[Terminé] I need ... have to know if He's still breathing [ft Rocket]

Le 13 passé minuit
Dans le Milano

Je le tiens fermement contre moi, qu’il ne bouge pas et ne se blesse plus dans mes bras. J’entends qu’il est amer, qu’il s’inquiète peut-être un peu. Je resserre légèrement mon étreinte autour de lui, qu’il se sente comme protégé ou entendu mais je ne rajoute rien. Je ne peux pas dire qu’il est ordinaire mais la personne que je porte contre moi à cet instant, je sais que c’est un héro.

Lorsque nous entrons dans le vaisseau, grâce au système de son bracelet, il me dit qu’il ce n’est pas si différent, ce qui me fait sourire, presque rire

-Mon niveau de connaissance technologique s’arrêtent aux machines de l'hôpital et mon téléphone … que je casse régulièrement.

D’où ma présence ici justement … à cause de mon téléphone cassé et mon incapacité à prendre des nouvelles de mon ami.
Lorsque nous arrivons dans sa chambre, je commence à tout installer puis l’examine. Bon, ça va, bien moins grave que je ne le pensais. Son vacillement de tout à l’heure doit être à cause de la fatigue et de la perte de sang, la douleur aussi… mais rien qui ne me donne envie d’insister pour l’emmener à l'hôpital.
Lors de l’examen, je tente d’être le plus douce possible, prévenante, attentive dans mes mouvements et ses réactions, bienveillante dans la manière de lui parler, de lui expliquer ce que je fais, ce que je constate. J’ai senti dans ses mots qu’il souffre du fait qu’on ne le considère pas. Alors, je fais en sorte qu’il ne le ressente pas, qu’il ne se sente ni insulté, ni infantilisé, ni rien de tout cela.
Je le préviens pour la crème. Je préfère le prévenir, mais j’espère qu’elle agira suffisamment pour ne pas qu’il ressente cela.

"Merci de me prévenir... c'est qu'un mauvais moment à passer je suppose, je survivrai"

Je lui rends un grand sourire rassurant et lui dit :

-Oui, je ferais tout pour en tout cas.

Et là, pendant quelques instants, je sombre dans mes pensées. Dans mes interrogations, dans le souvenirs de ce défilé, de mon ami sur l’estrade et même de Rocket … qui d’ailleurs me parle et me ramène à la réalité. Je papillonne des yeux avant de le regarder à nouveau,  en pleine conscience :

-Hein ? Euh oui oui, pardon, je suis un peu … enfin je crois que j’ai encore du mal à tout assimiler, ce qu’il s’est passé aujourd’hui et même...

Mes mains font un geste pour représenter la pièce, qui est en fait une manière de dire, tout le vaisseau. Y a … même pas une semaine que Bucky m’a emmené ici. J’ai du mal à réaliser vraiment. Si cette partie de découverte est excitante, ce qu’il s’est passé aujourd'hui lors de la commémoration par contre … cela a été … terrifiant.

-Je pensais fêter une journée importante, le jour où nous avons retrouvé ceux qui ont disparu. Et ce grâce à vous. Je pensais pouvoir faire partie de cette foule qui venait vous remercier et ensuite pouvoir retrouver mon ami, et l’emmener après les festivités rencontrer mi hermano mais au final mes plans ont été … quelque peu chamboulés et je l’ai perdu de vue après l'arrivée de la femme rouge.

Je passe mes mains dans mes cheveux, les repoussant en arrière comme pour me masser le crâne, ayant une légère grimace quand mes doigts passent sur le bleu que j’ai au front puis je ramène mon regard vers le petit Avenger :

-J’étais juste devant, juste face à vous, face à votre estrade mais je crois qu’il ne m’a pas vu. Je voulais lui faire la surprise, de l’emmener après pour rencontrer mon frère de cœur. Je ne sais même pas s’il a eu mes messages après tout ça. Si ça se trouve, son téléphone n’a pas tenu le choc non plus.

Je relâche mes épaules, lui disant encore, un sourire doux sur les lèvres :

-C'est pour cela que je suis venue ce soir, juste savoir s’il va bien… parce que je n’arrivais pas à le joindre et que je m’inquiétais, vu ce que j’ai aperçu des combats, toutes les blessures que j’ai vu aujourd’hui, je craignais le pire, vraiment le pire.

Mon cœur se serre, entre le soulagement et une pointe d’inquiétude toujours présente. Je passe la manche de mon vêtement sur mon visage, autant pour me réveiller que pour chasser l’humidité que je sens pointer au coin de mes yeux. Je suis quand même assez … atteinte. J’ai pris la route en pleine nuit, pour venir sur un vaisseau spatial, déranger une personne que je n’avais vu qu’une fois et qui avait le risque de dormir. Pour le coup en plus, je ne m’étais pas trompé, vu que Rocket m’a confirmé qu’elle dormait.
Mais maintenant … je dois souffler. Il va bien, Rocket me l’a dit, Bucky va bien … je dois arrêter de m’inquiéter.
Rocket d’ailleurs semble prêt et me le confirme.

-Oui, il me semble que le timing doit être bon, le produit a du faire effet, on va faire un test.

Je le laisse bien s’installer et je teste ses sensations, je passe mes doigts sur la peau, appuyé, pince légèrement, pas sur la blessure bien entendu. Pas de réaction … bien !

-Avec un peu de chance, vous ne sentirez vraiment rien. Mais en attendant, détendez-vous le plus possible et respirez profondément, cela aidera.

J’attends qu’il soit prêt, prépare mon aiguille, le fils, désinfecte encore une fois tout cela, et je commence doucement, en croisant les doigts pour que la crème soit assez efficace.

@Rocket Raccoon

Le 13 passé minuit
Dans le Milano

Le moment est plus doux, plus calme. Et la première fois de la journée que je craque un peu. Face aux blessées, face à mes collègues, j’avais tenté de tenir, de ne rien dire. Mais là, aussitôt étrange que ce soit, surtout après qu’il ait pointé son arme sur moi … 20 minutes plus tôt.
Malgré les larmes qui ont pointé le bout de leur nez, je reste souriante, au plus possible à vrai dire. Ce n’est pas à lui de porter cela … J'espère juste que Bucky ne s’inquiète pas lui, qu’il ne soit pas inquiet pour moi. Il a bien d’autres choses à penser, j’en suis sûre. Je ne veux qu’il s’en fasse pour moi.
Je fus surprise de voir Rocket poser sa main sur la mienne. Et ses paroles … pour un peu, j’aurais pu lui faire un câlin sur l’instant … si cela n’aurait pas eu pour effet de potentiellement aggraver ses blessures

-C’est … Adorable à vous, vraiment. Demain à la première heure, j’irais me chercher un nouveau téléphone mais c’est vraiment adorable à vous, merci infiniment et …

Je pose mon autre main sur celle de Rocket, lui tenant avec douceur pour ajouter :

-Je vais bien, d’autres ont bien plus souffert que moi et quoiqu’il en soit, quoiqu’il ait pu se passer, ce n’est pas de votre faute … vous êtes mis vous-même en danger Rocket.

Je lui rendis un immense sourire, chassant ma peine et mes questionnements. Il n’a pas besoin de cela pour l’instant.

"Vous parlez d'un combat... en ce qui me concerne, on pourrait plutôt appeler ça une dérouillée"

Je lui rendis un visage compatissant. Je ne suis pas une combattante, j’ai vu des combattants mais, je suis celle qui soigne les guerriers, pas qui prends pas aux combats.

-Vous êtes vivant, c’est le principal.

Je veux le rassurer mais lorsqu’il enchaîne sur les civils, ma main se pose sur son épaule avant que je ne murmures :

-Si vous n’aviez pas agi, cela aurait été bien pire. Beaucoup de personnes vous doivent la vie à vous et à ceux qui sont intervenus.

Je ne veux pas qu’il se mette des idées noires en tête, cela ne sert à rien. Je le regarde, un sourire doux sur le visage, puis après l’avoir encore une fois prévenu, je commence mon travail. Bon, vu ses réactions, je suis rassurée, la crème a bien fait effet. Je suis concentrée, précise dans mes gestes. Je fais au plus vite mais surtout au plus résistant possible. Je ne veux pas qu’il rouvre ses plaies dès demain. Si par moment je ne le regarde pas, j’essaye de lui glisser des sourires d’encouragement.

"Si jamais je recroise ce Type... Il va avoir de mes nouvelles! Je vais lui apprendre à débarquer de nul part et à lancer des attaques sans raison!"

Lorsque je finis le deuxième point, je viens poser ma main sur son épaule une nouvelle fois :

-La colère n’aidera pas la douleur à passer Rocket. Respirez profondément et interdiction de jurer.

Je lui dis cela avec un sourire un peu taquin, je veux le distraire même si moi-même, je me demandais bien qui était cet homme apparu de nul part. Je couds une nouvelle fois, et prends un dernier fil :

-Courage, plus qu’un, je fais au plus vite.

Je repris aussitôt, m’appliquant tout en faisant en sorte que ce soit le plus rapide possible. Une petite minute me suffit pour le dernier. Je pose l'aiguille sur le plan de travail que j’avais préparé et sors mes compresses pour nettoyer la plaie.

-Voilà. Et jusqu’à nouvel ordre, il faudra éviter les gestes brusques, les déplacements à risque, et les armes faisant votre poids ou plus, bien compris ?

Je remets encore une couche de crème mais cette fois, une crème cicatrisante. Je lui tends après le tube :

-A mettre le plus possible et essayer de ne pas couvrir votre blessure, il faut qu’elle cicatrise à l’air libre.

Je l’observe, il est épuisé. Je replie tout mon matériel, rassemble ce qui doit être jeté.

-Et maintenant, il vous faut du repos Rocket, vous avez perdu beaucoup d’énergie dans vos combats, et du sang. Il vous faut une bonne nuit de sommeil, ordre du médecin !

Je ris à moitié en disant cette dernière phrase, remontant sur les fesses à côté de son lit lorsque j’enlève enfin mes gants.


@Rocket Raccoon

Le 13 passé minuit
Dans le Milano

Il est vraiment adorable. Je lui souris doucement à sa proposition avant de lui répondre :

-Merci Rocket mais je vais le laisser tranquille. Il est tard et il doit probablement se reposer aussi. Je m’en voudrais si je le réveillais. Déjà de savoir qu’il va bien, cela est suffisant pour me rassurer.

Bon, j’ai hâte de savoir quand même et de le revoir. Je crois que je n'arriverais pas à m’empêcher de le prendre dans mes bras d’ailleurs. Surtout là avec le soulagement après des heures à m'inquiéter.
Mais cela viendra après, pour l’instant, ma priorité, c’est de soigner Rocket.
Qui s’énerve face à celui à qui il doit sa blessure. J’essaye de lui changer les idées. De toute façon, rager n’aide pas. Cependant, j’avoue être assez surprise de l’entendre parler d’une autre personne.

-Un jeune ? Il y a d’autres personnes qui vivent ici ?

J’eus un petit rire avant que je ne murmures doucement :

-Désolé, cela semble idiot comme question, j’avoue que je ne pensais pas à la base qu’il y ait d’autres personnes que Mantis ici.

Lorsque je termine les soins, et que je range mon matériel, je l’entends me remercier et s'excuser pour ce qui s’est passé plus tôt. Je pose ce que j’ai en main et je lui réponds avec douceur, un fin sourire sur les lèvres :

-Vous cherchiez à protéger les vôtres et à part une petite piqûre, je n’ai rien. Alors rien ne sert de vous excuser ou si cela vous tient à cœur, vous êtes tout pardonné… et j’ai pu vous aider alors, ça en valait la peine.

Bon, si la prochaine fois, je peux éviter de me faire menacer d’un flingue, ce serait pas plus mal cela dit. J’avoue que cela a quand même été une frayeur non nécessaire.

-Je comprends, cependant, si vous ne prenez pas soin de vous, un jour, vous ne serez plus là pour les protéger. …. Mais pour ce soir, vous avez besoin de repos. Et puis, vos protections fonctionnent, vous l’avez vu ?

Je veux le rassurer, et j’essaye même si ce n'est pas probant. Je commence moi-aussi à fatiguer cependant … Est-ce que je devrais partir maintenant ? Cela serait peut être mieux que je le veille, que je m'assure qu’il se repose. A part mes chats, personne ne m’attends à la maison.
Une fois tout emballé et tout remis sur sa table, je me tourne vers lui pour le voir, les yeux clos, semblant prêt à sombrer. J’ai un sourire doux.

-Dormez Rocket, ce soir, quelqu’un veille sur vous, reposez-vous.

Très doucement, je pris un drap épais de sa couette et le passa sur lui, pour le recouvrir, et qu’il n’attrape pas froid. Cela serait quand idiot qu’il tombe malade après tout ça. Je remonte la couette au plus haut, la remets au moins pour ensuite rester à côté de son lit, à l’observer.. Je m’installe au mieux à côté du lit, utilisant mon pull comme coussin et pour l’aider à se détendre, à se laisser porter par le sommeil, je pose ma main avec douceur sur son épaule alors que je commence à fredonner une berceuse de mon enfance.  

Tonto el que no entienda
Cuenta una leyenda
Que una hembra gitana
Conjuró a la luna hasta el amanecer
… … …
Y las noches que haya luna llena
Será porque el niño esté de buenas
Y si el niño llora
Menguará la luna para hacerle una cuna

Je chante une autre chanson encore et lorsque je vois qu’il dort enfin, je m’installe un peu mieux, le veillant toujours. Sa respiration semble normale, il n’a pas l’air de faire de cauchemars. Bien. Il se repose, il en a besoin.
Et doucement, les deux bras croisés sur la couchette, les fesses par terre, jambes repliées, je laisse ma tête tombée dans mes bras et je m’endors à mon tour, doucement. La fatigue me rattrape à mon tour, trop forte pour que je puisse m’y dérober. Je ne sais pas quelle heure il est lorsque je finis par succomber mais il est bien trop tard pour résister encore, alors je me laisse emportée et ferme les yeux sur mon patient du soir, rejoignant les âmes apaisées

@Rocket Raccoon

Le 13 dans la matiné
Dans le Milano

Lorsque je m’interroge, je le vois se tourner, et lui dit, doucement :

-Faites attention.

Réflexe … je ne veux pas le materner mais refaire aussitôt les points que je viens d’achever, je trouverais ça un petit peu … dommage et clairement pas plaisant.
J’observe la photo qu’il me montre, avec des personnes, plus hétéroclites les unes que les autres. Je les regarde une par une, fascinée. Je ne m'imaginais pas qu’il puisse avoir des personnes aussi … belle au-delà de notre monde avant tout ce qui s’est passé.
Je le laisse me les présenter, mémorisant au mieux les noms et les liens. A la fin de tout cela, je lui dis, d’une voix terriblement sincère :

-Votre famille est magnifique Rocket. Je comprends que vous vouliez être là pour elle.

Cela est totalement honnête. Peut être un peu naïf mais c’est la première chose à laquelle je pense en observant cette photo.
Je le rassures également, lorsqu’il me dit de prévenir Bucky.

-Promis, dès que je le vois, ou peux lui en parler, je passe le message.

Je préfère de toute façon éviter qu’il ne se retrouve avec une flèche dans les fesses … quoique cette idée m’arrive un petit rire amusé.
Mais le moment n’est plus à la discussion, lorsque je le vois commencer à s’endormir, je le borde avec douceur, faisant attention qu’il ne puisse pas prendre froid et, une main sur son épaule pour le rassurer d’une présence, je chantonnes doucement une des chansons qu’Abuelita me fredonnait lorsque j’étais enfant. Une des chansons préférée de ma mère apparemment.
Puis, c’est moi qui m’endors, assise à côté du lit, les bras croisés sur la couchette. Mon dos ne me remerciera pas demain mais je tombe aussi, crevée. Cette journée m’a vidé, physiquement, mentalement, j’ai aussi besoin de repos.


Je ne l’entends pas se réveiller. Cela en tout cas ne me perturbe pas. Ni la couette posé sur mes épaules. J’émets un léger bruit, comme une sorte de petite protestation mais à peine, renfonçant plus encore ma tête dans mes bras.
C’est l’odeur qui finit par me tirer du sommeil. Une odeur bien famillière, une odeur que j’aime terrible. J’ouvre un œil, grommelle un instant car la position fait grincer mon pauvre dos. Je prends quelques instants pour émerger, me redresse en faisant craquer mon dos endolori. Ouuuh la journée va être longue. Je prends quelques secondes à me souvenir d’où je me trouve avant de voir la photo sur le mur. Oui, le Milano et … Rocket ?
Il n’est plus le lit. Je me relève, reposant la couette sur la couchette. J’entends de la musique.
Après avoir passé les mains sur mon visage pour me réveiller, et reposer la lourde masse de mes cheveux, je sors de la chambre, pour trouver mon patient sur la grande table avec ce qui semble être un petit déjeuner prêt. J'avoue que, sur le coup, mon ventre râle un bon coup. Je m’approche en souriant, et lance pour le taquiner :

-Heureusement que j’ai parlé de repos hier … enfin y a quelques heures.

J’ai parlé à voix faible, ne voulant pas réveiller Mantis ou un autre membre de sa famille. Avec mon portable cassé, je n’ai même pas penser à regarder l’heure qu’il était. Ah, ces petites choses nous sont bien utiles quand même. Je m’approche de la table, voyant qu’il y a plusieurs couverts. Le café me donne drôlement envie, aussi, quand je me rapproche de la table :

-Je peux ?

J’attends son autorisation, avant de finir par m’asseoir et profiter d’une presque grande gorgée de café que je prends les yeux clos. Hmm, rien n’est plus doux le matin d’un café chaud.


@Rocket Raccoon

Le 13 dans la matiné
Dans le Milano

-Parfois, les plus belles familles sont celles que nous nous créons. L’important est que vous vous soyez là les uns pour les autres.

Mi Abulita et ma Tia sont devenues des mères pour moi, depuis que la mienne a disparu. Samuel au final maintenant est comme un frère pour moi. Même si Abuelita réfléchit encore à nous marier. Cela amena un sourire doux sur mon visage, un sourire rassuré également. Lui va bien, il est rentré avec nous, avec l’équipe, il va bien.

Et je m’endormis, mon sac à dos non loin de moi.
Je dors si profondément que je n’entends ni le réveil, ni la préparation du petit déjeuner et c’est un peu courbaturé de partout que j’arrive, pas très réveillé. La réponse de Rocket me fait sourire. Effectivement, il semble avoir du mal.
Mais lorsqu’il me lance sa pique, j’ai un instant de pause avant de me mettre à rire. Faut pas me dire ce genre de chose au réveil, j’suis capable de gober ça moi !

-Merci, je préfère prendre le café avant de commencer à servir de cible.

Je m'assois et doucement avec un certain contentement, je bois la première gorgée. Hmmmmm. Enfin.
Je pourrais ronronner comme mon patapouf de Sol à l’instant.
Je suis tellement concentré sur mon café que je prends quelques instants à voir arriver le nouvel arrivant… J’avoue que je le fixe, un peu surprise pendant un instant, avant de l’observer. Effectivement, ils sont tous particuliers dans sa famille mais étrangement peut être pour les commun des mortels, je les trouve tous … enfin pour ceux que j’ai vu  … magnifiques.
Lorsque nos regards se croisent, je lance ma main et lui lance :

-Bonjour … Groot, c’est ça ?

Il me fixe, puis fixe Rocket et ensuit une conversation des plus … étonnante. Pour le coup, c’est mon regard qui passe de l’un à l’autre, avait des petits “hein”, “quoi” et de petits rires amusés

"Je s'appel Groot?
- C'est Gabriela, elle est venu hier soir
- je s'appel Groot ???
- non, c'est pas une conquête de Quill
- Je s'appel Groot!
- et non, désolé de te décevoir mais ce n'est pas non plus une des mienne, tu sais bien que j'ai aucune chance de séduire qui que ce soit. Gabriela est une amie de Mantis"

Je tourne la tête vers Rocket, ayant moi un léger sourire sur les lèvres, un peu amusé, je vais pas le cacher.

"Faut l'excuser, il est parfois un peu trop curieux"

-Non non, pas de souci, je comprends. Il est adorable, et je comprends qu’il puisse avoir des questions.

Et j’ajoute, dans un murmure pour Rocket avec un clin d’oeil :

-Je suis déments, vous êtes absolument adorable, je ne doute pas que vous puissiez plaire.

Je me tourne ensuite  vers le fameux Groot, et après avoir reposé ma tasse de café, je lui tends la main avec un grand sourire :

-Je suis enchanté de te rencontrer, je ne comprends pas vraiment ce que tu dis, désolé.

@Rocket Raccoon