[Terminé] L'archer et le berserk [pv Clint Barton]

Il fallait croire que non. Hector ne sera pas invité pour régler ses comptes avec son employeur. Fort dommage. Il pourrait y aller de son côté, refuser aussi de donner plus d’informations et s’y rendre lourdement armé pour tout faire exploser. Ce serait une idée. Mais bon, il avait passé plus ou moins un accord avec Hawkeye et même s’il préférait étrangler celui qui l’avait doublé, lui envoyer sur le dos les fédéraux, le SHIELDS et pourquoi pas les Avengers serait une vengeance en soit ? Certes, il préférait régler ses problèmes par lui-même, mais vu la situation… Il devait faire confiance à l’archer pour laver son honneur et venger ses compagnons tomber au combat. Sans oublier que le mercenaire s’était déjà pas mal attirer d’ennui ce soir, même s’il n’était qu’une victime de toute cette machination.

"Il s'appelle William Finn. Un grand type la quarantaine, habillé comme un homme d'affaire, mais la coupe un peu mafieuse. Il a tout du collectionneur extravagant et un peu taré. Bref, le lieu de la livraison devait être une île privée aux larges de la côtes ouest. Je te filerais les coordonnées."

Cela ressemblait aux plans classiques dont Minotaur était habitué. Comme on traité avec un privé, pour souvent des affaires peux légaux, on préférait passer l’accord et conclure l’affaire dans un endroit sûr, bien garder dont le client aurait un grand contrôle. On pouvait-être sûr qu’en tout cas, cette île n’avait rien d’un hôtel balnéaire. Même si Hector n’avait pas réellement visité le complexe qui s’y trouvait.
Barton demanda au mercenaire de porter le colis. Hector lâcha un rire étouffer. Une demande toute bête, mais qu’il trouvait deux raisons d’en rire. De un, cela sonnait un peu comme une punition ridicule pour ce qui s’était passer. De deux, voire un colosse tout en muscle, on était tenté de lui imposer tous les efforts physiques. En tout cas, Messner se montra coopératif. D’un seul bras, il souleva le corps inconscient de Steve, pour le poser sur son épaule et suivre sans être visiblement ralentit, le duo de justiciers.

"Faites gaffe quand même. L’île doit être lourdement protégé. On nous a justement parler de prévenir d’un code une fois à porter de radar. Par contre, on m’en a donner un, mais comme ils n’avaient pas prévus que je revienne en vie… Steve doit connaitre une autre façon de rentrer."

Il ne doutait pas que tout cela, Clint y avait déjà songé. Juste que le mercenaire voulait se montrer honnête de A à Z. Et s’ils devaient corriger son ancien patron, autant s’assurer qu’ils s’en sortent un maximum. Tout de même, Hector se posait la question. S’il avait survécu et rapportait le bien à la base, donnant son mot de passe… L’aurait-on laisser entrer ? Sans doute que oui, mais une fois à terre, on lui aurait tendu un guet-apens. Messner s’en voulait quand même, il repassait à chaque fois l’entrevu avec ce Finn, cherchant le moindre indice trahissant ses dessins. Mais rien, ce William était un excellent acteur. Peut-être était-il aussi un homme tromper dans cette histoire ?

Le trio arriva à l’entrepôt, et cela sonnait l’heure des adieux. Hector leur abandonna Steve, quand l’archer, sans nul doute le cerveau de la bande, proposa au mercenaire la possibilité de rejoindre leur rang. Le quel ? Le SHIELD ? Les Avengers ? Ceci étonnait beaucoup Messner, car visiblement, Barton n’éprouvait aucune rancune contre son ancien adversaire, comprenant bien qu’au final, il a été jouer et n’était pas un si mauvais gars. D’un côté, cela le rassurait, de l’autre… Il n’aimait pas trop rejoindre un quelconque groupe.
L’esprit d’unité ok, mais ayant déjà rejoint l’armée et un groupe particulier, il avait vite appris comme quoi, on avait plus de chance de se faire manipuler, qu’on vous pousse à trahir vos principes, à appartenir au final à quelqu’un ou à un gouvernement par exemple. Devenir un bon petit toutou, qu’on répéterait le bien fondés de tels actions alors qu’en réalité, les valeurs de ce groupe se verront corrompre.

"Merci. Je vais y réfléchir." Pas vraiment en réalité. La vie de mercenaire n’était pas simple, mais c’était pour lui, le seul mode de vie associant ceux qu’il aimait à la liberté. Il pouvait se battre, choisir ses missions, agir comme il le souhaitait. Ne rendre de comptes à personnes. Contrairement à l’armée ou au groupe privé qu’il a appartenu avant, si son patron ou un coéquipier lui posait problème, il pouvait agir. Ne plus subir l’hypocrisie d’une politique de travail dont il ne comprenait pas toujours le sens et qu’il trouva injuste. "Il est donc temps de nous séparer. Bonne chance à vous et réglez lui bien son compte à se fumier."

Hector s’éloigna donc, récupérant le peu de matériel qu’il lui restait, avant de disparaitre. Mais avant de quitter la scène, il annonça :

"Et si vous avez besoin d’un mercenaire, d’une paire de bras pour vous aider, demandez."

Il pouvait bien faire un peu sa publicité. Et il ne sentait pas de coups fourbes de la part des deux justiciers. Les deux au final, pouvaient être digne de confiance, du moins Messner l’espérait alors qu’il s’en allait vers une nouvelle destination inconnue.