[Terminé] Une chasse nocturne [pv Ezekiel Ranevskaia]

Le faisceau de la lampe, balayait l’obscurité de ce long couloir. On voyait à l’autre bout, une lumière qui indiquait la sortie. Mais elle était si loin, plus on s’y approchait, plus elle paraissait s’éloigner. On entendait même pas le bruit des bottes renforcés se cognaient contre le sol. Tout paraissait calme, on avançait en solitaire. Mais Hector savait qu’il n’était pas seul. Il sentait la présence de ses compagnons, qui comme lui, fusil en main, braquaient dans ce long couloir aux allures de bunker. Il entendait certains marmonnaient, sans comprendre ce qu’il disait. De toute façon, il était concentrer sur leur mission. Quelque chose d’assez périlleux , mais bon. Il en avait déjà fait des contrats dangereux de toute sorte pour l’agence. Au moins, il était assez briefer, enfin normalement.

Ce tunnel semblait sans fin. Il voyait à la lueur de sa lampe accrocher sur son fusil d’assaut, des chiffres, des plans tordus sur les murs en béton. Quelques fils et attirails mais sans plus. Quelques mètres plus loin cependant, un cri raisonna dans tout le couloir. Cela venait de derrière lui, c’étaient son équipe qui hurlait. Messner se retourna pour voir, et par surprise, découvrit qu’en une seconde, toute son escouade avait disparue. Il fit donc demi tour, pressant le pas, accélérant, sentant la panique montait en lui. Il n’y avait qu’un couloir, la chose les ayant prit ne devait être loin.
Mais il remontait dix, puis vingt, cinquante mètres etc. Sans rien retrouver. Et là, sans comprendre, il découvrit d’autres couloirs qui se sont ouvert et se ressemblant tous. A travers chacun, il entendait les cris de ses hommes, suppliant Hector de venir les secourir. Mais le mercenaire paniquait, ne sachant quoi faire, où aller. C’est alors qu’il vit apparaitre devant lui comme par magie des bras, des jambes… Des morceaux de corps baignant dans du sang frais. Messner est terroriser, il voulait reculer, fuir, mais il en était incapable.

Puis, encore une surprise. Des liens surgirent de nulle part, l’attrapant au niveau des bras et des jambes. Ses membres musclés n’arrivaient pas à s’en défaire. Et aussi facilement qu’on tiré sur une ficelle, la montagne de muscle fut tiré dans l’obscurité, poussant un cri de détresse qui ne sera entendu de personne. Il se retrouva en quelques secondes, attacher sur un lit, ou un siège… Cela ressemblait à ces siège médicale chez un dentiste fou. Il ne pouvait plus bouger, mais voulu remuer, résister il n’y arrivait pas. Il était privé de son équipement, de son armure, se retrouvant en caleçon et agresser par une lumière vive juste au-dessus de lui. Il grogna, menaçant, se sentant vulnerable.
C’est la qu’il le vie, ou le revit. Ce visage difforme. Une tête refaite mais mal à cause d’un violent accident. Cette digne incarnation de savant fou qui souriait comme un pervers devant son cobaye. De ses mains tordue, il fit planter dans tout le corps d’Hector des tuyeau, des aiguilles qui injectaient un produit inconnu.

Le mercenaire hurla, cela lui brûlait la peau et sa chaire. La tête difforme disparue dans l’obscurité en riant de son travail. Hector avait de plus en plus mal. Il voyait son corps devenir rouge, à gonfler et dégonfler comme si quelque chose remuer dans sa chaire. Il ne pouvait que crier sans rien faire de plus, sentant tout son organisme se détruire, voyant sa peau se déchiré et sa chaire en dessous bouillir comme un ragout écœurant. Il poussa donc un ultime hurlement monstrueux, alors que tout ce qui faisait de lui un humain, disparue dans cette bouillit infame…



Hector hurla. Il se releva en sursaut. Il se retrouvait dans la pénombre d’une petite chambre, avec pour bruit de fond les sirènes de polices et d’ambulances qui arpentaient tout le Bronx. Le mutant regarda autour de lui et vit qu’il était toujours dans le vieux fauteuil usé dans lequel il s’était affalé il y a quelques heures. Il souffla un bon coup, rassurer. "Encore cette saleté de rêve." Se marmonait-il rageant d’être encore hanter par ces songes traumatiques. Le scénario variait quelque peu à chaque fois, mais l’histoire restait la même et éprouvait le mercenaire.

La chambre était petite. Il y avait un vieux meuble dans un coin, une seule fenêtre au fond, un fauteuil où s’était installé Hector, et un lit pas trop propre, laisser à Ezekiel. Tout lui revenait à présent. Il y a quelques heures, Hector s’était rendu à un combat de rues organisés par des mutants. Mais les flics on débarqués et Orion, car il ne connaissait pas encore son véritable prénom, l’avait tirer d’affaire et lui aussi. Ils se sont mutuellement aider, surtout face à une mutante pale comme un cadavre, qui voulait les enlever. Messner avait servit de bouclier pour protéger Orion des attaques de cette taré. La preuve en était la veste carbonisé du colosse, abandonné au sol, jeter car devenu inutile mais rendant bien triste le mutant qui y tenait.
Orion était à bout de force. Ses multiples téléportations l’on complétement vidé en plus d’être un peu passer à tabac. Messner l’avait donc tirer dans cet hôtel douteux. C’était un de ces anciens hôtels des années 50, promit à un avenir merveilleux dans le luxe, mais rapidement tomber en déchéance. Maintenant, des gens ambigueux venait se cacher ici. On osait appeler ca un « love hotel » du moins là où les adultères et les clients de prostituées se rendaient. Mais l’endroit idéal pour se cacher. Car le gars à l’accueil ne posait jamais de question, et on ne voyait la tête de personne. Hector n’avait vue que les mains du gérant lui donner les clefs sans rien dire si ce n’était le numéro de leur chambre.

"Je ne t’ai pas réveiller j’espère." S’enquit Hector quand il cru voir Orion se réveiller, ou bien l’était-il déjà avant, il ne pouvait l’être sur. Il s’était lever en tout cas pour se pencher vers lui et s’assurer de son état.

Hector était rassurer de savoir qu’il n’avait pas perturber le réveil de son compagnon d’infortunes. Encore, il avait de la chance. Car souvent hantés pas ces cauchemars, souvenirs éprouvant d’un passé torturé dans tous les sens du terme, que le mutant se réveillait subitement, poussant des hurlements atroces et parfois même, dégainait une arme pour menacer le vide devant lui. Mais là, point de fantômes qui venaient le persécuter et risquer d’être traverser par une balle. Un bon réveil, quoi que brutale, mais discret. Cependant, Messner était préoccuper quand même de l’état d’Orion. Le mercenaire avait une solide constitution, mais lui, semblait avoir bien plus morfler.

Orion s’assit à côté du lit, faisant face au colosse. Ce dernier ne fit rien et ne disait mot. Il laissait tout son temps à son comutant de se remettre. Sans doute devaient-ils s’estimaient heureux tous les deux qu’Orion puisse encore se redresser et parler. Hector avait bien sûr déjà croiser quelques téléporteurs avant, et cru comprendre que selon l’utilisation qu’on en faisait, cela pouvait être éprouvant. Mais bon, un mutant différait toujours d’un autre, comme pour les métamorphes dans son genre. Le combattant des rues jeta un regard inquiet sur mercenaire. Messner en était surprit, il n’avait pas l’habitude que qui que ce soit, se soucie d’un mercenaire, les voyant tous surtout comme des outils. On lui demandait rarement comment il allait, et donc ne put s’empêcher de sourire.

"Moi ca va, ca picote juste un petit peu au niveau de l’épaule." Plaisanta donc le géant, faisant référence aux éclairs reçu et en faisant des petits cercles avec la dite épaule tout en la massant. "Attends une seconde." Hector quitta son perchoir pour se dépêcher de rejoindre le fond de la pièce. Il revenait avec un vieux sac usé, tacher. Il a dû en voir des choses aussi, mais semblait avoir pas mal résister pour protéger ce qu’il contenait. Messner poussa la fermeture éclaire et fouilla dedans pour attraper quelque chose.

"Désolé, j’ai dû t’abandonner un petit instant pour te récupérer ça, j’ai penser que tu en aurais besoin. Par chance, y’avait un distributeur juste au pied de l’hôtel."

Hector extirpa du sac une bouteille d’eau et un sandwich emballé qu’il tendit directement à Orion. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais vu les efforts physiques du jeune homme, il devait sans doute avoir besoin d’énergie. Bon, un sandwich ou tout autre repas dans le coin n’était fort attirant. Mais il fallait faire avec ce qu’on avait et le mercenaire ne pouvait pas se permettre d’aller quémander dans un restaurant gastronomique en ce moment. Déjà en allant chercher ces denrées, il eut peur de se faire prendre quand une patrouille de police était passer juste derrière lui. Pas chance elle l’avait ignorer. Mais il ne fallait pas trop pousser à la chance.

"Tu as perdu connaissance quand l’autre miss Vanish tous a canarder avec ces étincelles. J’ai amortie le choc mais dû te trainer dans cet hôtel très… Romantique." Belle ironie quand on voyait l’endroit. "Les flics et nos ravisseurs à deux balles nous on perdu alors je t’ai laisser te reposer sur le lit." Et lui à attendre à côté, mais ce n’était pas son genre à mettre en avant ses bonnes actions, pas tout le temps. Il aurait put se barrer en se disant qu’ici, il ne risquait plus rien. Mais non, il voulait s’en assurer, veiller sur lui jusqu’à ce qu’il soit assez en forme pour prendre soin de lui et partir en toute sécurité. Il fallait croire que leur rencontre, et tout ce qu’ils ont traverser ensemble en seulement quelques heures, suffisaient à pousser Hector à s’inquiéter de son sort.

"Et toi alors… Ca va ?"

Cela se voyait qu’Hector était bien plus solide qu’il n’y paraissait et encore, sans compter son gêne mutant lui donnant une résistance incroyable. Il pouvait encaisser des coups puissants, des armes à feux, blanches et parfois même certaines attaques énergétiques. Et quand cela arrivait à le blesser, son facteur de guérison le remettait bien vite sur pieds. Tout ce qu’il a supporter, aurait put tuer un homme un millier de fois. Messner était bien content d’avoir de tels pouvoirs, mais il n’oubliait pas qu’il n’était pas non plus invincible. Il ignorait encore les limites de ses facultés et donc, resta toujours prudent se doutant qu’un jour ou l’autre, il tombera sur une arme pouvant avoir raison de lui. Mais ça, son compagnon l’ignorait. Il ne savait pas que les marques de brulures ont disparues depuis plusieurs heures, mais qu’il ressentait encore le picotement qui n’allait pas tarder à s’évaporer comme l’eau sous un soleil d’été.

"Nan ca va, je suis plus solide que ça, j’encaisse bien." Plaisanta t’il pour rassurer Orion.

Hector n’était vraiment pas habituer à tant de sollicitation. Pendant une mission de protection par exemple, étant mutant ou non, il lui arrivait d’être blesser mais le plus important était que le « paquet » n’avait rien. On pouvait le revoir dans un piteux état, mais une fois ou deux seulement, on l’interrogeait sur son état. Un mercenaire, comme un soldat, était un outil qu’on payait chère mais qu’on pouvait remplacer. Pourquoi faire ce job si ingrate alors ? Déjà, cela payait bien et puis… Il avait l’impression de faire quelque chose, aider, faire avancer des trucs comme il peut à présent choisir ses propres missions. En même temps, Orion ignorait ce que faisait dans la vie Messner, il serait choquer en l’apprenant ?

Le jeune homme interrogea le colosse si lui aussi avait manger. Sans trop attendre sa réponse, il partagea de suite son sandwich tendant la moitié. Hector regarda d’un air gêner la nourriture qu’on lui tendait. "Merci, ta sollicitude me touche, mais tu en a plus besoin que moi. Je peux tenir encore un peu." Orion était bien plus mal au point qu’Hector s’était sûr et donc plus besoin d’énergie. Encore, le mercenaire n’était pas aller bien loin dans sa transformation. Si elle était plus complète, là il aurait besoin d’avaler tout un buffet. Là il avait déjà un peu faim oui, mais il pouvait tenir. D’ailleurs, on pourrait s’amuser à penser que la plus grosse partie de sa paye passait par la nourriture, avant d’aller dans les factures et l’investissement de matériel. "Après on pourra trouver un endroit où mieux manger quand tu te sentiras mieux."

Orion rassura justement sur son état, expliquant un peu comment il allait et aussi sur ses facultés. Ils n’avaient pas beaucoup de choix certes, mais le mercenaire se disait qu’un peu plus ils auraient frôler la catastrophe. "Oui on était pas mal déranger. Tu nous a tirer d’une sale affaire, deux fois même. Merci à toi mec." Il n’oubliera jamais que c’était justement grâce à Orion qu’Hector s’en était sortit indemne ou presque. Il aurait put se débrouiller seul certainement, mais avec un peu plus de casse sans doute. En tout cas, cet homme l’avait aider et le mutant balaise n’allait pas l’oublier. D’ailleurs, Orion apporta quelques précisions qui fit bien sourire le mercenaire.

"Ah ! M’en doutais oui. Enchanter Ezekiel. Moi, c’est Hector Messner, mais ça, tu as du déjà le deviner." Il était content de pouvoir mettre un nom et un prénom sur ce visage. D’ailleurs, le fait de se présenter, même si Hector avait trahit sans honte son propre nom car rien à cacher, donnait déjà une nouvelle vision sur leur situation. Il était clair que les hommes s’appréciaient beaucoup, ou assez pour se faire quelque confidence. Comme quoi, frôler la prison, le kidnapping et sans doute la mort, ca renforçait bien les liens.

Entrainer justement par cet élan de confiance, Ezekiel interrogea Messner sur ses pouvoirs. De un, il serait juste qu’Hector en parle aussi, comme son jeune compagnon avait dévoilait ses propres dons. De deux, il les avait déjà montrer et en partie, même s’il évitait de trop les exploiter. Mais bon, il voulu bien se confier sans grande retenue. "En quelque sorte oui. Je suis ce qu’on pourrait désigner comme un… Métamorphe." C’était son principal pouvoir, qui impliquaient quelques facultés en plus lié. Comme le fait de se changer en guépard et être agile, rapide et silencieux. Ou en chauve-souris et possédé un système de radar interne etc. Sauf que là… "Un métamorphe qui ne peut se changer que sous une seule forme par contre. Un homme-taureau."

Il évitait de dire le nom « Minotaure » car cela pouvait paraitre trop fantasque au début. Mais on faisait rapidement le lien, ce qui facilitait bien les choses au niveau explication.

Et lui donc. Encore, il se doutait qu’il résisterait tant bien que mal à toutes ces attaques, mais quand il a vu Orion se prendre aussi bien des coups ainsi que manger une partie des éclairs… Il a eut très peur. Il se doutait que le combattant ne possédait pas sa résistance sur humaine. Qu’il pouvait plus facilement y passer. Et même si tous les deux ne se connaissaient que depuis la veille, cette perspective effrayait Hector. Orion, ou plutôt Ezekiel s’était présenter comme un bon gars qui a réussit à gagner un peu de la confiance du mercenaire. Il n’aurait supporter voir un autre « camarade » tomber au combat alors que cette fois-ci, il avait tout le pouvoir d’intervenir.

Ezekiel s’était jeter sur la nourriture et l’eau. Comme Messner s’en était douter, le pauvre homme devait être en manque d’énergie. Il espérait que ce qu’il lui rapportait suffirait, du moins à lui rendre assez de force pour se lever et avancer, avant de trouver mieux. Mais s’il redoutait que cela puisse être juste, voilà que le jeune homme insista pour partager son repas. Il ne connaissait qu’une partie de sa personnalité, mais face à cette obstination, Messner déduisit qu’il n’était pas du genre égoïste et profiteur, peut-être pas avec tout le monde. Alors, devant cet humour prononcé, Hector leva les yeux au ciel lâchant un petit rire moqueur mais amical, le genre de tsss qu’on fait en souriant face à un ami proche. Ainsi le mastodonte attrapa la moitié du sandwich. Mais comme il a moins besoin d’énergie, il mangea à son rythme, prenant son temps, bouchée par bouchée.

"Moui une idée comme une autre." Répondit-il avec sarcasme. En même temps, Ezekiel était du genre à trainer dans les rues non fréquentable. Hector ne doutait pas qu’il pouvait se donner à quelques activités discutables. Mais bon, le mercenaire pouvait avoir de la morale, il ne jugeait pas. Il n’était pas comme ces héros qui viennent vous dire ce qui est bien ou non. Ezekiel devait avoir vécu pas mal de choses bien sales pour en venir là. Ou pas, de toute façon il ne jouera pas le moralisateur comme on a dit.

"Disons alors que nous nous sommes couvert comme une bonne équipe." Ils pouvaient aller loin sans doute à se renvoyer les compliments. Mais comme il était vrai que chacun fut utile pour aider l’autre, il fallait le dire qu’ils sont encore en vie grâce à leur coopération.

Tous deux vinrent même à s’échanger un sourire, comme amusé après avoir relâcher toute cette pression et riant presque du danger encouru. En tout cas, Hector n’aurait jamais imaginer que sa soirée se finirait ainsi. Il pensait mettre à terre une ou deux personnes, accepter ou pas l’argent et rentrer. Mais au lieu de cela, il a fuit la police et se retrouve caché dans un hôtel douteux à faire quelques confidences avec un inconnu qui, comme par magie, arrivait à avoir rapidement de sa confiance.

"Bof. La plus part du temps on ne me le demande pas. Après Hector est un prénom rependu mais il m’arrive de donner mon nom de code de « super-hérpos » si on veut du gros spectacle." Il avait même mimer les guillemets avec le reste de son demi-sandwich. Son nom de code qui servait au boulot, pouvant aussi être utiliser comme nom de scène dans un match de catch. Cela ne lui a jamais était préjudiciable.

"Et toi Orion, d’où il te vient ?"

Faisant une toute petite ellipse, nous nous rendons au points où ils discutent pouvoirs. Messner venait d’expliquer en gros ses capacités. Et Ezekiel qui semblait méditer sur ce qu’il venait d’apprendre, posa une question digne de lui qui manqua pas de faire rire le géant. Il aurait dû s’y attendre, mais se laissa surprendre.

"Curieusement non ! Mais je vais t’avouer un truc. Y’a une chose qui m’enrage, c’est de voir la tête d’Adam Sandler. Quand je el voie avec son sourire idiot ou l’entend avec une de ses blagues vaseuses, j’ai envie de prendre sa tête pour un ballon de volley." On avait tous nos bêtes noires après tout, que cela puisse s’expliquer ou non. A espérer qu’Ezekiel ne soit pas trop fan de cet acteur.

Hector avait presque fini son sandwich, et comme l’échange se passait très bien entre eux, lui aussi en profita pour questionner Ezekiel pour en savoir un peu plus.

"Tu en fais souvent des combats de rues ? C’est ta principale activité ?"

"Oh ! Un Guerrier solitaire qui arpente les rues à la recherche de gloire c’est beau !" Le taquina Hector, mais il n’allait pas lui jeter la pierre. "Je suis un peu pareil aussi. Très souvent en solo. Mais en équipe quand t’es bien entourer c’est bien aussi." La plus part de ses contrats, Messner les effecuait seul. On engageait que lui, et devait se débrouiller avec les moyens qu’on lui accordait. Mais des fois on lui assigner quelques « partenaires » et jamais il ne se plaignait, le client est roi comme on dit, et tant qu’on le laisser bosser comme il faut, on pouvait lui coller qui on voulait tant que ce n’était pas un fauteur de trouble. Concernant leur petite aventure, c’était la force des choses qui les obligea à s’unir et malgré le fait qu’ils ont manquer d’y passer, en prenant un peu de recul Hector avait beaucoup apprécier, même y trouver un côté amusant.

Parlant d’amusement justement, voilà qu’ils abordaient le point des pseudos. Hector se sentait prêt à dévoiler le sien qui n’était pas un secret, mais manqua de s’étouffer de rire quand il entendit Ezekiel lui demandait s’il était membre des Avengers ou du S.H.I.LD. C’était rare qu’on le rapproche d’une de ces organisations. Car il fallait avouer qu’on rencontrait souvent Hector dans des dispositions qui ne prêterait à penser qu’il est un super héros ou agent du gouvernement. Le mutant ria de bon cœur à ce qui ressemblait à une bonne blague.

"Non non ! Haha ! Que Dieu m’en garde ! Moi membre d’une organisation ou d’un groupe ? Je suis avant tout un indépendant et j’aimerais le rester si possible." Hector a était pas mal marquer par le fait de bosser pour un organisme. La police, l’armée, et même une agence de mercenaire, il fut dégouter à chaque fois. Etre à son propre compte était pour lui, la forme de liberté ultime où il s’en prendrait plus à lui-même s’il n’était pas content, et pouvant mieux exercer une forme de justice si quelque chose ne respectait pas les règles établit.

Ezekiel expliqua son pseudo. Monsieur aussi était inspiré par la Mythologie grecque. Et avec modestie en plus. Il se demandait, bon question beauté c’était subjectif même si Eezekiel n’était pas mal dans son genre, s’il était aussi violent qu’il le disait. On ne dirait pas, mais Hector était bien placer pour savoir que les apparences étaient souvent trompeuses. En tout cas, il se mit à siffler après la petite explication de son ami d’infortune.

"Ouais modeste en effet. Pas un peu trop exagérer ?" Encore une petite vanne trahit par un rire. "Mais c’est mieux chercher que le miens. Je suis « Minotaure ». La raison principale, tu la connais déjà." Il y avait quelques petits détails qui expliqueraient ce choix également, mais tout revenait au fait qu’il était un mutant prenant l’apparence du monstre légendaire. "Deux personnages légendaires qui se rencontre un bel hasard." Encore une chose qui l’amusait. Bon, il se doutait bien qu’Ezekiel savait se battre, il la un peu vu à l’œuvre. Pouvaient-ils êtres deux incarnations destinées à se rencontrer pour accomplir un destin commun ? Tout serait possible après tout.

Ils abordaient le point Sandler. Hector fit un signe d’approbation quand Orion disait qu’il n’agiterait rien de l’acteur sous son nez et ravit d’entendre dire qu’il ne trouvait aucun bon films de ce prétendu comique. Minotaur avait l’humour facile et aimait rire, mais il avait ses limites. Et on avait tous des personnes ou des figures caractéristiques qui nous irritent.

Orion ne finissait pas de surprendre Hector en parlant de son autre activité. Joueur d’échec, ca il ne l’aurait jamais deviner. Messner savait y jouer aussi, mais il était loin d’être un grand champion. Il préférait établir des stratégies sur le terrain que sur un plateau. En tout cas, c’était une belle surprise que de découvrir cet hybride d’homme de la rue violent et esprit calme et malin sur un jeu plus… Elitiste ? Par contre, champion du pays, était-il sérieux ou se vantait-il encore ? Sa curiosité en éveille, Hector aimerait le questionner dessus, mais sa première question lui fut de suite renvoyer.
Minotaure pouvait-il lui confier son activité ? Pourquoi pas ? Après tout, il n’avait aucune honte de son métier, il l’aimait. Et Orion n’était pas un saint qui allait le dénoncer. De toute façon, on allait pas l’arrêter pour ca. Certains collègues préféraient garder le secret, mais pour lui, le secret était mort depuis longtemps par la force des choses encore. Alors il a prit l’habitude d’avouer pas mal de choses sans plus se soucier que cela.

"Moi ? Je suis mercenaire. Indépendant comme je t’ai dis, je ne suis pas rattacher à une agence j’ai déjà donner. Mais je me doute que cela est moins prestigieux que champions des échecs." Il y en a qui peuvent trouver ca cool d’être mercenaire. Mais l’image qu’on avait était qu’un mercenaire pensait plus par la force et ses muscles que son cerveau. Hors, c’était assez faux, y’avait toujours de l’exception. Hector en tout cas, usait bien de son cerveau pour s’assurer d’un travail de qualité et rester en vie. Mais ce n’était pas la même activité cérébral qu’un philosophe ou un scientifique. Et eux ils devaient faire moins peur.

"Joueur d’échecs alors ? Pas mal je ne m’y attendais pas. Et si t’es champion, j’imagines que tu dois avoir ta tête sur des affiches et des magasines. Ca veut dire que je suis avec une célébrité." Disait-il en faisant un clin d’œil. "J’aurais drois à un autographe ?"