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 Bad Girls (Black Cat & Michelle)

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Membre du Devil's Club
Felicia Hardy
Felicia Hardy
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Crédits : Eze (aiwenore ) pour le crackship, l'aesthetic (love sur toi) - Avatar fait par mes petits doigts,

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MessageSujet: Bad Girls (Black Cat & Michelle) Bad Girls (Black Cat & Michelle) EmptyMer 6 Mar 2024 - 12:47





Bad GirlsLive fast, die young, bad girls do it well
Live fast, die young, bad girls do it well
My chain hits my chest when I'm banging on the dashboard
My chain hits my chest when I'm banging on the radio
Get back, get down
Pull me closer if you think you can hang
Hands up, hands tied
Don't go screaming if I blow you with a bang

    Les visites nocturnes ont toujours une importance particulière dans le coeur de Felicia. Bien qu'elle soit une fieffée petite voleuse qui, bien évidemment, a le chic pour se faufiler justement dans de tels lieux de nuit, elle aime bien le côté informel de ces petits groupes de gens qui vont et viennent sous la lumière tamisée des lampes torches ou des spots allumés ça et là pour éclairer un peu le chemin des gardiens quand ceux-ci font leur ronde. C'est comme si l'immensité de ce musée prenait une importance certaine avec ces profondeurs visibles seulement sous cette faible luminosité. Foulard autour de ses cheveux et visage maquillé d'une manière à laisser peu de place à une possible identification de sa réelle identité, la blonde est donc une silencieuse et un peu "blonde" participante de ce tour du musée.
Sans qu'aucun ne sache qu'en réalité cette gourde qui pose un peu des questions obvious ici et là est finalement le mouton noir du groupe, ils continuent leur petit bout de chemin en étant guidés autant par un gardien qu'un personnel du Metropolitan Museum. Jusqu'à ... jusqu'à ce que Felicia dévie en demandant d'aller aux toilettes car elle ne se sent pas bien. D'ailleurs elle ne se sent vraiment pas bien pour eux car ils entendent les gargouillements de son ventre.

— Je suis vraiment désolée. Je savais que je n'aurai pas dû manger ce taco dans ce boui boui.

Sauf que tout est de la comédie. Le son, les fausses crampes, l'air désespéré. Tout est chiqué pour qu'ils cèdent et la laissent effectivement aller vite aux toilettes. Felicia part donc là bas, et dès qu'elle franchit la porte le foulard tombe, comme le reste de ses affaires. Elle dévisse une bouche d'aération que trois jours avant le jour j elle avait manipulée pour créer la cache parfaite pour son sac spécial casse. Ni une ni deux, elle le récupère, revisse le tout et s'empare des affaires de son costume de base avant de s'enfermer aux toilettes un temps.



    Et la voilà qui sort, toute pimpante et affublée de son fameux costume de Black Cat. En même pas dix minutes mesdames et messieurs ! Levant les bras vers le plafond en se regardant depuis le grand miroir de ces toilettes, Felicia se mate sans complexe, et se jette même un baiser volant pour se féliciter et se flatter d'être aussi magnifique. bon, elle allonge ce moment en prenant des poses aussi bien élégantes que suggestives, en prenant pour la postérité un petit selfie, évidemment. Puis elle se regarde à nouveau en confirmant que oui, comme d'habitude, elle est magnifique en toutes circonstances.

— Je sais ma belle. Personne ne peut voir à quel point tu es sacrément bonne et ce même dans un endroit pareil. Mais toi et moi on sait.

Sur ces mots, Felicia sautille sur la pointe de ses pieds et s'avance finalement vers la porte des toilettes. Le groupe ne l'a même pas attendu. Ou ils ont dû oublier cette pauvre Candice (oui elle a pris sciemment ce prénom pour insulter son ennemie du Devils'), ce qui en soi arrange ses affaires. Sortant donc son pad et commençant à jeter avec une fronde à impulsion et viseur ces fameux trucs collants pour les gosses sur les lunettes des caméras se trouvant sur son chemin, la voleuse en profite pour faire le topo, et voir où se trouve ce qui l'intéresse ce soir. Ce ne sont effectivement pas les vieilleries historiques qui font que sa présence est requise en ces lieux, mais bien la collection de bijoux proposée par le couple Diker. Des bijoux venant des quatre coins du monde, volés ou rachetés à divers peuples natifs, qui n'ont pas vraiment eu leur mot à dire au demeurant. Quoi de mieux que de montrer sans complexe dans un museum d'histoire les achats d'un pillage. Et pour Black Cat c'est une sacrée aubaine donc.



    Arrivant donc dans les ombres de la collection Diker, la voleuse aux cheveux blancs et à la tenue noire remarque la présence du groupe depuis les hauteurs de plafond de la salle où elle s'est agrippée. Elle attend patiemment leur départ, bien que cela semble à son sens s'éterniser vu comment le guide a l'air de s'émerveiller et encenser les objets de collection, mais surtout les propriétaires richous de cette collection. Evidemment. Quelle lèche bottes. Ah enfin ! ils se cassent. En tout cas, c'est ce qu'elle croit. Les caméras brouillées avec un petit système technologique fourni par Marlowe, Felicia finit par descendre sans remarquer la présence d'une retardataire. Une brune, aux cheveux bouclés. Vêtements plutôt à la cool et confort, à l'air on ne peut plus sérieux en regardant un de ces bijoux.
Bon ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas, mais elle ne pourrait pas se casser ? Sachant qu'ils ne vont pas tarder à fermer la zone vu que plus personne n'est censé se trouver là avant la prochaine ronde des gardes du musée. Felicia inspire profondément et sans bruit en restant cachée derrière un des présentoirs vitrines. Oh et puis zut, elle roule jusqu'à la vitrine visée, tant pis ! Faisant donc ce qu'il faut, Black Cat arrive non loin de la zone de tenue du fameux diamant, le golden Canary. Selon l'histoire de ce bijoux, il a été trouvé au Togo avec son jumeau, sur une statue de déesse africaine. mais le second a été perdu paraît il. Eh bien celui là aussi disparaîtra, quand Felicia aura fini de déterminer quel système de sécurité garde au chaud ce magnifique bébé. Elle pose son sac et commence à tester le carré de sécurité avec divers moyens. Chose qui potentiellement peut alerter l'ingénue toujours présente au milieu de la collection.
Going nought to bitch I'll see four million
Accelerating fast I can do this in a second
Lookin' in the rear view, swaggin' goin' swell
Leavin' boys behind ‘cause it’s illegal just to kill
Shift gear, automatic, damned if I do
Who's gonna stop me when I'm coming through?
What we got left is just me and you
But if I go to bed, baby, can I take you?
✿ Elli


Hope you Know
I hope you know there's a part of you that lives in every note and every step I take along these broken roads that I've been walking and the time between us talking is so much longer now, but I still call you home. I hope you know. -byendlesslove

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Michelle Jones-Watson
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MessageSujet: Re: Bad Girls (Black Cat & Michelle) Bad Girls (Black Cat & Michelle) EmptyJeu 7 Mar 2024 - 17:52

Bad Girls
FEB 14 2025
ft. @Felicia Hardy

J'aime beaucoup aller au musée. C'est une ambiance absolument particulière, quand on circule au milieu de ces vestiges de l'histoire de l'humanité. J'ai pris du plaisir à visiter ceux que propose la ville de Boston, mais ma préférence va au MET. L'architecture même du bâtiment est vraiment prodigieuse.

C'est pourquoi, une fois de nouveau installée à New York, je me suis renseignée sur les expositions disponibles au Metropolitan Museum of Art, et je suis tombée sur cette visite, de nuit, des nouvelles pièces. Maman travaillant tard, je ne voulais pas me retrouver seule avec mon père, et me voilà donc marchant dans le musée, écoutant distraitement les explications du guide. Je sais qu'il fait son travail, mais il est franchement soporifique.

De temps en temps, certaines des personnes m'accompagnant posent des questions, pour la plupart plutôt stupides, et sans lien avec le potentiel historique des pièces. La plupart du temps, c'est une question d'argent, combien coûterait tel vase, à quel prix le musée a-t-il acquis telle peinture. Je soupire en levant les yeux au ciel alors que le jeune homme, qui a peu ou prou mon âge, répond patiemment aux interrogations vénales de mes camarades d'un soir.

Un bruit sourd et un peu dégoûtant me sort de ma contemplation d'une amphore gravée d'une scène d'allaitement. Il vient d'une blonde qui a, il me semble, posé plusieurs questions à notre guide, et qui maintenant s'excuse et demande à emprunter les toilettes. Je la regarde partir prestement et repose mon regard sur les différentes pièces proposées par le musée.

Je me trouve finalement face à une espèce d'énorme pierre précieuse, inestimable d'après celui qui nous fait les explications, et l'observe attentivement. Il s'avère que ce diamant n'est pas seulement exceptionnellement grand, il est également d'une couleur magnifique. Je lis la petite pancarte l'accompagnant, qui détaille son histoire et ses particularités, qui expliquent sa présence sous verre dans un musée.

Je ne suis pas particulièrement attirée par les choses qui brillent. C'est vrai que je suis plutôt simple, comme femme. Mais les diamants m'attirent, non pas pour leur valeur pécunière, mais pour l'histoire tragique qui les accompagne toujours. C'est vrai, si un jour Peter me demande en mariage, j'espère qu'il ne m'offrira pas un diamant, qui porte en lui une histoire sanglante et terrifiante.

Je devais en être à peu près là, dans mes réflexions, quand j'entends dans mon angle mort un bruit sourd, comme quelque chose posé au sol. Ce bruit me fait reprendre mes esprits et je soupire en tournant la tête. Deux choses : la première, je suis désormais la seule de mon groupe qui a disparu sans même m'attendre ; la deuxième, une femme habillée, disons-le, de manière très étrange, un masque sur le visage, semble bidouiller quelque chose près de la vitrine.

Dingue que je l'aie pas repérée avant. Mais bon, j'étais dans mes pensées.« Vous étiez pas dans le groupe de tout à l'heure. » Pas une question, non, une simple observation.

Avant même que j'aie le temps de lui demander, je sais pas, ce qu'elle fout, j'entends un bruit métallique dans mon dos, au loin, et un clic résonne. Les cons. Ils ont pas vérifié si quelqu'un était encore là. J'ai dû me perdre dans la contemplation de ce diamant pendant longtemps. « Putain, ils nous ont enfermées. » Encore une fois, simple observation.

Je me dirige vers l'endroit d'où venait le bruit pour trouver, sans surprise, une grille fermée et personne derrière. Je tente de secouer la grille ce qui ne la fait, évidemment, pas bouger d'un iota. « Hey ! Hey ! » je crie sans véritable conviction. Le musée est grand et je suis sûre qu'il existe des passages pour que les gardes puissent rejoindre rapidement les différentes zones.

Je retourne au centre de la pièce, essayant de ne pas trop paniquer. Ils vont sans doute regarder, à un moment donné, les caméras de sécurité. Je sors mon portable de mon sac, me disant que je devrais peut-être appeler le musée pour les prévenir, mais avec l'épaisseur des murs, aucune connexion. « Et merde. Ca c'était une super idée, MJ. » Je range mon téléphone et cherche des yeux ma compagne de cellule. Elle aura peut-être une idée pour sortir de là.






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