Il était agréable d’avoir une discussion sans se prendre la tête et Malicia appréciait grandement. Il y avait longtemps que ce n’était pas arrivé. Après lui avoir demander où elle habitait, la mutante se rendit compte qu’elle savait très peu de choses sur le Jake’s refuge, mais elle avait entendu que c’était un endroit où les mutants se retrouvaient. Est-ce que Soraya était une mutante ? Ce qui pourrait grandement facilité les choses pour Malicia qui n’aurait pas besoin de se cacher ? Parce qu’elle avait bien vu que la plus jeune avait tiqué sur le fait qu’elle était nerveuse avec la foule… Pour le moment, elle décida de ne rien dire et continua la discussion. Soraya lui dit qu’elle se plaisait au refuge, que la gérante était un modèle pour elle, mais qu’elle manquait parfois d’intimité. La plus âgée hocha doucement la tête. Elle pouvait comprendre qu’elle ai besoin d’un chez soi. Ce n’était sans doute pas facile d’être en présence de d’autres personnes… Parfois, on avait besoin de calme après une dur journée.
Après lui avoir offert l’une de ses toiles, Malicia proposa d’aller manger quelque chose. Elle commençait vraiment à avoir faim, son petit déjeuner semblait avoir été prit des jours avant. Cela ne faisait que quelques heures, mais quand elle était occupée, la jeune femme ne s’en préoccupait pas. Maintenant qu’elle avait arrêté de peindre, c’était autre chose. Elle était affamée. Elle fut contente que Soraya accepte de manger avec elle, disant qu’elle aussi avait faim. elle lui demanda alors si elle n’avait pas peur de se faire voler son matériel. Malicia lui sourit doucement et lui répondit :
« Ne vous inquiétez pas. Je fais partie du décor alors si quelqu’un me vole quelque chose, les autres personnes ne le laisseront pas faire. Ça met déjà arriver une fois ou deux et disons que je dois avoir un ange gardien qui veille sur moi parce qu’à chaque fois, mes affaires sont revenues miraculeusement. »
D’ailleurs, Malicia cherchait toujours qui était cette mystérieuse personne, mais elle n’avait même pas un indice. Les deux fois où c’était arrivé, Malicia était rentrée chez elle le soir, la mort dans l’âme à l’idée de devoir acheter de nouveau du matériel ou encore de devoir changer de métier, mais le lendemain, quand elle projetait d’aller faire son enquête a Central Park, ses affaires se trouvaient sur le palier de sa porte. Quelqu’un veillait sur elle et elle ne savait pas qui c’était, mais elle devait avouer qu’elle se sentait rassurer. Elle espérait toujours qu’il ou elle se trouve dans le coin… Elle sourit de nouveau à Soraya et l’invita à la suivre pour aller jusqu’au stand à hot dog, tout en demandant quel métier faisait la jeune femme. Cette dernière lui répondit qu’elle était surtout dans la restauration rapide ou les caisses des supermarchés, rien de valorisant, mais elle se contentait de ce qu’elle avait.
« Ne dites pas que ce n’est pas valorisant. On a besoin de personne en restauration rapide et aux caisses des supermarchés sinon, comment ferions-nous pour acheter notre nourriture ? Je ne crois pas qu’il y est de sous métier dans ce monde. Ce sont les gens qui aiment l’argent qui pensent ça. Pour eux, il est important d’avoir un bon métier pour avoir de l’argent. Mais si on est heureux en tant qu’employé d’une chaine de fast food, pourquoi en avoir honte ? On peut faire n’importe quel métier, du moment qu’il nous apporte un peu d’argent pour vivre et pourquoi pas, peut-être qu’un jour, vous allez trouver le métier pour vous et vous allez être contente de vous lever le matin. »
Lorsqu’elles arrivèrent vers le stand, il y avait un peu de monde. Malicia se crispa un peu et Soraya semblait l’avoir remarquer parce qu’elle lui dit qu’elle avait cru comprendre qu’elle n’était pas à l’aise avec la foule. Malicia eu un petit sourire crispé et lui dit :
« Si cela ne vous dérange pas, je vais me mettre sur la table qui se trouve la bas. Je vous attends. Je prendrais un hot-dog ketchup moutarde tout simplement merci. »
Reconnaissance d’avoir une nouvelle amie qui se préoccupait de son état, Malicia se dirigea vers la table qu’elle avait indiqué à Soraya et l’attendit. La file s’était allongée derrière la jeune femme et la mutante la remercia silencieusement de lui avoir proposer de s’éloigner. Elle aurait pu toucher n’importe qui dans cette foule, même si elle avait des gants… Elle frissonna rien que d’y penser. Lorsque Soraya revient vers elle avec leurs commandes, Malicia soupira légèrement et lui demanda :
« Je sais qu’on ne se connait que depuis quelques minutes, mais je vous dois une explication concernant mon état… Est-ce que je peux vous faire confiance ? »
Dans les pires des cas, elle allait se trouver et se retrouver avec des gens qui allaient souhaiter sa mort parce qu’elle était une mutante. Dans le meilleur des cas, elle allait trouvé une nouvelle alliée dans ce monde de fou…
Alors qu'elle s'inquiétait de la sécurité du matériel de Malicia, Soraya fut surprise de la réponse de la jeune femme. Selon ses dires, les passants réguliers veillaient au grain. Cela était étonnant, et en même temps, c'était Centrale-Park, pas le Bronx.
"Vous avez de la chance. C'est impensable dal'endroit ou je vis, si vous laissez quelque chose en vu, cela disparaît en quelques minutes et personne ne s'en soucie
Malicia lui avait demandé son métier et elle avait répondu qu'elle n'avais fait pour le moment que des petits boulot, rien de très gratifiant. La réponse qui s'en suivit de la part de la jeune peintre la fit sourire, alors qu'elle se justifia:
"A part le fait de sentir la frite et les clients pas toujours agreables ou irrespectueux, je m'en contente plutôt bien, mais il faut aussi faire attention à ce qu'on laisse dans le vestiaire... les vols son monnaie courante, même dans le milieu du travail"
Les deux jeunes femmes semblaient vivre dans deux mondes complètement opposés et pourtant, cela ne les empêchait pas de très bien s'entendre. Une fois arrivé au stand, Soraya laissa donc la jeune feme se mettre à l'écart ayant comprit qu'elle n'était pas à son aise dans la foule. Quand elle revint avec les commandes à la table ou Malicia l'attendait, celle ci semblait vouloir se confier à elle sur son état, et c'est tout naturellement que la brune accepta, rassurant sa nouvelle amie sur un point:
"Je vous promet que tout ce que vous pourrez confier ici restera entre nous.
Donnant sa commande à la jeune femme, Soraya écouta avec bienveillance tout ce que celle ci pourrait lui révéler
Malicia avait de la chance depuis qu’elle était revenue de son snap parce que les gens prenaient soin d’elle et surtout, la plupart veillait sur son matériel. Une fois, elle avait oublié de le récupérer et elle avait pu retrouver ses biens au même endroit. Elle s’était alors dit qu’elle avait eu de la chance, mais ça s’était reproduit une autre fois et elle avait comprit que les gens du parc veillait sur elle. Peut-être parce qu’elle apportait un peu de couleurs dans ces moments noirs ? Elle ne s’était jamais posé la question, Malicia n’était pas du genre à poser les questions qu’il fallait. Alors lorsqu’elle répondit à Soraya, cette dernière fut étonné que personne ne vienne voler son matériel. Elle rajouta que c’était impossible à faire dans le Bronx. La mutante hocha doucement la tête. Effectivement, si elle avait décidé de faire ses peintures dans le Bronx, les choses n’auraient pas été pareil. Puis, Malicia demanda à sa nouvelle amie quel était son métier et cette dernière lui dit qu’elle faisait de petits métiers qui n’étaient pas très gratifiants. Bien sûr, pour Malicia, il n’y avait pas de métiers peu gratifiants et Soraya eut un petit sourire à se réponse. Elle se justifia sur le fait qu’elle sentait souvent la frite et que les clients n’étaient pas très respectueux ou agréables, elle s’en contentait bien. Il fallait seulement qu’elle fasse attention aux choses qu’elle laissait dans les vestiaires parce qu’il y avait pas mal de vol dans les vestiaires. Malicia était désolée d’entendre ça, mais c’était la triste réalité.
« Malheureusement, j’ai l’impression que c’est pire depuis le snap… En fait, il y avait déjà ce genre de choses avant, mais maintenant, c’est encore pire. »
Et c’était une réalité. La discussion continua jusqu’au stand où Soraya proposa à Malicia de se mettre de coté. La mutante se disait qu’elle lui devait une explication quand même. Est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance ? Elle avait l’impression que oui. Elle se mit à réfléchir pendant que la jeune femme récupérait leurs repas. Malicia regarda sa nouvelle amie revenir et prit son repas qu’elle lui tendit avant de lui dire qu’elle voulait lui parler de quelque chose. Avec bienveillance, la plus jeune lui dit qu’elle pouvait se confier à elle et que tout restera entre elles. La mutante prit une bouchée de son repas avant de prendre une inspiration et de commencer son récit.
« Je pense que vous avez entendu parler de ces gens… ces gens qui ont certaines capacités. Qu’on fuit parce qu’ils ont des… pouvoirs ? »
Malicia regarda Soraya pour voir sa réaction puis poursuivit son histoire :
« En fait… Je fais partie de ces gens… Je… Si je touche une personne, j’absorbe une partie de sa conscience… Si c’est une personne qui a des pouvoirs, je prends ses pouvoirs pendant quelques temps… »
Elle baissa les yeux sur son repas avant d’en prendre une nouvelle bouchée et de continuer :
« C’est pour cela que je me tiens éloigner des gens… Je ne veux pas les toucher parce que je sais ce qui va se passer… C’est aussi pour ça que je porte toujours des gants. Pour éviter les contacts… »
La jeune femme leva des yeux tristes vers Soraya qui l’avait écouté avec attention. Elle soupira avant de lui dire :
« Alors, je ne vous en voudrais pas si vous voulez partir… Je suis habituée à la peur que je génère… »
La conversation allait bon train, quand le sujet du snap fut mis sur le tapis. Malicia disait vrais, le chaos provoqué par la disparition subite de la moitié de la population et son retour avait grandement accentué les déchirure dans les classes sociales, particulièrement dans les milieux défavorisés.
En proposant à la jeune femme de se mettre à l'écart, Soraya ne demandait aucune explication, elle avait tirer elle même sa propre conclusion, à savoir que sa nouvelle amie artiste souffrait de phobie sociale, chose que la jeune brune avait accepté simplement, avec bienveillance. Elle fut donc assez surprise quand Malicia prit elle même l'initiative de se confier, sans savoir qu'elle ne pouvait qu'être comprise, étant donné que sa confidente était elle même mutante. Au lieu de prendre peur comme elle semblait s'y attendre, Soraya lui sourit chaleureusement, mais ne répondit pas. Sans un mot, elle plaça le tableau que lui avait offert l'artiste devant elle avant d'y positionner sa main, qui en un instant se colora, jusqu'à se fondre complètement dans le tableau pour devenir presque invisible à l'exeption de son relief
"Je le suis aussi, alors non, je n'ai aucunement l'intention de partir et vous ne me faites pas peur. Au contraire, j'aimerais vous aider, même si je ne sais pas comment..."
Assura-elle, Avec un certain embarras, non pas a cause des révélation de la jeune femme sur sa nature, mais de part son incapacité à soulager les angoisses de celle ci
Malicia ne savait pas si elle devait raconté tout ça à Soraya, mais elle se sentait en confiance et du coup, elle avait besoin de donner une explication à sa nouvelle amie. Cette dernière était très attentive à ce qu’elle lui raconta. Au lieu de voir la peur dans les yeux de la jeune femme, Malicia la vit sourire. Pourquoi est-ce qu’elle souriait ? Elle plaça le tableau qu’elle venait de recevoir devant elle et plaça sa main qui se colora et se fondit dans le tableau. Les yeux de Malicia s’agrandirent un peu petit et au fond, elle fut rassurer. Soraya lui dit qu’elle l’était aussi et qu’elle n’avait aucune intention de partir. Elle ne lui faisait pas peur. Malicia sourit légèrement. C’était une bonne chose. Parce qu’elle n’aimait pas mettre les gens de coté parce que son pouvoir pouvait jouer un rôle dans les relations amicales ou même amoureuse. La jeune femme lui dit qu’elle voulait l’aider, même si elle ne savait pas comment. Malicia la regarda un petit instant en souriant et lui dit :
« Je ne suis pas certaine que quelqu’un puisse m’aider dans cette histoire, mais le simple fait que vous me parliez encore me suffit. J’ai connu des personnes, mutantes ou non, qui ont fuit parce qu’ils avaient peur de mes pouvoirs. Je dois avouer que j’ai peur de mes propres pouvoirs… J’essaye de ne pas trop y penser et surtout, j’essaye de ne pas rester près des gens. C’est pour cela que je ne suis pas toujours à l’aise dans les foules. La peinture m’a beaucoup aider. Je rencontre quand même des gens, même si ces derniers ne font que passer dans ma vie et ça me permet de ne pas perdre la tête… »
Parce qu’avec ses pouvoirs, Malicia n’avait pas le droit de faire des câlins à ses amis, embrasser quelqu’un. Avoir un petit ami n’était plus à l’ordre du jour depuis bien longtemps, les contacts physiques étaient trop demander à la jeune femme. Imaginez que vous partagiez votre lit avec quelqu’un et que ce dernier perdait conscience parce que vos pouvoirs se déclenchent ? Ce n’était pas envisageable. La mutante prit une autre bouchée de son hot-dog et demanda :
« Votre pouvoir est très intéressant. J’imagine qu’il m’aurait bien aider parfois dans ma vie… Vous avez découvert comment que vous aviez ce pouvoir ? »
Alors que soraya faisait une petite démonstration de ses pouvoirs, reproduisant les motifs du tableau sur sa main, elle remarqua la surprise de sa nouvelle amie et cela l'amusa. Il est vrais qu'au premier regards, l'une comme l'autre, personne ne pouvait soupçonner leurs nature, et pourtant, le hasard avait voulut que leurs chemin se croisent, comme cela s'était produit quelques mois plus tôt avec Jean, marquant le début d'une belle amitié.
Une chose l'attristait en revanche pour Malicia: en ce qui la concernait elle, la jeune brune n'avais pas un pouvoir potentiellement dangereux qui pouvait provoquer des dégâts, ce qui facilitait l'intégration dans la société humaine. Chance que sa nouvelle amie n'avait malheureusement pas, comme elle l'avait si bien décrit. Après quelques instant, Soraya retira sa main du tableau et sa peau reprit aussitôt sa couleur brune habituelle
"Je comprends mieux maintenant. Mais vous n'avez pas a vous justifier. Pour tout dire, je pensait que vous faisait de la phobie sociale ou une forme d'anxiété au contact de la foule, c'est pourquoi il m'a semblé juste de vous laisser attendre a l'écart. Mais je suis heureuse pour vous si votre passion vous apporte la sérénité"
Soraya commença a déguster son propre hot-dog, appréciant ce moment de complicité avec sa nouvelle amie:
"Je pense qu'on pourrait se tutoyer a présent. Je suis touchée de votre confiance et je tenais a dire que je n'ai aucunement peur de vous. Croyez moi, j'ai déja connu des situations bien plus tendues qui auraient pu mal se terminer, j'ai perdu deux amis de cette façon"
Sur ces mots, elle pensa a Shane, puis a Alice et a leurs dispute, en ressentant toujours une certaine tristesse par rapport a la disparition de sa sœur de cœur dont elle n'avait a ce jour toujours aucune nouvelles
Malicia était contente de se retrouver avec une personne qui comprenait ses pouvoirs, ce qui était normal puisqu’elles étaient toutes les deux des mutantes. Bien sûr, Soraya n’avait pas cette peur de toucher quelqu’un et de lui prendre sa conscience ou son pouvoir… Mais elles se comprenaient. La plus âgée pouvait même voir la tristesse dans le regard de la plus jeune. Elle savait très bien pourquoi. Le simple fait que Malicia ne puisse pas toucher les gens, qu’elle doive toujours être sur ses gardes, attristait les gens, elle le savait. Pas besoin d’être télépathe pour le savoir. Malicia regarda sa nouvelle amie retirer sa main du tableau et cette dernière reprit sa couleur d’origine. La jeune femme lui dit alors qu’elle comprenait mieux, qu’elle n’avait pas à se justifier. Elle avait mit son mal être sur une phobie sociale ou une forme d’anxiété et donc c’était pour cela qu’elle lui avait proposer de rester à l’écart. Elle était aussi heureuse de voir que la passion de Malicia lui apportait un peu de sérénité. La mutante lui sourit avant de lui dire :
« Je crois qu’au fond, ça m’a déclencher aussi une phobie sociale. Je ne peux pas me retrouver dans la foule. Il y a la peur de mon pouvoir, mais je pense qu’indirectement, ça m’a emmener d’autres problèmes. »
Elle haussa les épaules avant de continuer son hot-dog et écoutant ce que Soraya lui disait. Elle proposait qu’elles se tutoient. Elle était touchée par sa confiance et elle n’avait pas peur d’elle. Malicia baissa les yeux. Ne pas avoir peur d’elle. Pour le moment, c’était le cas, mais si un jour, il arrivait quelque chose et qu’elle voit l’étendue du pouvoir de la jeune femme ? Est-ce qu’elle allait dire la même chose ? Soraya continua en lui disant qu’elle avait connu des situations beaucoup plus tendues qui auraient pu mal se terminer. Elle a perdue deux amis de cette façon. La plus âgée était désolée d’entendre ça…
« Je suis désolée pour toi… Malheureusement, j’ai l’impression que ce sont des choses qui arrivent souvent… »
Malicia avait perdu toutes les personnes qui lui étaient chères. Même si certaines personnes venaient dans sa vie comme Soraya actuellement et Remy lors de son retour du snap, la jeune femme continuait à penser que c’était le malheur des mutants. Se retrouver tout seul alors qu’ils n’avaient rien demander… Elle secoua légèrement la tête et reposa la question que la jeune femme avait évité.
« Si ce n’est pas indiscret, tu as découvert tes pouvoirs comment ? »
Soraya hocha doucement la tête lorsque Malicia avoua avoir développer une forme de phobie sociale a cause de son pouvoir. La jeune brune ne pouvait que la comprendre. Bien qu'ele ait la "chance", si on pouvait parler de chance dans ce domaine, d'avoir un pouvoir non-offensif, qui ne la faisait pas souffrir et qui ne risquait pas de blesser qui que ce soit, elle aurait sans doute développer les même craintes si, comme son interlocutrice, elle risquais de blesser et d'étourdir quelqu'un en le touchant.
"Je ne m'étais pas entièrement trompé alors. Si ca peut te rassurer, les contactes physiques ne sont pas nécessaire pour nouer une relation amicale et pour ce qui est de la foule, il y a toujours moyen de l'éviter en attendant de pouvoir te contrôler"
Dit-elle d'un ton rassurant, entre deux bouchés de hot-dog, avant de lécher un peu ses doigts ou de la moutarde avait coulé. Soupirant doucement, Soraya haussa les épaules, un peu triste, mais résignée, en parlant de ses deux amies:
"C'est comme ca... tu n'as pas a être désolé. Je garde un espoirs de retrouver l'une des deux qui est pour moi comme une sœur et c'est a ca que je m'accroche. Elle s'est enfuis après s'en être pris a moi... mais elle n'était pas responsable, c'est ma faute, je l'avais énervée"
Enfin, Malicia mit un terme a cet instant de mélancolie en lui demandant comme elle avait découvert ses pouvoirs. Soraya eu un temps d'hésitation, étant donné que cette période était un peu flou pour elle. C'était en effet l'époque ou elle avait bien faillit mal tourner en sombrant dans la délinquance, a cause de ses mauvaises fréquentations
"C'est arrivé pendant que j'étais au lycée. Quand ca s'est déclarer, j'avais du mal a l'accepter et j'ai finit par m'isoler, jusqu'au moment ou j'ai suivit un groupe de délinquant pendant une fugue. Je pouvait me faire discrète pour voler des bricoles dans les magasins sans me faire prendre... je savais que c'était mal, mais j'avais l'impression d'exister et d'être utile, alors j'ai continuer pendant quelques années avant de me reprendre en main. C'était en plein pendant les années sombres, ca avait balayer tout mes repaires et j'étais complétement paumé, comme beaucoup de monde. heureusement, tout ca est passé maintenant"
Et Soraya s'estimait heureuse d'avoir réussit a retrouver une ligne de conduite, contrairement a certains de ses camarades de l'époque qui avaiernt finit par se faire un nom dans la criminalité
Le simple fait de discuter avec Soraya était quelque chose qui faisait du bien à Malicia. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu une conversation de plus d’une minute avec quelqu’un ! C’était aussi rassurant de voir que la jeune femme n’avait pas peur de sa nouvelle amie. Parce que le simple fait de parler de ses pouvoirs, parfois Malicia avait l’impression que les gens la prenaient pour une folle. En fait, Soraya n’était pas la seule, il y avait Remy aussi… D’ailleurs, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu de ses nouvelles, peut-être devrait-elle chercher à le revoir ? Elle secoua la tête avant d’entendre Soraya lui dit qu’elle ne s’était pas totalement trompée sur elle et qu’elle pouvait se rassurer, les contacts physiques n’étaient pas nécessaire lorsqu’il était question de nouer des liens amicaux. Et pour la foule, il y avait toujours moyen de l’éviter pour pouvoir se contrôler. Malicia sourit doucement à ces mots. La jeune femme avait totalement raison au fond. Ce n’était pas très complique de nouer des relations amicales. Un peu plus légère, Malicia était tout de même désolé pour sa nouvelle amie qui en avait perdu deux… C’était malheureusement des choses qui arrivaient lorsqu’on était différent. Pourtant, Soraya ne perdait pas espoir d’en retrouver une qui était comme une soeur pour elle. Elle s’était enfuie après s’en être prit à la jeune femme, mais ce n’était pas de sa faute, Soraya l’avait énervée. Malicia fronça légèrement les sourcils.
« Ce n’est pas une raison pour fuir… La discussion est toujours le meilleur moyen… Mais, après, ce n’est que mon avis bien sûr. »
Puis, elle passa à un autre sujet. Ce n’était pas le moment d’être triste à cause de personne qui ne sont que de passage dans notre vie. Malicia demanda à la plus jeune comment elle avait découvert ses pouvoirs. Cette dernière lui expliqua que ça s’était passé au Lycée, qu’elle l’avait pas très bien accepté et qu’elle avait fini par s’isoler, jusqu’au moment où elle a suivit un groupe de délinquant. Elle avait voler des choses grâce à son pouvoir, elle savait que c’était mal, mais elle avait l’impression d’être utile et d’exister. Malicia ne pouvait que trop bien comprendre. Elle s’était reprise après les années sombres, et c’était tant mieux. Les années sombres… Malicia ne les avait pas connu puisqu’elle avait été snaper comme la moitié de la population, mais elle avait entendu des choses. Certaines personnes avaient totalement perdu la tête après le snap et elle ne pouvait que comprendre. Perdre des personnes qui nous sont cher puis voir le monde s’effondrer… Ce n’était pas des plus réjouissants.
« Notre passé est notre passé, on ne peut pas le changer. Par contre, on peut changer notre avenir et c’est ce que tu as fait et c’est très bien. Je pense que les années sombres ont été bénéfiques pour certaines personnes et pour d’autres moins… Pour ma part, puisque je ne les ai pas vécu, je ne peux pas te dire si j’ai changé ou pas… »
Elle haussa les épaules en souriant légèrement. De toute façon, elle venait de le dire, le passé était le passé. Malicia finit de manger son hot dog avant de dire :
« Dans tous les cas, je suis contente de notre rencontre. Parce que tu me redonnes un peu foi en l’humanité malgré tout… »
Alors que la conversation sur Alice se poursuivait, Malicia répondit que la discussion était toujours une meilleure solution que la fuite. Seulement voila: c'était une chose dificile avec Alice, voire impossible. Chose que la jeune brune expliqua à sa nouvelle amie:
"La discussion est quelque chose de compliqué pour Alice. Elle est plutôt du genre introvertie et colérique. Elle prends toujours la mouche quand on lui pose des questions"
Soraya se sentit ensuite suffisamment en confiance pour parler de ses erreurs passées, même si elle n'était pas particulièrement fier de ces dernières. Mais Malicia ne la jugeait pas. Elle aurait trés bien pu lui faire la morale, comme quoi ce n'était pas bien de voler, que cela ne se faisait pas et qu'il y avait d'autres moyens de se faire une place dans le monde, bref, les refrain habituels que les adultes rabachaient en boucle pour tenter de remettre les adolescents dificiles dans le droit chemin. Mais il n'en fût rien. L'aînée se montra même compréhensive, ce qui renforca encore d'aventage la confiance de Soraya. Malicia lui révéla qu'elle était heureuse de leur rencontré, ce à quoi là jeune brune répondit en souriant
"Moi aussi, d'ailleurs, je peux vous donner mon numéro de téléphone si jamais vous avez envie ou besoin de parler"
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