté avec moi alors que toi et moi nous étions ensemble pendant ma période Vilaine Raven, oui j’appelais ce mois de mai de la sorte. Il pouvait très certainement te pardonner d’avoir voulu retrouver ta famille et d’avoir été perturbée par tout cela. C’était cela l’amitié après tout. Des moments fait de haut et de bas non ? J'étais persuadée qu'une amitié aussi forte que la votre pouvait résister.
Cependant, ta question suivante me fit complétement perdre le sourire qui s’était affiché sur mon visage. Erik. Sujet sensible et délicat. Et vu la façon dont tu me posais la question, tu avais bien compris qui était Erik Lehnsherr et pas juste un illustre inconnu. Non. Nous parlions bien de Magnéto qui par plus d’une fois avait bien faillit causé des dommages et des dégâts irréversibles.
- Hum …
Je marquais un petit temps de pause pour réfléchir à la manière dont je pouvais dire cela le plus naturellement possible sans fondre en larmes en repensant à cet instant. Ce qui était sur c’était que je n’oublierai pas mes 41 ans de sitôt.
- Je devais sortir avec Charles pour mon anniversaire ce soir là … Mais Erik est arrivé… Je ne l’avais pas vu depuis … mai. Et .. Euh… Il n’a pas très bien pris la nouvelle. Il n’osait même pas me regarder. Il s’est mis en colère et a du quitter la pièce pendant longtemps pour … évacuer sa colère.
Cette fois ci ce fut une grimace mêlée à un regard de tristesse qui prit la place sur mon visage. Rien que de repenser à ce moment j’en avais des frissons. Jamais je n’aurai pensé pouvoir dégouter Erik, lui qui avait été le premier à m’aimer pour celle que j’étais vraiment, mais visiblement ce temps là était révolu.
- Il me déteste je crois.
Ajoutais-je d'une voix triste alors que je baissais le regard vers le sol.
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Le contraire aurait été étonnant. Je pensais que ce gars n'était définitivement pas fait pour être père. Du moins pas tant qu'il ne l'avait pas décidé. Cela rendait forcément les choses plus difficiles. Heureusement qu'elle avait d'autres personnes sur lesquelles compter. Je n'imaginais pas ce qu'elle ferait en apprenant qu'Erik était le père...
- S'il réagit déjà comme ça sans savoir, qu'est-ce que ça être s'il est le père ? Heureusement que tu n'es pas seule. Et comme je te l'ai déjà dit, tu pourrais compter sur nous quoi qu'il arrive. Je sais que les autres seront d'accord avec moi. Ils t'aiment beaucoup, ils ne te laisseraient pas tomber.
Quoi qu'elle puisse décider et quoi qu'il puisse arriver, père ou pas, c'était décidé, je saurais la soutenir. Le choc passé, je pensais au fait que devenir père pouvait m'aider encore un peu plus à m'assagir et me responsabiliser. Rocket serait sûrement ravi de l'apprendre. Je n'imaginais pas la paternité comme un fardeau, mais juste une épreuve qu'il fallait passer en pensant à son succès final. Ce n'était pas une chose que je pouvais vraiment imaginer, mais j'aurais le temps d'y penser, en gardant à l'esprit qu'il y avait aussi une chance que je ne sois pas le père de ces enfants. Cela n'empêcherait pas que je puisse devenir une sorte de parrain qui serait là pour eux, un protecteur.
- As-tu pensé à ce que tu ferais ? Tu as sûrement pensé aux différentes décisions que tu devrais prendre en sachant qui est le père, qu'on l'accepte ou pas ? As-tu eu le temps de te préparer aussi à leur arrivée ? Parce que si tu as besoin de quelque chose, on peut t'aider.
Elle avait du avoir différentes choses en tête. Déjà assimiler nos réactions radicalement différentes. Ensuite, comment s'organiser et où les installer. Ensuite prévoir de travailler ou pas, et dans quelles conditions... Je me mettais presque à sa place en pensant à toutes ces choses. La grossesse semblait bien avancée et elle avait du forcément se préparer. Mais avait-elle aussi besoin du plus de soutien, de choses, de moyens ? Qui était déjà là pour elle et qui le serait par la suite ?
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Mes lèvres se pincèrent alors que je grimaçais légérement en hochant la tête positivement. Oui effectivement il avait réagi d’une manière totalement différente de la tienne. Mais en même temps… Elle lui correspondait.
- Nous avons toujours eu, lui et moi, une relation passionnelle. Et malgré les décennies, c’est toujours le cas. Et je pense que cela le sera toujours malheureusement. Nous ne sommes pas fait pour être ensemble sur le long terme. C’est trop … Jouer avec le feu.
Mes yeux pivotèrent à nouveau vers toi, légèrement embués par une vague d’émotions qui me traversais suite à tes paroles. Tu étais si gentil avec moi. Je ne le méritais pas vraiment. J’avais tellement de chance de t’avoir dans ma vie. Près de moi. A veiller sur moi. Un gardien.
- Je sais à quel point vous avoir dans ma vie est important. Je suis tellement reconnaissante. Je vous aime. Je sais bien que je ne le dis pas souvent. Mais j’espère que tu le sais. Toi, Rocket et Groot… Vous comptez énormément pour moi.
Un sourire, triste mais sincère pu se lire sur mes lèvres alors que je t’écoutais en hochant la tête de temps à autre.
- Je sais que je fais devoir …. Savoir. Rapidement. Je ne peux pas vous laisser dans cette situation plus longtemps. Il faut que. Je sais que je dois le faire. Et que je devrais déjà l’avoir fait. Je sais que si … si jamais tu étais le père…
Une main se posa naturellement sur mon ventre alors que je sentais les bébés bouger dans mon ventre comme bien souvent ces derniers temps d’ailleurs.
- Tu assumerais et on trouverait un moyen. Erik je ne sais pas. Je me prépare à … les avoir en exclusivité…. J’ai acheté un appartement à Manhattan. Je voulais avoir un endroit à moi. Et pas juste une chambre à l’Institut. Pouvoir leur laisser quelque chose quand je serai morte. Ou si jamais il m’arrivait quelque chose… Charles … Il m’a promis qu’il les élèverait comme si c’était ses propres enfants.
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C'était rassurant de voir qu'elle avait des options. Elle devait avoir des appréhension et c'était bien compréhensible. Ces enfants auraient de nombreux "Gardiens" pour veiller aussi sur eux. Mais il ne fallait pas qu'elle pense au pire. Elle avait deux bambins qui auraient besoin d'une mère et nous ferions tous ce qui est le mieux pour elle et pour eux.
- Tu ne dois pas penser au malheur. Je suis sûr que tu feras une mère merveilleuse. Ces enfants auront de nombreuses personnes autour d'eux pour veiller sur eux. Et ces même personnes veilleront sur toi aussi. Charles sait sûrement que nous ne te laisseront jamais tomber.
Je parlais au nom des Gardiens en sachant qu'ils seraient là pour elle et pour eux au même titre que moi. Nous avions toujours eu un lien particulier avec Raven. Elle aurait donc toujours tout ce dont elle aurait besoin sur demande. Charles savait sûrement aussi que nous ne l'abandonnerions pas. Malgré tout ce qui avait pu se passer, nous avions pu passer outre. C'était que notre amitié était la plus forte. Les sentiments, même s'ils avaient changés entre nous, ne changeaient pas le fait que nous nous adorions mutuellement et que rien ne pouvait entacher ça.
On sentait son émotion. Elle devait se poser des tonnes de question sur l'avenir de sa grossesse, son propre avenir, sur celui de ses enfants à naître. Mais elle comprenait aussi que le soutien serait là. Elle aurait au moins la satisfaction de voir que ses enfants auraient des gens autour d'eux pour les éduquer et les chérir au mieux.
- Peu importe, en réalité, ce qui peut se passer, tu auras toujours le soutien des personnes proches de toi. Nous en faisons parti, et on sera là.
Elle devait prendre soin d'elle le plus possible. Elle devait aussi préparer l'arrivée des enfants. J'étais persuadé qu'elle avait pensé à tout, en bonne perfectionniste qu'elle pouvait être. Savoir qu'elle avait un endroit pour les voir grandir et s'épanouir était une bonne chose. Elle devait avoir de la place et un endroit bien à elle.
- Je suppose que Charles n'est pas étranger à cette aquisition. Et bien, ce serait bien qu'on voit cet appartement. Enfin si tu es d'accord évidemment.
C'était une manière déguisée aussi de voir comment elle était installée et de surtout savoir où elle se trouvait si nous avions besoin d'intervenir d'une quelconque façon.
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